21/02/2015
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[RP] La cour du Hezian

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La cour du Hezian

Cour du Hezian
Représentation de la cour du Hezian

La cour, un endroit symbolique, calme, paisible, qui est pourtant le lieux d'affrontements d'idées et de seigneurs, petits et grands. Plongez donc dans cet immense bâtiment ou se cachent les tréfonds des ambitions.
Bienvenue à la Cour du Hezian !


HRPCe topic servira à vous faire comprendre les coulisses des affrontements entre seigneurs qui seront récurent dans le pays.
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Dulcinée au cœur d'un enfer

ATTENTION : ce topic pourrait comporter des éléments qui pourrait choquer, je vous pris donc, si vous n'êtes pas en forme pour lire des sujets comme cela, de suivre une autre route

Mei-Li patientait dans la salle du trône Impérial de la ville de Yu-Ang. Depuis qu'elle avait été nommé comme concubine officielle du seigneur de Guerre Yuan Zao, elle se devait d'être présente avec lui dans n'importes quelles circonstances. Cependant, la pression constante reposant sur ses épaules l'a fatiguait. Elle se devait de faire les beaux-semblants face à des piètres eunuques qui ne voyaient en elle qu'un objet.
Elle se souvint alors d'un temps, où, faisant partie de la basse Aristocratie, elle vagabondait chez les jeunes princes ou électeurs, au moins eux avait quelque peu d'attentions pour elle. Là où Yuan Zao ne semblait même pas se préoccuper de sa compagne. Après tout, elle ne lui servait qu'à créer un héritier, pour faire perpétuer la dynastie, quand bien même le régime est une seigneurie élective.

Lorsque Yuan Zao entra dans la pièce, il semblait dans un état de colère et de haine intense. Certainement un nouveau seigneur qui avait tenté des actions à l'encontre du puissant Seigneur de Guerre de la Ramchourie. Mei-Li ne voyait pas l'utilité de ce genre de chose. pourquoi chercher à conquérir des territoires quant on peut conquérir un cœur ? un territoire peut se perdre, là où un cœur, si on le manipule bien, se tordra dans tous les sens pour vous. Et cela, la Concubine l'avait bien comprise. Elle avait déjà séduit le seigneur du Zijian, Hateng Me, lorsqu'elle était plus jeune. Elle avait réussi à soustraire assez d'argent pour qu'elle puisse fuir au palais impérial de Yu-Ang. , que l'on jugeait le plus bel endroit au monde. Depuis peu, une rumeur circulait comme quoi la "grande leader" de la République Démocratique du Zijian, Kam Ada, aurait exécuté l'ancien électeur. Triste sort pour un homme comme lui.

Lorsque Yuan Zao se tourna vers Mei-Li, il lui dit :


Yuan Zao - Chère Concubine, de quelles familles viens tu ?

Son ton de voix fit trembler Mei-Li. Quelque chose n'allait pas du tout. Elle connaissait assez le seigneur de Guerre pour savoir que cette agressivité dans ses paroles était inhabituel.

Mei-Li - Votre Majesté, je proviens de la famille Qyan. Mon père domine un petit domaine dans l'est. Mais pour quelles raisons êtes vous dans cet état ?

Yuan Zao - Pour rien... soyez rassurée. Il se trouve que je craignais que ma chère compagne ne soit issue d'une famille de traître. Dans l'Ouest, dans le domaine de Zuyouh, un seigneur se revendique comme un prophète issu des dieux. Il tente actuellement de dresser une armée contre le pouvoir actuel.

Mei-Li fut rassurée par ces paroles. Elle soupira et vit partir le Seigneur de guerre aussi vite qu'il fut entré. Ainsi, un nouveau seigneur avait tenté l'impossible en se prétendant Prophète ? Quelle ironie.

Elle partit alors de la salle du trône, et, accompagnée de ses courtisanes, elle s'en alla a ses quartiers. Lorsqu'elle fut arrivée, celle-ci attendait une invitée : la concubine Zuquana de la famille des Otapa. Elle était celle qui avait épousé l'ancien électeur de Hanchourie, avant de se faire enlever et revendue au palais Impérial de Yu-Ang. Telle était la terrible loi de la cour. La majorité des femmes et servantes provenaient de pillages de villages, ou juste d'enlèvements. Certaines avaient été gravement torturé, voir violé, c'est ainsi que l'on vit dans une société patriarcale. Dans cette jungle de la cour, la majorité des concubines, bien que concurrentes parfois, restaient des personnes avec le même rôle et la même histoire : enlèvement, mariage forcé et devoir de "vie de famille".
Certains pouvaient considérer ce monde comme un enfer sur terre. Ils avaient raisons. Dû moins, pour les classes les plus pauvres. Certaines femmes vivantes dans les villages nommés "miniers" étaient régulièrement agressées, de manière sexuelle ou non. Les plus chanceuses devenaient les "Gardes noires", des femmes ayant tellement été au contact du charbon que leurs peaux s'étaient noircies. Elles s'assuraient que les hommes travaillent bien, et si cela ne se passait point bien, elles les fouettent jusqu'au sang s'il le faut. Si Mei-Li connait toutes ces informations, c'est bien parce qu'elle a été témoin de cette tragédie. Lorsqu'elle avait été la courtisane du seigneur de Sitasine, une ville à l'Ouest, celui-ci disposait de grandes mines qu'il avait montré à sa compagne pour lui démontrer sa puissance. Elle n'avait pu que faire un malaise en voyant ces femmes, hommes et mêmes enfants se sacrifier pour sortir du charbon des mines du territoire. C'est ce qu'il l'avait poussé à fuir au Zijian... La suite vous la connaissez.
Pour les femmes sortant des familles le plus riches, on leurs inculquaient que leurs plus grand pouvoir était leurs beautés et leurs talents de manipulations. Car une femme peut transformer un homme tout entier, en le faisant croire que la femme s'intéresse à lui. Ainsi, il offrira tous ce qu'il peut pour obtenir la demoiselle, jusqu'à que celle-ci ne trouve plus d'utilité à celui-ci et quitte le territoire, avec tous ce que l'amant avait offert à sa tendre bien-aimée. Quand les récits expriment que la Ramchourie est un lieu de vie difficile, hormis pour la classe aristocratique, il ne faut pas prendre à demi-mot leurs paroles. Les femmes, devant obligatoirement se créer un harem d'amants pour survivre, et les hommes doivent se créer un nom pour se faire entendre des dulcinées.

C'est alors que Dame Zuquana parla et fit sortir de ses rêves Mei-Li :


Dame Zuquana - Dame Mei-Li, j'ai à vous parlez. Depuis peu, j'ai reçu des mets empoisonnés. Est ce possible, que, par un hasard du destin, vous pouviez m'aider à punir cette offense ? Nous nous connaissons depuis longtemps, je vous en prit !

Dame Zuquana était de ces femmes ayant la vingtaine, et étant prisées par tant d'hommes. De part sa beauté, les jalouses se sont accumulées derrière elles. Et depuis que Mei-Li avait été nommé concubine officielle, Zuquana n'avait de cesse de demander de l'aide à celle-ci. On prétend qu'une de ses courtisanes avait déjà tenté de l'assassiner. Heureusement, Mei-Li n'était pas arrogante ou inhumaine. Elle n'avait jamais eu de sœurs, mais les concubines représentaient un peu sa famille. Alors si un problème étaient à régler et concernaient un des membres de sa "famille", alors elle les aidera.

Mei-Li - Des mets empoisonnés dis-tu ? N'aie crainte, je te ferais parvenir une gouteuse spécialisée dans les plats empoisonnés afin d'éviter ce genre de mauvaises plaisanteries

Dame Zuquana - Que le ciel vous honore Dame Mei-Li ! Je vous remercie de votre générosité !


Aussitôt, Zuquana partit de la pièce. la Concubine officielle soupira. Encore un problème à régler. Des jeunes femmes tentent tout pour se satisfaire et vaincre des ennemis, quitte à utiliser la brutalité, une manie d'homme en somme. Quelle tristesse...
Cependant, Mei-Li avait d'autres chats à fouetter... Le destin lui réservera bien des surprises de toutes manières.... et qui sait ce qu'adviendra d'elle bientôt ?
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Un pantin au trône

Eunuque
9e Seigneur de Guerre Bei-Fon dit "l'Obèse"

Et un de moins. Les manigances de la cour avaient forcé le 8e seigneur de Guerre, Yuan Zao, à abdiquer. Depuis le 1er Avril 2014, aucune nouvelle n'était venue de sa part. Certains pensent qu'il est mort, d'autres qu'ils se serait enfui à l'étranger. Dans tous les cas, son sort n'avait plus d'importance pour les Eunuques, nouveaux maitres du pouvoir à la capitale. Cependant, après avoir appris que les clans du nord s'étaient unifiés et marchaient dès à présent sur la capitale, il fallait trouver un compromis. C'est ainsi que l'on trouva Bei-Fon. Cet homme, obèse et peu malin, était issu d'une famille de riche aristocrate totalement dépassé par les évènements, sois le parfait dirigeant naïf qui permettrait aux Eunuques de diriger officieusement le pays. Ainsi, le 2 Avril, Bei-Fon dit l"Obèse" monta sur le trône Ramchoure.
Cependant, pourquoi l'avoir choisit lui ? Et en quoi cela arrangera les tensions avec la dite "confédération Ramchoure" ?
Pour l'Eunuques Cao-Tao, plus influant personnage à la cour, cela permettrais de montrer une face de "changement", de faire croire aux rebelles que le renversement de Yuan Zao allait profondément modifier le pays. Enfin, ce qu'il en restait. Car oui, Bei-Fon avait beau être le 9e Seigneur de Guerre de la Ramchourie, en vérité il ne contrôlait point grand chose. Au sud, l'Empire du Soleil Eternel s'était formé, dirigé par un certain Ten-Zuo, principalement constitué d'hérétiques qui vénère le soleil...
Au nord, on retrouve la Confédération Ramchoure, une faction dirigée par le duumvirat de Temüjiin Shagdarsüren et de Seun-Li, les deux plus grands chefs de clan Hanchoure. Leurs armées étaient constituées de tous les clans du nord, ce qui en faisait la première entité à vaincre ou à négocier la paix. On retrouvait aussi... de très nombreux royaumes qui se sont déclarés indépendants lorsqu'ils ont pris connaissance de la marche de l'armée du Nord. En bref, la Seigneurie dans son ensemble est brisée. Les quelques miettes résident autour de la capitale est un peu dans le sud sont dominées par une bureaucratie en retard d'un à deux siècles sur le monde à cause de l'isolationnisme lancée par les seigneurs de guerre il y a plus de 100 ans. En bref, un état qui ne pourrait pas tenir sur le long terme.

Mais que font les trois grands électeurs ? Ils dominent chacun un tiers du pays ( ou du moins, on une suzeraineté sur ces territoires ), alors où sont ils ?
Malheureusement pour la cour, Azui Tong, électeur de Hanchourie, a rejoint la révolte des clans du nord, et à ainsi unifié son territoire avec la ferme intention d'aider la marche sur Zangian'h.
Pour Zao Zao, seigneur du Hezian, il a été retrouvé mort dans sa seconde demeure dans une ville de l'est. Et étrangement, c'est dans cette région que les sécessions ont été les plus violentes. La mort de l'électeur de la région a très certainement été commandité par un vassal trop dérangeant pour la cour, et qui a su profiter de la crise du nord.
Enfin, pour Jilong Zao, Electeur du Hen, celui-ci est toujours en vie et se bat encore pour le seigneur de guerre contre l'Empire du Soleil Eternel. Ainsi, sur les trois électeurs qui auraient pu soutenir le régime, un seul est encore présent aux côté des Eunuques.

Au final, la plus grande peur actuelle du régime serait l'arrivée des forces coalisées du nord. Si jamais ils parvenaient à la capitale, alors le pays perdrait son autorité centrale, et dans ce cas ce sera reparti pour une énième guerre civile de grande ampleur qui provoquera très certainement l'arrivée des haïs Xins dans le conflit Ramchoure. Il est ironique de remarquer que la Ramchourie, pourtant lieu d'espoir d'une renaissance et de stabilité régional, tomba finalement dans les mêmes travers que leurs voisins Zijiannais, c'est à dire la guerre civile...
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Un Empereur Fantoche

Empereur Gongsun de la dynastie Sue
Empereur Gongsun de la Dynastie Sue


Dans la forteresse de Nianchan, à plusieurs kilomètres de la capitale, un évènement particulier émergeait. Au cœur de cette ville fortifiée, au sein du Palais, des festivités avaient commencé. On accourait de partout pour observer sur le trône le nouveau détenteur du pouvoir dans cette région. Depuis l'effondrement du pouvoir central, tout le pays s'était effondré, et les seigneurs et souverains commençait à se multiplier à une vitesse effroyable.
Pendant ce temps, Gongsun Sue, jeune aristocrate issu d'une des dynasties de la Ramchourie, les Sue, vivait de manière simple dans son petit domaine. Malheureusement pour lui, d'autres plus grandes personnalités régionales l'avaient forcé à prendre le titre d'empereur et de monter sur un trône qui n'était même pas reconnu par tous. Pour quelles raisons ? le pouvoir bien évidemment. Dans la cour, l'Empereur ne régnait sur rien. Il n'était qu'une personne placée dans un palais pour légitimer l'action de ses généraux et de ses ministres. Ainsi, Gonsgun était terrorisé à la simple vue de ces célébrations. Des célébrations, qui n'avait que but de faire croire à un peuple en souffrance que l'homme sur le trône pourrait les amener vers la lumière. Le pire dans cette scène, c'était qu'il ne pouvait rien faire. Il n'avait ni l'armée, ni ses généraux, ni ses ministres, en bref, personne comme soutiens. Si un jour Gongsun s'avérait inutile, ses ennemis le tuerait comme on extermine les animaux des enclos.
Ainsi, voir des gens se presser pour le voir n'était pas une bonne chose pour l'empereur, ils se trouvaient comme exposés devant une foule de fanatiques, un peu comme les gens qui prennent des animaux aux marchés. Bien qu'il cachait son dégoût, il arriva vers le lieu devant le palais où il devait se mettre à côté du général en chef de ses armées : Huan Gai. Cet homme était un titan de 1.92 mètres qui était connu comme le seigneur de la ville de Tienmashan dans le nord de l'empire. Il aurait résisté un nombre incalculable de fois face aux sauvages Hanchoures du nord. C'était en soi un homme bon et proche du peuple, cependant il n'avait que faire de Gongsun, et il était notamment près à parier que celui ci convoitait le trône en secret. Son rattachement au projet d'Empire de Ramchourie était un secret bien gardé par lui, même si certains pensent qu'il souhaitait uniquement avoir la chance d'obtenir plus de pouvoir dans un pays en guerre civile. Dans tout les cas, le résultat était le même : Gongsun Sue ne pouvait faire confiance à personne. Il était seul, dans une cour corrompue à la moelle par des généraux ambitieux voulant placer un homme uniquement parce qu'il fait partie d'une des dynasties de l'histoire Ramchoure.
Pendant qu'il pensait à sa vie misérable de pantin, le Général Huan Gai commença son discours :


Huan Gai - "Mes chers concitoyens de Ramchourie, aujourd'hui marque un grand jour ! Nous allons pour la première fois depuis bien des années pouvoir recréer l'Empire de Ramchourie ! Nous tuerons les Clans du nord, nous exterminerons les sécessionistes seigneurs et nous expulserons le pouvoir corrompu de l'ancien régime ! Grâce à la volonté du Ciel, nous disposons de l'héritier légitime au trône Ramchoure, sa majesté Gongsun Sue ! D'ici peu, nous agrandiront l'Empire jusqu'à ce que ses frontières ne soient plus visibles par l'homme ! Nous vaincrons nous ennemis et nous abattrons ce règne des corrompus eunuques de la cour à Zangian'h ! Gloire à sa Majesté, et gloire à l'Empire de Ramchourie !

En finissant son discours, Huan Gai fut applaudit par la foule qui était venu de tout le territoire contrôlé de l'empire pour voir son dirigeant. Quelle tragédie de voir autant de personnes croirent que leur empereur allait les sauver de la guerre, des la souffrance et de la mort. C'est ainsi que la cérémonie se termina.

Mais le pire arriva peu de temps après. Alors que la région apprit la création "officielle" de l'empire, le Souverain de l'Etat de Sunchian, à l'est, déclara la guerre à celui-ci afin de "libérer" l'empereur et ne pas laisser les petits seigneurs prendre le contrôle de l'héritier légitime. Officiellement, Gongsun Sue avait condamné cette attaque, mais officieusement, il tentait, de part ses maigres alliés et serviteurs, à soutenir Yen Dai, le souverain de Sunchian. S'il le libérait, alors il pourrait devenir empereur avec bien plus de libertés qu'avec ses actuels geôliers. Enfin il espérait cela. Il n'y avait plus qu'à prier le ciel afin qu'il soit favorable à Gongsun...


Huan Gai
Général en chef des Armées impériales Huan Gai
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Carte
Carte de la Région de l'ouest du Hezian

Dans les terres lointaines de l'ouest, dans les territoires fertiles et paisibles du Hezong, s'est formé une faction qui se différencie des autres pour son caractère nouveau, qui promu les libertés individuelles de chaque individus, l'égalité de chaque Hommes ainsi que la volonté d'apporter ce que l'on nomme la "Démocratie".

C'est à peine quelque jours après la chute de Yuan Zao que 6 seigneurs de petits domaines se réunirent à Bonh-Zong dans un but bien particulier. Alors que la Ramchourie tremblait d'effroi à cause de la guerre civile qui était maintenant monnaie courante, ces six hommes discutèrent longuement jusqu'à trouver un accord. Cet accord stipulait la naissance d'une faction aux idées nouvelles et qui pourrait apporter développement et prospérité au pays si jamais ils gagnaient.

Ainsi, le 20 Avril 2014, le Gualintang fut fondé. Ce nom est celui également du Parti Politique défendant la liberté et étant à l'assemblée de Bonh-Zong, Capitale temporaire en attendant la fin de la guerre civile. Car oui, au contraire du régime autoritaire des Seigneurs de guerre, le Gualintang autorise les partis politiques, bien qu'actuellement il n'y en ait qu'un afin d'éviter des problèmes politiques.
Actuellement, suite au traité dit de "Bonh-Zong", le Président Provisoire est le Général Minh-Aû-Choh. Issue de la minorité Khemyong( dans l'ouest de la Ramchourie ), celui-ci dispose d'un charisme suffisant pour tenir en haleine les foules et les unir dans un seul et unique combat : Unifier la Ramchourie pour créer un état Démocratique et Libre.



Minh-Aû-Choh
Président Provisoire du Gualintang Minh-Aû-Choh


Suite au traité, les seigneurs se sont rapidement étendus dans l'ouest et tiennent fermement le contrôle sur leurs domaines. Bien que menaçant pour leurs voisins, le Gualintang sait convaincre les états de rejoindre la faction. Par exemple, des Négociations, débutées vers le 5 Mai 2014, vise à potentiellement faire venir la seigneurie de Tsi au sein du mouvement. Cependant, cela est une possibilité. La majorité des états du sud ( Tya, Wan, Su, Jian ) pourraient rejoindre le Gualintang en échange de leurs survies et autonomies. Bien que pour le moment le gouvernement provisoire se concentre sur le Tsi, car étant un des grands états de l'ouest, cette possibilité n'est pas à exclure.
Malheureusement, les ennemis sont aussi nombreux. Par exemple, l'état de Zhai, à l'Est, voit d'un mauvais œil l'expansion démocratique dans le pays. Allié indirect de l'Empire de Ramchourie, ceux-ci pourraient tenter de prendre les territoires du Gualintang pour l'empereur Gongsun Sue en échange de leur autonomie et indépendance. Aussi, on trouve les puissants et grands Etats du Nord, unis à cause de la menace que représente les Ramchoures ( ou "Hanchoures" comme les appellent les peuples du sud ). Par exemple, le plus puissant d'entre eux, l'Etat de Yei, dirigé par la famille du même nom, est en conflit indirect avec Minh-Aû-Choh à cause de son expansionnisme et de ses discours bellicistes. Autrement, c'est l'Etat de Sun au nord-ouest qui montre des dents, leur seigneur étant profondément anti-démocrate et anti-libertaire.

Pour résumer, l'idéologie du Gualintang est profondément progressiste, et veut s'affranchir des traditions encombrantes pour créer une société plus juste, plus libre et plus égalitaire. Malheureusement, cette idée attire autant bien des alliés que des ennemis qui n'hésiteront pas à se lâcher sur la faction si un jour elle s'affaiblit.


Drapeau du Gualintang
Drapeau du Gualintang ( Réalisé par Kami )
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Affiche de propagande taihoraniste en Ramchourie
Affiche de propagande taihoraniste créé par le F.L.T.P.R


Depuis le ciel du Grand Est Ramchoure tombaient papiers sur papiers depuis quelque jours. Dans les domaines des seigneurs du Guoshu, du Luanghi, du Watsu, du Liang et enfin du Zanshu, étaient versés des milliers de tracts à une apparence particulière...
Il ne s'agissait ni plus ni moins que de la première étape d'un plan bien plus grandiose : la manipulation de l'esprit populaire. Depuis l'autorisation du gouvernement du Negara Strana a fournir un avion, les forces du F.L.T.P.R. avaient commencé à envoyer divers tracts et affiches de propagandes pro-Communistes afin de faire balancer l'avis populaire de la région de l'est, déjà en partie socialiste, pour en faire devenir des territoires entièrement loyaux à la future faction lorsque celle-ci allait poser le pied sur le sol Ramchoure.

Et depuis un moment, les efforts de ces personnes éloignées au Negara Strana semblaient porter leurs fruits : Les populations, pour certaines, avaient pris d'assaut des palais des seigneurs et avaient formés des véritables institutions communistes/socialistes en attendant l'arrivée du Premier Camarade, du Man-Tah : Tchang Nam-Kah. Cette véritable révolution avant l'heure avait forcé le seigneur de Luanghi a se proclamer Secrétaire général provisoire afin d'éviter de perdre sa tête. Malheureusement, le sort a été tragique pour lui. Un beau soir, on a retrouvé son corps sans vie dans sa demeure, avec l'inscription suivante : "Le lotus Rouge est de retour, vive Tchang Nam-Kah !".

Avant de vous parlez encore des diverses situations qui se sont produites suites au plan des Ramchoures Rouges, laissez moi vous parlez de ce qu'est le Lotus Rouge. Derrière ce nom naturel et beau se cache une histoire plutôt... sanglante.
Fondé par un communaliste dont le nom a été oublié, ce mouvement a été renforcé par l'arrivée des idéologies socialistes et communistes en provenance du reste du monde. Pour un pays traditionnel et fermé qu'était la Ramchourie, la naissance d'un telle organisation était une aberration, et ses membres furent de plus en plus persécutés. Cependant, cette répression sanglante eu pour effet de faire gonfler, de manière ironique, les rangs du lotus rouge. Devant la souffrance du peuple face à une aristocratie vielle et cruelle, l'organisation prépara alors un plan d'assassinat du seigneur de guerre de l'époque, Xian Khan IV. Comme l'histoire l'a montré, les révolutions dites du "printemps rouges" ont alors commencé et ont mené à la défaite des rouges. Cependant, entre temps, aucune archive n'atteste de ce qu'est devenu le lotus rouge, le groupe à l'origine du chaos qui a embrasé le pays. Alors où était il ? Et ce mot sur le cadavre de l'ancien seigneur du Luanghi signifierait il que l'organisation s'était caché durant plusieurs dizaines d'années ? Rien n'est sûr, si ce n'est qu'il pourrait s'agir d'alliés importants pour Tchang Nam-Kah.

Autrement, Pour ce qui concerne la création de petits villages et villes fonctionnant sur le modèle socialiste/communiste, elles sont principalement situées dans le Luanghi, et jouissent chacune d'une indépendance importante face au gouvernement central de l'état de Luanghi. Chaque petits territoires autonomes disposent d'une assemblée populaire, ce qui laisse donc plus ou moins la place à un système ce rapprochant du Communalisme, développé dans le Grand-Kah. Ces systèmes sont dénommés comme "temporaires" par le secrétaire général Tchang Nam-Kah, qui pense les supprimer dès qu'il sera de retour en Ramchourie.


Harto Taihoran aura son rêve réalisé, coûte que coûte...
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Affiche de Propagande des tahoranistes Ramchoures
Affiche de propagande des Tahoranistes Ramchoures

Ca y est. Le retour est enfin fait. le Man-Tah, après plusieurs dizaines d'années à avoir été exilé de Ramchourie, repose le pied dans son pays natal. Grâce à l'avion secrètement mis à disposition par les Stranéens, Tchang Nam-Kah a pu fouler la terre du Luanghi, fidèle au jeune Front de Libération des Travailleurs et du Peuple Ramchoure. Celle-ci, avait renversé toutes les anciennes hiérarchies locales pour préparer le terrain pour le retour du "Guide", bien évidemment sous les conseils des Tahoranistes. Lorsqu'il se posa dans la ville de Tsuchian, capitale du Luanghi, il fut accueillit par les larmes de joies et les cris d'une population heureuse de voir arrivé leur prétendu "sauveur".

"La propagande a bien fait son travail" pensa t'il.

C'est alors qu'on l'emmena dans l'ancien palais seigneurial. Ce bâtiment, à la beauté rare, décoré de fines sculptures de pierres taillées dans les murs, et avec des couleurs resplendissantes, avait été redécoré d'une certaine manière avec les nouveaux drapeaux flottants du Front. Cela était étrange de refouler, après des années, le sol de la Ramchourie. C'est alors que, rentrant dans l'imposant bâtiment, qu'il découvrit une salle immense au milieu de laquelle se tenait une carte du pays et autour de la quelle l'attendaient Shi-Lu, le second Camarade, et d'autres dignitaires de la nouvelle faction.


Tchang Nam-Kah - "A ce que je vois, nos efforts n'ont point été vain. La population semble... adorer notre venu."

Shi-Lu - "Il ne nous adore point camarade, ils vous adorent. Vous êtes devenu l'icone de la Révolution, il va falloir vous y faire. Mais trêve de bavardage, le peuple attend votre discours Man-Tah. "


Le fameux discours. Tout homme important, lors de sa venue, se devait d'en faire un, afin d'apaiser la population et de l'inspirer. Il ne s'agissait là que d'une procédure. C'est alors que Tchang Nam-Kah, à peine eu t'il le temps de répondre qu'on lui fit signe de suivre le Second Camarade. Marchant les escaliers du palais afin d'arriver au balcon principal, le Man-Tah découvrait stupéfait des bâtiments qui n'avaient jamais été vu par des pauvres et misérables camarades. Comment de tels trésors avaient pu être pendant aussi longtemps cachés du public ? Cependant, il n'eu pas le temps de se poser plus de question qu'ils étaient déjà arrivés à leur lieu de discours. C'est alors qu'il découvrit une foule de personne amassée dans la cour, attendant les paroles d'un homme qui représentait un avenir meilleur. Le second Camarade, Shi-Lu, commença alors à parler à ces centaines, voir milliers de personnes :

Shi-Lu - "Camarades ! Silence, car voici le Premier Camarade, le Man-Tah !"

Lorsque Tchang Nam-Kah s'avança, la foule applaudit et découvrir avec émerveillement leur guide. Celui-ci commença alors son discours :

Tchang Nam-Kah - "Camarades, je vous salue ! Cela fait presque cinquante années que je n'ai pu fouler le sol de notre belle Ramchourie. Je suis fier, fier de vous ! Vous avez réussi notre "Première Révolution" ! Vous avez détruit la forme hiérarchique tyrannique qui régnait dans tout le Luanghi, vous avez réussi, vaillamment, à tenir tête à une aristocratie répugnante qui privilégie un capitalisme oppresseur des classes paysannes et ouvrières ! Comme je suis fier de vous ! Cependant, cette révolution n'est que la première d'un nouveau cycle ! Bientôt, nos forces, dès qu'elles seront prêtes, se lanceront dans la reconquête et dans l'Unification de la Ramchourie ! J'en appel donc à tous les paysans et les ouvriers : Redoublez d'efforts, et notre production nationale augmentera ! Avec cela une vie paisible et prospère attendra toutes populations habitant sous l'égide des territoires tahoranistes ! C'est avec vos efforts, et votre participation, que nous réussirons à réunir les territoires de la Ramchourie pour former un monde meilleur ou le capitalisme dictatorial n'existera pas !

Vive la Révolution Tahoraniste, Vive la Ramchourie !"


Lorsqu'il termina son discours, la foule se mit à crier à haute voix : "Gloire au Man-Tah ! Gloire au Man-Tah ! tout en applaudissant celui-ci. Ainsi, le Luanghi avait été conquis, cependant il manque bien des contrées avant de pouvoir unifier enfin ce beau pays.


Si Harto Taihoran avait vu cela, il aurait certainement pleuré de joie...

20 Juin 2014
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Une femme, des révoltés

Mei-Li

Mei-Li était confinée dans sa demeure depuis plusieurs mois maintenant. Depuis l'expulsion de son mari, elle avait été enfermé, isolé de toute forme de vie extérieure, en ayant que quelques courtisanes et quelques fidèles à qui parler. Elle n'avait imaginé que tout se passerait aussi rapidement. Yuan Zao destitué, une guerre civile amorcée, des affrontements futiles pour mettre sur un trône bancale un seigneur de guerre d'un pays dorénavant en ruine. Elle n'avait jamais profondément aimé son mari, mais elle le savait respectable, surtout avec les femmes, et compréhensible, ce qui était bien rare en Ramchourie. Sa perte avait plongé Mei-Li dans une colère sourde, mais réelle. Une colère, qui se transforma en haine, une haine contre tout ce que les eunuques avaient fondé. Envers ces êtres démoniaques à avoir plongé le pays tout entier, sans pitié pour les habitants de la Ramchourie, dans une guerre civile que tous savaient qu'elle deviendrait longue et horrifique.
Depuis près d'un mois, elle avait préparé, sans se résigner, minutieusement, son escapade de l'aile du palais qui était sa demeure grâce à l'aide du seul grand homme de la cour à lui rester fidèle : Tseu-Kun. Celui-ci était un général et surveillait les quartiers de Mei-Li, de plus, celui-ci avait été fidèle, durant toute sa vie, en la seule personne de Yuan Zao, celui dont le surnom s'est élevé depuis peu dans le palais comme "le Vrai Seigneur de guerre". Ironiquement, auparavant, ce dernier n'était apprécié de personne, mais à présent que des puissantes armées menacent la capitale, les cris du peuple voulait le retour de celui qui avait sortit la Ramchourie de l'isolationnisme. Malheureusement, personne ne sait où est ce qu'il est. Personne ne sait qu'est ce qu'il est devenu. Certains pensent qu'il est mort, d'autres qu'il est en exil dans des provinces lointaines du pays, d'autres encore pensent qu'il aurait fui dans des états voisins. Mais cela n'importait guère à Mei-Li. Son but était simple : après s'être libéré du joug des eunuques, elle fomenterait la révolte. Une révolution même, contre les bâtisseurs de cette société patriarcal et vielles de trop d'années. Elle se servirait de l'envie du peuple de changement et de paix afin de négocier avec la coalition du nord afin, espérait elle, une paix ainsi que des changements si les nomades du nord prenaient le contrôle du pays.

Cependant, tout avait un début. Dans sa chambre, calme et paisible, peinte avec de magnifiques fresques centenaires, elle pensait, dans la nuit noire, aux raisons qui avaient forcé les eunuques de la cour de destituer Yuan Zao. Elle ne comprit et ne comprendra jamais les actes futiles des politiques et de leur soif de pouvoir, bien malheureusement. C'est alors que Tseun-Kun entra dans ses appartements :


Tseun-Kun : "Le plan peut être mis en marche, personne ne surveille depuis les remparts. J'ai expressément fait croire qu'il y avait un point plus important à garder, nous avons la voix libre. Je vous prie de rester discrète et de me suivre. "

Aussitôt, Mei-Li se leva et se prépara. L'heure des changements avaient sonné. Elle se couvrit d'une cape vielle et grise et suivit son protecteur. De toutes les personnes du palais, elle savait faire confiance à Tseun-Kun.
Ainsi, les deux compères, se faufilant à travers les dédales de rues de l'aile du palais, commencèrent leur fuite. Une voie, puis une autre, puis encore une autre... Plus le temps avançait, plus la tension montait. Il suffisait d'un seul malentendu et tout le plan s'écroulait avant même d'avoir réellement commencé. C'est alors que l'ancienne femme de Yuan Zao demanda :


Mei-Li - "Qu'allons nous faire après avoir dépassé le palais ? Vous m'avez expliqué seulement la fuite, mais pas l'après, j'ai besoin de savoir cela maintenant."

Le protecteur de Mei-Li se retourna alors et, tout en continuant à marcher, lui expliqua d'un ton calme :

Tseun-Kun - "Deux chevaux nous attendent à quelque rues de là. Je reconnais vous avoir menti en disant que nous allons rester à la capitale votre majesté, mais nous n'avons guère le choix. Nous allons en direction du sud, vers l'Etat de Muan."

Mei-Li fut surprise par la réponse de son protecteur, mais elle savait qu'un seigneur mettant la main sur elle signifiait probablement mourir. Mais quelle mouche l'avait piqué ? Avait il seulement conscience des risques qu'il prenait ? Aussitôt, elle redemanda :

Mei-Li - "Mais pourquoi donc ? Vous voulez sérieusement que nous mourrons ? Ils n'accepteront jamais de nous recevoir !"

Tseun-Kun - "N'ayez crainte, ce dernier mois j'ai tout fait pour que votre libération se produise parfaitement bien. Voyez vous, ce seigneur a toujours été fidèle à Yuan Zao, et il s'agit surtout de mon frère. Je lui avait envoyé des missives afin d'informer de votre volonté de fuir l'oppression des eunuques, et c'est assez curieux de voir qu'il a aussitôt accepté. Ainsi, c'est... tragiquement notre seul espoir de survie"


Alors qu'ils discutaient de leurs fuites, au détour d'une ruelle, on entendit les redoutés bruits d'alarmes :

DAME MEI-LI A DISPARU, TROUVEZ LA !

Tseun-Kun - "Si vous permettez madame, je crains que je continuerais les explications plus tard, pressez le pas, nous y sommes presque."

L'allure devint rapide et l'air lourd. Les alarmes avaient ramenés plusieurs gardes, et la fuite semblait sur le point de se révéler démasquer. c'est alors, à quelque mètres de la porte sud, que trois gardes, en tenue de cuir, interceptèrent les deux escarpés :

Soldat - "Eh vous deux, enlevez vos capes, immédiate..."

A peine eu t'il le temps de terminé sa phrase qu'il fut abattu par un tir. Tseun-Kun, de sa main droite, tenait un pistolet, chose qui surprit Mei-Li. "Il compte vraiment nous rendre visible aux yeux de tous" pensa t'elle. Ce qui était étrange, c'est que le pistolet ne semblait pas être ramchoure. Cependant, ce n'était pas l'heure de penser à ce genre de chose.
Aussitôt après, Tseun-Kun abattit rapidement les deux autres gardes avant qu'ils aient pu dire un mot. Après avoir terminé ses exécutions, il se tourna tout souriant vers Mei-Li :


Tseun-Kun - "Pistolet de fabrication Zélandienne, de véritables bijoux. Excusez moi de ce triste spectacle, je n'imaginerais pas que tout se déroulerais de la sorte. Mais trêve de bavardages, les chevaux sont juste devant nous, à une rue de là."

Après ce léger désagrément, ils quittèrent le palais. La nuit était calme dans la basse-ville, et les cris ainsi que les alarmes n'avaient pas touché les petites maisons de pierre des habitants de la capitale. Avançant prudemment tout en gardant une allure rapide, ils trouvèrent enfin les chevaux promis par Tseun-Kun. Ils s'empressèrent de les chevaucher, et, rapidement, sortir de la ville par la grande route centrale qui suivait la porte sud du palais.


Après deux kilomètres, elle se retourna et regarda la capitale éclairée par les quelques lanternes de la ville. Elle se rappela son enfance, sa vie du palais qu'elle abandonnait. Elle se rappela toutes les raisons qui l'avait poussé à faire ce qu'elle s'apprêtait à réaliser. Cependant, elle le savait, il le fallait...


Lorsqu'elle reviendrait, ce sera pour libérer Zangian’h
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Mei-Li en tenue de guerre, suite à un entrainement rigoureux

La Reine Guerrière

Depuis plusieurs mois, Mei-Li avait été entrainé à l'art de la guerre et de la stratégie par son fidèle ami et garde du corps Tseun-Kun. Ils avaient, suite à leur fuite du palais seigneurial, été accueillit par le frère de Tseun-Kun, le souverain de l'Etat de Muan au sud. Cette seigneurie, isolée et éloignée des grandes puissances, avaient pu se développer et conserver une stabilité sans égale dans le monde Ramchoure. De ce fait l'armée était l'une des plus modernes et mieux structurées du pays, possédant de nombreuses armes par l'importance stratégique de la région sous l'ère de la Seigneurie Elective. Ainsi, aucune faction n'attaquait le seigneur de Muan, conscient de sa puissance. Donc, trouver refuge en ce lieu était le plan idéal pour reconquérir la capitale, Zangian'h, et réunifier le pays sous la main d'une souveraine cette fois-ci.

Le seigneur de Muan, du nom de Yao-Kun, était un homme profondément nostalgique du temps de la paix en Ramchourie ( oui, déjà alors que la guerre civile n'a même pas un an ), et avait été un soutien indéfectible de Yuan Zao. Ainsi, lorsqu'il avait appris la chute de ce dernier, il avait aussitôt déclaré son indépendance du régime central, se sentant trahit. Il avait été alors le premier d'une longue liste à fuir l'autorité de Zangian'h. Etant profondément progressiste, il œuvrait, avant l'arrivée de son frère et de Mei-Li, a créer un vaste royaume sous sa tutelle afin de créer une société égalitariste et surtout, non-misogyne, ce qui est malheureusement le cas dans de nombreuses régions du pays.

La fuite de l'ancienne compagne du Seigneur de Guerre, et sa venue en Muan, avait aussitôt fait incliner le Seigneur qui, sans même avoir pris connaissance des ambitions de sa majesté, avait juré fidélité envers celle-ci. De ce fait, bien que la jeune nouvelle commandante du Muan était devenue l'une des femmes, si ce n'est la femme, la plus puissante de Ramchourie, elle n'était pas autant forte militairement et tactiquement parlant que ses subordonnés. Ainsi, pendant de longs mois, elle a œuvré à devenir une dirigeante forte, qui allierait force physique, beauté et stratégie. Ainsi, elle devint, vers la fin de l'année 2014 du calendrier mondial, une nouvelle Mei-Li.

Après cette période à s'isoler dans le palais de la capitale de Muan, Dashian, Mei-Li, devenue experte dans l'art de la bataille et de la stratégie, ordonna que l'on procède à une fête nouvelle qui marquerait l'entrée d'une nouvelle faction...

Après avoir préparé l'évènement en diffusant des appels dans tout l'état à venir à la capitale Dashian, et en organisant minutieusement les différents préparatifs, Mei-Li se vêtit de sa plus belle armure, afin que tous puissent la voir non pas comme une simple courtisane, mais bien comme une dirigeante à égal des hommes.

La fête provoqua la venue massive de nombreuses familles, voulant observer ce qui allait se passer. Dans la cour du palais, déjà pleine à craquer, tous attendait au balcon du bâtiment principal du palais le discours du seigneur de Muan. Les discussions s'accumulèrent, et transformèrent le lieu en un véritable brouhaha ambiant. Cependant, tous se turent lorsque finalement, Yao-Kun sortit du palais et se mis au balcon, demandant le calme et l'écoute de ses sujets. Finalement, celui-ci dit d'une voix forte :

"Chers sujets, chères sujettes, dernièrement, les évènements dans le pays sont troubles, difficiles, dramatiques. Nous avons, grâce aux technologies modernes et à notre position géographique, pu tenir, cependant, pour combien de temps ? Si une faction émerge, nous serions la seule à pouvoir l'arrêter, et donc, les premiers viser. Cependant, à présent, nous disposons d'un nouvelle allié, d'une nouvelle alliée même : Sa majesté Dame Mei-Li !", il finit sur cette phrase, laissant Mei-Li entrer sur le balcon, souriante afin de ravir les foules.

Celle-ci, après la fin du discours de Yao-Kun, commença le sien d'une voix forte, mais cependant étrangement calme et douce...

"Chers citoyens et citoyennes de Muan, suite à l'inacceptable coup d'état orchestré par les eunuques envers notre seigneur de guerre Yuan Zao, il est de mon devoir en tant que femme de ce dernier, de suivre son oeuvre et de faire prospérer le pays ! La cour de Zangian'h a oser porter atteinte aux principes mêmes de la Ramchourie, et il faut, pour punir ces derniers de leurs lâchetés et leurs traitrises, reprendre la capitale ! "

Elle patienta que la foule arrête ses applaudissements envers celle qui était, à l'étonnement de Mei-Li, vue comme une héroine, chose rare dans une nation pourtant habituer à la misogynie constante... Yao-Kun aurait été donc un si grand seigneur au point de changer la vision de ses sujets sur les femmes ? Cependant, pour ne pas perdre plus de temps, elle continua, d'une voix déchainée, forte et, cette fois-ci, d'un air patriotique :

"Il est temps cependant que le pays change ! Si nous sommes arrivés à ce stade de guerre civile, c'est bien à cause du modèle politique de notre nation ! Il faut se centraliser, afin, à tout prix, que les générations futures ne subissent la guerre sur leurs terres. De ce fait, j'annonce la fin de l'Etat de Muan ! Cependant, à sa place se dressera un nouveau régime, le futur de toute la Ramchourie : le Royaume Constitutionnel de Ramchourie !
Nous ne laisserons pas les rouges nous prendre nos terres, nous ne laisserons pas les impérialistes détruire les égalités et les libertés individuelles ! A présent il est temps que le Muan, non, la Ramchourie, se lève afin de s'unifier de nouveau sous une seule bannière !

Vive les Libertés, Vive la Ramchourie !"


Après son discours fortement patriotique, la foule acclama alors sa nouvelle dirigeante dans un tonnerre d'applaudissements. Les hommes, comme les femmes, pleuraient de joies à l'idée d'un monde potentiellement meilleurs, n'étant auparavant habituer qu'à vivre sous une monarchie élective déclinante et obsolète. Ainsi, Mei-Li s'acquit la fidélité de tout un état par la seule force des efforts menés par Yao-kun et du charisme de la compagne de Yuan-Zao.

Peu après, les premières attaques furent portés contre des faibles états voisins... Le message était clair : se soumettre à la Reine de Ramchourie, ou bien périr dans une destruction meurtrière grâce aux armes largement avancés des Royalistes ou, comme on les appelait dorénavant, les "Muanistes". Rapidement, de nombreux états ont rejoint la cause de Mei-Li, et d'autres apprirent le terrible sort infligé aux ennemis de la "Reine". Ainsi, en à peine quelque mois, elle était passée de simple femme du palais à...

La Reine Guerrière...
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