Nom du pays : République Fédérative d'Icamie
Drapeau du Pays : Nom de l'ambassadrice : Perpetua Almeida dos Santos
Biographie ( facultatif ) : Née en 1979 dans la campagne du Costa de Cobre d'une famille d'agriculteurs d'origine listonienne arrivés dans la colonie icamienne au tournant du XXème siècle,
Perpetua Almeida dos Santos a du faire face très jeune à la discrimination - sinon au "racisme" - tenace de la société icamienne à l'égard des Listoniens "pur-sang". Victime de harcèlement à l'école avec l'accord tacite certaines de ses professeures les plus rigoristes, elle quitte sa région natale après ses études pour s'engager dans les forces armées icamiennes. Après son premier contrat, qu'elle passa au sein des troupes de choc, elle choisira de quitter l'armée pour aller cette fois-ci sur les bancs de l'université, et plus précisément de l'Université Royale d'Akakor, d'où elle ressortira avec une Licence en Langues et Cultures Eurysiennes et un Master en Sciences Politiques & Sociales, où elle se spécialisera sur les dynamiques politiques comparées en Eurysie de l'Ouest.
C'est également sur les bancs de l'université que la jusque-là assez réservée Perpetua rencontrera
Moina Nheengaçupé, qui l'orientera par ses conseils et son réseau vers la carrière diplomatique, faisant appel à sa fibre patriotique. Conseillère et assistante plusieurs années au service de quelques-unes des plus prestigieuses chancelleries icamiennes à l'étranger - comme par exemple en Zélandia -, elle intègre la Ligue du Renouveau de la Reine - et actuelle présidente -
Anahí Ñasaindy, par laquelle elle sera nommée ambassadrice au Royaume de Teyla.
Teyla est par ailleurs une nation qu'elle connaît assez bien, pour y avoir été étudiante en échange au cours de ses études.
Avez-vous des ressortissants dans le Royaume de Teyla ? Si oui une estimation du nombre est souhaitable : Environ 100.000 détenteurs de la nationalité Icamienne, auxquels s'ajoutent environ 25.000 bi-nationaux (naturalisés de première génération ou descendants de citoyens nés sur le sol Teylais, ou de couples icamo-teylais de deuxième ou troisième génération), ou Teylais descendant d'Icamiens ayant abandonnés la nationalité Icamienne.
Avez-vous un quartier culturel lié à la culture des vôtres au sein d'une ville ? : Un pâté de maison à Manticore situé non loin de l'ambassade, mais également un quartier entier situé à Saint-de-Tour.
Description du quartier ( facultatif ) : Le quartier de la "Petite Icamie", situé près du front de mer dans la ville de Saint-de-Tour, sur la Côte Est du Royaume de Teyla, a été fondé dans les années 1950 par une première grande vague d'immigration icamienne originaire majoritairement de la Costa de Cobre, l'ancienne région coloniale listonienne alors en proie à une dévastatrice guerre d'indépendance. Celle-ci, proprement effroyable, offrit au monde en Technicolor et en première page des journaux à grands tirages les exactions les plus iniques de la Legio Mortis comme les réponses les plus carnassières des troupes icamiennes - rentrées dans la danse après que l'armée listonienne ne se soit livrée à des frappes et des raids au-delà de la frontière, sur des refuges rebelles. -.
Bénéficiant du statut de réfugié en arrivant par bateaux sur la côte Teylaise - comme dans tant d'autres nations eurysiennes -, les premiers immigrés icamiens au Royaume de Teyla ne cherchèrent pas à s'éloigner du front de mer qui leur rappelait la Costa de Cobre qu'ils avaient quitté en toute hâte. Réunis à Saint-de-Tour, ils se sont mis à recréer à leur échelle le microcosme de la société icamienne, émulant avec un succès assez étonnant l'équilibre de la nation fédérale.
Au fil des années, le quartier passera par bien des phases, et s'agrandira notamment avec l'arrivée de nouveaux "exilés" fuyant la présidence autoritaire de Petúlio Ishii (1969-1984). Jusque dans les années 1990, d'ailleurs, la "Petite Icamie" aura d'ailleurs plutôt mauvaise presse : extrêmement égalitaire et avant-gardiste sur de nombreuses questions de mœurs, la petite société est accusée de tous les maux et de tous les vices. Les immigrés icamiens - et surtout les icamiennes - sont accusés de corrompre la jeunesse avec leurs tenues légères, leurs danses aguicheuses et leur manque complet de retenue. La communauté icamienne est bruyante, feignante, alcoolique, passe son temps à forniquer et à se multiplier comme des lapins ; elle est violente, joue à des jeux importés de leur terre natale, corrompt la jeunesse avec sa musique tribale, ses tatouages et ses idéaux libérateurs et féministes.
Pire, l'Icamien serait cannibale, et la pauvre Teyloise attirée par l'Icamien aguicheur finirait avec des plumes dans les cheveux et des pics dans les lèvres, à cuisiner la chair de ses frères, qu'elle aurait tué pour le compte d'une obscure divinité lunaire qui sert de caution morale à d'ignobles gangs.
Les efforts icamiens pour effacer cette image absolument déplorable de leur communauté prendra des années, et conjuguera tant les forces vives de la diaspora que les Ministères de la Culture, du Tourisme et des Relations Extérieures de la République Fédérative d'Icamie.
En 2014, il en est encore pour croire les plus folles rumeurs sur les Icamiens et les Icamiennes, mais le quartier de la Petite Icamie s'est transformé en zone la plus vivante et active de Saint-de-Tour : Son marché traditionnel attire des citoyens - et même des étrangers - à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde, en quête de saveurs exotiques. Ses restaurants représentant les multiples gastronomies qui composent la République Fédérative régalent les curieux. Sa mentalité ouverte et avant-gardiste attire une foisonnante faune de jeunes, d'artistes et d'activistes de tous genres, orientations, religions ou obédiences.
Son carnaval, enfin, est le plus grand et important de Teyla, et de cette partie de l'Eurysie : il attire des visiteurs de toute l'Eurysie, et jusqu'en Aleucie, pour des festivités qui n'ont rien à envier à celles que l'on peut trouver à Ibishima, Akakor, Akahim ou Rio Formosa. Il est utilisé par les activistes pro-icamiens en Teyla comme la preuve la plus éclatante de la bonne intégration de la communauté à leur patrie d'accueil. Il n'y a pas à douter, en effet, que sans la communauté teylo-icamienne, la ville de Saint-de-Tour ne serait probablement qu'une maigrelette paire de paragraphes peu inspirés dans un quelconque guide touristique pour voyageur économe.
Tout, néanmoins, n'est pas rose, et les rumeurs nauséabondes qui traînent sur la communauté icamienne ont une part de vérité : il se raconte que le milieu du crime organisé a une présence solide dans la communauté teylo-icamienne, et qu'elle contrôle une grande partie du trafic de drogues et d'organes dans la région, ainsi que la prostitution.
Mais Saint-de-Tour reste une ville moderne et paisible, qui n'est certainement pas en mesure de devenir une dangereuse favela à l'Icamienne ; cela, même les criminelles icamiennes y tiennent !Nom de la consul : Akã Yon'nana
Ville : Saint-de-Tour
Votre population a t-elle besoin d'obtenir des visas pour venir à Teyla ? : Oui.