Section Enquêtes et ReportagesL'armée miridienne et l'internationalFait le 30/09/2011La coopération interarmées est une constante très importante pour tous les pays du monde. Aujourd'hui rare sont les pays, capable de mener seul une guerre, il faut des soldats expérimentés, du matériel de qualité, un état major brillant, une bonne organisation, une volonté politique, un soutien populaire. Bref c'est un véritable casse tête. Voilà pourquoi, dans ce 21ème siècle les pays se trouvent en général des alliés avec lesquels ils se battront en cas de guerre. Ainsi, la puissance des armées de deux pays se trouve additionnée, et la capacité de dissuasion, d'attaque et de défense s'en trouve démultipliée. Miridian jeune pays venant de rejoindre le ballet des nations, ne fait pas exception à cette constante. La coopération et l'échange avec des armées étrangères se sont accélérés depuis l'ouverture du pays à l'international. Miridian dispose donc de plusieurs pays partenaires dans le domaine militaire : Sylva, l'Alguarena et Zélandia. Un quatrième pays pourrait très bientôt rejoindre cette liste : l'empire du nord.
Nous sommes quelques temps après l'ouverture de Miridian à l'international. Hans Golben fraichement nommé prend contact avec un pays appelé Sylva. Il apprend que la situation dudit pays est similaire à celle de Miridian, une armée faible, une ouverture récente et une économie en développement. Mieux encore ce pays semble partager les valeurs et les idéaux de Miridian. Le ministre des affaires étrangères envoie alors un premier message, la première dalle à ce qui sera l'une des amitiés les plus fortes avec un autres pays. Mais quelque temps plus tard, l'actualité est troublée par une terrible nouvelle: l'Empire Listonnien a lancé une attaque dévastatrice contre Port Hafen. La duchesse de Sylva, très touchée par l’événement souhaite alors organiser un survol de la ville portuaire afin de montrer la solidarité de duché avec les hafenois. Pour cela elle contacte Miridian, afin que les avions sylvois puissent se servir du territoire national pour atteindre la région autonome. Hans Golben apprécie alors énormément l'idée et décide de rejoindre la Duchesse dans son entreprise. C'est ainsi que débute le premier exercice interarmées de l'histoire moderne de Miridian, au dessus d'une ville ravagée par les combats. Les exercices durèrent trois jours, au programme: acrobaties, ravitaillement en l'air, simulations de projections, combat aérien, offensives air-mer. Les aéronefs basés à l'aéroport militaire Trafet, furent mis rude épreuve durant ces exercices. Environ une vingtaine d'avions de chasse auraient participes à cette exercice, menées du coté miridian par le Lieutenant Paul Dertschman et du cotés sylvois par le commandant Marius Fromager. Les exercices se concluent le troisième jour au dessus de la ville martyre par le parachutage d'un bouquet de fleur, avec inscrit dessus en lettres d'or:
aux lendemains meilleurs. Ainsi prit fin le premier exercice interarmées de Miridian, qui illustre parfaitement les valeurs de notre pays et de nos alliés. Malgré leur relative faiblesse deux jeunes pays se sont levés et ont bravés le risque d'escalade face au géant listonniens, afin de délivrer un message de soutien et de solidarité.
Zéphyrs miridians au dessus de Port HafenMais la coopération sylvo miridienne ne s'est pas arrêtées là, non elle a même accélérée ! Quelques mois après l’événement, les armées sylvoises et miridiennes font une déclaration commune, les munitions et certains missiles vont être standardisés. C'est un nouveau pas, pour l'axe Elysium-Bourg des Mahoganys, désormais les deux armées commencent à se compléter. Dans la foulée une seconde annonce est faite, un projet conjoint de frégate de combat. Les ingénieurs des deux pays se mettent alors au travail et un an plus tard le résultat est là, la première frégate barracuda sort du chantier naval de Sturmburg. En parallèle, un nouvel exercice est planifié cette fois terrestre, qui prend place dans la région de Wolkenheim. L'exercice comprend le Régiment Scolopendre (de Sylva) ainsi que le 2ème régiment d'infanterie miridienne et le 1er régiment d'artillerie. Au programme, saut en parachute, apprentissage du maniement de canons tractées k-357 de deuxième génération, défilés militaires, randonnées en montagne, etc... Rien ne semble plus empêcher la coopération de s'amplifier encore plus. Il y a quelques semaines nous avons apprit la création d'un régiment sylvo-miridian stationné à la frontière avec le Communauterra. Symbole très fort, ce régiment montre l'unité entre Sylva et Miridian et amplifie la dissuasion d'une attaque du Communauterra. L'ambassadrice de Miridian à Sylva, Mme Hansel Klein, nous confie:
"les sylvois sont un peuple très accueillant et charmant, il y a une vraie symbiose, une concordance des idées entre les miridians et les sylvois. La discussion avec les représentants sylvois est d'une rare fluidité, que l'on ne retrouve avec quasiment aucun autre acteur si ce n'est l'empire du nord ou l'Alguarena, mais dans une moindre mesure. A nous de préserver cette bonne entente et de nous en montrer digne." La coopération sylvo-miridienne prend donc de multiple formes et semble reposer à la fois sur des valeurs communes mais aussi sur un certain "amour" que se portent les deux pays, si bien que l'expression couple sylvo-miridian est née dans la presse nationale.
Un autre pays est également partenaire militaire de Miridan, mais à une bien moindre mesure et pour des raisons différentes. Nous sommes quelques temps après la proclamation de la zone économique miridienne, les échanges entre Tanska et Miridian s'intensifient et s'échauffent, ce qui aboutira à la crise du poisson. Un autre acteur de la région est contacté afin de connaitre son avis sur la zee: Zélandia. Les discussions sont rapides et très vite un accord est trouvé, il prend la forme d'un traité. Ce dernier stipule la reconnaissance de la zee miridienne par Zélandia et instaure un couloir maritime neutre. Totalement enclavé dans la zee miridienne, la région aleucienne de Zélandia se retrouve donc indirectement sous la protection de Miridian. En effet toute attaque sur la région zélandienne signifie une intrusion dans la zee mridienne et inversement une intrusion dans la zee mridienne signifie un danger pour la région zélandienne. La sécurité et la souveraineté des deux pays se trouvent donc liés par les circonstances. Dans ce cadre, nait une idée dans l'état major miridian, puisque les deux pays tiennent à protéger la zee miridienne, autant le faire conjointement. Des exercices maritimes conjoints ont donc lieu afin d'augmenter l'interopérabilité entre les deux armées. Les exercices, ont eu lieu dans la zee miridienne, on décompte du coté miridian une corvette, un sous marin d'attaque et 20 vedettes et du coté zélandien deux patrouilleurs. Au programme: simulation de sauvetage, test des équipements (et notamment des missiles), simulation de piraterie, simulation de contrebande, entrainement à la traque de sous-marins, etc...
Une corvette miridienne durant l'exerciceAprès trois jours d'exercice, le constat est unanime, les exercices ont étés un succès. La coopération zélandio-miridienne repose donc sur un exercice maritime, et sur des raisons plutôt sécuritaires. Un diplomate de l'ambassade miridienne en Zélandia, nous confie :
" les zélandiens sont certes nos alliés, mais ce qu'il faut comprendre c'est qu'ils se concentrent essentiellement sur l'OND, et que Miridian passera donc toujours un peu au second plan. Néanmoins il est vrai que notre partenariat sécuritaire, est d'une rare ampleur et il faut le noter." Basculons à nouveau, notre regard vers l'ouverture international de Miridian. Le pays suite à un discours du Kaiser a officiellement déposé sa candidature à l'ONC. Un état-membre de l'ONC se montre plus enthousiaste que les autres: l'Alguarena. Les discussions commencent tout d'abord timidement, quelques échanges mais rien de réellement concret n'est annoncé. L'affaire de Port Hafen fait tout basculer, en quête d'interlocuteur notre jeune république, se tourne alors vers la superpuissance alguareno. C'est de ces échanges avec la fédération que nait l'idée d'un tribunal international pour juger les crimes listonniens, idées qui sera par ailleurs reprise par l'ONC et l'OND. Les échanges s'intensifient et quelques temps plus tard, Miridian revendique publiquement sa ZEE. L'Alguarena en réaction offre alors 20 vedettes de types Memphis à Miridian afin de l'aider à assurer le respect de sa nouvelle zee. De grandes qualités ces vedettes, sont particulièrement appréciées par l'armée et ont notamment étés utilisées lors des exercices maritimes avec Zélandia. Mais le véritable partenariat, lui devra attendre encore un peu. En effet quelques mois plus tard, un problème apparait aux yeux de l'état major militaire: il y a une manque cruel de soldats par rapport au nombre de matériel. Pour enrayer ce phénomène, il n'y a qu'une solution recruter plus de soldats. Mais pour cela il faut des instructeurs, or à ce moment là tous étaient déjà occupés. Hans Golben contacte alors l'une des première puissances militaires mondiales et lui demande son aide: l'Alguarena. L’intérêt est évident, tout d'abord répondre aux besoins d'effectifs de l'armée miridienne et surtout assure aux nouvelles recrues une formation d'une qualité bien supérieure à ce qu'auraient pu leur fournir les instructeurs miridians. En effet l'armée alguareno est connue pour son excellence, elle dispose d'une grande expérience au combat, de matériel de qualité et d'un budget de la défense énorme. Actuellement l'armée alguareno est impliquée dans plusieurs conflits comme au Prodnov par exemple. L'Ark, annonce dans une conférence de presse la formation de 30 000 recrues, et l'entrainement commence quelques jours plus tard. Le général d'armée Caïtano Lossada nous confie:
"S'agissant des 30 000 soldats miridiens formés sur le modèle alguareno, il y de quoi faciliter les coopérations militaires futures entre les deux pays et de garantir la souveraineté miridienne, son armée se voyant doubler en terme d'effectifs. " Un diplomate miridian nous déclare:
"discuter avec l'Alguarena c'est un peu intimidant au début, il faut bien se rendre compte que tu discutes avec la première puissance mondiale. *Rires. Il n'y a pas d'erreurs possibles mais au final on se retrouve face à des interlocuteurs agréables et compréhensifs. Ce qui est certain c'est que le partenariat avec l'Alguarena est crucial et est voué à s'intensifier." Le Général à la retraite Benjamin François nous a partagé:
"un tel degré de coopération militaire c'est exceptionnel ! Cela n'aurait jamais été possible sous l'ancien régime. Il est essentiel pour notre souveraineté de continuer à mettre des moyens et des efforts dans le développement des forces armées." Symbole de la professionnalisation de l'armée miridienne et du partenariat avec l'Alguarena, cette formation de 30 000 soldats miridians montre la volonté grandissante de Miridian a jouer un rôle sur la scène internationale. L'axe Aserjuco-Elysium a définitivement de beaux jours devant lui, surtout en raison de la monté de la menace communiste, incarnée par agressivité de la Communauterra. Pascal Notar, docteur en géopolitique nous explique:
"l'Alguarena compte en Aleucie et au Paltoterra bien peu d'alliés quand on y réfléchit, il y a bien le Lofoten mais en général les alliés alguarenos se situent plus en Eurysie. Ainsi en cas de crise avec la Communuaterra, Miridian en tant que quasi seul allié de la région pourrait jouer un rôle important aux cotés de l'Alguarena. De plus les excellentes relations avec Sylva, et la présence de troupes sylvo-miridiennes le long de la frontière avec l'état communiste communauterrano, renforcerait le statut d'acteur clé de Miridian. " Ainsi en très peu de temps la coopération militaire avec des pays étrangers s'est amplifiée. Le rythme n'est pas prêt de ralentir, des rumeurs sur des exercices d'envergure avec l'empire du nord courent déjà. Dans ce siècle pleins de danger, jamais il n'a semblé plus nécessaire de maintenir une armée forte. Comme le dit si justement l'adage: qui veut la paix, prépare la guerre...
Frédéric Helner, journaliste pour L'Indomptable
