Posté le : 26 jui. 2023 à 07:38:29
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Étonnée de voir le "dossier le plus simple" abordé en premier, Mme. Qiu Wuying, proche des anarchistes hohhothaïens, avait rapidement jeté un œil à ses notes et réorganisé ses pensées. elle finit par prendre la parole :
"La Loduarie est longuement impliquée dans différentes guerres et tends à intervenir militairement dans des situations où cela semblerait inévitable. Clairement, l'état lodurien contrevient pour le moment aux préceptes défendus par l'UNIL, mais ces derniers, de défense de la paix, implique que l'on a besoin d'être reconnu par les pays qui mène ces conflits. La Loduarie communiste demande à prendre un statut d'état-partenaire à l'UNIL quand bien même cela implique un droit de regard sur son activité militaire, la demande à négocier un conflit, voire des possibilités d'interventions armées sur le terrain. Qu'un pays en conflit tel que la Loduarie demande à reconnaître l'UNIL pourtant conçue de manière assez autoritaire est assez inespérée, et rien interdit à un état de l'UNCS de devenir état-partenaire de l'UNIL. Moi, Wuying Qiu, soutiens l'admission de la Loduarie communiste en tant qu'état-partenaire"
Mr. Han Hong, aussi révolutionnaire à Hohhothaï, entra dans le débat :
"La candidature loduarienne, même si recevable, dispose d'une faille importante : tout le monde sait que la Loduarie ne peut être considéré comme un état de droit sous aucun critère de mesure. Et pourtant, ils le disent. De manière générale, de fortes présomptions pèsent sur cette candidature concernant l'omission d'informations importantes, voire de réels mensonges, et je ne suis pas sûr que la Loduarie comprenne ce qu'implique une adhésion à l'UNIL comme nous la comprenons, même en tant qu'état-partenaire. Je recommande la méfiance concernant cette candidature et un travail d'enquête sur la doctrine militaire et diplomatique de la Loduarie communiste"
La Pèlèe tumgaone, Essien Abrefa, prit une longue inspiration, puis parla à son tour :
"Autant faire les candidatures rapidement, pour le plus simple : je soutiens la candidature au statut d’État-partenaire de la Gallouèse, rien ne s'y oppose. Je soutiens également l'adhésion du Finnevalta et de l'Uusimaa, au statut d'état-membre. Ces deux pays sont plutôt paisibles, ne contreviennent à aucune règle de l'UNIL, on des positions politiques et diplomatiques assez différentes pour maintenir un rapport de force équilibré au sein de l'UNIL, je donne mon accord à leur intégration en tant qu'état-membre. Pour ce qui est de la candidature de la Loduarie, je donnerais mon désaccord : ce pays est considéré impérialiste à l'international et si accueillir un pays impérialiste parmi nos états partenaires pourrait se justifier, il n'est pas garanti du tout que cela soit considéré comme tel à l'international. Aucun pays ici présent à part une partie des représentants shuhs ne semblent soutenir cette candidature, nous savons toustes qu'elle sera refuser, continuer de la discuter n'a donc peu de sens. Donc oui pour la Gallouèse, le Finnevalta et l'Uusimaa, non pour la Loduarie, l'UNIL est trop jeune pour l'accueillir"
Mme. Iena Kuori, issue de la technocratie shue, qui avait déjà été parmi les experts planifiant les activités de la ville de Qikiqtaniistoq, et assurant sa survie année après année, prit la parole à son tour :
"J'accorde mon soutien à l'octroi d'un statut d'état-membre de l'UNIL à la République Fédérale d'Uusimaa et à la République Démocratique et Fédérale de Finnevalta, jaccorde également mon soutien à l'octroi d'un statut d'état-partenaire de l'UNIL au Duché de Gallouèse. Je n'accorde pas mon soutien à l'octroi d'un statut d'état-partenaire de l'UNIL concernant la Nation Communiste de Loduarie, notamment dans la mesure où la pression internationale et les dissentions internes à l'UNIL la rends actuellement inapte à l'accueillir en tant qu'état-partenaire à l'UNIL. Je considère toutefois que la question doit être discutée, que la décision pourrait être différente à l'avenir, et par conséquent, recommande que l'enquête concernant la doctrine militaire, diplomatique, et je rajoute, économique de la Nation Communiste de Loduarie, soit menée et qu'un travail de prospective soit faite. J'appelle également les alliés à adopter une posture calme et modérée vis-à-vis de la Nation Communiste de Loduarie, qui sait si un jour nous n'aurions pas intérêt à établir des liens avec eux"
La représentante issue du peuple nomade thuranni Munkhtsetseg Marai, voulant ajouter quelque chose, prit la parole
"On s'accorde aux autres concernant le Finnevalta, Uusimaa et la Gallouèse, nous soutenons un refus de la Loduarie associé à une enquête concernant les stratégies et tactiques de ce pays. Nous considérons toutefois le dirigeant loduarien peu fiable et relativement dangereux. La Loduarie Communiste reste un pays fortement autoritaire, nous recommandons de traiter ses représentants avec courtoisie, mais méfiance. Nous aimerions porter à l'ordre du jour la fondation d'une nouvelle institution de l'UNIL : une institution dotée d'une armée d'intervention clairement définie, et de ressources pour mener des opérations de contre-insurrection et fournir un soutien humain et matériel à des pays en situation de crise humanitaire ou dérivant vers une crise humanitaire. Nous considérons la solidarité internationale comme un pilier important de la désescalade guerrière et si nous nous donnons pour mission de défendre la paix mondiale, encore faut-il se doter d'outils clairs et compris à l'international pour atteindre nos objectifs".