La République Directe du Banairah voit sa vie politique rythmée par les débats législatifs des Benbhè, les assemblées locales composées d'une dizaine à une centaine de citoyens et citoyennes du territoire correspondant. Cette représentativité sans intermédiaires a entre autres pour conséquence la non-existence d'élections au sein du pays mis-à-part celle du chef d'état, le Khasser, et de ses ministres, regroupés au sein de l'assemblée des ministres, le Qasse. S'il est courant que des jeunes orientent leurs études afin de pouvoir s'investir en géopolitique ou pour maîtriser plusieurs sujets de prime importance pour un représentant de la République (économie, indépendance énergétique, hydraulique, armée, ...), il est aussi fréquent que les élus aient eu des carrières civiles longues avant d'être mis au pouvoir, un fait logique lorsque l'on pense que la politique est réellement l'affaire de tous au Banairah, et que les métiers les plus proches sont ceux dans les ministères, des métiers qui reviennent souvent dans les carrières des élus. Ainsi, il n'est pas anormal de trouver des ingénieurs, d'anciens chercheurs ou des chefs d'entreprise candidater, et ce d'autant plus que tout citoyen et toute citoyenne peut candidater, même si en réalité, ce sont les personnes les plus en confiance sur les sujets nationaux et internationaux qui ont tendance à prendre l'ascendant, favorisant (pour le mieux ?) les personnes déjà bien investies dans la vie publique, mais qui parfois sont interprétées comme la "crypto-classe politique" du pays.
Il faut également noter que l'élection du Khasser revêt moins d'importance que celle de la Présidence dans certains pays. En effet, le Khasser possède des pouvoirs limités : il représente le pays à l'étranger (souvent avec la ministre des affaires étrangères pour les grandes visites, mais aussi avec des ambassadeurs), il fait figure d'esprit de la nation et propose des pistes de législation et de grands projets dont peuvent se saisir les Benbhè ou le Qasse qui peut à son tour proposer des corpus de lois ou des projets correspondant (propositions ensuite votées par les Benbhè). Son accord est nécessaire pour les opérations militaires du pays, mais non suffisant (celui du Ministère des Armées compte également).
Le conseil des ministres a quant à lui un pouvoir similaire à celui de ministères à travers le monde, en ce qu'il propose au vote des projets de lois qui sont votés par les Benbhè qui peuvent proposer des rectifications, des amendements, ... La forme de conseil a pour vocation de favoriser les synergies entre les ministères. Le Qasse peut faire office de "Khasser provisoire" dans le cas de la disparition de ce dernier.
Enfin, les modalités des élections : celles-ci s'effectuent au suffrage universel direct de tous les citoyens et citoyennes du Banairah. Il est pertinent de rappeler ici que nationalité et citoyenneté ne s'équivalent pas au Banairah puisqu'il s'agit de deux statuts judiciaires différents, l'un apportant le bénéfice des services publiques et la protection de l'état, l'autre donnant accès à la vie politique.
Le mandat du Khasser et du Qasse dure 7 ans, les dernières élections ayant eu lieu en 2004, date d'ouverture du Banairah à l'international par la même occasion.
Il faut également noter que l'élection du Khasser revêt moins d'importance que celle de la Présidence dans certains pays. En effet, le Khasser possède des pouvoirs limités : il représente le pays à l'étranger (souvent avec la ministre des affaires étrangères pour les grandes visites, mais aussi avec des ambassadeurs), il fait figure d'esprit de la nation et propose des pistes de législation et de grands projets dont peuvent se saisir les Benbhè ou le Qasse qui peut à son tour proposer des corpus de lois ou des projets correspondant (propositions ensuite votées par les Benbhè). Son accord est nécessaire pour les opérations militaires du pays, mais non suffisant (celui du Ministère des Armées compte également).
Le conseil des ministres a quant à lui un pouvoir similaire à celui de ministères à travers le monde, en ce qu'il propose au vote des projets de lois qui sont votés par les Benbhè qui peuvent proposer des rectifications, des amendements, ... La forme de conseil a pour vocation de favoriser les synergies entre les ministères. Le Qasse peut faire office de "Khasser provisoire" dans le cas de la disparition de ce dernier.
Enfin, les modalités des élections : celles-ci s'effectuent au suffrage universel direct de tous les citoyens et citoyennes du Banairah. Il est pertinent de rappeler ici que nationalité et citoyenneté ne s'équivalent pas au Banairah puisqu'il s'agit de deux statuts judiciaires différents, l'un apportant le bénéfice des services publiques et la protection de l'état, l'autre donnant accès à la vie politique.
Le mandat du Khasser et du Qasse dure 7 ans, les dernières élections ayant eu lieu en 2004, date d'ouverture du Banairah à l'international par la même occasion.