29/03/2015
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Exclave de Heon-Kuang

2502
Drapeau de l'Exclave de Heon-Kuang
Qui s'y frotte y prend goût.

Introduction :

Plus ancienne Exclave du Kah et faisant figure de véritable Commune Modèle, Heon-Kuang est une cité sur la Colline, illuminant l'anarchisme et le libertarianisme du monde entier, dotée de sa propre histoire inséparable de celles des communes de Paltoterra mais brillant pas de nombreuses distinction. Heon-Kuang était, avant d'être une métropole mondialisée, la région où se trouvait la capitale du vieux royaume d'Ishimura, Petchapang. C'était une ville particulièrement cosmopolite et marchande qui devint rapidement le premier port de partance des colons voulant se rendre aux colonies du Kah, ainsi que le port que privilégiaient les marchands qui en revenaient. Ce contact commercial créa une certaine porosité politique et culturelle qui, lors de la Révolution de 1774, poussa la population locale à émuler leurs camarades d'outre-mer. Si la révolution de Heon-Kuang fut dans un premier temps un échec, des troupes débarquèrent bien vite du Grand Kah libéré pour mener une invasion continentale – les guerres révolutionnaires au Nazum furent tout une histoire qui, pour ce qui nous intéresse, amena à l'indépendance de Heon-Kuang, à sa réorganisation sous la forme républicaine et communale et à son rattachement au Grand Kah. Loin d'être une colonie, Heon-Kuang est ainsi une union de communes sœur à celle du Grand Kah. A certaines époques – lors de la première et seconde tentatives de rétablissement de l'empire – Heon-Kuang devint même le dernier espoir de la Révolution, conservant sa liberté, acceptant les réfugiés politiques des communes métropolitaines et se mettant sous la garde de la Marine du Kah, un noyau historique de fidélité à l'idéal révolutionnaire.

De manière générale Heon-Kuang est un paradis pour artiste, intellectuel exilé, opposant politique en fuite et homme cherchant à se refaire une vie. L'importance marchande de la ville resta constante grâce à une ingénieuse politique économique mettant l'accent sur la Finance et les mécaniques fiscales avantageuses. Paradoxalement, Heon-Kuang est aussi une commune plus centralisée que celles du Grand Kah. Partiellement à cause de l'influence de la Marine, qui en a plusieurs fois fait son quartier général, aussi pour répondre à la production industrielle limitée de la région, imposant une planification plus centralisée dans le but d'émettre des commandes claires à la métropole. Enfin, tout les traités signés par les communes Paltoterréennes n'y sont pas appliquées, permettant le développement d'un secteur financier important, sans parler d'une politique ouvertement pro-corporation justifiée par les quantités ridicules d'argent qu'elle rapporte à l'Union.

C'est enfin le siège de l'administration des Exclaves du Grand Kah, bien que cette situation tourne d'une année sur l'autre avec les Exclaves notables de l'Union.

Carte
3092
Palais Royal

Gouvernement :

Généralités

Heon-Kuang est organisé, au même titre que le Grand Kah, en une union de communes, républiques et syndicats. Ses communes peuvent envoyer des délégués à l'Assemblée des communes et ses citoyens élire des membres du Parlement Général. Les Comités prétendent aussi représenter et concentrer les ambitions des exclaves et de ses citoyens. Cependant, la politique locale répondant à des impératifs rendus différents à ceux du Grand Kah par la simple distance, l'exclave est dotée d'un exécutif en la forme d'un Commissariat créé par le Comité de la Volonté Publique mais à la tête duquel se trouve un représentant élu par la population exclavée. De même, Heon-Kuang jouit d'un échelon communal intermédiaire entre l'Assemblée des communes et ses communes supérieures. L'Assemblée communale générale de Heon-Kuang, qui dans la plupart des cas est le moteur de la politique locale, bien que l'avènement des télécommunications permette une plus grande coopération et horizontalité entre les communes locales et celles de la métropole.
Le Commissariat aux Exclaves du Grand Kah

Le Commissariat aux Exclaves du Grand Kah est, comme son nom l'indique, un Commissariat (généré par l'Assemblée Générale par l'intermédiaire du Comité de volonté publique) chargé des Exclaves de l'Union. La notion même d'un tel commissariat peut sembler étrange au sein d'une nation prônant l'horizontalité et l'indépendance politique de ses composantes locales, mais plusieurs compétences ont été déléguées à Axis Mundis, y compris par les communes locales, imposant une coordination centralisée d'un certain nombre de domaine. Le Commissariat est ainsi une administration devant assurer la défense des Exclaves, leur coordination diplomatique, la gestion de leur sections locales de la Magistrature, la bonne conduite de la Planification démocratique etc. C'est un exécutif local servant de juge de paix et de garant des idéaux révolutionnaires et du bon fonctionnement de l'Union. C'est aussi le premier avocat des exclaves quant il s'agit de défendre leurs spécificités ou leurs choix auprès des autres comités et commissariats.

L'actuel Commissaire aux affaires des exclaves, élu par la population, est Shao Kai Yuhan, officier de marine natif de Heon-Kuang et de tendance communiste.

L'Assemblée Communale générale de Heon-Kuang

L'Assemblée Communale générale de Heon-Kuang est un parlement communal local faisant office de plus haut niveau de la représentativité au sein du territoire exclave. Ses droits et devoirs ne concernent que les communes d'échelles inférieures et l'élection des délégués à l'Assemblée des communes du Grand Kah est faite par les communes supérieures, faisant de l'Assemblée Communale un genre d'échelon intermédiaire entre les deux chambres mais n’interagissant au final pas avec l'Assemblée Communale.

L'ACG est composée de 40 membres élus au sein des communes générales pour un mandat d'un an renouvelable. De manière assez notable l'un des principaux sujet politique au sein de l'Exclave concerne la forme de l'ACG, ses pouvoirs et son organisation, certains lui reprochant de ne pas assez représenter la population du fait de son élection indirecte, d'autre se plaignant au contraire de ses pouvoirs limités. Au final l'ACG est surtout un rapporteur auprès du Commissariat aux Exclaves. Elle s'est par ailleurs dotée de ses propres comités propres qui, dans la plus grande tradition du Grand Kah, font rimer démocratie directe avec grand bazar et représentativité avec fractale d’États dans l’État.
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