31/03/2018
23:09:54
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale Organisations internationales Organisation des Nations Démocratiques Instances de Réflexion

Commandement Intégré du Conseil Militaire - CICM

532
logo

Emblème du CICM - temporaire


patch du CICM

Le Commandement Intégré du Conseil Militaire, ou CICM est un groupe de réflexion subordonné au Conseil Militaire de l'O.N.D. et présidé par la République Fédérale de Tanska. Il a vocation à devenir un Etat-Major général du Conseil Militaire mettant sous un commandement unique multinational des forces des Etats membres, qu'elles soient terrestres, aériennes ou navales. En l'état actuel, il s'agit avant tout d'un organe de réflexion sur la structure, la philosophie, les procédures, les capacités qui incomberont au CICM lorsque celui-ci sera abouti et entrera en service.

2976
Astrid Jansen, rerpésentante tanskienne au CICM a écrit :Messieurs, Mesdames les représentants en vos Etats respectifs auprès du Commandement Intégré du Conseil Militaire permettez moi de vous présenter les premiers travaux réalisés par l'Etat-major tanskien. Nous tenions à préciser qu'il ne s'agit la uniquement que d'une proposition initiale. Elle a vocation a être débattue et nous pourrons préciser plusieurs choix au gré des discussions et des demandes. Nous ne proposons pas cela à titre définitif.

Mais de quelle proposition s'agit-il alors. Et bien il s'agit, afin d'organiser le Commandement Intégré, de préparer des zones de commandements à travers le monde. CEla devrait permettre la création d'Etat-major propres et partiellement centralisé qui deviendront actif dès que nécessaire afin de simplifier la chaine de commandement. Comprenez bien que tout territoire au sein d'un Commandement n'est pas sous commandement de celui-ci, mais qu'en cas de conflit armé, c'est à ce commandement que reviendra la planification opérationnelle ainsi que la gestion des forces conjointes avec l'accord des Etats membres. Cela ne confère aucunement aux commandements la gestion des troupes en temps de paix, ni n'oblige tout Etat à soumettre ses forces à ces commandements en temps de conflit armé. Toutefois, si un Etat souhaite soustraire une partie des troupes de la zone au commandement régional, il est évident qu'il doit tout de même maintenir d'importantes discussions stratégiques et tactiques. Pour ainsi dire, elles devront être permanentes.

L'idée qui fut notre fut de permettre à chaque zone de disposer d'un territoire allié à partir duquel se baser. il est évident qu'ils sont très inégaux entre les territoires peu peuplés de Caratrad dans l'UDNPERLCOM, et les métropoles en Eurysie.

Dans le cas où un seul pas serait présent dans une zone de commandement, nous envisagions de lui confier seul le commandement. Dans le cas où plusieurs pays seraient présents, nous imaginions un commandement tournant en temps de paix, fixe en temps de conflit (mais pré-définit à l'avance) afin de permettre à tous les états régionaux d'acquérir de l'expérience et de mieux comprendre les principaux partenaires de la région. Nous avons inclus Zélandia sur la carte bien que ne faisant pas parti du Conseil Militaire. Dans le cas de certaines zones comme l'UDNPALOCOM ou l'UDNAFACOM, il nous parait envisageable de ne le confier de façon permanente qu'à un seul Etat.

Une autre solution envisageable serait un commandement tournant à l'échelle mondiale. Nous sommes 6 Etats au sein du Conseil militaire, il y a 6 zones. Chaque Etat se verrait attribuer un commandement pour une année puis le commandement tournerait, avec ou sans présence territoriale de l'Etat dans la zone de commandement. Cette solution nous parait sans doute préférable mais elle devra être revue si de nouveaux états entrent dans le CICM. Enfin, il est évident que toute proposition est bienvenue.

Voilà donc les commandements proposés avec leur commandement opérationnel tournant :

  • UNALCOM (United Democratic Nations Aleucian Command) : Caratrad ; Empire du Nord ; Tanska
  • UNPALCOM (United Democratic Nations Paltoterran Command) : Caratrad ; Sylva
  • UNEURCOM (United Democratic Nations Eurysian Command) : Caratrad ; Tanska ; Teyla
  • UNAFCOM (United Democratic Nations Afarean Command) : Caratrad ; Faravan ; Tanska ; Empire du Nord
  • UNNORTHCOM (United Democratic Nations Northern Command) : Caratrad
  • UNPERLCOM (United Democratic Nations Perles Ocean Command) : Caratrad
sdf
1644
Flora Pujo a écrit :Chères Excellences, le Royaume de Teyla souhaite saluer le travail fourni par la présidence du groupe de travail, ainsi que de tous les membres présents.

Le Royaume souhaite partager ses doutes quant à la première solution proposée concernant les responsables des commandements. Notre très estimé partenaire Caratrad est représenté dans chaque commandement dont deux où Caratrad sera seule. À titre de comparaison, le Royaume de Teyla est représenté dans un seul commandement possible.

L'état-major Teylais à alerter, a raison, aux possibles inégalités d'expériences entre les commandements quant aux questions relatives au commandement. Si un conflit éclate mettant en avant deux zones de commandements aux expériences différentes, le Royaume craint à des incompréhensions si une opération doit être menée conjointement par deux commandements.

De plus, nous pouvons arguer le fait que des normes peuvent se mettent en place, d'une manière inconsciente, entre deux commandements pouvant perturber le bon déroulement des opérations en cas d'opération conjointe de plusieurs commandements alors que nous n'avons aucun protocole instituant des procédures à suivre.

Le Royaume reconnait que la situation géographique justifie les membres des commandements en cas de paix. La seconde proposition est envisageable pour le Royaume, mais temporairement. L'Organisation des Nations Démocratiques, comme l'a souligné la présidence du groupe, est ouverte aux adhésions.

Chères Excellences, le Royaume propose la mise au vote d'une motion comprenant la seconde proposition avec une condition de durée d'application. Les récents événements montrent que l'Organisation doit adopter les outils de défense nécessaire.

De plus, il propose une discussion sur un protocole additionnel sur les procédures à suivre pour les situations de conflit. Un protocol qui sera nécessaire en cas d'adhésion d'un nouveau membre.
2384
Myfanwy Jones, représentante caratradienne au CICM a écrit :
Madame Jansen, madame Pujo, mes chers collègues, je ne vous cache pas l'admiration que j'ai pour le travail produit par l'État-major tanskien. En effet, celui-ci, pour une ébauche, me semble déjà avoir posé les bases nécessaires au travail du CICM. L'idée des zones de commandement me semble tout à fait adéquate, même si j'imagine que ma collègue tanskienne veut dire que seules des modifications radicales du déploiement d'un membre dans une zone justifierait l'ouverture préalable d'un dialogue avec le CICM. En revanche, je ne vois pas pourquoi le commandement d'une zone devrait être confié à un État qui n'y est pas présent. Je ne vais pas jouer au chat et à la souris : il est évident que mon pays est le principal concerné par le commandement des zones vides. Néanmoins, j'aimerais souligner deux faits : d'une part, le commandement d'une zone devra bien être exercé depuis celle-ci. Or, ne serait-il pas pour le moins étrange que la défense de territoires caratradiens soit commandé par des militaires d'autres pays, qui viendrait uniquement pour une année s'installer chez nous ? Excusez moi, madame Pujo, mais je ne vois pas dans quel monde une telle solution serait validée tant par le Parlement de Bryngaerdinas Pil que par les assemblées d'Yddaerirdwyrain et d'Ynys Awel. De plus, je rappelle que ces zones sont les plus calmes du monde en termes géopolitiques. Notre propre dispositif militaire y est pour le moins limitée, il n'y aurait donc vraiment pas grand chose à commander, d'autant plus que ce commandement se surpeposerait totalement au nôtre. Il n'y a donc aucune crainte à avoir quant aux hypothétiques gains d'expérience que nous y ferions.

Je soutiens également l'idée d'un commandement fixe prédéfini en cas de conflit : je pense que les noms s'imposent d'eux-même pour l'Aleucie, l'Afarée, le Paltoterra, l'Océan des Perles et le Nord-Nazum. La question du commandement eurysien est, en revanche, pour le moins délicate. Il me semblerait logique que la nation à la tête du CICM en soit responsable, mais je ne peux en même temps m'empêcher de penser que la seule nation uniquement eurysienne ici, Teyla, soit la plus appropriée pour remplir ce rôle. Il est clair en tout cas qu'ils n'auront pas, en cas de conflit, d'autre théâtres à gérer que le théâtre eurysien. Concernant les commandements tournants, je suis bien sûr en faveur d'une participation limitée aux États présents dans une zone. Le contraire aboutirait rapidement à des situations absurdes. J'en profite pour rassurer ma collègue teylaise : rien ne vous empechera de coopérer avec des États dans le cadre de l'OND dans les régions qui sont sous un commandement différent.

Un point délicat : que faire des océans ou des mers, comme la Leucytalée ? Devrions nous envisager un commandement distinct ou conjoint pour ce genre de situations ?
1785
Astrid Jansen, rerpésentante tanskienne au CICM a écrit :Permettez-moi ici de préciser quelques points qui ont été abordés lors de la conception de cette ébauche.

Tout d'abord, comme vous l'indiquiez madame Jones, la question de la mer de Leucytalée est en effet à soulever. Compte-tenu de son éloignement avec la Manche Blanche, nous avions estimé possible d'en constituer une zone unique qui irait aussi jusqu'au détroit de Karpok en tirant parti du fait qu'il existe différents canaux permettant de traverser l'isthme. cela pourrait rendre, par ailleurs, l'UNORTHCOM plus restreint et permettre une allocation de moyens plus important compte tenu de la valeur stratégique de ce détroit.

Tanska ne voit par ailleurs aucun problème à laisser le commandement de l'UNEURCOM à Teyla, en particulier si une nouvelle zone est créée entre la mer de Leucytalée et le détroit, zone à laquelle Tanska, mais aussi Caratrad, assumeraient la majorité des commandement.

Concernant la crainte, juste, exprimée par Teyla en cas de conflit se superposant entre deux zones de commandement ou plus, un commandement général peut être imaginé, il réunirait dès lors l'ensemble des commandements intégrés et les états-majors généraux. De plus, rien n'empêche le déploiement d'officiers auprès de commandements avec un unique Etat membre présent en leur sein afin de mieux connaître les pratiques.

Enfin, il me parait envisageable que des pratiques soient définies à un échelon global pour un certain nombres d'éléments, notamment sur la communication. Cela rejoint complètement, pour ainsi dire, la proposition de Madame Pujo sur le protocole additionnel à suivre en cas de conflit. Ensuite, évidemment, chaque zone pourrait avoir des pratiques propres en fonction de ses logiques. Il va de soit que l'UNEURCOM, marqué par de nombreux conflits internes ou tensions entre Etats, aura des pratiques de commandement bien différentes d'un UNPERLCOM relativement apaisé, du moins par les temps qui courent. S'y ajoute aussi des moyens sans commune mesure entre les forces déployées en Eurysie et les éléments prédisposé par les seules Couronnes-Unies, pour le moment.
2801
Bandahran, le 7 avril 2016
CICM-RO........... ...............
ORDJO....... ..... ..... ..........


DETAILS
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion ordinaire du Commandement Intégré du Conseil Militaire (8 avril 2016) - Ordre du Jour

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Commandement Intégré du Conseil Militaire. La présente réunion n'est pas publique.


___________________


*
* *


FORCE DE REACTION RAPIDE (FRR) - République Fédérale de Tanska

1. Les Etats membres du Commandement Intégré du Conseil Militaire sont réunis pour discuter de la proposition de constituer une Force de Réaction Rapide sur la demande de la République Fédérale de Tanska.

A. Tanska souhaite proposer aux Etats membres du Conseil Militaire de constituer une Force de Réaction Rapide (FRR) présente et pouvant être déployée sur tous les territoires des Etats membres du Conseil Militaire, selon des besoins immédiats, ou sur des théâtres extérieures, justifiant une résolution du Conseil militaire.

B. Tanska propose que soit constitué un minimum de 10 Régiment Blindé de Réaction Rapide (RBRR) à répartir au sein des Etats membres selon leurs capacités militaires et industrielles. Chaque RBRR doit être similaire aux autres en nombre de personnel ainsi qu'en type et nombre de matériel en dotation. Le matériel précis étant lui laissé à la libre appréciation des Etats membres selon leurs productions nationales propres. Toutefois les coopérations industrielles sont à privilégier. Chaque régiment est donc composé purement de soldats d'un seul et même Etat membre mais ces régiments peuvent être immédiatement déployés au sein du CICM si besoin.

C. Le format imaginé par le Commandement Tanskien serait une évolution du format proposé en annexe. L'évolution comprendrait l'ajout d'un peloton tactique de système aérien sans pilote, d'une compagnie d'artillerie de soutien probablement des mortiers tractés, et d'une unité de défense anti-aérienne rapprochée. Elle avoisinerait ainsi les 800 à 1 000 soldats.

D. Chaque unité doit être transportable par voie aérienne en tout point du globe en un délai estimé de 96 à 120 heures, soit 4 à 5 jours maximum. Le total porterait ainsi la FRR à environ 10 000 soldats.

E. Tanska estime ce besoin justifié par la multiplication des présences avancées d'Etats membres chez d'autres Etats membres, ou chez des partenaires à l'instar de la République Translavique ainsi que par les alertes géopolitiques. Ces emplois répétés de force et ces urgences nécessitent des capacités de réaction rapide. La création d'une force semblable entre les Etats membres, permettrait la création d'un ensemble commun, interopérable, connus de toutes les forces armées auxquels pourront s'adjoindre des unités plus organiques.

F. Tanska ne souhaite pas encore émettre de proposition sur une possible répartition du nombre de RBRR par Etats membres et souhaite recueillir l'avis des autres Etats membres.

G. Dans l'immédiat néanmoins, Tanska estime pouvoir mettre en activité 2 à 3 RBRR sous quelques semaines moyennant quelques ajustements d'unités en service au sein des Forces Armées tanskiennes.

Annexeexemple d'un régiment de cavalerie blindé actuellement en service au sein des Forces Armées Tanskiennes
4380
Bandahran, le 3 janvier 2018
CICM-RO.... .... ... ..... ..... .....
ORDJO....... ..... ..... .. ... .....


DETAILS
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion ordinaire du Commandement Intégré du Conseil Militaire (3 janvier 2018) - Ordre du Jour

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Commandement Intégré du Conseil Militaire. La présente réunion n'est pas publique.


___________________


*
* *


JOINT FLEET PROGRAMM - République Fédérale de Tanska

1. Les Etats membres du Commandement Intégré du Conseil Militaire sont réunis pour discuter de la proposition de constituer un JOINT FLEET PROGRAMM sur proposition de la République Fédérale de Tanska.

A. Tanska souhaite proposer aux Etats membres du Conseil Militaire de constituer une Joint Fleet dont l'idée générale serait de constituer, par un principe de rotation, de proportionnalité et de prise en compte des géographies nationales, des présences navales conjointes dans les différentes mers et océans du monde.

B. La proposition est centrée autour de l'idée d'une graduation de la posture à adopter selon les différentes régions maritimes mondiales compte-tenu de leur intérêt pour l'Organisation des Nations Démocratiques, de leur contexte sécuritaire, et des présences d'ores et déjà existantes dans les régions concernées. Il s'agit également de permettre le développement d'une posture globale qui tiens compte des disparités et qui se veut lisible à la fois pour l'OND mais également pour les autres acteurs internationaux. Les Etats membres de l'OND sont riverains de l'écrasante majorité des mers du monde et sont présents sur l'ensemble des continents.

C. Les patrouilleurs sont considérés comme des navires de rangs inférieurs, les corvettes et frégates de rangs intermédiaires, les croiseurs et destroyers de rangs supérieurs. Les navires capitaux sont les porte-avions, les porte-hélicoptères et les transports de débarquement.

D. L'idée initiale propose une graduation des postures à adopter suivantes :
  • 1, Présence navale simple : un à plusieurs navires de rangs intermédiaires (corvette ou frégate) sans constitution de task force capable d'agir de manière cohérente. Les missions affiliées à ces zones de PNS sont principalement la liberté de navigation, la sûreté du trafic maritime et la lutte contre la piraterie dans des régions à faible risque.
  • 2, Présence navale renforcée : plusieurs navires constituées en une task force à laquelle s'ajoutent un à plusieurs navires de rangs intermédiaires. En plus des missions de la PNS, la PNR se voit attribuée une task force sans navire capital, capable d'assurer des missions de plus grandes envergures pouvant comprendre la sécurisation complète d'espace maritime et la préparation opérationnelle pour un passage à une posture accentuée.
  • 3, Présence autonome défensive : une task force centrée autour d'un navire capital, principalement centrée autour d'un porte-hélicoptères. Cette force doit être capable d'assurer la défense complète et autonome d'une zone maritime sans préparation opérationnelle préalable et besoin de l'arrivée de soutien. La PAD doit principalement se concentrer autour de zones maritimes d'intérêts vitaux, notamment pour le trafic maritime et le rivage de plusieurs états membres.
  • 4, Présence autonome opérationnelle terrestre : une task force centrée autour d'une capacité amphibie. Cette présence vise principalement à disposer dans l'immédiat de capacité d'action opérationnelle sur le volet terrestre dans des zones jugées à fort risque d'affrontement terrestre dans laquelle l'OND est susceptible d'intervenir, ou bien dans le cadre de la protection d'un Etat membre, ou dans le cadre d'opération humanitaire. Ces zones ne doivent pas constituer de risque modéré ou élevé d'un point de vue maritime, permettant l'emploi d'un groupe amphibie sans préparation opérationnelle préalable.
  • 5, Force de dissuasion : un groupe aéronaval centré autour d'un porte-avions et possiblement d'autres navires capitaux avec au minimum un navire de rang supérieur. Il s'agit ici des zones les plus importantes dans lesquelles l'OND doit être capable dans l'immédiat de modeler l'environnement naval et terrestre à son avantage le cas échéant. Il s'agit aussi des zones avec le plus fort taux de risque de confrontation ou de danger existant pour le trafic maritime nécessitant une telle présence.

E. Une proposition préliminaire tanskienne considèrerait les mers et océans de la façon suivante :
  • Mer du Ponant : 1
  • Le Scintillant : 4
  • Océan Carmin : 2
  • Océan d'Espérance : 5
  • Manche Blanche : 5
  • Océan du Deltacruzando (Espérance du Sud) : 3
  • Mer de Leucytalée : 4
  • Océan du Nord : 2
  • Mer Blême : 4
  • Océan des Perles : 3
.
F. La définition de l'idée d'une task force influant fortement sur le nombre total de bâtiments amenés à pouvoir être employés, Tanska se restreint initialement de proposer une valeur fixe. Une estimation d'ensemble donnerait néanmoins une les tranches suivantes :
  • 2 à 4 porte-avions
  • 2 à 4 porte-hélicoptères
  • 3 transports de débarquements
  • 4 à 8 navires de rang supérieur
  • 15 à 20 navires de rang intermédiaire
  • 10 navires de rang inférieur
  • 4 à 8 sous-marins d'attaque
4574
Myfanwy Jones, la représentante permanente de Caratrad au CICM, après avoir préparé son PowerPoint, intervint :



Tout d’abord, je vais dire la position de mon gouvernement franchement : nous soutenons cette initiative…en principe.
Vous trouverez dans vos dossiers une carte réalisée par nos services (comprendre : le stagiaire sous-payé), qui résume les principales données du problème qui nous occupe : où sont nos intérêts, où sont nos flottes, où peuvent-elles opérer et où doivent elles le faire.

Carte

Comme vous l’aurez constaté, cette carte souligne l’extrême concentration des moyens sur l’axe océan d’espérance / Deltacruzando / Manche Blanche. Cette concentration des moyens correspond seulement partiellement à une concentration des intérêts : il s’agit des artères principales de l’économie mondiale, mais pas de toutes, et sûrement pas de celles de tous les États membres. Il s’agit donc de rééquilibrer notre présence navale globale tout en préservant les intérêts de chaque membre. On se voit mal demander au groupe aéronaval teylais de patrouiller les eaux du Scintillant, par exemple.

A cette tension il faut en ajouter une autre, entre la tentation de la présence globale et un déploiement « pragmatique » dans les zones d’intérêt réelles. Par exemple, bien que cela soit tentant, il n’y a aucun intérêt à déployer à grands frais un groupe aéronaval dans l’Océan Septentrional, alors qu’il serait sans doute bien plus utile en Manche Blanche.

La carte fait également apparaitre les zones où l’organisation a le plus de mal à se projeter : elles sont essentiellement marginales, que ce soit l’Océan du Ponant ou l’Océan Septentrional. Ceux-ci sont d’un intérêt moyen, servant plus au transit qu’à autre chose, mais des zones au trafic plus dense sont aussi relativement dégarnies. Le Nazum Oriental, la Mer d’Azur et l’Océan des Perles en particulier disposent de peu de moyens navals, malgré le dynamisme économique, commercial et politique de ces régions, sans ajouter les intérêts nationaux de certains membres.

A contrario, des espaces apparaissent immédiatement comme facilement contrôlables par l’OND. Il s’agit de la Mer Blême et de la Leucytalée. L’Organisation y dispose de base et d’alliés en quantité, facilitant le déploiement et le maintien de forces navales qui se doivent d’être importantes étant donné leur nature de corridors majeurs. Par ailleurs, la présence navale de l’Organisation ne devrait pas poser de problèmes dans l’Océan d’Espérance et dans le Deltacruzando : plusieurs bases navales majeures accueillant des groupes aéronavals y étant situées, ces régions ne devraient guère être affectées par des changements décidés ici. Il en va de même pour le Scintillant, dont Westalia devrait se charger aisément. Toutefois, il nous semble pertinent d’affecter une force multinationale à l’Océan Carmin, en insistant peut-être sur la contribution de Sylvois et des Westaliens pour renforcer une marine yukanaslave…novice. Pour ce qui est de la Mer Blême et de la Leucytalée, les standards des marines tanskienne et caratradaise d’avoir des groupes amphibies dans l’isthme devraient suffire à la présence « minimum » de l’Organisation.

J’en viens à une partie un peu plus délicate : le Royaume-Uni aimerait rendre service à toute l’Organisation en établissant une PAOT dans l’Océan des Perles, qui disposerait de suffisamment de moyens pour établir une PNR vers l’ouest nazuméen. Toutefois, il faudrait pour cela que tant la République Fédérale que le Royaume de Teyla prennent de très sérieux engagements quant à leurs déploiements en Manche Blanche. Pour rappel, la majorité de nos bâtiments sont pour l’instant basés en métropole, afin de protéger au mieux le territoire national qui y est plus menacé là-bas que n’importe où ailleurs. Même si l’Organisation dispose d’énormes moyens en Eurysie occidentale, il est inutile de rappeler qu’il s’agit de la zone la plus militarisée au monde et la plus conflictuelle aussi.

Restent enfin l’Océan du Nord et le Ponant. Une présence permanente dans ces deux derniers devrait être essentiellement multinationale, je crois. Peut-être que la marine tanskienne pourrait assurer la majorité des contributions pour le premier, et la marine westalienne ou nordiste la majorité pour le second ? J’attends le retour de mes collègues sur ce point.

Cela m’amène au concept de zones de responsabilité. Comme vous l’aurez deviné à ce stade de mon exposé, une forme d’organisation idéale serait de diviser les océans et mers du globe en zones de responsabilité qui correspondraient aux intérêts vitaux des membres. Elles obéiraient à la même logique que les zones du CICM, en fait. J’attends vos retours, estimés collègues, sur les propositions que j’ai faites à l’instant.

Je terminerais sur un mot d’ordre : flexibilité. L’assignation de forces de manière plus ou moins permanente à des régions géographiques ne doit pas nous faire perdre de vue que le milieu marin est par essence fluide, et que le déploiement des unités navales doit l’être aussi. Ainsi, la Royal Navy se tient prête à affecter de manière régulière un groupe aéronaval à des opérations menées dans le cadre du Joint Fleet Program. Nous n’en perdrions pas le contrôle souverain, et il accomplirait des déploiements correspondants à nos besoins et à nos intérêts, mais la Navy s’efforcerait de faire correspondre ses trajets et ses zones d’opérations aux besoins de présence du JFP.
4684
Mesdames et messieurs du secrétariat général et des représentants permanents,

Je suis l'Amiral Abbas Rasaei, chef d'état major de la marine faravanienne. J'ai été chargé de représenter mon pays au sein du Conseil Militaire sur les questions navales et vous livrer notre avis technique sur le Joint Fleet Program.

Ainsi, nous soutenons cette initiative dans le mesure ou cela permettrait d'approfondir encore notre interopérabilité navale et de renforcer notre sécurité maritime commune. Le Faravan y contribuera bien évidemment et j'ai obtenu l'assurance de notre gouvernement qu'un accroissement futur de nos moyens alloués à la marine nous permettra de prendre une part croissante des responsabilités dans ce programme.

Cela étant dit, je voudrais aborder un détail de la proposition tanskienne, a savoir le niveau de posture. Nous souhaiterions fusionner le niveau de posture 3 et 4 afin de combiner directement les capacités des portes hélicoptères avec les navires amphibies. En effet, il apparait peu envisageable d'engager un groupe centré autour d'un porte hélicoptère simple avec des capacités amphibies réduites. De ce fait, la réduction que nous proposons consoliderait les moyens que nous envisageons déployer tout en rationalisant les usages. En conséquence, la posture 5 deviendrait donc numéro 4.

Ensuite, il me semblerait pertinent d'établir une distinction entre flottes régionales et les navires sensés être à la mer de façon permanente. Ainsi, les flottes regrouperaient l'intégralité des moyens déployés dans une région a contrario des navires a la mer qui formeraient des groupes ad hoc actuellement en opérations. Nous proposons le terme de "Standing Maritime Group" pour désigner ces derniers. Les flottes pourraient être composées des moyens déployés par les marines présentes sur zone, soit par le biais de métropoles ou de bases permanentes ou temporaires. Les nations souhaitant contribuer a un déploiement temporaire ou même a une rotation pourraient également intégrer ces flottes. Les Standing Maritime Group en revanche seraient justement définis sur le papier par un idéal de navire que nous souhaiterions maintenir en mer a un moment donné. En fonction de la menace ou de la posture, nous pourrions établir un standard à atteindre et les Standing Maritime Group puiseraient au sein des flottes régionales par le biais de relèves afin d'assurer leur permanence en mer selon le bon format. Et naturellement, en cas de crise, le reste des navires de la flotte ou même de flottes extérieures pourraient rejoindre les navires en mer prenant part au Standing Maritime Group.

Je souhaiterais également apporter un début de proposition d'articulation des forces de ces Standing Maritime Group en fonction du niveau de posture, en prenant donc en compte les modifications que j'ai précédemment suggéré. Dans le cas de la posture 1, la permanence d'une corvette ou d'une frégate serait estimée comme suffisante, d'ailleurs on peut même envisager un simple navire en alerte et prêt a naviguer, et non forcément déjà en mer. Pour la posture 2, nous envisageons la conjugaison d'une frégate et d'un destroyer travaillant ensemble, éventuellement accompagnés d'un navire ravitailleur si l'espace a couvrir est grand ou s'il n'existe pas ou peu de bases pour faire escale. Comme exposé précédemment pour la posture 3, un groupe amphibie serait à la mer et composé d'un porte hélicoptère en plus d'un transport de chalands de débarquement. Cette unité de guerre amphibie fonctionnerait comme un et pourrait être escortée d'une frégate ainsi que d'un destroyer, le tout étant la encore accompagné d'un navire ravitailleur. Il est tout a fait envisageable de renforcer l'escorte ou même de créer davantage de patrouilles indépendantes au sein de ce Standing Maritime Group afin de couvrir une zone plus importante. Pour la posture 4 enfin, et comme le propose Tanska, un groupe aéronaval complet devrait être maintenu en mer. Centré autour d'un porte avion et accompagné d'au moins trois destroyers et deux frégates, sans oublier le navire ravitailleur, il s'agirait d'une formidable force de frappe. Les groupes que je propose ici se retrouveraient ainsi en première ligne et prêts a l'engagement en tout temps et toutes circonstances.

Pour conclure, et au vu des points que j'ai soulevé ici, je me permet de vous livrer notre appréciation de situation en conséquence. Pour ce faire, nous avons repris la carte de très bonne qualité fournie par nos collègues caratradais. Comme vous pouvez le constater, nous avons quelque peu ajustés notre estimation de la menace et pris en compte les modifications que nous avons suggérés précédemment. Bien sur, il ne s'agit que d'une esquisse de ce que nous pourrions mettre en place et nous souhaitons entendre votre position quant à nos propositions. Nous pensons notamment que la posture concernant l'Océan du Deltacruzando (Espérance du Sud) pourrait éventuellement être réévaluée vers le quatrième niveau. Je n'ai aucun doute quant au fait que nos collègues de Silva nous éclairerons de leur appréciation de situation locale pour leur région. Nous serions enfin heureux d'entendre la position de nos collègues de Westalia et de Yukanaslavie quant à la situation maritime sécuritaire du Scintillant et de l'Océan Carmin.

Nous comprenons également les points soulevés par la délégation caratradaise et les rejoignant dans une moindre mesure. Une distinction devra être faite entre le contrôle stratégique et contrôle opératif.

posture-navale-ond
3081
C'était Mélodie Despalmiers qui représentait le Duché de Sylva dans le Conseil Militaire de l'OND, l'amirale du Groupe Aéronaval qui avait commandé l'Opération Péla et participé au débarquement et blocus de Carnavale. Elle était conséquemment loyale et compétente en plus d'être bien informée des doctrines et points d'intérêts sylvois :

« Je partage les observations de mes interlocuteurs, l'idée est bonne, mais doit être repensée dans la pratique. Primo, formaliser la graduation des postures est positif et permet d'adapter les moyens aux situations, pour disposer des ressources nécessaires à l'aboutissement de nos objectifs sans escalader un conflit. Si la gestion de l'escalade est une chose plutôt acquise dans l'OND, ce n'est pas le cas à l'internationale où il est courant de voir des groupes aéronavals de plusieurs porte-avions après une déclaration. La chose s'articule déjà avec le fonctionnement sylvois organisé autour du Groupe Expéditionnaire s'articulant autour d'un transport de chaland, d'un Groupe Amphibie et de son porte-hélicoptère, et enfin le Groupe Aéronaval qui constitue l'élément le plus important du Duché. Toutefois, je ne serais pas d'avis de fusionner la Posture 3 et 4, mais plutôt de maintenir les deux postures sans forcément les hiérarchiser, tout en laissant la possibilité de les opérer individuellement ou de les combiner. Il s'agit d'une question de souplesse opérationnelle pour les rares occasions où nous aurons à employer uniquement l'un ou l'autre des éléments.

Pour ce qui est de la définition des effectifs de chaque posture, il semblerait peu constructif de donner des volumes prédéfinis plutôt qu'un niveau d'exigence opérationnel. J'entends par là qu'un groupe ne doit pas être définis par des types de bâtiments spécifiques, mais plutôt par une capacité à assurer tel type de mission, disposer de tels instruments, armes, éléments pour l'autonomie. Ce point est avancé tout simplement parce qu'en vue des effectifs de chaque membre et des disponibilités navales, il ne sera pas possible dans un nombre important de situations de combiner précisément certains bâtiments. J'appuierai là la dernière note de mon homologue caratradais qui insiste sur l'importance de la flexibilité. Définir à outrance les effectifs des postures plutôt qu'exclusivement les missions à aborder limitera arbitrairement nos capacités de déploiement. Je prends l'exemple de Sylva qui priorisait une marine légère et ne disposera de destroyer que courant 2019 à ce rythme. Pour autant, nous serions capables d'établir une flottille de posture 2 ou plus en répartissant les capacités nécessaires sur des frégates.

Pour ce qui est du cœur du sujet, à savoir les ordres de priorité de déploiement, nous sommes d'accord que le cœur d'attention actuel de l'OND est l'Eurysie et plus exactement l'Océan de l'Espérance et Manche Blanche, considérant les conflits très violents qui s'y cristallisent. En Paltoterra, la situation est loin d'être critique. Nous voyons bien que le Grand Kah, en dépossédant sa métropole coloniale de son aviation, marine et défense anti-aérienne, considère qu'il n'y aura pas de conflits chez lui et tient au contraire à les déporter au plus loin. Conséquemment, ce n'est pas une zone prioritaire. La Mer Blême représente un certain degré de priorité vu la nécessité de sécuriser la République Translavique mais aucune menace concrète ne semble d'y dessiner pour le moment. Mais dès lors que l'on s'éloigne des centres stratégiques de l'Eurysie, il n'y a qu'à proximité des capitales non-eurysiennes de l'OND que l'on a un intérêt immédiat à disposer d'une certaine force. »
5261
Intervenant(e) : Flora Pujo
Représentante du Royaume de Teyla au sein du Commandement Intégré du Conseil Militaire.


Chers collègues, Excellences,

Avant de parler du fond, j'aimerais remercier la République Fédérale de Tanska pour la proposition formulée et travaillée. Le document présenté ici à l'ensemble des États-membres à travers la voix de leurs représentants démontre la volonté de la République Fédérale de Tanska de faire avancer l'Organisation des Nations Démocratiques dans la bonne direction et de privilégier la voix du dialogue et du consensus. C'est ici l'esprit nécessaire afin de sortir par le haut des crises qui touchent l'ensemble des membres de cette organisation. Nous devons démontrer au monde que notre unité n'est pas une simple façade, mais bien le socle de notre force collective et notre meilleure garantie pour la paix et la stabilité internationales.

La position du Royaume de Teyla ne diffère pas tant des États qui se sont déjà prononcés. Je remercie la représentation Caratradaise pour le document en annexe (la carte) qui est effectivement parlante sur les forces en présence de l'Organisation des Nations Démocratiques. Elle démontre que la présence de l'Organisation des Nations Démocratiques, à travers les forces armées nationales, est déjà fortement présente dans l'ensemble des océans et mers du monde. La récente coopération entre le Duché de Sylva et son voisin proche qui est aussi la première puissance mondiale démontre notre capacité à utiliser la diplomatie pour accroître la présence de l'Organisation des Nations. Toutefois comme l'a démontré la représentation Caratradaise cette présence reste inégale et nous pouvons recenser des faiblesses sur certaines voies maritimes importantes pour l'économie mondiale.

Bien que nous rejoignions l'analyse Caratradaise, nous ne devons pas oublier que le contrôle d'une mer ou d'un océan ne dépend pas uniquement des forces que nous pouvons déployer. Je tiens à rappeler à ce titre que la Manche Blanche est contrôlable dans le contexte actuel si nous réunissons les flottes teylaises et tanskiennes pour mener une opération de contrôle. Mais si par exemple, nous nous retrouvions dans une situation où la flotte Velsnienne serait rejointe par la flotte Loduarienne le contrôle de la Manche-Blanche serait uniquement théorique sauf à faire venir des navires d'autres théâtres d'opérations. L'inventaire total des forces navales de tous les États-membres est conséquent, mais il est fragmenté avec une concentration en Eurysie de l'Ouest.

C'est précisément là que la proposition tanskienne prend tout son sens. Elle ne vise pas tant à combler un manque de navires, qu'à pallier une absence de coordination et de prévisibilité. Le problème n'est pas notre force collective potentielle, mais notre capacité à la mobiliser de manière cohérente et rapide. Dans le scénario d'une crise en Manche Blanche, le temps que les décisions politiques se prennent dans chaque capitale pour autoriser le redéploiement d'unités lointaines pourrait être fatal. En ce sens, un contrôle desdites flottes non-souveraines serait la solution la plus pertinente mais nous savons tous ici que cette solution ne pourra aboutir politiquement. Par ailleurs, l'honnêteté m'oblige à avouer que je suis moi-même défavorable au retrait de la souveraineté des flottes pour les États-membres.

Concernant la présence teylaise actuellement. La majorité de notre force navale est actuellement en Manche Blanche là où sont nos principaux intérêts économiques et là où passe l'essentiel de nos voies commerciales. Toutefois, un des porte-hélicoptères du Royaume de Teyla avec une escorte est actuellement vers la République Translavique et opère depuis les bases navales de cette nation afin de protéger le détroit gris, celui qui permet une connexion entre l'Eurysie du Nord et la Mer Blême. Si nous réduisons notre présence en Mer Blême elle devra être remplacée par une force toute aussi conséquente afin d'avoir des moyens de réactions rapides dans la région en cas d'offensive des nations communalistes et communalistes de la région. Je ne rappellerai pas la présence d'un groupe aéronaval en Eurysie il y a quelques mois.

C'est pourquoi la proposition tanskienne d'attribuer une "Présence autonome opérationnelle terrestre" de niveau quatre à la Mer Blême nous paraît pertinente dans son analyse de la menace. Cependant, je souhaite d'être d'une clarté absolue, le remplacement d'une force nationale intégrée, connaissant parfaitement le théâtre d'opérations, qui mène des opérations communes nuit et jour avec les forces de la République Translavique. La force de remplacement, par une force multinationale, aura, dans les premiers mois de son action, à l'évidence, moins d'efficacité que les forces en présence dans la Mer Blême autour de la République Translavique.

Bien que je comprenne la volonté d'uniformisation du modèle proposé à l'ensemble du globe terrestre, le Royaume de Teyla n'est pas convaincu de sa pertinence sur tous les théâtres d'opérations et nous devons prendre en compte les spécificités de ces théâtres pour s'adapter au mieux au terrain et aux menaces.

La proposition de la délégation de la République Fédérale de Tanska soulève plus d'un point. Outre la fragmentation des flottes, un point essentiel peut apparaître au premier abord. Le réseau des bases navales et des zones logistiques. La demande logistique entre une frégate et un Groupe Aéronaval n'est pas la même, je ne vous apprends rien. Pour qu'une "Présence autonome défensive" dans l'Océan des Perles ou ailleurs soit véritablement autonome, elle doit pouvoir compter sur des ports capables de la ravitailler, de la réparer et de permettre à ses équipages de se reposer. La proposition tanskienne se concentre sur les navires et met de côté les bases navales et de ravitaillements. Une discussion portant sur un traité qui garantirait le support (ravitaillement et maintenance) des flottes accueillies par le pays hôte ainsi que la remise à niveau des principales installations que nous estimerons nécessaire pour avoir un ensemble de bases navales cohérent paraît des plus pertinente.

11041
Chers collègues,

Je tenais tout d'abord à souligner et remercier les approches constructives et les éléments avancés par les différentes délégations à propos du JFP. Nous tentons rapidement d'en intégrer les principaux points afin d'en présenter si possible un document de travail provisoire tenant compte de certaines approches. Je vais ici me livrer à une exercice de synthèse que j'espère suffisant à l'égard de vos développement

Sur la position Caratradaise

Tout d'abord, la carte réalisée par les services caratradais est d'une grande qualité. Nous avions conscience de la question des demandes de déploiement et c'est la dessus un point qui devrait faire office d'une clarification. Il est évident que, sauf en cas d'urgence vitale, il ne serait pas demandé à Teyla d'envoyer un groupe aéronaval dans le Scintillant et à l'inverse à au Westalia d'envoyer un groupe aéronaval en mer de Leucytalée.

Collègue Caratradais, nous soutenons votre point de vue concernant les mers septentrionales. A l'exception de Tanska qui y voit un intérêt majeur du fait de nos 750 000 citoyens en Nordlig-Kors et qui dispose à ce titre d'un programme, désormais complet, de deux patrouilleurs polaires, cette zone est d'un intérêt moindre. Sans doute, à l'exception d'un ou deux navires supplémentaires, cette contribution pourrait s'avérer suffisante.

Concernant l'Océan Carmin, nous soutenons l'idée d'une force multinationale, sans doute d'ampleur moindre à laquelle Tanska pourrait en permanence adjoindre une corvette au même titre qu'une corvette est en permanence affectée à l'océan du Nord et la mer indigo ou encore une frégate à l'Océan des Perles. Cette dernière renvoi évidemment à votre demande d'établir une PAOT [Présence autonome opérationnelle terrestre] dans l'Océan des Perles à laquelle nous pourrons participer par notre frégate. Pour autant, nous considérons également qu'il est important qu'une partie de nos moyens soient basés à l'extérieur de la Manche Blanche et hors du territoire central ce qui renvoi directement au problème très juste que vous évoquez de l'équilibrage.

En résumé, Tanska soutient pleinement l'idée du concept de zones de responsabilité envers lesquelles nous allons en pièce jointe proposer une première proposition.


Sur la position Faravienne

Nous saluons tout d'abord la volonté du Faravan d'augmenter sa contribution et ses moyens alloués à la marine. Les très importantes contributions de votre Etat et de vos armées, ainsi que le prix payé, au travers de son arme aérienne ne seront certainement pas minorés par Tanska. /

Votre position de confondre les postures 3 et 3 nous semble pertinente. Si le détail proposé initialement avait son importance, la simplification administrative du Joint Fleet Program dès son lancement serait un compromis souhaitable pour faciliter les actions de nos marines.

L'idée des Standing Maritime Group renvoi en parti selon nous à l'échelon puis aux échelons suivants, l'échelon 1 ne comportant aucune task force capable d'agir de manière cohérente. Concernant votre groupe de posture deux, nous estimons que l'idée d'allier un frégate et un destroyer, bien que tentant, trouverait rapidement une limite actuelle dans la faiblesse structurelle de notre nombre de destroyers qui forcerait à se reposer en grande majorité sur Westalia. A l'inverse, un passage à deux frégates ou une frégate et deux corvettes et/ou patrouilleurs de haut rang permettrait peut être une couverture plus ample et une flexibilité plus importante que des destroyers. Nous sommes ouverts à toute critique sur cette proposition ?

Nous sommes également ouverts quant aux attentes Westaliennes et Yukanaslaviennes à propos principalement du Scintillant et de l'Océan Carmin qui, jusqu'à présent, étaient assez peu présent dans l'esprit stratégique de l'OND nous en conviendrons.


Sur la position sylvoise

Nous entendons parfaitement l'idée de ne pas vouloir donner un volume prédéfinit à un niveau de posture. Nous avions considéré cet aspect de la posture principalement au travers d'une idée capacitaire, d'un niveau d'exigence opérationnel tel que vous l'évoquez et tels que présentez dans la proposition initial. Il semblerait néanmoins que nous pouvons nous accorder sur un ordre d'idée, en particulier pour les ordres de priorité important et, dans ces cas-là, sur des minimaux requis ? Si la constitution d'un groupe aéronaval peut être flexible, instaurer un minimum capacitaire à respecter me parait être acceptable, libre par la suite aux Etats membres de s'accorder sur le détail en tant que tel. De plus, les contributions sylvoises particulièrement nombreuses à l'égard de l'Eurysie confortent également l'idée d'une flexibilité que vous soulignez.

Concernant les priorités géographiques et la question de la mer Blême, le point que vous soulevez renvoi à une question à évoquer rapidement et en parallèle : la construction d'un partenariat stratégique avec la République Translavique qui pourrait l'inviter à participer au Joint Fleet Programme dans le cadre de la Mer Bleme.


Sur la position teylaise

Tanska vous remercie, comme les autres interventions, pour la pertinence de votre intervention et des points soulevez. Nous précisons à cet égard, la précision s'avérant ici nécessaire, qu'il ne s'agit aucunement d'envisager un retrait de la souveraineté des flottes pour les Etats-membres, y compris dans le cadre de bâtiment placé temporairement sous commandement unifié. La proposition vise, comme vous l'indiquez, à accroître notre coordination et notre prévisibilité avant tout pour nous tous dans le cadre de crises, qu'elles nécessitent une action militaire mais aussi politique ou humanitaire par exemple.

Les points que vous citez concernant la Mer Blême renvoient directement à ce que nous venons d'évoquer du besoin d'une collaboration accrue avec les forces armées de la République Translavique qui, au-delà des territoires ultra-marins caratradais, tanskiens et yukanaslaves, constitue notre principal partenaire dans la région. A ce titre, et pour se décentrer du cadre de la mer Blême, l'idée d'une spécificalisation et d'une connaissance des théâtres s'articule, selon nous, avec la proposition caratradaises de zones de responsabilité. Cela ne viserait pas à n'avoir qu'une unique nation par zone maritime, cela serait contraire au principe même de Joint Fleet Programme, mais à avoir une nation assumant une partie plus importante de la présence dans la région et aussi probablement le commandement intégré le cas échéant. Il est à ce titre évident que la nation désignée devra disposer d'intérêt dans la région et d'une bonne connaissance. La raison est aussi simple qu'évidente : en permettant cela nous évitons, même en cas de retrait de bâtiments du commandement, la perte de toute capacité. Il est apr exemple évident que si Teyla venait à retirer ses navires de la Mer Bleme du commandement onédien sur place, elle n'abandonnerait pas pour autant toute présence navale dans cette mer compte tenu des forts intérêts stratégiques. De même pour Tanska en Leucytalée ou pour la Westalia dans le Scintillant.

Enfin, nous avons bien pris note de la question du ravitaillement. Etant donné que vous mentionnez un traité séparé, nous ne l'incluons pour le moment pas dans le document de travail ci-joint.



Document de travail provisoireCICM-RO.... .... ... ..... ..... .....
PROVI....... ..... ..... .. ... .....[/right][/b]

DETAILS
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Document de travail provisoire

___________________


*
* *


JOINT FLEET PROGRAMM - République Fédérale de Tanska

1. Les Etats membres du Commandement Intégré du Conseil Militaire sont réunis pour discuter de la proposition de constituer un JOINT FLEET PROGRAMME sur proposition de la République Fédérale de Tanska.

A. Tanska, Caratrad, Sylva, Teyla et Faravan souhaitent proposer aux Etats membres du Conseil Militaire de constituer une Joint Fleet dont l'idée générale serait de constituer, par un principe de rotation, de proportionnalité et de prise en compte des géographies nationales, des présences navales conjointes dans les différentes mers et océans du monde.

B. La proposition est centrée autour de l'idée d'une graduation de la posture à adopter selon les différentes régions maritimes mondiales compte-tenu de leur intérêt pour l'Organisation des Nations Démocratiques, de leur contexte sécuritaire, et des présences d'ores et déjà existantes dans les régions concernées. Il s'agit également de permettre le développement d'une posture globale qui tiens compte des disparités et qui se veut lisible à la fois pour l'OND mais également pour les autres acteurs internationaux. Les Etats membres de l'OND sont riverains de l'écrasante majorité des mers du monde et sont présents sur l'ensemble des continents.

C. Les patrouilleurs sont considérés comme des navires de rangs inférieurs, les corvettes et frégates de rangs intermédiaires, les croiseurs et destroyers de rangs supérieurs. Les navires capitaux sont les porte-avions, les porte-hélicoptères et les transports de débarquement.

D. L'idée initiale propose une graduation des postures à adopter suivantes :
  • 1, Présence navale simple : un à plusieurs navires de rangs inférieurs et intermédiaires (patrouilleur à corvette ou frégate) sans constitution de task force Standing Maritime Group capable d'agir de manière cohérente. Les missions affiliées à ces zones de PNS sont principalement la liberté de navigation, la sûreté du trafic maritime et la lutte contre la piraterie dans des régions à faible risque.
  • 2, Présence navale renforcée : plusieurs navires constituées en un task force Standing Maritime Group à laquelle auquels'ajoute un à plusieurs navires de rangs intermédiaires. En plus des missions de la PNS, la PNR se voit ainsi attribuer une task force Standing Maritime Group sans navire capital, capable d'assurer des missions de plus grandes envergures pouvant comprendre la sécurisation complète d'espace maritime et la préparation opérationnelle pour un passage à une posture accentuée.
  • 3, Présence autonome défensive opérationnelle : une task force centrée autour d'un navire capital, principalement centrée autour d'un porte-hélicoptères accompagné de capacités amphibies, ou non. Cette force doit être capable d'assurer la défense complète et autonome d'une zone maritime sans préparation opérationnelle préalable et besoin de l'arrivée de soutien. La PAD doit principalement se concentrer autour de zones maritimes d'intérêts vitaux, notamment pour le trafic maritime et le rivage de plusieurs états membres. Elle doit également disposer de capacités d'action opérationnelle sur le volet terrestre dans des zones jugées à fort risque d'affrontement terrestre dans laquelle l'OND est susceptible d'intervenir, ou bien dans le cadre de la protection d'un Etat membre, ou dans le cadre d'opération humanitaire.
  • 5 4, Force de dissuasion : un groupe aéronaval centré autour d'un porte-avions et possiblement d'autres navires capitaux avec au minimum un navire de rang supérieur. Il s'agit ici des zones les plus importantes dans lesquelles l'OND doit être capable dans l'immédiat de modeler l'environnement naval et terrestre à son avantage le cas échéant. Il s'agit aussi des zones avec le plus fort taux de risque de confrontation ou de danger existant pour le trafic maritime nécessitant une telle présence.

E. Une proposition préliminaire tanskienne considèrerait les mers et océans de la façon suivante :
  • Mer du Ponant : 1
  • Le Scintillant : 4 3
  • Océan Carmin : 2
  • Océan d'Espérance : 5 4
  • Manche Blanche : 5 4
  • Océan du Deltacruzando (Espérance du Sud) : 3
  • Mer de Leucytalée : 4 3
  • Océan du Nord : 2 1
  • Mer Blême : 4 3
  • Océan des Perles : 3
.
F. La définition de l'idée d'une task force influant fortement sur le nombre total de bâtiments amenés à pouvoir être employés, Tanska se restreint initialement de proposer une valeur fixe. Une estimation d'ensemble donnerait néanmoins une les tranches suivantes :
  • 2 à 4 porte-avions
  • 2 à 4 porte-hélicoptères
  • 3 transports de débarquements
  • 4 à 8 navires de rang supérieur
  • 15 à 20 navires de rang intermédiaire
  • 10 navires de rang inférieur
  • 4 à 8 sous-marins d'attaque
Afin de tenir compte des expériences nationales acquises et des intérêts nationaux liés à une ou plusieurs régions, chaque pays membre se verra affecter une ou plusieurs Zone de Responsabilité. Les ZR peuvent être redéfinies à la suite d'accord entre les Etats membres. Un Etat assumant la responsabilité sur une Zone se voit confié le commandement opérationnel de la force correspondante et doit assumer une partie substantielle des forces attitrées à cette zone. Dans le cadre d'une zone 3 et 4, cela revient à assumer la présence d'un ou plusieurs navires capitaux. Un système de rotation semestriel peut être définit dans le cadre de zones d'intérêts vitaux partagés. Une telle rotation permettant également de favoriser les déploiements maritimes propres à chaque marine nationale.
  • Mer du Ponant : Tanska
  • Le Scintillant : Westalia
  • Océan Carmin : Yukanaslavie
  • Océan d'Espérance : Empire du Nord - Sylva
  • Manche Blanche : Teyla - Tanska - Caratrad
  • Océan du Deltacruzando (Espérance du Sud) : Sylva
  • Mer de Leucytalée : Tanska - Caratrad
  • Océan du Nord : 2 Yukanaslavie
  • Mer Blême : Teyla
  • Océan des Perles : Caratrad
.

G. Chaque Etat est libre de retirer des navires et bâtiments d'une zone, si possible de façon prévisible.

H. Un navire affecté à une zone n'est pas nécessairement un navire en mer mais peut simplement affecter - et ce si possible de façon permanente - à une base navale située dans la zone correspondante.
Haut de page