25/02/2015
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Bureau du Maître des balances : Economie, budget, commerce interieur et exterieur

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Bureau du Maître des balances


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"Étranger, il va sans dire que le beau palais que tu as sous tes yeux, le Palais Tomasso, abrite l'un des bureaux les plus importants de Velsna. Nous sommes chez le Maître des balance, Dino Scaela. Il gère le budget d'une main de fer et publie les tant redoutés résultats économiques mensuels au Sénat. C'est un siège à double tranchant : si la cité gagne de l'argent, il est un héros, si elle en perd, il peut perdre bien plus que son poste. Si tu as une demande d'implantation d'entreprise une fois ton ambassade installée, c'est ici qu'il faut le faire."

Bureau du Maître des balances



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Perspectives de croissance : Rapport de mai 2012

Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres le rapport de développement économique mensuel de notre République. Pour venir à l'essentiel, ce mois se caractérise par ces points:
- Une croissance économique mensuelle qui devrait s'établir à 4,21% du PIB annuel (fourchette médiane)
- Une croissance qui suit un rythme semblable au reste de l'Eurysie.
- Une inflation monétaire stable malgré un afflux de capitaux conséquent
- Avertissement des conséquences que pourrait avoir les conflits actuels en Eurysie orientale sur le commerce mondial et la croissance velsnienne.

Comme vous pouvez le constater, la croissance velsnienne présente des signaux positifs dans l'ensemble, non seulement car elle est relativement soutenue, mais parce que les facteurs de la croissance reposent sur des secteurs solides. En effet, la reprise du développement du secteur de la construction navale, couplé à celui des transports de fret comme l'implantation du groupe Laurenti Alfonso en Zélandia, constitue une très solide base de travail pour une croissance continue. Il n'y a pas de raison de croire que cette tendance puisse s'inverser dans les mois qui suivent, sauf évènement imprévu. Nous incitons donc les différents acteurs de l'économie à continuer dans cette voie. Nous préconisons de continuer d'engager des capitaux à la bourse d'Amstergraaf, dans des titres dont la stabilité ne serait plus à prouver, voire de procéder à la capitalisation boursière d'entreprises velsniennes qui ne sont pas encore implantées en Zélandia et par extension, au sein de son alliance économique.
Cependant, nous recommandons au Sénat une grande prudence dans ses choix géopolitiques. Le Bureau du Maître des balances juge pour l'instant hasardeux le fait de s'engager officiellement dans un quelconque type d'alliance économique avec quelque bloc que ce soit en raison d'une possible fermeture d'horizons commerciaux avec d'autres partenaires qui n'auraient pas les faveurs de ces dits-blocs. Nous recommandons des accords bilatéraux uniquement, pour le moment.

Concernant le rythme comparé de notre croissance avec celle de nos voisins proches et du reste du continent, il semblerait que nous nous situions dans la moyenne, voire moyenne haute. Je signale cependant que notre rythme est moins soutenu que celui que l'on retrouve à Tanska et en Zélandia. Je recommande donc de capter une part de cette croissance et de ces investissements en multipliant les partenariats commerciaux dans cette région du monde. A ce titre, les rencontres diplomatiques prochaines avec l'Empire du Nord, et éventuellement du Royaume de Teyla devraient être le moment idéal de nouer ce type d'accord. Un accord avec l'Empire du Nord nous permettrait de creer un précédent en Aleucie, continent avec lesquels nous avons peu de liens économiques, mais auxquels nous avons accès grâce à d'anciens comptoirs et territoires outre-mer situés à proximité.

Concernant le sujet de l'inflation, nous n'avons pas à signaler quelque inquiétude tant le taux monétaire paraît stable. Le Florius semble être une monnaie solide en qui les velsniens ont confiance. Je tiens cependant à avertir sur une éventuelle inflation due à la multiplication de nos contacts diplomatiques. En effet, il y a fort à parier que ceux ci s'accompagnent ensuite d’investissements étrangers qui pourraient provoquer un léger pic inflationniste. Néanmoins, celui-ci devrait vite se résorber et à long terme, cet afflux financier devrait s’avérer bénéfique.

En dernier lieu, je voudrais avertir le Sénat quant aux contacts diplomatiques qu'il pourrait entretenir avec les nations d'Eurysie orientale. En effet, vous n'êtes pas sans savoir qu'un conflit a éclaté au Prodnov et que des acteurs importants de la région y prennent part comme Pharois qui constitue une puissance économique importante. Je déconseille la moindre intervention même diplomatique sur ce sujet. De plus, il faudrait créer des mécanismes permettant à notre économie de ne pas subir les frais d'un ralentissement du commerce mondial éventuel dû à cette crise.

En conclusion, nous pouvons être satisfaits de notre situation actuelle mais nous devons être prudents. Je prie donc le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 20 mai 2012 par le Maître des balances,
Dino Scaela.

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Perspectives de croissance : Rapport de juin 2012

Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres le rapport de développement économique mensuel de notre République. Pour venir à l'essentiel, ce mois se caractérise par ces points:
- Une croissance économique mensuelle qui devrait s'établir à 3,91% du PIB annuel (fourchette médiane)
- Un léger ralentissement par rapport au mois de mai 2012
- Le Royaume de Teyla, variante économique inconnue
- Conséquence possible de l'établissement de la Z.E.E de la Confédération de Kolisburg
- Conséquences des troubles sociaux du mois de Mai

Encore une fois, j'ai la satisfaction de faire montre au Sénat d'un rapport économique mensuel se situant dans ses attentes. Ainsi, à mi-juin, notre prévision de croissance dans sa fourchette médiane se situe à 3,71% du PIB annuel de la République. Je tiens donc à féliciter au nom du Sénat tous les acteurs économiques du pays.

Néanmoins, vous pourrez constater que notre bilan est légèrement en deçà de nos résultats du mois dernier. Les raisons sont multiples : il faut signaler premièrement le caractère exceptionnel du mois de mai en terme de croissance qui le situe bien au delà de la norme. L'introduction de la plus grande entreprise de transport naval du pays en bourse d'Amstergraaf y a été pour beaucoup, de même que la multiplication des contacts entre notre gouvernement et des nations qui se situaient auparavant hors de la zone d'activité habituelle de nos entreprises. Ensuite, il faut souligner quelques évènements ayant eu lieu au début de ce mois qui ont pu et auront certainement encore une influence sur notre croissance.

En premier lieu, les accords conclus avec le Royaume de Teyla pourraient avoir des conséquences que nous avions surestimer auparavant. Le traité ne relève au final aucunement comme étant de caractère à favoriser le libre-échange, bien qu'il encouragera certainement des entreprises velsniennes à sauter le pas et franchir la frontière pour y installer des activités. Nous ne doutons pas en revanche, que la baisse des frais d'amarrage qui aura bien lieu, pourrait être particulièrement profitable au Groupe Laurenti Alfonso qui pourrait y trouver de nouveaux débouchés.

Secondement, la déclaration de Z.E.E de la part de la Fédération de Kolisburg a pu exercer un impact (limité toutefois) sur le secteur de la pêche, en particulier au sein de la cité de droit colonial de Tarquina qui vit en grande partie de cette activité. Cela n'aura pas de conséquences graves, mais il ne faut pas sous-estimer les contractions du PIB dues à ces perturbations dans des secteurs que l'on pourrait considérer comme secondaires.

De même, bien qu'elle soit pour le moment un facteur de croissance, je dois informer le Sénat et ses membres de toujours tenir compte de l'évolution des cours de la bourse d'Amstergraaf, sans quoi cette situation pourrait se retourner contre nous.

Dernièrement, bien que leurs conséquences réelles soient très difficilement mesurables, il serait bon de pouvoir mettre fin aux manifestations, bien que sporadiques, qui ont lieu régulièrement dans la cité depuis les dernières élections sénatoriales. En effet, sur le plan économique, ces évènements peuvent constituer potentiellement un frein aux investissements étrangers qui pourraient voir en notre République un régime instable qui ne mérite pas la confiance nécessaire à un placement financier. Nous recommandons donc la plus grande fermeté vis à vis de ces manifestants, quitte à les forcer à un retour au travail.

En conclusion, il n'y actuellement que peu de raisons de s'inquiéter mais j’enjoins le Sénat à se consacrer aux problèmes que j'ai cité, bénins pris séparément mais qui si ils ne sont pas traités, peuvent s'aggraver et affecter durablement l'état de santé de l'économie. Je prie donc le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 17 juin 2012 par le Maître des balances,
Dino Scaela.

Bureau du Maître des balances



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Perspectives de croissance : Rapport de juillet 2012

Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres le rapport de développement économique mensuel de notre République. Pour venir à l'essentiel, ce mois se caractérise par ces points:
- Une croissance économique mensuelle qui devrait s'établir à 3,52% du PIB annuel (fourchette médiane) et évitement de l'inflation
- Une stabilisation globale du rythme de croissance
- Embellie du secteur de l'armement et de la construction navale
- Enjeux de la relance du secteur de l'Industrie lourde
- Perspectives d'investissement dans l'hémisphère sud

Le Sénat peut se montrer rassurer aux premières lignes de ce rapport mensuel qui se fait sous le signe de la stabilisation: la croissance devrait être dans les médianes, de 3,3% du PIB annuel de notre République. Si ce résultat est peut-être légèrement en deçà de nos espérances, il est le signe d'une économie qui s'établit dans la durée et je tiens à remercier tous les acteurs de l’Économie de notre République pour leurs efforts.

Ainsi qu'il a été dit, nous écrivons ce rapport dans la perspective d'un mois particulièrement stable. Cela pourrait décevoir certains économistes et chefs d'entreprises qui espéraient revenir aux chiffres par delà toute espérance de Mai 2012 mais il faut se faire à l'idée pour ces acteurs: il semblerait que notre République ait trouvé son rythme de croisière. Si je devais rassurer nos collègues du secteur privé sur une chose, cela aura pour effet de stabiliser notre niveau d'inflation. En effet, accroissement brusque de richesse rîme généralement avec une embellie de cette dernière, qui ne devrait donc pas avoir lieu. Nous pouvons donc nous féliciter de cela.

Ensuite, il serait de bon ton d'évoquer le sujet particulièrement absent des derniers rapports et qui est le secteur de l'armement. En effet, nous devons nous pencher sur l'investissement massif dont fait l'objet ce secteur depuis l'arrivée au poste de Maître de l'Arsenal de Matteo DiGrassi à son poste. Sur le court terme, cette situation sera extrêmement profitable dans le contexte où le réarmement de notre industrie trouve des clients. Cependant, sur le long terme, je mets en garde le Maître de l'Arsenal sur le plombage possible de nos revenus si une trop grande part de nos ressources devait être allouée à l'armée. Ainsi, je recommande urgemment le Sénat de ralentir le développement de ce secteur de notre industrie et de se recentrer sur les secteurs civils. Pour la première fois depuis un demi-siècle, la part du budget de l'armée dans notre PIB annuel représente 2% de ce dernier. Au delà, le risque de voir l'économie en pâtir de manière générale risque de devenir sérieux.

Toujours sur le sujet de l'armement, je tiens à informer le Sénat que l’agrandissement des chantiers navals de "l'Arsenal Nouveau" sur le flanc sud de la lagune de Velsna est en phase finale de projet. D'ores et déjà, un patrouilleur est sorti de nos chaînes de productions et une ligne de production de sous-marins est en cours. Il serait intéressant, une fois l'usage militaire terminé, d'entamer des constructions civiles comme demandé précédemment.

Point suivant, le sujet de l'Industrie lourde. L'apparition de thème de travail devrait en surprendre quelques uns, certes, tant la situation de ce pan de l'économie a été délaissée ces dernières années. En effet, dans une économie ouverte et riche comme la notre, le secteur secondaire de ce type est voué à la dispersion à l'étranger, dans des pays où la main d’œuvre peu qualifiée est beaucoup moins exigeante qu'à Velsna. D'autant plus que certains de nos voisins présentent des salaires de trois à cinq fois moins élevés que les nôtres. Hors et je tiens à le signaler au Sénat: si Velsna veut être un État indépendant et souverain, il va falloir trouver un moyen de retenir ne serait-ce qu'une partie de ces industries. La baisse des salaires ou l'interdiction provisoire des syndicats (dans les entreprises où ils existent) est une piste à étudier.

Dernièrement, le Sénat se penche actuellement sur un contact diplomatique avec la nation du Grand Kah, principalement située en Paltoterra. C'est là un pas audacieux vers l'inconnu. Peut-être un peu trop au goût de mon Bureau. En effet, nul ne peut prévoir les résultats de cette rencontre, qui a lieu qui plus est pour des motifs d'ordre provinciaux davantage qu'économiques. Non pas que les compétences du Maître DiGrassi soient mises en doute. Le principal obstacle, malgré les garanties du Grand Kah, serait d'ordre purement systémique. En effet, traiter avec une économie d'orientation socialiste peut paraître perturbant et je comprendrais la frilosité de nos acteurs économiques. pour ma part, j'y émet un avis clairement défavorable, mais il n'est pas interdit de me donner tort.

En conclusion, j'insiste et je signe: si nous voulons maintenir ce taux de croissance, il ne faut pas en aucun cas se perdre dans quelque aventure bien trop audacieuse pour nos moyens. Ces efforts dans l'armement et l'investissement dans des nations aux modèles économiques fondamentalement incompatibles avec les nôtres doivent être mesurés et modérés. Je prie le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 15 juillet 2012 par le Maître des balances,
Dino Scaela.

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Perspectives de croissance : Rapport d'Aout 2012

Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres le rapport de développement économique mensuel de notre République. Pour venir à l'essentiel, ce mois se caractérise par ces points:
- Le PIB annuel de Velsna atteint les 600 milliards de florius par an
- Conséquences économiques du traité Rutter-Scaela
- Tentatives de négociations de traités en Astérie et à Rasken
- Sainte-Marquise, rencontre possible ?


Dans la cadre de ce rapport mensuel, je commencerais par des évidences qui contrastent en comparaison aux bilans précédents. Ce mois-ci n'est pas fait mention au Sénat de l'évolution du rythme de la croissance économique. En effet, en accord avec ce dernier, et étant donné qu'une certaine stabilité s'est dessinée au fil des mois, je n'ai pas jugé nécessaire de décrypter cet aspect car il ne relève d'aucun intérêt. Nous sommes portés par la même dynamique que celle des mois précédents, à savoir une multiplication de nos débouchés extérieurs. Je ne vais donc pas m'y étendre. Nous avons atteint en ce mois d'Aout les 600 milliards de florius de PIB annuel, ce qui était prévisible mais qui peut nous ravir au plus haut point. Mais nous allons là essayer d'aborder des points sur lesquels nous pourrions faire perdurer la tendance.

Pour commencer, la signature du traité de coopération avec la Zélandia, le Sénat peut se féliciter d'avoir atteint une conclusion dans les rapprochements diplomatiques et économiques avec la Fédération. Sur le plan économique, certes cet accord ne marquera pas une évolution notable du climat économique déjà positif qui règne sur les marchés zélandiens et velsniens, si on excepte la formalisation d'avancées déjà acquises si ne n'est quelques détails. Le baisse des frais de mouillage dans les ports zélandiens vont permettre au Groupe Laurenti Alfsono de dégager une manne financière supplémentaire en limitant les dépenses de leurs cargos, qui sont de plus nombreux à écumer les eaux zélandiennes.

De plus, la promesse de création d'un grand groupe trans-national de transport naval a fortement motivé les investisseurs velsniens. Le portefeuille de départ de l'entreprise, côté velsnien du moins, risque d'être rempli au delà même de notre mise de base de 1 milliard de florius.

Ensuite, il serait de bon ton d'évoquer l'éventualité de la mise en place de relations bilatérales avec Rasken et l'Astérie. Si les perspectives d'accords commerciaux avec l'Astérie semblent limiter par le manque de volonté du gouvernement astérien de développer un partenariat quelconque avec la République, le dossiser Rasken, lui, avance convenablement. Ce pays d'Eurysie centrale pourrait être une bonne perspective de main d’œuvre à moindre coût qu'à Velsna. Rasken dispose également d'instituts de géologie réputés qui pourraient nous être utiles dans la prospection des ressources de la Manche Blanche où je le rappelle, Kolisburg a prit de l'avance. La mise en place de relations cordiales avec ce pays semble donc être une priorité. Toutefois, j'invite à la prudence concernant l'attitude à adopter avec le Groupe raskenois Apex dans l'éventualité d'une implantation à Velsna. Nous ne connaissons qu’insuffisamment leurs méthodes de travail.

Pour finir, je terminerai ce rapport avec notre piste de débouché commercial la plus intéressante. La prise de contact avec Sainte-Marquise s'est relativement bien déroulée jusqu'à maintenant. Il s'agit d'une économie qui présente des similarités frappantes avec notre propre modèle, les échanges en seront donc que plus faciles. Il est probable qu'il soit aisé d'obtenir des privilèges de douane de leur part qui permettrait de créer une tête de pont en Aleucie pour nos entreprises de service essentiellement (le secteur industriel de Velsna étant ce qu'il est). Affaire à suivre.

En conclusion, nous avons plusieurs opportunités de poursuivre la bonne tendance des derniers mois qu'il nous faut prendre si nous voulons nous installer dureablement sur les marchés d'Eurysie de l'est et d'Aleucie. Cela n'était pas l'ambition de départ de ce gouvernement, mais je pense qu'on ne choisit pas nos opportunités. Je prie le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 19 aout 2012 par le Maître des balances,
Dino Scaela.

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Perspectives de croissance : Rapport de Septembre 2012


Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres le rapport de déve-loppement économique mensuel de notre République. Pour venir à l'essentiel, ce mois se caractérise par ces points :
- Une augmentation du PIB de l’ordre de 80 milliards de florius pour ce mois de sep-tembre.
- Ouverture de marchés en Aleucie : la problématique de l’Empire du Nord.
- Les conséquences économiques du réarmement de la « Gardia » terrestre de Velsna
- Les accords de Cerveteri et les débouchés que représentent le Grand Kah en hémis-phère sud.
- Troubles politiques et confiance dans les marchés : quand nos problèmes deviennent ceux des courtiers en bourse.
Dans le cadre de ce rapport mensuel adressé au Sénat, je me devais de rendre, malgré le contexte difficile de la transition du pouvoir exécutif, un travail fourni en raison de l’intense activité économique de ces dernières semaines. Beaucoup d’accords sont actuellement sur le point de porter leurs fruits et d’avoir des conséquences importantes sur notre activité économique. Il convenait donc d’en faire une synthèse.

Pour commencer, il nous faut aborder le plus positif, le plus évident mais également une donnée qui se doit d’être analysée pour mieux comprendre la direction dans laquelle notre regard doit se porter pour de futurs investissements : le résultat de l’évolution du PIB au mois de septembre. Sauf catastrophe ou évènement affectant la scène économique mondiale, celui-ci devrait progresser d’environ 70 milliards de florius d’ici la fin du mois. C’est un bon chiffre dans la lignée de ce à quoi nous sommes habitués. Toutefois j’aimerais émettre des réserves sur des problèmes très localisés, comme à chaque fois. Les profits des secteurs liés à la technologie et au secteur du médicament semblent se tasser alors que les profits liés à l’armement, notamment naval sont en pleine embellie. Il y a ainsi un décrochement qui se dessine entre les deux secteurs d’activité, si bien que cela pourrait devenir un problème important dans un avenir proche, avec des effets secondaires fâcheux.

Sur ce, je reste dans ce thème de discussion en évoquant les négociations en cours avec l’Empire du Nord qui ont reprit récemment. Les avantages que nous pourrions en tirer sont à la fois d’ordre politique, ce que je n’évoquerai pas ici, mais également d’ordre économique. L’Empire du Nord est une puissance régionale indéniable, située dans une région qui a longtemps présenté pour nous un très faible intérêt. Mais nous devons nous rendre compte que l’Aleucie est pleine de perspectives et qu’il s’agit d’une partie du monde beau-coup plus dynamique que nous le pensions. C’est pourquoi je dois insister sur l’importance que représente des accords potentiels avec l’Empire démocratique. De plus, leur marché pré-sente des éléments de compatibilité importantes avec le nôtre, ainsi que de complémentarité. Au niveau de l’armement, ils ont bien souvent les prix les plus faibles du marché et permettent donc de s’équiper à moindre coût qu’avec d’autres puissances. Même Fortuna ne fait pas mieux dans ce domaine, ce qui est un comble. C’est pourquoi j’encourage à inclure dans un éventuel traité qui se profile une clause d’exclusivité de fourniture matérielle.

Les deux points précédemment abordés m’amènent à aborder un thème connexe : les conséquences du réarmement de la Gardia terrestre de Velsna. Il va sans dire qu’il s’agit d’un investissement onéreux qui monopolisera à l’avenir une part de plus en plus grande de notre complexe militaro-industriel. Mais je dois reconnaître, après les hésitations que j’avais émises il y a quelques mois de cela, qu’il s’agit d’une garantie de sécurité pour d’autres investissements à venir, c’est ainsi qu’il faut le voir. Il va sans dire que nous devons réévaluer les risques d’ordre géopolitique dans un certain nombre de régions du monde et que nos voisins ne sont pas tous disposés à bien agir à notre égard comme nous le ferions au leur. L’Astérie a d’ores et déjà refuser tout échange ne serait-ce que diplomatique avec nous, le Grand Kah sur lequel je vais revenir a une position relativement ambivalente et ne peut être ignoré et la Loduarie reste un pays fondamentalement hostile à toute forme de dialogue (dois-je rappeler le survol de notre territoire par les chasseurs loduariens il y a quelques mois de cela ?). Quant à des nations frontalières comme Valinor, leur courtoisie vis-à-vis de la Loduarie n’est pas sans nous poser problème.

Pour revenir au Grand Kah, je tiens à faire un point sur nos accords signés avec ces derniers. Malgré le fait que je reste sceptique et profondément hostile à un dialogue quel-conque avec une nation pratiquant n’importe quelle forme de socialisme, je dois reconnaître que ce traité ouvre des perspectives intéressantes pour les échanges entre Velsna et le réseau commercial du Grand Kah, réputé immense. L’économie de cet État est relativement forte, malgré la crise qui les a frappés il y a quelques années et on ne peut pas prétendre s’établir dans des marchés en Afarée et dans l’hémisphère sud sans en référer en premier lieu à ces derniers. Néanmoins, je tiens comme à mon habituelle prudence, à soigneusement surveiller le moindre risque d’ingestion du Grand Kah dans les affaires de la cité libre de Cerveteri. Le traité signé est, je trouve, bien trop généreux à leur égard et l’idée même de partager des institutions judiciaires avec des communes du Grand Kah est selon moi, dangereux. Sur ce point, je le reproche au Maître de l’Arsenal Matteo DiGrassi.

Pour terminer ce rapport plus long qu’à l’accoutumée, je ne puis qu’avertir le Sénat et notre gouvernement par intérim du risque économique que représente la période de paralysie politique que notre République traverse. Les marchés n’apprécient guère l’instabilité poli-tique et un retour à la normale est plus que souhaitable, le plus rapidement possible. J’encouragerais ainsi nos acteurs politiques, dont certains que je ne nommerai pas, à prendre en mains leurs responsabilités et à ne pas bloquer les institutions, ce pour le bien de notre cité.


En conclusion, nous avons plusieurs opportunités de poursuivre la bonne tendance des derniers mois qu'il nous faut prendre si nous voulons nous installer durablement sur les marchés de l’hémisphère sud et d'Aleucie. Je tien à réitérer mes avertissements quant aux dernières décisions de politique internationale de notre cité : ce que nous faisons en ce moment est extrêmement risqué. Traiter avec le Grand Kah doit rester une nécessité et non une habitude. Le rapprochement avec l’Empire du Nord doit être encouragé dans la mesure du possible. Je prie le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 18 septembre 2012 par le Maître des balances,
Dino Scaela.


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Perspectives de croissance et de développement : Rapport d'Octobre 2012


Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres le rapport de développement économique mensuel de notre République. C'est également mon premier rapport publié depuis le début de ce gouvernement et tiens à remercier le Sénat de sa confiance en m'ayant nommé à cette fonction. Pour venir à l'essentiel, ce mois se caractérise par ces points :
- Ralentissement de la croissance pour le mois d'octobre
- Budget militaire d'importation
- Analyse du traité de coopération touristique avec Esmea
- Perspectives détaillées à Rasken
- Zélandia: modèle ou repoussoir ?

Dans le cadre de ce rapport mensuel adressé au Sénat et qui sera pour moi le premier, il convient de rendre compte à mes confrères sénateurs du bilan de l'ensemble de nos activités pour ce mois d'octobre 2012.

Comme le faisait mon estimé collègue et dorénavant triumvir Dino Scaela, Je souhaiterais commencer par l'évocation du chiffre du mois: 30 milliards. Ce nombre est plusieurs choses en vérité: en premier lieu il est le nombre par lequel le PIB annuel de Velsna s'est accru ce mois-ci. C'est deux fois moindre que pour le mois de septembre. Ce ralentissement est causé par plusieurs facteurs. En premier lieu, il faut noter et nous rendre à l'évidence que l'instabilité gouvernementale que nous avons connu a fini par affecter la manière dont les marchés regardent notre pays et appréhendent la stabilité de leurs investissements. A cet égard, je pense que la mise en place de ce gouvernement de Triumvirat arrangera certainement la situation très prochainement, et que les investissements retrouveront leur cours normal. Le cours de la bourse de Velsna, lui, a d'ores et déjà reprit des couleurs, ce n'est donc qu'une question de temps.

Mais se ralentissement de la croissance n'est pas lié qu'à celui des investissements étrangers et nationaux. Le deuxième facteur expliquant cette situation réside dans l'augmentation faramineuse du budget militaire de la République. Certes, mon prédécesseur évoquait déjà ce thème de discussion lors du précédent bilan, mais c'est seulement en ce mois d'octobre que ces dépenses ont commencé à se faire ressentir dans l'économie de notre cité. Ces subventions militaires sont certes vues comme indispensables sur le long terme pour notre République, mais je rends tout de même compte de cette situation en tant que Maître des balances: la mobilisation de l'équivalent de 34 milliards de florius dans le seul secteur de l'armement me paraît trop ambitieux. J'insiste donc sur le fait de ralentir les opérations de réarmement de la Gardia pour les reprendre plus tard dans l'année, voire l'année prochaine. J'invite donc les Triumvirs a écouter mes appréciations si nous ne voulons pas mettre notre cité dans une situation financière précaire. J'invite également le Sénat à ne pas montrer le mauvais exemple à nos acteurs privés en aimantant une fuite des capitaux de Velsna vers l'étranger.

Parmi les autres sujets à l'ordre du jour, j'aimerais faire un aparté à propos de la mise en place des accords touristiques avec le Royaume d'Esmea. Je voudrais ainsi adresser des félicitations au Maître des Canaux pour la conclusions fructueuse de ces tractations. En effet, notre avis est très positif et nous pensons que ce traité est régit par nos intérêts. Les facilités d'investissement dans le domaine du transport aérien et des activités touristiques vont très probablement doper le secteur et quelque peu palier à la hausse des dépenses militaires. Cependant, je dois mettre un bémol sur un aspect du traité contraire à nos principes de base du commerce. D'une part, j'ai pu constater la "mise en pause" des articles 2 et 3 du traité. Or, ces derniers devaient mettre en place une exonération d'impôt sur les sociétés pour toutes les activités des secteurs concernés par le dit traité, pour une durée de 5 ans. Cela aurait eu pour effet de permettre une arrivée d'investissements encore plus massive qu'avec les conditions actuelles. J'insiste donc pour que les discussions avec Esmea reprennent afin de faire avancer ce dossier. La mise en place par Esmea d'un cadre protecteur pour les petites et moyennes entreprises des secteurs affectés par le traité méritent également notre réprobation. En résumé, ce traité est perfectible et j'invite nos diplomates à se pencher sur la question des renégociations de ces termes.


Ensuite, je tenais à reprendre le thème de discussions de Rasken, déjà évoqué par mon prédécesseur il y a deux mois. Bien que ce dernier invitait à la prudence quant aux mouvements de capitaux pratiqués par Rasken, j'estime que ces risques valent un investissement. Le secteur électrique et gazier de Velsna traverse une période creuse, et la venue d'Apex pourrait très bien bousculer le secteur. La politique de Rasken pourrait bien être un bon exemple à l'étranger de ce qui pourrait être pratiqué à Velsna. J'invite nos diplomates a tout faire dans le cadre du sommet actuel afin de décrocher ne serait-ce qu'un début de coopération commerciale qui permettrait à nos capitaux de poser un pied en Eurysie de l'est, une région du monde que nous avons bien trop longtemps négliger.

En dernier lieu, je tenais à consacrer une analyse de l'économie zélandienne et son utilité. En effet, la Zélandia partage un certain nombre de points communs avec Velsna: c'est un marché de taille similaire au notre, avec une population dont l'indice de développement est proche et dont les économies sont proches. Il s'agit également d'un pays à économie de service, tout comme le notre. Dans ce cadre, il conviendrait de comprendre ce qui pourrait nous permettre dans l'économie zélandienne, de devenir nous même plus compétitifs dans la façon que nous avons de concevoir nos rapports socio-économiques. J'ai donc commandé une étude de cas qui devrait être publiée sous peu.



En conclusion, nous avons plusieurs opportunités de poursuivre la bonne tendance des derniers mois qu'il nous faut prendre si nous voulons nous installer durablement sur les marchés de Rasken. A savoir garder notre niveau d'investissement dans les filières de l'armement à un niveau concevable, voire même le baisser lorsque toutes nos commandes auront été satisfaites. Il s'agit également pour nous de mettre en place des accords de libre(échange avec un pays qi partage nos inclinations économiques. Quant à Esmea, ce pays constitue sans conteste un placement judicieux qu'il convient de rentabiliser le plus possible, et le plus vite possible. Il me tarde d'en voir les résultats. Je prie le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 20 octobree 2012 par le Maître des balances,
Anastasia Pedicini.


Bureau du Maître des balances



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Bilan économique, perspectives de développement national et régional: Rapport de novembre-décembre 2012


Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres un rapport quelque peu différent de ce à quoi ce dernier est habitué. En effet, j'ai cru bon de délaisser, face à l’accroissement des charges de notre bureau, le format mensuel de nos perspectives de croissance pour un bilan mensuel plus général et qui devrait couvrir un éventail de sujets plus important. Ainsi, les points d'étude de ce rapport figurent comme suit :
- Risques d'infiltration économique du Grand Kah
- Prévision de la charge totale des contrats militaires à venir sur l'économie velsnienne
- Étude comparative des taux de croissance des nations eurysiennes
- Conséquences de l'instabilité politique en Manche Blanche sur l'économie


Dans le cadre de ce rapport adressé au Sénat, il convient de rendre compte à mes confrères sénateurs du bilan de tous ces points dont la compréhension semble pour moi essentielle à la prospérité de notre République.

Risques d'infiltration économique du Grand Kah:


Il s'agit là du premier aspect par lequel j'ai la volonté de débuter ce bilan, car il revêt à mon avis d'un danger existentiel. Dans le cadre des accords de Cerveteri, la Grande République de Velsna et le Grand Kah ne sont sujet à aucun "marché" particulier, si ce n'est des clauses indiquant des accords de libre-échange entre les deux pays et sous certaines conditions et biens spécifiques. Du moins, c'est ce que les accords indiquent. Cependant, le Conseil Communal a été alerté sur des phénomènes relativement pernicieux auquel certains acteurs du gouvernement du Grand Kah semblent souscrire. Conformément à leur doctrine internationaliste et socialiste, car il faut nommer l’innommable: ce gouvernement a de réputation une tendance appuyée à des pratiques d'infiltrations économiques à l'égard de ses pays-partenaires, dont la nature est particulièrement déloyale et potentiellement destructrice pour notre République. Ces pratiques peuvent en tout état de cause provoquer une instabilité aussi bien économique que politique et faire peser un danger sur nos institutions. Je recommande instamment au Triumvirat de prendre des mesures pour limiter au minimum les interactions économiques, voire politique avec un pays que l'on pourrait considérer comme dangereux pour la pérennité de notre système, qui comme nous le savons est le seul qui puisse apporter à notre République son équilibre naturel qu'elle a toujours eu.
Je recommande de limiter nos interactions à l'échelle nationale à l'achat d'armement, en attendant de trouver d'autres partenaires qui partagent un vision de l'économie-monde plus proche de la nôtre.
Je recommande la plus grande méfiance à l'égard des actions qui paraissent les plus anodines: collectes de fonds, acoquinement politique, investissement dans le domaine humanitaire...car nous savons que toutes ces activités sont dans notre République potentiellement suspectes et intéressées. Urgemment, je demande au Triumvirat et au Sénat de se pencher sur cette question, car nous ne pouvons pas nous permettre en ces temps de tension politique mondiale, de laisser notre République dans les mains d'un vampirisme socialiste qui ne dit pas son nom.



Prévision de la charge totale des contrats militaires à venir sur l'économie velsnienne:

En second lieu, la question des contrats militaires refait surface. Ce sujet qui devient récurrent, reflète la montée des tensions qui animent l’environnement direct de notre République. Le montant total de ces contrats a été estimé pour les trois derniers mois à 40 milliards de Florius. D'ores et déjà, nous pouvons confirmer une dépense prévisionnelle pour le mois de décembre de 10 milliards de florius supplémentaires. Le Bureau de l'Arsenal a déjà émis une liste de "souhaits" et aurait exprimer des besoins militaires aussi multiples que compréhensibles. C'est pourquoi mon Bureau a décidé d'accorder à ce dernier une enveloppe supplémentaire de 20 milliards de florius. En cause, le Maître de l'Arsenal Frederico DiGrassi, soutenu dans sa cause par le Triumvirat, a accusé un retard dramatique de notre armement motorisé qui demande à être rattrapé urgemment en vertu d'une éventuelle menace loduarienne. De même, l'armement d'infanterie nécessiterait également des améliorations.


Étude comparative des taux de croissance des nations eurysiennes:

Point crucial de notre bilan et que je pense nécessaire, et qui donnera des éléments de comparaison avec notre propre taux de croissance. Velsna évolue dans une région de l'Eurysie dotée d'un certain dynamisme, certes bien loin des géants économiques que constituent l'Alguarena, le Grand Kah et le Pharois, mais qui n'a pas à en rougir. Malgré toutes les tensions dont la Manche Blanche est l'objet, la croissance de Teyla, de Tanska et dans une moindre mesure de la Zélandia a adopté un "rythme de croisière". Tandis que Velsna peut se targuer de ne pas se laisser distancer par les deux premières, la Zélandia paraît avoir un développement plus progressif. Pour beaucoup d'observateurs, y compris velsniens, Tanska constitue une puissance à étudier sur le plan économique en raison d'un certain nombre d'avancées, en particulier dans le domaine scientifique.
Dans la même région et cette fois avec davantage d’inquiétude, il faut remarquer la reprise de la croissance loduarienne qui ne devrait que solidifier le régime eurycommuniste en place, et renforcer ses opérations à l'étranger. Il faut noter l'omniprésence du secteur militaire dans l'appareil de production loduarien. Ainsi, si le PIB de la Loduarie est élevé, il y a une distance à imposer par rapport au niveau de vie réel de ses habitants. Un bilan à nuancer, donc.


Conséquences de l'instabilité politique en Manche Blanche sur l'économie:


Pour rebondir sur le sujet de la Loduarie, nous ne pouvions pas compléter ce bilan sans rendre compte de la sitatuation en Manche Blanche. A notre insistance, nous avons procédé au déploiement de la Marineria le long du principal nœud de communication commercial de notre République. Cela a eu pour conséquence de rassurer nos investisseurs. Aucun incident diplomatique ou militaire n'a eu à être déploré depuis le début de l'opération, mais nous ne savons pas encore jusqu'où étendre la durée de ces opérations. Sue ce point, nous recommandons de ne pas la prolonger plus que nécessaire, car la flotte militaire représente également un investissement précieux à utiliser avec parcimonie.



En conclusion de ce bilan, nous avons plusieurs opportunités de poursuivre la croissance de ces derniers mois. Si je pourrais résumer cette analyse à quelques mots, je le ferais ainsi: prudence, subtilité et audace au moment approprié. Je demeure positif malgré les signaux inquiétants sur le plan diplomatique en Eurysie, du moins je resterai dans cet état d'esprit dans le cas seulement où mes recommandations sont suivies par ces excellences du Triumvirat. Je prie le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 5 décembre 2012 par le Maître des balances,
Anastasia Pedicini.


Bureau du Maître des balances



Drapeau

Bilan économique, perspectives de développement national et régional: Rapport de janvier-avril 2013


Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres un rapport dans la lignée globale du dernier bilan de perspective économique publié au Sénat au mois de novembre 2012. Cependant, ce dernier comprendra des nouveautés qui je suis sûr, ne manqueront pas d’apporter satisfaction au Sénat. Encore une fois, il convient de faire une emphase sur les évènements de l’actualité économique affectant nos voisins et concurrents. Les points d'étude de ce rapport figurent comme suit :
- .Nations à forte croissance et à faible croissance, de la nécessité de l’élaboration d’un outil sophistiqué de compréhension des mécanismes économiques de l’étranger.
- Lumière sur l’OND, nouveau poids-lourd économique de l’Eurysie.

Dans le cadre de ce rapport adressé au Sénat, il convient de rendre compte à mes confrères sénateurs du bilan de tous ces points dont la compréhension semble pour moi essentielle à la prospérité de notre République.



I) Mise en place du CEV (Classification économique velsnienne)

En premier lieu, il est de mon besoin de faire part au Sénat du contexte économique de plus en plus complexe dans lequel se situe notre République. Pour ce faire, notre bureau a exprimé la nécessité de la mise en place d’un nouvel outil de calcul de croissance, non pas fondé sur un simple taux de croissance annuel, mais sur la combinaison de facteurs que nos instruments actuels ne nous permettent pas de percevoir, fondé sur la valeur étalon du pays à la plus forte croissance du moment, qui est pour ainsi dire un système comparatif. A cette fin, nous devrions mettre en place un système de classification des puissances en délaissant la notion de PIB, et en nous appuyant davantage sur celle du dynamisme, couplé à d’autres facteurs comme les perspectives géopolitiques. Ainsi, je propose de distinguer plusieurs catégories qui nous permettront de distinguer les dynamiques qui nous intéressent. La valeur étalon de ce classement correspondra au dynamisme économique observé chez le pays le plus productif sur une année. Le classement suivant couvre ainsi une période allant de janvier à avril 2013. La catégorisation se fait comme suit :
- Pays à forte croissance, s’échelonnant sur une valeur de 1 à 2
- Pays de faible à moyenne croissance, s’échelonnant sur une valeur de 2 à 10
- Pays à économie stagnante, s’échelonnant sur une valeur de 10 à 100
- Pays à récession économique, situés hors classement

Ainsi, basé sur ce système, nous pouvons dresser le tableau suivant, en prenant compte les vingt-cinq premières puissances économiques mondiales :
Pays à forte croissance :
1) Teyla : indice 1
2) Velsna : indice 1,4
3) Grand Kah : indice 1,5
4) Alguarena : indice 1,7
5) Miridian : indice 1,9
6) Tanska : indice 1,9
7) Loduarie Communiste : indice 2
8) Empire du Nord : indice 2

Pays à faible et moyenne croissance:
9) Lofoten : indice 2.2
10) Loduarie Communiste : indice 2,8
11) Fortuna : indice 3,9
12) Jashuria : indice 4
13) Saint-Marquise : indice 9
14) Sylva : indice 10

Pays à économie stagnante:

15) Banairah : indice 11
16) Manche Silice: indice 12
17) Fujiwa : indice 19
18) Empire Burujoa : indice 21
19) ¨Péronas : indice 23
20) Althalj : indice 24
21) Canta : indice 27
22) Maronhi : indice 53
23) Youslévie : indice 85
24) Shuharri : indice 89
25) Cémétie : indice 91


Analyse des résultats:

Plusieurs éléments sont à retenir des résultats de cette analyse. En premier lieu, nous pouvons nous féliciter d’appartenir au premier groupe de pays à forte croissance. La croissance velsnienne est au beau fixe depuis l’année dernière et je ne pense pas qu’il faille s’en étonner, et notre cas a déjà été analysé lors de bilans économiques précédents. Il convient dans un second temps de noter que nous pouvons constater des surprises notables. En effet, le classement ne prenant pas simplement compte du taux de croissance mais des perspectives à long terme, nous pouvons être étonnés de voir la présence de Fortuna aussi haut dans le tableau, et Sylva aussi bas.

Concernant Fortuna, si sa croissance économique a été quasi-nulle au cours de la période de janvier-avril, d’autres indicateurs nous font penser que cette situation est de courte durée, et qie l’activité économique risque de reprendre sous peu. En effet, plusieurs initiatives gouvernementales actuelles, couplé à une reprise des contacts diplomatiques avec certains pays, sont pour notre bureau interprétés comme des signes de reprise dont il convenait de prendre compte. En revanche, Sylva a droit au traitement inverse. Nous avons prit en compte l’activité économique récente, qui est intense, mais l’inflation galopante (et sur laquelle nous revenons en partie II) constitue pour nous un très sérieux facteur d’effondrement économique futur, si bien que nous avons décidé de placer ce pays dans la liste des nations à faible croissance. Nos inquiétudes semblent fondées lorsque nous voyons que les mesures actuelles du gouvernement sylvois visant à générer de la croissance par le biais des industries lourdes et militaires ne fait qu’aggraver le problème. Ce gouvernement semble avoir adopté une stratégie profitable à court-terme, mais catastrophique sur le très long terme.

Dernier point sur lequel il convient de s’inquiéter : le nombre d’économies importantes qui semblent être la proie d’une véritable stagnation à long-terme, et pour lesquels notre bureau ne se fait pas d’illusions. Le problème n’est pas tant le déclin économique qui frappe ces pays que les conséquences que cela pourrait avoir pour leurs voisins. En effet, une contagion d’inactivité économique n’est pas à exclure en raison du degré d’interdépendance particulièrement important depuis le développement de la mondialisation des années 1970-1980. Certains pays en sont davantage affectés que d’autres, le Grand Kah présente ainsi un marché intérieur suffisamment important pour ne pas subir un effondrement éventuel de la croissance mondiale.



II) OND : Futur géant aux résultats économiques contrastés :

Ce dernier point constitue sans doute le point d’intérêt principal de ce bilan. En effet, j’ai jugé opportun d’informer le Sénat des opportunités que présente ce marché de plus en plus important, mais également des possibles dangers que cette organisation constitue pour la Grande République. Il convient également d’en décrire les composantes, leur dynamisme économique et l’explication de leurs difficultés ou de leurs succès.

II.1) Le Royaume de Teyla : locomotive de l’OND

Un premier enseignement qu’il faut tirer de ces derniers mois est la croissance économique impressionnante affichée par Teyla, qui si elle partageait ce rôle prépondérant de puissance économique principale de l’OND aux côtés de Tanska, fait désormais cavalier seul, d’une part du fait de son propre dynamisme mais également du ralentissement de croissance de la République de Tanska que l’ont peut observer depuis peu. Nous pouvons interpréter les conséquences de cette réalité géopolitique qui se dessine sous deux angles : positifs et négatifs. D’une part, au-delà de représenter une bonne nouvelle pour Teyla, cela consolide le rôle de puissance économique importante d’Eurysie de l’ouest, si bien que l’on pense que Fotuna pourrait sous peu être détrônée de sa place indéboulonnable de deuxième force économique eurysienne. Aussi, le Sénat se doit d’adapter sa position vis-à-vis de ce Royaume en prenant compte de cette évolution de rapport de force. Il est évident qu’une politique de libre échange telle que nous la pratiquons avec cet Etat ne peut nous être profitable que si elle se traite d’égal à égal. Or, la croissance économique de Teyla semble s’être accompagnée dernièrement par un changement d’attitude sur le plan diplomatique. En effet, la tentation d’un impérialisme est à prévoir dans une telle situation où l’enrichissement d’un Etat lui donne des moyens nouveaux de poursuivre son développement. Il est de notoriété publique que ce pays s’intéresse de plus en plus aux affaires strictement internes de la Grande République, à un point qui dépasse le cadre du politiquement acceptable. Je tiens donc à mettre désormais en garde tous les acteurs publics et privés des transferts de capitaux et des investissements provenant d’acteurs natifs de cet Etat. Il en va de l’intérêt souverain de notre cité et de notre République.
Une autre conséquence probable d’une telle situation réside dans l’équilibre géopolitique même de l’Eurysie de l’ouest, à la fois en interne de l’OND et pour toutes les autres nations voisines. En premier lieu, au sein de l’OND, le duo économique de Tanska et de Teyla, dont les économies respectives étaient encore l’an passé considérées comme étant de la même importance, risque de chambouler de processus décisionnel de l’organisation, promettant à Teyla d’avoir une importance accrue dans les débats internes (même si Tanska se distingue autant par son économie que son importance diplomatique historique au sein de cette organisation).

Deuxièmement, sur le plan extérieur à l’organisation, cette situation pourrait conduire sous peu à un rebattage complet des cartes dans la géopolitique eurysienne. En effet, l’Eurysie occidentale se caractérise par l’existence de deux grands pôles géopolitiques : l’OND et la Loduarie Communiste. Or, si cet équilibre était il y a peu encore relativement sauf, la militarisation du Royaume de Teyla, et par extension des autres partenaires de l’OND, rend la position loduarienne de plus en plus complexe. Les risques que celle-ci devienne intenable d’ici à peu de temps sont sérieux. Et si cet équilibre de la terreur devait être brisé, il est dans mes craintes que cela ne soit pas à l’avantage de notre cité si un tel tremblement de terre géopolitique devait se produire. En effet, il est à craindre que l’OND, après avoir vaincu la Loduarie, se retrouve dans une position lui permettant de dicter des conditions faisant planer un danger sur notre capacité d’autonomie, y compris sur le domaine économique. En résumé, dans la même ligne que notre politique de neutralité, je recommande de restreindre nos relations avec Teyla à des activités commerciales et au traité actuellement en vigueur.


II.2) Sylva, l’homme malade de l’OND :

Il serait tentant d’associer l’OND à un ensemble uniforme et monolithique. En termes de dispositions sur certaines questions, il est vrai en effet, mais le modèle libéral de l’OND ne lui garantit pas des succès partout où il opère, c’est entre autres le cas du Duché de Sylva. Depuis plusieurs mois, le pays fait face à une inflation aussi fulgurante qu’inquiétante. Plusieurs explications peuvent en découler, bien que le gouvernement Sylvois ne communique que peu sur la question. En premier lieu, une croissance trop rapide telle que celle que Sylva a connu peut potentiellement conduire à cette situation d’emballement des flux monétaires. En second lieu, l’explosion du budget militaire a pu rendre le gouvernement réticent à revoir à la baisse la valeur inflationniste, dans un contexte où Sylva fait face à un pays instable à sa frontière. Quelque soit les causes de cette catastrophe économique qui n’est pas sans rappeler celle de Carnavale, ce cas doit servir au Sénat de leçon sur le bien-fondé du contrôle strict du flux monétaire.


Conclusion :

Pour conclure ce bilan, il est évident que notre outil de classification est perfectible et que ce classement évoluera sous peu, les prochains ajustements se feront da manière empirique. Concernant les perspectives et analyses du système économique de l’OND, j’insiste sur le sérieux avec lequel prendre l’évolution de ce bloc économique et idéologique. Subtilité et nuance sont les deux mots avec lesquels nous devons prendre cette relation qui risque de devenir déséquilibrée au fur et à mesure de l’ascension économique de ce dernier.



Par l’émission de ce document, je prie le Triumvirat et le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 19 avril 2013 par le Maître des balances,
Anastasia Pedicini.


Bureau du Maître des balances



Drapeau

Rapport: Stratégie de développement économique et commercial au Nazum



Conformément aux attentes du Sénat des Mille, j'adresse à ses membres un rapport à sa demande, quant aux perspectives de profit et d’investissements dans le cadre de la reconstruction des dégâts dont la guerre civile s’est faite l’autrice. En second lieu, je tiens également à souligner dans ce rendu, les nombreuses opportunités nouvelles qui permettraient d’intégrer la Grande République aux marchés du Nazum, de l’Eurysie de l’est et de l’Afarée orientale, grands oubliés de nos politiques de placements à long-terme. Etant donné la vacance actuelle du poste de Maître de l’Arsenal, c’est moi, sénatrice Julia Cavalli, qui me fera la porte-parole des questions do’rdre économique jusqu’au début de la prochaine législature.


Investissements alloués aux dégâts de la guerre :


En premier lieu, il convient de dresser à nos excellences sénateurs un ordre de priorité par lequel les questions économiques au Sénat devront être abordées ces prochains mois. En effet, la prochaine législature aura devant elle une somme de travail considérable, et chaque dossier possède une importance spécifique, et une hiérarchie se doit d’être faite parmi nos dossiers. De ces dossiers, nous en avons identifié trois particulièrement cruciaux dans la conduite future de nos affaires.
En tête de ceux-ci, il est grand temps d’aborder la question de la reconstruction d’après-guerre. Le territoire a été l’objet d’un nombre de destructions qu’il convient d’inventorier et auxquelles allouer un budget défini, et où trouver de telles sommes. Certaines cités ont été plus touchées que d’autres. En tête de celles-ci, le territoire des cités d’Hippo Reggia et d’Aula ont été particulièrement affectés. 400 kilomètres de rails ont été mis hors d’usage, 40 000 citoyens sont encore considérés comme sans abris et nécessitent une prise en charge de la part de cités qui n’ont pas les moyens de pourvoir à leurs besoins. 70% de l’agglomération même d’Hippo Reggia est considérée comme détruite, tandis qu’une trentaine de bourgs et villages sont dans l’absolue nécessité de reconstruction. Dans la région d’Aula, la cité en elle-même n’a pas eu à souffrir de dommages réels, mais c’est avant tout la campagne de la partie orientale du territoire qui a été gravement touchée par les combats autour de la localité du Néorion. Là, on fait état de quelque 15 000 citoyens nécessitant une assistance immédiate. Le Néorion a été la ville la plus détruite de la zone, et on estime que 85% des bâtiments comme étant détruits, insalubres ou trop endommagés pour procurer des conditions de vie acceptables. Le territoire de la cité de Vatluna a été le lieu des derniers combats et de la reddition d’Andrea Tomassino, mais ceux-ci ont été d’une intensité bien moindre, et c’est avant tout les propriétaires terriens locaux qui font la demande de réparations financières pour la saisie de certaines de leurs villas le temps de la campagne. Nous nous devons donc de les rembourser afin de permettre aux citoyens d’appuyer une confiance nouvelle envers notre gouvernement.
Cet état des lieux nécessite ainsi des investissements massifs afin de faire repartir les activités locales, et ne pas avoir de conséquences majeures sur l’économie velsnienne en son entier, d’autant qu’il y a également là un impératif politique, à savoir la capacité de la Grande République a résorber rapidement les cicatrices d’un conflit civil important. Dans ce cadre, conformément aux promesses engagées par le Triumvirat, nous pensons que la future législature se devra de continuer ses opérations de saisie des avoirs immobiliers et immatériels des sénateurs et représentants puissants de l’usurpateur. Nous estimons que le total de la saisie de ces avoirs s’élève actuellement à 178 milliards de florius. Toutefois, nous n’avons pas encore accès à la totalité de ces sommes, celles-ci étant gelées dans les différents établissements de placement bancaire, et dont il faudra négocier avec chacun des opérateurs afin de s’en faire les propriétaires légitimes. Mais c’est là une situation temporaire qui ne devrait pas s’éterniser. Du reste, je suis donc dans le plaisir de vous annoncer que la Grande République, par ces saisies n’aura pas à trop souffrir financièrement de ces dommages.


De la nécessité de conquérir de nouveaux marchés

La reconstruction, il faut bien le comprendre, n’est pas une fin en soi. Celle-ci doit s’inscrire dans une dynamique générale de reconquête de marchés par la Grande République, elle se doit être la vitrine d’un dynamisme économique plus large. Ce boom économique que nous nous devons d’accompagner doit s’exprimer, à notre humble avis, par une diversification de nos sources de revenu, essentiellement du point de vue géographique. Pour être clair : Velsna est bien trop dépendante de certains marchés, qui, si ces derniers venaient à se rétracter ou à se fermer à nous, occasionneraient un arrêt de la bonne dynamique économique que nous observons depuis deux ans. Certes, nous pouvons nous vanter d’avoir une influence sur la conduite régionale des affaires économiques, mais nos investissements demeurent négligeables dans de nombreuses parties du monde. Les acteurs de notre économie sont ainsi totalement absents d’Afarée, d’Eurysie de l’est et surtout, du Nazum, qui possède un marché intérieur immense pour quiconque est capable de s’y installer. Velsna doit devenir une puissance économique globale, et le symbole d’une implantation mondiale serait sans conteste une arrivée fracassante au Nazum pour nos entreprises nationales. Mais c’est là une entreprise difficile qui va nécessite de ma part de nombreux conseils à destination du Sénat.

En premier lieu, il convient d’affirmer qu’une arrivée sur le marché doit être précédée d’un engagement diplomatique beaucoup plus affirmé que cela a précédemment été le cas. Actuellement, la Grande République n’y dispose que de deux ambassades, dont une est implantée auprès d’un gouvernement d’un Etat pauvre et voyou. Nous devons absolument remédier à cette situation, et disposer de relais politiques moins lâches et sporadiques. Notre présence doit être à ma fois visible et durable. Et ces ambassades se doivent d’être placées dans des pays pratiquant déjà une certaine forme d’influence dans la région. Ainsi, l’établissement de liens diplomatiques officiels avec la Troisième République du Jashuria se doit d’être une priorité absolue, et constitue un prérequis dans l’optique de poursuivre la moindre opération en tant qu’acteur privé au Nazum. Le statut du Jashiria en tant que principal médiateur de toutes les crises politiques au Nazum n’est plus à prouver, et son appui permettrait une implantation plus aisée de nos acteurs privés dans un grand nombre de pays. D’autres pays semblent eux aussi être prometteurs. Le Wanmiri dispose d’une main d’œuvre bon marché et le pays est en cours de modernisation, de par la volonté politique de ses dirigeants. Il s’agit donc d’un acteur politique que nous ne pourrons pas ignorer. Reste à savoir si le Wanmiri sera un relais économique ou un concurrent, tant ses albitions semblent avoir changé. En effet, le pays semble s’être ouvert aux entreprises étrangères, mais son passif avec des acteurs velsniens joue contre nous. En effet, il nous faut effacer l’image des entrepreneurs velsniens peu scrupuleux qui nous ont précédé si nous voulons avoir des perspectives dans cet Etat. De plus, certains secteurs de notre économie sont d’ores et déjà en concurrence directe avec des entreprises wanmiriennes. Le secteur de la construction navale en est un exemple frappant : la SAV a par exemple rempli son carnet de commandes à leurs dépens, malgré une entrée fracassante de leur part sur ce marché.
Au demeurant il y a bien d’autres nations que nous pouvons citer comme étant des lieux d’implantation idéaux : Kobor, Fujiwa, Faravan…

Toujours est-il que de simples implantations d’entreprises ne constituent pas un maillage d’influence suffisant. Le pouvoir diplomatique et économique doit se coupler à une capacité d’obtenir une visibilité réelle sur tous les plans, auprès des populations locales comme des gouvernements. J’invite donc le futur Bureau de l’Arsenal à proposer la multiplication de contrats d’armements avec la SAV et la SHAV. Pour accéder au Nazum sans devoir se rendre dépendant d’une puissance tierce et s’acquitter de taxes de douane prohibitives, il convient d’avoir recours à nos propres tracés commerciaux, qui ne seront pas la cible de visées bellicistes à notre égard. Certes, la présence du Pharois est indéniable, mais nous pensons que la Grande République ne fait pas forcément office d’ennemi à leurs yeux pour l’instant, et qu’il règne actuellement une certaine neutralité. Cette situation se doit de rester ainsi dans la perspective de nos futures opérations au Nazum. De plus, nous estimons qu’en plus de la cité de Tercera, il nous faut pouvoir trouver une escale nécessaire à ces cargos, idéalement où les droits de douane sont faibles et dans un pays politiquement neutre et non-aligné. Dernier point : un pays situé dans le détroit du Nazum serait idéalement situé. A cet égard, nous pensons que Drovolski, malgré un régime politique que l’on pourrait qualifier de douteux, pourrait être l’embarcadère parfaite dont nous faisons la quête. Cet Etat dispose de droits peu regardants selon nos standards ainsi que de ports en eaux profondes. Bémol cependant : les eaux territoriales de ce pays seraient selon plusieurs organisations internationales, objet d’une forte pollution, qui s’accompagnerait parfois de véritables obstacles de déchets, que les courants maintiendraient de plus dans lesdites eaux, formant ainsi des obstacles entiers de déchets, parfois corrosifs pour les coques des navires de commerce les plus solides. Ce faisant, il conviendra d’en effectuer un entretien régulier.

Pour finir, nous devons accentuer nos efforts sur le développement économique de la cité de Tercera, idéalement située au nord du Nazum à l’embouchure de son détroit, quitte à rompre avec la politique de laisser faire économique habituellement prisée de notre pensée économique. Actuellement, les installations portuaires de la cité ne rencontrent pas les exigeances qui pourraient résulter de notre nouvelle politique au Nazum. Ce faisant, une remise à niveau des installations actuelles, et une extension de ces dernières constitue une priorité absolue de la prochaine législature. Nos projections indiquent une multiplication par dix du tonnage actuel transitant par ce port.


En conclusion, je ne saurais encourager davantage le Sénat à accentuer ses efforts quant à cette situation, et incite la prochaine législature à initier cette politique ambitieuse pour laquelle Velsna dispose à mon sens, de tous les moyens nécessaires. Etant donné la nuisance potentielle que peut représenter l’OND en Eurysie occidentale, cette entreprise serait d’autant plus importante qu’elle nous libérerait en partie de cette contrainte. Velsna ne peut se contenter, à mon avis, de circuits commerciaux régionaux limités, et prompts à être la cible de tentatives d’opérations hostiles et coercitives à notre encontre. Une expansion globale de notre réseau nous protègerait de telles mesures et autres sanctions économiques éventuelles.


Par l’émission de ce document, je prie le Triumvirat et le Sénat de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 22 avril 2014 par la sénatrice subtitutive du Maître des Balances vacant,
Julia Cavalli.



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