25/02/2015
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Encyclopédie

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ENCYCLOPÉDIE GRISOLIENNE

Illustration Encyclopédie

Sommaire :



I/ Géographie

II/ Politique

III/ Histoire

IV/ Moeurs

V/ Lois

VI/ Économie

VII/ Société

VIII/ Famille princière
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GÉOGRAPHIE



La Principauté de Grisolia se divise en cinq régions distinctes :

  • Blonvilia
  • Coltori
  • Ieri
  • Baudouinio
  • Prolinio
La Principauté de Grisolia dans le monde



Blonvilia, le berceau de la Principauté

Carte de Blonvilia

Blonvilia constitue la souche de la Principauté de Grisolia. C'est ici que la dynastie di Grisolia a été commencée au VIIIe siècle par Aurelio di Grisolia, premier Prince grisolien. Cette petite région a pour base la ville de Torri, capitale de la Principauté située sur le littoral et protégée par une haute montagne, le Monte.

Vue de Torri
Torri, capitale de la Principauté

Cette ville de trois millions d'habitants n'est pas la plus peuplée de la Principauté de Grisolia, car les grisoliens sont très attachés à leur patrimoine naturel. Il est donc nécessaire que les magnifiques paysages Blonviliens ne subissent pas les dégâts de la surpopulation. Torri est une ville historique, et le pouvoir princier s'évertue à préserver son patrimoine médiéval si réputé. La majorité de la population se situe donc dans les Coltori, en Eurysie. La ville est dotée d'un port très important, d'où s'exportent et s'importent la grande majorité des marchandises à Blonvilia. C'est aussi aux abords de cette ville que se situe le Palazzo di Grisolia, siège du pouvoir princier et domicile du Prince Ludovico XIV.

Sur la montagne poussent de nombreux orangers, ce qui a fait de l'orange un des symboles de la Principauté. Six oranges sont effectivement visibles sur les armoiries du Prince. Pendant des siècles, les oranges ont constitué le pilier du commerce grisolien, et les oranges de Blonvilia sont encore aujourd'hui réputées dans le monde entier.

De nombreux touristes affluent dans le port de Torri, puisque la région comporte des aménagements adaptés à toutes les formes de tourisme. Les touristes peuvent profiter de la mer, de la montagne aux forêts uniques, et du désert qui s'atteint en suivant le fleuve Blone vers l'amont. Toutefois, la Principauté prend garde à ne pas développer trop d'aménagements touristiques, de peur de voir son patrimoine détérioré et sa démographie enflée.

Si l'on dépasse le Monte, c'est le désert. Peu de villes et quelques villages peuvent y être trouvées, mais cette zone est globalement très peu peuplée.

ZEE de la région de Blonvilia

ZEE Blonvilia

Coltori, la vieille province eurysienne

Carte des Coltori

Les Coltori ont été conquis par les Grisoliens au cours du Xe siècle. Cette région eurysienne donnant sur la mer leucytaléenne était initialement peuplée de tribus slaves qui ont été acculturées et fédérées sous le blason de la dynastie. Les Coltori tirent leur nom de la forte tradition cultivatrice des habitants, permise par un relief avantageux aux abords des côtes. Ainsi, la culture du vin a beaucoup été exploitée par les Grisoliens, qui se sont fait fort de faire de cette région leur principale source de denrées.

Aussi, la côte coltorienne constitue la région la plus peuplée de toute la Principauté, avec les deux grandes villes de Carminia et de Orta. Cette dernière s'impose comme la plus grande cité grisolienne, avec sept millions d'habitants, et dispose du principal port grisolien, au travers duquel passent la majorité des marchandises. À l'inverse de Blonvilia, toutes les infrastructures nécessaire au développement du commerce et de l'industrie sont permises et se déploient sur cette côte.

Orta, plus grande métropole de la Principauté
Orta, plus grande métropole de la Principauté

Dans l'arrière-pays, la volonté préservatrice de la dynastie se reconnait dans deux forêts protégées, le Bois Slave et la Forêt de Silvania, ainsi que dans le Lac Augustino, au centre de la région. Ces lieux privilégiés du tourisme vert et des activités traditionnelles comme la chasse bénéficient d'une réglementation stricte de protection.

Les Coltori sont également caractérisés pour leur profusion en chevaux, sur les plaines du centre. Les bords du Lac Augustino sont très réputés pour les cheveaux blancs de la race camargue qui y vivent en liberté. Les chevaux sont employés pour les courses et pour l'élevage, mais restent utiles pour le transport pour beaucoup de Grisoliens. En effet, l'équitation est une discipline familière à la majorité des habitants des Coltori.

Le Lac Augustino
Le Lac Augustino

Certaines tensions existent toujours dans l'extrême nord de la région, où les populations sont encore majoritairement de culture slave, spécialement dans la ville de Ardinsk. Les plus extrêmes revendiquent l'indépendance de la partie septentrionale de la région. Ces activistes sont toutefois minoritaires et n'inquiètent guère le pouvoir princier.

ZEE de la région des Coltori

ZEE Coltori

Ieri, entre deux océans

Carte de la province de Ieri

Ieri est une petite province de la Principauté, située entre l'Eurysie et l'Afarée. Acquise au cours du XVe siècle dans le but d'ouvrir une voie vers le Nazum, le projet des Grisoliens était alors d'y creuser un canal permettant de joindre la mer Blême. Cependant, une guerre civile à Blonvilia met fin à cette idée. Ieri devient alors une province marginale dans les vues de la Principauté, d'autant plus avec la prédominance des autres canaux permettant de parvenir aux routes commerciales nazuméennes.

Ieri est une région très peu peuplée, encore majoritairement habitée de peuples autochtones qui y vivaient déjà avant l'arrivée des Grisoliens. Seule la ville de Peschiera, la plus grande de la région, abrite des marchands et des pêcheurs grisoliens. La ville de Limain est la deuxième ville de la région et donne sur la mer Blême. Elle est peuplée d'autochtones et de Nazuméens pratiquant également la pêche et le commerce. Des autochtones nomades, pour la plupart éleveurs, parcourent le milieu du pays, de climat désertique. Leur parcours s'étend de Peschiera à Limain, dans les marchés desquelles ils vendent leurs produits.

Certains des marchands Grisoliens de Ieri demandent la reprise du chantier du canal de Ieri qui dynamiserait selon eux l'économie de la région. Toutefois, une telle entreprise nécessiterait des investissements importants que la Principauté n'est pas en mesure de fournir, surtout au regard de la présence des deux autres canaux de Théodosine et de Cémétie, très empruntés.

ZEE de la région de Ieri

ZEE Ieri

Baudouinio, aux portes du désert

Carte Baudouino

Baudouino est une région bien connue de tous les Grisoliens, qui y ont effectué leur service militaire. Cette province est en effet la plaque tournante de l'armée grisolienne. Elle compte cinq bases militaires dont une navale et bénéficie d'une géographie avantageuse. Une chaîne de montagne protège Baudouino à l'Ouest et le littoral est couvert de falaises, à l'exception des endroits où sont bâtis la ville de Garda et la base navale de Federica, construite à l'embouchure du fleuve Giallo.

Garda est la ville centrale de la région, concentrant les entrées et les sorties d'hommes et de marchandises.


Garda, plus grande ville de la région
Garda

À l'intérieur de la région, la petite ville de Priliaro bénéficie du cours du Giallo et de la présence des bases militaires terrestres. Son économie est effectivement basée sur l'activité générée par ces dernières. C'est dans ces bases que tous les Grisoliens, à leurs 18 ans, effectuent leur service militaire.
ZEE de la région de Baudouino

ZEE Baudouino

Prolinio, le doigt de la Principauté en Aleucie

Carte de Prolinio

Petite province d'une centaine de kilomètre de long, Prolinio est presque entièrement recouverte par la forêt tropicale d'Aleucia. C'est de cette région que les Grisoliens tirent leurs ressources en café, cacao, bananes, et autre denrées de l'autre continent offertes par le commerce avec les tribus autochtones. Ces dernières ont toujours accepté la présence grisolienne, sorte de protectorat, qui leur a permis au XIXe siècle de s'enrichir en échangeant leurs produits avec les Grisoliens.

Photo en marge du village indigène de Vukuta

Les deux grands villages indigènes sont représentés en violet sur la carte : Vukuta, reculé dans la forêt, abrite la majorité des Koptsa, producteurs de café, de thé et de cacao, et Yutahoptek est le siège des Hoptis, producteurs de fruits. Les indigènes interagissent avec les Grisoliens par le commerce et par leurs chefs (Molta Paco pour les Koptsa et Presto Malco pour les Hoptis), mais évoluent dans un isolement relatif par rapport au reste de la Principauté. Ils n'ont pas le statut de citoyen et forment donc presque deux États parallèles à l'intérieur de la Principauté.

Molina est la plus grande ville de la région, peuplée de Grisoliens, port très important de 3 millions d'habitants. Elle est le lieu de nombreux échanges d'hommes et de marchandises entre Prolinio et les autres provinces.

ZEE de la région de Prolinio

ZEE Prolinio
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POLITIQUE



Le Prince

Le Prince de Grisolia Ludovico XIV dispose de tous les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires. Il exerce aussi les fonctions diplomatiques en tant que représentant du peuple grisolien. Ludovico XIV est âgé de 42 ans et a été intronisé en 2010. Il n'y a pas de ministres.

Le Prince Ludovico XIV
Le Prince Ludovico XIV

Le Prince dispose du pouvoir jusqu'à sa mort et nul autre que lui ne peut prétendre à l'exercice des fonctions politiques tant qu'il est en vie. À sa mort, son enfant le plus âgé monte sur le trône, peu importe son sexe.

Le Prince demeure au Palazzo di Grisolia, à Torri.

Le Pallazzo di Grisolia, à Torri
Le Pallazzo di Grisolia


Le Conseil des Marquis


Le Conseil des Marquis seconde le pouvoir du Prince. Il s'agit d'une petite assemblée de vingt personnes élues au scrutin proportionnel plurinominal tous les trois ans. Tous les citoyens peuvent se présenter à ces élections, mais les candidats sont le plus souvent issus des trois partis politiques formés, organisés, et très implantés dans les différentes villes du pays, qui sont le Parti Conservateur dirigé par Agabio Fabri, le Parti Centriste mené par Penelope Favia et le Parti des Travailleurs dont le chef est Manilio Turi. FinancementLes partis politiques sont eux-mêmes responsables de leur financement, mais ils ont l'obligation légale de déclarer chaque dépenses faites car les dépenses des partis en terme de campagnes électorales doivent être équitables afin qu'ils aient la même visibilité.
Le Conseil des Marquis se réunit après une décision du Prince et vote pour l'approuver ou la rejeter. Si la décision princière est rejetée, le Prince peut la modifier et la reproposer au Conseil jusqu'à deux fois. Si la deuxième proposition est rejetée, le Prince utilise la Domanda Principesca, référendum auquel toute la population se doit de répondre par oui ou par non. La plupart du temps, les décisions du Prince sont acceptées au premier vote.


Les Bulles


Les Bulles sont des groupes de décision assignés à un domaine précis de la politique, elles sont composées des membres du Conseil des Marquis. Il existe six Bulles :

Bulle du Commerce
Mission : Promouvoir les activités grisoliennes, développer l’économie maritime, gérer les ports et les infrastructures terrestres.
Conseiller en chef : Monsieur di Rizzo

Bulle de la Police et des Armées
Mission : Garantir la défense et la sécurité de Grisolia, préparer les forces armées à intervenir en temps de crise, protéger les intérêts nationaux.
Conseillère en cheffe : Madame Bianchi

Bulle de la Justice
Mission : Assurer le fonctionnement du système judiciaire, garantir le respect des lois, protéger les droits des Grisoliens, et superviser l’administration pénitentiaire.
Conseillère en cheffe : Madame Brambilla

Bulle de l’Enseignement et de la Recherche
Mission : Organiser le système éducatif, garantir l'accès à l’enseignement et à la formation à tous les Grisoliens, promouvoir la recherche et l’innovation.
Conseiller en chef : Monsieur Angelo

Bulle de la Santé
Mission : Organiser le système de soins, assurer la protection de la santé publique et garantir l’éducation à la santé.
Conseillère en cheffe : Madame Puddu

Bulle de la Culture
Mission : Protéger le patrimoine culturel, promouvoir la culture et les arts grisoliens et organiser les événements culturels.
Conseiller en chef : Monsieur Marino


Une fois les vingt Conseillers élus, les Grisoliens retournent aux urnes afin de désigner, pour chaque Bulle, le Parti qu'ils voudraient voir à sa tête.

Ce système a été mis en place afin de permettre aux Grisoliens, dans un premier temps, d'élire les candidats qu'ils trouvent les plus aptes à gouverner, puis, dans un second temps, de les assigner au rôle qu'ils veulent les voir jouer.

Système Électoral des Conseillers des Bulles


Les symboles princiers


La Gloriosa nave :

Le drapeau de la Principauté

Le drapeau de la Principauté grisolienne, appelé Gloriosa nave (le navire glorieux), a été institué en 1831 par le Prince Olivio Ier, dans sa démarche d'unification des provinces de la Principauté.
Le navire au milieu de la couleur bleue renvoie à la tradition maritime des Grisoliens. La Principauté s'est en effet étendue par la mer qui tient une place centrale dans la vie des habitants.
Le vert est la couleur du Monte, montagne forestière symbolique de Blonvilia.
Enfin, le orange rappelle les oranges cultivées depuis des siècles par les Grisoliens, un fruit qui contribue à la renommée mondiale de Grisolia.

La devise nationale :

"Fratelli di Grisolia, su qualsiasi isola !"
Frères de Grisolia, sur n'importe quelle île !

Cette devise a été instituée par Olivio Ier en 1831.

Le blason du Prince :

Le blason de la Famille Princière

Sur le blason de la dynastie grisolienne instauré par Aurelio di Grisolia au VIIIe siècle, on retrouve le navire présent sur le drapeau. Les oranges emblématiques de la Principauté y font aussi figure, avec au milieu le Monte représenté par le chevron vert. Enfin, la couronne du Prince surplombe le blason, le tout sur un fond bleu représentant la mer.

L'hymne national :


La Canzone di Grisolia, chant traditionnel de la Principauté, a été choisie comme hymne national aussi par Olivio Ier en 1831.
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HISTOIRE


Haut Moyen Âge grisolien (VIIIe-Xe siècles) :

Blonvilia sur la carte

L’histoire de la Principauté de Grisolia commence au VIIIe siècle de notre ère, lorsque le Prince Aurelio di Grisolia fonde la dynastie qui règne encore aujourd’hui sur le pays. Selon la légende, le peuple grisolien tirerait ses racines de la cité eurysienne mythique de Limona, laquelle se serait effondrée après une terrible guerre. Une partie du peuple de Limona aurait fui par la mer pour accoster sur les côtes afaréennes.

Aurelio di Grisolia ou Aurelio Ier, premier Prince de Grisolia

Aurelio fonde alors la ville de Torri au pied du Monte, montagne bienfaitrice qui offre aux Grisoliens une protection contre les invasions, et qui leur permet de développer la culture des oranges. Les oranges deviennent rapidement la spécialité de Grisolia, au point de figurer sur les armoiries du Prince. Grisolia n’est alors composée que de l’actuelle province de Blonvilia, sur la côte afaréenne de la mer de Leucytalée.

L'Abbaye de Saint-Baptiste, foyer des sœurs baptistines

Bien que le commerce se développe, la Principauté est assez fermée, du fait du traumatisme de la fuite de Limona. La religion catholique s’impose à Grisolia, dominée par les sœurs qui suivent la règle de Saint-Baptiste, et qu’on appelle donc les sœurs baptistines. Elles sont en contact constant avec la population, traduisent et rédigent des traités théologiques, faisant de Torri un des nœuds de la chrétienté à l’époque médiévale.

Bas Moyen Âge grisolien (Xe-XVe siècles) :

Coltori sur la carte

Au Xe siècle, un tournant est marqué dans l’histoire grisolienne par la conquête et la soumission des Coltori, peuples slaves du sud de l’Eurysie. La conquête commence en 945 avec l’expédition du général Giuliano di Traversi, résultat d’une volonté d’une certaine partie de la population de s’ouvrir vers de nouveaux débouchés commerciaux. Certains prêtres grisoliens portent également des ambitions évangélisatrices. Les tribus slaves locales pratiquent l’agriculture, aussi les Grisoliens les nomment-ils “Coltori” (agriculteurs). Les Coltori sont soumis et évangélisés, mais les Grisoliens s’assimilent aussi à leur modèle économique, commençant à cultiver la vigne ou à élever des chevaux. Peu à peu, cette nouvelle province de la Principauté prend le nom de Coltori.

Les Pourfendeurs de l'horizon

La conquête des Coltori est l’occasion du développement d’une marine puissante, afin d’assurer les échanges commerciaux de part et d’autre de la mer. Le Xe siècle voit l’émergence d’un nouveau type d’homme qu’on appellera les Uccisori dell’orizzonte, les “Pourfendeurs de l’horizon”. La Principauté était jadis fermée, autonome, peu voyageuse, elle voit désormais émerger en son sein des hommes nouveaux qui ont soif d’aventure, qui découvrent la mer et le grand commerce. Cette nouveauté crée un clivage dans la société Grisolienne, entre les Pourfendeurs de l’horizon, qui veulent ouvrir la Principauté vers le monde, et les sœurs baptistines, qui prônent la sûreté du pays et une sédentarité monastique.

Renaissance (XVe-XVIe siècles) :

Peu à peu, ceux qu’on appelle les Pourfendeurs de l’horizon gagnent du terrain auprès de la sphère princière. Le Prince Giuseppe IV (1400-1420) est pleinement acquis à leur cause. Il effectue de nombreux voyages dans les Coltori, alors que ses prédécesseurs s’étaient peu intéressés à cette province, jugée secondaire et considérée comme une sorte de front pionnier où seuls les marchands, les militaires et les prêtres évangélisateurs s’aventuraient.

Ieri sur la carte

Giuseppe IV voyage aussi dans toute la mer Leucytalée, et lance en 1415 la conquête du territoire de Ieri, dans l’Est Leucytaléen. Son rêve est d’y creuser un canal permettant d’ouvrir des voies commerciales grisoliennes vers le Nazum. Le chantier commence en 1418.

Chantier du canal de Ieri

En 1420, une terrible guerre éclate à Blonvilia. Les sœurs baptistines, opposées depuis longtemps aux Pourfendeurs de l’horizon et à la tournure que prend le Prince Giuseppe en leur faveur, décident de fomenter une révolution. Elles considèrent ceux qui conquièrent de nouveaux territoires et qui s’aventurent hors des frontières de Blonvilia comme des criminels à l’égard de l’œuvre de Dieu, qui mettent en grand danger la Principauté et qui précipitent ainsi la venue de l’Apocalypse. Une angoisse de fin du monde gagne alors le peuple, jusqu’à ce qu’éclate en 1420 la guerre des Sabres Blancs.

Les sœurs baptistines réunissent une force armée et, pour préparer leur opération, cachent des sabres blancs sur le sable pour ne pas se faire repérer, donnant son nom au conflit. Le 13 mai, les sœurs baptistines l’emportent lors de la bataille de la rue San Federico. Elles réunissent une assemblée et, dans un jugement sommaire, démettent le Prince Giuseppe IV de ses fonctions. Son fils de 9 ans est nommé, il est pieds et poings liés par les baptistines. Le chantier du canal de Ieri est donc interrompu.

Bataille de la rue San Federico, le 13 mai 1420

Une année après la guerre des Sabres Blancs, en 1421, l’Empire Kaulthe s’attaque à la province grisolienne des Coltori. Cet Empire germanique s'étend sur la majorité de l'Eurysie centrale et entreprend des conquêtes de l'an 1400 à 1700. Pendant cinquante années, la guerre fait rage dans les deux régions nord des Coltori, en Vanetria et en Lageria. Seules les années 1432, 1444 et 1457 ne voient pas de sang couler.

Les deux régions dans lesquelles les combats se déroulent durant cinquante années

Le Prince étant seulement âgé de neuf ans, la charge de mener l’armée grisolienne à la victoire revient à l’ancien Prince Giuseppe IV, destitué un an auparavant. Il a beaucoup d’expérience grâce à ses nombreuses conquêtes dans la mer Leucytalée, notamment celle de la province de Ieri en 1415.
Les soldats grisoliens tiennent tête aux Kaulthes, et jamais, sur cinquante années de guerre, les deux régions ne sont occupées. Elles deviennent rapidement inhabitables à cause des combats incessants et les Vanetriens et Lagerians se réfugient à l’arrière du front, où ils sont accueillis par le peuple grisolien.
Voyant la résistance grisolienne toujours repousser l'armée kaulthe, le 20 janvier 1471, l'Empereur Hildebar décide d’abandonner sa volonté de conquérir les Coltori et annonce au Prince que son armée se retire.
Depuis 1490, les régions nord des Coltori célèbrent la paix retrouvée tous les 20 janvier.

On assiste dans les XVe et XVIe siècles à une renaissance dans l’art grisolien, mais surtout dans l’architecture. La plupart des magnifiques monuments que l’on peut admirer aujourd’hui dans la principauté (dont le Palazzo di Grisolia ou encore la Cathédrale Santo Fortunato) datent de cet âge d’or de l’architecture grisolienne.

Temps Modernes (XVIIe-XXIe siècles) :

Au cours du XVIIe siècle, le pouvoir politique des sœurs baptistines décline considérablement, au profit d’une affirmation de celui du Prince. Ce renouveau accompagne une pensée émergente de l’État moderne, laïc dans son exercice du pouvoir. L’ouvrage fondateur La Balance et le Glaive de Pierluigi di Drezzio incarne cette révolution de la philosophie politique à Grisolia.

Au XIXe siècle, cette pensée nouvelle culmine et aboutit avec le règne d’Olivio Ier (1810-1847). Celui-ci rénove l’administration des provinces, effectue des réformes dans l’école et l’armée et dote la Principauté d’un réseau de chemin de fer. Il fonde ainsi l’État moderne grisolien tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Olivio Ier

Olivio Ier conquiert en 1833 et 1835 les deux provinces de Baudouino et Prolinio. Prolinio, en Aleucie de l’Est est conquise de manière très pacifique puisque peu de personnes y habitaient avant l’arrivée des Grisoliens. Ces derniers apportent de nouveaux débouchés commerciaux, si bien que les habitants accueillent favorablement l'établissement d'une domination grisolienne sur les lieux. Quant à Baudouinio, en Afarée de l’Ouest, cette province est conquise au prix d'un nombre de morts considérable. Les peuples arabes qui y vivaient combattant jusqu’en 1840 les autorités grisoliennes mais sont matés dans le sang. Le peuple est mis au pas et la plupart de la population est aujourd'hui d'origine grisolienne. Très peu de revendications identitaires sont portées aujourd'hui. Beaucoup de soldats stationnent à Baudouino et Olivio en fait donc un territoire dédié au service militaire, tradition qui persiste encore de nos jours.

Baudouino et Prolinio sur la carte

En 1973, sous le règne de Valentino III, une crise économique éclate, suivie d’un renfermement du pays sur lui-même pendant plusieurs décennies. Aujourd’hui, le pays se développe à nouveau, d’abord sous le règne d’Alberto III, puis sous celui du Prince actuel Ludovico XIV qui rouvre les relations de la Principauté au reste du monde.
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MŒURS


Les Grisoliens sont de nature très aventureuse, aimant commercer avec le monde entier, ce qui se perçoit dans la construction du pays au fil des découvertes des marins.

Le peuple grisolien est aussi doté d'un sens de la famille très poussé, incarné par la Famille Princière. Traditionnellement, les villes sont organisées en clans familiaux. Les entreprises sont la plupart du temps possédées par une seule famille. Les membres d'une même famille sont très proches et s'entraident toujours. Un certain équilibre existe entre les quelques familles importantes de la nation, qui se partagent l'économie :

La famille des Latini, Vladimiro Latini en tête, est spécialisée dans la culture d'oranges sur l'île de Blonvilia.
La production de vin sur Coltori est dominée par la famille des Visco, dont Romero Visco s'impose comme le chef.
Giulio Vilardo est le chef de la famille des Vilardo, spécialisée dans le commerce maritime.
La famille des Marano, spécialisée dans l'élevage de chevaux, est menée par Leopardo Marano.

Même si la famille est placée avant toute chose, les Grisoliens ne sont pas dénués de patriotisme. Ils sont très attachés à la figure du Prince.

La population est très attachée à son patrimoine naturel d'une rare beauté.

Religion


La majorité de la population est catholique, rattachée à la Papauté de Catholagne. Le Prince l'est aussi mais la religion est radicalement dissociée du pouvoir politique bien que le catholicisme soit omniprésent dans les valeurs du peuple, l'art ou encore l'architecture. La pratique de la religion, le catéchisme ou le scoutisme ne sont plus obligatoires depuis XXe siècle, ce qui laisse une certaine liberté de culte à la population.
Les sœurs baptistines constituent l'ordre religieux le plus ancien et le plus important à Grisolia, comptant aujourd'hui aussi des frères. L'ordre est très présent auprès de la population par le biais du scoutisme, pratiqué par une large majorité des Grisoliens, mais n'ont aucun pouvoir politique.
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LOIS

Illustration Justice

Législation d'identité :

Majorité civile : 18 ans.
Majorité judiciaire : 16 ans.
Majorité sexuelle : 17 ans.
Service militaire : mois de septembre de la dix-neuvième année. Obligatoire pour hommes et femmes.
Droit de nationalité : Droit du sang, droit du sol pour les étrangers catholiques sauf ressortissants "rouges" (de pays classés hostiles).
Double nationalité : autorisée sauf ressortissants "rouges" (de pays classés hostiles).

Droits fondamentaux :

Liberté d'expression : permise. Tant qu'une parole n'a pas pour seul but de manquer de respect à autrui, la critique est autorisée.
Liberté de culte et de croyance : permise dans la sphère privée, signes ostentatoires interdits dans la rue et dans les lieux publics, sauf pour les Catholiques. Lieux de cultes autorisés pour toutes les religions.
Droit à l'accès à l'information : garanti.
Liberté de réunion : autorisée.
Liberté d'association : autorisée.
Droit de grève : illégal, considéré comme nuisible à l'intérêt commun. Les Grisoliens peuvent tout de même se rassembler par profession pour faire valoir des revendications auprès de l'État.
Droit d'entreprendre : autorisé.
Droits des femmes : garantis.
Droits des enfants : garantis.
Droits des animaux : garantis.
Droit d'héritage : garanti.
Esclavage : illégal.

Législation morale et civile :

Divorce : autorisé sous strictes conditions.
Relation sexuelle hors-mariage : interdite.
Relation extra-conjugale : interdite.
Relation et mariage consanguin : interdits.
Polygamie : interdite.
Contraception : légale.
Adoption : autorisée.
Avortement : autorisé pour les mineures et en cas de viol.
Euthanasie : interdite.
Homosexualité : autorisée dans la sphère privée.
Mariage homosexuel : interdit.
Adoption homosexuelle : interdite.
Transgenrisme : interdit.
Prostitution : formellement illégale.
Pornographie : illégale.
Sectarisme : illégal.

Législation sur la sécurité :

Possession d'arme à feu : illégale. Possession d'arme illégale en dehors des heures de service pour les policiers, gendarmes, et militaires. Pour les chasseurs, l'arme doit être déposée au gardien d'armes en dehors de la chasse.
Torture : illégale.
Peine capitale : pratiquée pour les individus de plus de 18 ans pour meurtre avec préméditation, viol, torture, consommation ou production de pornographie.
délit est mineur, tel un vol à l'étalage, la justice prend en charge l'individu (si ce n'est pas un récidiviste) car son acte est considéré suffisamment superficiel pour que l'individu soit soigné de ses maux.
Délit mineur : délinquant pris en charge par la justice (s'il n'est pas récidiviste) car son acte est considéré suffisamment superficiel pour que l'individu soit soigné de ses maux.

Législation supplémentaire :

Clonage : illégal.
Recherche génétique : légale.
Organismes génétiquement modifiés : interdits.
Jeux de hasards : interdits.
Consommation d'alcool : autorisée.
Consommation de tabac : illégale.
Consommation de cannabis : illégale.
Consommation de stupéfiants : illégale.

Législation spéciale en matière vestimentaire :

En zone urbaine, plusieurs restrictions existent en terme d'accoutrement :

Pas de tenue de sport.
Pas de ventre ni poitrine visible.
Pas de décolleté trop plongeant.
Pas de bas s'arrêtant avant le quart de la cuisse.
Chaussures exigées.
Tenue adaptée à son sexe exigée.

Législation concernant le Prince :

Si le Prince va à l'encontre d'une décision du Conseil des Marquis ou de la volonté des Grisoliens, le Conseil et le prétendant au trône peuvent se réunir et décider de destituer le Prince pour non respect de la volonté du peuple. Une fois destitué, le Prince est jugé comme n'importe quel autre Grisolien le serait.
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ÉCONOMIE


Model économique :

L'économie grisolienne peut être qualifiée d'économie de marché mais il est important de noter que l'État attache une grande importance à démanteler les monopoles qui pourraient se former car son objectif est, avant tout, le bien-être du consommateur grisolien.

Taxation :

Les taxes restent limitées car, à Grisolia, les plus riches sont principalement les grandes familles : les Latinis, des Visco, des Vilardo et des Marano. Ces familles sont à la tête des grandes productions grisoliennes : Culture d'oranges, production de vin, l'élevage de chevaux et du commerce maritime pour les Vilardo. En contrepartie de cette faible taxation, les prix des produits dérivés restent relativement faibles et accessibles pour un Grisolien moyen.


Redistribution :

Concernant l'aide à l'accès au soin pour les plus pauvres, l'État n'a mis en place aucune mesure en dehors de la redistribution classique car il compte sur la forte solidarité entre les citoyens. En effet, il existe à Grisolia une association qui vient en aide à ceux qui n'ont pas accès aux soins, Grisolia Salute. Presque tous les Grisoliens font des dons à Grisolia Salute quotidiennement. C'est une manière pour l'État de chercher à responsabiliser les Grisoliens et de renforcer l'entraide. Ainsi, le système de redistribution en place vise à assurer l'égalité des chances mais pas l'égalité des situations.

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SOCIÉTÉ
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FAMILLE PRINCIÈRE


Arbre généalogique de la Famiglia Principesca


Suite au décès du Prince Alberto III le 11 novembre 2010, Ludovico di Grisolia devient le Prince Ludovico XIV après que l'ancienne Princesse de Grisolia, Elena di Grisolia, lui ait confié le symbole du pouvoir Princier à la Cattedrale Santo Fortunato.

À ce jour, la famille princière est composée du Prince Ludovico XIV et de sa femme, la princesse Chiara, tous deux âgés de quarante-deux ans. Ainsi que de leurs trois enfants, Alfonso, l'aîné, né en 1994, Sofia âgée de 17 ans et Aurora âgée de huit ans. Alfonso di Grisolia a épousé Alice di Grisolia en février 2014, Alice di Grisolia fait aujourd'hui officiellement partie de la Famille Princière.
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