26/02/2015
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Séances du Congrès Fédéral/Alþingi

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7437
Congrès Fédéral/Alþingi de la République Fédérale de Tanska

Armoiries

Congrès Fédéral

Le présent topic ne rassemblera que les séances du Congrès Fédéral/Alþingi menant à des votes. Pour les actualités politiques et les débats, se référer à ce salon. Il y comprends aussi la composition actuelle du Congrès Fédéral.

Liste des textes importants adoptés par le Congrès Fédéral




Composition du Congrès fédéral. Celui-ci est composé de 401 représentants répartis à raison de 200 selon les provinces et régions (25 par provinces et par région) et 201 selon les populations propres à chaque région ou province.


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Partis politiques à l'Alþingi


Parti Communiste Tanskien

  • Nombre de sièges : 12
  • Idéologie : Communisme, syndicalisme
  • Politique internationale : Initialement opposé à l'OND, les actions de la Loduarie l'ont forcé à avoir une position plus modérée. Estime que l'UICS est un organe de propagande loduarien. Promeut un rapprochement avec des mouvements communistes non-eurysiens, estimant que le communisme eurysien est corrompu par l'eurycommunisme.

Le Parti Communiste Tanskien est le plus vieux parti en activité et l'un des rares à précéder l'avènement de la République Fédérale en 1945. Fondé en 1912, le parti a connu son âge d'or pendant les guerres de fédéralisation en combattant le régime impérial, s'alliant ou combattant les fédéralistes et en soutenant nombre de mouvements autonomistes voir identitaires hors d'Eurysie. Rentré dans la "légalité complète" comme le parti l'appelle, il arrête le soutien à la Révolution par les armes en 1946 pour préférer celle de la "Révolution électorale".

Union des Indépendantistes Kyliens

  • Nombre de sièges : 4
  • Idéologie : Indépendantisme, nationalisme, communisme
  • Politique internationale : Favorable à l'indépendance de Kyli. Anti-OND, Anti-ONC, anti-UICS (pour la frange nationaliste), pas de positionnement sur le Liberalintern. A pour le moment abandonner la voie armée.

Parti politique héritier du Front de Libération de Kyli, l'Union des Indépendantistes Kyliens est une union hétéroclite des deux courants majeurs de l'indépendance Kylienne, le Parti Communiste Kylien d'une part, l'Union Nationale de Kyli d'autre part. Initialement tous membre du FLK, l'issue des guerres de fédéralisation et de leur défaite militaire sanctuarisée en défaite politique lors du référendum d'auto-détermination de 1944 (rejeté à 72%) puis répété en 1951 et 1957, a entraîné la formation de mouvements politiques dédicants de mettre un terme à la lutte indépendantiste armée. Une décision renforcée par le statut de terroriste du FLK en 1961, voté par le Parlement provincial de Kyli. Les deux mouvements d'abords séparés se sont par la suite réuni à partir de 1982 en dépit de leurs profondes oppositions idéologiques.

Parti pour l'Autonomie Kylienne

  • Nombre de sièges : 12
  • Idéologie : Autonomie, socialisme
  • Coalition : Front Socialiste
  • Politique internationale : Initialement favorable à l'OND, il s'en est détourné à la suite de l'ultimatum sur Zladingrad. Favorable depuis à l'UICS bien qu'étant ambiguë sur la Loduarie.

Le Parti pour l'Autonomie Kylienne, fondé en 1958, fait suite aux trois référendums d'auto-détermination et acte, pour une partie de la population proche des courants indépendantistes sans y être forcément attaché, la fin de l'indépendance comme fin immédiate à leur politique. Le PAK est le parti provincial le plus important de la province fédérale de Kyli. Militant activement pour l'augmentation des pouvoirs délégués à la province fédérale de Kyli, il suit aussi un programme socialiste lui permettant d'intégrer la coalition du Front Socialiste au sein du Congrès Fédéral.



Parti Socioécologique d'Etelämanner

  • Nombre de sièges : 19
  • Idéologie : Autonomie, socialisme, écologisme
  • Coalition : Front Socialiste
  • Politique internationale : Favorable à l'OND ainsi qu'à la Coopération Aleucienne des Nations. Rejette l'adhésion de l'Empire du Nord à l'OND du fait de la peine de mort.

Le Parti Socioécologique d'Etelämanner trouve ses origines dans la division du Front Socialiste sur l'implantation du Centre Aérospatial d'Akrak sur la province d'Etelämanner. Estimant que cela détruirait l'environnement local, le PSE s'est divisé du Front Socialiste mais reste tout de même au sein de sa coalition. Il s'est aussi opposé à l'expansion de la pêche dans la province ainsi qu'à l'industrialisation naissante des atolls de la région. Le PSE prône une délégation supplémentaire des prérogatives vers les provinces.



Front Socialiste

  • Nombre de sièges : 48
  • Idéologie : socialisme, universalisme, costanskisme (marginal)
  • Coalition : Front Socialiste
  • Politique internationale : Favorable à l'OND et à la promotion active des droits humains à l'étranger. Opposition à la politique impérialiste de la Loduarie communiste. Peu favorable à l'adhésion de l'Empire du Nord du fait de la peine de mort.

Le Front Socialiste est l'un des artisans de la fédéralisation de 1945 duquel il tire une grande partie de son prestige. Ambiguë sur la fin de la colonisation, le Front Socialiste est présent dans l'ensemble des provinces et son électorat reste relativement stable bien qu'en perte de vitesse au profit de partis locaux. Depuis la Fédéralisation, le Front Socialiste prône la défense des droits humains sur l'ensemble du territoire de la fédération et après l'avènement de l'égalité complète puis du concept d'égalité fédérale, il applique cette politique envers l'extérieur. L'illustration de cette politique fut le soutien actif à l'intervention humanitaire à Kønstantinopolis. Le concept d'égalité humaine promu par une parti du Front Socialiste vise à défendre l'application des droits humains tanskiens comme étant une valeur universelle. Deux élus se revendiquent ouvertement du costanskisme et principalement de son courant scientifique.




Union Socialiste des Régions

  • Nombre de sièges : 15
  • Idéologie : Socialisme, universalisme, décentralisation
  • Coalition : Front Socialiste
  • Politique internationale : Favorable à l'OND ainsi qu'à l'universalité des droits humains.

[justify]L'Union Socialiste des Régions est un parti semblable au Front Socialiste en de nombreux points : augmentation des minimas sociaux, augmentation du financement de l'université fédérale [mesure obligeant tous les établissements supérieur à envoyer leurs 3e année dans un autre territoire de la Fédération et à accueillir des 3e année], augmentation du Salaire Minimum Fédéral, soutien à la politique d'Egalité fédérale. Néanmoins il diffère principalement par l'accent mis sur la décentralisation en défendant la constitution d'un Parlement (et donc de ces pouvoirs délégués) par Région au sein des 5 régions centrales, et non plus seulement le Parlement Central comme actuellement. Une position toujours rejetée par le Front Socialiste




Place Tanskienne

  • Nombre de sièges : 21
  • Idéologie : sociale-démocratie, "gauche norjienne"
  • Coalition : Front Socialiste
  • Politique internationale : Pleinement favorable à l'OND, opposition à la Loduarie.

Place Tanskienne est le parti le plus jeune du Front Socialiste. Fondé en 2003, il est presque uniquement présent dans la région capitale de Norja et marginalement dans les principales villes des régions centrales. Le parti repose sur l'adhésion de militants éduqués et généralement aisé partageant les pensées universalistes du Front Socialiste mais ne se retrouvant pas entièrement dans la politique d'Egalité fédérale. Il est opposé à la décentralisation du Parlement Central et entretient des relations parfois tendues avec d'autres composantes du Front Socialiste. Néanmoins, il est le principal fournisseur de financement de la coalition au regard de sa taille. Il s'agit du seul parti ne prônant pas (même juste dans les mots) une rupture avec la logique de capitalisme.
3102
TEXTE ADOPTE n°12
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CONGRES FEDERAL
14 avril 2011


Résolution
affirmant le soutien du Congrès Fédéral et de la République Fédérale de Tanska
à Port-Hafen et condamnant la guerre menée par l'Empire Listonien


Le Congrès Fédéral a adopté la résolution dont la teneur suit :

Le Congrès Fédéral,
Vu l'article 2-1 de la Constitution,
Vu l'article 4 de la Déclaration des Droits humains,
Vu l'article 12 de la Cour Sociale Tanskienne,
Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière de souveraineté,
Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière d'autodétermination certifiée,
Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière de protection des populations,
Vu les manquements capacitaires des Forces de Défense Nationale dans le cadre d'intervention humanitaire,

Considérant la violation manifeste de la souveraineté de la Région Autonome de Port-Hafen par l'Empire Listonien ;
Considérant l'agression militaire dont fait l'objet, par ce biais, la République de Saint-Marquise ;
Considérant que le peuple Hafenois souffre de multples exactions incluant, entre autres, les attaques militaires listoniennes, les possibilités de torture, de viol, de meurtre ;
Considérant que l'Empire Listonien s'est rendu coupable d'exactions dont l'atrocité heurte la conscience et notre conception de la vie et de la dignité humaine ;
Considérant que les exactions dont s'est rendu coupable l'Empire Listonien appellent une condamnation par la justice internationale ainsi que par les Etats membres de la communauté internationale ;
Considérant la menace sur la stabilité mondiale que laisse peser cette tragédie ;
Considérant qu'il est du devoir de la République Fédérale de Tanska de venir en aide à la Région Autonome de Port-Hafen et à la République de Saint-Marquise ;

1. Affirme son soutien complet à Pot-Hafen, à son peuple, à son intégrité territoriale et à ses possibilités d'autodétermination ;

2. Condamne avec la plus grande fermeté l'attaque brutale, injustifiée lancée par l'Empire Listonien ;

3. Condamne les crimes de guerre commis et amenés à être commis par l'Empire Listonien envers Port-Hafen, Saint-Marquise et leurs populations respective ;

4. Autorise le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska a engager des moyens humains et matériels, y compris en provenance des Forces de Défenses nationales, afin d'acheminer une aide humanitaire à la Région Autonome de Port-Hafen ;

5. Autorise le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska à n'engager aucune relation diplomatique vis-à-vis de l'Empire Listonien à l'exception de la traduction en justice d'individus s'étant rendus coupable de crimes de guerre ;

6. Autorise le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska à appeler à la mise en place d'une aide internationale pour restaurer l'intégrité territoriale de Port-Hafen ;

7. Autorise le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska à engager des moyens financiers que le présent Congrès Fédéral devra valider afin d'aider à la reconstruction de Port-Hafen ;

8. Autorise le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska à proposer une assistance humaine et matérielle à plus long terme à Port-Hafen ;

9. Autorise le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska à entreprendre l'achat immédiat de deux avions de transports tactiques à des fins humanitaires ;

10. Se porte garant de l'application du précédent point envers tout potentiel Etat vendeur.

délibéré en séance publique, à Norja, le 14 avril 2011.

La Présidente,
Signé
: Aili KINNUNEN


Résultats des votes :
POUR : 349
CONTRE : 52
5513
TEXTE ADOPTE n°13
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CONGRES FEDERAL
03 mai 2011


Règlement
établissant le programme spatial de l'Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration en tant que Grand Programme


Le Congrès Fédéral a adopté la règlement dont la teneur suit :

LE CONGRES FEDERAL DE LA REPUBLIQUE FEDERALE DE TANSKA,

Vu la proposition de Grand Programme transmise au Congrès Fédérale le 16 mars 2011,
Vu l'étude de la Cour Sociale sur le programme spatial tanskien,
Vu les rapports transmis par les groupes parlementaires du Congrès Fédéral,
Considérant ce qui suit :

1) La technologie, les données et les services spatiaux vont devenir indispensables dans la vie quotidienne des Tanskiens et contribuent de manière essentielle à la sauvegarde d'intérêts nationaux stratégique. La République dispose déjà d'une industrie de haute technologie compétitive.

2) Cependant, l'émergence d'acteurs régionaux nouveaux et le développement de nouvelles technologies révolutionnent les modèles industriels. Par conséquent, pour que Tanska maintiennent son rang industriel mais devienne aussi une puissance spatiale, il est essentiel que la République encourage le progrès scientifique et technique.

3) Il convient d'exploiter les possibilités qu'offre le domaine spatial pour la sécurité de la République, pour son économie, pour sa souveraineté, tout en conservant le caractère purement civil du programme spatial de la République (ci-après dénommé "programme") et en respectant les éventuelles dispositions de neutralité ou de non-alignement. Le développement spatial est historiquement lié à des questions sécuritaires. Les équipements, composants et instruments peuvent être utilisés à double usage. Il en va de même pour les données et les services spatiaux.

4) Il convient de privilégier l'exploitation des synergies entre les secteurs de l'espace, des transports et du numérique afin de pousser une utilisation plus large des nouvelles technologies. Exploiter ces ensembles renforcerait la compétitivité de l'industrie et des services, et donc de l'économie tanskienne.

5) Pour retirer pleinement les avantages du programme pour tous les citoyens et les territoires fédéraux, il est également nécessaire de promouvoir l'utilisation et l'adoption d'informations, de donnés et des services fournis. a cette fin, les Parlements provinciaux pourront organiser périodiquement des campagne d'information sur les avantages du programme pour la nation, les territoires et la population.

6) Pour atteindre les objectifs d'indépendance, de sécurité et de liberté d'action, il est essentiel que la République bénéficie d'un accès autonome et souverain à l'espace et puisse l'utiliser en toute sécurité. Il est donc impératif que la République promeuve un accès fiable, économe en ressources et en budget, autonome à des infrastructures et des technologies critiques.

7) Afin de rester compétitif, le futur secteur devra avoir accès à des équipements modernes, efficaces et flexibles. Par conséquent, sans préjudice à la souveraineté de l'accès à l'espace, le programme devrait pouvoir faire l'objet de partenariats internationaux avec d'autres agences nationales, y compris, si nécessaire, dans la mise en œuvre d'une partie du programme spatial.

8) Les actions menés au titre du programme devraient donc s'appuyer sur les capacités nationales et les partenariats internationaux et en tirer parti.

9) Afin d'assurer des conditions uniformes d'exécution à l'obligation constitutionnelle d'Egalité Fédérale, le Congrès devra pouvoir effectuer un contrôle annuel de l'évolution des installations et évolutions du programme

10) Afin d'assurer la continuité du financement du programme spatial, et en vertu des dispositions permises par le financement des Forces de Défense nationales, le Programme spatial, et par ce biais l'Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration devront faire l'objet d'un financement quinquennal.


A ADOPTE LE PRESENT REGLEMENT :

Article 1.
Le présent règlement établit l'Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration comme devant faire l'objet d'un financement quinquennal, comme relevant d'un intérêt stratégique nationale, comme pouvant utiliser les classifications de Secret Défense, Secret Défense Fédéral.

Article 2.
Le programme spatial sera doté des composantes suivantes :

a) "ALTAIR" : Alternative Advanced Independant Rocket, un lanceur national souverain devant permettre un accès à l'espace autonome, fiable et sécurisé.

b) "CENTAURI" [HRP le nom évoluera], un système opérationnel autonome civil d'observation de la Terre. Placé sous contrôle civil et s'appuyant sur les capacités nationales il offrira des données et des services de géo-information ainsi qu'une base de données en accès ouvert qui intègrera néanmoins les exigences en matière de sécurité.

c) DRAKKAR [HRP le nom évoluera], un système mondiale de navigation par satellite (GNSS) civil autonome et sous contrôle civil qui, comprenant une constellation de satellites, des centres de stations au sol, offrira des services de positionnement, de navigation et de mesure du temps et qui intègrera néanmoins les exigences en matière de sécurité.

d) ALDEBARAN [HRP le nom évoluera], un prototype de station spatiale tanskienne sur une échéance à long terme devant permettre la base d'un programme spatial habité en orbite basse.

Article 3.
Le présent programme aura pour objectif de :

a) fournir ou contribuer à fournir des informations, des services spatiaux et des des données de qualité, actualisées, sécurisées, adaptées aux besoins des tanskiens, de l'économie nationale tanskienne et, le cas échéant, susceptible de soutenir des parts de marchés mondial.

b) renforcer la sûreté et la souveraineté de la République ainsi que son autonomie stratégique en particulier sur le plan technologique.

c) promouvoir le développement d'une économie spatiale tanskienne forte, notamment en soutenant l'écosystème spatial, y compris si nécessaire par l'instauration de partenariats validés par le Congrès Fédéral.

d) renforcer les capacités de surveillance de la Terre, et en particulier de son climat afin de fournir des services et des données spatiales de premier ordre dans la recherche scientifique notamment dans la lutte contre le dérèglement climatique.

adopté en séance publique, à Norja, le 3 mai 2011.

La Présidente,
Signé : Aili KINNUNEN
2239
TEXTE ADOPTE n°489
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CONGRES FEDERAL
21 octobre 2011


Résolution
affirmant la reconnaissance du Congrès Fédéral sur les archipels de Sansha, Nansha, et Svlasø et condamnant la décision prise par la République de Miridian


Le Congrès Fédéral a adopté la résolution dont la teneur suit :

LE CONGRES FEDERAL DE LA REPUBLIQUE FEDERALE DE TANSKA,

Vu l'article 30 de la Constitution Fédérale,

Vu l'article 4 de la Déclaration des Droits humains,

Vu l'article 12 de la Cour Sociale Tanskienne,

Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière de souveraineté,

Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière de protection des populations,

Vu les informations transmises par le ministère des Affaires étrangères et des Droits humains le 20 septembre 2011,

Considérant la persistance, voire l'intensification des incohérences de la politique étrangère de la République de Miridian ;

Considérant l'absence de reconnaissance par la République de Miridian des territoires souverains de la République Fédérale de Tanska dans son intégralité ;

Considérant que la pêche tanskienne souffrirait de multiples dommages économiques et sociaux dans la province fédérale d'Etelämmaner ;

Considérant que le ministère des Affaires étrangères et des Droits humains a agit en accord avec la politique nationale et en promouvant un discours constructif ;

Considérant qu'il est du devoir de la République Fédérale de Tanska de protéger les intérêts économiques de ses populations en accord avec la législation fédérale ;

1. Dénonce la réclamation injustifiée de la République de Miridian sur les les îles et archipels à l'est de l'axe Sturmburg-Villar, selon la géographie officielle de la République de Miridian ;

2. Réaffirme pleinement la souveraineté de la République Fédérale de Tanska sur les archipels de Sansha, Nansha, et Svlasø ;

3. Confirme la Zone Economique Exclusive définie le 8 juillet 2011 autour de la province fédérale d'Etelämanner en incluant les archipels de Sansha, Nansha, et Svlasø ;

4. Reconnaît à la République de Miridian une Zone Economique Exclusive de 200 nautiques à partir des côtes ;

5. Appelle le gouvernement fédéral a assurer le maintien de la pêche tanskienne dans la Zone Economique Exclusive tanskienne ;

6. Appelle le Gouvernement de la République de Miridian à reconnaître et respecter la souveraineté de la République Fédérale de Tanska sur les archipels de Sansha, Nansha, et Svlasø ;

délibéré en séance publique, à Norja, le 21 septembre 2011.
La Présidente,
Signé : Aili KINNUNEN


Résultats des votes :
POUR: 379
CONTRE : 22
4119
TRAITE INTERNATIONAL
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CONGRES FEDERAL
5 novembre 2011


LOI n° 1274
autorisant la ratification du traité des Mahoganys entre la République de Miridian et la République Fédérale de Tanska


Exposé des motifs

La zone maritime entre la République de Miridian et la Province Fédérale d'Etelämanner de la République Fédérale de Tanska est un espace de pêche ancien. Elle n'avait cependant jamais fait l'objet de délimitation claire de Zone Economique Exclusive et de droits de pêches.

Les nombreuses îles qui parcourent le Golfe de l'Espoir et le début de l'Océan de l'Espérance font l'objet de revendication et de présence humaine anciennes. Elles n'avaient pourtant pas fait l'objet d'une reconnaissance claire entre les deux Républiques.

Dans cet accord, les deux parties s'engagent ainsi à reconnaître la Zone Economique Exclusive mutuelle et, dans le cadre de prescriptions réglementaires et administratives, à prendre les mesures nécessaires pour maintenir le déroulé des activités économiques liées aux ressources halieutiques en respectant la souveraineté de chacun.


La Première ministre,

Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et des Droits humains,

Vu l'article 40 de la Constitution,

Décrète :

Le présent projet de loi autorisant l'approbation de la ratification de l'accord entre le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska et le Gouvernement de la République de Miridian, délibéré en Commission des Affaires étrangères après avis de la Cour Social et sur présentation au Congrès Fédéral.

Article Unique

Est autorisée la ratification du traité des Mahoganys entre le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska et le Gouvernement de la République de Miridian concernant la Zone Economique exclusive entre les deux Etats, signé au Bourg des Mahoganys, Duché de Sylva, le 1er novembre 2011. Le traité est indexé en annexe.
délibéré en séance commissionnaire, à Norja, le 1er novembre 2011.
La Présidente,
Signé : Aili KINNUNEN

Résultats des votes :
POUR: 45
CONTRE : 4

Annexe : Traité des Mahoganys
Traité des Mahoganys



La République de Miridian et la République Fédérale de Tanska, ci après dénommés "les Parties",

Désireux de convenir à l'instauration d'un climat bilatéral durable et égalitaire entre les Parties,

Convaincus que la régulation de diffèrent doit passer par la diplomatie,

Sont convenus, sous la médiation du Duché de Sylva de ce qui suit :

Article 1 :
Les Parties reconnaissent la souveraineté de la République de Mirdiian sur les iles du golfe de l'Espoir. Les parties reconnaissent la souveraineté de la République Fédérale de Tanska sur les atolls de Sansha, Nansha et Svalsø.

Article 2 :
Les Parties reconnaissent mutuellement une Zone Économique Exclusive à chacun des parties dans la limite de deux cents nautiques à partir des côtes du territoire souverain reconnu.

La limite de la Zone Économique Exclusive entre deux territoires distants de moins de quatre cent nautiques se trouve a equidistance des côtes.

Article 3 :
La République de Miridian, déclare et assure délivrer 1000 permis de pêche pour les pêcheurs tanskiens. Ces permis seront remis aux autorités tanskiennes, qui se chargeront de les distribuer. Les permis permettent de pêcher dans l'entièreté de la zone économique miridienne.

Article 4 :
Les pêcheurs tanskiens qui détiennent un permis, ne doivent pas pêcher annuellement plus de 70 000 tonnes de poissons. Les décomptes de la pêche totale seront organisés par les autorités tanskiennes, qui transmettront alors chaque année le résultat obtenu aux autorités miridiennes. En cas de non respect du quota, les deux autorités conviendront ensemble des potentielles sanctions, mesures et stratégies à entreprendre.

Article 5:
La marine miriaindienne pourra conduire des contrôles de façon aléatoire sur des navires de pêche tanskiens dans sa zone économique exclusive, sans perturber le cours normal du fonctionnement de la pêche.

Article 6:
Le gouvernement fédéral tanskien pourra venir porter secours à tout navire de pêche tanskien en situation de détresse.

Article 7:
La République de Miridian et la République Fédérale de Tanska, surveilleront régulièrement l'état des ressource halieutiques, à travers différentes organisations publiques ou privées.

Article 8:
Au regard de l'article 6, le quota annuel de volume de pêche autorisé pour les mandats peut faire l'objet d'une annualisation. Cette dernière se fait au quatrième semestre de l'année sur proposition de l'un des parties. En absence d'accord, la valeur précédente reste en usage.

Article 9 :
Le présent traité entrera en vigueur après la ratification de chacun des parties.

Fait à, Bourg des Mahoganys, Duché de Sylva, en double exemplaire, les langues miridiane et islandaises font toutes deux foi.

Le premier novembre de l'an deux mille onze

Signé : Adeline Nordin
4402
TRAITE INTERNATIONAL
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CONGRES FEDERAL
31 janvier 2012


LOI n° 0097
autorisant la ratification du Traité de Noordcroen entre la Fédération de Zélandia, le Royaume de Teyla et la République Fédérale de Tanska


Exposé des motifs

Le sud de la Manche Blanche entre la Fédération de Zélandia, le Royaume de Teyla et la République Fédérale de Tanska est une importante zone d'échange et de flux d'humains comme de biens. Elle est florissante pour chacun des Etats s'étant réunis afin de discuter de la possibilité d'ouvrir leurs frontières respectives.

Réunis par une volonté de coopération, de stabilité et d'échanges d'égal à égal, les représentants des parties ont, le 22 août 2011 convenu d'un traité permettant l'ouverture des frontières, sans pour autant abolir les contrôles mais afin de faire progresser plus encore chaque pays, et leur population, vers la prospérité.


La Première ministre,

Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et des Droits humains,

Vu l'article 40 de la Constitution,

Décrète :

Le présent projet de loi autorisant l'approbation de la ratification du traité de Noordcroen, délibéré en Commission des Affaires étrangères après avis favorable de la Cour Sociale et sur présentation au Congrès Fédéral/Alþingi.


Article Unique

Est autorisée la ratification du Traité de Noordcroen entre le Gouvernement de la Fédération de Zélandia, le Gouvernement du Royaume de Teyla et le Gouvernement de la République Fédérale de Tanska concernant l'ouverture des frontières de ces pays, signé à Noordcroen, Fédération de Zélandia, le vingt-deux août deux-mille onze. Le traité est indexé en annexe.

délibéré en séance commissionnaire, à Norja, le 31 janvier 2012.

La Présidente,
Signé : Aili KINNUNEN

Résultat des votes :
POUR : 27
CONTRE : 22

Traité de Noordcroen
Traité de Noordcroen

Traité d'ouverture des frontières du vingt-deux août 2011

Le gouvernement de la République Fédérale de Tanska, le gouvernement du Royaume de Teyla et le Gouvernement de la Fédération de Zélandia, guidés par le désir de consolider la paix et l’harmonie entre leur nations respectives, ont arrêté ce qui suit :

Article premier.

La libre-circulation des individus et des produits culturels (littérature, cinéma, théâtre, arts plastique, arts graphiques) est garantie pour tous les citoyens des états-membres du présent traité;

Article premier bis.

Un état membre peut restreindre la liberté de circulation d'un citoyen dès lors que celui-ci menace l’ordre public de l’Etat en question;

Article 2.

D'un renforcement et d'une harmonisation de la surveillance des frontières extérieures de l'espace dudit traité : tous citoyens des États signataires peuvent circuler dans l’espace dudit traité sur simple présentation de leur carte d’identité ou de leur passeport. Chaque État, signataires aura selon les modalités qui lui sont propres, le contrôle sur la vérification de l'identité des individus entrants sur leur(s) territoire(s), métropolitains comme d'outre-mers, afin de vérifier que ces derniers [les individus entrants] soient bien citoyens d'un autre État signataire;

Article 3.

De la possibilité, après consultation des États signataires, de la suspension de l'article premier du présent traité. Cette suspension est possible en cas de menace suspecté ou confirmé pour la sécurité d'un ou plusieurs états-membres. La suspension prend effet pour une durée fixée par décret par l'État concerné pour une durée maximale de six mois. Toute prolongation nécessitera un vote à la majorité des états-membres ; La suspension de l'article premier par un État signataire n'entraînera pas la suspension de l'article premier dudit traité pour les autres États signataires;

Article 4.

D'une coopération policière : les forces de police se prêtent assistance mutuelle dans la détection et la prévention de la criminalité des États signataires de l'espace dudit traité; [un système d’extradition peut-être mis en place entre les États membres];

Article 5.

De la création d'un Bureau de Communication Internationale permettant à des États non-signataires de faire une demande d'adhésion à l'espace dudit traité;

Article 5 bis.

Le Bureau de Communication Internationale sera aux frais de la Fédération de Zélandia, sans lui donner quelques avantages que ce soit;

Article 6.

L'adhésion d'un nouvel Etat à l'espace dudit traité définit en préambule s'effectue à la suite d'une demande d'adhésion définit à l'article cinq et doit être approuvée à l'unanimité des Etats membres;

Article 7.

Chaque États membre devra désigner, selon les modalités qui lui sont propres, un représentant plénipotentiaires qui aura pour mission d'approuvé ou non la candidature d'un État tiers à l'espace dudit traité, selon la volonté de son État d'origine.


Noordcroen, le vingt-deux août 2011.


Représentant plénipotentiaire du gouvernement de la République Fédérale de Tanska : Son Excellence Mar Loftsson.
Représentant plénipotentiaire du gouvernement du Royaume de Teyla : Son Excellence … .
Représentant plénipotentiaire du gouvernement de la Fédération de Zélandia : Son ExcellenceJesper Cahan.
14129
TRAITE INTERNATIONAL
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CONGRES FEDERAL
24 avril 2012


LOI n° 0145
autorisant la ratification du Traité Fondateur de l'Organisation des Nations Démocratique et de la Charte Défensive de l'Organisation des Nations Démocratique


Exposé des motifs

Les Démocraties mondiales sont limitées en nombre, esseulées et critiquées par des régimes autoritaires ou prétendument socialistes à travers le monde. De ce constat mettant en péril la stabilité et la sûreté des états démocratiques est né le besoin d'entretenir des relations plus approfondies, un cercle de discussion et de débats permettant davantage de liens entre les démocraties, c'est l'objet du traité fondateur qui permettra une meilleure défense de la paix. Dans le besoin où les discussions et les négociations se suffiraient pas à ramener à la raison d'autres Etats, les démocraties ont aussi jugés nécessaire de se protéger collectivement par l'instauration d'un système de défense collectif que tous n'ont pas souhaité rejoindre, c'est l'objet de la Charte Défensive de l'OND.


La Première ministre,

Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et des Droits humains,

Vu l'article 40 de la Constitution,

Décrète :

Le présent projet de loi autorisant l'approbation de la ratification du traité fondateur de l'Organisation des Nations Démocratiques et la Charte Défensive de l'Organisation des Nations Démocratiques, délibéré en séance plénière du Congrès Fédéral/Alþingi après avis favorable de la Cour Sociale.


Article Unique

Est autorisée la ratification du ratification du traité fondateur de l'Organisation des Nations Démocratiques et la Charte Défensive de l'Organisation des Nations Démocratiques concernant l'adhésion à l'Organisation des Nations Démocratiques, signé à Manticore, Royaume de Teyla, le vingt-cinq juillet deux-mille onze. Le traité est indexé en annexe.

délibéré en séance plénière, à Norja, le 24 avril 2012.

La Présidente,
Signé : Aili KINNUNEN

Résultat des votes :
POUR : 278
CONTRE : 123


Traité Fondateur de l'Organisation des Nations Démocratiques
Organisation des Nations Démocratiques- OND :

Préambule
Les Etats parties au présent Traité réaffirment leur foi dans les buts et les principes des droits Humains au sens large et leur désir de vivre en paix avec tous les peuples et tous les gouvernements. Déterminés dans le but de garantir la paix dans le monde, les libertés individuelles, les valeurs démocratiques. Les Etats se sont mit d’accord sur le présent traité :

Titre I : Ratification et candidature

Article 1 :
Les partis peuvent, par accord au deux tiers, inviter tout Etat susceptible de favoriser le développement des principes du présent Traité et de contribuer à la paix. Tout Etat ainsi invité peut devenir partie au traité en déposant son dossier d'accession auprès du gouvernement du Royaume de Teyla. Celui-ci informera chacune des parties du dépôt de chaque instrument d'accession.

Un vote sera organisé sur toute demande d’adhésion à l’Organisation des Nations Démocratiques deux mois après son dossier d’admission transmis. Le vote requiert les deux-tiers
.
Article 2 :
Ce traité sera ratifié et ses dispositions seront appliquées par les parties conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. Le Traité entrera en vigueur entre les Etats qui l'ont ratifié dès que les ratifications de la majorité des signataires, et entrera en application à l'égard des autres signataires le jour du dépôt de leur ratification

Article 3 :
Toute partie pourra mettre fin au présent traité, après sa dénonciation auprès du gouvernement du Royaume de Teyla après un mois passé.

Article 4 :
Ce traité, dont les textes français, anglais et dans les langues des gouvernements du Conseil du présent traité font également foi, sera déposée dans les archives des gouvernements du Conseil du présent traité. Des copies certifiées conformes seront transmises par ceux-ci aux gouvernements des autres Etats signataires.

Titre II : Dispositions Générales

Article 5 :
Les présents états se réunissent au sein d’un Conseil Général. Ce Conseil Général est composé d'un représentant pour chaque nation.

Le représentant au sein du conseil peut-être un chef de d'état, de gouvernement, un membre du gouvernement ou un représentant nommé auprès du secrétaire général.

Le Conseil Général est dirigé par le secrétaire général de l'Organisation des Nations Démocratiques.

Les votes au Conseil Général se font à la majorité sauf contre indication dans le présent traité.

Article 6 :
Le Secrétaire Général représente l’Organisation des Nations Démocratiques à l’international.

Le consensus est utilisé pour choisir le Premier secrétaire général de l'Organisation.

Chaque état membre nomme, par rotation suivant l'ordre alphabétique des nationalités dans la langue française, le Secrétaire Général. Le Secrétaire Général ne peut exercer, durant son mandat, d'autre fonction ou recevoir une rémunération d'entité tierce.

Le mandat du Secrétaire Général est de deux années.

Article 7 :
Le Service d’Ambasse est un service accueillant les ambassadeurs de nations n’étant pas dans le traité mais voulant avoir des relations avec l’Organisation des Nations Démocratiques.

Les validations des ambassadeurs est à l’appréciation du Secrétaire Général. Une nation a une semaine à la suite de cette validation pour opposer un veto.

Titre III : Conseil Général

Article 8 :
Le conseil général se réunit en session ordinaire l’année entière.

Article 9 :
Les états-membres peuvent déposer une motion au Conseil Général

Il examine et approuve le budget de l’Organisation et fixe le montant des quote-parts des États Membres.

Il propose des organes jugés nécessaires pour répondre aux besoins de l’Organisation tout en conseillant le Secrétaire Générale sur la nomination des membres en concertation avec les états-membres.

Il discute des principes généraux de coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, y compris le désarmement, et formule des recommandations à ce sujet.

Il discute de toutes questions rentrant dans le cadre du présent traité ou se rapportant aux pouvoirs et fonctions de l’un quelconque des organes de l’Organisation, et formule des recommandations et vote à ce sujet.

Il organise des études et fait des recommandations en vue de développer la coopération internationale dans le domaine politique, d’encourager le développement et la codification du droit international, de faciliter la jouissance des droits humains et des libertés fondamentales, et la collaboration internationale dans les domaines économique, social, humanitaire, culturel, éducatif et sanitaire.

Il fait des recommandations et vote pour permettre le règlement pacifique de toute situation de nature à compromettre les relations amicales entre pays.

Il peut en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix ou d’acte d’agression, en étroite collaboration avec le conseil militaire, examiner immédiatement la question et recommander à ses membres d’adopter des mesures collectives pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales

Titre IV : Secrétaire Générale

Article 10 :
Il peut convoquer une session extraordinaire de l’Assemblée Générale à la demande d’un des états membres.

Article 11 :
Il peut demander un débat et un vote au Conseil Général sur un sujet, qu’importe sa nature si il estime que la sécurité internationale ou nationale d’un état membre est menacé.

Article 12 :
Il définit sa mission selon le contexte international et la volonté des États membres.

Titre VI : Amendements

Article 13 :
Les amendements présentés au Conseil Général requièrent deux-tiers des voix pour être adoptés.

Ils entreront en vigueur une fois les amendements ratifiés conformément à leurs règles constitutionnelles respectives, par les deux tiers des Membres de l'Organisation

Titre VI : Tribunal international

Article 14 :
Les Etats-membres s’engagent à entamer la réflexion concernant un tribunal permettant le jugement d’acteurs ne respectant pas les droits humains.

La notion de souveraineté nationale sera prise en compte dans les débats.

Charte Défensive de l'Organisation des Nations Démocratiques
Charte défensive :

Article 1 :
Les parties s'engagent à régler par des moyens pacifiques tous différends internationaux dans lesquels elles pourraient être impliquées, de telle manière que la paix et la sécurité internationales, ainsi que la justice, ne soient pas mises en danger, et à s'abstenir dans leurs relations internationales de recourir à la menace ou à l'emploi de la force de toute manière incompatible aux valeurs des nations démocratiques.

Article 2 :
Les parties contribueront au développement de relations internationales pacifiques et amicales en renforçant leurs libres institutions, en assurant une meilleure compréhension des principes sur lesquels ces institutions sont fondées et en développant les conditions propres à assurer la stabilité et le bien-être. Elles s'efforceront d'éliminer toute opposition dans leurs politiques économiques internationales et encourageront la collaboration économique entre chacune d'entre elles ou entre toutes.

Article 3 :
Afin d'assurer de façon plus efficace la réalisation des buts du présent Traité, les parties, agissant individuellement et conjointement, d'une manière continue et effective, par le développement de leurs propres moyens et en se prêtant mutuellement assistance, maintiendront et accroîtront leur capacité individuelle et collective de résistance à une attaque armée.

Article 4 :
Les parties se consulteront chaque fois que, de l'avis de l'une d'elles, l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée.

Article 5 :
Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant sur le territoire national d'un Etat membre sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquences elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, assistera la partie ou les parties ainsi attaques en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité des états membres et dans le monde..

Article 6 :
Pour l'application de l'article 5, est considérée comme une attaque armée contre une ou plusieurs des parties, une attaque armée :

contre le territoire national d'un Etat membre; contre ses infrastructures, physiques comme numériques se situant y compris en dehors des limites de leur territoire national; contre ses représentations diplomatiques ou tout autre attaque visant spécifiquement ses citoyens ; contre ses navires, civils ou militaires, armés, équipés ou construits sur son territoire national ou par ses citoyens ; contre les forces, navires ou aéronefs de l'une des parties se trouvant sur ces territoires ainsi qu'en toute autre région du monde dans laquelle des forces de présence de l'une des parties sont stationnées.

Article 7 :
Chacune des parties déclare qu'aucun des engagements internationaux actuellement en vigueur entre Etats n'est en contradiction avec les dispositions de la présente Charte et assume l'obligation de ne souscrire aucun engagement international en contradiction avec la Charte.

Article 8 :
Les parties établissent par la présente disposition un Conseil, auquel chacune d'elle sera représentée pour examiner les questions relatives à l'application de la Charte. Le Conseil sera organisé de façon à pouvoir se réunir rapidement et à tout moment. Il constituera les organismes subsidiaires qui pourraient être nécessaires; en particulier, il établira immédiatement un comité de défense qui recommandera les mesures à prendre pour l'application des articles 3 et 5.

Article 9 :
Le Conseil peut avoir recours aux moyens militaires des états signataires de la présente Charte dans des missions en dehors de l'Union afin d'assurer le maintien de la paix, la protection de populations civiles, la prévention des conflits, le renforcement de la sécurité internationale ou l'élimination de groupes armés ayant commis, ou visant à commettre, des actes de nature terroriste ou pirate. L'exécution de ces tâches repose sur les capacités fournies par les États membres.

Article 10 :
Les décisions portant sur le lancement d'une mission visée au présent article, sont adoptées par le Conseil statuant à la majorité, sur initiative d'un État signataire de la présente Charte. Le Conseil peut proposer de recourir aux moyens nationaux des capacités fournies par les États membres.

Article 11 :
Le Conseil peut confier la réalisation d'une mission, dans le cadre de la Charte, à un groupe d'États membres afin de préserver les valeurs des nations démocratiques et de servir ses intérêts. La réalisation d'une telle mission sera régie sous la direction des membres du Conseil après consultation.

Article 12 :
Les États signataires qui remplissent des critères plus élevés de capacités militaires et qui ont souscrit des engagements plus contraignants en la matière en vue des missions les plus exigeantes, établissent une coopération structurée permanente dans le cadre de la Charte. Cette coopération sera régie sous la direction des membres du Conseil après consultation et selon les accords bilatéraux ou multilatéraux en place chez les États signataires concernés par le présent article.

Article 13 :
Les missions déclenchées par application de l'article 9 et dans le cadre des articles 10, 11 et 12 se verront menées obligatoirement par les États des gouvernements du Conseil de la présente Charte ayant votés favorablement au déclenchement des dites missions. Les États des gouvernements du Conseil de la présente Charte ayant votés défavorablement au déclenchement des dites missions ou s'étant abstenus ne sont pas contraints d'une obligation de participation. La participation aux dites missions par des États des gouvernements du Conseil de la présente Charte ayant votés défavorablement au déclenchement des dites missions, s'étant abstenus ou par des États extérieurs du Conseil de la présente Charte sera approuvée et sanctionnée par les États participants.

Article 14 :
Les parties peuvent, par accord majoritaire, inviter à accéder a la Charte tout autre Etat du monde susceptible de favoriser le développement des principes de la présente Charte et de contribuer à la sécurité régionale et globale. Tout Etat ainsi invité peut devenir partie de la Charte en déposant son instrument d'accession auprès des gouvernements du Conseil de la présente Charte. Celui-ci informera chacune des parties du dépôt de chaque instrument d'accession.

Article 15 :
Ce Traité sera ratifié et ses dispositions seront appliquées par les parties conformément à leurs règles constitutionnelles respectives. Les instruments de ratification seront déposés aussitôt que possible auprès des gouvernements du Conseil de la présente Charte, qui informeront tous les autres signataires du dépôt de chaque instrument de ratification. La Charte entrera en vigueur entre les Etats qui l'ont ratifié dès que les ratifications de la majorité des signataires auront été déposées et entrera en application à l'égard des autres signataires le jour du dépôt de leur ratification.

Article 16 :
Après que la Charte aura été en vigueur pendant un ans ou à toute date ultérieure, les parties se consulteront à la demande de l'une d'elles, en vue de réviser le Traité, en prenant en considération les facteurs affectant à ce moment la paix et la sécurité dans le monde, y compris le développement des arrangements tant universels que régionaux conclus pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Article 17 :
Après que la Charte aura été en vigueur pendant un ans, toute partie pourra mettre fin a la Charte en ce qui la concerne un an après avoir avisé de sa dénonciation les gouvernements du Conseil de la présente Charte, qui informera les gouvernements des autres parties du dépôt de chaque instrument de dénonciation.

Article 18 :
Cette Charte, dont les textes français, anglais et dans les langues des gouvernements du Conseil de la présente Charte font également foi, sera déposé dans les archives des gouvernements du Conseil de la présente Charte. Des copies certifiées conformes seront transmises par ceux-ci aux gouvernements des autres Etats signataires.
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TEXTE ADOPTE n°4568
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CONGRES FEDERAL
23 juillet 2012



LOI n°1201
instaurant un code humanitaire dans la législation de la République Fédérale de Tanska


Le Congrès Fédéral a adopté le projet de loi dont la teneur suit :


LE CONGRES FEDERAL DE LA REPUBLIQUE FEDERALE DE TANSKA,

Vu le Préambule de la Constitution Fédérale,
Vu l'article 2 de la Constitution Fédérale,
Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière de souveraineté,
Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière de protection des populations,
Vu les travaux de la Commission d'étude parlementaire sur l'ingérence humanitaire de la République Fédérale de Tanska,

Considérant ce qui suit :

(1) L'action internationale de la République Fédérale de Tanska (ci-après "Tanska") doit être cohérente avec les politiques et objectifs de stabilité régionale, de développement et d'assistance humanitaire. Elle accorde la primauté à la protection des populations civiles dans et en dehors des frontières de Tanska.

(2) Tanska réaffirme la considération déjà exprimée dans la Facilité Tanskienne pour la Paix sur la possibilité pour le Gouvernement de mener des opérations humanitaires ayant des implications dans le domaine de la défense et peut fournir une assistance humanitaire mais aussi technique, matérielle et financière à des Etats tiers, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales et des populations locales afin d'améliorer leurs capacité à subvenir à leur besoin primaires et à se prémunir des risques humanitaires qui leurs incombent.

(3) L'approbation faite par la Cour Sociale de qualifier dans le droit internationale interne à Tanska la notion d'intervention humanitaire qui octroi au gouvernement fédéral a possibilité d'intervenir dans un Etat, sans la nécessité de son consentement en cas de violation aggravée des droits humains, que ce soit envers un groupe particulier ou la population civile en général.

(4) La perte de stabilité progressive des régions dans le voisinage directe de l'ensemble des territoires de Tanska est un facteur d'accroissement de la possibilité d'émergence de conflits locaux ou régionaux. Que plusieurs de ces conflits ont d'ores et déjà émergés dans la région obligeant Tanska, et ses principaux partenaires, à apporter une assistance humanitaire au Valkoïnenland pour apporter un soutien à une population en détresse. Que cette assistance a nécessité l'activation de l'article 10 de la Charte Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques mobilisant des moyens militaires de la part des Etats membre.

(5) L'émergence de ces conflits amène à un accroissement des risques pesant sur les populations civiles. Cet accroissement de risque s'est déjà démontré de manière effective par des conflits armés locaux (Tcharnovie), des atteintes graves aux droits humains sur des populations civiles ayant entraînés des soulèvements légitimes (Port-Hafen, Okaristan), des crises humanitaires graves aussi bien alimentaires que sanitaires (Valkoïnenland). L'ensemble de ces risques ayant débouchés sur des crises ou des réponses aboutissant à des victimes civiles n'a pas provoqué de réaction unanime de la communauté internationale.

(6) La liberté des individus est le plus précieux de tous les droits. Ce faisant toute population, victime d'actions portant atteintes à ses droits fondamentaux ou n'étant pas prise en compte dans l'action politique de son gouvernement de sorte que celui-ci laisse volontairement une situation humanitaire se déprécier gravement, est en droit légitime d'en appeler à une assistance humanitaire visant à la rétablir dans des conditions de vies dignes et le respect de ses droits fondamentaux.

(7) Le Préambule de la Constitution Fédérale permet à toute population civile, en vertu des principe des droits humains et du droit inaliénable de l'accès à la liberté, de manifester sa volonté d'adhérer aux institutions de la République Fédérale de Tanska afin de se placer, temporairement ou indéfiniment, sous sa protection.

(8) Toute intervention doit être a but humanitaire, seulement et pleinement humanitaire et respecter les droits fondamentaux de Tanska. La participation de partenaires et alliés pourra être décidé.

(9) Le Gouvernement fédéral a tenu a inclure autant que possible la représentation nationale dans un souci de respect de la démocratie tanskienne. Le Congrès Fédéral sera présent aux différents stades des possibles interventions.

(10) Le Congrès Fédéral, le Parlement Central et les Parlement Provinciaux ont manifestés leur désir de pouvoir, chacun, appeler le gouvernement fédéral à étudier une situation humanitaire dans un territoire, d'émettre des avis sur les études faites par le gouvernement ou les demandes d'études faites par d'autres chambres.

(11) La Cour Social, ayant participé au titre d'observateur à l'ensemble des travaux parlementaires aboutissant à ce code, confirme la constitutionnalité intégrale du texte et sa conformité avec les fondements et les valeurs de la République.

(12) Le Gouvernement fédéral, si il est amené à décider d'une intervention, fera le nécessaire afin d'assurer la bonne publicité des informations relatives aux raisons ayant amenés à une intervention humanitaire, à son déroulé et à sa finalité dans les limites des secrets incombant à la sécurité fédérale. Des informations ne pouvant être diffusées publiquement pourront être transmis à des Commissions d'études parlementaires dans le cadre du fonctionnement ordinaire des travaux parlementaire.

A ADOPTE LE PRESENT CODE:



CODE HUMANITAIRE

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Code humanitaire relatif à la création d'un corpus législatif définissant les possibilités d'intervention humanitaire de la République Fédérale de Tanska à l'extérieure de ses frontières



Article premier

1. On entend par "atteinte" toute action portant atteinte au droit de toute personne à être protéger par une loi juste de son autorité. Celle-ci ne pouvant la condamner à mort, ni la tenir en esclavage, ni l'obliger à un travail forcé, ni la juger selon son sexe, son origine ou sa croyance, ni la soustraire à la jouissance de ses droits fondamentaux.

2. On entend par "droits fondamentaux", l'ensemble des droits décrits dans la Déclaration tanskienne des droits humains.

3. On entend par "autorité", l'entité étatique assurant le contrôle d'un territoire et en administrant sa population.

4. On entend par "Tanska", la République Fédérale de Tanska.

5. On entend par "assistance humanitaire", toute aide matérielle, sanitaire ou alimentaire, toute protection législative ou militaire, tout versement d'un montant financier, visant à améliorer les conditions de vies et à limiter les atteintes faites à l'encontre d'une population.

6. On entend par "Chambre parlementaire" le Congrès Fédéral, le Parlement Central, le Parlement Provincial d'Halvø, le Parlement Provincial d'Etelämanner et le Parlement Provincial de Kyli.

7. On entend par "service compétent" les directions de ministères, les services d'institutions, pouvant comprendre la Force de Défense nationale et les Services de Renseignement, disposant ou pouvant disposer d'informations non publiques pouvant servir au bon discernement d'une situation.

Article 2
Il est instauré une procédure d'intervention pour assistance humanitaire (ci-après dénommée "procédure") en vu de permettre à Tanska d'apporter une assistance humanitaire à une population civile en faisant la demande et/ou ayant été jugée victime d'atteintes multiples et répétées de la part de son autorité et/ou de la part d'un groupe sans réponse de son autorité, dans l'incapacité d'en faire la demande.

Article 3
La procédure est constituée en plusieurs phases suivant le processus qui suit :

a) Une population civile effectue une demande d'assistance humanitaire et/ou le Gouvernement fédéral propose une assistance humanitaire au titre de l'article 2 et/ou une Chambre parlementaire demande l'étude d'une situation justifiant une assistance humanitaire.

b) Dans une période trois jours, la Cour Sociale émet un avis sur la base des informations transmises par les services compétents en la matière.

b) Dans une période de sept jours suivant l'avis de la Cour Sociale, le Gouvernement et le Congrès Fédéral se réunissent en commission de défense sous procédure du secret fédéral afin de décider ou non d'une intervention pour assistance humanitaire. La décision se fait par vote à la majorité qualifiée de la Commission.

c) L'intervention est déclenchée par le Gouvernement fédéral dans un délai de trente jours sans en avertir les forces politiques.

d) Dans un délai de trente jours à partir du septième jour ouvré suivant le déclenchement de l'assistance humanitaire, le Gouvernement doit avertir le Congrès Fédéral du déclenchement de l'assistance humanitaire. Il doit dès lors en présenter les raisons, le dispositif et les objectifs annoncés. L'intervention est soumise à un vote en séance publique non contraignant.

e) A soixante jours suivant le déclenchement de l'assistance humanitaire, le Gouvernement doit soumettre l'assistance humanitaire à un vote à la majorité absolue au Congrès Fédéral. Toute vote validé renouvèle l'assistance humanitaire pour soixante jours et suivra la même procédure. Tout vote rejeté doit mettre un terme à l'assistance humanitaire dans un délai de quatre-vingt dix jours a compté du vote. Pendant ce délai, le Gouvernement ou chaque chambre parlementaire peut demander un vote au Congrès Fédéral afin de renouveler l'intervention pour un délai de soixante jours. Ce vote peut amener à une redéfinition des objectifs de l'assistance humanitaire.

Article 3
Lors du déclenchement d'une assistance humanitaire, le Gouvernement fédéral peut demander l'assistance d'un Etat tiers.

Article 4
Toute assistance humanitaire peut se joindre à la délivrance d'un capital d'assistance au titre de la Facilité Tanskienne pour la Paix.

Article 5
Le Gouvernement fédéral est tenu de publier chaque semaine, a compté de la publicité de l'assistance humanitaire définit à l'article 2.d, un bilan résumant le déroulé de l'assistance humanitaire sur la semaine écoulée. Ce bilan ne doit pas contrevenir à la sécurité fédérale, à la sécurité des populations civiles assistées, à la sécurité du personnel déployé.

Article 6
Le Gouvernement fédéral facilitera l'action de toute organisation non-gouvernementale à but humanitaire, tanskienne ou non, de s'implanter afin de porter assistance aux populations civiles ou de surveiller l'action de Tanska sans porter atteinte à la sécurité fédérale et à la sécurité du personnel déployé. L'appréciation de la sécurité fédérale et de la sécurité du personnel déployé relève du Gouvernement fédéral.


délibéré en séance publique, à Norja, le 23 juillet 2012.
La Présidente,
Signé : Aili KINNUNEN


Résultats des votes :
POUR: 284
CONTRE : 117


HRPLe texte est susceptible d'être modifié. Toute modification sera listée ici et sera indiquée par un message dans les brèves tanskiennes simulant une révision législative afin d'en faciliter le suivi. Cette balise HRP est sous balise ignore, bien évidemment ;).

Le texte est sans doute loin d'être complet.
11118
TEXTE ADOPTE n°5678
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CONGRES FEDERAL
3 juillet 2013



LOI n°4242
établissant un cadre de mesures pour renforcer l'écosystème tanskien des semi-conducteurs (stratégie tanskienne sur les semi-conducteurs)


Le Congrès Fédéral a adopté le projet de loi dont la teneur suit :




Les puces semi-conductrices sont un élément clé de l'économie mondiale. Elles permettent aux produits numériques de fonctionner et sont essentielles aux technologies du futur que ce soit dans le domaine spatial, pour l'intelligence artificielle ou encore dans les utilisations duales (civiles et militaires). En d'autres termes, elles sont indispensables.

Le début de décennie à démontrer la fragilité de l'écosystème tanskien des semi-conducteurs dû à des difficultés d'approvisionnement, des perturbations des lignes commerciales, des manques de main d'œuvres et une concurrence internationale faussée par des investissements étatiques déréglés. Plusieurs secteurs tanskiens, à commencer par celui de la tech ou encore du spatial, de l'énergie ou de la communication ont été menacés ou impactés par ces perturbations.

La proposition de réforme Skaarup au printemps 2012 prévoyant l'instauration de Zone Economique Spéciale dans les provinces fédérales ainsi que dans les régions centrales reste insuffisante au regard des enjeux. En particulier, elle ne favorisait pas suffisamment les investissements publics mais davantage les investissements privés. Si ceux-ci sont nécessaires, ils doivent être combinés à des investissements publics en provenance du budget fédéral mais aussi des budgets provinciaux et régionaux. La réforme skaarup ne prévoyait pas non plus d'agir sur les vulnérabilités d'approvisionnements mises en lumière et en particulier sur l'accès au ressources stratégiques qui sont pour autant produites en partie dans la province fédérale d'Halvø.

La concurrence internationale s'est caractérisée par l'apparition de nouveaux acteurs économiques ainsi que des investissements en provenance de pays déjà présents sur la chaîne de valeur comme des entreprises en provenance du Royaume de Teyla. Cependant, ces pays ont bénéficiés d'une politique active d'accompagnement voir de financement dans leurs frontières ainsi qu'à l'étranger, favorisant leurs acteurs nationaux. Si Tanskian Semiconductor Manufacturing Company, principal acteur tanskien de la chaîne de valeurs des semiconducteurs a déployé une politique d'investissement à l'étranger au Yorkshing, ou encore prochainement au Negara Starna, il ne bénéficiait pas, ou qu'à la marge, d'un soutien politique des autorités tanskiennes.

Or, les investissements, considérablement en hausse, nécessitent des sommes très importantes pour pouvoir permettre la recherche et le développement (R&D) de puces de dernière génération avec une précision de quelques nanomètres. Aujourd'hui, les acteurs économiques et industriels tanskiens du domaine des semi-conducteurs investissent principalement seuls dans la R&D. Autrement dit, le soutien public tanskien, en particulier en provenance d'universités et de centres de recherche est limité à un nombre restreint de domaine, souvent d'une faible ampleur malgré leur haute valeur ajoutée. Cette place de la recherche tanskienne pourrait être amenée à diminuer avec l'émergence des nouveaux acteurs et le développement de leur propre écosystème de semi-conducteurs. Si la chaîne de valeurs des semi-conducteurs dans son ensemble reste très fortement mondialisée et que la production nationale, du début à la fin, d'un semi-conducteur, dans un seul pays reste extrêmement rare, liée à des domaines spécifiques, et généralement couteuse, ces investissements pourraient amener à des acteurs concurrentiels sur certains éléments de la chaîne de valeurs. Ainsi, le rôle dominant de TSMC dans la fonderie ou encore Entil Corporation pour la production de semi-conducteurs pourraient être impactés et ce serait donc la place de Tanska sur le marché mondial qui pourrait diminuer.

Tanska dispose des atouts nécessaires pour rester un acteur industriel de premier plan sur le marché des puces électroniques d'aujourd'hui et de demain. Son implémentation déjà existante dans les domaines de R&D et de production, la présence d'un écosystème d'ores et déjà solide totalisant 150 000 employés directs et plus d'un million indirect, la présence de ressources stratégiques rares dans la province fédérale d'Halvø et la possibilité d'un écosystème résilient par la multitude d'implémentation géographique doivent permettent de diminuer des dépendances qui pourraient exister et se former mais aussi de saisir les opportunités économiques à l'échelle mondiale par une politique d'investissement plus claire. Cela renforcera la compétitivité de l'écosystème tanskien des semi-conducteurs, affectera positivement d'autres secteurs économiques et permettra d'augmenter l'innovation dans la République et pour les citoyens tanskiens.

En particulier, la R&D et la production doit s'orienter vers des secteurs industriels tanskiens important ou en fort développement ou à importance stratégique. Ainsi, une ligne de conduite doit être dessinée à destination des secteurs touchant à l'intelligence artificielle, à l'espace et à la communication, le tout dans leurs applications duales.

Afin de concrétiser cette vision pour la Fédération, la stratégie tanskienne sur les semi-conducteurs s'articule autour d'objectifs stratégiques :

  • Tanska devra accroître son leadership en matière de recherche & développement ;
  • Tanska devra renforcer sa propre capacité à assurer la résilience de son écosystème des semi-conducteurs ;
  • Tanska devra mettre en place un cadre adéquat pour assurer la R&D et la production de semi-conducteurs dans des secteurs d'importance stratégique ;
  • Tanska devra remédier au problème naissant de manque de compétences et de main d'oeuvre qualifié ;
  • Tanska devra soutenir activement l'implémentation d'acteurs tanskiens à l'étranger.

La proposition vise à atteindre le double objectif d'accroissement de la résilience de l'écosystème pour renforcer la souveraineté tanskienne et l'augmentation de sa part de marché mondial pour favoriser la compétitivité tanskienne. Elle doit attirer des investissements dans des production déjà existantes, dans de la recherche de pointe pour favoriser l'innovation et dans de nouvelles lignes de productions répondant aux besoins fédéraux exprimés dans des secteurs en développement ou à importance stratégique. L'objectif de l'autosuffisance n'est pas souhaitable, il est irréalisable et décorrélé de toute réalité spatiale. Il faut renforcer les atouts et limiter les dépendances et faiblesses.

Afin de réaliser ses objectifs, la loi vise à :

  • Instaurer un mécanisme de coordination entre les composantes de la Fédération et le Gouvernement.
La loi définit notamment les mesures d'assistance à la recherche et le guidage par le Gouvernement d'une politique coordonnée à l'échelle fédérale. Ce mécanisme vise à permettre la mise en place d'une R&D partiellement fléchée à l'échelle de la Fédération. Celle-ci ne doit pas se soustraire aux recherches d'ores et déjà en cours mais permettre d'y additionner un cadre permettant de répondre à des besoins précis sur des secteurs mentionnés tout en bénéficiant d'investissements publics et d'un cadre de subventions plus permissif au regard du marché intérieur fédéral.

L'initiative vise en outre à soutenir des centre de recherche innovant pour de la conception de pointe en Tanska, et ceux à travers toute la Fédération. Le soutien apportés aux start-ups et PMEs sera accru et leur accompagnement à l'international sera accentué le tout en leur fournissant des commandes publiques permettant l'instauration d'un agenda lisible sur plusieurs années.

Ce mécanisme de coordination mettra en place une plateforme fédérale de conception passant par les seuls cables sous-marins de la fédération afin de renforcer l'accéssibilité, pour les acteurs tanskiens, sans discriminations, des recherches les plus récentes et les plus innovantes. Elle permettra ainsi un soutien concret aux start-ups et PMEs en plus des points précédents. Cette plateforme favorisera ainsi le développement d'un tissu dense, à l'échelle fédérale, de recherches et d'innovations.

Le mécanisme permettra aussi le fléchage direct de certains secteurs à proximité de certains espaces. A titre d'exemple, il fournira un cadre favorisant le renforcement des industries et centres de recherches naissant dans la province d'Etelämanner. Ces jeunes acteurs tanskiens sont orientés notamment autour des besoins du Centre Aérospatial d'Akrak à l'est de la province dans le cadre de domaine à importance stratégique et en particulier du spatial et des communications. Les start-ups seront donc accompagnées vers les besoins exprimés par les acteurs publics et privés se développant dans la province. Un même schéma, est à répéter selon les spécificités dans tous les territoires de la Fédération.


  • Renforcer la formation de personnel et l'attraction de talents.
Le Gouvernement fédéral et les pouvoirs provinciaux et régionaux renforceront leurs investissements directs dans les départements d'universités et centres de formation touchant aux domaines affectés par la présente règlementation. La liste des départements et centres concernés sera amendée chaque année par le Congrès Fédéral (Commission de la recherche et de l'enseignement supérieur). Ces investissements directs viendront de ressources budgétaires nouvelles et n'impacteront pas les investissements et subventions déjà existants pour n'importe quel département universitaire, centre de recherche, centre de formation et tout établissement supérieur qui est ou qui n'est pas concerné par la présente loi de sorte qu'aucun domaine ne soit impactée par une baisse de financements publics.

Ce renforcement vise à agir sur le manque naissant de main d'œuvre qualifié. Il doit aussi être contenu par l'attraction de talents étrangers au sein de la République Fédérale. Cela pourra passer directement par l'octroi de bourse de recherches ou de visa de travails pour des travailleurs et chercheurs qualifiés ou en cours de formation à l'étranger dans des centres tanskiens. Afin d'éviter toute fuite d'information, les individus entrants seront soumis à une validation préalable du Service Permanent d'Intelligence Extérieure ainsi qu'à des contrats et clauses d'exclusivité. En contre partie, des possibilités d'octroi de visa pour l'ensemble de familles seront favorisés et les démarches simplifiés afin de rester attractif.


  • Instauration d'un mécanisme de veille informationnelle et d'une boîte à outil pour la sécurité de l'approvisionnement
Le Gouvernement Fédéral, le Congrès Fédéral et les Parlements délégués mettront en place, à leur échelle, un système de récolte d'information coordonnée et uniformisé auprès des acteurs économiques. Ce système visera à mieux comprendre la chaîne de valeurs de l'écosystème tanskien des semi-conducteurs et à faire remonter, par les acteurs directement concernés, toute potentielle difficulté d'approvisionnement à venir.

En cas d'alerte sur un ou plusieurs secteurs, le Gouvernement, en lien avec le Congrès Fédéral, pourra user de mesures issue d'une boîte à outil législative visant à assurer l'approvisionnement. Celle-ci comprendra la possibilité de prioriser des ordres de production auprès des industriels tanksiens pour le marché intérieur et les besoins des industriels, acteurs économiques et publics tanskiens, et ce y compris depuis des entreprises ayant des sites à l'étranger. Elle comprendra aussi la possibilité de limiter les exportations de semi-conducteurs dans certains domaines.


  • Soutien aux entreprises tanskiennes à l'étranger
Afin de permettre l'accès à de nouveaux marchés mais aussi de renforcer la résilience des industriels, le Gouvernement tanskien devra mener une politique active de conduite et d'assistance tanskienen dans leur implémentation. Le ministère de l'Economie et des Finances ainsi que celui de l'Industrie auront pour tâches de permettre, via le réseau d'ambassade, aux entreprises tanskiennes de cerner les meilleurs marchés et de faciliter leur implémentation.


  • Soutien direct à l'industrie
En plus des investissements dans la recherche, la rpésente loi met en place un cadre législatif permettant de facilité et d'accroître les investissements directs. Elle fournit un cadre direct entre les administrations et les entreprises pour les propositions de projet d'investissement et d'agrandissement de site existant. Les PMEs et start-ups disposent d'un système simplifié ainsi que d'une limite d'investissement pouvant atteindre 100% des projets.

18765
[quote=Antares]
TRAITE INTERNATIONAL
_____
CONGRES FEDERAL
27 mai 2013


LOI n° 48915
autorisant la ratification des Traités de Norja


Exposé des motifs




La Première ministre,

Sur le rapport du ministre des Affaires étrangères et des Droits humains,

Vu l'article 40 de la Constitution,

Décrète :

Le présent projet de loi autorisant l'approbation de la ratification des Traités de Norja, délibéré en séance plénière du Congrès Fédéral/Alþingi après avis favorable de la Cour Sociale.


Article Unique

Est autorisée la ratification du ratification des traités de Norja, signé à Norja, République Fédérale de Tanska, le vingt-sept mai deux-mille treize. Le traité est indexé en annexe.

délibéré en séance plénière, à Norja, le 27 mai 2013.

La Présidente,
Signé : Aili KINNUNEN

Résultat des votes :
POUR : 378
CONTRE : 23


Traités de Norja - Traethoday o Norja - Sattmalar I Norju
TRAITES DE NORJA - TRAETHODAU O NORJA - SATTMALAR I NORJU



DISPOSITIONS GENERALES :

PREAMBULE :


La République Fédérale tanskienne et le Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware, rappelant que leurs politiques étrangères et de défense reposent sur des intérêts, des valeurs et des responsabilités communs, conscients de leurs droits et de leurs obligations en vertu de la Charte de l’Organisation des Nations Démocratiques, unies, notamment en qualité de membres du Conseil Militaire de ladite organisation, convaincus qu’une coopération accrue en matière de défense et de sécurité renforce le Conseil Militaire, qui demeure le fondement de leur défense collective, gardant à l’esprit qu’ils n’envisagent pas de situation dans laquelle les intérêts vitaux de l’une des parties pourraient être menacés sans que ceux de l’autre le soient aussi, déterminés à répondre aux défis stratégiques qui leurs sont posés, à promouvoir la paix et la sécurité internationales, à assurer la sécurité collective, à prendre des mesures de prévention et de dissuasion à l’encontre d’agresseurs potentiels et à contrer les menaces, notamment la piraterie et les régimes dictatoriaux, en Eurysie comme ailleurs, désireux d’améliorer encore l’efficacité et l’interopérabilité de leurs forces armées, rappelant que le contrôle de leurs forces armées, la décision de les employer et le recours à la force relèveront toujours de la souveraineté nationale, convaincus qu’une base industrielle et technologique de défense qui soit robuste et compétitive constitue un impératif à la fois stratégique et économique pour les deux parties, sont convenus de ce qui suit :

ARTICLE PREMIER :
Distinction des composantes

Les trois Traités ci-dessous, ci-après désignés comme « composantes », sont tenus par la République tanskienne et le Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware, ci-après désignés sous le nom de « parties », comme étant différenciés dans leurs objectifs et indépendants dans leur fonctionnement. Ainsi, la suspension, le retrait ou l’abrogation d’une de ces composantes par l’une des parties ne saurait être considéré comme une suspension, un retrait ou une abrogation de toutes les composantes.

ARTICLE SECOND :
Gestion de la coopération

1. Le Premier ministre tanskien et le Premier ministre caratradais dressent un bilan des progrès de la coopération prévue par les présents Traités et formulent des orientations pour leur développements lors d’un sommet annuel.
2. La préparation des éléments liés au sommet annuel et la coopération menée en vertu des dispositions des présents Traités sont dirigés et coordonnés par un Comité de Haut Niveau. Les chefs des délégations nationales au Comité de Haut Niveau sont nommés par le Premier ministre tanskien et le Premier ministre caratradais.
3. Le Comité de Haut Niveau prend ses décisions par consensus. Il est chargé: a) de définir les objectifs, priorités et avantages à long terme de la coopération convenue en vertu des présents Traités; b) d’exercer un contrôle sur l’ensemble de la coopération convenue en vertu des présents Traités, y compris les aspects de sécurité; c) d’identifier de nouveaux secteurs de coopération à proposer au sommet; d) de régler les litiges et les différends pouvant survenir dans le cadre de la mise en œuvre de la coopération prévue par les présents Traités; e) de recommander tout amendement éventuel au présents Traités.

ARTICLE TROISIÈME :
Coûts et bénéfices

Les parties se répartissent équitablement tous les coûts et bénéfices résultant de leur participation à l’ensemble de la coopération menée en vertu des présents Traités, notamment tous les frais généraux et administratifs, sauf disposition contraire figurant dans les accords ou arrangements complémentaires.

ARTICLE QUATRIÈME :
Durée, retrait et dénonciation

1. Les présents Traités restent en vigueur jusqu’à la date où l’une ou l’autre partie décide de s’en retirer moyennant un préavis de douze mois au moins adressé à l’autre partie.
2. Durant le délai de préavis, les parties décident de modalités satisfaisantes pour le règlement de tout passif exigible. Toutes les dispositions des présents Traités continuent à s’appliquer durant ce délai. La coopération menée conformément aux accords ou arrangements spécifiques se poursuivra après l’expiration des présents Traités conformément aux dispositions de ces accords ou arrangements. Les parties pourront apporter tout amendement nécessaire auxdits accords ou arrangements.

ARTICLE CINQUIEME :
Différends

Tout différend concernant l’interprétation ou l’application des dispositions des présents Traités est, dans la mesure du possible, réglé par voie de consultations entre les parties. Si un différend ne peut être réglé par voie de consultations, les parties peuvent décider de s’en remettre à un mécanisme de règlement des différends. Les parties décident du mécanisme adéquat.

ARTICLE SIXIEME :
Amendements

Le présent Traité peut être amendé à tout moment, par écrit, d’un commun accord entre les parties.

ARTICLE SEPTIEME :
Entrée en vigueur

Les présents Traités entrent en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant le dépôt du dernier des deux instruments de ratification.
En foi de quoi les soussignés, dûment autorisés par leur gouvernement respectif, ont signé les présents Traités.
Fait à Norja, en triple exemplaire, en langues tanskiennes, dyffryniennes et kentoises, les trois textes faisant également foi.



Première composante : Traité de Coopération en matière de Défense et de sécurité entre la République Tanskienne et le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware
PREMIÈRE COMPOSANTE :
TRAITÉ DE COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ
ENTRE LA RÉPUBLIQUE TANSKIENNE ET LE ROYAUME-UNI D’YNYS DYFFRYN ET DU KENTWARE


ARTICLE PREMIER :
Objectifs

Se fondant sur les liens solides établis entre leurs communautés de défense et de sécurité et leurs forces armées respectives, en particulier lors de l’opération de maintien de la paix et de protection des populations civiles en Valkoïnenland, les parties s’engagent à bâtir un partenariat à long terme mutuellement avantageux en matière de défense et de sécurité visant à :
1. Optimiser leurs capacités en coordonnant le développement, l’acquisition, le déploiement et l’entretien d’un éventail de capacités, d’installations, d’équipements, de matériels et de services afin de s’acquitter de tout l’éventail des missions ;
2. Renforcer l’industrie de défense des deux parties, promouvoir la coopération en matière de recherche et de technologie et développer des programmes de coopération en matière d’équipements ;
3. Se déployer ensemble sur les théâtres où les deux parties sont convenues de s’engager, dans des opérations menées dans le cadre du Conseil Militaire de l’Organisation des Nations Démocratiques, ou au sein d’une coalition ou dans un cadre bilatéral ;
4. Apporter leur soutien à l’action de l’Organisation des Nations Démocratiques et à son Conseil Militaire dans tous les domaines pertinents.

ARTICLE SECOND :
Domaine d’application

Les parties conviennent que la coopération entreprise en accord avec les articles du présent Traité couvre notamment :
1. Le renforcement de la coopération entre les forces armées de chaque partie, qui doit comprendre, entre autres, une coopération de plus en plus étroite dans les domaines suivants : la conduite d’exercices conjoints et d’autres activités d’entrainement sur les territoires métropolitains comme sur les territoires ultramarins des parties, des travaux communs sur la doctrine militaire et l’échange de personnels militaires et le partage et la mise en commun de matériels, d’équipements et de services ;
2. Le détachement ou l’échange de personnels entre les parties ;
3. L’échange d’informations relatives aux processus en matière politique, d’orientations, de planification et de prise de décision liés à la planification, au lancement, au commandement et au contrôle d’opérations militaires et civilo-militaires bilatérales et multilatérales ;
4. Sous réserve des règles de sécurité nationales, l’échange de données et d’informations classifiées relatives à la performance des divers équipements et systèmes de défense ainsi qu’à des fins opérationnelles.

ARTICLE TROISIEME :
Déploiement et emploi des forces

1. Le déploiement et l’emploi des forces armées de chaque partie demeurent à tout moment une compétence nationale.
2. Dans toute opération, le déploiement et l’emploi des forces armées d’une partie avec ou pour l’autre partie s’effectuent sur ordre exprès de la première partie et par accord écrit avec l’autre partie. Ce déploiement ou emploi donne lieu à des instructions adressées par les parties à leurs autorités respectives concernant les objectifs stratégiques, l’échelle de l’opération, la mission, la durée, et l’état final. Les parties doivent parvenir, préalablement au déploiement ou à l’emploi, à une entente commune sur le but et la base juridique, en vertu du droit international s’appliquant aux parties, de ce déploiement ou emploi, ainsi qu’à des règles d’engagement appropriées.
3. Des arrangements appropriés en matière de commandement et de contrôle sont conclus entre les deux parties pour toutes les opérations ou déploiements bilatéraux.

ARTICLE QUATRIEME :
Acquisitions et programmes futurs en matière de capacités

Les parties s’engagent à comparer, dès que possible, les objectifs et programmes prospectifs en matière de capacités et, dans toute la mesure du possible, à harmoniser les calendriers et les besoins, ainsi qu’à se consulter de manière libre avant de prendre toute décision sur des programmes ou acquisitions importantes en matière de capacités.

ARTICLE CINQUIEME :
Autres accords de sécurité et de défense

Les dispositions du présent Traité n’affectent pas les droits ou obligations de chacune des Parties en vertu d’autres accords de sécurité et de défense auxquels elle est partie.



Deuxième composante : Traité de Coopération en matière industrielle entre la République Tanskienne et le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware
DEUXIÈME COMPOSANTE :
TRAITÉ DE COOPÉRATION EN MATIÈRE INDUSTRIELLE
ENTRE LA RÉPUBLIQUE TANSKIENNE ET LE ROYAUME-UNI D’YNYS DYFFRYN ET DU KENTWARE



ARTICLE PREMIER :
Objectifs

Les parties s’engagent par le présent Traité à développer au mieux leurs capacités industrielles conjointes, en particulier dans les secteurs de production militaire, ainsi qu’à ne se livrer à aucune concurrence déloyale ou opération financière hostile contre les industries de l’une ou l’autre partie.

ARTICLE SECOND :
Domaine d’application

En vertu des précédents Traités et accords signés entre la République tanskienne et le Royaume-Uni, ainsi que des éventuels accords et Traités internationaux ratifiés par les deux parties, en particulier le Traité fondateur de l’Espace Noordcroen et ses articles 1, 2, 3 et 4, celles-ci s’engagent à favoriser la circulation des personnels et travailleurs, ainsi qu’à lutter contre toutes les activités criminelles qui viendraient à fragiliser la bonne entente des parties en matière industrielle.

ARTICLE TROISIEME :

Mise en œuvre

Le présent traité sera mis en œuvre par :
1. La poursuite et le renforcement des travaux sur la coopération industrielle et en matière d’armement dans le cadre du Comité de Haut Niveau, en y associant l’industrie, par une approche conjointe à long terme visant à livrer des équipements militaires performants de la manière la plus efficiente possible, en limitant au maximum les contraintes nationales et en renforçant la compétitivité industrielle ;
2. La construction et l’exploitation commune d’installations industrielles dont conviendront éventuellement les parties ;
3. La vente ou le prêt de matériels, d’équipements et de services par une partie à l’autre partie ou l’acquisition par les deux parties auprès de tierces parties ;
4. Le développement de leurs bases industrielles et technologiques de défense et de centres d’excellence autour de technologies clés, assortis de mécanismes de gouvernance d’entreprise efficaces sur le territoire des deux parties, en développant ainsi entre elles une interdépendance plus grande.

ARTICLE QUATRIEME:
Transferts, accès au marché et licences d’exportation

1. En appliquant les lois, règlements ainsi que toute politique définie dans le domaine de l’exportation de matériels et de technologies d’armement, les parties s’engagent à faciliter autant que possible le transfert d’équipements et de services de défense et de sécurité entre les parties, conformément à leurs procédures nationales d’autorisation.
2. Chacune des parties s’engage à ne pas entraver un accès légitime à ses marchés et à ses contrats publics dans le domaine de la défense et de la sécurité.
3. Les parties conviennent de faciliter et de promouvoir l’exportation à des tierces parties d’équipements de défense et de sécurité produits conjointement par des entités tanskiennes et caratradaises, par accord et dans le cadre de leur législation nationale respective.
4. Les droits et obligations énoncés aux paragraphes 1 à 3 ci-dessus sont soumis aux droits et obligations des parties dans le cadre de leurs autres engagements internationaux et prennent par conséquent effet dans le respect desdits droits et obligations.

ARTICLE CINQUIEME:
Industrie et technologie

1. Les deux parties conviennent de développer et de préserver les capacités industrielles et les technologies de défense clés de manière à améliorer leur indépendance dans le domaine des technologies de défense clés et d’accroître la sécurité de leur approvisionnement et à développer les capacités opérationnelles de leurs forces armées.
2. A ces fins, les parties s’emploient à limiter au maximum les obstacles réglementaires superflus, à améliorer le dialogue entre leurs entreprises de défense et à favoriser leur rationalisation en vue de permettre l’acquisition des équipements les plus adaptés à leurs exigences en matière de performances et de coûts.



Troisième composante : Traité de Coopération en matière de Défense et de Sécurité en Paltoterra entre la République Tanskienne et le RoyaumeUni d'Ynys Dyffryn et du Kentware
TROISIÈME COMPOSANTE :
TRAITÉ DE COOPÉRATION EN MATIÈRE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ EN PALTOTERRA
ENTRE LA RÉPUBLIQUE TANSKIENNE ET LE ROYAUME-UNI D’YNYS DYFFRYN ET DU KENTWARE



PREAMBULE :

Se fondant sur les liens solides établis politiquement, militairement et économiquement,
Prenant acte de la situation politique actuelle sur le continent paltoterran,
Conscientes de leurs engagements mutuels en faveur de la paix, de la liberté et du respect des droits humains,
Considérant leurs relations amicales déjà établies ou venant à être établies sur ce continent, en particulier dans le cadre de l’Organisation des Nations Démocratiques et dans le cadre de l’Espace Noordcroen,
Les parties s’engagent à bâtir un partenariat à long terme mutuellement en matière de défense et de sécurité en Paltoterra, dans la mer des Burbujas Verdes, dans le Grand Golfe Alguareno, dans les océans Carmin et du Deltacruzando,
Les parties s’engagent à :

ARTICLE PREMIER :
Objectifs

En vertu du partenariat et de la coopération mise en place selon la première composante de ces Traités, les parties engagent des mesures particulières aux espaces définis supra, afin de garantir l’intégrité territoriale du Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware, mais aussi les intérêts de la République tanskienne, ainsi que les intérêts et territoires de leurs alliés et partenaires.

ARTICLE SECOND :
Installations militaires

Le Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware, désireux de se garder de toute menace, autorise l’usage libre, sous réserve de notification, de ses installations militaires en Paltoterra aux Forces Armées Tanskiennes, fédérales comme territoriales. L’usage de ces installations et leur entretien sera régi selon les articles 2 et 3 des dispositions générales des présents Traités, ainsi que tous les article de la première composante.

ARTICLE TROISIEME :
Mise en place d’un commandement conjoint

Prenant acte de l’absence de commandement conjoint aux deux parties à la date de signature du présent Traité, les deux parties conviennent d’établir un commandement conjoint dans les espaces définis supra. Ce commandement pourra être subordonné ou intégré à n’importe quelle institution du même type à laquelle les deux parties adhéreraient par la suite. Son organisation sera définie par un accord trouvé à l’amiable entre les deux parties, et pourra être sujette à une redéfinition sous réserve d’un accord écrit des parties.

ARTICLE QUATRIEME :
Domaine d’application du commandement conjoint

Le commandement conjoint se verra remettre toute autorité et tout pouvoir sur les forces navales, aériennes et terrestres déployées en Paltoterra ou dans les espaces définis supra, sous réserve de l’accord des parties.

ARTICLE CINQUIEME :
Ajout d’éventuelles parties

Conscientes de leurs partenariats sur le continent, les deux parties conviennent d’un mécanisme d’adhésion d’une tierce partie à la présente composante des Traités. Cette adhésion s’effectuera sous réserve de l’accord des gouvernements des deux parties.



Annexe 1 : De la coopération spatiale
ANNEXE 1 : DE LA COOPÉRATION SPATIALE

Le système de lecture retenu sera celui de composante-article-sous article

La République Fédérale de Tanska et le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware,
Se fondant sur les principes et accords posés par les présents traités,
Prenant acte de l'importance grandissante dans les champs politiques, stratégiques et économiques du domaine spatial, et particulièrement de son exploration et de son exploitation,
Conscientes de la nécessité vitale d'assurer l'indépendance et la sécurité de leurs communications depuis et vers l'orbite,
S'engagent à ce qui suit :



ARTICLE PREMIER :

Objectifs

En 1.1.5, les parties ajoutent leur volonté d'œuvrer afin d'assurer le bon fonctionnement et la sécurité de tous leurs moyens volant, ainsi que ceux de leurs partenaires, qu'ils soient publics ou privés, au delà de l'atmosphère terrestre, la limite de cette dernière étant établie à 100 kilomètres d'altitude.

ARTICLE SECOND :

Domaine d'application

Les parties conviennent que la coopération entreprise en accord avec les articles du présent Traité couvre notamment :
1. Le renforcement de la coopération entre les forces spatiales militaires et les agences spatiales publiques de chaque partie, qui doit comprendre, entre autres, une coopération de plus en plus étroite dans les domaines suivants : la conduite d’exercices et d'entraînements conjoints au sol comme dans l'espace, des travaux communs sur les procédures de travail liées aux particularités du domaine spatial et l’échange de personnels militaires et civils travaillant dans les forces spatiales militaires ou dans les agences publiques des parties ;
2. En vertu de la particularité extra-fluide du domaine spatial, les parties reconnaissent la nécessité pour elles de traiter l'ensemble des activités qu'elles mènent dans l'espace comme relevant de la présente annexe ; de ce fait, elles mettent en conjoint autant que possible leurs moyens et données relevant de ces domaines sous réserve de l'accord gouvernemental de ces dernières, ainsi que du respect de la propriété intellectuelle et des règles de classification des données propres à chacune des parties.

ARTICLE TROISIEME :

Commandement conjoint spatial

1. Ainsi, les parties conviennent d'établir un commandement spatial conjoint, qui pourra ou non être subordonné au commandement précédemment établi en 3.3. Les statuts de ce commandement seront définis à l'amiable par les parties.
2. Les parties se mettent en accord pour que l'article 3.5 soit applicable à la présente annexe, et qu'un partenaire puisse rejoindre ce commandement si les deux parties en ressentent le besoin ou l'urgence.

ARTICLE QUATRIEME :

Coopération industrielle et technique

1. Les parties s'engagent à appliquer les principes de l'ensemble des articles de la deuxième composante au domaine spatial.
2. Les parties conviennent d'établir un dialogue pouvant amener à une coopération et un partage des coûts avant de se lancer dans le développement ou la construction d'infrastructures ou de véhicules permettant des lancements orbitaux.
3. Les parties établissent un Comité CoNjoint d'Etudes Spatiales (CNES) subordonné au Comité de Haut Niveau, qui devra servir d'instance de dialogues entre chercheurs, industriels et fonctionnaires du spatial des deux parties.

ARTICLE CINQUIEME :

Coopération en matière de formation

Les parties s'engagent à étudier dans le cadre de l'article 2.1 de la présente annexe la mise en place d'une organisation conjointe spécifiquement dédiée à la formation du personnel travaillant dans le spatial, ouvriers, ingénieurs, chercheurs, étudiants, voire d'éventuels spationautes.

ARTICLE SIXIEME:

Coopération en matière d'exploration

Reconnaissant la possibilité future de repousser les limites de l'ultime frontière du genre humain, les parties s'engagent à se concerter dans le cas où elles se trouveraient en mesure de lancer des missions habitées dans l'espace.
1607
DECRET ADOPTE n°4568
_____
CONGRES FEDERAL
31 juillet 2013



DECRET n°4568
mettant en application l'article 6 du Règlement de Surveillance sur l'Intelligence Extérieure du 8 octobre 1978


Le Parlement Fédéral réunit en urgence a adopté le projet de loi dont la teneur suit :


[justify]LE PARLEMENT FEDERAL DE LA REPUBLIQUE FEDERALE DE TANSKA,

Vu la Constitution de la République Fédérale,
Vu le Règlement de Surveillance sur l'Intelligence Extérieure du 8 octobre 1978,
Vu la Résolution 78 du Conseil Général de l'Organisation des Nations Démocratiques du 31 juillet 2013,

Considérant ce qui suit :

(1) La Loduarie Communiste est un régime dictatorial impérialiste menaçant directement la sécurité de la République Fédérale de Tanska et de ses alliés,

(2) La Loduarie Communiste à conduit, depuis l'année 2012, plusieurs agressions militaires contre des pays souverains d'Eurysie se traduisant par l'occupation de l'Oblast de Zladingrad,

(3) Que la réaction légitime de l'Organisation des Nations Démocratiques visant à rétablir un climat de paix et de stabilité en Manche Blanche pourrait être mal interprété par les autorités politiques loduariennes, celles-ci ayant démontrées à plusieurs reprises leurs incapacités à opérer des raisonnements logiques, et qu'une telle réaction pourrait provoquer des réactions antagonistes envers la République Fédérale, ses citoyens, ses Alliés et leurs citoyens.

(4) Que de telles actions pourraient amener à des tentatives de déstabilisation de la République Fédérale de Tanska et de ses alliés.


A ADOPTE LE PRESENT DECRET :


Article premier
L'article 6 du Règlement de Surveillance sur l'Intelligence Extérieure entre en vigueur à compté de ce jour pour une durée de six mois.


délibéré en séance publique, à Norja, le 31 juillet 2013.
La Présidente,
Signé : Aili KINNUNEN


Résultats des votes :
POUR: 632
CONTRE : 255
TEXTE ADOPTE n°5678
_____
CONGRES FEDERAL
17 novembre 2013


LOI n°4759
établissant un Programme d'Assistance au Wanmiri conformément à l'Opération Renaisans lancé par le Daryl de la République du Wanmiri


Le Congrès Fédéral a adopté le projet de loi dont la teneur suit :




LE CONGRES FEDERAL DE LA REPUBLIQUE FEDERALE DE TANSKA,

Vu le Préambule de la Constitution Fédérale,
Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière de protection des populations,
Vu les engagements pris par la République Fédérale de Tanska en matière d'assistance humanitaire,
Vu la demande lancée par le Daryl (chambre parlementaire) de la République du Wanmiri concernant une assistance étrangère au développemet,

Considérant ce qui suit :

(1) L'action internationale de la République Fédérale de Tanska (ci-après "Tanska") doit être cohérente avec les politiques et objectifs de stabilité régionale, de développement et d'assistance humanitaire. Elle accorde la primauté à la protection des populations civiles dans et en dehors des frontières de Tanska.

(2) Tanska réaffirme l'attention que doit porter le Gouvernement fédéral a la possibilité de mener des opérations humanitaires ayant pour but de permettre à des populations civiles étrangères ainsi qu'à leurs gouvernements de bénéficier d'une assistance matérielle, personnelle et financière de la part du Gouvernement tanskien, de ses institutions ou de tout organisme privé, public ou associatif tanskien désireux de venir en aide à une population et à un gouvernement donné.

(3) La République du Wanmiri (ci-après "Wanmiri") est une République jeune, récemment sortie d'une guerre civile particulièrement meurtrière ayant grandement impacté les populations civiles, le système éducatif, le système de santé et toutes autres infrastuctures. Que Wanmiri a aussi été frappé par une éruption volcanique suivi d'un tsunami à l'été 2012 ayant causé de nombreuses pertes civiles et de destructions d'infrastructures civiles. Que ce faisant, Wanmiri est dans le besoin de recevoir une assistance humanitaire durable et cohérente.

(4) La Cour Sociale et le ministère des Affaires étrangères et des Droits humains dans un rapport rendu le 27 février 2013 ont reconnu qu'une assistance au Wanmiri ne compoterait qu'un risque faible à modéré, selon les territoires, de voir l'aide humanitaire et notamment financière être détournée ou utilisée à d'autres fins que celles initialement invoques. En ce sens, la Cour Sociale ne voit pas de contre-indication suffisante à revenir sur la possibillité d'octroyer une assistance au Wanmiri.

(5) Plusieurs entreprises, organisations non gouvernementales humanitaires et institutions ont fait remonter au Congrès Fédéral leur volonté de disposer d'un cadre légal permettant la facilitation de la délivrance d'une assistance au Wanmiri.

A ADOPTE LA PRESENTE LOI :


Article premier

Le Programme d'Assistance au Wanmiri a pour objectifs :
a) L'aide à l'éradication de la pauvreté, la lutte contre les inégalités en particulier de sexe, la lutte contre l'insécurité alimentaire et l'action en matière d'éducation et de santé ;
b) La promotion des droits humains, en particulier des droits des enfants et le renforcement d'un Etat de droit ;
3) La promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes et entre les filles et les garçons.


Article 2

Le Programme d'Assistance au Wanmiri est centré autour d'un Consortium Fédéral Tanskien. Ce dernier, placé sous la direction du ministère des Affaires étrangères et des Droits humains sert d'organisme de coordination entre tous les acteurs désireux et désirant apporter une assistance au Wanmiri dans le cadre de l'Opéation Renaisans. Toute organisme, institution, entreprise, organisation non gouvernemental ou association souhaitant se rendre ou financer des programmes au Wanmiri doit se faire savoir auprès du Consortium Fédéral Tanskien.


Article 3

Le Consortium Fédéral Tanskien doit avoir une vision cohérente et dans la durée de l'assistance tanskienne apportée au Wanmiri, et ceux via des relations constantes et permanentes avec les autorités gouvernementales et locales. Aucune action ne doit être entreprise sans avoir pu consulter des partis civils et des pouvoirs locaux ou gouvernementaux pour assurer la bonne direction de l'Assistance.


Article 4

Avant le 1er juin de chaque année, le Gouvernement, via le ministère des Affaires étrangères et des Droits humains transmet au Congrès Fédéral un rapport annuel - s'achevant au 31 décembre de l'année précédente - portant sur les éléments suivants :
a) La stratégie annuelle développée dans le cadre du Programme d'Assistance au Wanmiri ainsi que l'évolution des objectifs de l'Opération Renaisans lancé par le Wanmiri.
b) Les résultats chiffrés des investissements effectués et des évolutions observées et mesurées dans l'avancement des projets ou leurs résultats.
c) La cohérence générale de la politique d'assistance par un rapport retraçant la mise en commun des projets pris séparément.
d) La liste des organismes, institutions, entreprises, organisations non gouvernementales et associations intervenant dans le cadre du Consortium Fédéral Tanskien.
e) L'évaluation de la perception de l'action d'assistance tanskienne en particulier dans le domaine de l'accès à l'éducation et à la sante par la population tanskienne et ses partenaires institutionnels.
f) L'évaluation de la perception de l'action d'assistance tanskienne en particulier dans le domaine de l'accès à l'éducation et à la sante par la population wanmirienne et les partenaires institutionnels wanmiriens.
g) Les attentes formulées dans le cadre de l'année en cours.
30
Discours historique à l'Alþingi


Discours de Ásþór Tóason à l'Alþingi (12 février 2012)



Dans le cadre des discussions, débats parlementaires, auditions parlementaires, manigances de couloirs et autres rencontres formelles ou informelles ayant lieu autour de la désormais célèbre "Commission d'étude sur l'ingérence humanitaire de la République Fédérale de Tanska", le député socialiste Ásþór Tóason pris la parole en séance publique de question au gouvernement à l'Alþingi (Congrès Fédéral). Voici une transcription de son intervention maintes fois commentées.


Aili KINNUNEN : Pour le groupe socialiste sur l'ingérence tanskienne dans le cadre des discussions hebdomadaires sur l'évolution des travaux de la Commission d'étude, la parole est à Monsieur Toason:


Ásþór TOASON : Mesdames les députés, Messieurs les députés, chers collègues.

En ces instants républicains, chacun d'entre nous mesure la portée que revêt les discussions qui ont cours en cette enceinte, pour la justice, pour les humains que nous sommes. Je tiens d'abord à remercier la commission parce qu'elle a compris l'esprit du projet qui lui a été influé il y a quelques mois. Celui d'intégrer, dans la réflexion de la représentation nationale, dans la réflexion de ce Gouvernement, dans la réflexion de notre Fédération, un cœur qui dépasse les frontières tanskiennes. Je tiens à rappeler, mais aussi encore à remercier tout ceux qui, des années durant, ont chercher, en vain ou avec un succès trop restreint, à nous alerter sur les malheurs qui courraient ailleurs quand nous ne regardions que ce qui courraient ici. Ce n'est pas, non ce n'est pas, une manière pour moi et mon groupe de dire que nous nous sommes trop occupés de nos citoyens. C'est une manière pour moi de dire que nous ne pouvons pas, nous ne devons pas penser qu'à eux, en partie parce qui se joue là-bas nous affectera ici.

Je regarde la marche de Tanska. Nous ne sommes pas les plus grands, pas les plus nombreux, pas les plus riches, et sans aucun doute pas les meilleurs. Mais il y a ici, et chacun, chacune d'entre vous a pu le ressentir, des éclats d'idées, de causes, de générosités qui l'ont emportés sur les volontés de s'enfermer en nos frontières sans se soucier du monde extérieur.

Nous avons été parmi les premiers à abolir l'esclavage. A abolir ce déshonneur sur l'humanité. Nous avons été les premiers à encourager l'aide humanitaire à l'étranger, dans ce qu'elle a de plus pur, dans ce qu'elle a d'humain. Pourtant, pourtant, il y a quelque part, sur le pavé d'Alþingi, une tache de sang innocent qu'il faut laver à tout prix.

(acclamations indiscernables dans l'hémicycle)

Cette tâche de sang, c'est celle de l'esclave interdit à son humanité, c'est celle de l'enfant interdit à l'éducation, c'est celle du racisé interdit à sa citoyenneté, c'est celle du travailleur interdit à son juste salaire, c'est celle de la femme interdit à son intégrité, c'est celle de la Liberté interdite à son existence, c'est celle, mesdames et messieurs les députés, de populations entières interdites à leur droit même d'exister. Ce sont des maisons, nos maisons, qui brûlent, et nous regardons ailleurs.

(Acclamations sur presque tous les bancs)

Hélas ! Par le passé, nous aussi nous l'avons fait couler ce sang innocent. C'est celui de la guerre civile, c'est celui de la colonisation, c'est celui de l'esclavage. Pourtant, ce rappeler à ces souvenir tragiques de notre histoire commune c'est aussi se remémorer aux devoirs qui nous incombent aujourd'hui. Devons nous rester aveugle et sourd aux cris de l'étranger parce qu'il n'est pas Tanskien ? Devons nous laisser, parce qu'ils ne sont pas Tanskiens, des hommes et des femmes, des enfants et des vieillards succomber sans jugement sous les balles de l'Infamie ?

Oui, certains répondent avec insolence ! (Vives réactions à droite) Oui il serait insolent de prétendre, en tant que Tanskien, qu'un devoir nous incombe ! Oui, nous aussi on en frappait, ébranlait, déportait, tuait. Mais non, l'aveuglement n'est pas une réponse. Je ne suis pas, contrairement à ce que l'on pourrait penser, de ceux qui croient sincèrement que l'on puisse supprimer la souffrance en ce monde. Mais je suis de ceux qui pensent et affirment que l'on peut s'attaquer à la misère, à l'injustice, à la haine. Je suis de ceux qui pensent que la Démocratie, que la Liberté, que les Droits humains fondamentaux sont de ces combats qui en chaque instant doivent porter notre réflexion et celle de notre République ! Alors, peut être, nous pourrons penser à détruire l'inhumanité. Remarquez-le, intégrez-le, pensez-le bien, il n'est pas seulement question de limiter, borner, juguler, restreindre, amoindrir, je dis détruire !

Oui, j'éprouve, et je pense sincèrement que le sentiment sera partagé ici, celui d'une une crainte pour l'avenir. Celui de l'inaction, de la lassitude, du désintérêt. Celui du détournement, de l'indifférence, de la l'ataraxie. Je crois que nous nous endormons sur un volcan. Tantôt endormi, tantôt en éruption, nous attendons patiemment sans bouger qu'il nous détruise. Mais, si vous le voulez bien, permettez-moi de préciser un peu plus ma pensée, avec vérité, avec sincérité.

Je suis convaincu, qu'il est du devoir impératif de la République Fédérale de Tanska de venir en aide aux populations civiles, par-delà le monde, par-delà les mers et les continents. Je suis convaincu qu'il est du devoir impératif de notre Fédération de ne pas marquer l'Histoire, celle du monde, du sceau de l'infâmie face aux évènements tragiques. Je suis convaincu qu'il est du devoir impératif de cette représentation fédérale d'entériner la possibilité pour Tanska d'intervenir justement à l'étranger pour apporter une humanité volée, violée. Je suis convaincu qu'il est du devoir impératif des Démocraties d'agir pour le bien de ce monde sans sombrer dans les méandres de l'impérialisme. Je suis convaincu qu'il est possible de rendre ce monde plus juste, ou moins d'avoir fait tout le nécessaire, rien que le nécessaire pour cela.

(Il s'arrête. Applaudissements généralisés sauf pour une minorité.)

Le sujet dont nous nous sommes emparés il y a plusieurs mois n'est pas un objet froid d'étude. Il est dangereux. Il impliquera la vie d'hommes et de femmes, de Tanskiens et de Tanskiennes qui, certainement, payeront de leur sang pour sauver celui des innocents. Parce qu'il s'écoulera d'autant plus qu'il le sera à l'étranger, il nous est interdit de prendre une quelconque décision à la légère. Il nous est interdit de nous engager inconsciemment et de ne pas étudier, soigneusement, chacune des décisions qui seront nôtres. Oui, l'Humanité, la Démocratie est un combat. Nous l'avons appris de notre histoire. Mais un combat dans lequel on se jette passionnément n'entraînera que malheur. Il s'agit ici peut être d'une profession de foi, d'une présentation de ce qui doit être notre quête, pas de notre enfermement réflexif. Oui, nous devons nous préparer, si nous prenons cette voix, et nous la prendront, à des échecs. A ce que parfois, nous ne puissions réagir à temps ou suffisamment. A ce que les ennemis de l'Humanité cherchent à s'en prendre à nous, à nos concitoyens. Mais, il est dès à présent nécessaire de s'y préparer. La Liberté et les Droits humains sont des combats de chaque instant, nous ne pourront faiblir.

Je suis monté à cette tribune pour présenter devant vous une vision qui me semble juste. Elle a vue l'abolition de l'esclavage. Elle a vue l'abolition de la peine de mort. Elle a vue l'avènement de la République. Aujourd'hui, elle verra l'avènement de la Liberté. La liberté humaine est le plus précieux de tous les droits. Les hommes naissent libres et égaux en droits. Voilà le principe, il est de notre devoir d'essayer d'en faire une réalité. Mesdames et Messieurs les députés, quand vous vous présenterez ici, quand vous voterez ici, vous devrez consacrer votre première pensée à cette idée.

(Applaudissements généralisés pendant plusieurs minutes)
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Débats à l'Alþingi (7 décembre 2013)



Examen de la proposition de résolution n°2001 du Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques par le Congrès Fédéral à titre consultatif. Ne sont présentez dans le cadre de ces récits qu'une ou plusieurs intervention.


Aili KINNUNEN : Pour le groupe centraliste sur la résolution N°2001, la parole est à Monsieur MÄKÏLÄ:


Erling MÄKÏLÄ : Mesdames les députés, Messieurs les députés, chers amis.

Je dois dire que je suis particulièrement triste d'avoir aujourd'hui à prendre la parole devant vous. Je sais, chers camarades, que beaucoup ici ne m'ont pas entendu parler depuis ses trois années de mandature. mais aujourd'hui, aujourd'hui m'appelle à participer à ce que l'histoire appellera la plus grande démonstration pour l'amitié dans les annales de notre nation.

Il y a quelques décennies de cela, un grand Sylvois, un grand ami de notre pays, nous fit découvrir les mondes et merveilles de ses contrées, de ses jungles, de ses villes, de ses habitants mais surtout de leur rhum. Il a couvert notre pays de son ombre symbolique, de l'Emancipation qu'offrent les deux liants les plus importants au monde, l'amitié, et une bonne bouteille. C'est de là, plus que tout, qu'est né l'amitié entre Tanska et Sylva.

Si pour vous, pour certains, cette amitié figure sur les patchs des soldats tanskiens basés en Sylva, sur les patchs de ce 75e régiment d'infanterie, vous n'avez que parfaitement raison. Non, quelques décennies après la venue de Boisderose, cette amitié est encore vivante par les proximités que nous avons noués au bord d'un feu dans une jungle sylvoise, au bord d'un oasis dans le désert järvienne, que j'ai noué avec des représentants de l'ambassade au bord d'un barbecue et d'un bon rhum. Voilà de quoi est faite cette relation.

C'est pourquoi je suis venu aujourd'hui dénoncer une réaction honteuse de la Loduarie. Tout le monde se souviendra la date, le jour, l'heure, l'instant où il était quand il appris la nouvelle. Quand il appris que les Loduariens avaient tués des Sylvois. Je vais vous le dire où j'étais, hier, lors de cette attaque. J'étais en train de perpétuer notre amitié et nos relations de confiance avec Sylva. Oui, je le dis haut et fort en cette enceinte, je pratiquais hier la diplomatie, les relations internationales. Et j'ai pleuré, oui j'ai pleuré, à l'annonce de la mort de ces pilotes. Vous savez, Sylva, pour Tanska, c'est un peu comme ce copaing de rugby que l'on côtoie une fois par semaine. On se raconte nos vies, on s'amuse, on se taquine, mais toujours dans le respect. Et surtout, on fête l'amitié. Oui, Tanska et Sylva c'est pour moi une bonne troisième mi-temps c'est.....c'est inimaginable comme relation

(Sa voix commence à être affectée)

Vous savez, ce n'est pas seulement des avions que la Loduarie a attaqué, c'est une culture, c'est une histoire. C'est un crime, un crime odieux. (Il renifle). Lorenzo a aujourd'hui porté atteinte aux fondements de nos régimes, à nos libertés, à nos croyances, à nos amis, en bref, à nos foyers. Ce verre de rhum sylvois, cette représentation divine de la création qu'est Sylva, n'avait plus le même gout ce matin quand je suis retourné voir mes amis de l'ambassade.

(il inspire longuement)

Je vais vous dire, l'amitié mérite des sacrifices. Et je suis venu aujourd'hui en ce lieu rappeler à Tanska les exigeantes urgences de l'heure présente. Il n'est pas venu l'heure de nous offrir au luxe de laisser à nouveau venir l'impérialisme loduarien. Il est l'heure de tenir les promesses de la démocratie, les promesses de la liberté, les promesses..(renifle) de l'amitié. Il est l'heure aujourd'hui de refouler notre lâcheté. Personne n'est lâche dans la mêlée. Même l'arrière soutien le pilier. Il n'est peut être pas avec lui quand la mêlée est en jeu, mais il est aux affuts, prêt à retenir les assauts, à combler les brèches et à percer. La est le rôle de Tanska. Il est l'heure d'arracher notre nation aux sables mouvants de l'impérialisme loduarien et de l'établir sur le roc de l'amitié, de la démocratie de l'amitié. Je pense, vous savez, que l'OND manque d'amitié.

Il est l'heure, aujourd'hui, de faire de l'amitié une réalité pour tous les enfants de Dieu, pour tous les enfants de l'OND. L'on doit bien ça à Sylva. (pleure).

(Applaudissements éparses, incompréhension généralisée pendant plusieurs minutes)
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Discours à l'Alþingi


Dans le cadre des débats sur la situation géopolitique en Manche Blanche et en particulier sur les conflits locaux et régionaux qui s'y déroulent, le Congrès Fédéral a été consulté pour avis. Ne sont présenté dans le cadre de ces récits qu'une ou plusieurs intervention.


Aili KINNUNEN : Pour le groupe socialiste, la parole est à Monsieur Toason:


Ásþór TOASON : Mesdames les députés, Messieurs les députés, chers collègues.

Je dirais, en manière de préambule, qu'il nous faut « détanskaniser » ce débat. Il est l'heure aujourd'hui pour nous de voir au delà, de sortir des discussions enfermées en nos frontières et en nos dilemmes internes. N'avons nous pas, chers députés, débattus et affirmés ici même, en cette assemblée, il n'y a non pas des décennies mais seulement bientôt deux ans, n'avons nous pas affirmés que la Liberté est le plus précieux de tous les droits et qu'il appartient au déshonneur de l'humanité de s'en dérober ? N'avons nous pas inscrit dans le marbre de nos lois et de nos textes, que nous ne laisserons pas aux horreurs fascistes, aux inhumanités dictatoriales des populations sous le seul prétexte qu'elles seront étrangères ? Laissez moi ici vous dire, en guise de ce préambule, que j'ai l'impression que cela nous l'avons oublié.

S'il s'agissait ici seulement d'examiner ce que Tanska peut faire pour la Manche Blanche en ne restant qu'en Tanska, nous n'y apporterions aucun amendement, aucun intérêt, et cela ne relèverait pas de nous Monsieur le ministre, il se tourne vers Mar Loftsson, visiblement surpris, mais de la gestion des affaires courantes de ce pays. Non il ne s'agit pas que de ça, il s'agit d'examiner et de régler la nature des liens qui demeurent et qui existent entre les peuples de cette mer et le peuple de Tanska. Monsieur le ministre, vous portez au nom de votre fonction, non seulement les Affaires étrangères, mais aussi, et devrais-je dire, surtout, les Droits humains. Mais voyez vous, je vois ici une erreur que vous avez commis à mon avis, malgré vos bonnes intentions, une seule erreur, celle de ne pas vous en être assez occupé.

Mar LOFTSSON : Je rejette ces accusations ! en se levant.

Ásþór TOASON : Ne tombons pas la dedans Monsieur le ministre ! Il ne s'agit pas de querelles électorales dont je vous parle, mais des mots, des protestations des civils d'ailleurs, de ceux qui aujourd'hui sont opprimés en leurs pays, en leur ethnie, en leur sexe, en leur chair. Je veux vous parler aujourd'hui des responsabilités qui sont les nôtres, des responsabilités que cette Assemblée, et que votre majorité aussi, a bien voulu reconnaître à ce pays. Mais quelles responsabilités pèsent donc sur nous si nous nous dérobons à celles-ci à la première crise venue. Si, face à la pente, certes vertigineuse, de la destinée de peuples entiers, nous empruntons le chemin simple et calme de notre confort intérieur. Mais celui-ci ne nous mène qu'à la fosse qui guette. Nous marchons sur un chemin de crète comme si nous étions sur une plaine. Il n'en est rien.

Jour après jour, cette région est sur une pente fatale et personne ne veut opérer un redressement que des millions d'âmes innocentes attendent avec impatience. Je ne vous demande pas de sauver le monde de sa propre perte, non, cela serait trop beau, je vous demande au moins d'essayer, Monsieur le ministre;

Voyez-vous, ce que je vous signifie ici, c'est que l'enjeu de ce qui se passe dans cette région ne peut plus être ignoré. Parce que l'urgence de l'action est devenue évidence, nous ne pouvons nous y soustraire et se résoudre à l'ignorance. A l'ignorance des souffrances de ces populations, à l'ignorance des caractéristiques de ces régimes fascistes, dictatoriaux, inhumains. Or, c'est ici ma conviction d'élu socialiste, d'humaniste, de considérer aussi que les problèmes d'ailleurs sont des problèmes tanskiens. Et donc, par conséquents, qu'ils ne peuvent être ignorés. Ils ne doivent pas être traités comme nous traitons les problèmes internes à nos frontières, je ne nie pas les souverainetés étrangères, mais ils doivent être abordés humainement, en priorisant le vivant sur l'imperceptible inertie des gouvernements et frontières de ce monde que certains tendent à rendre vivant.

Vous nous parlez régulièrement de l'amitié entre Tanska et Caratrad ou Tanska et Teyla. Il n'y en a pas. Il n'y a d'amitié, il n'y a de relations, non pas entre les Etats mais entre les populations qui les composent, voilà ce qu'il y a. Et la cause fondamentale que porte mon parti, et que je pense nous portons toutes et tous au fond de nous, c'est la conviction, intime et profonde, que l'amitié mérite le dévouement de l'action à la lâcheté de l'inaction. Gouverner c'est choisir. L'heure est au choix de l'humanisme.

(applaudissements sur les bancs de la gauche, sauf des communistes et de quelques socialistes. Ásþór boit.)

Mesdames, Messieurs, Tanska consacre aujourd'hui une fraction considérable de ses ressources, de ses bras, de ses finances, à la question militaire. A la défense justifiée de nos populations, de nos frontières, de nos valeurs et de celles que nous partageons avec nos alliés et peuples amis. Je refuse de croire pour autant, pour un seul instant, qu'elles ne puissent pas non plus protéger des civils comme nous l'avons déjà fait.

Oui ! Ce que je vous ai présenté nous l'avons déjà fait. Nous nous sommes déjà, ici même, prononcé pour l'aide humanitaire à des populations en besoin. Nous avons voté les crédits et les risques d'amener nos fils et nos filles à partir à l'étranger pour peut être revenir l'arme sur l'autre épaule. Nous l'avons fait, parce que le devoir nous l'imposait et non seulement parce qu'un gouvernement étranger nous appelait.

La sagesse nous a appelé à partir une fois notre travail accompli. Le devoir nous appelle aujourd'hui à évoquer notre retour. Cela fait plus d'un an. Un an et demi que nous sommes parti, le sentiment du devoir accompli du port de Kønstantinopolis. Un an et demi, qu'une cité d'un million d'âmes est désormais occupée par des milices fascistes, en proie à une crise humanitaire sans précédent. Une année de lutte, de troubles profonds pour des populations civiles victimes de l'extrémisme, des passions inhumaines. Un an qu'entre nos deux communautés, nous avons laissés naître le désespoir de l'abandon après avoir amené l'espoir de la libération.

Il était sans doute, je le reconnais, nécessaire à ce Gouvernement de se retirer et d'en respecter la souveraineté. Aujourd'hui la situation exige de reconsidérer cette position. Nous sommes parti alors que des perspectives de lendemain s'annonçaient à l'horizon. Celui-ci était trompeur et ces milliers d'âmes ne sont plus seulement sur un chemin de crète, elles en tombent. Et que devrions nous faire ? Attendre patiemment que se meurt un peuple ami du nôtre, soit rongé de l'intérieur par la famine qui l'habite, ou dévoré de l'extérieur sous les dents acérées d'un gouvernement failli, fasciste, qui ne voit en eux que des bras pour travailler. Hvítneslånd est un ennemi de l'humanité, une menace pour la stabilité, et nous devrions être silencieux ?

Je ne le crois pas.

Impérialiste !! provenant des bancs de l'extrême droite

Impérialistes ? Vous osez m'accuser de ces mots ? Si par impérialiste, mesdames et messieurs, vous entendez le devoir de porter assistance à des populations civiles laissées à elles même par les propres autorités, alors oui, je suis impérialiste. Si par impérialiste, vous entendez la condamnation de l'inaction, la condamnation d'un nombrilisme nationaliste et égoïste qui considère que seules les âmes naissant du bon côté de la frontière valent l'inquiétude de nos jours et l'insomnie de nos nuits, alors oui je le suis. Si par impérialiste, vous entendez le refus de détourner le regard, l'absence de condamnation de ce qui se fait à l'étranger sans être ignorant ou avare envers les défauts de notre pays, que vous préférez fermer les oreilles à leurs cris d'alertes et fermer les yeux face aux images d'horreurs qui nous parviennent, si vous préférez le confort de la lâcheté à l'inconfort nécessaire de l'accomplissement de l'amitié entre deux peuples, alors oui, je dit, je le suis !

(Applaudissements d'une majorité de la gauche qui gagne le centre)

Ils nous traitent d'impérialistes, et je ne m'adresse pas à vous cher collègues, mais à certains à l'étranger, ils nous traitent d'impérialistes quand ils enferment des opposants politiques dans des camps. Ils nous traitent de la sorte alors qu'ils usent du moindre prétexte, fusse-t-il verbal, pour justifier le déploiement de leur haine et de leur violences de leurs forces armées à l'étranger. Ils ne sont qu'assoiffés par les terres, par les millions d'âmes assouvies, noyées entre leurs mains et s'en défendent, tantôt sous les mots de l'Humanité qu'ils trahissent à chaque souffle, tantôt par le racisme, la dictature. Ils nous traitent d'impérialistes quand ils profitent de la juste demande d'une population civile dominée d'avoir droit à la liberté pour bombarder envahir et séparer ces mêmes habitants à leur pays d'origine. Ils nous traitent d'impérialistes quand ils voient la diversité de nos institutions politiques, de notre culture, en la possibilité d'une expression libre et protégée, d'une critique ouverte du gouvernement et de ces personnages, en les atteintes que nous formulons envers des politiques intérieures, en notre réformisme, en l'amour que nous portons à la démocratie, à la République, aux Droits humains de nos populations et d'ailleurs. Ils ont peur de cela. Peur de ce que la liberté de pensée, de s'informer, de critiquer pourrait faire à leur régime. Ils nous traitent d'impérialistes dans la crainte sans doute, qu'un jour peut être leurs populations souhaitent bénéficier d'un avenir meilleur, ou devrais-je plutôt dire, d'un avenir.

Alors oui, ils nous traiterons d'impérialiste si demain nous estimons que nous devons venir en aide à des populations, non pas parce que nous le voulons, mais parce qu'elles nous appellent à l'aide. Et pour autant...pour autant, cela n'illustrerait sans doute que notre réussite, que la main désespérée que des populations nous tendaient, et la main d'amitié qu'elles ont reçue en échange. Il existe une communauté du destin entre certains peuples. Tanska, parce que nous portons la lumière de la démocratie et de la liberté, de toutes ses forces comme de toute son âme y travaillera. Il serait une faute incommensurable de s'y dérober.

(Applaudissements généralisés pendant plusieurs minutes)
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