Il faut également noter que l'élection du Khasser revêt moins d'importance que celle de la Présidence dans certains pays. En effet, le Khasser possède des pouvoirs limités : il représente le pays à l'étranger (souvent avec la ministre des affaires étrangères pour les grandes visites, mais aussi avec des ambassadeurs), il fait figure d'esprit de la nation et propose des pistes de législation et de grands projets dont peuvent se saisir les Benbhè ou le Qasse qui peut à son tour proposer des corpus de lois ou des projets correspondant (propositions ensuite votées par les Benbhè). Son accord est nécessaire pour les opérations militaires du pays, mais non suffisant (celui du Ministère des Armées compte également).
Le conseil des ministres a quant à lui un pouvoir similaire à celui de ministères à travers le monde, en ce qu'il propose au vote des projets de lois qui sont votés par les Benbhè qui peuvent proposer des rectifications, des amendements, ... La forme de conseil a pour vocation de favoriser les synergies entre les ministères. Le Qasse peut faire office de "Khasser provisoire" dans le cas de la disparition de ce dernier.
Enfin, les modalités des élections : celles-ci s'effectuent au suffrage universel direct de tous les citoyens et citoyennes du Banairah. Il est pertinent de rappeler ici que nationalité et citoyenneté ne s'équivalent pas au Banairah puisqu'il s'agit de deux statuts judiciaires différents, l'un apportant le bénéfice des services publiques et la protection de l'état, l'autre donnant accès à la vie politique.
Le mandat du Khasser et du Qasse dure 7 ans, les dernières élections ayant eu lieu en 2004, date d'ouverture du Banairah à l'international par la même occasion.