21/02/2015
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Secteurs Industriels

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Généralités & sommaire :

Résumé :

Les secteurs industriels sont des regroupements d'entreprises de tous ordres à grande échelle dans un domaine en particulier. Ils sont généralement issus d'initiatives ducales dans des projets d'envergure et demandent de grands efforts de coordinations pour faire fonctionner conjointement une large diversité d'entreprises tout en contentant les intérêts et politiques de chacun.
Sommaire :

I) Secteur Aérospatial Sylvois
II) Pôle Pétrolier
III) Département de l’Énergie
IV) Bourse Minière de Sylva
V) Secteur des Matériaux
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Secteur Aérospatial Sylvois

Généralité :

Le SAS regroupe et coordonne l'ensemble des entreprises sylvoises dans le domaine de l'aéronautique, incluant la production d'aéronefs et de tous leurs composants, leur entretien, leur commercialisation, et la formation des opérateurs (pilotes comme techniciens). Ce secteur inclut également une branche militaire chargée de la production du matériel de l'armée de l'air sylvoise, en plus de divers missiles pour l'armée de terre et la marine. Il travaille également de façon plus marginale pour la conception et production de moteurs fusées pour l'industrie aérospatiale à destination de partenariats étrangers.

Le SAS a été fondé il y a relativement récemment sous la direction de Chloé Boisderose, début 2011. Les différentes entreprises dans le domaine opéraient préalablement de façon beaucoup plus décentralisées pour des résultats modérés. Le manque d'engouement, de coordination et d'investissement en plus de politiques assez autocentrée des différents acteurs menaient à des avancées lente.
La fondation du SAS permet de cette façon d'améliorer les travaux en équipe en définissant des objectifs clairs et en accroissant l'attractivité du domaine pour stimuler son activité. Les effets se sont rapidement fait ressentir avec des progrès accélérés et un renforcement de la production et des commandes.

Filliales :

Le Département des Fuselages, acteur par excellence du SAS, se charge comme indiqué de la conception et production des fuselages des avions et hélicoptères. Toutefois sa fonction est bien plus vaste qu'il ne le laisse pensé, puisqu'il inclut le bureau d'étude chargé de traiter le cahier des charges transmises par les clients, et ainsi prendre en compte de toutes les contraintes de conception parmi lesquels figure notamment la place à l'intérieur du fuselage pour les équipements embarqués.
C'est donc naturellement autour du Département des Fuselage que s'articule tout le SAS, avec qui les différents acteurs travailleront étroitement pour définir les spécificités requises et possibles des modules internes, et donc de l'équilibrage général des plans. C'est par exemple au DF que revient la responsabilité de déterminer la puissance requise pour la propulsion d'un avion, et d'en tenir compte pour y allouer la place requise dans le fuselage tout en échangeant avec le service dédié pour s'assurer des possibilités.
Le Département des Fuselages compte plus en détail plusieurs groupes :
-Tout d'abord un spécialisé dans les avions de ligne, gros porteurs, et autres "slow mover" tel que les petits avions à hélice.
-Ensuite un autre dans le domaine des avions de chasse, essentiellement dans le domaine militaire.
-Et finalement un dernier se démarquant des deux précédents puisque travaillant non pas des avions mais des hélicoptères.

Reactor est une entreprise chargée de produire les divers moteurs nécessaires pour le SAS. Il compte trois filiales : Lesmanguiers & Compagnie spécialisé dans les turboréacteurs, Fusexplore dédié dans les moteurs fusées, et finalement Hélypse qui se charge de la fabrication de moteurs à hélice.
Il est à noter que ces trois filiales sont intriqués dans leur fonctionnement et besoins, d'où l'intérêt de les regrouper dans une grande entreprise. Lesmanguiers & co et Fusexplore ont ainsi besoin de turbopompes, et Hélypse de moteurs à piston, produits par l'entreprise Atelier Turbo (qui n'est pas intégré directement dans le SAS bien que travaillant étroitement avec). Les pales des turboréacteurs et hélices sont également produites par une même super entreprise comprenant également dans son catalogue des pales de ventilateurs ou éoliennes.

Le Pôle Avionique s'occupe de tous les composants électroniques de l'avion, allant des commandes de vol au senseurs et instruments de mesure en passant par les systèmes de communication. C'est une entreprise extrêmement diversifiée faisant appel à de nombreux contractuels externes au SAS pour sous-traiter la production de petits composants.

Le Groupe d'Armement Aéronautique est quant à lui spécialisé dans la production d'armes, essentiellement des roquettes, missiles et bombes. Il coopère de façon intensive avec divers autres acteurs, tel que Fusexplore pour la propulsion des missiles et roquettes, le Pôle Avionique pour le guidage des munitions, et diverses entreprises militaires externes au SAS pour la conception des charges utiles des projectiles. Le GAA compte également un sous groupe à part travaillant conjointement avec des entreprises d'artillerie pour la conception des canons des avions qui disposent de leur propre cahier des charges (en termes de poids et performances très différentes de ce qui est recherché dans l'armée de terre ou la marine).

Sommaire
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Pôle Pétrolier

Généralité :

Le Pôle Pétrolier, est l'un des premiers secteurs industriels sylvois à avoir été fondé de par son importance stratégique, sous la direction de Sylvie Sablier, cousine de la comtesse Nathalie Sablier. Il représente un point capital de la souveraineté du pays, ce qui explique la volonté de le rationaliser et centraliser afin d'assurer les intérêts du duché sur le long terme, chose que des libéraux purs et durs ne feraient pas systématiquement.

Ce secteur regroupe l'ensemble des industries liées aux hydrocarbures (et pas uniquement le pétrole comme le laisse sous-entendre le nom) que ce soit l'extraction, le raffinage et la distribution. Si la production de matériaux avancés ne fait pas partie des responsabilités du Pôle Pétrolier, est inclue dans le raffinage la production d'huiles et de résines servant de matière premières pour les polymères en tout genre dans l'industrie.

La distribution et le stockage font également parti des missions affectés au pôle, étant la un domaine tout aussi crucial pour le bon fonctionnement du Duché, et nécessitant ses propres infrastructures et savoir-faire.

Filliales :

La Corporation Or Noir est un ensemble de divers entreprises de prospection pétrolière terrestre. Elle regroupe aussi bien des puits indépendants parfois gérés par des coopératives, que des géants sylvois dans le domaine.

Le Groupe Gazier Gigantor est spécialisé dans l'extraction gazière terrestre, et inclut une filiale dans les biogaz. Le GGG est en opposition à la CON une unique entreprise ayant le monopole dans le domaine, bien qu'elle fasse appel à des sous traitants pour certaines tâches. Son intégration dans le Pôle Pétrolier était notamment une opportunité de brider l'influence du privé dans un secteur stratégique capital.

Le Département des Raffineries amalgame et coordonne l'ensemble des industries dédiées à la réception et au traitement des hydrocarbures. Ce sont avant tout de grands groupes privés avec leurs propres secteurs de recherche, bien que les nobles tentent de se faire une place dans le milieu. Le DR se charge aussi bien de la production de carburants en tout genres que de la synthèse des matières premières requises pour la production de polymères.

Le Département de Transfert et Stockage des Hydrocarbures coordonnent toutes les nombreuses sociétés dédiées à la logistique pétrolière. Ce département regroupe dans son activité :
-La mise en place, opération et entretien des oléoduc et gazoduc aussi bien terrestres que marins.
-La gestion des supertankers, de pétrole comme de gaz.
-L'organisation des camions et trains citernes pour le transport terrestre des hydrocarbures.
-La direction des centres de stockage et de tous les dispositifs de sécurité intrinsèques.

Le Département Pétrolier Marin a été fondé sous l'initiative du Duché et fondé avec des investissements de tous les différents secteurs du Pôle Pétrolier. Il est né d'une pure volonté planificatrice et souverainiste visant à assurer sereinement l'autonomie et la croissance de la nation dans le domaine. Il est pour le moment encore jeune et en plein développement mais démontre des progrès rapides dans l'exploitation des gisements marins.

Sommaire
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Département de l'Energie

Généralité :

Tout aussi vital que le Pôle Pétrolier, c'est un secteur d'une importance stratégique majeure pour la souveraineté d'un pays. L'énergie et le pétrole étaient à eux deux des raisons d'établir et formaliser les secteurs industriels. Il était d'ailleurs pendant un moment envisager de ne faire qu'un seul organisme regroupant les deux domaines, bien que la distinction fut établie de par les implications organisationnelles et les fonctions propres des deux secteurs.
Le Secteur de l'Énergie est comme indiqué chargé de centraliser l'ensemble du réseau électrique de Sylva, en incluant aussi bien la production que la distribution. Le stockage de l'électricité étant complexe, il était indispensable de rationaliser sa gestion en coordonnant les centrales de base (produisant constamment de l'énergie) et centrales de pointe (produisant uniquement pour ajuster la production aux besoins), ainsi que les barrages hydroélectriques qui sont une façon de stocker l'énergie.
Au-delà de la coordination, la distribution de l'énergie dans l'ensemble de Sylva est un autre enjeu qui nécessitait une centralisation des infrastructures. Il aurait été autrement un enfer de gérer l'ensemble des réseaux communiquant ainsi que les prix différents en fonction des fournisseurs.

Filliales :

Le Département des Charbonniers regroupe l'ensemble des mines et centrales de charbon, toutes indépendantes et gérés par leur propre entité. C'est historiquement le premier modèle de production d'électricité de Sylva (et le quatrième derrière les moulins à vent, à eau ou à bétail en terme d'énergie plus globale), issu de la révolution industrielle.. Le domaine étant en pleine perte de vitesse dans le Duché, employé uniquement le temps d'effectuer la transition énergétique, il est peu compétitif et n'intéresse pas les gros investisseurs.

Le Conglomérat des Centrales à Pétrole est un secteur assez proche du Département des Charbonniers dans le fonctionnement. Il partage notamment son ancienneté dans une moindre mesure, et sa perte de vitesse à une plus grande échelle. Non contentes d'être polluantes, les centrales à pétrole fournissent également une énergie coûteuse dévaluant d'autant plus son intérêt que le charbon. N'étant pas un pays particulièrement riche en hydrocarbure, Sylva n'a jamais eu d'intérêt à développer ce secteur autrement que pour l'hyper pointe (ajustement de la production de dernières minutes).

Le Pôle Nucléaire est un large secteur en plein développement avec les dernières décisions politiques. Il est l'incarnation du nouveau modèle énergétique centralisé et performant promu par le Duché, alliant un impact environnemental limité avec une énergie abordable. Il est ainsi prévu d'assurer la plus grande part de la production de base du Duché (le nucléaire étant en réalité peu pilotable, les variations de puissance étant difficiles à opérer).
Etant un domaine très vaste et distinct de ce qu'il se fait, le PN doit compter un ensemble de filiales assurant l'intégralité des étapes pour son bon fonctionnement, tel que :
-L'extraction et raffinage du combustible nucléaire.
-La construction, entretien et opération des centrales à fission.
-La gestion des déchets.
-La recherche et développement.

Le Groupe des Barrages Hydroélectriques est le second composant du nouveau programme d'énergie centralisé du Duché, dédié à la production de pointe. Il est prévu notamment que les barrages puissent assurer un stockage des excédents de production des centrales durant la nuit en pompant l'eau de l'aval à l'amont des fleuves.
Toutefois le développement des barrages restent très balbutiant malgré l'importance que le Duché y apporte pour son programme. Ce sont en effet des infrastructures très impactantes, qui modifieraient drastiquement l'activité fluviale à laquelle attache beaucoup d'importance les mounakaz. Si des chantiers sont établis sur certains sites, le potentiel maximal de Sylva sera malgré tout très loin d'être atteint face à ces débats.

Le Secteur des Centrales à Gaz regroupe l'ensemble de ces unités de production, fournies par le Groupe Gazier Gigantor. C'est un secteur très diversifié politiquement, puisque géré à l'origine essentiellement par la noblesse et les groupes privés avant d'intéresser les partis collectivistes aussi. Ces derniers cherchent notamment à établir des centrales de moindre envergure pour les petites bourgades, bien que la tâche soit loin d'être aussi aisée qu'elle ne le laisse paraître.

Les Collectifs Solaires regroupent l'ensemble des centrales héliothermiques et photovoltaïques. Loin de particulièrement intéresser le Duché, le développement du solaire se fait avant tout avec des initiatives locales, surtout portée par les mouvements collectivistes. Il s'agit d'une volonté d'établir des centrales possédées et gérées non pas par l'état même (et donc la noblesse) mais par des communautés de moindre ampleur. Toutefois les moyens à cette échelle sont restreints et c'est conséquemment que les avancées sont plus lentes, portées davantage sur des panneaux solaires très décentralisés. Les ambitions d'ériger à l'avenir de grandes centrales héliothermiques persistent malgré tout.

Le Groupement des Éoliennes est très semblable aux Collectifs Solaires, avant tout gérés par des collectifs collectivistes plutôt que la noblesse. Le GE est divisé en deux filiales, partageant la gestion des éoliennes terrestres et marines.
Les éoliennes ont ça de particulier qu'elles constituent une multitude de petites centrales indépendantes, particulièrement affectionnée par les collectivistes pour cette raison : on peut en mettre en place à très petite échelle. Cela facilite d'une part les choses puisque leur développement peut se faire très progressivement avec des moyens limités, et d'autre part elle conviendrait parfaitement aux petites bourgades pour fournir une énergie de base.

Les Équipes Hydrauliques sont un secteur distinct du Groupe des Barrages, regroupant l'ensemble des énergies hydrauliques qui ne sont pas prises en charge par ce dernier. Celà inclut les hydroliennes, centrales houlomotrices et moulins à eau (bien que ce dernier cas soit marginal à l'extrême). Il s'agit là encore de secteurs n'interessant pas les grandes institutions ducales, portées par les mouvements collectivistes.

Appartée sur l'opposition entre centralisation et décentralisation :

Le programme actuel sur la question de l'énergie est de baser la production sur un mix nucléaire-hydroélectrique, le premier s'assurant de la production de base et le second des pointes et du stockage des excédents. C'est un modèle très centralisé, contrôlé avant tout par la noblesse quand bien même il fait appel à des contractuels privés, et ce avec toutes les implications politiques qui en découlent.
En parallèle les mouvements collectivistes portent une doctrine bien plus décentralisée cherchant à s'abolir du gouvernement et à laisser la charge et les bénéfices de la gestion des infrastructures aux collectivités à l'échelle locale uniquement. C'est dans ce sens que ce sont avant tout des énergies renouvelables qui sont promues par ce modèle : solaire, éolien et hydraulique (hors barrages). Si ces énergies non pilotables assureraient la production de base, les pointes seraient tenues par des centrales à gaz (d'autant que le développement des biogaz permettrait d'en limiter l'impact).
Cette doctrine est sujette à énormément de débats pour des raisons très variables :
-Déjà, le mouvement collectiviste est encore très jeune, loin d'avoir maturé, les idées proposées sont perpétuellement questionnées et remises en cause de l'intérieur par un parti qui doit encore construire intégralement sa politique et idéologie. Nombreux sont les partisans à clamer que sur le plan de l'énergie, il serait par contre souhaitable de rester sur un modèle centralisé. Il y a également tous les questionnements au sujet du nucléaire et des énergies renouvelables, parfois sujet à des passions plutôt que des raisons rationnelles.
-Ensuite la volonté de décentralisation est en opposition frontale et assumée avec le programme centralisé du Duché, amenant intrinsèquement à une concurrence entre les deux doctrines qui se livrent à des batailles médiatiques intenses.
-Et finalement pour des raisons pragmatiques, la volonté de décentralisation se heurte aux problèmes que la centralisation apportée par le Département de l'Énergie devait résoudre : distribution et communication des réseaux entre les provinces, équilibrage de la production entre base et pointe, gestion des coûts et responsabilités. Établir des réseaux électriques indépendants et à petite échelle est un défis particulièrement coûteux, avec au final un questionnement sur les bénéfices réellement apportés.

En conclusion, tant la volonté de centralisation que les courants collectivistes opposés à cette idée sont loin d'avoir pleinement maturé, et se mêlent à d'autres questions de luttes sociales et politiques teintés des sempiternelles questions ethniques qui s'y mêlent en Sylva. La question va dès lors nécessiter encore des compromis pour finalement arriver à une forme qui contentera au mieux chaque acteur tout en restant pleinement fonctionnel.

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Bourse Minière de Sylva

Généralité :

Sensiblement différente des autres départements dans son organisation, la BMS est une institution tout aussi capitale pour assurer la souveraineté industrielle et la compétitivité du Duché dans divers domaines (métallurgie, électronique, aéronautique, ingénierie...). La principale difficulté est d'assurer l'approvisionnement d'une très large panoplie de minerais spécifiques, certains connaissant un nombre limité de fournisseurs, d'où la nécessité de dédier un département entier à la simple prospection.
La BMS a actuellement pour vocation de desservir uniquement Sylva, bien qu'il ne soit pas exclu si possible d'étendre ses services à d'autres nations pour faciliter leur approvisionnement. En plus de faciliter la recherche de matière première des industriels sylvois, elle est également d'une grande aide pour les fournisseurs eux même qui pourront centraliser leurs échanges avec Sylva et limiter les complications administratives.

Contacter la BMS :

Le siège social de la Bourse où sont à envoyer les demandes est à l'adresse suivante :

Adresse a écrit :Baobab Ville
Quartier des affaires
1274

Les contacts sont réservés aux fournisseurs (sylvois ou internationaux) privés comme étatiques, et aux acheteurs (sylvois en priorité, bien que les clients étrangers puissent être desservis également).

La Bourse en elle même :

La BMS se charge de répertorier les différentes ressources minières stratégiques, leurs fournisseurs et la demande de façon à harmoniser la logistique et le marché. Un tableau mis à jour est temps réel est disponible pour rapidement évaluer les disponibilités et coûts.


Les fournisseurs ont par ailleurs la possibilité de refuser de vendre à certains clients (groupes privés comme étatiques). Les clients commandant à la BMS devront alors s’engager à ne pas contribuer à des détournements de sanctions en revendant des minerais à des nations normalement proscrites par les fournisseurs, sous peine de se voir priver d’accès à la BMS.
Sommaire

Notes hrp
Rapport du sénat avec les différents minerais stratégiques et Google doc regroupant uniquement les tableaux intéressant du rapport
Ces tableaux servent uniquement à explorer en détail les échelles de quantité et l'usage de chaque matière si vous tenez à approfondir vos RP jusqu'à ce niveau de détail. Ce sont des informations dispensables autrement et vous pouvez vous contenter de juste dire que votre pays est un petit ou gros producteur de tel ou tel matière.
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Secteur des Matériaux

Généralité :

C'est un ensemble d'industrie clés dans le secteur secondaire, à un stade très précoce des chaines de production puisque regroupant une importante quantité d'industries chargées de produire les composants de base des autres usines à partir de matière première. Il s'agit presque de l'échelon faisant directement la transition entre le secteur primaire (extraction de minerai et d'hydrocarbures) et secondaire (produits transformés). Que ce soit sous forme de tubes, plaques, profilés, poudres ou autres pièces plus spécifiques, les entreprises dans le Secteur des Matériaux se chargent de tous les éléments ensuite employés dans les usines plus complexes. Étant directement liées à d'autres usines, ces entreprises sont souvent regroupées dans divers secteurs (appuyant davantage la position de transition) plus spécialisés, par exemple les usines de semi-conducteurs à la fois dans le Secteur des Matériaux et les divers autres domaines de l'électronique.
De par l'expertise complètement variable requise pour chaque matériau, on retrouve des ensembles distingués en fonction du type de produit :

Le Groupe des Raffineries et Centres de Transformation Plastique (GRCTP) : comprend un ensemble d'industrie chargée de traiter les hydrocarbures extraits ou importer pour obtenir des matériaux polymères. Une partie des industries concernées sont intriquées avec le Département des Raffineries du Département de l'Énergie puisque opérant sur le même secteur.

Le Conglomérat des fonderies : regroupe les haut-fourneaux et autres infrastructures du genre chargées de raffiner les minerais pour obtenir des métaux exploitables et produire des alliages.

Le Regroupement céramique : est très proche du Conglomérat des fonderies et travaille sur un domaine proche si ce n'est qu'il est dédié à un autre type de matériaux susnommé : les céramiques.

Le Pôle Composite : est le dernier échelon regroupant une très large variété d'entreprises et laboratoires, dont un bon nombre sont également inclus dans d'autres secteurs, afin de produire des matériaux composites en tout genre : composite à matrice céramique (SiC/SiC ou C/C par exemple), métallique (les cermet en particulier, avec des renforts céramiques sous forme de fibre ou poudre) ou polymère (tel que les résines renforcées avec des fibres de carbone ou d'aramide, mais aussi dans le milieu du bois les usines de contreplaqué, aggloméré ou médium).

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