Vítor Zezé DA CRUZ DANTAS (diminutif Vítor CRUZ) / nom avant adoption Zezé CAOLIOCA
Sérance Titres et fonctions reconnues : (ex) Vicomte de Viselhadaz au Pontarbello, héritier légitime du titre bien que les possessions domaniales associées ont été perdues après l'indépendance du Pontarbello. Le dernier possédant de jure et de facto du titre était Custódio DA CRUZ DANTAS, le père adoptif de Vítor Zezé DA CRUZ DANTAS. Ceci dit et considérant sa filiation indirecte avec le dernier détenteur du titre, il est permis de dire que Vítor Zezé DA CRUZ DANTAS ne possède aucune distinction méritant d'être citée à l'appel de son nom. Quant à ses fonctions, elles n'ont pas là encore, quelque chose d'officiel, après que l'homme ait été engagé en qualité de couteaux pour les services impériaux. A mi-chemin entre la société civile et les institutions militaires impériales, Vítor occupe finalement une place centrale au sein d'un bataillon "fantôme" dont les opérants peuvent agir avec ou sans drapeau.
Situation géographique : Vítor est né sous le nom de Zezé CAOLIOCA, en
République Noire de Cobaricie, mais son adoption par un officier listonien basé dans l'ex-colonie du Pontarbello, lui vaudra un changement de nom et de prénom, son père adoptif jugeant par ce procédé, son intégration en territoire lusophone plus facile. Outre ces modifications administratives, l'homme viendra également s'installer dans la péninsule pontarbelloise, de ses 14 ans à ses 18 ans. En âge de poursuivre des études et la colonie pontarbelloise ayant peu d'universités à proposer à sa jeunesse, il est contraint de partir pour la métropole listonienne où il étudiera la psychologie et les langues appliquées (arabophones, anglophones et francophones). Parlant ainsi couramment près de six langues (Cobaricie : créole, hispanophone/lusophone et arabe, anglophone/francophone de par ses études), Vítor s'est rendu appréciable auprès des institutions impériales listoniennes en qualité d’interprète pour les colonies, une candidature largement aidée par les fonctions de son père adoptif. A partir de là, ses missions s'enchaînent dans les différents espaces coloniaux listoniens, bien qu'il conservera toujours son pied à terre en métropole et une certaine récurrence de ses apparition en Afarée, ses supérieurs trouvant plus aisé de lui donner des couvertures sur sa partie du globe, compte tenu de son grain de peau.
Description physique : Vítor CRUZ est un homme à la carrure athlétique et élancée, nourrie par des années de service au sein des forces armés impériales. De teint de peau noir et avec le cheveu crépu, il tait difficilement ses origines afaréennes bien qu'il soit finalement né en Aleucie, dans la République noire de Cobaricie. De l'avis de ses supérieurs qui voudraient l'employer sous couverture, son exotisme fait de lui un agent essentiellement mobilisable pour les théâtres afaréens, afin d'exploiter au mieux les légendes et les compétences linguistiques qu'il a acquis. Si l'on fait l'impasse sur le port vestimentaire qui lui est imposé par l'armée et ses couvertures en opérations, nous pouvons dire que Vítor CRUZ est un homme souhaitant paraître plus jeune que son âge, tentant donc simultanément de se maintenir en condition tout en arborant des tenues vestimentaires propres à une catégorie de jeunes adultes.
Cependant et bien qu'il porte des vêtements de sport ou cas échéant, des habits que beaucoup jugeraient décontractés, l'homme s'interdit le port de tout accessoires "bling bling" qui pourraient capter l'attention sur lui, craignant d'être la cible de vendettas de la part de services du renseignement étrangers, pour ses implications directes en théâtre extérieur. Le choix fait par Vítor, de porter des ensembles vestimentaires coutumiers aux jeunes population, serait possiblement interprété par un psychiatre, comme un choix délibéré de prolonger ou de revivre sa vie de jeune adulte qu'il pourrait juger jonchée d'imperfections ou d’insatisfactions.
Description psychologique : Natif de la République Noire de Cobaricie et adopté par un officier de l'armée impérial listonienne basé au Pontarbello, Vítor CRUZ est immanquablement un homme et une personnalité ayant appris à se déconstruire et à se reconstruire, parquant dans une case scellée à jamais, le passif de sa jeunesse en République Noire de Cobaricie, son adoption et son éducation à la dure auprès d'un officier listonien au Pontarbello et plus récemment son passé même accompli au Pontarbello, lorsque le territoire demeurait sous administration impérial. Névrosé et détaché de tous les rapports humains, Vítor a recentré ses attaches autour d'une poignée de commandos avec lesquels il est coutumier d'opérations en théâtres extérieurs.
Les "traumatismes" d'enfance qu'il a rencontré par le désamour de ses parents et son déracinement de Cobaricie, en ont fait un tortionnaire assez sadique qui, même s'il ne rechigne pas à user de violences physiques, met un point d'honneur à faire souffrir sur le plan psychologique les personnes entrant dans le cadre de ses "missions". Déconstruire et reconstruire l'identité des personnes qu'il doit torturer, par l’exécution de sévices inscrits dans la durée. Modelé par un père adoptif intransigeant, l'homme a également cette ambition de jour les apprentis sorciers à l'égard de cibles lui étant confiées sans que leur détention soit connue du grand public, sans que leur existence soit valable aux yeux de sa hiérarchie.
Histoire : Vítor Zezé DA CRUZ DANTAS est né en
République noire de Cobaricie, dans le sud-aleucien. Sa vie faite de misère et rythmée par les larcins d'un gang juvénile auquel il appartenait, l'a conduit à être placé dans un hébergement pour jeune délinquant avant même l'atteinte de ses 10 ans. Ses parents pauvres et peu intéressés par son cas, ont considéré son placement sous régime semi-carcéral comme une opportunité de ne pas s'en occuper davantage. Placé pendant près de 3 ans, les autorités cobariciennes ont convenu de retirer la garde de Vítor CRUZ à ses parents. Il rejoindra alors un foyer dans l'attente d'une adoption à ses douze ans. Placé assez tardivement, le jeune homme de l'époque ne rencontre qu'un maigre succès auprès des couples adoptants et voit défiler les départs de l'orphelinat pour bon nombre de ses camarades de chambrée. Son ancienneté dans l'établissement le positionneront, après deux ans, comme un relai aux encadrants du centre pour adoption, y démontrant toutes ses aptitudes au relationnel et sa capacité à gérer un groupe de jeunes désœuvrés en phase d'intégration.
Des facilités remarquées par un officier listonien qui, incapable de nourrir une vie stable et sentimentale dans le Pontarbello impérial, ou de formuler de par sa profession une demande d'adoption auprès des services sociaux de l'Empire, entame des voyages réguliers en République noire de Cobaricie, pour amorcer l'adoption d'un enfant. La singularité et la maturité de Vítor amènent les deux personnes à tester leur synergie. Et bien que l'argent ne soit pas l'élément moteur d'une adoption sous l'Empire listonien, les possessions matérielles et immatérielles du capitaine impérial Custódio DA CRUZ DANTAS, Vicomte de Viselhadaz au Pontarbello, avaient un tout autre impact en République de Cobaricie, facilitant l'adoption sur simple motivation d'ordre pécuniaire.
L'adoption derrière eux, les premières années d'éducation sont parues bien dures pour le jeune Vítor. Mais assimilé par le modèle martial inculqué par son nouveau paternel, le jeune homme saura tirer profit de ces enseignements pour nourrir des ambitions et pousser l'atteinte de ses objectifs, à force d'abnégation et d'initiatives autocentrées sur lui-même. Moyennant quelques recommandations de son père déjà membre de l'armée impériale, Vítor s'inscrit à son tour au sein de l'institution et demande des affectations en métropole et au sein des colonies hors d'Aleucie, pour échapper à l'influence de son paternel d'adoption resté dans la péninsule pontarbelloise.
Une nouvelle fois, l'homme se reconstruit ainsi, gravant différents échelons pour se faire à son tour officier, largement aidé par ses aptitudes linguistiques tournées vers l'arabe. Sa légitimité nouvellement acquise lui permettront de prendre un peu de distance avec la sphère d'influence de son père d'adoption, contre qui il ne tient de griefs particuliers mais l'identifie davantage comme un moyen plutôt qu'une finalité. Un juste revers de bâton pour l'officier Custódio DA CRUZ DANTAS, qui avait adopté Vítor avec un certain égoïsme, faisant grand cas de produire le modèle familial espéré et la réplique d'un parcours hors norme au service de l'institution militaire et de l'Empire.
L'indépendance soudaine et brutale du Pontarbello, si elle est dommageable pour son héritage, a le mérite de définitivement casser toute influence paternelle sur la carrière de Vítor CRUZ. Sans nouvelle de son père adoptif resté sur le territoire lors de l'éclatement du conflit, Vítor a entretenu quelques scenarii faisant état de sa probable mort, en captivité ou non, si l'on en croit
la violence du débarquement accompli par les forces de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, face à la garnison impériale où son père était en faction. La reddition d'importantes forces impériales listoniennes sur place, l'a toutefois amené à penser que son père avait possiblement déserté le front au moment de l'assaut amphibie, ou avait fait l'objet d'une longue captivité par les forces indépendantistes pontarbelloises, soldée par sa mort, les indépendantistes de l'époque étant particulièrement remontés contre les personnes non natives de la péninsule et affiliées aux administrations impériales listoniennes.