01/07/2013
21:06:18
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[PNJ] Présentation des personnages joués

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[PNJ] Présentation des personnages joués

L’Empire Listonien est une nation-PNJ, cela veut dire qu’elle n’est pas jouée directement par un joueur mais plutôt par la modération. Son rôle est de servir de point de repère dans l’univers de Geokratos et de générer du jeu et des scénarios. Bien évidemment l’Empire n’a pas vocation à être compétitif, il est joué de manière neutre en fonction des situations. Afin de le rendre plus vivant, plusieurs personnages clefs peuvent être interprétés par des joueurs différents sur proposition du modérateur Logan. Ces joueurs n’incarnent que les personnages qui leur sont confiés, ils peuvent néanmoins faire usage des ressources stockées dans l’Atlas listonien dans le cadre des fonctions détenues par les personnages qu’ils contrôlent. Ils peuvent aussi librement poster dans le forum listonien en dehors du topic des activités étrangères.

Les personnages joués sont référencés dans ce topic. Les joueurs qui obtiennent un personnage peuvent poster une fiche, en respectant plus ou moins le format adaptable ci-dessous :

PRENOM NOM
Nom du joueur
[image du personnage]

Titres et fonctions reconnues : Dans le cas d’un aristocrate, vous pouvez lister ses titres et autres honneurs. Il faut aussi préciser les fonctions officielles de votre personnage.
Situation géographique : Lieu de résidence du personnage mais aussi son origine ou ses lieux de villégiature principaux.
Description physique : Décrivez à quoi il ressemble, ce qu’il porte régulièrement et ses traits distinctifs.
Description psychologique : Décrivez le caractère de votre personnage.
Histoire : Un aperçu de sa vie et de son parcours jusqu'au présent.
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HERNANDO CORTÉS
Logan
Le Général Cortès

Titres et fonctions reconnues : Vicomte de Faro, Grand-Croix de l'Ordre de San Fernando. Général de rang de l'Armée Impériale, Gouverneur Suprême des Colonies de Sa Majesté. Champion national d'escrime 1999 & 2001.
Situation géographique : Depuis sa nomination comme défenseur de l’Empire colonial, le Général Cortés réside dans un bunker secret quelque part dans l’immensité du réseau colonial listonien. Lors de ses déplacements en Métropole, il demeure dans sa résidence familiale près de la ville de Faro.

Description physique : Cortés est un homme dans la force de l’âge de haute stature de près d’un mètre quatre-vingt-cinq. De corpulence élancée et bien bâtie, il profite d’une musculature puissante et de larges épaules qui lui donnent une stature de soldat. C’est un homme austère qui cultive une forme d’élégance sommaire préférant la sobriété de l’uniforme. Des cheveux bruns grisonnants tombent en bataille sur son large front et une barbe bien taillée s’ajoute à une mine sévère. Un charisme naturel et une autorité inné transparaissent de son regard acéré et inquisiteur qui pourrait déconcerter n’importe quel homme. Sa voix grave d’une fermeté particulière se mêle aisément à une démarche impérieuse et menaçante. Ceux qui le rencontrent n’oublient jamais l’intensité tapie au fond de sa voix et le parfum ambré qui se dégage de lui.

Description psychologique : Hernando Cortés est homme particulièrement secret qui exprime rarement ses émotions. Sa froideur calculée est caractéristique de son tempérament distant et paranoïaque. Pourtant il peut s’embraser en un instant, fougueux et colérique par moments, ses crises sont tout aussi terribles que brèves. Sa détermination inébranlable et sa capacité à faire face aux situations les plus difficiles sont les atouts qui font de lui un homme implacable et craint. S’il sait se montrer sage et rusé, il sait aussi faire preuve d’une cruauté sans limite. Ce sont toutes ses qualités qui font de lui un commandant respecté capable de tenir en un seul morceau cet empire qui menace de se disloquer à tout moment. Homme d’action qui n’a pas l’habitude de se répéter, il attend de ses hommes une indéfectible loyauté et il pardonne rarement les trahisons. Derrière une arrogance à toute épreuve, il cache en réalité une étroitesse d’esprit inhérente à la vieille aristocratie listonienne. Incapable d’accepter les changements sociétaux qui bouleversent son peuple, il est prêt à toutes les exactions pour maintenir ce qu’il croit profondément être l’ordre naturel des choses.

Histoire : à venir...
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EDMUNDO ESTRELLA
Menisque

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Titres et fonctions reconnues : Edmundo Estrella appartient à la noblesse de robe et ne fait donc pas partie d'une ancienne dynastie listonienne. Il a conquis ses titres grâce à l'armée puis en intégrant le gouvernement et gravite autour de la cour depuis longtemps. Il est nommé Chevalier de l'Ordre de Saint-Hugo en 1996 pour faits d'armes contre la piraterie qui gangrène la région du Détroit du nord et pour avoir tenu Port-Listonia malgré son isolement. C'est un militaire de carrière, élevé au grade de Capitaine d'infanterie des carabiniers et lieutenant sapeur-pompier. Il est décoré de la médaille d'argent de sommellerie au concours impérial de Listonie en 1998. Avant 2005, il occupait le rang de gouverneur de l'Empire Listonien de Port-Listonia et de conseiller ministériel aux affaires coloniales de l’Empire.

Situation géographique : Par prudence, Edmundo Estrella quitte peu Porto-Mundo (anciennement Port-Listonia), sachant que son pouvoir sur place est menacé et que ses ennemis l'entourent. Il réside de manière permanente à l'hôtel de ville qui fait également office de palais colonial. En tant que citoyen Pharois (il s'est vu offrir la double-nationalité en 2005), il rend également visite aux diasporas listoniennes en territoire Pharois.

Description physique : Edmundo Estrella est un homme d'âge mûr (il fête ses 63 ans en 2010), caractérisé par une chevelure légèrement dégarnie et une barbe blanche et sculptée. C'est un homme élégant au teint halé et à la mine austère, le visage toujours froncé et un regard noir et dur. Il est relativement grand (1m81) et en forme pour son âge. Il a une voix de basse, très utile pour s'imposer dans les conversations et se faire obéir de ses subordonnés. Habillé classiquement à la mode Listonienne, il aime à exhiber les couleurs de Porto-Mundo en écharpe ou en cravate pour rappeler d'où il tire son pouvoir et son influence. Les gens qui le croisent déclarent tous avoir été marqués par son parfum, Estrella refoule notoirement un mélange d'odeurs de cèdre et d’agrumes.

Description psychologique : Estrella a toutes les qualités pour faire un puissant gouverneur Listonien et n'a jamais démérité de son poste. Charismatique, intimidant, puissant physiquement, il sait s'imposer avec facilité. Militaire de carrière, il en a gardé la rigueur et l’intransigeance. C'est également un opportuniste, fin politicien et sans grands scrupules lorsqu'il s'agit de parvenir à ses fins. C'est un homme courageux, sanguin, brutal dans ses manières et ses idées, mais qui a pour lui de ne jamais pêcher par excès de témérité. D'aucuns le disent paranoïaque. On lui connait plusieurs amantes, mais il n'a jamais eu de vie de famille.

Ce caractère ne va pas sans conséquences : Estrella est un homme miné par l'ambition et qui n'a jamais supporté de ne pas être né noble. Il s'est construit une carrière par son mérite et son efficacité mais a toujours cherché à s'élever, ce qui explique certainement qu'il ait rompu avec l'Empire lorsque celui-ci a commencé à présenter des signes de faiblesse. Radicalement incapable d'empathie, il méprise la lâcheté et les excuses, se faisant d'avantage redouter qu'apprécier. C'est un homme qui aime à cumuler les ennemis et qui s'est plusieurs fois illustré en provoquant en duel ses contradicteurs. Pétri de culture impériale, il privilégie d'avantage la force et la peur pour imposer ses vues que la diplomatie et la négociation. Malgré son indéniable flair politique, il n'est guère comploteur et tend à ne se représenter les manigances politiques que par le biais des assassinats et des destitutions militaire. Par ailleurs, il ne brille guère en économie et privilégie le colonialisme à l'ancienne : taxes, extractions des ressources pour la métropole et investissements dans les infrastructures industrielles et portuaires, les subtilités de l'économie tertiaire ou de la finance lui passent un peu par dessus la tête, sans parler des nouvelles technologies.

Malgré ses reniements, il voue toujours une certaine fidélité à l'Empereur Listonien et brûle d'être reconnu par la société impériale, quitte à la combattre pour cela. Il n'a que mépris pour la société pirate et envisage la réussite uniquement au prisme des codes de la noblesse listonienne dont il souffre d'être exclu.

Histoire : à venir
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PAOLO O PREFEITO
Tolui / Menisque

https://www.zupimages.net/up/22/19/dmaq.jpg

Titres et fonctions reconnues : Paolo O Prefeito est le cousin de l'Empereur Ongro III et appartient donc à la famille royale éloignée. Bien qu'il ne possède par de terres en son propre nom, il peut revendiquer le titre de politesse de Duc de Listonia.

Situation géographique : Paolo O Prefeito ne se prive pas de voyager dans le monde même si, de ses propres dires, il est "tombé amoureux de l'Afarée de l'ouest" dont il apprécie le climat et la culture. Il fut autrefois un aventurier frustré, limité dans ses voyages à cause de la maladie, mais a gardé malgré tout le goût de l'exotisme.

Description physique : Paolo O Prefeito est un petit homme (1m69) d'allure relativement chétive et sèche. Depuis sa prime jeunesse, il se révèle souffreteux ce qui l'oblige à maintenir un certain niveau de confort autour de lui et l'a rendu par contraste très sensible à la valeur de l'existence et aux plaisirs qu'on y trouve. Sa barbe brune qui tend doucement à virer sur le gris dissimule un visage plutôt banal. Il est presbyte et porte souvent des lunettes pour lire ou travailler. Il apprécie également le port du monocle. Homme maniéré et d'éducation noble, il se montre toujours soigné et tiré à quatre épingles malgré la chaleur de la région. On le voit également souvent s'éponger le front d'un mouchoir de soie blanche. O Prefeito parle d'une voix basse et douce, toujours tranquille comme s'il dédaignait la colère ou les émotions fortes. Ses gestes sont lents, rarement brutaux et trahissent une certaine grâce que certains qualifieraient d'efféminée. Peu athlétique, il aime à se déplacer avec une canne bien que celle-ci ne lui soit pas nécessaire.

Description psychologique : Paolo O Prefeito est un homme ambiguë et paradoxal. C'est un hédoniste qui n'a jamais eu besoin de faire beaucoup d'efforts pour mériter sa place, en raison de son rang au sein de l'aristocratie listonienne. Toutefois, il a très jeune tenu à s'éloigner de la cour impériale et de ses proches pour découvrir le monde qu'il a arpenté quelques années avant de réclamer la charge de gouverneur de la Peninsula de Sotavento, ce qu'il obtient de l'Empereur. Le climat afaréen lui est délicieux et il aime à jouir des grands jardins du palais et du luxe colonial que lui offre la région. Bien que pétri d'éducation aristocratique et incapable de vraiment fréquenter le petit peuple, cela ne l'empêche pas de lui vouer une affection paternaliste et de vouloir son bien et sa joie.

Toutefois, O Prefeito est également un ambitieux et un politicien retord qui a su se débarrasser de la corruption à Sotavento et placer ses proches à des postes clefs afin de tenir la province. D'aucun le disent plutôt sage, un homme pragmatique prêt à agir dans l'ombre, en sous-main, à tendre des pièges mais toujours au service d'une certaine idée du bien commun. Il se révèle à ce titre d'une débrouillardise étonnante et parvient à naviguer habilement dans les méandres de la politique coloniale listonienne. O Prefeito n'est pas vraiment le genre d'homme à agir en personne, ni même à quitter les pavillons ombragés de ses jardins. Il a vu le monde et s'en estime satisfait, espère désormais profiter jusqu'à sa mort de la Peninsula de Sotavento, tout en la protégeant de ses ennemis. Il a appris à apprécier ces gens et ces paysages, ses faits de bons amis parmi les habitants et jouit d'une bonne réputation auprès des pays voisins, écrasant méthodiquement tout ce qui pourrait risquer de perturber la sérénité de ces lieux dont il est tombé amoureux.

C'est un homme relativement solitaire, songeur voire mélancolique à ses heures. Un homme qui a vu passer la vie dans un mélange de souffrances en raison de sa maladie, et de joie grâce à son amour de la vie, son esprit curieux et surtout son immense richesse. C'est également un romantique qui tomba sous les charmes d'une pirate Pharoise (mais cela, c'est une autre histoire).

Histoire : à venir.
9817
DONA MARIA ANTERRA
Admiral Daelin
Dona Maria Anterra

Thème musical

Titres et fonctions reconnues : Baronne de San Mogador, Héritière et fille de la Duchesse de San Fraganza (Que l'on dit être la maîtresse de l'Empereur depuis quelques décennies désormais), Ministre des affaires étrangères fraîchement nommée afin de tenir la pomme empoisonnée (Après le "départ pour causes de maladie" du précédent tenant ayant eut lieu étrangement juste après les évènements de Port-Hafen)

Situation géographique : De par un héritage génétique malchanceux lui ayant offert une santé fragile, Dona Anterra ne voyage que très peu ou tout du moins orbite principalement au sein de la cour impériale de la Capitale et de temps à autres lorsque l'atmosphère se fait trop pesante et que les vieilles tares refont surface s'éclipse quelques temps dans un manoir au coeur la Baronnie de San Mogador, lieu de villégiature parfait s'il en est gracieusement cédé par l'Empereur Ongro III par amitié et libéralité pour sa mère la Duchesse de San Fraganza.

Description physique : Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer Dona Anterra bien que née dans les les milieux de la Haute Noblesse de Listonia se situe aux antipodes des stéréotypes de ces derniers. Là où une bonne part de l'aristocratie listonienne exalte la force, la puissance et plus généralement une aura de redoutabilité dont tous lesdits éléments passent par un corps sain ne pouvant inspirer que le respect, la Baronne de San Mogador s'illustre avant tout par un corps frêle et une santé assaillie par divers maux et ce depuis sa naissance sans qu'aucun traitement sur la durée ni médecin fut il des plus éminents puisse trouver une solution définitive à ceux là, ce qui entre autre oblige la dame à se déplacer souvent à minima à l'aide d'une canne en dépit de son jeune âge. La seule once de normalité dans ce corps semblable à un château de cartes étant finalement une taille rentrant dans les normes (Environ 1m 75). Mais bien qu'étant sujet de moqueries dû à sa santé, l'intéressée attire aussi une forme de jalousie notamment dû au fait que la nature en guise d'excuses pour ses taquineries lui a tout de même fait grâce d'un minois des plus charmants et qui malgré toutes les autres tares a tout de même attiré un certains nombre de soupirants qui tel des papillons de nuit attirés par une vive lumière ont tous convergé devant elle sans faire grand cas de ses afflictions. Le fait qu'elle arbore 28 hivers devant aider. Au delà de ça et tout état de cause, ce sont ses yeux d'un teint azuréen que l'on jureraient semblables à ceux de l'empereur, mais surtout cette longue chevelure d'ébène descendant en cascade jusqu'aux épaules tout en étant teinté d'une unique mèche grisâtre dont on ne saurait dire si elle provient d'une énième tare ou simplement d'une teinture, que l'on dénote en premier lieu. Enfin, si l'on en vient à effectuer une analyse des goûts vestimentaires, si ces derniers sont pour ainsi dire dans les standards de l'aristocratie, il est toutefois à noter qu'ils frayent avec la sobriété, préférant arborer des teintes proches de l'ébène avec quelques rares broderies argentés qui se confondent toutefois en motifs emplis de simplicité et dans lesquelles l'on peut voir une volonté de faire preuve de plus de simplicité tout en conservant quelques standards inaliénables.

Description psychologique : Propriétaire d'un corps perpétuellement affligé, Dona Anterra compense cela par un esprit sain qui tranche grandement avec la malice et les personnalités toxiques que l'on peut observer au sein des hautes sphères aristocratiques de l'Empire. Après tout, l'on peut naître fille de duchesse mais ne pas être favorisée par mère nature, ce qui pousse quelque part à l'humilité et c'est sans doutes ce qui caractérise le plus la Dame, un caractère d'ordinaire humble cultivé par les moqueries et le rejet constant de ses homologues de classe. Ce qui entre autre permet d'expliquer la plupart de ses fréquentations qui n'impliquent guère plus que de la forme et du protocole en ce qui concerne les grands nobles, les interactions sociales aussi authentiques que sincères étant réservés pour la plupart aux membres de la petite noblesse et de certains roturiers parvenus dont la Dame se sent dans les faits plus proches autant qu'elle reconnaît leurs qualités et une certaine vision du futur qui mériterait quelques considérations là où les soudures grinçantes et rouillées depuis longtemps enferment Listonia dans un cycle perpétuel de décadence.

En soit, si à l'image de beaucoup de grands nobles l'on ne la voit que très peu fréquenter la roture commune ou faire des apparitions en publiques, ce n'est pas tant à cause d'un mépris de classe bête et méchant ou d'un manque de volonté mais des tares qu'elle arbore de naissance depuis plus de vingts ans désormais. Les lettres et la culture sont ainsi devenus son havre là où beaucoup de possibilités lui étaient tout simplement impossible à envisager, et le fait qu'elle passe un temps considérable dans son étude personnelle ou au sein de la bibliothèque du palais impérial à certainement grandement contribué à lui donner une réputation de "rat de bibliothèque", réputation qui ironiquement a sans doutes joué un rôle dans ses nouvelles fonctions qui ne sont ni plus ni moins qu'une pomme empoisonnée. Discrète, humble, faisant preuve d'une certaine forme de sagesse et surtout une femme d'autant plus fable à cause de défaillances corporelles, un choix curieux lorsque l'on connait les standards Listoniens mais qui traduit peut être d'autres réalités concernant l'empire.

Toujours est-il que les attentes sont là, si la Dame n'est peut être pas autant une néophyte des arcanes politiques Listoniennes comme certains détracteurs tendent à le laisser penser, peu nombreux sont ceux à penser qu'elle puisse accomplir quoi que ce soit si ce n'est éviter de faire pire que l'ex ministre Silva. L'intéressée en question pour sa part demeure dubitative et quelque peu amer d'être ainsi propulsée sur le devant de la scène où elle devra en fin de compte uniquement prendre les coups. Pour autant, un refus n'est pas une option, et quelque part, c'est aussi là une occasion...

Histoire : à venir

Informations complémentaires :

Afin de bien cerner le personnage il convient de préciser quelques points qui ont été jusqu'ici sous-entendus ou uniquement mentionnés. Ainsi et en premier lieu, Dona (Qui est un titre, l'équivalent de Dame), Maria Anterra est la fille unique de la Duchesse de San Fraganza (Sur laquelle l'on pourrait éventuellement s'accorder afin qu'elle soit jouée) qui est membre de la Haute Aristocratie Listonienne et veuve depuis environ deux décennies sans avoir jamais exprimé la volonté de se remarier, chose curieuse dans cette société fondée sur les liens du sang et les alliances dynastiques. A ceci près que viens s'ajouter une information ou plus exactement des rumeurs et on-dits qui tendraient à expliquer cette logique, ces derniers sous entendant très largement que la Duchesse serait dans les faits l'amante "secrète" (Un secret de polichinelle à vrai dire) de l'Empereur Ongro III. Bien évidemment, comme tout est une succession de liens et de connivences, certains se sont posés des questions et d'autres on-dit on fait surface, cette fois ci supposant que Dona Anterra serait issue de cette liaison, à ceci près, que cette rumeur là est un sujet très sensible qui tendrait à irriter l'Empereur s'il venait à être trop souvent évoqué. De surcroit, le Duc Consort de San Fraganza étant décédé et les deux protagonistes ne disant rien à ce sujet, il est peu probable d'avoir le fin mot de l'histoire.

Pour ce qui est du reste et notamment du ministère des affaires étrangères, à première vue et notamment de l'extérieur, la nomination de Dona Anterra peut paraître très surprenante et improbable, voir à la limite de l'absurde. Après tout en connaissant les méthodes Listoniennes et notamment diplomatiques ainsi que les profils que les hautes sphères impériales exaltent, c'est à dire vrai la dernière personnalité que l'on s'attendait à voir à ce poste et à raison. Sauf que la situation n'est pas aussi simple et certains évènement et autres manigances ont poussés à cette conclusion. Ainsi, il faut d'abord se remémorer que la Diplomatie Listonienne n'est pas en odeur de sainteté à travers le monde notamment à cause des frasques du tristement célèbre Ministre Costa et de Madame Silva qui font depuis cas d'école dans le domaine. Aussi, les affaires étrangères impériales étaient déjà un sujet sensible dont le redressement de la réputation tenait du tour de force, mais les évènements récents de Port-Hafen ont transformés causés encore plus de tord au ministère. Diplomatiquement parlant et à cause des actes du général Cortès, l'Empire est devenu plus ou moins infréquentable aux yeux de beaucoup de nations et à dire vrai il est vraisemblable de soupçonner que les ambassadeurs et diplomates Listoniens ont totalement été pris de court par les évènements. Le précédent ministre nommé par commodité à un poste supposé tranquille ne souhaitant pas assumer les retombées de cet évènement ayant choqué le globe a ainsi prétexté des problèmes de santé lui empêchant d'exercer les fonctions afin de déserter le poste, ne souhaitant pas devenir le bouc émissaire de l'Empire et devoir devenir le bouc émissaire de Cortès. Et comme l'on peut s'en douter, personne ne souhaitait reprendre le poste en dépit des privilèges et "avantages" ainsi que de l'influence, précisément à cause des évènements de Port-Hafen.

La nomination de Dona Anterra s'est ainsi faites par défaut si l'on puis dire via la volonté de l'Empereur qui a vraisemblablement été influencé autant par son amante la Duchesse de San Fraganza que par le reste de la cour impériale mais pas pour les mêmes raisons. En effet, la première souhaite vraisemblablement faire avancer ses propres intérêts ainsi que mettre en valeur sa progéniture tandis que les autres prédisent une catastrophe sans précédent et inévitable pour quiconque reprendrait les affaires étrangères dû à la situation actuelle, pour ainsi dire une mission impossible si l'on cherche à restaurer un tant sois peu de crédibilité à l'étranger pour l'empire. De facto, ils espèrent et compte secrètement sur un échec complet de la part de celle qu'ils considèrent comme une anomalie dans leur caste, dont les fréquentations avec la petite noblesse sont une honte et surtout dont les suspicions sur le fait qu'elle soit potentiellement une bâtarde de l'Empereur commandent sa chute et sa disgrâce inévitable aussi vite que possible. Concernant l'Empereur Ongro lui même, si l'on en vient à se questionner sur ses motivations puisqu'il est réputé comme étant un calculateur et manipulateur (Et est donc certainement aux fait des ambitions de ses "loyaux conseillers" ainsi que de son amante), l'on peut très certainement supposer qu'il y a une stratégie visant à "changer" l'enseigne de la Diplomatie en mettant aux commandes quelqu'un de plus modéré tout en assurant sa loyauté car sur un fil d'équilibriste à cause des intrigues de la cour, de surcroit, mettre une femme à une position traditionnellement tenue par de vieux hommes est aussi... Novateur si l'on puis dire. Enfin, il y a certainement aussi peut être une forme de vérité dans les on-dit même si l'on ne saurait en être définitivement certains.
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DUARTE (Arthuro Benno) ESTUDIANTE
Tolui
Duarte Estudiante

Thème musical


Titres et fonctions reconnues : Capitão de la 3e Companhia de Para-Quedistas (parachutistes)
Situation géographique et Histoire : Duarte Estudiante, originaire du Pontarbello par son père et de Listonia par sa mère, a vécu toute son enfance au sein du territoire Listonien outre DeltaCruzando au sein de la famille paternelle. Issu d'une longue lignée de militaires et officiers de grades intermédiaires de l'Armée Impériale, il rejoint à l'âge de 18 ans les forces armées et notamment les célèbres parachutistes.
Obtenant assez rapidement des responsabilités en tant que sous-officier, il rejoint l'école militaire des officiers (Escola Militar Imperial) à l'âge de 22 ans et porte le grade de Lieutenant jusqu'à ses 28 ans et devient un très jeune Capitaine à la tête d'une unité militaire de parachutistes basée au Nazum, soit 100 soldats sous ses ordres. Des suites de la crise opposant le Jashuria à Listonia et surtout du délitement de l'Empire entre 2008 et 2011, l'unidad militar des Para-Quedistas est restructurée sous son impulsion et l'aval des Etats-Majors et la 3e Companhia de Para-Quedistas est formée avec à son compte 150 parachutistes vétérans, rassemblés des territoires tombés en Aleucie, en Afarée et en Eurysie.

Description physique : Duarte dispose d'un physique métropolitain type, néanmoins on reconnaît à ses attitudes et ses expressions une prépondérance culturelle Pontarbelloise. Portant un berêt des Para Quedistas, il est rarement un homme au visage affable.

Description psychologique : Fortement attaché à l'Unidad Imperial (Unité Impériale), Duarte estime que celle-ci ne peut être effective que par la convergence de trois facteurs : une marine puissante et flexible, une armée de l'air étendue et efficace et des troupes terrestres adaptées aux deux armées précédentes. Le concept de troupes terrestres impériales ne peut pas passer sans une formation et un état d'esprit parachutiste qui, avec la marine, sont les seuls moyens de l'Unidad Imperial.

Duarte est un homme catholique rémien.
C'est un homme qui aspire à être juste, toutefois passe le devoir envers l'Empire avant toutes choses.

Autrefois marié, sa femme est tombée malade pendant la crise Listonienne en 2009 et n'a pas pu obtenir les soins escomptés par le service publique. Malheureusement celle-ci décède quelques mois des suites de son diagnostic. Duarte a été fortement affecté par cette perte et blâme sans concession la maraude internationale sur l'Empire Colonial de Listonia qui aura plongé le pays dans la discorde et le chaos économique et institutionnel.

De ce fait, Duarte est fortement attaché à la nouvelle main de fer apportée par le Général Cortès et ses loyaux seconds, tels le Colonel Cordoba et Colonel Guimarães.

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Vítor Zezé DA CRUZ DANTAS (diminutif Vítor CRUZ) / nom avant adoption Zezé CAOLIOCA
Sérance
portraits de Vítor CRUZ

Titres et fonctions reconnues : (ex) Vicomte de Viselhadaz au Pontarbello, héritier légitime du titre bien que les possessions domaniales associées ont été perdues après l'indépendance du Pontarbello. Le dernier possédant de jure et de facto du titre était Custódio DA CRUZ DANTAS, le père adoptif de Vítor Zezé DA CRUZ DANTAS. Ceci dit et considérant sa filiation indirecte avec le dernier détenteur du titre, il est permis de dire que Vítor Zezé DA CRUZ DANTAS ne possède aucune distinction méritant d'être citée à l'appel de son nom. Quant à ses fonctions, elles n'ont pas là encore, quelque chose d'officiel, après que l'homme ait été engagé en qualité de couteaux pour les services impériaux. A mi-chemin entre la société civile et les institutions militaires impériales, Vítor occupe finalement une place centrale au sein d'un bataillon "fantôme" dont les opérants peuvent agir avec ou sans drapeau.

Situation géographique : Vítor est né sous le nom de Zezé CAOLIOCA, en République Noire de Cobaricie, mais son adoption par un officier listonien basé dans l'ex-colonie du Pontarbello, lui vaudra un changement de nom et de prénom, son père adoptif jugeant par ce procédé, son intégration en territoire lusophone plus facile. Outre ces modifications administratives, l'homme viendra également s'installer dans la péninsule pontarbelloise, de ses 14 ans à ses 18 ans. En âge de poursuivre des études et la colonie pontarbelloise ayant peu d'universités à proposer à sa jeunesse, il est contraint de partir pour la métropole listonienne où il étudiera la psychologie et les langues appliquées (arabophones, anglophones et francophones). Parlant ainsi couramment près de six langues (Cobaricie : créole, hispanophone/lusophone et arabe, anglophone/francophone de par ses études), Vítor s'est rendu appréciable auprès des institutions impériales listoniennes en qualité d’interprète pour les colonies, une candidature largement aidée par les fonctions de son père adoptif. A partir de là, ses missions s'enchaînent dans les différents espaces coloniaux listoniens, bien qu'il conservera toujours son pied à terre en métropole et une certaine récurrence de ses apparition en Afarée, ses supérieurs trouvant plus aisé de lui donner des couvertures sur sa partie du globe, compte tenu de son grain de peau.

Description physique : Vítor CRUZ est un homme à la carrure athlétique et élancée, nourrie par des années de service au sein des forces armés impériales. De teint de peau noir et avec le cheveu crépu, il tait difficilement ses origines afaréennes bien qu'il soit finalement né en Aleucie, dans la République noire de Cobaricie. De l'avis de ses supérieurs qui voudraient l'employer sous couverture, son exotisme fait de lui un agent essentiellement mobilisable pour les théâtres afaréens, afin d'exploiter au mieux les légendes et les compétences linguistiques qu'il a acquis. Si l'on fait l'impasse sur le port vestimentaire qui lui est imposé par l'armée et ses couvertures en opérations, nous pouvons dire que Vítor CRUZ est un homme souhaitant paraître plus jeune que son âge, tentant donc simultanément de se maintenir en condition tout en arborant des tenues vestimentaires propres à une catégorie de jeunes adultes.

Cependant et bien qu'il porte des vêtements de sport ou cas échéant, des habits que beaucoup jugeraient décontractés, l'homme s'interdit le port de tout accessoires "bling bling" qui pourraient capter l'attention sur lui, craignant d'être la cible de vendettas de la part de services du renseignement étrangers, pour ses implications directes en théâtre extérieur. Le choix fait par Vítor, de porter des ensembles vestimentaires coutumiers aux jeunes population, serait possiblement interprété par un psychiatre, comme un choix délibéré de prolonger ou de revivre sa vie de jeune adulte qu'il pourrait juger jonchée d'imperfections ou d’insatisfactions.

Description psychologique : Natif de la République Noire de Cobaricie et adopté par un officier de l'armée impérial listonienne basé au Pontarbello, Vítor CRUZ est immanquablement un homme et une personnalité ayant appris à se déconstruire et à se reconstruire, parquant dans une case scellée à jamais, le passif de sa jeunesse en République Noire de Cobaricie, son adoption et son éducation à la dure auprès d'un officier listonien au Pontarbello et plus récemment son passé même accompli au Pontarbello, lorsque le territoire demeurait sous administration impérial. Névrosé et détaché de tous les rapports humains, Vítor a recentré ses attaches autour d'une poignée de commandos avec lesquels il est coutumier d'opérations en théâtres extérieurs.

Les "traumatismes" d'enfance qu'il a rencontré par le désamour de ses parents et son déracinement de Cobaricie, en ont fait un tortionnaire assez sadique qui, même s'il ne rechigne pas à user de violences physiques, met un point d'honneur à faire souffrir sur le plan psychologique les personnes entrant dans le cadre de ses "missions". Déconstruire et reconstruire l'identité des personnes qu'il doit torturer, par l’exécution de sévices inscrits dans la durée. Modelé par un père adoptif intransigeant, l'homme a également cette ambition de jour les apprentis sorciers à l'égard de cibles lui étant confiées sans que leur détention soit connue du grand public, sans que leur existence soit valable aux yeux de sa hiérarchie.

Histoire : Vítor Zezé DA CRUZ DANTAS est né en République noire de Cobaricie, dans le sud-aleucien. Sa vie faite de misère et rythmée par les larcins d'un gang juvénile auquel il appartenait, l'a conduit à être placé dans un hébergement pour jeune délinquant avant même l'atteinte de ses 10 ans. Ses parents pauvres et peu intéressés par son cas, ont considéré son placement sous régime semi-carcéral comme une opportunité de ne pas s'en occuper davantage. Placé pendant près de 3 ans, les autorités cobariciennes ont convenu de retirer la garde de Vítor CRUZ à ses parents. Il rejoindra alors un foyer dans l'attente d'une adoption à ses douze ans. Placé assez tardivement, le jeune homme de l'époque ne rencontre qu'un maigre succès auprès des couples adoptants et voit défiler les départs de l'orphelinat pour bon nombre de ses camarades de chambrée. Son ancienneté dans l'établissement le positionneront, après deux ans, comme un relai aux encadrants du centre pour adoption, y démontrant toutes ses aptitudes au relationnel et sa capacité à gérer un groupe de jeunes désœuvrés en phase d'intégration.

Des facilités remarquées par un officier listonien qui, incapable de nourrir une vie stable et sentimentale dans le Pontarbello impérial, ou de formuler de par sa profession une demande d'adoption auprès des services sociaux de l'Empire, entame des voyages réguliers en République noire de Cobaricie, pour amorcer l'adoption d'un enfant. La singularité et la maturité de Vítor amènent les deux personnes à tester leur synergie. Et bien que l'argent ne soit pas l'élément moteur d'une adoption sous l'Empire listonien, les possessions matérielles et immatérielles du capitaine impérial Custódio DA CRUZ DANTAS, Vicomte de Viselhadaz au Pontarbello, avaient un tout autre impact en République de Cobaricie, facilitant l'adoption sur simple motivation d'ordre pécuniaire.

L'adoption derrière eux, les premières années d'éducation sont parues bien dures pour le jeune Vítor. Mais assimilé par le modèle martial inculqué par son nouveau paternel, le jeune homme saura tirer profit de ces enseignements pour nourrir des ambitions et pousser l'atteinte de ses objectifs, à force d'abnégation et d'initiatives autocentrées sur lui-même. Moyennant quelques recommandations de son père déjà membre de l'armée impériale, Vítor s'inscrit à son tour au sein de l'institution et demande des affectations en métropole et au sein des colonies hors d'Aleucie, pour échapper à l'influence de son paternel d'adoption resté dans la péninsule pontarbelloise.

Une nouvelle fois, l'homme se reconstruit ainsi, gravant différents échelons pour se faire à son tour officier, largement aidé par ses aptitudes linguistiques tournées vers l'arabe. Sa légitimité nouvellement acquise lui permettront de prendre un peu de distance avec la sphère d'influence de son père d'adoption, contre qui il ne tient de griefs particuliers mais l'identifie davantage comme un moyen plutôt qu'une finalité. Un juste revers de bâton pour l'officier Custódio DA CRUZ DANTAS, qui avait adopté Vítor avec un certain égoïsme, faisant grand cas de produire le modèle familial espéré et la réplique d'un parcours hors norme au service de l'institution militaire et de l'Empire.

L'indépendance soudaine et brutale du Pontarbello, si elle est dommageable pour son héritage, a le mérite de définitivement casser toute influence paternelle sur la carrière de Vítor CRUZ. Sans nouvelle de son père adoptif resté sur le territoire lors de l'éclatement du conflit, Vítor a entretenu quelques scenarii faisant état de sa probable mort, en captivité ou non, si l'on en croit la violence du débarquement accompli par les forces de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, face à la garnison impériale où son père était en faction. La reddition d'importantes forces impériales listoniennes sur place, l'a toutefois amené à penser que son père avait possiblement déserté le front au moment de l'assaut amphibie, ou avait fait l'objet d'une longue captivité par les forces indépendantistes pontarbelloises, soldée par sa mort, les indépendantistes de l'époque étant particulièrement remontés contre les personnes non natives de la péninsule et affiliées aux administrations impériales listoniennes.
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