Projet de loi
Relatif à la réglementation des importations animalières au sein de l’espace fédéral.
Proposé par : : Judith Kobelpot, présidente de la coalition pour l’Union Ciutadana Responsable.,
Date : 31 décembre 2004
Préambule au vote :
Considérant les dérèglements environnementaux que peuvent générer l’introduction de nouvelles espèces animalières sur le territoire de la Fédération ainsi que le développement immoral du braconnage que ces importations peuvent susciter dans le monde, l’Union Ciutadana Responsable assimile à un devoir sacré l’impérieuse nécessité d’en réduire drastiquement les usages.
Ainsi, ce projet de loi vient proposer:
- l’interdiction pure et simple de certaines espèces animales sur le sol alguareno lorsqu’elles ont été identifiées comme parasitaires ou extrêmement nuisibles pour les espèces locales. Les espèces animales visées par cette mesure seront enregistrées sous la classification Z1.
- des conditions d’introduction renforcées pour les espèces animales étrangères afin de limiter les conditions d’acquisition et détention aux parcs zoologiques. La faune appartenant à ce registre sera répertoriée sous la classe Z2.
- Les autres espèces échappant à une réglementation ou à des restrictions seront positionnées sous la classe Z3.
Proclamation des résultats :
POUR: 102
CONTRE: 74
ABSTENTION: 174
La motion est ADOPTEE par l’assemblée parlementaire fédérale.
Synthèse des logiques partisanes POUR le projet de loi:
UNION CIUTADANA RESPONSABLE - UCR (ECOLOGIE)
L’attention portée à l’interdiction de certaines espèces animales sur le territoire alguareno est le meilleur gage possible pour la préservation de notre faune locale, dont nous pouvons aisément contrôler le nombre d’individus. En effet, l’introduction de nouvelles espèces jusqu’ici méconnues de notre faune locale, risquerait d’entraîner de nouvelles prédations là où ces espèces exotiques ne connaîtraient elles aucun prédateur.
ACUERDO PARA EL PROGRESO - APP (CENTRE)
Les actions environnementales défendues par ce projet de loi trouvent un écho favorable auprès du mouvement “Accord Pour le Progrès” (APP). Il y a en effet une réelle accointance entre l’introduction d’espèces animalières étrangères en Alguarena et la pratique du braconnage au sein de territoires étrangers. Interdire le développement de ces importations est donc de nature à considérablement influer sur le développement de ces pratiques barbares, dans l'optique d’en provoquer un fléchissement voire sa disparition.
LIGA DE SOBERANISTAS - LS (DROITE RADICALE-SOUVERAINISTE)
L’apparition durable d’espèces animales étrangères dans le paysage alguareno est une nouvelle manifestation de la mondialisation meurtrière qui victimise nos concitoyens et notre patrimoine. La réglementation autour des pratiques d’importations animalières va dans le bon sens, compte tenu de la dénaturation qu’elles suscitent au capital santé de notre environnement.
SOCIALDEMOCRACIA EN CURSO - SDC (GAUCHE MODÉRÉE)
La paysannerie et le monde agricole sont les premiers touchés par la mise en place de ces nouvelles normes, puisque l’importation de certaines espèces animales a vocation à leur permettre la traque de plusieurs faunes dangereuses et nuisibles, à l’instar des rats et des serpents. L’électorat de la paysannerie et du secteur agricole étant majoritairement porté à gauche, le SDC est globalement très peu favorable au vote d’un tel projet de loi. Néanmoins l'alliance politique entre partis écologistes et partis de gauche dans certains états fédérés les oblige à inciter une abstention au vote plutôt qu'un positionnement contre.
Synthèse des logiques partisanes CONTRE le projet de loi:
GRUPO CONFEDERAL DE LA CLASE DE TRABAJO - GCCT (GAUCHE RADICALE)
Le texte entraîne une série de restrictions allant à l’encontre des intérêts de nos agriculteurs et paysans. La volonté de renommer l’Arkencheen démontre un nationalisme outrageant, qui vient paradoxalement écorcher l’universalité recherchée pour nos institutions. Le CGWC votera résolument contre ce projet de loi.MOVILIZACION POPULAR Y FEDERAL - MPF (DROITE MODÉRÉE)Si les actions en faveur de l’environnement peuvent bénéficier d’un certain soutien politique de la part du MPF, il est à noter que dans le cas présent, cette proposition de loi va à l’encontre des intérêts économiques de certains fermiers et petits agriculteurs qui ont recours aux introductions d’espèces animales étrangères pour lutter contre différents nuisibles. Les priver de ces pratiques sans émettre de substituts concrets amène une partie des élus du MPF à voter contre et une autre partie à voter favorablement le présent texte.