[PRESSE] Canards et feuilles de choux

Ici une liste des journaux et de leurs modèles de codage :

• Le Triton

Le Triton est un organe de presse libre et indépendant, créé à l'occasion du renversement du Syndikaali en 2010. Il se veut délivrer une information objective, tout en assumant défendre des valeurs et un point de vue pirato-centré.

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[right][size=0.8][i]Le Triton[/i] | jj/mm/aaaa[/size][/right]
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• VLP (vapaa lehdistö pharoise)

La VLP est un journal financé par le Parti communiste Pharois. Il a été créé lors de la chute du Syndikaali en 2010. Il est clairement aligné sur le point de vue des communistes gérants les terres. Ce journal sert en réalité de porte-parole officiel du Parti communiste Pharois.

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[size=0.8][i]Article du VLP écrit par[/i] [b]"Nom / Prénom"[/b][/size]
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[quote=Texte]texte [/quote]

[b][right]Vive le communisme ! Vive l'International ! Vive le Merivoso ![/right][/b]

Le Triton | 29/01/2011Le Grand Capitaine Gabriel formalise ses ambitions et propose sa doctrine pour le Pharois Merirosvo.

C’est un message adressé autant à ses pairs du Grand Capitanat, à la flotte noire et aux pays des mers du nord – voire plus loin. A présent que le régime du Syndikaali a changé, quels sont les nouveaux principes de la politique pharoise pour les prochaines années ? Si rien n’a encore été décidé, la piraterie pharoise ayant mis au cœur de son fonctionnement l’horizontalité des décisions et leur multilatéralité, on sait en tout cas vers quoi Gabriel tendra dans les prochains temps.

Voici son manifeste :

1. Les lois de la mer et de la terre n'ont aucune nécessité d'être liées.
2. Sur terre, chacun est libre d'adopter ses propres lois, mœurs et traditions, sans jugement moral. Tout homme insatisfait des lois de son pays est libre de les combattre ou de les fuir.
3. En tant que frontière et espace d'échange, la mer se doit d'obéir à des lois universelles. Elle est un espace souverain et libre pour celles et ceux qui en embrassent les lois.
4. Tout homme et toute nation peut se revendiquer des lois de la mer et devenir un frère et un pair en endossant le titre de corsaire de sa nation.
5. Tout homme qui se réclame des lois de la mer peut prétendre au titre de pirate Pharois. Le Pharois n'est pas une nation ni un territoire, il n'appartient à aucun peuple, à aucune race, et n'est obligé par aucune histoire. Il est la République Pirate Universelle, la base arrière des hommes libres. Lui nuire c'est nuire à la liberté. Être son ennemi c'est être l'ennemi de l'humanité. Lui déclarer la guerre c'est déclarer la guerre au monde entier.

Notre programme :

• Toute nation qui partage nos vues est appelée à renoncer à sa marine nationale et à ses prétentions nationales au large de ses côtes.
• Marins et navires de guerre deviendront corsaires de leurs pays, et pirates du Pharois. En mer, ils obéissent aux lois universelles. Sur terre, ils sont citoyens en leur pays et obéissent à ses lois.
• Toute nation alliée est tenue, sinon d'ouvrir ses frontières, au moins d'offrir refuge en ses ports aux pirates et corsaires.
• Les nations alliées qui partagent notre modèle sont de droit épargnées par la piraterie.
• Les navires où flottent le drapeau noir ou le drapeau d'une nation alliée sont des frères et doivent être épargnés.
• Du reste, tout homme libre a droit de piraterie sur les ennemis de la liberté qui n'arborent ni le pavillon noir, ni le pavillon d'une nation alliée.
• Aucun homme libre n'est tenu de respecter les prétentions maritimes des nations qui ne reconnaissent pas les lois universelles de la mer.
• Dès lors qu'une nation ou qu'un homme bat pavillon noir, il peut réclamer l'aide de la flotte noire. Chaque pirate ou corsaire est libre de répondre à son appel.
• Dès lors qu'un homme ou qu'une flotte bat pavillon noir, elle peut prétendre à siéger parmi ses pairs et participer à la décision collective, elle peut demander justice si les lois de la mer ont été bafouées.

Les lois universelles de la mer :

• Tout homme qui bat pavillon noir est libre de s'armer et de se défendre.
• Tout homme sous pavillon noir est libre de circuler sans conditions sur les flots.
• Tout homme sous pavillon noir est seul maître de son corps et de sa vie. Il ne peut lui être imposé aucune mutilation ni sévice physique permanent auquel il n'ait pas explicitement donné son accord.
• Tout homme sous pavillon noir est tenu de respecter la propriété privée de ceux qui battent également pavillon noir.
• Tout homme sous pavillon noir est libre de commercer et vendre les biens dont il est propriétaire.
• Aucun homme sous pavillon noir ne peut être asservi ou esclavagisé, tant qu'il se trouve en mer.
• Tout homme qui n'est pas un criminel en son pays a le droit de rejoindre la mer et d'abandonner les lois de son pays en quittant le territoire national. Lui en empêcher l'accès serait criminel.
• Tout homme sous pavillon noir respecte les lois particulières de son navire. Embarquer c'est consentir.
• Tout homme sous pavillon noir est libre de quitter son navire ou d'exiger d'être débarqué dans un port où l'on n'attentera pas à sa vie dès que cela sera possible.
• Tout homme sous pavillon noir est en droit de contester l'autorité et les lois de son capitaine lorsque la situation ne présente pas un danger imminent.

Voici notre projet, qui l'aime l'embrasse, qui le rejette le paie.


Précisons toutefois qu'à ce jour le manifeste du Grand Capitaine Gabriel ne tient pas lieu de loi pour le territoire Pharois. Cependant rien n'empêche ceux qui le désirent de l'appliquer, les Pharois étant libres de suivre les principes qu'ils jugeront pour eux les meilleurs.

Le Triton | 30/01/2011Chute du Syndikaali, la Merirosvo doit d’abord commencer par rassurer ses alliés

Personne ne s’y trompera : le geste est avant tout symbolique. Il n’en est pas moins marquant. Le Grand Capitaine Gabriel entouré de ses quartiers maîtres se tient debout face à un grand coffre de bois. Son contenu laisse peu de place aux doutes : l’or du Pharois. Volé, vraisemblablement, cambriolé par monts par eaux, arraché aux banques d’Etat du monde entier depuis plusieurs décennies de piratage informatique, contrebande et recel. Désormais, c’est la finance qui rapporte et les requins Pharois accumulent la richesse grâce aux sociétés écrans et off-shore où disparaissent les millions.

D’après expertise, les sommes offertes au Finnevalta voisinent les dix milliards d’écailles. Laissés à la discrétion du gouvernement finnevaltai. « Un cadeau, de la part d’amis. » aura simplement déclaré le Capitaine Gabriel à madame Pasi Pokka. Certains auraient peut-être raison d’y voir une pomme empoisonnée, car les démonstrations de générosité sont autant de démonstrations de force, pour les pirates. N’en reste pas moins que le Grand Capitaine Gabriel n’a eu, en public, pas de mots assez doux pour assurer le Finnevalta et les peuples Albiens de la bienveillance des Pharois.

« Chacun est libre de jouir de ce qui lui appartient aussi est-il de notre droit le plus fondamental de partager attendre sans contrepartie. »

Sans contrepartie mais pas sans message et celui du Capitaine Gabriel est assez évident : à l’heure où ce-dernier a commencé à faire savoir ses ambitions politiques et son désir de propager – au moins en partie – le modèle Pharois dans les mers du nord, faire démonstration de sa rentabilité pourrait donner quelques idées aux politiciens Finnevaltais, du moins est-il en droit de l’espérer.

Nous allons en tout cas suivre de près cette rencontre historique puisque c’est le premier voyage diplomatique d’un dirigeant Pharois depuis la chute du Syndikaali. Un geste surtout symbolique considérant que le Capitaine Gabriel n’est pas seul à la barre et ne peut prétendre ni représenter un horizon politique, ni commander à la flotte noire. Improviser une rencontre officielle avec les dirigeants Finnevaltais pourrait ainsi être un moyen de se mettre en avant vis-à-vis de ses collègues et de faire fructifier son capital de popularité, ayant été un ancien cadre de l’Alliance Septentrionale, l’une des anciennes formations politiques du Syndikaali.

Le Triton | 29/04/2011Mille vedettes pour la Merirosvo !

La surenchère est une pratique commune pour qui lutte pour le pouvoir, le Grand Capitaine Gabriel semble avoir choisi cette voie pour s'attirer les faveurs de la flotte noire. Mille vedettes, c'est le projet ambition de bâtir en peu de temps la plus vaste et redoutable flotte du monde connu afin d'imposer de manière définitive la suprématie du Pharois sur la stratégique région du Détroit. De quoi également créer un appel d'air pour les capitaines en demande de bateaux, capitaines qui - Gabriel y compte bien - seront sans aucun doute redevables envers celui qui aura dôté le pays de tant de navires flambants neufs.

Si l'on peut se montrer méfiant vis-à-vis de ce genre d'annonces un peu extravagantes, surtout depuis que le Pharois a dissout sa propre armée, la perspective d'une telle prouesse technologique et industrielle n'en est pas moins fascinante. Car c'est presque toute la chaîne de production militaire du pays qui devra se mettre en branle pour atteindre un tel objectif, si elle veut respecter les délais promis par le Grand Capitaine Gabriel. Le niveau de construction navale des Pharois a encore récemment progressé d'un grand pas grâce à la découverte de plusieurs innovations rendant l'architecture des navires toujours plus légère, rapide et manœuvrable. Du côté de l'armement, les différents modèles de navettes sont également redoutables et pourraient, en formation, faire jeu égal avec des navires de guerre bien plus vastes.

Pour ce qui est des potentielles activités de contrebande, les ingénieurs Pharois ont promis de travailler sur la détection radar et investissent dans des structures non-métalliques, comme le plastique, afin de ne pas se faire détecter par les garde-côtes. Plusieurs essais devraient avoir lieu durant l'année pour mettre au point "le navire pirate du XXIème siècle", bijou technologique moderne qui sera, sans aucun doute, déterminant dans l'équilibre futur des mers du nord.

Si la maniabilité et l'efficacité au combat sont, assurément, des priorités pour l'industrie navale du Pharois, cette-dernière a assuré ne rien sacrifier à l'élégance et la personnalisation des modèles, deux critères qu'on sait chers aux capitaines pirates soucieux de se démarquer et faire remarquer. Les extravagances et couleurs bariolées dont ont tendance à se doter les équipages ne sont toutefois pas là que pour la gloriole : la piraterie compte largement sur la guerre psychologique pour mener ses combats et plusieurs études ont montré que l'immense majorité des navires civils pris en chasse avaient tendance à se rendre rapidement plutôt que d'engager un combat perdu d'avance. Dans ce genre de situation, la terreur qu'est susceptible d'inspirer l'aspect des vedettes joue un rôle majeur.
Au Pharois, c'est aussi question de prestige. Qui arpente l'un de nos ports pourra, avec un peu de culture du pays, identifier des pavillons célèbres ou des assortiments de couleurs particuliers qui servent de blason aux capitaines, soucieux de se faire un nom dans la société pirate. Les équipages qui vivent sur ces navires sont en général assez fier de l'aspect décalé, amusant ou lugubre de leurs bâtiments et accordent un grand soin à l'entretien de ces derniers.

Autant d'enjeux auxquels devront répondre les ingénieurs Pharois pour satisfaire la demande d'un pays en voie rapide de re-piratisation.