11/05/2017
22:55:30
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Rencontre Royaume de Teyla-Grande République de Velsna : intrigues dans la cité sur l'eau

Rencontre Royaume de Teyla-Grande République de Velsna


Drapeau

Ayant récemment pris contact, les deux nations ont conclu d'une rencontre à Velsna prévue le 25 mai 2012 afin de de conclure un traité d'ordre commercial en plusieurs points. Tout semble prêt à l'aéroport Guiseppe Botti pour accueillir la reine Catherine III et sa suite : le service de sécurité semble avoir quadrillé la zone et restreint l'accès de plusieurs terminaux et les véhicules d'escorte sont stationnés à la sortie de l'aéroport. La rencontre n'a pas l'air de se faire sous les cris d'une foule quelconque, un cordon de sécurité laisse présager qu'il s’agira d'une entrevue faite sous le signe du calme. La délégation velsnienne sur le tarmac sera constituée comme suit:
- Matteo Di Grassi, Maître de l'Arsenal
- Dino Scaela, Maître des balances
- Alessandra Rossi, ambassadrice de Velsna auprès de Catherine III
- Cinq sénateurs représentant le législatif
- Cinq licteurs (gardes du corps du Sénat)
- D'autres gardes du corps postés aux quatre coins du terminal et qui feront partie de l'escorte roulante
La délégation Teylaise est assez nombreuse pour un voyage d'Etat comparé à d'habitude. Pour le gouvernement et le corps législatif sont présent :
  • Catherine Courvoisier ou Catherine III, Reine du Royaume de Teyla.

  • Angel Rojas, Premier ministre.

  • Yasmine Laval, ministre de l'Intérieur.

  • Thaïs Lamine, Adelin Orange et Julien Aude pour les députés de la majorité.

  • Théodore Pluton, Aurore Pluton, Igor Razine pour les députés de l'opposition.


Sa Majesté, le Premier ministre et la ministre de l'Intérieur voyagent ensemble dans le même avion, alors que le reste de la délégation arrivera quelque temps plus tard comparé aux trois plus hauts personnages de l'état Teylais. La Reine et le Premier ministre discutent énormément durant le voyage. La Reine fut attristée du départ d'Antoine Carbasier le prédécesseur d'Angel Rojas, mais le nouveau ministre est de toute aussi bonne compagnie parfois meilleure. Une surprise très agréable pour la reine qui a passé quatre-vingt-dix pour cent de son règne a détesté des premiers ministres "non-visionnaires" selon elle.

Catherine III :
-Alors comment vous vous sentez face à toutes ces nouvelles responsabilités ? J'ai vu plus d'un Premier ministre perdre pied dans les premiers instants et lors des premiers moments forts de son mandat. Bien que votre passé de juge d'instruction au parquet financier semble vous avoir préparé à ce genre de poste. Si on peut y être préparé un jour. À chaque nouveau Premier ministre, je me rappelle les débuts de mon règne. Ce fut si dur.

Angel Rojas-PM :
Je fais face, Votre Majesté. Il est évidant que la dureté du poste fut sous-estimé par ma personne. Je suis bien entouré ce qui me permet d'arriver à surmonter les obstacles puis les grandes réformes ne sont pas encore arrivées à l'Assemblée nationale pour l'instant. Cela permet de se consacrer un peu plus sur soi, je suppose. Ce qui est stressant avant toute chose, c'est que cette visite d'Etat est ma première visite d'Etat et il faut que cela se fasse à l'étranger.

Catherine III :
C'est le quotidien d'un Premier ministre, on n'obtient jamais se que l'on souhaite, j'en ai bien peur. L'important, c'est de faire croire qu'on a eu se qu'on est venu cherché, car au final le compromit sera de mise et recherché. Alors que cherchons-nous à Velsna ?

Ainsi, la conversion dura plus d'une vingtaine de minutes. À la suite de cela, la délégation atterrit à Velsna. La Reine, le Premier ministre ainsi que la ministre de l'Intérieur saluent tout le monde selon le protocole transmis par la diplomatie de Velsna.

Catherine III a écrit : Messieurs dames, vos excellences, c'est un honneur au nom du Royaume d'être présent à Velsna, une nation charmante, dont on m'a dit énormément de bien. Au vu de la beauté du paysage, ainsi que de la cérémonie d'accueil qui est de mon goût, il est évidant que mes conseillers ont eu raison. Je suis convaincue et le Premier ministre aussi que cette rencontre posera les actes et les fondements d'une relation cordiale.
Via cette formule, la Reine évida de dire les noms de tous et toutes. Elle était honteuse d'avoir oublié deux noms sur les cinq sénateurs.
Avant l'arrivée :

Di Grassi est un homme occupé, un homme pressé, et un homme désagréable. C'est de notoriété publique. Mais au vu de la nature du système politique en vigueur ici, il faut souvent un homme particulièrement désagréable pour le faire fonctionner. Lui et Dino Scaela, présent également, ont beau faire partie du même exécutif, la seule chose qui les empêchent de s’entre-tuer est la perspective que les sénateurs puisse leur imposer une motion de censure, ce qui a été fatal à bon nombre de carrières politiques à Velsna. L’exécutif est dans une passe précaire avec ces troubles sociaux qui ont émaillé le mois de mai et le bon bilan de l'économie a fait ressortir Dino Scaela comme le grand gagnant de cette première séquence gouvernementale. Pour l'instant, au sein du Conseil Communal, DiGrassi a toujours la main haute, mais nul doute que ce « petit parasite opportuniste » de Scaela essaiera de faire passer tout accord réussi pour une victoire personnelle au Sénat.

Le Maître de l'Arsenal fait signe à Alessandra Rossi, l'ambassadrice nouvellement nommée par ses soins :
- Alors ? Pas trop stressée ? Tu as tout ton dossier pour Teyla ?
- Oui monsieur.
- Oui t'es stressée ou oui t'as ton dossier ?
- Oui aux deux monsieur.
- Bien, cela veut dire que tu n'es pas idiote. Ton plus beau sourire, ambassadrice, il faut le voir. Et faire un assez bon accueil pour faire croire à nos invités que c'est un endroit où il fait bon-vivre.


L'arrivée:

La délégation du Royaume de Teyla vient d’atterrir. Tapis de cérémonie déployé et gardes attentifs observent les étrangers descendre de l'avion. Alors que le reste de la délégation de la République attend en bout de chemin et que les teyliens se mettent en marche pour venir jusqu'à eux, DiGrassi et l'ambassadrice Rossi s'élancent à leur tour avec la plus belle des fausses politesses. Les deux représentants font une légère révérence devant la reine de Teyla :
- Votre majesté Catherine, j'espère que votre voyage s'est déroulé sans perturbations. Permettez-moi je m'adresser à vous dans votre langue. Vous avez fait le chemin, c'est la moindre des choses de notre part. Nous avions hâte de vous rencontrer, nous avons tant de choses à discuter. Je suppose que vous connaissez déjà Alessandra Rossi.

Les deux velsniens répètent leur révérence, cette fois pour les ministres et les autres représentants de Teyla : « Excellences, c'est un plaisir de rencontrer nos pairs. Des véhicules assignés vont vous être affectés pour effectuer le trajet, n'hésitez pas à nous indiquer des demandes particulières. Sa majesté à la possibilité d'effectuer le voyage seule avec ses ministres, ou peut-être préfère t-elle partager un véhicule avec nous que nous puissions commencer à nous entretenir sur le chemin ? »
La Reine durant la réponse regarde son interlocuteur intensément, puis elle regarda les alentours pour voir s'il y avait des détails importants dans les alentours. Elle fit un signe de la tête à son aide de camp et ses gardes du corps lors du choix du convoi. Après réflexion, elle répond sur un ton cordial.

Catherine III a écrit :Nous voyagerons avec vous s'il convient.
Elle se tourne vers l'ambassadrice et dit sur un ton neutre :

Catherine III a écrit : Madame l'Ambassadrice, j'espère que votre installation, c'est bien passé. On m'a chargée de vous transmettre le message suivant. Une invitation pour un dîner au ministère des affaires étrangères vous sera envoyée dans la semaine. C'est la tradition Teylaise pour tout nouvel ambassadeur. Au nom du Royaume, nous sommes ravis de vous avoir en tant qu'interlocutrice.
L'escorte:

Un convoi de grandes berlines floquées des drapeaux des deux nations attendait les deux délégations sur le parvis de l'aéroport. On invita Catherine III et sa suite à monter dans la plus grande d'entre elle, suivie par DiGrassi, Rossi et Scaela. L'Rossi rassura la souveraine:

- Votre majesté, nous nous dirigeons vers la vieille ville située au milieu de la lagune de Velsna. Nous allons donc emprunter le grand Pont du 12 octobre qui relie la côte où nous nous trouvons à la lagune centrale. Une fois là-bas, nous aurons quelques centaines de mètres à effectuer à pied sous escorte jusqu'au Palais du Patrice, notre premier arrêt, car vous comprendrez bien qu'il est difficile de faire rouler notre berline dans une ville sur l'eau - fait-elle en plaisantant -

En empruntant le Pont du 12 octobre, la délégation teylienne pu observer sur le chemin une "manifestation typique de la vie politique de Velsna". A la plus grande crainte du Maître de l'Arsenal, quelques dizaines de manifestants ont pu passer le cordon de sécurité et les barrages filtrants des forces de sécurité et se masser au bord de la route pour "accueillir comme il se doit leurs représentants" avec des pancartes "DiGrassi, fossoyeur de la République !". De toute évidence, le Maître de l'Arsenal paraît gêné, à la satisfaction de Scaela. Il tente de désamorcer la situation auprès de la reine et des teyliens:
- Majesté, excellences, pardonnez moi pour ce triste spectacle. L'opposition qui se sert de votre visite pour se donner en spectacle...rien de méchant, ces gens ne savent pas comment gouverner, alors ils se contentent de ce statut très confortable en démocratie qui consiste à critiquer l'équipe en place en ayant jamais connu l'exercice du pouvoir et sans savoir que leurs "solutions" n'en sont pas.

Cependant, l'humeur bravache de DiGrassi devant ces manifestants laissa place à des regards un peu plus préoccupés, et à un ton beaucoup plus sérieux de la part du Maître de l'Arsenal:
- En changeant de sujet et en parlant de solution, votre majesté, votre excellence Premier Ministre Rojas, avez-vous entendu parler des évènements actuellement en cours dans la Manche Blanche ? Je sais que la façade maritime que vous y contrôler est peu étendue, mais les agitations de la Fédération de Kolisburg ne sont pas sans nous inquiéter. D'ordinaire, nous n'avons jamais tenu compte de leur existence, mais cette histoire de revendication de ZEE va nous pousser à nous positionner tant leurs revendications territoriales nous paraissent déraisonnables, et croyez bien que s'il y a une chose que le Sénat de Velsna n'aime pas, c'est d'être poussé à sortir de sa neutralité économique et stratégique. Ces derniers tentent déjà de rassembler un soutien international afin de faire prévaloir leurs ambitions et les bruits courent qu'ils construisent une flotte. J'aurais voulu connaître votre position sur ce sujet, si ces derniers vous ont déjà contacter, et votre attitude générale vis à vis du concept même de ZEE dont certains acteurs de la Manche Blanche réclament la disparition pure et simple.
La Reine vêtue aux couleurs de Teyla rentre ainsi dans le convoi ainsi que les ministres. Lors de la blague du Maitre de l'Arsenal, le Premier ministre sur un air très sérieux répond :

Angel Rojas a écrit :Le 12 octobre, le nom est un hommage à la bataille du Wetter ? Une sacrée bataille selon mes cours d'histoire qui remontent toutefois. Mais Zélandia à l'époque avait une flotte conséquente pour l'époque et la région si je me rappelle bien. Um..Umber..Umberto Saleri un sacré homme qui avait de la poigne. Aller directement au combat tout en étant chef d'Etat, certes c'est banal, mais sur mer là où l'évacuation des plus difficiles, il devait avoir du tempérament. Mes hommages aux hommes morts ce jour la vôtre excellence.
La faute d'orthographe est faite exprès sur Salieri afin de marquer le fait qu'il ne connaît pas parfaitement les acteurs de l'époque de cette bataille. La Reine aurait bien descendu pour rendre une visite aux manifestants, mais elle se contente d'une déclaration :

Catherine III a écrit :Je vous en prie, ne demandais pas pardon pour cela. Au contraire, moi, j'y vois un droit à la manifestation, une excellente chose qu'un tel droit soit inscrit dans vos lois. Je comprends votre position sur les manifestations, mais si un jour mon Premier ministre passe dans l'opposition, il sera satisfait que le droit de manifester est garanti à Teyla.
Angel Rojas a écrit :D'évidence Votre Majesté, toutefois, je dois vous informer de mon envie de rester Premier ministre durant les cinq années de mandat que le peuple m'a accordé. En espérant ne pas aller contre la volonté de la couronne.
L'ironie du Premier ministre est plus que visible, elle traverse la voiture dans son entièreté, la ministre de l'Intérieur se retient de glousser. Une drôle d'ambiance pour une rencontre diplomatique. La première fois que la Reine voit cela dans une rencontre diplomatique à vrai dire. Le ton sérieux reprit immédiatement dès la suite de la prise de parole du maître de l'Arsenal.

Angel Rojas a écrit :Un sujet vaste et complexe. De quoi bien commencer la rencontre, il me semble. Concernant les Z.E.E nous avons un principe global et simple que nous appliquons à chaque fois. Si la Z.E.E est prise unilatéralement nous ne reconnaissons pas celle-ci. Si elle est décidée dans des discussions bilatérales ou multilatérales, en ajoutant que nous pensons que tous les acteurs concernés furent réunis nous reconnaissons la Z.E.E. Un principe simple et efficace en soit. Je rappelle que les Z.E.E ne reposent sur aucun statut juridique internationale et souvent nationale. Ce qui n'est pas en faveur d'une reconnaissance des Z.E.E.

De ce fait, nous ne reconnaissons pas la Z.E.E du Kolisburg et nos relations diplomatiques avec la confédération sont compliquées. Il est évidant que cette volonté de ne point discuter avec le Royaume de Teyla malgré la non-reconnaissance d'une décision prise unilatéralement est vécue comme une insulte diplomatique de la part du Royaume de Teyla. D'autant plus que nous pouvons croire à une tentative de déstabilisation de la conférence de Manticore. Bien qu'aucune preuve n'existe à ce jour, en dehors d'un concours de circonstance.

Il est vrai que nous partageons vos craintes vis à vis du Kolisburg. De ce fait, nous sommes en discussions pour la commande d'un groupe aéronaval complet afin d'assurer la souveraineté du Royaume sur la Mer en plus de la construction de deux porte-hélicoptères. Nos entreprises recherchent des acheteurs à ce propos pour réduire les coûts de production. De ce fait, nous pourrions répondre à vos demandes futures si votre nation demande l'aide de Teyla sur mer, terre ou air en cas de menace potentielle sur la souveraineté de votre nation.

Concernant le dernier point, nous n'avons aucune position pour l'instant sur la question. Votre nation, en a-t-elle une ?

J'allais oublier. Mais je rajoute qu'au sein de l'OND nous discutons pour donner une définition juridique aux Z.E.E. Donc la position du Royaume de Teyla changera évidement à ce moment la.
L'escorte, suite et fin:

Le convoi est à présent presque arrivé à destination, la conversation entre les représentants continue. Alessandra Rossi se permet de répondre à la question d'Angel Rojas:
- Oui en effet. Ce Pont a été construit seulement au début du XXème siècle à l'époque de l'essor des transports automobiles mais il a remplacé un pont plus ancien qui avait été bâtit juste avant cette guerre avec la Zélandia. Les velsniens l'ont baptisé ainsi...peut-être par moquerie vis à vis de leurs gouvernants d'alors, et le nom est resté. Le Sénat a beau tenté de le faire débaptiser tous les 20 ans, il y a toujours une levée de boucliers de la part des riverains. Mais votre sens de l'observation est tout à fait impressionnant, Premier Ministre.

Dino Scaela, le Maître des balances, ajoute sur le sujet, ne perdant pas de temps pour s'engouffrer dans la brèche:
- Cette observation sur le courage que doit avoir un Maître de l'Arsenal est pertinente en effet, surtout par les temps qui courent. - DiGrassi fixe Scaela d'un regard noir lorsqu'il entend cette critique à peine voilée - Mon confrère Maître de l'Arsenal ici présent n'est pas à proprement parler un chef du gouvernement ou l'équivalent d'un Premier Ministre. Matteo détient le portefeuille de la Marine, de la diplomatie et depuis peu de l'Armée. Le Patrice de Velsna est techniquement chef du gouvernement mais nos lois font que les étrangers doivent passer par le Maître de l'Arsenal plutôt que par lui afin de s'adresser à notre cité. Mais je suis sûr que mon confrère est flatté que vous l'ayez confondu avec notre Patrice, il était déjà sur un nuage. - s'exclame la Maître des balances, cachant avec peine son sourire -

Il ne faut pas longtemps avant que Matteo DiGrassi ne reprenne la main sur la conversation:
- Sur ce...à propos de cette question de Kolisburg, nous n'avions tout comme vous jusqu'ici aucune relation avec eux, ni même commerciale, ce qui est à contrario le cas avec les autres puissances de la région que sont la Zéalandia, Tasnka et nouvellement, vous. Leur demande fut abrupte et impolie. Nous sommes dans le fond en accord avec la revendication qui pourrait être faite d'une Z.E.E de leur part. Mais la superficie qu'ils revendiquent, qui plus est de manière unilatérale, même si depuis peu ils cherchent à légitimer leurs positions, relève de la violation du droit des autres puissances à disposer des leurs. Kolisburg prétend défendre son droit à occuper les 200 miles marins internationaux à distance de ses côtes, tout ignorant ce même droit que le Valkoinenland, Makt, Ambel Red et la Zélandia peuvent faire prévaloir sur ces eaux.
De plus, les eaux revendiquées sont des lieux d'exploitation qui contribuent au secteur de la pêche dans nos territoires du nord. Sans réclamer pour nous même un droit sur ce qu'ils revendiquent, nous estimons que les eaux les plus septentrionales des eaux qu'ils réclament devraient relever du droit international.

Enfin, les diplomates de Kolisburg ont beau clamer qu’ils n'exerceront aucun contrôle d'ordre militaire sur ces zones, leur projet de construction d'une nouvelle flotte constitue clairement un signal inverse pour nous. C'est une bonne chance que vous ayez prit la décision de faire de même. Nous avons également répondu, en signant la construction de plusieurs patrouilleurs mais nous sommes en pleine restructuration de notre flotte, et notre complexe militaro-industriel n'est actuellement pas en état de tenir une cadence comparable à la leur en cas d'escalade en Manche Blanche. C'est pourquoi nous avons retardé notre rencontre avec eux afin de connaître la position du Royaume de Teyla dans l'éventualité où la Fédération de Kolisburg déciderait de donner un sens concret à ses revendications. Mais ne nous pressons pas, nous discuterons de tout ceci au Bureau de l'Arsenal, je n'ai pas envie de vous submerger plus que nécessaire d'informations, je n'ai pas l'envie de me montrer importun vis à vis de votre majesté.




Le Palais du Patrice, visite :

Le convoi royal sous escorte parvient jusqu'à la vieille ville. Quelques dizaines de mètres de marche sont nécessaires pour parvenir au palais. Alessandra Rossi présente à la délégation teylienne cette grande bâtisse rectangulaire bâtie dans un style "gothique velsnien" du XIIIème-XIVème siècle, le monument abrite à la fois le siège du chef de l’exécutif et le Sénat. Rossi signale au passage l'interdiction formelle de s'aventurer dans la partie du bâtiment réservée au Patrice.

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Le Premier ministre évite, par pur hasard, de dire que trois ans après cette bataille le Royaume de Teyla signe un traité de non-agression avec la Fédération de Zélandia faisant de Zélandia le plus ancien partenaire fiable pour le Royaume de Teyla. Un pays qui a une place toute particulière dans le cœur des Teylais assurément.

Le Premier ministre voyant une lutte de pouvoir interne se jouer devant lui et devant Sa Majesté, il est gêné par la situation dont il est le déclencheur ici. Tant dit que la ministre de l'Intérieur est amusée par la situation qu'elle trouve cocasse pensant au gouvernement d'Antoine Carbasier, le prédécesseur d'Angel Rojas.

Angel Rojas a écrit :Je tiens à m'excuser pour la confusion dans vos titres respectifs. J'évoquerai les sujets plus précisément une fois installer au Bureau de l'Arsenal comme vous l'avez évoqué.
Une fois devant le bureau de l'Arsenal, la Reine curieuse pose une question innocente.

Catherine III a écrit :Puis-je demandé pourquoi cette interdiction, que nous respecterons assurément. Cela, fit-elle écho à une tradition ?
Le Palais du Patrice, suite:

Matteo DiGrassi répond au Premier ministre sur sa remarque:
- Inutile de s'excuser, presque tout le monde fait la confusion. Nous nous rendrons à l'Arsenal juste après avoir visité le Sénat.


Drapeau
L'entrée "sénatoriale

L'entrée de la Reine Catherine III et de sa suite se fait par l'entrée dite "sénatoriale" du bâtiment, qui donne accès à l'aile sud du Palais occupée par le Sénat. Les cinq sénateurs à la suite du cortège prennent alors la tête et font signe au Maître de l'Arsenal et au Maître des balances qu'ils peuvent entrer accompagnés de la délégation étrangère dans leur sillage. Les deux maîtres inclinent légèrement la tête tandis qu'on les laisse finalement passer. L'ambassadrice Rossi chuchote discrètement à l'oreille du Premier Ministre Rojas afin de lui expliquer ce qui vient de se passer:
- Aucun membre du Conseil Communal n'a le droit d'entrer au Sénat sans en avoir demandé la permission aux sénateurs. C'est pourquoi ces sénateurs nous accompagnent depuis le début de notre visite.

A la question de la Reine Catherine III, l'ambassadrice Rossi répond:
- C'est une question intéressante à la réponse complexe votre Majesté. Historiquement, les Patrices ont eu des pouvoirs très étendus jusqu'au XIIIème siècle, suite de quoi l'essor d'une classe marchande, représentée par le Sénat a pris de plus en plus de poids. Certains patrices ont eu l'idée de tenter de renverser le Sénat par plusieurs fois, ce à quoi le Sénat répondait à chaque fois en réduisant ses pouvoirs. A la fin du XIVème siècle les sénateurs ont ainsi décidé de "cloisonner" le Patrice, après que ce dernier eu l'idée de contacter diverses puissances étrangères pour renverser la République. Depuis, aucun étranger n'a pu voir le Patrice en fonction. Bien sûr, il est encore détenteur de pouvoirs, parmi lesquels celui de s'assurer de l'entente entre les différents maîtres de bureau qui composent son Conseil Communal et de coordonner leur action.
Matteo DiGrassi ajoute à la suite de l'ambassadrice:
- La tradition...comme vous le voyez, Velsna en est pétrie. La République n'a pas de constitution dans le sens où vous l'entendez. Les lois se succèdent et peuvent en abroger de plus anciennes qui étaient encore en vigueur en vertu de la "tradition". C'est ce que les sénateurs appellent un sénatus-consulte.

La délégation fait la visite d'une grande galerie bardée de tableaux aux dimensions impressionnantes, le tout cernées par des décors à dorure. L’ambassadrice intervient:
- Sa majesté de trouve dans la galerie des justes, constituée d'un ensembles de tableaux commandés au XVIIème siècle qui représentent les étapes du peuplement de l'actuelle Velsna par des colons venus de Fortuna, de Léandre et de Manche Silice. C'est notre dernière étape avant de nous retrouver à l'Arsenal, donc si sa majesté à d'autres questions, c'est le bon moment.


Drapeau
Pour voir les deux hommes se faire la guerre devant une Reine, un Premier ministre et une ministre de l'Intérieur, la rancune devait être profonde se dit toute la délégation de Teyla. La délégation en vient à faire des théories sur l'origine. Lui a-t-on promis le bureau de l'Arsenal puis il ne l'a jamais eu ? C'était la théorie favorisée par la Reine Catherine III et de très loin. Concernant la ministre de l'Intérieur, elle favorise la théorie de l'idiotie pure et dure. Comment peuvent-ils penser qu'il est convenable de faire cela en pleine rencontre diplomatique ? Des idiots forcément. Une bonne chose se dit telle pour obtenir ce que souhaite le Royaume de Teyla. Le Premier ministre est trop occupé à se détester intérieurement vis à vis de son erreur pour penser à des théories.

Tout cela lui rappelle le début de son règne à la souveraine du Royaume de Teyla. Voyant les hommes et les femmes se battrent pour montrer à la Reine leurs honneurs et leurs bravoures. Mais la plupart enchaîner les insultes entre eux en privé. Personne ne le sait, mais la Reine bien que jeune avait mis en place un réseau d'espionnage avec les gardes royaux pour savoir qui était l'homme le plus honorable. Il y a bien des rumeurs qui tournent sur ce réseau, mais rien de bien sérieux et qui ose en parler affronte le regarde noir de la Reine et n'est plus invité à dîner durant des années au Palais. Elle s'est trop bien que personne ne se risque à ne plus être invité au Palais en dehors des fous.

La Reine est déterminée pour montrer son mécontentement vis à vis de la dispute enfantine des deux hommes devant elle et son chef de gouvernement. En posant un regard glacial sur les deux hommes, elle déclare sobrement, toutefois, elle regarde plus longtemps et intensément M.Di Grassi :

Catherine III :
-De la confusion ? En effet, nous sommes tous confus devant une joute verbale qui ne concerne en rien le Royaume de Teyla. J'espère que vous ne dénigrer pas autant vos partenaires que vos collègues. Le Royaume de Teyla se doit de s'assurer que son honneur sera respecté par ses interlocuteurs. Dois-je informer le sénat, via une missive, de mes inquiétudes à ce sujet

La Reine avait compris que le sénat fait et défait les hommes de Velsna en une fraction de seconde. L'institution fait la pluie et le beau de Velsna pour la Reine. La menace est très claire. Le comportement de Di Grassi dégradant son collègue n'était pas du tout apprécié par Sa Majesté. Le Premier ministre souhaite rajouter une déclaration :

Angel Rojas
-Je crois que le Royaume de Teyla peut-être très utile à votre nation. Nous sommes une puissance d'équilibre par notre position géographique. Le carrefour commercial entre l'Eurysie de L'Ouest et centrale. Nous parlons à tout le monde en dehors des régimes fascistes et nazis. En étant l'un des deux membres initiateurs et un des membres-fondateurs de l'Organisation des Nations Démocratiques nous avons sans nul doute des capacités militaire parmi les meilleurs du continent surtout de l'Eurysie de l'Ouest. Je rajoute aussi des capacités diplomatiques.

Vous avez posé la question, honorable excellence, des volontés de certains de supprimer entièrement les Z.E.E il me semble. Comme dit nous n'avons pas d'avis à ce sujet pour l'instant, mais nous avons des relations cordiales avec l'acteur principal proposant cela. Il est réaliste de penser que si inflexion il y a, cela passera par Teyla. Je ne sais pas l'avis de votre nation quant aux suppressions des Z.E.E. Mais nous serions ravis de faire un geste pour une nation que nous estimons tout particulièrement, une nation que nous savons, à bien des égards, fait partie de la famille des grandes nations qui composent ce monde avec une histoire riche et fournit. Il serait dommageable pour nos deux nations de ne pas mettre les querelles personnelles de côté.

Je tiens à rajouter que si accord commun il y a sur nos deux Z.E.E respectives il y a. Le Royaume demandera l'introduction d'une clause que nous estimons nécessaire et si elle n'y ait pas, aucun n'accord ne sera ratifié par l'Assemblée nationale.


À ce propos, le Premier ministre regarde sa ministre de l'Intérieur qui prend la suite de la conversation :

Yasmine Lavale
-Oui il est évident que c'est une clause qui tient à cœur aux députés de Teyla qui ne veulent pas voir la course au Z.E.E, prise unilatéralement, émergé en mer blanche. L'Assemblée pense que c'est un risque d'escalade trop important et nous rejoignons l'Assemblée nationale sur ce point précis. Je vous invite à parcourir la note 18 dans les documents préliminaires envoyés avant la rencontre.


Document préliminaire a écrit :
Document préliminaire :

Objet : Mer blanche et Z.E.E
De : Service du ministère des affaires étrangères, DGRR


La Direction Générale du Renseignement Royal attire l'attention quant à l'atteinte sécuritaire et l'atteinte à la libre circulation en Mer Blanche d'ici deux ans. Il est probable que si aucune action n'est entreprise que le commerce international, de celui des partenaires du Royaume de Teyla dans la région ( La République Fédérale de Tanska et la Fédération de Zélandia ) mais aussi de toutes les nations dont le commerce dépend de la Mer Blanche soit fortement impacté dans les années à venir.

Situation actuelle :
Les nations de la Mer Blanche accentuent leurs moyens pour renforcer leurs capacités de projection en Mer Blanche que cela soit des capacités navales ou aériennes. Il est à prendre en compte que la Direction Générale du Renseignement Royal averti aussi quant à une neutralisation du commerce à travers des moyens terrestre. Les capacités militaires modernes terrestres peuvent permettre une neutralisation du commerce mondial tout en n'ayant pas de force de projection maritime.

Les budgets militaires des démocraties dont l'information est publique, ont tous augmenté depuis au moins deux années. Les nations ayant un accès en Mer Blanche ont vu leurs budgets militaires augmenter avec une capacité navale accrue. Nous notons un tournant majeur dans les contrats des états qui sont publics. Les contrats se consacrent pour beaucoup à des commandes navales délaissant l'aspect aérien et terrestre.

La raison principale est une accentuation de l'intérêt que suscitent les Z.E.E basées sur aucun droit national. Le point déclencheur de cette intérêt est sans nul doute le Traité des Mohoganys entre la République Fédérale de Tanska et la République de Miridian. Le code maritime de la République Fédérale de Tanska favorisant la recherche de traité et d'accord sur le sujet des Z.E.E. Les Etats, poussés parfois une opinion publique, veulent avoir les moyens d'appuyer les revendications sur les Z.E.E créant un cercle vicieux et une surenchère à la course à l'armement navale. Le risque d'accident naval augmente au fur et à mesure que la course à l'armement continue.

Selon les analyses, si le rythme actuel des commandes continue le seuil critique pour assurer la sécurité des routes commerciales Teylaises sera atteint d'ici deux ans.

Le gouvernement :
Le gouvernement Teylais rejoint l'analyse de la DGRR, et souscrit à la date de deux ans concernant un seuil critique. Le gouvernement souhaite donc initier une politique d'entente cordiale sur les Z.E.E en Mer Blanche. De ce fait, le gouvernement de Teyla ne peut reconnaître les Z.E.E décidées unilatéralement. Le gouvernement dans toute négociation sur les Z.E.E entre Teyla et Velsna demandera l'ajout de l'article suivant, les parties étant Teyla et Velsna :

"Les parties conviennent qu'une des parties peut dénoncer le présent traité si un état signataire reconnaît une Z.E.E dans la mer blanche, dont toutes les parties n'ont pas étaient conviés à la discussion."

"La partie dénonçant le traité informe les états-signataires de la dénonciation dans un délai de vingt-quatre heures."


Après cette clarification brute mais nécessaire selon les trois personnages de Teyla, il est temps de visiter un bâtiment histoire pour Velsna dont le charme plaît sans nul doute à la Reine Catherine III.

Catherine III :
Oh je vous comprends, nous avons aussi beaucoup de tradition à Teyla. Le peuple est attaché aux traditions, des classes sociales préférant des traditions à d'autres. Mais c'est quelque chose qui unit une nation, ce sont des choses importantes pour comprendre l'évolution et l'histoire d'une nation. Par exemple, tous les dirigeants étrangers venant à Teyla sont présentés au souverain selon une cérémonie traditionnelle.

Yasmine Laval :
Dans une foule de gardes formant un couloir, le dirigeant étranger marche vers le souverain teylais. Alors que le dirigeant marche, les carabines des soldats royaux sont collées sur leur poitrine. Dans un silence, une voix s'élève. Alors que le dirigeant continue de marcher, l'homme ou la femme cri à toute voix : Au champ de l'honneur du Royaume de Teyla, je présent à Sa Majesté Catherine III, son excellence. Suivit du titre et du nom du dirigeant.

Catherine III :
Merci pour cette visite qui fut très instructive. Toutefois, nous pouvons passer aux discussions, il me semble s'il vous convient.
Palais du Patrice, fin de visite :

A l'écoute des interrogations de la reine Catherine III face à « l'emportement » de Dino Scaela quelques instants auparavant, Matteo DiGrassi se veut rassurant :
- Les chicaneries sont le lot quotidien de la vie politique ici, c'était davantage une pique qu'une joute. Croyez bien que si mon confrère avait souhaité me mettre dans l'embarras, il aurait pu bien faire pire. Je vous rassure: nous savons faire front lorsque la sécurité de notre cité est en jeu, et c'est pourquoi nous avons d'ailleurs cette rencontre aujourd'hui. Si cela a contrarié votre majesté, nous vous adressons toutes nos excuses. Nous allons dorénavant passer à ce pourquoi vous vous êtes déplacés, votre majesté.

Bureau de l'Arsenal, la négociation:

L'escorte sort ainsi de l'aile sénatoriale du Palais du Patrice pour se rendre à un autre bâtiment qu'est celui de l'Arsenal, une ancienne installation portuaire du XVIème siècle reconvertie (en partie) en cabinet ministériel. Le cabinet fait face à l'école de l'amirauté de Velsna qui occupe également une ancienne partie de l'ancien Arsenal.

Drapeau

Les intérieurs sont plus sobres que ceux du Palais du Patrice, bien que les bas-reliefs et les tableaux baroques du XVIIème siècle soient toujours d'une très grande facture. On invite la délégation teylienne à entamer les négociations dans un petit salon : fauteuils à dorure et tables ont déjà été dressées. La négociation peut commencer :

Matteo DiGrassi, à l'intervention du Premier ministre Rojas à propos de l’attitude de Teyla au sujet des Z.E.E:
- Bien que cela ne soit pas le seul sujet de cette rencontre, en effet, la question des Z.E.E est apparue subitement depuis ces deux dernières semaines en Manche Blanche, je remercie monsieur le Premier Ministre Rojas pour ces éclaircissements concernant votre position. La bonne nouvelle est que je pense qu'il est possible pour nos deux nations d'avoir un point de vue compatible sur ce sujet.

Comme nous l'avons dit, dans l'idéal nous souhaiterions que le principe même des Z.E.E disparaisse. Cependant, nous ne sommes pas naïfs: la Marineri de Velsna est en cours de construction et nous n'avons pas les moyens d'imposer ce point de vue de manière concrète. C'est pourquoi nous avons accepté avec la Fédération de Zélandia une rencontre avec Kolisburg, afin de si possible limiter leurs revendications dans les limites du raisonnable et de nos capacités réelles. Il va sans dire que votre appui dans cette affaire pourra avoir des conséquences positives en Manche Blanche. En ce qui concerne notre propre Z.E.E, nous n'avons pas de revendication spécifique pour l'instant et nous ne voulons pas nous montrer présomptueux, la délimitation de nos Z.E.E respectives ne seront donc pas la priorité de nos accords et nous préférons régler cette question dans le cadre d'une rencontre rassemblant davantage de nations. Peut-être sur ce sujet pourriez vous faire pression auprès de Kolisburg pour vous inviter à notre rencontre ? Ce n'est qu'une piste que je propose.

J'ajouterai également que le document que vous avez fourni est d'une grande justesse et que la plupart de vos prédictions sont en train de se réaliser, à notre plus grande crainte. Si vous n'avez pas d'autres questions, je tien à vous présenter les articles de l'accord que nous vous proposons aujourd'hui et qui répondront peut-être aux problématiques dont nous avons discuté. N'hésitez pas à faire part de toute objection quant à ce texte préliminaire:




Matteo DiGrassi a écrit :Accords DiGrassi-Rojas

Préambule:
Par ce présent traité, les Etats du Royaume de Teyla et de la Grande République de Velsna s'engagent à respecter ces termes. Ce traité a donc pour but de garantir une amitié solide entre les deux pays, de garantir la paix entre ces deux pays et leur permettre de s'élever ensemble économiquement, militairement et diplomatiquement.

Économie:
Article 1: Les deux États s'engagent à baisser de 25% les frais de douanes, les frais d'amarrage et les taxes de commerces vis à vis de l'autre.

Article 2: Les deux États s'engagent à faciliter l'implantation d'entreprises vis à vis de l'autre.


Culture:
Article 3: Les deux États s'engagent à faciliter les échanges étudiants vis à vis de l'autre.


Diplomatie:
Article 4: Les deux États s'engagent à développer des services facilitant l'existence des ressortissants en circulation et de la diaspora installée définitivement dans l’État de l'autre parti (développement de services linguistiques, lycées étrangers etc...).


Z.E.E:
Article 5: La Grande République de Velsna et le Royaume de Teyla s'engagent à reconnaître comme légitime des revendications de Z.E.E dans le cas où ces dernières sont fixées par une rencontre multilatérale impliquant la majorité des acteurs politiques de la Manche Blanche. En cas d'accords préexistants, ces derniers seront considérés comme caduques par une telle rencontre.

Article 6: En cas de création d'une Z.E.E de la part de la Grande République de Velsna ou du Royaume de Teyla, les deux États s'engagent à limiter la militarisation de ces eaux, à assurer un principe de libre-circulation et à assurer à l'autre État des droits d'exploitation concernant ses ressources (ces dernières feront l'objet de traités séparés, celui-ci n'ayant pour but que de fixer ce principe)

Article 7: Le Royaume de Teyla et la Grande République de Velsna s'engagent à garantir à l'autre un droit de mouillage commun à ses bâtiments militaires en cas de crise diplomatique majeure en Manche Blanche.
Angel Rojas :
Je crois bien que vous êtes un optimiste pour la venue du Royaume de Teyla à la rencontre du Kolisburg. Tout d'abord, car nous avons l'interdiction d'entamer des relations diplomatiques avec le Kolisburg. Selon les règles du Kolisburg. Nous l'avons fait dans l'unique cadre de l'OND en vertu de l'article un, qui proclame le Royaume de Teyla comme le pays recevant les candidatures. Le Kolisburg ayant entamé une procédure, nous n'avons pas eu le choix.

Il me semble que c'est plutôt à Zélandia et à votre nation d'appuyer auprès du Kolisburg pour une représentation du Royaume de Teyla. Toutefois, le Royaume souhaite-t-il venir ? Je ne sais pas. Il y a un débat actuellement à Teyla. Certains pensent que venir à la réunion légitime la Z.E.E du Kolisburg, car vous acceptez de discuter sur la Z.E.E du pays dont la décision est déjà prise par le Kolisburg. Toutefois, le Royaume de Teyla à l'heure actuelle n'a reçu aucune invitation.

Il y a ceux qui pensent que la discussion est nécessaire pour mettre sur la table de tous les points de vue. Mais je pense sincèrement personnelle que si Zélandia ou Velsna refuse tout simplement d'être représenté alors le Kolisburg se retrouvera isolé concernant sa Z.E.E. Cela mettra à mal la position du gouvernement vis à vis des nations de la Mer Blanche, mais aussi auprès de l'opinion publique du Kolisburg.

Il est clair que si votre nation refuse d'y aller ou si un accord avec Zélandia pour ne pas faire cette rencontre alors Kolisburg sera isolé. À court terme, c'est une victoire pour ceux qui ne reconnaissent pas leur Z.E.E c'est-à-dire énormément de nations. Toutefois, je comprends les raisons pour accepter une telle rencontre. Mais n'oublier pas qu'à travers la non-volonté de relation bilatérale, ils insultent énormément de nations à travers le monde. Je rajoute, pouvons-nous croire les déclarations du gouvernement ? Il annonce refuser toute relation bilatérale, mais aussitôt, il invite deux pays ne reconnaissant pas sa Z.E.E ?

Pour le reste je laisse la parole à la ministre de l'Intérieur.

Yasmine Laval
Tout d'abord le Royaume de Teyla propose cette réécriture.

Traité a écrit :
Traité de coopération DiGrassi-Rojas


Préambule :
Par ce présent traité, les représentants du Royaume de Teyla et de la Grande République de Velsna s'engagent à une coopération mutuelle. Déterminée à sauvegarder la paix entre eux, ils se sont mit d'accord sur le présent traité :

Article 1 :
Le maître des balances et le ministre de l'Économie se réunissent chaque semestre pour discuter de la coopération économique, des normes communes. Ils discutent des potentielles développements industriels communs notamment sur l'industrie navale militaire en lien avec les institutions concernées.

Article 2 :
La Grande République de Velsna est incluse dans le programme Lacombe*. La Grande République de Velsa s'engage à accueillir un minimum de mille étudiants Teylais par an.

Article 3 :
Les parties s'engagent à développer des services facilitant l'existence des ressortissants en circulation et de la diaspora installée définitivement dans l’État de l'autre parti (développement de services linguistiques, lycées étrangers etc...).

Article 4 :
Les parties s'engagent à reconnaître les Z.E.E dans le cas où ces dernières seraient fixées par une rencontre multilatérale impliquant la majorité des acteurs politiques de la Manche Blanche. En cas d'accords préexistants, ces derniers seront considérés comme caduques par une telle rencontre.

SI une des parties reconnaît une Z.E.E mais qu'une des parties estime que les conditions fixés à l'article 4-1, ne sont pas réunit alors un sommet est convoqué. Si aucun accord est trouvé par consensus, les parties sont libres de reconnaître ou non la Z.E.E.

Article 5 :
Lors d'une création d'une Z.E.E par l'une des parties, la libre-circulation est garantie sauf en cas d'actes illégaux ou menaçant la sécurité ou la souveraineté du pays.

Les parties informent des mouvements militaires maritimes et aériens au sein de leurs Z.E.E. En cas de soupçon pour la sécurité nationale, l'échange d'informations peut-être fait dans un délai de vingt-quatre heures.

Le précédent alinéa est caduc en cas d'entrée en guerre d'une des parties.

* Le programme Lacombe est le programme national teylais pour les étudiants étrangers. Les nationalités pouvant obtenir les avantages du programme sont décidées par le gouvernement. Le programme donne accès à des bourses, à des logements étudiant et à toutes les universités du pays. Les accords internationaux sont donc importants pour éviter que la nationalité soit désinscrite selon les volontés du gouvernement.

Donc concernant l'article un, qui est une réécriture de l'article deux. Nous pensons que cela permet un plus grand champ d'action tout en étant précis. Nous avons pour habitude d'être très maniaque dans les traités. Concernant l'aspect industrie militaire naval, nous pensons qu'au vu des événements actuels, c'est nécessaire. D'autant plus que nos deux industries sont naissantes, ou renaissances. Enfin, si nous avons bien évalué la situation.

La coopération dans ce secteur est donc, selon Teyla, une action logique. Toutefois, la souveraineté de nos deux nations dans l'industrie militaire navale est préservée.

Pour l'article cinq, qui est une réécriture de l'article six. Nous avons enlevé l'aspect exploitation de ressource. Nous pensons que nous devons négocier les ressources avant toute chose.

Vous pouvez voir qu'il manque l'article sept et un. L'article sept, nous y sommes favorables, mais que pensez-vous d'un droit de mouillage permanent ? Avec une priorité nationale bien évidemment.

L'article un que nous avons enlevé pour l'instant et j'insiste sur l'instant. Nous sommes toujours ouverts à la négociation. Si baisse des droits de douane, cela sera uniquement sur des domaines/ressources particulières. Notre économie est en pleine restructuration. Elle subit un choc de modernité. Nous pensons qu'à l'heure actuelle est trop fragile face à des baisses de droit de douane globale.
Matteo DiGrassi semble satisfait de la tournure que prend les négociations, il remarque néanmoins l'absence de l'article 1, mais a l'air de se montrer compréhensif:

- Je comprends vos réticences, certains détails du contexte économique dans lequel Teyla évolue nous échappent encore, nous comprenons. Peut-être était-ce un peu cavalier de notre part. Votre version du texte semble plus prudente, mais qu'importe, l'esprit est toujours là.

Par rapport à votre remarque concernant le droit de mouillage permanent, c'est néanmoins à nous d’émettre des réticences. Nous pensons à l'heure actuelle que le contexte, certes instable de la Manche blanche n'est pas critique au point de mettre en place un droit de mouillage permanent pour les flottes militaires. Cependant, nous sommes tout à fait favorables à l'idée de réduire les frais d'amarrage pour les navires civils. Vos entreprises de fret pourront donc profiter de nouveaux ports d'attache là où vous n'en avez pas, c'est à dire dans le nord, et même un en Aleucie. Nous maintenons donc notre proposition d'une autorisation mutuelle de mouillage des flottes militaires, mais seulement dans le cas d'un évènement de crise majeure.

Pour tous les autres points, nous acceptons vos corrections. L'article 4 en particulier nous permet de trouver une justification à un retrait de notre part de tout éventuel accord avec la Fédération de Kolisburg.

Nous nous assurerons de contacter le gouvernement de la Zélandia afin d'appuyer votre influence dans les accords qui se profilent. Je tiens cependant à signaler que ces derniers ont l'air plus enclins que nous à accepter un compromis avec Kolisburg. Je le répète, nos perspectives quant à cette réunion sont simples: Kolisburg devra respecter le droit de ses nations voisines à jouir du droit duquel il se réclame de disposer d'une Z.E.E. Sans une diminution de la superficie de leur revendication de leur part, nous ne signerons rien je peux vous en assurer.


Le traité se présente donc sous la forme suivante:


Traité a écrit :
Traité de coopération DiGrassi-Rojas


Préambule :
Par ce présent traité, les représentants du Royaume de Teyla et de la Grande République de Velsna s'engagent à une coopération mutuelle. Déterminée à sauvegarder la paix entre eux, ils se sont mit d'accord sur le présent traité :

Article 1 :
Le maître des balances et le ministre de l'Économie se réunissent chaque semestre pour discuter de la coopération économique, des normes communes. Ils discutent des potentielles développements industriels communs notamment sur l'industrie navale militaire en lien avec les institutions concernées.

Article 2 :
La Grande République de Velsna est incluse dans le programme Lacombe*. La Grande République de Velsa s'engage à accueillir un minimum de mille étudiants Teylais par an.

Article 3 :
Les parties s'engagent à développer des services facilitant l'existence des ressortissants en circulation et de la diaspora installée définitivement dans l’État de l'autre parti (développement de services linguistiques, lycées étrangers etc...).

Article 4 :
Les parties s'engagent à reconnaître les Z.E.E dans le cas où ces dernières seraient fixées par une rencontre multilatérale impliquant la majorité des acteurs politiques de la Manche Blanche. En cas d'accords préexistants, ces derniers seront considérés comme caduques par une telle rencontre.

SI une des parties reconnaît une Z.E.E mais qu'une des parties estime que les conditions fixés à l'article 4-1, ne sont pas réunit alors un sommet est convoqué. Si aucun accord est trouvé par consensus, les parties sont libres de reconnaître ou non la Z.E.E.

Article 5 :
Lors d'une création d'une Z.E.E par l'une des parties, la libre-circulation est garantie sauf en cas d'actes illégaux ou menaçant la sécurité ou la souveraineté du pays.

Article 6 :
Le Royaume de Teyla et la Grande République de Velsna s'engagent à garantir à l'autre un droit de mouillage commun à ses bâtiments militaires en cas de crise diplomatique majeure en Manche Blanche. Les navires civils bénéficieront cependant d'une baisse conséquente des frais d'amarrage (de l'ordre de 10 à 25% selon la conjecture économique des deux parties) et jouiront d'un droit de mouillage illimité dans la durée.

Les parties informent des mouvements militaires maritimes et aériens au sein de leurs Z.E.E. En cas de soupçon pour la sécurité nationale, l'échange d'informations peut-être fait dans un délai de vingt-quatre heures.

Le précédent alinéa est caduc en cas d'entrée en guerre d'une des parties.

* Le programme Lacombe est le programme national teylais pour les étudiants étrangers. Les nationalités pouvant obtenir les avantages du programme sont décidées par le gouvernement. Le programme donne accès à des bourses, à des logements étudiant et à toutes les universités du pays. Les accords internationaux sont donc importants pour éviter que la nationalité soit désinscrite selon les volontés du gouvernement.

Qu'en pensez vous ?
Angel Rojas :
C'est une version qui se veut plus prudente, mais c'est point contre vous. Le Royaume de Teyla à une longue de tradition de tout mettre par traité, loi ou décret. Les dirigeants adorent à Teyla tout prévoir dans la loi même si cela n'est point possible. Ce qui est paradoxal, c'est que nous sommes très libéraux dans notre économique vis à vis des entreprises et surtout des entreprises étrangères.

D'autant plus qu'il y a des points absolument cruciaux pour la sécurité nationale de nos deux pays. Comme la clause rendant caduque toute liberté de circulation en cas de guerre. Le pays en guerre devra sans doute concentrer ses moyens autres parts que dans la sécurisation d'une flotte marchande particulière.

Pour le droit de mouillage, mais il nous faut préciser le terme "cas de crise majeure". Au regard de Teyla, c'est un terme bien trop vague, laissant trop d'interprétation aux parties pour refuser le droit de mouillage si un des états considère être dans une situation de crise majeure.

Ce traité nous convient entièrement. Nous sommes prêts à le signer pour l'envoyer à l'Assemblée nationale pour une ratification.


La Reine sur un ton de la cordialité prend la suite de la conversassions :

Catherine III :
De toute façon, même si le sommet du Kolisburg est une réussite, nous ne pourrons pas reconnaître la Z.E.E du Kolisburg. Caratrad ne sera pas présent, pourtant, notre partenaire est très proche de certains territoires de la confédération. De ce fait, "le droit des nations voisines" ne sera pas respecté par la confédération du Kolisburg. Caratrad étant dans l'Organisation des Nations Démoratique, Caratrad aura tout le soutient diplomatique, économique et militaire du Royaume si Caratrad le demande. Le Royaume de Teyla a les moyens de protéger ses routes commerciales ainsi que celles de ses partenaires. En référence à la note que nous vous avons transmis.
La délégation velsnienne semble satisfaite de l'issue des négociations, à l'exception de Dino Scaela pour qui le premier article était d'une importance personnelle (DiGrassi prend donc d'autant plus de plaisir à signer ces accords). Aux réticences des teyliens, DiGrassi demande:

- Avant que nous ne mettions fin à cette rencontre, souhaitez vous changer le terme "crise grave" par "état de guerre" ? Est-ce plus clair ainsi ?


Lorsque la reine Catherine émet ses réserves sur la future rencontre avec Kolisburg, DiGrassi répond:
- Caratrad n'a pas été contacté en effet, mais nous nous sommes engagés à faire respecter une règle de 200 miles nautiques à Kolisburg et leurs revendications ne devraient donc pas empiéter sur le droit de Caratrad à disposer de ses propres eaux. Nous ferons comprendre à Kolisburg que de trop grandes demandes rendraient ce sommet inutile et que personne ne le reconnaîtra. Et au vu de nos accord d'aujourd'hui, soyez rassurée que les mots qui s'échangeront avec Kolisburg deviendront caduques lorsque qu'une nouvelle rencontre impliquant davantage d'acteurs aura lieu.

La délégation velsnienne est prête à mettre fin à la rencontre si Teyla n'a pas d'objection supplémentaire.
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