Alguarena-Empire du Nord : le face à face

Palais Impérial
Il était 18 heures trente et le soleil commencé déjà coucher, le palais impérial resplendissait avec le ciel rose et ses lumières. L'Empereur attendait devant l'imposante porte en bois sculpté et peinte de l'entrée. Il frissonna un peu et regarda sa montre. Il attendait avec un peu de nervosité cette rencontre. Accueillir la présidente de la première puissance mondiale était quelque chose de rare et de stressant pour l'équipe du palais. La sécurité était au maximum, le repas extrêmement cher, tous les artifices avaient été sortis pour impressionner leurs hôtes. La garde impériale à pied et à cheval était là. Elle formait une haie d'honneur le long de muret en pierres sculptées et en marbres, des piliers en or et en obsidienne. Au programme, rencontre diplomatique au sujet varié : économie, sécurité, politique, etc. Puis repas avec des spécialités nordistes d'excellences et de premières qualités. Ensuite prestation musicale de musiciens de l'Empire, tous plus renommés les uns que les autres. Et enfin, visite des jardins du palais avec un feu d'artifice au bout. Ce faste n'avait jamais été égalé sous le règne de Maximilien II et presque jamais sous celui de son grand-père, preuve de l'importance pour l'Empire de cette rencontre. L'annonce de l'arrivée des voitures, et le bruit de gravier sonnèrent le début de la rencontre. Il s'avança donc tout sourire vers la délégation, ses propres conseillers derrière lui. Quand la présidente sortie et que l'Empereur passa devant les gardes, ils se mirent au garde-à-vous.


Jardins du palais

Hymne alguaneros

2 janvier 2012 au Palais impérial d'Estham, Empire du Nord

La présidente fédérale Mazeri Abrogara, au palais impérial d'Estham

L'Empire du nord n'était manifestement pas une contrée des plus lointaines pour la diplomatie fédérale d'Alguarena, pourtant elle ne manquait pas d'exotisme considérant le changement radical de température entre les deux territoires et plus encore la structure même de l'appareil politique des deux pays. Les journaux alguarenos se risqueraient à titrer "La Présidente et l'Empereur" pour marquer le décalage des deux figures politiques qui se promettraient sur place de redessiner les dynamiques régionales. Acteur croissant de l'espace régional aleucien, l'Empire du Nord avait souffert d'une terrible image après son acceptation de bases militaires kroniennes sur son sol, pour permettre de mettre à portée de tirs des états membres de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Rapidement avisé par les délégations étrangères affiliées à l'ONC, l'Empire du nord avait rétropédalé au sujet des accords précédemment signés. Un changement de cap relevé mais insuffisamment apprécié, eu égard au mal déjà causé. Depuis cette mésaventure, l'Empire du Nord nourrissait en lui le doute, quant à sa capacité à pouvoir refuser l'installation d'infrastructures étrangères sur son sol et sur simple demande.

Ce n'est qu'au terme d'une période d'accalmie, laissant derrière lui l'indépendance du Mokhaï et la crise des missiles kroniens, que l'Empire du Nord fait le choix de présenter une nouvelle politique étrangère intelligible aux services diplomatiques alguarenos, par la défense d'une politique souveraine mais qui ne ferait pas l'impasse sur son intégration au sein des dynamiques commerciales locales. Un changement de paradigme des plus appréciables qui appelait les deux pays à faire table raz des griefs pour présenter des perspectives mutuelles prospères, en vue d'encourager une nouvelle redéfinition des amitiés régionales...

Sur le sujet d'une rencontre diplomatique officielle, les moyens n'avaient manifestement pas manqué, car en sus de la présidente fédérale d'Alguarena, Mazeri Abrogara elle-même, c'était aussi le déplacement d'un détachement d'une compagnie des honneurs cérémoniaux qui rendrait l'instant solennel. Composées d'unités professionnelles, aguerries aux formations militaires mais également à toute la rigueur nécessaire au déroulé de défilés coordonnés, à pied ou à cheval, les compagnies des honneurs cérémoniaux demeuraient des unités d'excellence, tant sur des considérations martiales qu'artistiques. Une réputation qu'elles avaient vocation à remettre en jeu, sur le territoire impérial nordiste, par l’exécution de différentes manoeuvres cérémoniales à la descente de Mazeri Abrogara sur le sol du futur partenaire.

L'arrivée à l'aéroport impérial d'Estham bénéficiait donc d'une cérémonie assez grandiose, pour laquelle la Fédération d'Alguarena souhaitait rivaliser avec le prestige arboré par l'Empire. Des soldats républicains, dont la descente d'avion avait précédé celle de la présidente fédérale, étaient présents en tenue de cérémonie et entamaient différents jongles avec leurs sabres. Leurs uniformes réfléchissaient mal la lumière grisâtre de l'endroit et leur talent à part, ils ne demeuraient pas moins que des soleils de minuit, présentant un halo de couleurs chaudes, partagées entre l'azur et l'or. Symboles d'une fierté nationale, les soldats républicains portaient aux côtés de leur présidente, le rayonnement culturel et l'excellence que l'Alguarena se complaisait à afficher sur l'échiquier mondial. Engagé dans une quête de reconnaissance et de réaffirmation de la souveraineté nationale après l'indépendance du Mokhaï, l'Empire du Nord jouait sur ses relations bilatérales naissantes, une opportunité réelle de pérenniser et d sauvegarder sur l'ensemble de son espace territorial, l’autorité impériale jugée en déclin eu égard aux crises politiques majeures qui l'avaient affecté de près ou de loin, comme l'indépendance du Mokhaï, comme le massacre de Port-Hafen dans sa sphère d'influence par l'Empire listonien ou encore les réputations déclinantes des principaux empires mondiaux (Empire latin francisquien, Empire listonien, etc...).

- Madame la présidente Abrogara ! Je suis ravi de pouvoir vous accueillir dans notre nation aujourd'hui. J'espère que vous avez fait bon voyage. Si vous voulez bien nous suivre.

L'Empereur et la présidente se firent une poignée de main devant l'avalanche de flash photographique. Un officier impérial, quand les deux dirigeants passèrent la porte, hurla "repos" aux soldats.
Tout le monde s'installa dans la salle de rencontre, le traditionnel Salon de l'Océan. Plusieurs verres étaient devant chaque personne. Un rempli de vin, l'autre d'eau plate, et l'autre d'eau pétillante.

- Comme je vous l'ai déjà dit, l'Empire est très heureux de vous accueillir. Cette rencontre est d'abord symbolique pour nous, car vous êtes la première puissance mondiale, mais aussi stratégique parce qu'entre nos deux nations, se trouvent deux pays en pleine tentions. Stratégique effectivement, car nous avons vu que notre continent l'Aleucie n'est pas à l'abri de la guerre et nous l'avons vu par l'attentat de Port-Hafen et plus globalement, que notre monde est toujours plus troublé. La diplomatie, le commerce et les partenariats stratégiques sont donc essentiels pour garantir notre paix et notre prospérité. L'Empire s'est imposé en trois ans comme la 3ᵉ puissance Aleucienne sur tous les points, mais aussi la 20ᵉ puissance économique mondiale et une puissance militaire montante. Afin de conserver notre croissance économique et de pérenniser cette réussite, le commerce avec l'Alguarena est crucial pour nous et pour être armé contre les défis militaires du monde, les partenariats stratégiques avec votre nation sont importants. Et dans un autre temps, nous souhaiterions faire l'acquisition de matériel militaire.

Le Kumasi qui est une ancienne colonie nordiste indépendante depuis maintenant environ 50 ans, dispute la souveraineté de notre nation sur ses îles dans le Golf d'Émeraude. Non pas que son armée ne nous inquiète, car celle-ci est d'une taille fort réduite, mais c'est la présence et l'ingérence de la Clovanie dans notre région en plus de la volonté d'éviter un conflit inutile. Nous souhaiterions également avoir votre avis et si possible votre appui sur notre position. Mais j'arrête de vous assommer avec ces informations et de faire un monologue, par quoi souhaitez-vous commencer ?

La présidente fédérale Mazeri Abrogara, au palais impérial d'Estham

La rencontre entre les deux dirigeants bénéficia très vite d'une proximité et d'un franc-parler nécessaires aux grandes avancées diplomatiques, et ce, malgré la large couverture médiatique opérée par les journalistes venues immortalisant l'instant politique entre les gouvernances de deux nations appartenant au premier plan de la scène internationale.

Malgré le caractère solennel et l'importance des enjeux associés à cette représentation diplomatique, la présidente fédérale Mazri Abrogara sembla apprécier l'instant, s'étant dernièrement privée d'un peu de faste, eu égard aux dernières rencontres diplomatiques où elle avait elle-même la représentation étatique de la Fédération d'Alguarena.

"Votre Majesté, permettez-moi tout d'abord en mon nom et celui de la Fédération d'Alguarena, d'exprimer ma gratitude pour cette chaleureuse réception qui témoigne assurément de notre volonté commune à nourrir la prospérité entre nos deux nations. Vous avez commencé à l'évoquer, les relations entre nos deux nations, au premier plan de la Paltoterra et de l'Aleucie, sont à même de façonner la prospérité des deux continents, considérant l'importance que nous entretenons sur chacune des problématiques régionales. La guerre vous l'avez dit, n'est pas étrangère à l'Aleucie et l'honnêteté nous commande de reconnaitre qu'elle peut possiblement frapper à nouveau si nous n'entretenons pas des efforts soutenus et constants à la normalisation puis à la préservation des relations diplomatiques..."

Des relations diplomatiques qui, pour le présent cas, souffraient de quelques particularités, considérant l'étalement des possessions territoriales de l'Empire nordique et les tensions qui entourent celles-ci à l'international. Un futur partenaire en quête de gage de sécurité, pour lequel la Fédération d'Alguarena pouvait raisonnablement prétendre être un interlocuteur crédible et de première qualité.

"Le commerce avec l'Empire est pour nous une réelle opportunité d'asseoir les routes commerciales affiliées à l'ONC et vous constaterez en ce sens que la proximité des routes usitées par la Fédération d'Alguarena et l'Organisation des Nations Commerçantes, coïncide assez largement avec celles desservant les possessions territoriales de l'Empire, sur le continent aleucien ou encore en dehors... Ainsi présenté, tout le monde est en mesure de comprendre les facilités qui sont les nôtres à commercer ensemble sous la vigilance des patrouilles maritimes et opérations de lutte en hautes mers contre la piraterie concédées par l'Organisation des Nations Commerçantes. Il est également compris la nécessité qu'est la votre, à vous faire l'acquéreur d'un certain nombre de bâtiments maritimes, pour justifier du déploiement de forces opérationnelles conséquentes, sur les espaces souverains dont vous jouissez en dehors d'Aleucie et sur lequel la Fédération d'Alguarena est depuis toujours disposée à en reconnaître la souveraineté, pleine et entière.

Vous l'avez compris, nous faisons grand cas de la stabilité régionale et débuter une initiative politique qui comprenne simultanément la reconnaissance de la souveraineté territoriale de l'Empire du Nord et le développement d'une capacité de projection navale notable pour lui entretenir une force maritime dissuasive sur des points de tensions impactant sa territorialité outre-mer, fait écho à cette ambition.

De ce constat s'opère une réflexion qui m'oblige à considérer les bâtiments maritimes cessibles, dont votre état-major juge l'acquisition pertinente et dans quelle mesure la Fédération d'Alguarena, pourrait travailler à la fourniture de certains bâtiments en voie de déclassement, sous réserve de ne pas amputer le marché de nos industries, en les privant de marchés qu'ils auraient possiblement eu si nous n'avions pas à discuter ce jour, de la possible vente de bâtiments militaires en voie de déclassement..."

Maximilien II

L'Empereur écoutait très attentivement le discours de son interlocutrice. Il remarqua toute son habilité diplomatique, dû à des années d'expériences au pouvoir. Après tout, l'Empereur était assez jeune, 29 ans, il y a peu et seulement deux ans au pouvoir. Il jugeait que son travail en tant que chef d'État était bon, mais il restait assez impressionné par la présidente. Chose naturelle, tout le monde en conviendra.

- Je suis ravi de voir que nous sommes sur la même longueur d'onde. Effectivement, les voies maritimes empruntées par l'ONC bordent en plusieurs points nos eaux et un léger réajustement permettrait sans doute d'intégrer pleinement notre nation à ces routes. Celles-ci sont importantes pour nous. Nos exportations augmentent et les produits à exporter également, mais nous avons besoins comme toutes nations marchandes de voies sécurisées et rentables. Les conflits ayant eu lieu aux abords des côtes du Kronos afaréen ont quelque peu bouleversé nos voies maritimes traditionnelles et eux des répercussions inattendues il y a de cela plusieurs mois. Nous avons donc réalisé encore plus l'importance de l'intégration de l'Empire dans ces voies maritimes.

De manière générale, l'Empire est assez enclin à favoriser les échanges avec l'ONC bien que nos alliés soient divers. De manière globale, il me semble que nous avons des relations apaisées avec ceux-ci. Pour en revenir aux problèmes militaires, nous comprenons votre position, car il parait effectivement évident, que la vente d'armements qui vous est nécessaire est contre-productif. Je vais préciser nos besoins afin d'éviter un quiproquo. L'Empire souhaiterait en priorité faire l'acquisition d'un destroyer et d'un transporteur de chalands de débarquements. Nos forces navales sont très importantes pour l'Empire qui a des eaux vastes à défendre et qui a besoins d'une capacité de projection plus importante. Nous avons à notre connaissance que le Tanska vous a acheté plusieurs navires à des prix moins importants que sur le marché conventionnel et la question inévitable est donc, à quel prix seriez-vous prêts à les céder, si tant est que vous puissiez vendre ces navires.

La présidente fédérale Mazeri Abrogara, au palais impérial d'Estham

"Les projets d'acquisition d'armement portés par votre gouvernement trouveront notre soutien plein et entier, dans la limite de notre parc naval existant puisque vous le comprenez, tout acquisition de matériel auprès de notre industrie de l'armement avec pour dessein de le vendre en notre nom propre et à des tarifs réduits, serait de nature à procurer une concurrence déloyale à notre tissu industriel.

Cependant, sur la base de votre premier courrier appelant à la mise en contact de nos délégations et l'acquisition d'un certain nombre de bâtiments navals alguarenos, j'ai pu préalablement à notre rencontre obtenir l'inventaire des bâtiments cessibles sur un calendrier 2012. Force est de constater que des destroyers sont en situation de déclassement au sein de nos forces navales et que nous travaillons ardemment à leur remplacement par des versions plus modernisées, pour lesquelles les industries Marbone sont pleinement mobilisées et dont nous tenons une fois encore à vous louer l'expertise.

S'il fallait maintenant et concrètement vous offrir réponse, quant à la proposition d'acquisition de certains bâtiments de la flotte fédérale alguarena, j'identifierai ceci :

• le destroyer (niveau 1) est vendu en sortie de chantier naval à 40 000 000 de pesetas alguarenas (40 000 points), il nous est permis de le vendre ici à 35 000 000 (35 000 points) si l'ensemble de la commande est souscrite auprès de notre état-major,

• le transporteur de chalands fait davantage débat car il n'existe pas à proprement, de navires déclassés de ce type dans la marine fédérale alguarena. Nous parlons là d'une version modernisée et de grande capacité (niveau 8/max), qui ne souffre pas (de beaucoup) d'égaux dans le monde ni aucun bâtiment se jurant de le surclasser. Cette version modernisée de nos transporteurs est couramment disponible à 32 000 000 de pesetas alguarenas auprès de nos industriels de l'armement et ceci, après réduction. Nous pouvons décemment vous en céder un pour 30 000 000 (30 000 points),

• je ne vous fais pas l'affront de préciser que les transporteurs de chalands n'ont de valeur ajouté sur un théâtre opérationnel que s'ils sont équipés de chalands. Là encore, nos chalands de débarquements sont des versions parmi les modernisées au monde (niveau 9/max), qu'il soit question d'aéroglisseurs ou de larges barges à fond plat, notre marin fédérale en possède un nombre suffisant pour vous commercialiser partie d'entre eux, à 3 000 000 de pesetas alguarenas l'unité (3 000 points).

S'il fallait encore vous en convaincre, la présente offre vous laisser identifier une certaine plus-value, eu égard à l'acquisition de ces bâtiments auprès des industriels de l'armement du monde entier. Une plus-value qu'il nous est permis d'estimer à un peu plus de 8 000 000 de pesetas alguarenas (5Mio + 2Mio + 0,3Mio par chaland).

Considérant tout cela, vous est-il permis d'identifier la présente proposition comme un gage d'attention et de bienveillance au développement de nos relations harmonieuses?"

- Eh bien, il me semble que vos propositions sont très généreuses. À vrai dire, nous étions déjà convaincus de votre bienveillance et de votre volonté d'améliorer nos relations, et cela nous conforte un peu plus dans notre idée que vous êtes un partenaire plus que fiable. J'accepte cette proposition avec grand plaisir, je consulterais min état-major pour être sûr de leurs accords et des modalités, nous vous enverrons un message de confirmation et nous procéderons au payement.

Pour poursuivre sur ce sujet, je souhaiterais aborder l'idée d'un Pacte de Non-Agression entre nos deux nations. Nous poursuivons des objectifs communs et nous n'avons pas de raisons de se faire la guerre, mais cela nous permet d'encrer notre volonté de paix et d'entente. Qu'en pensez-vous ? D'ailleurs, nous vous déroulons nos propositions, mais quels sont vos objectifs et vos volontés dans notre rapprochement et quels dispositifs souhaiteriez vous mettre en place.

La présidente fédérale Mazeri Abrogara, au palais impérial d'Estham

"Je ne vous cache pas que l'appellation faite à notre rapprochement diplomatique au travers d'un pacte de non-agression souffre ambiguïté puisqu'il laisse planer l'idée sous-jacente que l'une de nos deux nations est assujettie à la guerre ou cultivent un quelconque intérêt à la faire. Or il est permis pour le cas qui nous intéresse, d'affirmer que nos deux nations ont intérêt à la paix et la prospérité, et enfin qu'elles ne nourrissent aucun grief envers l'autre.

Ainsi, plutôt qu'entamer un focus sur la possibilité d'un conflit armé que l'on chercherait à éviter de cette dénomination exclusivement tournée vers l'absence d'affrontements, ne pouvons nous pas d'ores et déjà travailler à l'installation de coopérations pérennes? La Fédération d'Alguarena ayant été identifié il y a quelques secondes encore, comme un partenaire de qualité.

Nos ambitions régionales sont de pouvoir rêver l'Aleucie et la Paltoterra, comme deux continents pouvant raisonnablement ambitionner plus que la paix régionale, mais bien la réussite ainsi que la prospérité. Il est permis de dire qu'une coopération renforcée entre nos deux états, sur des actions de surveillance et de sécurisation des voies commerciales aleuco-paltoterranes, ou la formalisation de coopérations policières ainsi que judiciaires, soient de nature à rendre meilleur le monde qui nous entoure, préalable indispensable à l'installation durable d'un climat pacifique profitable à chacun.""

- Il est vrai que cela laisse sous-entendre que nos deux nations seraient susceptibles de se faire la guerre. Nous sommes deux pays sensés et raisonnés, un pacte de non-agression et peut-être effectivement superflu. Je rebondis sur vos paroles à l'instant, il serait intéressant en effet, que nos systèmes policiers et judiciaires collaborent afin d'œuvrer à la sécurité et à la capture de criminels. Et je reprends vos mots, nous pourrons œuvrer à la sécurisation de nos voies communes. Nous avons parlé plus tôt de l'intégration de l'Empire dans les routes commerciales, nous pourrons donc envisager une collaboration dans la protection de nos flottes marchandes.

Tant que nous sommes sur le sujet du commerce, avez-vous des propositions liées à l'économie ou au commerce ?

La présidente fédérale Mazeri Abrogara, au palais impérial d'Estham

"Vous me trouvez ravie de constater l’intérêt de sa Majesté pour le développement d’une coopération policière et judiciaire entre nos deux états.

Comprenez en retour, que la coopération judiciaire et policière est actuellement au coeur de la politique étrangère Alguarena, largement soutenue par ses partenaires, au travers du Bureau interétatique de lutte contre le crime international. Si je ne saurais présumer de ce qu’il vous est possible de faire en relation avec ce dernier, il m’est malgré tout possible de vous assurer de notre investissement plein et entier sur la question, considérant la démonstration actuellement faite de notre intérêt sur la qustion, avec l’instauration de cette nouvelle instance interne à l'Organisation des Nations Commerçantes.

Sur un plan sécuritaire, ma présidence ne peut que vous encourager vivement à utiliser les routes commerciales définies par l'Organisation des Nations Commerçantes, offrant des gages de sécurité inégalés et des retombées économiques profitables à chacun, par le seul emprunt de ces routes et de ces hub commerciaux adjacents.
Des propositions économiques immédiates non, puisque celles précédemment citées sont déjà notables.

Sur le plan culturel, possiblement plus car l’Alguarena souhaiterait débuter d’importants travaux de recherche sur l’Histoire de notre nation et de celles entrées à des instants clés du passé, en contact avec elle. Nous avons déjà manifesté notre intérêt auprès des autorités sylvoises pour cette question et avons bon espoir que vous soyez intéressés pour ces mêmes travaux."

- Selon ce que je sais, c'est une organisation annexe à l'ONC c'est bien cela ? Si tel est le cas, est-il possible de l'intégrer pour un non-membre ? Je pense que cela serait intéressant. Quant à la collaboration universitaire, nous serions ravis de mettre en place des projets éducatifs comme des voyages scolaires, des échanges d'enseignants ou tout autre.

L'éducation est quelque chose de précieux qui a la chance d'être valorisée dans nos deux nations et pour cela, je pense que nous devons engager tous les moyens possibles. Pour en revenir sur le CMIJD, la sécurité est un enjeu de première importance ces temps-ci et la création de ce bureau mondial est salué par de nombreuses nations et personnalités, cela serait avec grand intérêt que nous puissions collaborer avec cette instance.