DONA MARIA ANTERRA
Admiral Daelin

Thème musical
Titres et fonctions reconnues : Baronne de San Mogador, Héritière et fille de la Duchesse de San Fraganza (Que l'on dit être la maîtresse de l'Empereur depuis quelques décennies désormais), Ministre des affaires étrangères fraîchement nommée afin de tenir la pomme empoisonnée (Après le "départ pour causes de maladie" du précédent tenant ayant eut lieu étrangement juste après les évènements de Port-Hafen)
Situation géographique : De par un héritage génétique malchanceux lui ayant offert une santé fragile, Dona Anterra ne voyage que très peu ou tout du moins orbite principalement au sein de la cour impériale de la Capitale et de temps à autres lorsque l'atmosphère se fait trop pesante et que les vieilles tares refont surface s'éclipse quelques temps dans un manoir au coeur la Baronnie de San Mogador, lieu de villégiature parfait s'il en est gracieusement cédé par l'Empereur Ongro III par amitié et libéralité pour sa mère la Duchesse de San Fraganza.
Description physique : Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer Dona Anterra bien que née dans les les milieux de la Haute Noblesse de Listonia se situe aux antipodes des stéréotypes de ces derniers. Là où une bonne part de l'aristocratie listonienne exalte la force, la puissance et plus généralement une aura de redoutabilité dont tous lesdits éléments passent par un corps sain ne pouvant inspirer que le respect, la Baronne de San Mogador s'illustre avant tout par un corps frêle et une santé assaillie par divers maux et ce depuis sa naissance sans qu'aucun traitement sur la durée ni médecin fut il des plus éminents puisse trouver une solution définitive à ceux là, ce qui entre autre oblige la dame à se déplacer souvent à minima à l'aide d'une canne en dépit de son jeune âge. La seule once de normalité dans ce corps semblable à un château de cartes étant finalement une taille rentrant dans les normes (Environ 1m 75). Mais bien qu'étant sujet de moqueries dû à sa santé, l'intéressée attire aussi une forme de jalousie notamment dû au fait que la nature en guise d'excuses pour ses taquineries lui a tout de même fait grâce d'un minois des plus charmants et qui malgré toutes les autres tares a tout de même attiré un certains nombre de soupirants qui tel des papillons de nuit attirés par une vive lumière ont tous convergé devant elle sans faire grand cas de ses afflictions. Le fait qu'elle arbore 28 hivers devant aider. Au delà de ça et tout état de cause, ce sont ses yeux d'un teint azuréen que l'on jureraient semblables à ceux de l'empereur, mais surtout cette longue chevelure d'ébène descendant en cascade jusqu'aux épaules tout en étant teinté d'une unique mèche grisâtre dont on ne saurait dire si elle provient d'une énième tare ou simplement d'une teinture, que l'on dénote en premier lieu. Enfin, si l'on en vient à effectuer une analyse des goûts vestimentaires, si ces derniers sont pour ainsi dire dans les standards de l'aristocratie, il est toutefois à noter qu'ils frayent avec la sobriété, préférant arborer des teintes proches de l'ébène avec quelques rares broderies argentés qui se confondent toutefois en motifs emplis de simplicité et dans lesquelles l'on peut voir une volonté de faire preuve de plus de simplicité tout en conservant quelques standards inaliénables.
Description psychologique : Propriétaire d'un corps perpétuellement affligé, Dona Anterra compense cela par un esprit sain qui tranche grandement avec la malice et les personnalités toxiques que l'on peut observer au sein des hautes sphères aristocratiques de l'Empire. Après tout, l'on peut naître fille de duchesse mais ne pas être favorisée par mère nature, ce qui pousse quelque part à l'humilité et c'est sans doutes ce qui caractérise le plus la Dame, un caractère d'ordinaire humble cultivé par les moqueries et le rejet constant de ses homologues de classe. Ce qui entre autre permet d'expliquer la plupart de ses fréquentations qui n'impliquent guère plus que de la forme et du protocole en ce qui concerne les grands nobles, les interactions sociales aussi authentiques que sincères étant réservés pour la plupart aux membres de la petite noblesse et de certains roturiers parvenus dont la Dame se sent dans les faits plus proches autant qu'elle reconnaît leurs qualités et une certaine vision du futur qui mériterait quelques considérations là où les soudures grinçantes et rouillées depuis longtemps enferment Listonia dans un cycle perpétuel de décadence.
En soit, si à l'image de beaucoup de grands nobles l'on ne la voit que très peu fréquenter la roture commune ou faire des apparitions en publiques, ce n'est pas tant à cause d'un mépris de classe bête et méchant ou d'un manque de volonté mais des tares qu'elle arbore de naissance depuis plus de vingts ans désormais. Les lettres et la culture sont ainsi devenus son havre là où beaucoup de possibilités lui étaient tout simplement impossible à envisager, et le fait qu'elle passe un temps considérable dans son étude personnelle ou au sein de la bibliothèque du palais impérial à certainement grandement contribué à lui donner une réputation de "rat de bibliothèque", réputation qui ironiquement a sans doutes joué un rôle dans ses nouvelles fonctions qui ne sont ni plus ni moins qu'une pomme empoisonnée. Discrète, humble, faisant preuve d'une certaine forme de sagesse et surtout une femme d'autant plus fable à cause de défaillances corporelles, un choix curieux lorsque l'on connait les standards Listoniens mais qui traduit peut être d'autres réalités concernant l'empire.
Toujours est-il que les attentes sont là, si la Dame n'est peut être pas autant une néophyte des arcanes politiques Listoniennes comme certains détracteurs tendent à le laisser penser, peu nombreux sont ceux à penser qu'elle puisse accomplir quoi que ce soit si ce n'est éviter de faire pire que l'ex ministre Silva. L'intéressée en question pour sa part demeure dubitative et quelque peu amer d'être ainsi propulsée sur le devant de la scène où elle devra en fin de compte uniquement prendre les coups. Pour autant, un refus n'est pas une option, et quelque part, c'est aussi là une occasion...
Histoire : à venirInformations complémentaires :Afin de bien cerner le personnage il convient de préciser quelques points qui ont été jusqu'ici sous-entendus ou uniquement mentionnés. Ainsi et en premier lieu, Dona (Qui est un titre, l'équivalent de Dame), Maria Anterra est la fille unique de la Duchesse de San Fraganza (Sur laquelle l'on pourrait éventuellement s'accorder afin qu'elle soit jouée) qui est membre de la Haute Aristocratie Listonienne et veuve depuis environ deux décennies sans avoir jamais exprimé la volonté de se remarier, chose curieuse dans cette société fondée sur les liens du sang et les alliances dynastiques. A ceci près que viens s'ajouter une information ou plus exactement des rumeurs et on-dits qui tendraient à expliquer cette logique, ces derniers sous entendant très largement que la Duchesse serait dans les faits l'amante "secrète" (Un secret de polichinelle à vrai dire) de l'Empereur Ongro III. Bien évidemment, comme tout est une succession de liens et de connivences, certains se sont posés des questions et d'autres on-dit on fait surface, cette fois ci supposant que Dona Anterra serait issue de cette liaison, à ceci près, que cette rumeur là est un sujet très sensible qui tendrait à irriter l'Empereur s'il venait à être trop souvent évoqué. De surcroit, le Duc Consort de San Fraganza étant décédé et les deux protagonistes ne disant rien à ce sujet, il est peu probable d'avoir le fin mot de l'histoire.
Pour ce qui est du reste et notamment du ministère des affaires étrangères, à première vue et notamment de l'extérieur, la nomination de Dona Anterra peut paraître très surprenante et improbable, voir à la limite de l'absurde. Après tout en connaissant les méthodes Listoniennes et notamment diplomatiques ainsi que les profils que les hautes sphères impériales exaltent, c'est à dire vrai la dernière personnalité que l'on s'attendait à voir à ce poste et à raison. Sauf que la situation n'est pas aussi simple et certains évènement et autres manigances ont poussés à cette conclusion. Ainsi, il faut d'abord se remémorer que la Diplomatie Listonienne n'est pas en odeur de sainteté à travers le monde notamment à cause des frasques du tristement célèbre Ministre Costa et de Madame Silva qui font depuis cas d'école dans le domaine. Aussi, les affaires étrangères impériales étaient déjà un sujet sensible dont le redressement de la réputation tenait du tour de force, mais les évènements récents de Port-Hafen ont transformés causés encore plus de tord au ministère. Diplomatiquement parlant et à cause des actes du général Cortès, l'Empire est devenu plus ou moins infréquentable aux yeux de beaucoup de nations et à dire vrai il est vraisemblable de soupçonner que les ambassadeurs et diplomates Listoniens ont totalement été pris de court par les évènements. Le précédent ministre nommé par commodité à un poste supposé tranquille ne souhaitant pas assumer les retombées de cet évènement ayant choqué le globe a ainsi prétexté des problèmes de santé lui empêchant d'exercer les fonctions afin de déserter le poste, ne souhaitant pas devenir le bouc émissaire de l'Empire et devoir devenir le bouc émissaire de Cortès. Et comme l'on peut s'en douter, personne ne souhaitait reprendre le poste en dépit des privilèges et "avantages" ainsi que de l'influence, précisément à cause des évènements de Port-Hafen.
La nomination de Dona Anterra s'est ainsi faites par défaut si l'on puis dire via la volonté de l'Empereur qui a vraisemblablement été influencé autant par son amante la Duchesse de San Fraganza que par le reste de la cour impériale mais pas pour les mêmes raisons. En effet, la première souhaite vraisemblablement faire avancer ses propres intérêts ainsi que mettre en valeur sa progéniture tandis que les autres prédisent une catastrophe sans précédent et inévitable pour quiconque reprendrait les affaires étrangères dû à la situation actuelle, pour ainsi dire une mission impossible si l'on cherche à restaurer un tant sois peu de crédibilité à l'étranger pour l'empire. De facto, ils espèrent et compte secrètement sur un échec complet de la part de celle qu'ils considèrent comme une anomalie dans leur caste, dont les fréquentations avec la petite noblesse sont une honte et surtout dont les suspicions sur le fait qu'elle soit potentiellement une bâtarde de l'Empereur commandent sa chute et sa disgrâce inévitable aussi vite que possible. Concernant l'Empereur Ongro lui même, si l'on en vient à se questionner sur ses motivations puisqu'il est réputé comme étant un calculateur et manipulateur (Et est donc certainement aux fait des ambitions de ses "loyaux conseillers" ainsi que de son amante), l'on peut très certainement supposer qu'il y a une stratégie visant à "changer" l'enseigne de la Diplomatie en mettant aux commandes quelqu'un de plus modéré tout en assurant sa loyauté car sur un fil d'équilibriste à cause des intrigues de la cour, de surcroit, mettre une femme à une position traditionnellement tenue par de vieux hommes est aussi... Novateur si l'on puis dire. Enfin, il y a certainement aussi peut être une forme de vérité dans les on-dit même si l'on ne saurait en être définitivement certains.