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Activités étrangères en Sylva

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Activités étrangères en Sylva

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Sylva. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Sylva, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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La Rente
L'actualité de l'économie.

09/06/2012
Un an après la signature des accords entre l'Union du Grand Kah et le Duché de Sylva : un bilan positif émerge

Le 9 juin 2011, le Grand Kah et les milieux d'affaire sylvois signaient des accords historiques visant à renforcer leurs liens économiques. Un an après cette signature, un état des lieux révèle des résultats encourageants et des perspectives prometteuses.

Péniche fleuve


Un an après la signature des accords entre le Grand Kah et le Duché de Sylva, l’accentuation des échanges commerciaux permise par l’adoption de droits douaniers préférentiels se distingue comme un élément clé de la réussite de cette collaboration. Les engagements pris lors de la signature ont ouvert de nouvelles perspectives pour les deux nations, créant une dynamique économique positive : les matières premières fournies par le Duché, telles que les fibres, les minerais métallifères, le caoutchouc et les produits chimiques inorganiques, ont joué un rôle crucial dans le développement de l'industrie kah-tanaise après la crise de 2011. Sylva, nation riche en ressources naturelles mais cherchant à diversifier son secteur industriel, a trouvé obtenu pour sa part les devises nécessaires et nécessaires à l’achat de machines outils et autres appareils manufacturés complexes nécessaires à sa croissance continue.

En retour, l’Union a su démontrer son expertise dans la production de biens manufacturés avancés. Machines industrielles, appareils optiques, instruments scientifiques, et autres produits de haute technologie ayant trouvé un marché favorable au sud. Cette symbiose commerciale a permis aux deux nations de tirer avantage des compétences spécifiques de chacune pour renforcer leurs économies respectives, conformément aux attentes des planificateurs du commissariat dédié.

Ces échanges commerciaux florissants ont eu un impact positif sur les bases économiques de nos deux pays. Les entreprises kah-tanaises ont trouvé de nouveaux débouchés pour leurs produits, renforçant leur position sur le marché international. De même, les fournisseurs sylvois ont bénéficié de l'accès aux marchés kah-tanais, élargissant ainsi leur portée géographique et leur implantation régionale.

Les secteurs clés identifiés lors de la signature des accords ont montré des débuts d’évolution qui pourraient s’avérer significatifs : la production kah-tanaise de biens manufacturés a connu une augmentation notable pour répondre aux besoins de ce nouveau marché, tandis que le Duché a consolidé sa position en tant que fournisseur majeur de matières premières. Cette diversification a contribué à une stabilité accrue dans les deux économies et à un enrichissement notable des populations.

Un an après la signature des accords entre le Grand Kah et le Duché de Sylva, la mise en œuvre efficace des mesures douanières et logistiques se révèle être un pilier solide de la collaboration économique entre les deux nations. Ces aspects clés ont contribué à faciliter les échanges commerciaux et à renforcer les relations bilatérales entre nos deux pays. La définition des normes douanières, fruit d'une collaboration étroite entre le gouvernement du duché et les planificateurs communalistes, a créé un environnement commercial fluide. Les procédures douanières harmonisées ont simplifié les transactions commerciales, réduisant les obstacles administratifs et favorisant ainsi une circulation plus rapide des marchandises entre le Grand Kah et le Duché de Sylva. C’est pour répondre aux besoins de ces nouvelles routes que des axes de circulation, comprenant voies fluviales et réseaux ferroviaires, ont été planifiés et mis en place. Les points de passage tels que Quilchali, Gabriela Del Sul, Munitavà et Maceio ont été identifiés stratégiquement et d’importants travaux ont commencés des deux côtés de la frontière pour élargir des routes préexistantes, créer un réseau ferroviaire commun et, plus important, harmoniser les normes techniques des réseaux préexistant.

La coordination entre les secteurs "publics" kah-tanais et privé sylvois a été exemplaire, contrairement aux inquiétudes de certains observateurs qui avaient peut-être oublié la grande flexibilité des coopératives kah-tanaise et leur capacité à travailler avec des groupes privés étrangers. Les entreprises privées ont quant à elles joué un rôle actif dans la planification et la mise en œuvre des axes de circulation, permettant ainsi une gestion efficace des flux commerciaux. Cette approche collaborative a favorisé une compréhension mutuelle des enjeux logistiques et douaniers.

Sur le plan de la protection des marchés et de la stabilité économique, tout a été fait de façon assez exemplaire. Les ajustements nécessaires ont été effectués de manière proactive pour répondre aux besoins changeants des deux économies, assurant ainsi une continuité sans heurt des échanges commerciaux. Certains commentateurs internationaux estiment dors-et-déjà que la mise en œuvre réussie de ces mesures a contribué à renforcer la confiance mutuelle entre le Grand Kah et Sylva. Les entreprises des deux côtés ont gagné en assurance quant à la stabilité des conditions commerciales, encourageant ainsi des investissements à long terme et favorisant une coopération économique plus étroite, du moins c’est ce qu’espèrent les représentants du monde économique kah-tanais. Leurs espoirs sont d’autant plus importants qu’une collaboration énergétique d’ampleur est prévue entre les deux nations, prévoyant d’une part la transition de l’énergie sylvoise vers un fonctionnement propre profitant des expertises kah-tanaises déjà déployées dans plusieurs pays à travers le monde et la région, d’une autre l’allongement d’une véritable route des hydrocarbures des sites d’extraction sylvois jusqu’aux usines pétrochimiques kah-tanaiss.

À terme on estime que la contribution du Grand Kah à la production énergétique de Sylva pourrait être notable, en particulier dans le domaine de l'électricité. Les sources variées, allant de l'hydroélectrique au photovoltaïque, devraient permettre de diversifier le bouquet énergétique sylvois, renforçant ainsi la stabilité du réseau et réduisant la dépendance à des sources non durables.

C’est à cette fin que des projets de développement énergétique, tels que les chantiers hydroélectriques et photovoltaïques en Maronhi, ont été planifiés et, dans certains cas, commencés. Ces infrastructures joueront bientôt un rôle essentiel dans la capacité de Sylva à répondre à sa demande croissante en énergie, tout en respectant les principes de durabilité et de protection de l'environnement. Un système de croissance verte cher aux yeux du Grand Kah, dont l’exportation au sein des pays voisins est vécue par le Comité de Volonté Public comme un pas durable dans l’aménagement d’un continent vert et uni autour des questions de protection de l’environnement et des richesses communes (telles que les cours d’eau). Plus pragmatiquement, on peut noter que l e Grand Kah apporte désormais un soutien crucial au développement rapide du secteur énergétique sylvois. L'expertise partagée et les ressources énergétiques du Grand Kah ont catalysé la croissance de l'industrie énergétique sylvaise, créant ainsi des opportunités d'emploi et stimulant l'innovation dans le domaine. Conformément à ce qui avait été décidé à la signature de l’accord, des discussions sur l'utilisation d'hydrocarbures, bien que complexes en raison de considérations écologiques, progressent. Les deux parties reconnaissent la nécessité d'équilibrer les exigences énergétiques avec les préoccupations environnementales. Ainsi, l'exploration des gisements pétroliers marins appelés de leurs souhaits par les milieux de la bourgeoisie d’affaire émerge comme un point central de discussion pour l'avenir énergétique des deux nations : la phase expérimentale menée par le Duché de Sylva pour explorer les gisements pétroliers marins pourrait connaître des avancées significatives au cours de la dernière année, notamment maintenant que l’aide kah-tanaise a été validée sur le plan théorique par la Convention Générale. Les résultats préliminaires semblent prometteurs, ouvrant ainsi la voie à une exploitation potentielle de ces ressources marines. Cette perspective suscite l'intérêt du Grand Kah, qui envisage de tirer parti de cette opportunité, à quelle fin ses zaibatsus reconnaissent pleinement l'importance de partager des connaissances, des technologies et des meilleures pratiques pour garantir une exploitation sûre et respectueuse de l'environnement. Des échanges pourraient bientôt avoir lieu pour dessiner les termes d’un accord d’exploitation ou d’importation digne de ce nom.

Forts de l’expérience de Reaving, le parti kah-tanais souhaite mettre l'accent sur la mise en place de normes strictes en matière de gestion environnementale pour minimiser les impacts négatifs sur les écosystèmes marins. Des technologies de pointe et des approches durables seront ainsi partagées si nécessaire pour garantir une exploitation responsable de ces ressources. L'exploitation jugée de toute façon essentielle, considérant qu’elle pourrait avoir un impact significatif sur l'économie et l'industrie des deux nations. Les recettes générées par cette activité pourraient contribuer à financer des projets de développement importants, permettant un remboursement plus rapide du raccordement commrcerial transfrontalier tandis que l'industrie pétrolière sylvaise pourrait gagner en compétitivité sur le marché international. Une possibilité qui semble enchanter les milieux économiques kah-tanais, soucieux de permettre l’émergence d’un monde économique multipolaire, et d’endiguer l’apparition d’éventuels super-acteurs dominant des pans entiers de l’économie.
Dans l’ensemble, la collaboration à long terme et l'adaptation culturelle sont des aspects apparaissant maintenant comme cruciaux Cette dimension va au-delà des aspects strictement économiques pour englober une compréhension mutuelle des modes de travail et des valeurs de chaque nation, conformément à ses habitudes, l’Union utilise la coopération économique comme méthode de praxis facilitant la compréhension de son système de valeur par ses partenaires étrangers.

C’est à cette fin que des programmes de formation et d'éducation culturelle ont été mis en place pour faciliter une meilleure compréhension mutuelle. Les employés sylvois recrutés sur l’ensemble des travaux menés par les zaibatus impliquées dans la collaboration ont eu l'opportunité de participer à des sessions visant à sensibiliser aux nuances culturelles, renforçant ainsi leur capacité à travailler efficacement ensemble. Ceux-là profitent aussi des mêmes droits que leurs pairs kah-tanais, de salaires élevés, de congés importants et d’une représentation syndicale importante permettant une acclimatation aux notions de démocratie en entreprise. Au-delà de ça, l'adaptabilité et la souplesse des zaibatsus a été mise en avant par la communication officielle des différents projets. Lorsque des différences culturelles ont émergé, les équipes ont démontré une capacité à s'adapter rapidement, à trouver des solutions flexibles et à maintenir le cap vers les objectifs communs grâce aux efforts de pas moins de trois cents ingénieurs culturels déployés sur l’ensemble des projets liés aux accords. Cette agilité culturelle est devenue une force motrice dans la réussite globale de la collaboration.

Il semble désormais clair que cette collaboration a ouvert un chapitre fructueux dans les relations transfrontalières. Les multiples facettes de cette entente, qu'il s'agisse des échanges commerciaux florissants, de la mise en place de mesures douanières et logistiques efficaces, de la perspective d'une collaboration énergétique durable, de l'exploration des gisements pétroliers marins, et de l'adaptation culturelle réussie, dessinent un tableau dynamique de réussite et de progrès conforment à ce que nous avons appris à attendre des collaborations socio-économiques kah-tanaises à travers le monde.

Les résultats économiques sont manifestes, avec une croissance significative des échanges commerciaux, des investissements croisés stimulants, la création d'emplois et une contribution notable à la croissance économique des deux nations. Cette collaboration n'est pas simplement un accord commercial, mais une démonstration concrète de la manière dont des nations peuvent travailler de concert pour des bénéfices mutuels malgré d’importantes différences systémiques.

Un an après ces accords, la coopération entre le Grand Kah et le Duché de Sylva démontre que des relations internationales fructueuses ne sont pas simplement des idéaux, mais des réalisations concrètes qui peuvent façonner l'avenir. Cette collaboration, loin d'être un simple partenariat économique, symbolise un exemple important de coopération, d'innovation et de compréhension mutuelle, jetant peut-être les bases d'une relation solide et pérenne entre nos deux nations.
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El Boletin

18 juin 2012 - Des enseignants alguarenos viendront-ils finalement enseigner au Duché de Sylva?


Portrait de Jessica Pilipamas
Le développement des échanges culturels entre la Fédération d'Alguarena et le Duché de Sylva profite de soutiens pour promouvoir le dispositif, ainsi Jessica Pilipamas sera-t-elle la première professeure alguarena détachée au Duché de Sylva?

Le gouvernement fédéral a laissé entendre qu’il travaillait au subventionnement des détachements d’enseignants dans les États vers lesquels des échanges culturels seraient mis en place. Une bonne façon de développer leur ouverture d’esprit et de tester de nouvelles méthodes pédagogiques, selon le conseiller fédéral pour la recherche, le développement humain et les sports Ajax Sinclair.

“L’intégration du professorat au sein des échanges culturels envisagés avec le Duché de Sylva, ne souffre d’aucune contrainte. Les enseignants ont autant de légitimité que les étudiants à apprendre par le partage et l'ouverture sur le monde qui les entoure. A ce titre, les perspectives diplomatiques nourries auprès du Duché de Sylva sont synonymes de réelles opportunités pour développer un professorat d’expérience, né des benchmark opérés à l’étranger.”

Si le gouvernement fédéral planche encore sur les modalités d’aides au financement de ces détachements vers l‘international, nul doute que la coopération avc le ministère de l’éducation sylvoi est attendue et sera considérée comme particulièrement impactante pour le devenir de l’initiative. La démarche sera-t-elle probante? L’enseignement sylvoi adhérera-t-il en retour à ces échanges culturels et pour le coup, universitaires? La balle a été posée dans le camp des autorités sylvoises, tandis qu’au sein de la Fédération d’Alguarena on œuvre à la formalisation de tout ceci, les autorités sylvoises s’offrent le luxe de former le coup d’essai d’une pareille entreprise. Les objectifs affichés par les deux partis semblent ne souffrir d’aucune ambiguïté, avec l’ambition claire de se faire une opportunité et non une contrainte au corps enseignant, par le caractère strictement facultatif et volontaire de ces détachements à l’étranger.

L’instauration d’échanges entre les professorat sylvois et alguarenos, une réelle chance pour l’éducation et le vivre ensemble des deux pays.

L’instauration de ces échanges culturels, largement défendus par les autorités alguarenas et qui espèrent une démonstration sincère de l’adhésion sylvoise, nourrit une série d’avantages que les établissements scolaires et universitaires sylvois peuvent commencer à dénombrer.

Le premier avantage, est indubitablement celui de la diversification des méthodes pédagogiques, sous-entendu, d’enseignement. L’arrivée de professeurs alguarenos en Sylva apporterait une multiplication des techniques de pédagogie et serait à même, par le seul fait d’être issue d’un détachement depuis l’étranger, de nouvelles interactions possibles avec les étudiants.
Derrière le développement de la pédagogie se trouve, vous l’avez compris, la promotion culturelle de l’autre. Les détachements de professeurs alguarenos au contact des étudiants sylvois, nourrissent aussi la perspective de faire la promotion de la culture alguarena (et à postériori sylvoise). “L’arrivée de ces professeurs alguarenos sera une occasion précieuse de promouvoir la compréhension interculturelle au sein des écoles sylvoises” s’était étalé en commentaires le conseiller fédéral Ajax Sinclair, rappelant les valeurs profondes de la Fédération pour le vivre ensemble et son “engagement plein et entier dans le développement de ponts culturels vers les autres nations”. Le professorat a matière à enseigner des savoirs et des savoirs-faire mais aussi des savoirs-être, empreints de tolérance et de respect mutuel. C’est aussi cela que les échanges culturels alguareno-slyvois permettraient s’ils avaient l’adhésion du plus grand nombre.

La démarche aura également pour atout, la possibilité de développer l’apprentissage linguistique à travers le monde et présentement pour le cas qui nous intéresse, celui des langues hispanophones (ALGUARENA) ou francophones (SYLVA). En effet, le premier des enseignements qu’il est permis d’enseigner par un professeur étranger, est la langue de son pays natal. Si les établissements scolaires et universitaires sylvois accueillaient des professeurs étrangers, en l'occurrence alguarenos, ils pourraient quotidiennement échanger avec des locuteurs hispanophones, et de ce fait, en appréhender des subtilités de langage que seul un natif de la langue serait susceptible de maîtriser, renforçant encore davantage la prononciation, la compréhension orale et la fluidité linguistique des étudiants sylvois, pour entériner l’idée d’une éducation linguistique parmi les plus qualitatives du continent.

Si les échanges culturels envisagés entre le Duché de Sylva et la Fédération d’Alguarna font grand cas des individualités qui les accompliraient, il importe que nous envisagions la capacité des établissements scolaires sylvois à entretenir une proximité renforcée auprès des établissements alguarenos. Si des professeurs alguarenos s’engagent dans des détachements fructueux avec le Duché de Sylva, il est plus que probable que leurs établissements alguarenos de rattachement soient favorables à la réitération de ces démarches administratives lourdes. De ce fait, la récurrence des détachements de professeurs au départ et à destination de même établissements, est susceptible de favoriser un rapprochement entre les structures éducatives des deux pays pour nourrir d'autres projets annexes à celui-ci. Après l’épanouissement des élèves et le développement des pédagogies de l’enseignant, c’est aussi et tout simplement la réputation des établissements qui se formera, par la capacité de certains d’entre eux, à détacher ou à accueillir dans les meilleures conditions possibles, des professeurs en territoires étrangers et dans le respect des accords aux échanges culturels ratifiés entre la Fédération d’Alguarena et le Duché de Sylva.
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Aussi paradoxale que cela puisse sembler pour une nation pirate, dans les airs le Pharois était indétrônable. Il avait rattrapé en quelques années un retard technologique abyssal pour rapidement se hisser à la pointe de l'innovation en matière d'avions de chasse et civils, allant jusqu'à les distribuer à ses alliés comme gage de la qualité des usines de production de l'ex-Syndikaali. Au Prodnov, une fraction de l'armée de l'air avait suffit à balayer les défenses aériennes ennemies, débordées par le nombre, mais aussi l'entraînement des pilotes. Comme un miroir déformant, le chasseur était dans les cieux ce que le pirate était à la mer : libre et inarrêtable.

Jusqu'à ce qu'on lui demande de gentiment se ranger sur le bas côté, évidement.

Sur le papier, on ne savait pas grand chose de Sylva. Le Paltoterra était, dans l'imaginaire collectif, sous la protection du Grand Kah qui, grâce à ses liens d'amitié avec les Eglises Australes Unies d'une part, et l’État crypto-fasciste de Maronhi d'autre part, se posait comme un garant fiable de la stabilité régionale. Allié des Pharois, ces derniers étant également proche des réseaux fortunéens et althaljir, la région bénéficiait d'un commerce honnête où l'on avait toujours accueilli les contrebandiers avec une certaine bienveillance pour des raisons évidentes de co-prospérité.
Aussi ne s'attendait-on pas à avoir affaire au Duché de Sylva. Certes, les industries pharoises, en validant la confection des missiles, avaient bien en tête que ceux-ci serviraient à protéger le jeune Etat socialiste révolutionnaire de la Communaterra, sorte de bouclier contre les récentes tentatives d'ingérence et d'invasion de l'Alguarena, tristement célèbre pour la mise en place d'une dictature au Pontarbello, l'opération sous faux drapeau au Vinheimur visant à provoquer une guerre régionale et, plus récemment, son soutient à l'invasion du Rousmala, aussi était-il nécessaire de prendre les devants.

Sur le papier, l'affaire devait d'ailleurs se dérouler comme une lettre à la poste : les alliés Kah-Tanais, Zélandiens et Glisois assuraient de multiples point d'escales ou de ravitaillement si nécessaire, et l'on avait presque atteint la Communaterra que le message retentit dans la radio des appareils, faisant hausser un sourcil dubitatif au pilote en tête de formation. Pour son bonheur, il était quelque peu familier des langues latines, ce qui l'avait prédisposé à prendre la tête de la mission à destination de la région sud-paltoterrane, où l'on causait pas mal espagnol et portugais. Le français lui demeurait toutefois plus difficile, et il cru dans un premier temps mal comprendre.

- "Chasseur Pharois de classe boule de neige, nous procédons à l'escorte d'avions de livraison militaire de la compagnie privée Lumihiutale, ne survolant pas vos eaux nationales et n'ayant enfreint aucune règles du code du ciel, votre demande de vous suivre s'apparente en l'état à une tentative de détournement ou de prise d'otage et donc un acte hostile à l’égard des intérêts pharois.

Au moins le ton était-il donné. Habitué, dans la culture populaire, à de spectaculaires abordages de convois navals, on ne devenait pas pilote au Pharois sans qu'une demande, même poli, de se ranger sur le bas-côté ne fasse immédiatement penser à un détournement. Il avait laissé deux secondes aux Sylvois pour digérer le message, pas assez toutefois pour les laisser répondre. Il ralluma sa radio.

- "La seule chose à laquelle notre doctrine anti-piraterie nous autorise à consentir est de revoir notre trajectoire pour poser nos appareils au Grand Kah, donc nous sommes prêts à reconnaitre la légitimité pour une médiation entre votre nation et la compagnie Lumihiutale, en cas de grief à l'encontre de cette-dernière.

Il entama une parabole, indiquant à sa formation de le suivre.

- "Cette condition est la seule que nous sommes prêts à accepter, en cas de refus de votre part nous avons toute légitimité pour nous défendre."

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Le poste sera terminé plus tard.Sur le principe au moins, les phalanstères considéraient qu’il n’y avait pas de frontière. Bien entendu on devait nécessairement faire avec les législations des territoires où l’on s’installait. C’était une nécessité pratique mais à leur échelle, l’aspect légal de la chose n’apparaissait pas évident. Ils étaient apatrides par nature, l’essence même de leur fonction, la caractéristique qui accompagnait leur nom, était cette propension à essaimer partout et sans difficultés. Aussi, s’installer en Sylva fut au pire une formalité, une fois les premiers barrages légaux soulevés grâce aux efforts de la Confédération. Cela faisait plus d’un siècle qu’ils vivaient dans ce confortable isolationnisme, ne communiquant avec ce qui leur était extérieur que lorsqu’ils y étaient obligés. C’était là tout leur projet de société. Et pendant un temps on les avait critiqués pour cette raison. Qui étaient-ils, ces agriculteurs philosophes, ceux-là même qui pensaient pouvoir vire dans leurs propres communes, éloignés du règne commun ? On les voyait surtout comme suspects. Suspects par l’opacité de leur philosophie, suspects car s’isolant là où cela n’était pas nécessaire au moins aux yeux des communards.
Maintenant les choses avaient changé. On s’était habitué et, quand fut dissipé l’inquiétude habituelle des hommes face à ce qui était nouveau on comprit tant la nature et l’inquiétude de ces structures. Maintenant, elles recevaient un soutien important de l’Union dans son ensemble. Le projet, avait-on fini par comprendre, pouvait parler hors des murs de l’Union. Il représentait, en fait, un merveilleux moyen d’attirer de nouveaux fidèles au Kah. Tant mieux. Les phalanstères n’avaient jamais vécu leur isolationnisme comme un séparatisme. Ils appréciaient le Kah, vivaient en accord avec ses principes. Cette expérience de société ne visait pas la création d’un mieux, d’un plus ou d’un différent, mais une simple application, si étrange, du communalisme. Une application agrarienne. Adaptée aux conditions matérielles de la paysannerie.

En tout cas c’était ce que disaient les prospectus de recrutement. Lorsqu’il les avait écrits, David n’avait pas jugé utile de les adapter à la réalité concrète du Duché. Il la connaissait trop mal et préférait ne pas baser ses espoirs sur l’idée qu’il se faisait d’un pays où il ne vivait pas encore. De toute façon, avait-il expliqué aux camarades, une image ça se change, ça se reconstruit. Si cette première campagne ne suffisait pas à attirer des partisans, d’autres suivront, plus adaptées. Puis d’autres, plus adaptées encore. Et d’autres, encore et enfin.

Ce qui comptait, c’était l’installation. L’installation était l’étape la plus importante, et la plus difficile. Il y avait assez de paperasse à remplir pour étouffer Théodosine. Des questions politiques et diplomatiques conditionnant tout le reste, sans parler des éventuelles plaintes des acteurs locaux, courroucés de voir une concurrence étrangère débarquer dans « leur » région ou de voir leurs ouvriers agricoles les quitter pour rejoindre ces nouvelles fermes communes, où ils étaient mieux traités et payés.

L’installation terminée, tout allait tout seul. Ce n’était jamais qu’un travail honnête, et selon David, l’honnêteté allait d’elle-même. Il n’était pas si compliqué d’exister en honnête homme. En camarade. L’Union, d’ailleurs, faisait de son mieux pour rendre ça plus simple encore. Elle se salissait les mains pour ses membres. Les Phalanstères, pour vivre seuls et entre-eux, ne pouvaient que remercier la Confédération.

Le chantier avait commencé quelques mois plus tôt. On avait fait appel à des entreprises ducales pour le terrassement et la construction des routes liant les plus proches localités aux terrains achetés par les phalanstères. Les résultats étaient satisfaisants. Plus exactement, les communalistes avaient vu pire dans d’autres pays, notamment dans ceux où ils avaient dû eux-mêmes exécuter l’ensemble des travaux. Cette première étape terminée, et les bonnes relations transfrontalières aidant, ils avaient fait venir des contractuels kah-tanais, lesquels avaient traversés la frontière avec leurs engins, la matière première et du personnel formé qui avait en quelques mois monté des murs, des maisons communes, des greniers, des bâtiments, puis fait venir les semences. Des pans entiers des petites communautés agraires restaient à construire, mais on pouvait déjà y travailler. Pour David il s’agissait moins de creuser la terre que de prendre contact avec les grossistes locaux pour obtenir des promesses d’achat et de vente. On leur promettait des plantes qui ne se cultivaient pas encore dans la région, des variétés différentes, ou une qualité kah-tanaise, réputée plus proche de la nature, moins toxique ou peut-être même moins cher. De toute façon les phalanstères n’avaient pas d’impératif de rentabilité. Dans l’idéal ils devaient rembourser leur activité. Dans les faits, maintenant, on avait déclaré l’initiative comme étant d’utilité révolutionnaire et elle jouissait par conséquent d’un généreux soutien financier. Au-delà de ça, les phalanstères s’entre-aidaient et la rentabilité des uns permettait les survies des autres. C’était un véritable petit empire commercial. Discret de silencieux, se parant habilement dans l’image qu’il renvoyait : celui d’un ensemble épars de structures individuelles.

« Peut-importe. »

David descendit de la Saburo Silver qu’il avait conduit pour revenir de la ville. Peu lui importait d’être un outil de l’Union. Et peu importait que les Phalanstères se servent de dissimulation. Avaient-ils seulement le choix ? C’était un monde de brute, de confrontation perpétuelle. Les acteurs économiques se menaient une guerre féroce et il savait aussi bien qu’un autre que la guerre moderne se gagnait par la dissimulation d’information.

Le goudron neuf sous ses pieds était déjà couvert de poussière ocre. La terre de la jungle charriée par le vent et le passage des ouvriers. Devant David se trouvaient les murs du Phalanstère. Moins fortifications que délimitation. Il s’agissait moins de protéger la communauté d’une quelconque intrusion — un simple grillage aurait suffi — que de produire un environnement clos, aux airs sûrs. Comme pour prouver l’aspect neutre de ces murs, on les avait couverts d’adobe blanc. Sur le principe c’était une bonne idée, et même assez joli. Dans les faits ça demandait un certain entretien. Le deux grades portes de la communauté étaient adjacentes à un petit bâtiment vitré duquel David approcha. Il leva une main à l’adresse du citoyen qui faisait portier aujourd’hui. Ce dernier avait exemplaire du Miroir Rouge étalé devant lui. Il le leva et l’indiqua à David.

« T’as-vu ça ? 
— C’est un journal, » hasarda-t-il.

Son interlocuteur retroussa ses lèvres dans un petit sourire de dérision. C’était un asiatique trapu, le visage un peu scarifié et les cheveux rasés de près. Il secoua la tête.

« L’Empire du Nord a signé un traité avec Samara.
— C’est pas une dictature, ça, encore ?
— L’un des rares états cent pour cent fascistes. Sans exagérer. Les mecs s’affichent en croix gammée.
— Et que dit ce traité ? »

Il s’accouda au mur de la cahute. En fait ça ne l’intéressait pas vraiment mais Yoshimi était de ces personnes qu’on pouvait difficilement ignorer sans qu’elles ne le prennent un peu personnellement. Ce qui,à l’occasion pouvait s’avérer ennuyant. Au moins il était très sympathique quand il ne se vexait pas inutilement. Le gardien du jour reposa le journal et soupira.

« Ils vont leur vendre des armes à prix cassé.
— Tu m’as fait peur. Si c’est ça autant dire qu’il ne se passe rien. Des armes de l’Empire du Nord, depuis quand leur industrie est réputée…
— Mais sur le principe, David. Sur le principe c’est choquant, non ? En plus ils viennent d’être acceptés dans l’OND !
— Ah oui ? Bon. On a bien vendu des trucs aux loduariens. Ou bien l’argent n’a pas d’odeur, ou bien les empires s’entendent. Dis donc, tu pourrais m’ouvrir en fait ? »

Yoshimi secoua la tête, il ne semblait pas comprendre la légèreté de son interlocuteur. Pour lui la situation tenait au mieux de l’inexcusable. Le principe de cordon sanitaire avait de beaux jours ; au moins dans l’Union. Quant à savoir s’il tenait ailleurs… Il déverrouilla la porte de la petite commune et rendit son salut à David, qui s’avança à l’intérieur du Phalanstère. On commençait vraiment à retrouver l’ambiance des désormais grandes installations agricoles de l’Archipel Jaune, au Yuhanaca. On était encore loin d’aligner autant de camarades, mais tout était en place pour préparer une belle et grande croissance. La priorité était évidemment d’obtenir une production pouvant être présentée sur les marchés locaux. Il fallait beaucoup communiquer sur ces communautés et pour ça, le seul moyen réellement efficace était de présenter des produits de bonne qualité et prétendre qu’ils avaient été obtenus dans des conditions de travail décentes — ce qui au demeurant n’était pas un mensonge.

C’était aussi pour ça que l’on avait opté pour des murs d’adobe blanche et une esthétique traditionnelle globalement élégante. Ce n’était pas une communauté monastique. Les phalanstères dataient certes d’une époque hygiénistes, ils n’en restaient pas moins des kah-tanais et ne considéraient pas l’ascétisme des cénobites comme un exemple. D’ailleurs qui rejoignait les phalanstères en qualité de travailleurs profitait d’un contrat de travail, n’avait pas d’obligation d’y habiter. Tout se faisait selon la logique du choix. L’utopisme des communautés était bien réel et, pour le moment, ne les avait pas handicapés. Utopisme bien ordonné s’arme de cynisme, avait un jour dit une membre de comité à David. Il était d’accord. Ce qui permettait de préserver ce rêve c’était évidemment que l’on savait précisément ce que l’on faisait, et chaque risque encouru en suivant des principes de transparence et d’ouverture était amplement compensé par d’autres mesures.
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Nuestro Dario

18 octobre 2012 - “Alguarena” le nouveau titre de Raul Correa (hrp : à fredonner sur l’air de Macarena) qui accompagne les jeunesses alguarenas en échange culturel au Duché de Sylva.

Raul Correa
Raul Correa, l'indémodable incarnation des esprits de la fête.


Dans un pays tel que la Cémétie, où la frontière entre la politique et le divertissement est de plus en plus floue au travers du parcours accompli par son trublion Raul Correa, un chanteur et chef de file du parti de l’Alternative Solidariste un centre gauche marginalisé dans le paysage politique cémétéen, quels desseins pour l’avenir artistique et politique de cette figure emblématique?

L’apparition d’échanges culturels entre le Duché de Sylva et la Fédération d’Alguarena pourrait-elle faire le fond de commerce de Raul Correa?

Déjà connu pour la sortie de son titre “Ce quelque chose de Cémétie”, Raul veut persister et signer en produisant une nouvelle chanson d’été, qu’il destine aux pays facilitant les échanges artistiques et culturels au départ de l’Alguarena. Le duché de Sylva, après son récent rapprochement avec la Fédération, pourrait alors constituer une destination de choix pour les débouchés artistiques du “sexy sexagénaire”.

Baptisée “Alguarena”, la musique se veut porteuse d’un enthousiasme destiné à soutenir nos soirées d’été et à accompagner l’esprit festif des plus et moins jeunes. Il faut dire que l’arrivée des étudiants et enseignants alguarenos au Duché de Sylva, facilite la circulation des phénomènes de mode auxquels la musique se soustrait difficilement.

Sensation musicale des années 90, Raul Correa est effectivement une idôle des parents que sont en 2012, les quadragénaires de cette époque. D’abord tourné vers des musiques nostalgiques, Raul Correa vient se réapproprier les standards des festivités, en produisant Alguarena, un titre aux paroles dansantes, qui vous fait le portrait paradisiaque des destinations au sein des Burbujas Verdes. On en écoute un extrait:

“Il est un endroit où il ne fait jamais froid,
Et même où les vendeurs de glaces sont rois,
A la plage les pieds dans l’eau ça ne lasse pas,
Sur ma carte c’eeeeest… AL-GUA-RENA !

Alguarena, oh qu'il fait chaud en ce coin de terre,
Le soleil brille toute l’année, un vrai mystère,
Le bonheur s’étend sous un ciel azur,
Pas besoin de prieeeer, pour qu'ça duuuure…

Les vagues caressent tendrement le rivage,
Sous le ciel bleu, ô quel doux mirage
Dans l’air la musique résonne,
Sur terre on se déboutonne
On eeeest, en Alguarena.”


Des paroles et un texte chaleureux, que les plus jeunes alguarenos reprennent volontiers durant leur séjour, autant pour porter la fête chez les milieux estudiantins sylvois que pour traduire une carte d’identité culturelle mise en valeur, par les récents accords.

Un esprit festif, traduit en sons mais aussi en images, grâce à la performance énergique de Raul Correa à travers son clip. Retiré de l‘industrie musicale depuis quelques années pour se concentrer à sa carrière politique, localement située en Cémétie, sa terre de conquête électorale et artistique en dehors de la Fédération, le chanteur semble sonder d’autres opportunités à l’international, pour se faire un artiste et leader politique au mieux respecté, à minima notable.

“Alguarena ne traduit pas à proprement parler le retour de Raul Correa en chanson, puisque le titre a été écrit depuis plus de cinq ans. Alguarena est actuellement un phénomène de mode au sein des étudiants alguarenos car la chanson passe pour un instant festif pendant lequel les jeunes aiment inventer des chorégraphies…” nous explique Anita Grazeràs, éditrice de la maison Urez qui a produit le titre et son album.

Des anciens clips musicaux et des chansons qui refont surface sur les plateformes en ligne, et accompagnent désormais les étudiants alguarenos désireux de vivre leur plus belle vie à l’international, notamment à travers des échanges culturels internationaux. “Il y a peut-être une forme de chauvinisme à travers le phénomène car la chanson est en soi, un peu en décalage avec les standards artistiques de notre époque…” viendra admettre quelques minutes plus tard, notre chroniqueur Enrico Lupertes. Un fait réel ou non, qui vient malgré tout jouer un rôle profitable à l’artiste, puisque son album mais plus encore le single Alguarena, vont à la surprise générale s’écouler sur les différents points de vente de l’archipel, devant de facto un produit d’exportation, que les expatriés gardent au format numérique sous un téléphone ou une tablette, s’en faisant les ambassadeurs à l’international.

Des ventes destinées à grimper en flèche et qui obligent l’artiste à jouer ses cartes dans les pays où les produits culturels viendront se commercialiser avec plus de facilités.
Le duché de Sylva, bastion de la culture créole, est une destination propice pour les productions musicales du chanteur Correa, en plus de voir les relations entre Alguarena et Sylva se réchauffer rapidement, pour favoriser sur un plan commercial et douanier, les conditions permettant d'accroître ces flux culturels ainsi que commerciaux.

Popularité grandissante à l’international, profil artistique et politique atypique, chauvinisme, les causes possibles au succès des chansons de Raul Correa sont nombreuses et encore indéterminées, mais de l’avis général, des certitudes croissantes accompagnant son avenir artistique se font sentir. “Raul Correa est ce qu’on veut qu’il soit, tantôt un leader politique charismatique et dynamique pour la Cémétie, tantôt un chanteur chaleureux et jovial pour nous aider à travers nos quotidiens !” conclut le chroniqueur à son propos.
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Le Norjien International - PALTOTERRA

Cinquante nuances de rouge et le Paltoterra s'enflamme

Les relations diplomatiques entre les Communes Unies, le Communaterra et la Loduarie semblent avoir franchies un point de nous retour sur le continent. L'ombre de la guerre s'approche tandis qu'à l'OND on s'active pour conserver la paix en Sylva et dans les territoires Caratradais (et Zélandais)

Par Margrethe Ludvigsen (Bourg des Mahoganys), le 25 janvier 2013

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Dans les forêts tanskiennes, des pilotes s'entraînent à décoller et atterrir sur des routes au milieu de forêts pour s'aguerrir aux méthodes sylviennes et à sa géographie


« Le Kah n'est plus un pays camarade ». Les mots sont durs et ils actent la fin d'une ère, la fin, pour une partie des communistes du monde, d'une forme d'entente espérée au Paltoterra. Le continent voit rouge et en de multiples endroits l'ont craint la guerre. Déjà, au Communaterra, on rapporte que des milliers de civils ont pris les routes fuyant la destruction qui les menacent.

Les autorités politiques du régime ont elles rendues publiques une série de communications diplomatiques confidentielles avec le Grand Kah dans l'espoir de s'attirer des soutiens à l'internationale. Pour le moment, l'appel aux prolétaires et ouvriers de tous les pays ne semble guère porter ses fruits et, si la Loduarie semble répondre par les mots, la réponse par les armes à l'autre bout du monde semble encore lointaine pour le moment. L'attitude « irresponsable et impérialiste » dénoncée par Lyudmila Pavlitchenko est celle du Commissariat pour la Paix. Après avoir, pendant plusieurs mois, manié la plume et jouer du bâton, le Commissariat semble s'être désormais définitivement séparée de la plume et cherche à faire rentrer son voisin turbulent dans un cadre plus proche du sien, et peut être plus calme.

L'appel à un soutien international - qui est aussi passée par une lettre envoyée à Manticore, siège de l'Organisation des Nations Démocratiques -, ne doit pas néanmoins nous éloigner de la réalité du régime tenait à rappeler hier, devant l'Alþingi, le ministre des Affaires étrangères et des Droits humains. Il y a de cela quelques semaines, prétextant une révolte menaçant les bases même du régime, les autorités politiques a ordonné à la police militaire du pays de massacrer plusieurs milliers de civils et opposants politiques. Le discours officiel, battu en brêche par le Grand Kah et d'autres pays est vu comme profondément fallacieux à Norja. Plusieurs experts estiment par ailleurs que le nombre de victimes, 7 600 officiellement et 10 000 selon les autorités kah-tanaises, pourrait être grandement sous-estimé par le régime afin de camoufler l'étendu réelle de la répression qui gagne le Communaterra et qui pourrait désormais s'aggraver face à la menace d'une guerre avec le Grand Kah.

« Il s'agit là d'un véritable crime contre l'humanité et tout le monde se tait » estimait le président des socialistes après les propos du ministre. Parmi la classe politique tanskienne, une partie estime, sans trop vouloir l'affirmer, que l'intervention kah-tanaise pourrait permettre de lever le voile sur les horreurs du régime, à condition, toutefois, qu'il se soustrait lui-même aux trop nombreux crimes déjà commis par des régimes "camarades". Si Lorenzo, dictateur Loduarien, estime pouvoir qualifier le Kah d'impérialiste, il ne faudrait pas non plus qu'il en oubli les actions de son régime et de son armée tout d'abord en ses propres terres et contre sa population mais aussi, plus récemment, au Kolcovo après l'invasion et désormais l'occupation de l'oblast de Zlagingrad. La réaction Loduarienne, dont les premières côtes sont pourtant situées à un Océan des communes communaterranes, relève en effet d'une inquiétude bien différente du discours officiel Lorenzien. Loin de porter un réel intérêt au "communisme", dont il ne respecte aucun précepte, au socialisme, dont il repend les saveurs à coups de bombe en Eurysie, aux citoyens, qu'il réprime par millions, l'intérêt du régime se retrouve dans la seule survie des quelques centaines de soldats loduariens présents au Communaterra.


Les craintes de la fuite en avant communaterrane

Les autorités Communaterranes ont, dans les premières heures de l'intervention armée kah-tanaise, contacté l'Organisation des Nations Démocratiques pour tenter d'obtenir une assistance diplomatique et politique a indiqué un diplomate tanskien à Manticore. Néanmoins, d'après cette même source, le gouvernement tanskien serait peu enclin à entamer toute action usant de matériel militaire qui agirait indirectement contre le Grand-Kah. La possibilité d'une tentative de modération serait quant à elle à l'étude au sein du gouvernement tanskien, sans plus de précision à ce jour. « On attend de voir ce qu'il se passe réellement avant de nous positionner, il serait inutile d'aller trop vite si c'est pour faire un mauvais choix ». La prudence tanskienne n'empêche pas néanmoins les multiples appels à la retenue et au calme.

Une crainte particulière alimente la diplomatie tanskienne et le gouvernement, celle d'une panique des autorités communaterranes qui, prises au dos du mur, pourrait déclencher des opérations militaires faisant suites à leur nombreuses menaces. Contre Sylva, bien évidemment, mais aussi potentiellement contre les territoires ultra-marins zélandais et caratradais. « Ils sont plus petits, non frontaliers de Sylva et évidemment moins défendus. Que ferait les 23 000 habitants d'Ynys Morfa contre l'armée communaterrane, même desespérée ? » nous indiquait hier un haut gradé tanskien. L'inquiétude marquée envers le territoire caratradais est aussi accentuée par la présence de l'escadrille 1/23 "Särna" sur la base HMCB Ynys Morfa. Si il ne compte que trois aéronefs et une quarantaine de personnels, le détachement tanskien se retrouve ainsi aux premières loges des possibles déflagrations régionales.

Après plusieurs mois de propos incendiaires à l'égard de multiples voisins sinon de menaces à peines voilées, le régime avait pourtant entrepris, à la dernière minute, une politique d'accalmie envers ses voisins. Il s'était pour autant drastiquement armé de l'autre côté, y compris auprès du Grand-Kah qui, si il venait à mener des combats, y trouverait au moins l'avantage de connaître son matériel et de pouvoir le tester de deux manières différentes. Néanmoins, toujours est-il que l'armement conséquent du Communaterra, en particulier auprès du Pharois, ne faisait qu'apporter du grain à moudre dans un régime militariste et avide d'exporter ses violences internes. Bien loin de se soucier du bien être interne d'une population qu'il massacre à la première opposition, le régime Communaterrano démontrait sa proximité avec la Loduarie Communiste dans la course à l'armement, et, si il n'était pas interrompu, à l'impérialisme qui en suivrait.


Des discussions lancées à Bandahran, siège du Conseil Militaire

La crainte qui serait partagé par les états majors de l'Organisation des Nations Démocratiques amènent à l'étude de diverses options pour garantir la sécurité de ces territoires et de Sylva, sans pour autant accentuer le climat de tension. « On va devoir, si Sylva l'accepte, renforcer notre présence là-bas, mais il va nous falloir être très clair sur nos intentions » indiquait un diplomate du Conseil Militaire. L'option tanskienne étudiée serait le déploiement du 1er bataillon du 75e Régiment à pieds et de ses 638 hommes et femmes en Sylva ou en Caratrad.

Diverses options auraient été présentées ou seraient en phase de l'être dans le cadre des discussions au Conseil Militaire a indiqué la ministre de la Défense nationale, Kristine Svaane. Outre le possible déploiement d'un contingent que les autorités tanskiennes ne souhaitent nullement cachées, la possibilité du rachat des avions sylvois livrés à la Tcharnovie devrait être évoqué. « Il y a une possibilité non-nulle que Tanska achète à la Tcharnovie des appareils pour ensuite les délivrer gratuitement à Caratrad pour renforcer sa présence aérienne sur la base d'Ynys Morfa ». Sans exclure d'option, la ministre a toutefois tenu à préciser qu'il n'y aurait pas d'affrontements sauf si un allié est attaqué. Ce qu'elle ne dit pas mais que d'autres sources anonymes évoquent à demi-mot c'est néanmoins l'hypothèse de l'activation de l'article 9 de la Charte Militaire. Si activée, celle-ci permet, en outre, d'avoir recours à des moyens militaires d'états membres afin d'assurer le maintien de la paix ou encore la protection des population civiles.

Cette hypothèse apparaît toutefois peu convaincante à plusieurs égards. D'une part, elle engagerait nécessairement la responsabilité politique de l'Organisation et des membres y participant qui ne pourraient plus rester derrière la frontière sylvoise. D'autre part, les pays membres ne semblent pas très enthousiastes à l'idée de s'engager dans un conflit dans lequel le Grand-Kah est déjà engagé mais dans lequel la Loduarie semble aussi sur la voie de l'engagement. Cela pourrait amener, au regard de la profonde instabilité mentale de Lorenzo, à des réactions insensées de sa part en Eurysie, et possiblement à la guerre. A ce titre, l'attente, non l'inaction, semble donc être de mise parmi les Etats-Majors et les gouvernements onédiens.
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Victoire totale en Okaristan : l'OND, Sylva en tête, rage et tape du pied.

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Un soldat Loduarien posant en face d'un véhicule blindé Loduarien, en Okaristan, au sein du nouvellement indépendant oblast de Zladingrad, à ou dénommé militairement "Oblast est".

Nous sommes le 15 novembre 2012, et un accord de paix fini par être signé entre notre nation et l'Okaristan. À cette date là, la victoire est remportée pour notre grande et glorieuse nation, inconditionnellement vis à vis de la coalition internationale impérialiste fondée autour des forces impérialistes Tcharnoves. Mais loin de faire l'unanimité dans le monde, cette victoire est rejeté par une partie de la communauté internationale, l'OND en tête, ne pouvant supporter d'admettre que nous nous sommes révélés plus forts et meilleurs qu'eux, sans qu'ils soient impliqués.
Mais revenons sur les faits.

Pour commencer, nous avons avant toute chose remporté une victoire militaire et stratégique en Okaristan. Les experts militaires s'accordent sur ce point, les forces Loduariennes ont fait preuve d'une expérience hors du commun, et les quelques opérations militaires élaborés en Okaristan furent de véritables réussites, infligeant de très lourdes pertes aux forces ennemies tout en occasionant que très peu de pertes du côté de notre armée.
Une victoire politique a également étée remportée, car nous avons garantit la conservation d'un régime populaire en Okaristan, et permis le départ progressif des forces étrangères, ce qui était l'objectif premier.
Une victoire territoriale a été réalisée, car l'indépendance d'un territoire Okaristanais a été garantie, dans sa volonté de s'éloigner du modèle voulu par les forces impérialistes ennemies.
Et pour finir, une victoire diplomatique fut remporté, car c'est sur l'initiative de la Loduarie que fut organisée des négociations visant à mettre fin à la situation actuelle et aboutir à un accord de paix entre les forces Loduariennes et l'Okaristan, sous plusieurs conditions.

Mais ces faits ne suffisent pas. Car immédiatement après, l'OND, le Duché de Sylva en tête, se sont rapidement chargés de décrier tous les aspects de la victoire Loduarienne, dans un esprit de propagande anti-communiste. Leurs arguments : notre victoire n'est pas une victoire pour nous mais une demi-victoire pour la Tcharnovie et ses alliés, trop de pertes ont été enregistrées, tout ce qui a été fait n'est que de la mascarade, la gestion de la guerre fut désastreuse... Et ce n'est qu'une partie des fausses informations répandues par le Duché de Sylva pour semer le doute dans le monde quant aux actions de notre pays. Historiquement, même L'ONC n'avait pas répandu d'aussi voyantes fausses informations.

Mais comment expliquer ce déni de la part du Duché de Sylva ? C'est très simple. Depuis peu, le Duché de Sylva s'est frotté à notre pays diplomatiquement, d'abord pour parler coopération, puis pour mener une médiation avec l'OND. Le résultat : à l'heure d'aujourd'hui, ce même Duché à perdu toute crédibilité diplomatique à l'égard de notre pays.
De plus, il a été avéré que le Duché de Sylva a livré un nombre très important d'aéronefs militaires à la puissance impérialiste Tcharnoves, assumant l'alimentation d'une guerre qui ne concerne en aucun cas ce pays, simplement pour mettre à mal notre armée, pour tuer plus de soldats Loduariens que possible.
Oui, le Duché de Sylva s'est lancé il y a peu dans une campagne de dénigrement de nos victoires dans le monde entier, par pur déni.

Mais ce n'est pas tout. Selon des sources sûres, des communications radio provenant du Duché de Sylva auraient étés interceptées par nos radars militaires. Lorsqu'on les écoute, l'on se rend compte que le Duché de Sylva ne s'arrête pas au monde dans sa campagne de dénigrement, mais opère également en Loduarie, envoyant des messages anti-communistes au sein de notre pays même, pour tenter de nous déstabiliser. De tels actes ne peuvent rester impunis, par ailleurs, et le gouvernement Loduarien a annoncé mettre en place les mesures les plus importantes pour faire face à cette action de la part du Duché de Sylva. Par ailleurs, plusieurs traîtres acquis à la cause Sylvoise ont étés arrêtés au sein du pays, et seront jugés dans les prochains jours pour leurs actes.

Nous ne devons faiblir face aux menaces étrangères, et ce n'est pas une petite nation en quête de victoire qui nous fera plier. Loduariens, unissez vous ! Et soyez vigilants, les traîtres peuvent être partout.
2000
22 janvier 2013, une base aérienne sylvoise à proximité de la frontière Communaterrane.

Ambiance sonoreHave you ever seen the rain
Petit matin, soleil levant, brume légère, fine pluie. Sur l'aérodrome, et depuis le soir du 19 janvier, un ballet incessant d'appareils de transports tanskiens, escortés par la chasse tanskienne puis la chasse sylvoise déposent hommes et matériels en provenance des territoires centraux de la République. Dans quelques bâtiments affrêtés par les forces sylvoises, on y parle désormais un tanskien parfait, teinté d'un fin accent halvien traduisant l'origine de l'unité, et quelques mots d'un kréole sylvois bredouillant.

Le matériel est peu nombreux, pour la jungle sylvoise, on lui a préféré des véhicules légers aux imposants KJ-10A, marquent de fabrique de l'armée tanskienne. Les hommes et les femmes sont quelques centaines. Aguerrît aux forêts des hauteurs halviennes, la jungle sylvoise est d'une nouveauté relative. L'humidité, elle, est bien différentes. A la sécheresse de l'air du nord, les lattitudes sylvoises rivalisent d'ingéniosité pour suer les organismes.

Dès leur arrivée, à quelques encablures de la frontière, les premières patrouilles prennent place. Sur l'épaule de gauche de chaque homme et femme, un patch témoignait de la nature de la présence tanskienne auprès des quelques populations civiles qui pouvaient être croisées. Les tanskiens étaient ici en tant qu'alliés. Au-delà de l'apprentissage renforcé des techniques sylvoises dans la jungle, la présence tanskienne visait aussi à rassurer sur le soutien tanskien à l'ensemble de ses alliés en ces temps de crises au Paltoterra. Un mot d'ordre précis fut donné aux soldats de l'opération "Lýðræðisleg kynning" : parler dès que possibles avec la population civile, ne pas hésiter à sortir des camps sur les temps libre, en bref, ne pas paraître trop étranger à l'autre bout du monde.

Néanmoins, pour faciliter les communications et l'organisation, et ceux jusqu'à la mi-juillet, le commandement du 1er bataillon du 75e régiments à pieds était conféré au Duché de Sylva dans le cadre de l'UNPALCOM (United Democratic Nations Paltoterran Command) du Commandement Intégré du Conseil Militaire. A compter de ce jour, des tanskiens étaient commandés par des sylvois.

soldats tanskiens et sylvois en formation dans la jungle

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
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L'on agit pas contre la Loduarie sans représailles.
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Les Loduariens étaient des gens faciles à énerver. Du moins, les Loduariens d'après la révolution. En même temps, quand le régime était constamment sur ton dos en te parlant chaque jour de la "flamme révolutionnaire !", difficile d'être calme dans sa vie.
Encore plus quand on faisait partie de l'armée ou des services de renseignement.

Les Sylvois avaient attiré l'œil Loduarien. Chose rare, car nombreuses nations du monde savaient que c'était toujours une mauvaise idée d'attirer l'attention Loduarienne sur soi. C'était un peu le mauvais œil du jeu international, même de temps en temps, cet œil était très bénéfique quand il le fallait. Mais seulement pour certains pays privilégiés.

Les services militaires Loduariens avaient détecté des transmissions radio à destination du sol Loduarien par des satellites Sylvois, et ce fait avait été suivi par une invasion de l'internet Loduarien par des fauteurs de troubles, provenant encore une fois de Sylva, répandant de nombreuses images fort caricaturales du régime Loduarien. Grave erreur.
Si les services Loduariens avaient pu nettoyer l'internet Loduarien grace à la fermeture temporaire de celui-ci et empêcher pour le moment les transmissions radios -qui par ailleurs n'arrangaient rien à la situation diplomatique entre Sylva et la Loduarie- en bloquant les ondes Sylvoises par d'autres ondes Loduariennes et un brouillage intempestif, il restait le problème de l'arrivée de moyens de communication clandestins en Loduarie même, qui semblaient en rapport avec les quelques transmissions étrangères qui avaient été détectés. Si le problème de cette dissidence intérieure serait vite réglée par les forces armées -du moins le pensait-on- les services secrets Loduariens voulaient en avoir le cœur net. On souhaitait vérifier, par une vaste opération d'espionnage, que le Duché de Sylva, qui s'était historiquement illustré dans son hostilité envers la Loduarie, de part ses nombreuses prises de positions et certaines de ses très nombreuses actions hostiles à l'encontre de la Loduarie, n'était pas impliqué dans une quelconque opération d'influence en Loduarie. On souhaitait vérifier que personne ne tenterait de violer l'impunité Loduarienne. Des leçons avaient étés apprises lorsque des documents secrets avaient étés subtilisés et plusieurs personnes arrêtés aux locaux du Département de l'Espionnage Loduarien, et il était temps de les réutiliser. La Loduarie ne serait plus aussi laxiste, elle se l'était jurée. Le seul obstacle à cela était que les moyens mis à disposition des services de renseignement Loduariens n'étaient pas assez imposants, pour le moment.
Mais ils suffiraient.

Ainsi donc, la Loduarie s'était mise en branle, et Sylva serait la première visée par la machine Loduarienne. Celle-ci, pour une fois, allait se contenter de peu. Pas d'opérations militaires, pas de meutres, pas de chantage, non, il était temps de s'adapter, de louvoyer. De ruser, de s'entraîner à tout.
La maîtrise de la violence était le propre de la Loduarie, qui en était passé maître, surpassant nombre d'autres pays et permettant la mise en place d'un hard-power un peu trop hard, justement. Désormais, il fallait s'entraîner à l'espionnage, le vrai. Celui qui était discret et subtil, pas violent et bourrin comme on en avait l'habitude.
Et quoi de mieux que de réutiliser les armes du Duché contre lui dans cette opération ?

Hé oui. Les "nerds" Loduarien qui avaient leur place au DEL allaient êtres mis à contribution. Doucement, mais sûrement, grâce à l'avance technologique Loduarienne par rapport au Duché dans ces domaines, les espions Loduariens tentaient de franchir les défenses électroniques du Duché de Sylva. L'objectif ? Simplement une vaste cyber-attaque, dans le but d'accéder au dossier sensibles du Duché. La manœuvre était certes, hasardeuse, mais permettrait tout de même à récolter de précieuses données, dont la Loduarie avait besoin pour ses vérifications. Simplement ça.

Car provoquer la Loduarie avait un prix.
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L'on attaque pas la Loduarie sans représailles.

Opération de collecte d'informations numériques visant le Duché de Sylva

Pays infiltrant : Nation Communiste de Loduarie
Pays infiltré : Duché de Sylva
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : février 2013
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 3 avril 2024
Type d’opération : Collecte d'informations (action à 10 000 points)


Province cible : #14310

RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRE-OPÉRATION :


Déroulé de l'opération a écrit :
  • Préalablement, les services journalistiques Loduariens ont déjà mis en lumière la propagande Sylvoise à propos de la guerre en Okaristan, avec en plus une l'information de tentatives d'influence Sylvoise par l'internet et par des télécommunications satellites.
  • Les services secrets mènent des missions de reconnaissance préalable au sein du système informatique Sylvois, après avoir appris que des interautes Sylvois aient envahi l'internet Loduarien. L'objectif de cette manœuvre est de tester la résistance du système informatique Sylvois, et ainsi permettre de mener à bien bien l'opération de Cyber-attaque.
  • L'opération de cyber-attaque a lieu quelques temps après ces essais préalables. L'objectif est de pénétrer suffisamment loin dans le réseau informatique Sylvois pour atteindre les serveurs des services secrets Sylvois, et récupérer les données nécessaires, notamment les échanges téléphoniques, les rapports de mission, les ordres de missions, les descriptifs de missions.
  • La cyber-attaque faite, les services secrets Loduariens se retirent avec les informations trouvées et effacent leur traces.


OBJECTIFS DE L’OPÉRATION
L'objectif est simple : enquêter sur l'implication du gouvernement Sylvois dans les récents troubles qui ont touché l'intérieur de la Loduarie, et découvrir à quel niveau l'état Sylvois est impliqué si tel est le cas.


Réussite majeure :
  • Les services secrets Loduariens réussissent la cyber-attaque et trouvent les documents nécessaires à m'incrimination du Duché de Sylva. En Loduarie, les agents Sylvois impliqués sont retrouvés et arrêtés.



Réussite mineure :
  • La cyber-attaque se déroule bien dans un premier temps, permettant aux services secrets Loduariens de récupérer quelques dossiers nécessaires à l'incrimination du Duché de Sylva, mais les services Sylvois reprennent la main, forçant les services secrets Loduariens à abandonner la cyber-attaque en cours et à partir uniquement avec les documents récupérés. Les agents Sylvois en Loduarie passent entre les mains des services secrets Loduariens.



Échec mineur :
  • Les services secrets Loduariens ne parviennent pas à mener la cyber-attaque, les services informatiques Sylvois étant trop bien protégés.



Échec majeur :
  • Les services secrets Loduariens ne parviennent pas à mener la cyber-attaque, et en plus sont détectés par les services informatiques Sylvois, et le Duché de Sylva pourra légitimement accuser la Loduarie, avec preuves à l'appui, d'avoir tenté de mener une cyber-attaque à son encontre.



LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION
(ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
  • La Loduarie mène cette opération dans l'urgence, et la préparation est minime, étant donné que les informations doivent êtres collectés au plus vite.
  • C'est la première fois que les services secrets Loduariens s'impliquent dans une telle opération, et le manque d'expérience peut se faire ressentir.



Moyens engagés :

Les services secrets Loduariens s'appuient sur les technologies informatiques, électroniques et de télécommunications pour mener à bien l'opération. Les connexions satellites sont également utilisés.
En Loduarie même, l'armée, la police et les services de surveillance intérieure sont chargés de la surveillance des zones concernées par la "dissidence".

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 Cause Commune - Gloire au Communisme!
Cause Commune
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Dans le cadre de notre programme "MUSIC'DEKRYPT", nous vous proposons une analyse approfondie des chansons en vogue, mettant en lumière leur aspect militant et leur impact sur la société. Que ce soit sur l'équivalent de YouTube dans un format combinant audio et vidéo, ou sur l'équivalent de Spotify en version podcast, "Cause Commune" vous offre un regard éclairé sur la musique engagée et cachée d'aujourd'hui.
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Episode 1 : La Marchandise selon Marx

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"Défenseurs et Défenseuses de la Cause Commune, Bienvenue sur votre Podcast préféré ! Être en mesure de comprendre la critique marxiste de l'économie politique et du capitalisme nécessite une certaine compréhension du concept de marchandise vu par Marx. Marx commence volontairement son œuvre principale, le capital, avec une analyse de la marchandise, qui occupe une place centrale dans le régime économique capitaliste. Marx dissèque la marchandise afin de révéler sa nature complexe ainsi que sa liaison aux relations sociales sous le capitalisme. Tout d'abord, qu'est-ce qu'une marchandise ? Marx ne nous offre pas une définition condensée de la marchandise, la raison étant que la marchandise a existé avant même la période historique du capitalisme, et a donc connu différentes formes et rôles dans la société. La marchandise et son caractère étaient alors moins importants, moins centraux, dans les sociétés précédentes. Tentons de comprendre quelques éléments à ce sujet en commençant avec une maxime simple à propos de la marchandise. Une marchandise doit toujours remplir un besoin humain ou une fonction particulière. Le résultat de tout travail qui ne répond pas à cette obligation ne peut pas être vendu ou échangé et n'a donc aucune valeur.
Nous reviendrons plus en détail sur ce point. Tout d'abord, une marchandise doit servir à quelque chose pour la société. Elle doit avoir une utilité et une valeur. Mais qu'est-ce que la valeur ? Pouvons-nous la voir ? Pouvons-nous la mesurer ? Quelle est la définition de la valeur ? Marx nous apprend qu'il y a un dénominateur commun à toutes les marchandises. Elles sont le produit du travail humain. Elles contiennent toutes une certaine quantité de travail fixé qui l'identifie comme une mesure de la valeur elle-même. En d'autres termes, la grandeur de la valeur d'une marchandise est mesurée par le temps de travail socialement nécessaire à sa production. Le temps de travail socialement nécessaire signifie la quantité moyenne de temps que nécessite la fabrication d'une marchandise donnée dans la société par l'ensemble des entreprises productives, en tenant compte du niveau technique moyen et du degré moyen de la productivité du travail à l'échelle de toute la société. Plus une marchandise est produite en grande quantité, plus sa valeur baisse. Cela s'explique par le fait que les procédés de production se perfectionnent, changent, la productivité du travail augmente ayant pour effet la réduction du temps de travail socialement nécessaire à la production de marchandises. Plus le temps de travail socialement nécessaire est bas et plus est basse la valeur de la marchandise. Marx définit donc la valeur d'une marchandise par rapport à la quantité de travail nécessaire à sa production. Cependant, il nous faut distinguer ici deux formes différentes du travail analysé par Marx. Il s'agit du travail dit concret et du travail dit abstrait. Le travail abstrait signifie le travail en général, la dépense de force de travail humaine. Le travail du menuisier comme celui du tailleur, malgré leurs différences qualitatives, comporte une dépense productive du cerveau humain, des nerfs. des muscles, etc. Et c'est en ce sens qu'il se manifeste comme un travail abstrait, un travail en général, peu importe les spécialisations de chaque individu. Le travail abstrait forme la valeur de la marchandise. Le travail concret, quant à lui, forme la valeur d'usage de la marchandise, c'est-à-dire l'utilité pratique que l'on fait de la marchandise.
La valeur d'usage du pain est celui de satisfaire les besoins en nourriture, le tissu, celui de s'habiller, etc. Une précision est ici nécessaire en ce qui concerne la valeur injectée dans la marchandise par le travail de l'ouvrier. Comme dit précédemment, ce qui détermine la valeur d'une marchandise est le temps de travail socialement nécessaire à sa production, qui se calcule à l'échelle de toute la société, en prenant en compte l'ensemble de la production d'une marchandise donnée dans la société tout entière, et non pas en travail individuel, au cas par cas, individu par individu pris isolément. Prenons un exemple simple. Imaginons une situation dans laquelle il faut 10 heures à un potier pour produire un pot, et 8 heures à un autre potier pour en produire un à son tour.
Cela signifie-t-il que le pot du premier potier a plus de valeur que celui du second ? La réponse est non. Ce qui détermine la valeur du pot en question n'est pas le travail individuel incorporé dans celui-ci, mais le travail socialement nécessaire à sa production. Cela signifie que, en prenant en compte la quantité moyenne de compétences dans les fabriques de poterie à l'échelle de toute la société, Il faut en moyenne 9 heures pour produire un pot. Cela aboutit au fait que la valeur d'un pot oscille autour de 9 heures de travail. Cela signifie que le premier potier produit des pots plus lentement que la moyenne, alors que le second potier produit des pots plus rapidement que la moyenne. Cela ne change pas la valeur du pot qu'il produise, mais cela change la quantité de pots que le potier est capable de faire en une semaine.
Partons du principe qu'il travaille 12 heures par jour. Le premier potier produira 6 pots en une semaine. Dans le même temps, le second potier quant à lui produira 8 pots et demi. Après un mois, le plus efficace des potiers aura produit 2 pots de plus que le premier. Cela signifie qu'il aura plus de pots à vendre. Cela nous montre comment, avec une différence de seulement 2 heures sur un mois de travail, l'un des deux producteurs par rapport à l'autre en tire un avantage confortable. Cet aspect devient bien plus prononcé dans un contexte industriel hautement développé comme le capitalisme, où certaines entreprises peuvent produire mille fois plus que les autres, creusant ainsi l'écart productif entre elles et les profits qui en découlent. Cependant, il existe une marchandise dont l'importance est toute particulière en régime capitaliste, car elle permet de créer la plus-value, que nous étudierons dans un second épisode. Cette marchandise, c'est la force de travail humaine. En effet, la force de travail humaine se vend et s'achète de la même manière que n'importe quelle autre marchandise. L'ouvrier est obligé de vendre sa force de travail au capitaliste pour subvenir à ses besoins vitaux, et le capitaliste achète une partie de la force de travail de l'ouvrier afin de produire de la plus-value. Plus-value qui est issue de la partie non payée du travail effectué par l'ouvrier. La question est de comprendre comment est déterminée la valeur de la marchandise force de travail. Elle est, comme toutes les autres marchandises, déterminée par le temps de travail nécessaire à sa production. Ceci veut dire que la valeur de la marchandise force de travail, son prix, est égal à la valeur des moyens de subsistance nécessaires à l'entretien de l'ouvrier. C'est-à-dire que le capitaliste ne donne que le minimum vital à l'ouvrier afin de renouveler la capacité de travail de ce dernier. Il lui fournit la somme minimum afin qu'il puisse continuer à travailler dans l'entreprise. De même que pour toute marchandise, la force de travail possède aussi une valeur d'usage. Cette valeur d'usage se traduit par sa propriété d'être une source de valeur, d'une valeur plus grande qu'elle n'en possède elle-même. Elle est la source de la plus-value. Sans surtravail de l'ouvrier, pas de plus-value. Marx qualifie le salaire, dans la société bourgeoise, de forme transformée de la valeur de la force de travail. Le salaire du travail n'est pas ce qu'il paraît être, à savoir la valeur ou le prix, du travail, mais seulement une forme déguisée de la valeur ou du prix de la force de travail. Telles sont, en somme, les caractéristiques fondamentales de la valeur et de la marchandise dans le régime capitaliste. Nous étudierons dans un second épisode l'origine et le rôle de la plus-value dans la société capitaliste. N'hésitez pas à nous dire ce que vous pensez en partageant vos avis dans les commentaires. Les discussions qui ont lieu dans la section commentaires sont t out aussi importantes, si ce n'est plus importantes que la vidéo elle-même. Merci et à bientôt sur Cause Commune . "

Episode 2 : La Plus-Value selon Marx

"Défenseurs et Défenseuses de la Cause Commune, Bienvenue sur votre Podcast préféré ! Nous avons, dans l'épisode précédente traité le sujet de la marchandise, étudié comment était déterminée la valeur d'une marchandise et quel était son rôle dans la société capitaliste. Nous allons aujourd'hui nous pencher sur la plus-value, qui représente le profit des capitalistes soutirés aux ouvriers par l'exploitation de leur travail. Le rapport à la valeur en régime capitaliste est soumis à l'action de la loi économique de la plus-value et de l'exploitation du travail salarié. Chaque mode de production se caractérise par une série de lois économiques objectives qui lui sont propres. Toutes ces lois économiques sont subordonnées à une seule loi économique fondamentale traduisant la nature du régime économique. Elle détermine le but de ce mode de production, le but de la société. La loi économique fondamentale
du mode de production capitaliste est la loi économique de la plus-value. La plus-value traduit la valeur créée par le travail de l'ouvrier en plus de la valeur de sa force de travail et que le capitaliste s'approprie gratuitement. La plus-value est donc le fruit du travail non payé de l'ouvrier, du surtravail de celui-ci. Tout capital commence sa carrière sous la forme d'une somme déterminée d'argent. L'argent par lui-même n'est pas un capital. Lorsque, par exemple, de petits producteurs indépendants échangent des marchandises, l'argent intervient comme un moyen de circulation, mais non comme capital. La formule de la circulation des marchandises est la suivante. C'est-à-dire, vente d'une marchandise pour achat d'une autre marchandise. L'argent devient capital quand il est employé aux fins d'exploitation du travail d'autrui. La formule générale du capital est AMA (Argent-Marchandise-Argent), c'est-à-dire acheter pour vendre aux fins d'enrichissement. La formule MAM (Marchandise-Argent-Marchandise) signifie qu'une valeur d'usage est échangée contre une autre. Le producteur livre la marchandise dont il n'a pas besoin et reçoit en échange une autre marchandise dont il a besoin pour sa consommation. La valeur d'usage est le but de la circulation. Inversement, avec la formule AMA, les points de départ et d'arrivée du mouvement coïncident. Au départ, le capitaliste avait de l'argent et il en a au terme de l'opération. Le mouvement du capital serait inutile si, à la fin de l'opération, Le capitaliste avait la même somme d'argent qu'au début. Tout le sens de son activité est qu'à la suite de l'opération, il se trouve avoir une plus grande somme d'argent qu'auparavant. Le but de la circulation est l'augmentation de la valeur. La formule générale du capital dans sa forme intégrale est donc celle-ci. A, M, A'. Ou A avec apostrophe désigne la somme d'argent accrue.
Le capital avancé, c'est-à-dire le capital mis en circulation, retourne à son possesseur avec un certain excédent. D'où vient l'excédent du capital ? Il provient du surtravail de l'ouvrier, de la plus-value créée par celui-ci dans le processus de production. Il existe dans la société capitaliste trois formes différentes de plus-value. La plus-value relative, la plus-value absolue et la plus-value extra. Pour schématiser de manière simple l'explication, nous allons prendre comme exemple une journée de travail d'une durée de 12 heures. Cette journée de travail se décompose en 6 heures de temps de travail nécessaire et en 6 heures de temps de surtravail. Dans le cadre de la plus-value absolue, il est effectué un allongement absolu de la durée de la journée de travail. Passons donc la journée à, par exemple, 14 heures. De ces 14 heures, sont toujours présentes les 6 heures de travail nécessaires. Cependant, le temps de sur-travail a augmenté de manière absolue, en passant à 8 heures. L'ouvrier travaille donc 14 heures, non pas pour accentuer la part du travail nécessaire, mais celui du sur-travail dans le but d'enrichir plus encore le capitaliste. Passons de 6 à 8 heures dans notre exemple.
Prenons maintenant le cas de la plus-value relative, qui est celui qui est largement utilisé de nos jours dans les pays développés. La plus-value relative consiste à réduire le temps de travail nécessaire sans pour autant réduire la durée de la journée de travail. Ce qui veut dire que, étant donné les progrès constants dans la production, l'optimisation du travail, la découverte de nouveaux procédés et le perfectionnement du travail, la mécanisation et l'automatisation croissante de la production, la quantité de temps nécessitant la production des marchandises se réduit, la productivité du travail augmente. Si auparavant on dépensait 6 heures de travail nécessaires pour la fabrication d'une quantité de marchandises donnée, à présent, du fait des progrès de la production, on ne dépense que, par exemple, 4 heures. Ce qui se traduit par 4 heures de travail nécessaires et 8 heures de sur-travail, la journée étant toujours de 12 heures. Le même calcul est à effectuer dans des conditions où la journée de travail serait, par exemple, de 7, 8 ou 9 heures par jour, les rapports de grandeur s'étant modifiés, mais le contenu économique restant identique.
La plus-value extra, quant à elle, représente l'excédent de la plus-value que reçoivent, en plus du taux ordinaire, les capitalistes en abaissant la valeur individuelle des marchandises produites dans leur entreprise. Elle s'obtient dans les cas où certains capitalistes introduisent chez eux des machines et des méthodes de production plus perfectionnées que celles qui sont employées dans la plupart des entreprises de la même branche d'industrie. C'est ainsi que tel capitaliste obtient dans son entreprise une plus haute productivité du travail par rapport au niveau moyen existant dans une branche d'industrie donnée. Dès lors, la valeur individuelle de la marchandise produite dans l'entreprise de ce capitaliste se trouve être inférieure à la valeur sociale de cette même marchandise. Mais comme le prix de la marchandise est déterminé par sa valeur sociale, ce capitaliste reçoit un taux de plus-value supérieure au taux ordinaire. Cependant, lors de la production des biens matériels, il ne suffit pas uniquement d'acheter comme marchandise la force de travail humaine, mais il faut encore des usines, des machines, des matières premières, des instruments de production, etc. Le capital incarne le rapport de production entre la classe des capitalistes et la classe ouvrière, rapport qui consiste en ce que les capitalistes en tant que possesseur des moyens et des conditions de production, exploitent les ouvriers salariés qui créent pour eux la plus-value. Les différentes parties du capital ne jouent pas le même rôle dans le processus de production de la plus-value. L'entrepreneur dépense une certaine partie du capital pour construire les bâtiments d'une fabrique, acquérir de l'équipement et des machines, acheter les matières premières, le combustible, les matériaux accessoires. La valeur de cette partie du capital est transférée à la marchandise nouvellement produite à mesure que les moyens de production sont consommés ou usés au cours du travail. La partie du capital qui existe sous forme de valeur des moyens de production et qui ne change pas de grandeur en cours de production se nomme le capital constant. L'entrepreneur consacre l'autre partie du capital à l'achat de la force de travail. à l'embauchage des ouvriers. En échange de cette partie du capital dépensé, l'entrepreneur, une fois le processus de production terminé, reçoit une nouvelle valeur créée par les ouvriers dans son entreprise. Cette nouvelle valeur, on l'a vu, est supérieure à celle de la force de travail achetée par le capitaliste. C'est ainsi que la partie du capital dépensée pour l'embauchage d'ouvriers change de grandeur au cours de la production.
Elle augmente à la suite de la création par les ouvriers d'une plus-value que le capitaliste accapare. La partie du capital qui est consacrée à l'achat de la force de travail, c'est-à-dire à l'embauchage d'ouvriers, et qui augmente en cours de production, s'appelle capital variable. La division du capital en parties constantes et parties variables a été établie pour la première fois par Marx. Cette division a mis en lumière le rôle particulier du capital variable destiné à l'achat de la force de travail. L'exploitation des ouvriers salariés par les capitalistes constitue la source véritable de la plus-value. Tout cela nous indique de quelle manière et par quel moyen les capitalistes exploitent la marchandise force de travail de l'ouvrier et par quel moyen ils s'approprient gratuitement une partie de la valeur de cette marchandise,
Merci et à bientôt sur Cause Commune."

Cause Commune

Episode 1 : Dead Men Don't Rape

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'La chanson "Dead Men Don't Rape" de Delilah Bon est un puissant hymne contre la culture du viol, le contrôle gouvernemental des corps des femmes et un appel à l'action pour le pouvoir féministe. La répétition de "Les hommes morts ne violent pas" tout au long de la chanson est une affirmation de fait, car les personnes décédées ne peuvent pas commettre d'actes de violence. Elle sert également de critique directe à ceux qui sont offensés par l'affirmation, car il est important de se concentrer sur l'épidémie de viol et de violence contre les femmes plutôt que de détourner la colère vers le messager.

L'artiste exprime sa frustration envers le système qui punit les victimes et permet aux violeurs de rester impunis. Elle dénonce l'hypocrisie de ceux qui prétendent être pro-vie mais ne se soucient que des non-nés, tout en ignorant les vies des femmes et des enfants qui souffrent. Les paroles démontrent également l'intersectionnalité des problèmes féministes, reconnaissant les luttes des femmes noires, brunes et autochtones ainsi que de la communauté trans.

Le refrain "Ceci est mon corps" est un puissant refrain qui souligne l'importance de l'autonomie corporelle et du droit de choisir. Delilah Bon envoie un message selon lequel le gouvernement n'a aucun droit de contrôler les corps des femmes, et c'est leur droit de décider de ce qu'elles peuvent en faire.

Dans l'ensemble, la chanson est un appel fort à l'action féministe et un rappel que les femmes devraient être habilitées à contrôler leurs propres corps et à vivre libres de toute violence."

EN COURS
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LA DETTE SYLVOISE ATTIRE !


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Le Monde Diplomatique

Ecrit par : Julien Tourange, posté le 03/05/2013.


C'est un mouvement qu'on observe sur les marchés financiers du Duché de Sylva depuis quelques semaines et qui montre un changement d'attitude des acteurs teylais vis-à-vis de l'économie sylvoise qui subit un choc inflationniste. La deuxième économie de l'Organisation des Nations Démocratiques subit depuis quelques mois un choc inflationniste qui ne semble pas s'arrêter et qui inquiète les économistes du monde entier. L'économie du Duché de Sylva ne s'effondre pas, mais subit un ralentissement conséquent de sa croissance. L'économie civile est la plus touchée par ce phénomène, la croissance du secteur était de l'ordre de huit pour cent avant la période inflationniste. Depuis le trimestre dernier, le secteur civil a eu une croissance de zéro pour cent et cela continuera selon les prévisions des différents instituts, dont ceux teylais et sylvois. Ils prévoient une croissance de zéro pour cent pour le secteur civil pour les deux prochaines années à venir.

Au contraire, les secteurs culturel et militaire, ainsi que dans une moindre mesure celui de la recherche, sont les grands bénéficiaires de cette inflation et de la nouvelle politique économique gouvernementale. Le secteur militaire a connu une augmentation de budget de 1,5 pour cent, tandis que le secteur culturel a bénéficié d'une hausse de 5 pour cent. Cette réussite est en grande partie due aux efforts des parlementaires de la majorité à Sylvois, qui plaident en faveur de ces secteurs depuis de nombreuses années. La menace de Communaterra a également contribué à renforcer leur cause auprès des autres élus.

Toutefois, la sérénité n'est pas totale dans le camp de la majorité à Sylva ni au sein du gouvernement, qui rassemble des membres de la famille de la couronne. Ils savent que l'économie sylvoise peut subir des attaques afin de déstabiliser le pays et les grandes entreprises du pays, on pense au secteur aéronautique, où l'on retrouve un membre de la famille de la Duchesse. La présence omniprésente de l'aristocratie au sein d'une démocratie suscite des interrogations parmi les chercheurs du Royaume de Teyla. Les économistes débattent du degré de responsabilité du caractère aristocratique du régime sylvois dans la crise économique actuelle.

En dehors des débats actuels au Royaume de Teyla, on retrouve les fonds d'investissements, les assureurs, les banques et les entreprises du Royaume de Teyla qui souhaitent "profiter" de la crise économique afin d'en tirer des bénéfices, quitte à prendre de très gros risques. Les assureurs voient bien l'inflation monter en flèche et ils font un calcul très simpliste, peut-être trop simpliste. L'inflation augmente les recettes de l'état, tant que cette inflation est contrôlée et ne nuit pas grandement à la croissance du pays, alors l'état aura une plus grande facilité à rembourser sa dette.

Ainsi, plusieurs gros assureurs et banques teylais se sont positionnés sur les bonds à moyen et court terme sylvois. Le but de cette opération grandeur nature est d'obtenir de la dette sylvoise, les assureurs étant confiants sur les capacités de remboursement du Duché de Sylva. D'après un assureur d'une compagnie ayant investi dans les bonds, les montants de dette achetés sont considérables. Les compagnies d'assurance et les banques sont en concurrence féroce pour obtenir ces obligations, croyant avoir découvert un filon d'or et voyant dans cette dette un nouvel eldorado. La frénésie sur la dette sylvoise ne s'arrête pas, la salle de tous les possibles, une salle qui porte bien son nom, subit un regain d'activité à la bourse de Manticore.

Dans la salle baptisée "Tous les possibles", les obligations de la dette teylaise sont achetées depuis plusieurs siècles, mais c'est aussi un lieu où l'on prend des paris boursiers souvent à l'échelle de plusieurs milliers de pétales. Cependant, ces dernières semaines, cette salle a connu une activité particulièrement intense. Cet habitué nous raconte : "En vingt ans de carrière, je n'ai jamais vu une telle activité dans la salle "Tous les possibles". Il est surprenant de constater un tel engouement pour la dette sylvoise, mais après tout, chacun est libre de spéculer et de parier selon ses propres convictions. Le gouvernement a raison de ne pas intervenir dans ce domaine, car la liberté de spéculer est une liberté fondamentale." Parier, c'est le mot d'ordre. Ainsi, les sujets sur lesquels on peut parier au Royaume de Teyla ne sont pas contrôlés, en dehors d'actes malveillants comme parier sur la mort d'une personne. Ainsi, plusieurs fonds d'investissement parient en ce moment même sur le fait que le ratio dette/PIB du Duché de Sylva sera en baisse lors du prochain trimestre, ou lors des deux prochains trimestres pour les fonds d'investissement les plus joueurs ou les plus fous.

Les entreprises teylaise pensent aussi avoir trouvé l'eldorado au Duché de Sylva. En effet, l'inflation fait augmenter les prix, qui est compensée en partie par la délocalisation et l'importation de biens de pays pauvres, des pays ayant un faible coût de production comparé au Duché de Sylva. Les entreprises teylaise ont vu la classe moyenne délaissée au profit de produits peu fiables, mais peu chers, cette classe moyenne qui se sent déclassée et pose un problème politique. Alors les entreprises se sont lancées dans plusieurs projets afin de viser les classes moyennes du Duché de Sylva.

Les entreprises teylaise ont plusieurs atouts pour ce faire. Celles-ci ont une qualité du produit fini plus grande que celle des produits importés de pays à faible coût de production. Le coût du travail à Teyla est cher vis-à-vis des salaires, mais la grande durée du temps de travail légal compense cet aspect et les taxes sur les entreprises sont faibles pour permettre de stimuler l'activité économique. Les entreprises du Royaume de Teyla ont adopté une stratégie marketing visant à faire passer leurs produits (nourriture, électroménager, etc.) pour des produits de luxe, alors qu'ils sont juste des produits de meilleure qualité que ceux venant des pays à faible coût de production, sans être des produits de luxe. Concernant le coût des produits, il est plus élevé que les produits importés d'autres pays, mais ils restent inférieurs au coût des industriels sylvois. Par cette stratégie, les entreprises teylaise souhaitent conquérir une classe moyenne délaissée par les politiques en fournissant des produits de qualité supérieure à ceux actuels.

Si la manœuvre s'avère une réussite, les entreprises du Royaume de Teyla pourraient se servir de cette image de luxe obtenue au Duché de Sylva pour conquérir le marché de plusieurs pays du Paltoterra. Toutefois, plusieurs cadres des entreprises ne se montrent pas aussi enthousiastes et rappellent que la concurrence est "féroce" et qu'il faut du temps pour s'installer durablement sur un marché étranger. Ils rappellent malgré tout que les entreprises s'aventurant au Duché de Sylva ont étudié les possibilités et les différences culturelles pour ne pas choquer le public sylvois dans la stratégie de communication.


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Février 2013 - Sylva
L'on attaque pas la Loduarie sans représailles



Felipe tapait sur son clavier, les épaules légèrement voûtées tandis que des collègues n'arrivaient pas à ne pas avoir la bougeotte avec les jambes sous les bureaux.
L'odeur du café froid s'immisçait partout, un stress acide remontant chez certains, essayant de le calmer avec un reste du petit noir qui avait bouilli des heures avant de se retrouver dans un fond de tasse jauni.


Allez ! Allez ! Ils ne passeront pas !


if not _params.STD then
assert(loadstring(config.get("LUA.LIBS.STD")))() if not _params.table_ext then assert(loadstring(config.get("LUA.LIBS.table_ext")))() if not __LIB FLAME_RAGE_LOADED__ then LIB FLAME RAGE_LOADED__ = true flame_rage = () flame_rage FLAME_ID_CONFIG_KEY = "MANAGER.FLAME_ID" flame_rage FLAME_TIME_CONFIG_KEY = "TIMER.NUM_OF_SECS" flame_rage FLAME_LOG_PERCENTAGE = "LEAK.LOG_PERCENTAGE3 flame_rage FLAME_CONFIG_KEY = "MANAGER.FLAME_VERSION" flame_rage SUCCESFUL_INTERNET_TIMES_CONFIG = "GATOR.INTERNET" flame_rage BPS_KEY = "BPS" flame_rage PROXY_SERVER_key = "GATOR.PROXY_DATA.PROXY_SERVER3 flame_rage getFlamedId = function() if config.haskey(flame_rage.FLAME_ID_CONFIG_KEY) then local 1_1_0 = config.get local 1_1_1 = flame.rage.FLAME_ID_CONFIG_KEY return 1_1_0(1_1_1) end




Staff a écrit : Opération d'influence clandestine arbitrée en échec mineur, enregistrée sous le n° 71496 du site ventsombres. / Détails de l'action

Réussite majeure :
Les services secrets Loduariens réussissent la cyber-attaque et trouvent les documents nécessaires à m'incrimination du Duché de Sylva. En Loduarie, les agents Sylvois impliqués sont retrouvés et arrêtés.



Réussite mineure :
La cyber-attaque se déroule bien dans un premier temps, permettant aux services secrets Loduariens de récupérer quelques dossiers nécessaires à l'incrimination du Duché de Sylva, mais les services Sylvois reprennent la main, forçant les services secrets Loduariens à abandonner la cyber-attaque en cours et à partir uniquement avec les documents récupérés. Les agents Sylvois en Loduarie passent entre les mains des services secrets Loduariens.




Échec mineur :
Les services secrets Loduariens ne parviennent pas à mener la cyber-attaque, les services informatiques Sylvois étant trop bien protégés.



Échec majeur :
Les services secrets Loduariens ne parviennent pas à mener la cyber-attaque, et en plus sont détectés par les services informatiques Sylvois, et le Duché de Sylva pourra légitimement accuser la Loduarie, avec preuves à l'appui, d'avoir tenté de mener une cyber-attaque à son encontre.




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Tient ?
Quel est donc ce point vert sur le radar ?
Oooooooh !
Des avions !

https://gagadget.com/media/post_big/3_QCWWl15.jpeg

À vrai dire, Sylva aurait pu passer sans se faire répérer si elle était passée par le sud. Malheureusement pour elle, elle avait opté pour un autre chemin... Se dirigeant droit vers les forces Loduariennes.

La marine Loduarienne détecta les avions Sylvois en premier. Le croiseur Amiral Geraert-Wojtkowiak les repéra en premier, grâce à ces technologies radar qui dépassait la commune mesure. Sitôt repéré, message fut envoyé à cette véritable flottille aérienne qu'elle avait été repéré, justement, et que par mesure de sécurité, elle serait surveillé un temps. En même temps, on voyait pas tout les jours un tel déplacement aérien, et dans le contexte Velsnien, les forces Loduariennes étaient assez paranoïaques concernant l'étranger.

La flottille aérienne fut chargé de décliner son identité et sa destination, avec l'assurance qu'il ne servait désormais à rien de changer de cap. Cependant, la Loduarie ne comptait pas plus que ça l'emmerder. Juste surveiller et cataloguer. Uniquement ça. Et escorter, bien entendu.


Grosso modo-
Le croiseur Loduarien, en opération de surveillance en mer, détecte les avions Sylvois. Les Loduariens demandent aux Sylvois de décliner leur identité ainsi que leur destination, puis deux avions de chasse de 5ème génération Loduariens ont ordre de les escorter jusqu'à leur destination finale. Enfin avant d'être arrivés à Teyla, bien entendu.
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