Posté le : 10 jan. 2024 à 15:06:40
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2011-2012 pour Caratrad, en 8 titres
1)Démission de Nigel Faraige et changement de politique de son successeur, Ivan Johnson
C'est sûrement un des événements dont nos lecteurs se souviennent le plus de l'année passée : la démission surprise de l'ancien Premier Ministre en avril 2011 a surpris jusque dans son propre camp. Si le mystère derrière cette démission n'a toujours pas été percé, il semblerait que les raisons de santé évoquées à l'époque ne tiennent pas, du fait de l'excellente santé de Nigel Faraige, dont les rares apparitions sur les réseaux sociaux, en tenue de chasse et souriant, semble contredire les "graves problèmes de santé" invoqués pour justifier sa démission. Nous avons d'ailleurs appris il y a quelques jours d'une source anonyme l'ouverture d'une enquête contre un proche d'un ancien membre du Cabinet du Premier Ministre. Le nom ne nous a pas été communiqué, et tant la police que le parquet se sont refusé à tout commentaire.
2)Des rencontres diplomatiques qui s'enchaînent
Après avoir pris contact avec différents pays au cours de l'année 2011, le gouvernement a décidé de lancer des discussions officielles avec certains, en particulier la République faravanienne et la République Fédérale de Tanska. Ces rencontres, menées pour partie dans les Gabalaigh royaux, ont visiblement eu des effets des plus positifs sur le rayonnement international de Caratrad. Porth Dwyrpen s'est confirmée comme un centre névralgique de la politique extérieure de Caratrad, en accueillant successivement la délégation présidentielle faravanienne et une délégation parlementaire et ministérielle tanskienne. Plus discrètement, le ministre royal des armées, Sir Drustan Tumbler, a rencontré la ministre tanskienne de la défense dans la splendide forteresse de Sicherkrik, le centre de commandement des forces armées en Aleucie. D'autres rencontres sont encore prévues ou en cours de préparation, en particulier celle de Sa Majesté sur le territoire de la République Fédérale de Tanska.
3)Rachat de la dette Malévienne
Une affaire assez rocambolesque a menée au rachat d'une partie de la dette de la République communiste de Malévie par notre banque nationale. Des erreurs banquaires se produisent de temps en temps, mais il est plutôt rare de voire 5,8% de la dette d'un État-nation rachetée par "erreur". Tant le ministère de l'économie que le ministère des affaires étrangères de la Malévie se sont empressés de rassurer les entreprises et les particuliers, évitant ainsi une panique qui aurait pu couter fort cher à l'économie caratradienne. Si les circonstances sont toujours assez mal connues (le gouvernement s'étant refusé à des explications détaillées), il n'en reste pas moins que Caratrad dispose désormais d'une part ahurissante de la dette publique Malévienne, ce qui pourrait avoir des "répercussions importantes", selon l'un de nos analyste géopolitique.
4)Multiplication des ZEE
Cela a peut être eu d'ailleurs un effet dans la crise dont nous avons discuté dans ce journal entre l'Union et l'empire Karpok unifié. Cette crise à vu ce dernier imiter la République de Miridian en proclamant sans consultation de ses voisins et partenaires une Zone Économique Exclusive. Nous rappelons au lecteurs que les zones économiques exclusives (ZEE) sont un concept de droit international selon lequel un État côtier exerce des droits souverains et économiques en matière d'exploration et d'usage des ressources naturelles dans une zone donnée. Le terme est souvent abusivement appliqué aussi aux eaux territoriales, comme cela a été le cas lors de la crise avec le Saint Empire Karpok Unifié. La confusion entrenue délibérement par certains Etats quant aux droits exercés dans les ZEE ne simplifie pas les négociations ou les partenariats économiques. La Confédération du Koligsburg, en particulier, semble avoir une politique radicale vis-à-vis de la préservation de espaces maritimes qu'ils considérent comme les leurs. Nous rappelons ici à l'aimable lecteur que, suite à la protestation émise par le Gouvernement de Sa Majesté via l'Agence de Presse Internationale, la Confédération du Koligsburg avait immédiatement répliquée en revendiquant unilatéralement ses propres ZEE et eaux territoriales.
5)Formation de l'OND
C'est probablement un des événements majeurs de la décennie qui commence : la formation d'une organisation internationale réellement dédiée à la paix et à la démocratie. Sous l'impulsion de Sa Majesté Teylaise Catherine II et du président faravanien, deux chartes, une politique et une militaire, ont été rédigées et soumises à plusieurs Etats lors de la conférence de Manticore. Après de longues discussions, auxquelles le tout nouveau Premier Ministre Ivan Johnson a grandement contribué, les deux traités ont été signés par les présents, puis ratifiés rapidement. Il s'agit sans nul doute d'un revirement historique, qui aura de grandes conséquences dans les décennies à venir, si l'OND se révèle à la hauteur de sa tâche de protection des valeurs démocratiques et des droits humains. Il s'agirait déjà de l'organisation internationale la plus active et la plus efficace de l'histoire, ou en tout cas celle perçue comme telle, selon un récent sondage réalisé par l'Université de Camford dans divers états du monde.
6)Une opération d'inspiration caratradienne
Et l'OND n'a pas finie de faire parler d'elle : suite à la récente guerre civile au Valkoïnenland, Caratrad a directement proposé une intervention humanitaire de l'OND dans ce pays. Une source au ministère de la défense nous a même informé que cette opération aurait pu être menée par les Forces Armées Caratradiennes seules, il est vrai à une plus modeste échelle. Quoi qu'il en soit, cette intervention semble porter ses fruits, et, contrairement aux interventions d'autres organisations internationales que nous ne mentionnerons pas, ne parait pas être le masque d'une opération d'ingérence. Il s'avère d'ailleurs que si les forces de l'OND ont agies avec l'accord du gouvernement de Sa Majesté Valkoïnenlandaise Wilhelm II, elles ne soutiennent pas non plus directement les forces loyalistes au régime en place. Selon le Pr. Gruffydd Miles, maître de conférences au département d’études militaires de l’université de Camford, il s'agit du meilleur moyen d'assurer le succès d'une opération humanitaire. Néanmoins, il n'est pas impossible que cette situation débouche sur une impasse si les forces gouvernementales demandent le soutien direct de l'OND, auquel cas un changement de politique devrait se produire à Manticore ou à Bandarhan.
7)Vers un soutien discret à l'Okaristan ?
Le sujet de l'Okaristan déchaine les passions depuis qu'y a éclatée une guerre civile il y a quelques semaines à peine. Comme dans toutes les guerres civiles, il est difficile de discerner qui est réellement dans le camp de la démocratie, raison pour laquelle la "question okaristanaise" n'a pas été abordée par le Conseil Militaire ou le Conseil Général de l'OND. Il n'y a pas eu non plus de réel communiqué de soutien dirigé vers l'un ou l'autre des deux camps. Cependant, la récente violation de l'espace aérien de plusieurs pays par la Loduarie, en particulier de l'espace aérien d'un membre du conseil militaire de l'OND (CMOND), la république fédérale de Tanska, pays allié du régime totalitaire en place en Okaristan, a suscité de vives critiques dans les Chambres. Selon un officiel des forces armées, certains appareils du 1st Fighter Squadron aurait été redirigés afin d'assister les forces aériennes tanskiennes dans cet interception à haut risque, même si l'information serait parvenue trop tard pour que les appareils caratradiens puisse y participer. De vives critiques ont été adressées au gouvernement et en particulier au MRA, critiquant le manque de préparation et d'équipement des Forces Armées Caratradiennes, qui serait incapable actuellement d'arreter un raid comme celui que la Loduarie a mené contre les révolutionnaires okaristanais. Le gouvernement d'Ivan Johnson a répliqué en promettant de rédiger un projet de loi pour restaurer sur le long terme les capacités des FAC.
8)Visite officielle de Sa Majesté en Tanska
Clou du rapprochement entre les deux nations nord-eurysiennes, une rencontre diplomatique a été prévue de longue date au sein même de la capitale tanskienne, Norja. Celle-ci scellera officiellement la proximité des deux pays, en envoyant un signal clair d'amitié et de proximité politique. Si les accords politiques sont signés par le Premier Ministre, il est bien connu que les vraies preuves de l'amitié caratradienne passe par la Couronne. En l'occurrence, Sa Majesté passera plusieurs jours dans la capitale tanskienne, qui effectue déjà les préparatifs préliminaires à cette rencontre. Si un certain succès est attendu, il est clair qu'Ivan Johnson désire consacrer sa politique extérieure volontariste par un symbole de l'assentiment royal. Il ne reste plus qu'à convaincre les républicains tanskiens de faire de même, a dit un conseiller du cabinet du Premier Ministre.
Mark Coggins à Bryngaerdinas Pil pour les RBCN,
19 juillet 2012, 20H00