21/02/2015
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Encyclopaedia Caratradica

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Sommaire (à venir...)
NB Il ne s'agit pas d'une encyclopédie, mais le nom "accumulation de lore, trié en catégories" rend mal
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[En cours]

Parlements, parlements régionaux et assemblées législatives en Caratrad

Caratrad a la particularité de fonctionner sous un régime à la fois quadricaméral et bicaméral. En bref, les deux chambres principales, Tŷ'r Arglwyddi/ House of Lords (ou Haute) et Tŷ'r Cyffredin/ House of Commons (ou Basse) constituent l'organe législatif principal, qui administre les domaines régaliens (l'armée, la police et la justice mais également la diplomatie, ainsi que la politique monétaire et fiscale) au nom du Souverain et avec son assentiment. Selon un système détaillé infra, les membres de la chambre haute sont élus parmi les membres des deux chambres régionales, le Senedd Combrogi et le Kentwarish Gathering. En plus de cette fonction, ces deux chambres voient leur autorité dévolue par l'organe parlementaire central (celui de Bryngaerdinas Pil). Elles administrent donc la plupart des domaines de la vie quotidienne dans leurs régions respectives.
Présentation complète du fonctionnement parlementaire
- La Chambre-Haute : Les membres de la chambre haute sont appelés Hauts-Pairs. Il faut être pair d’une des deux chambres régionales pour être élu haut-pair. Les haut-pairs sont élus par les deux chambres régionales, sur listes partagées (chaque pair peut proposer sa candidature pour le titre de haut-pair. Cette candidature se fait en binôme avec un pair de l’autre chambre régionale.) Les membres des chambres votent selon un scrutin uninominal majoritaire à un tour. Il y a autant de tours qu’il en faut pour remplir tous les sièges de la chambre haute. Les Hauts-Pairs sont élus à vie. Une fois l'élection terminée, les cinq hauts-pairs les plus anciens présentent la nouvelle composition de la chambre au souverain, qui l’entérine. La Chambre-Haute est aussi la cour suprême de Caratrad, elle peut juger des affaires selon le droit dyffrynien ou selon le droit kentois. Les élections de renouvellement de la chambre ont lieu tous les 5 ans, après les élections des pairs et de la chambre basse. Le souverain peut créer de nouveaux sièges ou en retirer avec l’accord du Parlement. Il y a traditionnellement 20 sièges réservés à des représentants du clergé et 10 à des docteurs, élus par le conclave des universités.

- La chambre basse : Les membres de la chambre basse sont élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. N’importe quel citoyen peut déclarer sa candidature dans une circonscription. Les élections ont lieu tous les cinq ans, après les élections des pairs, mais avant celles des hauts-pairs. Le nombre de circonscriptions actuelles est de 700.

Les assemblées régionales :
De plus, deux chambres régionales existent et obéissent à un système de règles propre à ces deux chamres, le Senedd Combrogi (dyffrynien) et le Kentwarish Gathering (kentois). Chaque assemblée compte 500 sièges. Les membres sont les pairs. 40 % des sièges sont attribués à des aristocrates, qui les conservent à vie et qui sont héréditaires. 20 % sont attribués à des religieux (modalités d'élections propres au clergés catholiques et insulaires). 10 % des sièges sont attribués à des docteurs (ollams), élus par le Conclave des Universités avant chaque période électorale nationale. Enfin, 30 % des sièges sont attribués à des aes dana (gens d’art), dans les faits des représentants du peuple. Ils sont les seuls membres des chambres régionales à être élus au suffrage universel.
L’autorité du Parlement est dévolue aux assemblées régionales dans la plupart des domaines de la vie quotidienne, comme la santé et la sécurité sociale, l'éducation et le sport, l'administration de proximité, l'agriculture, la sylviculture et l'industrie de la pêche, les transports, certains domaines fiscaux, certaines parties de la justice et de la police, les arts et la culture.

L'ancien palais du duc de Meinster, aujourd'hui dénommé Palais de Meinster est le siège des deux principales chambres du Parlement de Caratrad.
Résidence du Kentwarish Gathering
Résidence du Senedd Combrogi, parlement dyffrynien.

Même s'il n'existe plus d'assemblée de culture gogglewerin, cette dernière se réunissait au lieu-dit de la Colline de Tynwald. Les origines de la Colline sont inconnues, sinon qu'elle est artificielle.
Tynwald's Hill, en kentois



En plus des deux grandes assemblées régionales qui forment les 2 chambres supplémentaires, chaque territoire ultramarin dispose de sa propre forme d’administration. Il n'y a pas vraiment de règle, mais plutôt un ensemble de cas particuliers aux variations souvent mineures.

Festland : Parlement de Sa Majesté en Tir Larthair (descriptions sur les images)
Construit au XIXe siècle pour remplacer l'ancienne chambre du Parlement, l'Édifice de Sicherkrik présente un style fortement reminiscent de celui du Kentwarish Gathering, malgré quelques variations et particularités locales, en particulier au niveau de la toiture, des matériaux et surtout de l'immense beffroi, le plus haut édifice de ce type(en taille) du Festland.

Le Parlement de Sa Majesté en Tir Larthair fut la première assemblée non métropolitaine à bénéficier de la dévolution des pouvoirs des Quatre-Chambres. Un effet pervers de cette dévolution étant le cumul des mandats de député élu au PSMTL et au Quatre-Chambres, il fut interdit en 1994. Le Festland est le territoire ultramarin le plus représenté au Parlement caratradien, avec 36 sièges. Le PSMTL fonctionne selon un système bicaméral largement fondé sur le système de Meinster.


Twls Dwyrain : Assemblée parlementaire de Twls Dwyrain

L'importance énorme que revêt le Twls Dwyrain dans l'imaginaire et la politique de Caratrad ont rapidement poussé le gouvernement central à négocier avec les indépendantistes. Ces derniers ont eu gain de cause, en obtenant une gouvernance locale similaire à celle exercées par les chambres régionales, ainsi qu'une représentation limitée au Parlement de Meinster (10 sièges).

Le siège de l'assemblée législative de Twls Dwyrain est l'ancienne résidence du gouverneur militaire de la province située à Porth Dwyrpen, tout comme la demeure du gouverneur civil. Construite à la fin du XVIIIe siècle, alors que Caratrad reprenait son souffle et son expansion, la demeure accueille le parlement bicaméral de Twls Dwyrain. Il est important de signaler qu'elle est officiellement propriété de l'État caratradien, et pas de la province de Twls Dwyrain.


Yddaerirdwyrain : Assemblée législative d'Yddaerirdwyrain

C'est le plus petit territoire doté d'une représentation à Meinster : le territoire d'Yddaerirdwyrain est une circonscription unique. En l'occurence, le cumul des mandats est permis, et le député d'Yddaerirdwyrain est souvent membre de l'assemblée locale. Celle-ci voit aussi son pouvoir dévolu par les Quatre-Chambres.

Construite dans un style rappelant beaucoup celui du sud de l'Eurysie ou des territoires fortunéens tout proches, la Chambre d'Yddaerirdwyrain accueille une seule assemblée parlementaire, le reste du bâtiment étant essentiellement occupé par des services administratifs.

Ynys Awel, Carreg Deheubarth et Ynys Morfa : Résidence des États des Gabalaigh

Ces trois territoires fonctionnent selon le même principes, du fait de leur faible taille : une chambre locale est élue par la population et bénéficie de la dévolution, même si de nombreux projets se trouvent tout de même financés directement par l'État, qui a un ainsi un important droit de regard sur les affaires internes de ces territoires. Ils sont considérés comme trop petits pour disposer de leurs propres élus au Parlement de Meinster. De plus, un nombre variable des membres de ces assemblées sont présents ex officio et interdits de vote.

L'assemblée d'Ynys Awel se réunit dans un bâtiments pittoresque caractéristique de ce petit territoire si éloignée de la métropole.
L'assemblée du Carreg Deheubarth se réunit quant à elle dans un édifice de style colonial datant du XIXe siècle, construit spécifiquement pour accueillir l'assemblée locale. On voit se profiler le rocher qui donne son nom au territoire dans le dos du bâtiment.
La très faible démographie d'Ynys Morfa limite mécaniquement le nombre de représentants à l'assemblée locale : son lieu de réunion a été fixé  en 1961 à une très charmante maison construite dans un style importé de la métropole.

Osthaven : Palais du gouvernement
Le territoire d'Osthaven ne dispose d'aucune représentation au Parlement de Meinster ou même de sa propre chambre législative. Seules les élections municipales sont accessibles aux habitants uniquement recensés sur ce territoire nazuméen. Un conseil (au pouvoir non dévolu) assiste le gouverneur dans sa tâche. Ce conseil siège au Palais du gouvernement, dans le vieux Osthaven.

Le Palais du Gouvernement est un édifice remontant au XVIIe siècle, construit par phases entre et durant les Guerres Océaniques. Complété à l'aube du XVIIIe siècle, il incarne depuis toujours l'autorité exercée par Caratrad sur son grand port nazuméen.
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La Commission de la carte d'identité des journalistes professionnels (CCIJP)

CCIJP


La CCIJP est une commission officielle indépendante et reconnue par le gouvernement caratradien. Elle a été établie sur la base des recommandations du rapport Brashart, lequel fut remis au Parlement le 12 mars 1978 sous le titre de "Rapport portant sur l'établissement d'un règlement journalistique en Caratrad". Le but de la CCIJP est d'attribuer les cartes professionnelles aux journalistes dont cette activité constitue effectivement plus de la moitié de leurs revenus. Elle sert également d'organisme régulatoire, et peut dans des circonstances exceptionnelles sanctionner les écarts à la déontologie journalistique. La commission comprend 16 membres, élus à la proportionnelle en deux tours et pour trois ans. Huit membres y sont élus par les employeurs et huit par les salariés (parmi les syndicats). Le président de la commission depuis 2010 est Yann Simons, syndicaliste inscrit au parti Travailliste. La commission siège au 148, avenue de la Flotte à Bryngaerdinas Pil (code postal 100 05).
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LA PAX CARATRADICA




1894-1912, la fin des illusions
Fondements et piliers de la Pax Caratradica
L’ère de la Pax caratradica fut ouverte en 1815 par la victoire Caratradienne sur Tanska. Cette ère correspond à la fois à une période de paix relative entre les grandes puissances eurysiennes et à l’accession par le Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware au statut de première puissance mondiale. Cet état de paix reposait sur l’équilibre entre les grandes puissances, équilibres dont était garant le Royaume-Uni, qui s’assurait ainsi de sa primauté, d’où la formule « Pax caratradica ». Le maintien de la Pax caratradica reposait essentiellement sur la division des adversaires du Royaume-Uni, ainsi que sur les alliances de circonstances contractées par lui. Ainsi, aucune des trois grandes puissances continentales (Tanska, Zélandia, république de Brod Flor) ne parvint jamais à s’allier au deux autres, mêmes lors des moments difficiles de la Guerre des Bwrs (1911-1914). Avant tout, la Pax caratradica était maintenue tant qu’aucune puissance rivale ne menaçait les fondations navales de la sécurité impériale. Ainsi, la suprématie du Royaume-Uni durant l’ère de la Pax caratradica reposait sur plusieurs piliers : sa supériorité économique, sa marine (la Royal Navy) et l’importance de ses aires d’influences. A ces piliers s’ajoutaient des principes : la préservation de la paix (ce qui impliquait une neutralité de principe, le « splendide isolement »), la lutte contre les hégémonies (en particulier en Eurysie) et la défense des intérêts Caratradais partout dans le monde.


Le révisionnisme international
Néanmoins, les grandes alliances établies à la fin du XIXe siècle vinrent menacer la Pax caratradica. La constitution de la Triplace (ou Triple Alliance) en 1894 entre la République de Brod Flor, le Royaume de Teyla et Sylva et celle de l’Alliance tansko-zélandienne en 1906 constituèrent des menaces directes à la Pax caratradica étant donné leur nature de blocs. De plus, l’émergence de l’Empire du Nord et du Tahoku comme puissances maritimes multipliait les menaces et les tensions, affaiblissant davantage l’influence et le statut d’arbitre du Royaume-Uni. La République de Brod Flor devint rapidement un rival sérieux, son hégémonie sur le continent se traduisant par le congrès de Eberstadt (1890) et la conférence d’Eisenbrand (1896-1897). Mais la République de Brod Flor n’était pas le seul pays perçu comme un danger : le Navy scare (« peur navale ») de 1899, causé par la montée en puissance d’autres marines, comme la marine tanskienne sous l’impulsion de la « Jeune école » et celle de la marine zélandienne menèrent Caratrad à imposer à sa marine le two-power standard en 1901. Le two-power standard établissait que la marine Caratradienne devait rester supérieure en nombre de navires de ligne à ses deux compétiteurs les plus puissants réunis, garantissant ainsi Caratrad contre une hypothétique coalition des grandes puissances Eurysiennes.


« L’abandon du Bulistan pour Porth Dwyrpen »
Simultanément, au début des années 1890, le Royaume-Uni changeait sa politique en leucytalée orientale. Après avoir soutenu diplomatiquement les Bulistanais durant la guerre qui les opposa aux tanskiens en 1889, Caratrad parvint à leur soustraire l’île de Kwper en 1890 au traité de Porth Rhydweli. Ensuite, Caratrad réussit à occuper militairement le Twls Dwyrain (alors un territoire faisant officiellement partie de l’Empire bulistanais) en 1894, sécurisant ainsi l’isthme afaréen. Enfin, les Caratradais firent du Ikareït (lui aussi compris dans l’Empire bulisanais) un protectorat à son tour en 1911. La rupture avec les bulistanais fut consommée lors de la conférence de Bryngaedinas Pil de 1924-1925, qui mit fin à la troisième guerre isthmique, au désavantage des bulistanais. Cette attitude agressive en leucytalée orientale et dans l’isthme afaréen amène à nuancer l’idée d’un « splendide isolement », qui en réalité serait plutôt un « désintérêt limité ».


La Pax caratradica en Nazum et en Afarée
L’exercice de la Pax caratradica était difficile en Nazum. En effet, la rivalité avec l’Empire zélandien en Nazum central, aussi connue sous le nom de « Grand Jeu », poussa Caratrad à constamment pousser ses pions contre les grandes puissances en Nazum, afin de préserver l’empire des Iwerddonedd (l’ensemble des territoires du Nazum central colonisés par Caratrad) , dont la reine Buddug avait été proclamée impératrice en 1888. La décennie 1890 s’ouvrit par la victoire Caratradienne lors de la 2eme guerre dyfrynno-áinistánachienne (1890-1892). A l’issue de ce conflit, Caratrad retira ses troupes, obtenant par traité le contrôle théorique de la diplomatie étrangère de l’Ainistánach, ce qui permettait d’y limiter l’influence zélandienne. De même, afin de limiter l’influence tanskienne en Nazum du Sud-Est, les Caratradais déclenchèrent la 3eme guerre dyffryno-beormanigienne en 1897, ce qui eut pour conséquence le rattachement de l’empire Beormanigien à l’Empire des Iwerddonedd. L’influence tanskienne dans l’océan des Perles, qui gagnait en importance dans le cadre du développement colonial tanskien, fut aussi parée par la mise sous protectorats des États de Breonei, Bornèd et Sarawg en 1900. L’engagement croissant des autres grandes puissances en Nazum de l’est à la suite notamment des insurrections Tahokuaises (celles du début du XXe siècle) alarma les Caratradais, qui obtinrent la concession des « New Territories » à Osthaven, ainsi que le port de Veiháví dans le nord-est du Nazum, ce qui permettait de contenir les influences tanskiennes et zélandaises. La menace zélandienne fut encore davantage contenue lorsque Caratrad signa avec le Tahoku un traité d’assistance mutuelle en cas d’agression par une coalition de puissances en 1914, un engagement contraignant qui marquait un écart avec le « Splendide isolement » et souligne à quel point Zélandia était alors perçue comme un danger. Les Caratradais menèrent une politique similaire d’extension préventive en Afarée, même après le congrès d’Eisenbrand de 1896-1897. Cela se traduisit par l’annexion du Newydd Moel (bataille d’Omduirmeán en 1910), qui résulta sur la crise de Sádófa, qui fut une victoire diplomatique pour Caratrad, qui préservait son statut d’hégémonie. Le XIXe siècle s’achevait pour Caratrad par un conflit mal engagé, la 2nde guerre des Bwrs, qui vit les Caratradais subir une série de défaites militaires lors de la « Semaine noire ». Cette guerre, remportée par le Royaume-Uni en 1914, marqua tout de même un tournant : sans armée terrestre importante, il était difficile de préserver la Pax caratradica, surtout alors qu’une coalition des grandes puissances Eurysiennes contre Caratrad s’était dessinée lors du conflit.



1912-1926, le basculement Eurysien


Le déclin économique de Caratrad
La Pax caratradica était d’autant plus remise en cause que Caratrad voyait se déliter progressivement son statut de première puissance économique Eurysienne et mondiale. Là ou la part Caratradienne dans la production mondiale était de 22,9% en 1892, elle n’était plus que de 18,5% en 1912, et de 13,6% en 1925 (contre 13,2% en 1912 et 14,8% en 1925 pour la République de Brod Flor, et 23,6% et 32% pour l'Empire du Nord). Ceci s’accompagnait d’un relatif déclin dans la part du commerce mondial réalisé par Caratrad, qui s’élevait à 23,2% en 1892 mais plus qu’à 14,1% en 1923. Ce déclin important de l’économie Caratradienne est toutefois à nuancer, car 44% des investissements à l’étranger dans le monde en 1926 était le fait des Caratradais (£3,8 milliards de cyd cyfoeth, contre 1,1 milliard pour la République de Brod Flor), la “dinas” de Bryngaerdinas Pil demeurant encore la première place financière de l’époque, de même que la marine marchande de Caratrad constituait 39% du tonnage mondial (19 millions de tonnes) l’année précédente (contre 3 millions pour la République de Brod Flor). L’Empire Caratradien était même à son apogée territoriale en 1926, alors qu’il s’étendait sur des dizaines de millions de kilomètres carrés et englobait des centaines de millions d’habitants (bien que des chiffres exacts n’ait jamais été établis par les colons caratradais dans certains endroits).


Surextension et contraction de la puissance Caratradienne
A l’aube du XXe siècle, le Royaume-Uni n’avait plus les moyens économiques de maintenir la Pax caratradica sur tous les continents, du fait des coûts très importants générés par la garde et la défense des possessions Caratradaises. La seule guerre des Bwrs avait couté 14% du revenu national de 1914, pour des gains économiques assez faibles. Selon l’historien Caratradien Eric Bawmshaus, Caratrad avait « échangé l’empire informel sur l’essentiel du monde sous-développé contre l’empire formel sur le quart de celui-ci ». La défense des intérêts Caratradais nécessitait en tout cas de renoncer au « Splendide isolement », comme ce fut le cas avec les alliances de plus en plus nombreuses signées par le Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware. Néanmoins, l’implantation stratégique de certaines possessions impériales faisait de ces dernières des piliers de la Pax caratradica, selon la formule de l’amiral Shifer, chef de la Royal Navy de 1916 à 1922 « Quatre des cinq clés de la stratégie mondiale : le détroit occidental de la Manche Blanche, le Carreg Deheubarth, le détroit leucytaléen, Porth Dwyrpen et Yddaerdwyrain, sont entre les mains de Caratrad ». Alors que les lignes de communications et les possessions Caratradais s’étendaient, les coûts nécessaires au maintien de la suprématie navale augmentait : entre 1911 et 1916, le prix d’un navire de guerre moderne doubla, alors même que la durée de vie moyenne tombait à 15 ans ou moins. Le budget de la Royal Navy fit plus que doubler durant ce même laps de temps, mais cela ne suffisait plus à assurer la défense de tout l’empire. Il était d’autant plus difficile d’assurer la défense de l’empire que les deux puissance périphériques qu’étaient le Tahoku et l'Empire du Nord menèrent de grands programmes d’armement naval à la fin du XIXe siècle, simultanément à la République de Brod Flor. En conséquence, les Caratradais retirèrent une grande partie de leurs forces navales d’Aleucie du Nord, et abandonnèrent un certain nombres de bases navales afin de libérer des forces. Ces forces furent par la suite concentrées en Eurysie, parachevant ainsi le recentrage de la Royal Navy dans les eaux continent eurysien, ce qui mena à la création de flottes dédiées (Channel Fleet dans la Manche blanche, Hope Ocean Fleet et Leucytalean Fleet). Caratrad acceptait ainsi d’effacer pour un temps une partie de sa suprématie sur le reste du monde afin de se concentrer sur la menace grandissante présentée en Eurysie par la République de Brod Flor. Il ne s’agissait pas toutefois d’un renoncement à la Pax caratradica, mais plutôt d’une adaptation stratégique parant au plus pressé.


Nouvelles alliances & paradigmes sécuritaires
Cependant, il fallait trouver de nouvelles méthodes pour garantir la Pax caratradica, ou du moins pour préserver la suprématie Caratradienne. C’est pour cela qu’eut lieu durant la première décennie du XXe siècle une véritable « révolution diplomatique » de Caratrad, qui conclut en 1913 un accord avec l'Empire du Nord, en 1914 un traité défensif avec le Tahoku, et qui signa le 8 avril 1916 une série d’accord bilatéraux avec Tanska, qui réglait essentiellement des différents coloniaux entre les deux pays. Cet abandon de la politique du « splendide isolement » fut consommé avec la signature d’un accord anglo-zélandien le 13 juillet 1919, qui réglait la question des zones d’influences des deux pays en nazum central. Même s’il ne s’agissait pas à ce moment d’une alliance formelle, la combinaison de cet accord à l’alliance tansko-zélandienne de 1906 et à “l’Entente cordiale” entre Tanska et le Royaume-Uni en faisait l’ébauche de la Tripletente. L’Entente cordiale fit ses preuves durant la crise de Tanyr de 1917-1918, qui vit le Royaume-Uni soutenir Tanska contre un allié de la République de Brod Flor dans l’affaire de la colonisation du Mishstrad. La coopération tansko-caratradienne se trouva encore renforcée par la crise D’Ygdyr (1923), après laquelle fut mise sur pied la Llu Awyr Dyffryneg, une force d’intervention rapide de l’armée Caratradienne qui se trouva être déployée en Tanska pendant la guerre contre Brod Flor qui suivit . Caratrad semblait donc bien engagée dans l’un des deux blocs Eurysiens au début de la décennie 1920. De plus, certains auteurs kentois arguent que l’attitude Caratradienne consistait en un abandon de deux principes de la Pax caratradica : le principe de neutralité (le Royaume-Uni devait jouer un rôle d’arbitre) et le principe de paix (le Royaume-Uni se préparait à la guerre contre la République de Brod Flor). Pour d’autres auteurs, il s’agissait au contraire pour Caratrad de préserver l’équilibre entre les puissances continentales en empêchant l’essor d’une hégémonie, en l’occurrence celle de la République de Brod Flor.


La course aux armements
En effet, un antagonisme de plus en plus apparent était né entre Caratrad et la République de Brod Flor depuis la fin du XIXe siècle, qui se manifesta au travers de la course aux armement navals. Les origines de celle-ci remontent à l’adoption régulière par la République de Brod Flor de lois navales augmentant la taille de sa flotte à partir de 1910 (puis 1917, 1918 et 1924). Cette flotte était principalement concentrée en Manche Blanche, et la Flormarine (marine raskenoise de l’époque) devint la troisième flotte mondiale en 1917. L’intégralité des cartes furent rebattues lorsque les Caratradais lancèrent en 1918 un navire d’un nouveau type, le HMS Dreadnought. Contrairement aux navires précédents, celui-ci alliait la vitesse, le blindage et l’armement, et rendit obsolètes dès sa mise en service la majorité des bâtiments de guerres d’alors. La course aux armements devint alors plus intense, les Caratradais passant du two-power standard au two power standard plus ten percent en 1920. Les coûts astronomiques engendrés par les nouveaux navires ainsi que le refus florien de négocier sur les armements navals en 1921 forcèrent alors les Caratradais à passer au two keels to one standard (standard de deux quilles pour une) en 1921. Il ne s’agissait plus d’assurer au Royaume-Uni une suprématie mondiale, mais bien de lui assurer une suprématie sur la République de Brod Flor. La supériorité technique et technologique du Royaume-Uni dans le domaine naval permit à la Royal Navy de demeurer la première marine mondiale, notamment grâce à la puissance des grands arsenaux de la métropole Caratradaise, comme Wikers et Strongarm Witteordd, qui employaient au début du XXe siècle plus de 30 000 artisans et ouvriers.



1931-1943 Un triomphe rapidement avorté


1931, le triomphe Caratradien
Lorsque la “Guerre de Brod Flor” (1926-1931) s’acheva, Caratrad semblait être le plus grand des vainqueurs de la République de Brod Flor : cette dernière perdait son influence internationale au profit des puissances de Tripletente, sa flotte militaire était sabordée le 12 juin, l’Empire bulistanais, qui s’était allié à la République de Brod Flor, était dépecé au traité de Norja de 1932 au profit de Tanska, allié du Royaume-Uni, tandis que ce dernier, bien qu’il ait souffert, se portait bien mieux que ses anciens rivaux tanskiens, raskenois et zélandiens. L’armée Caratradienne avait combattue sur tous les fronts et océans de la Guerre de Brod Flor, et demeurait dans les domaines aériens et navals la première du monde (1300 bâtiments de combat, 437 000 marins et 20 000 appareils). Les buts de guerre de Caratrad (préservation de l’intégrité tanskienne, prévention de l’hégémonie florienne, résolution de la concurrence économique avec cette dernière et préservation du statut de superpuissance du Royaume-Uni) avaient tous été atteints. Pour cela, les Caratradais avaient à la fois coordonné l’action des membres de leur Empire (qui fournirent plus de 3,5 millions de soldats), étaient parvenus à trouver de nouveaux alliés (l'Empire du Nord en particulier) et avaient réussis à procéder à des recoupages territoriaux favorables. Un nouvel ordre mondial apparaissait, qui consacrait le Royaume-Uni au travers de sa position de force.

Le revers de la médaille
Cependant, la Guerre avait durablement altérée la forme et les fondements de la Pax caratradica. La garde d’une grande partie de l’Empire fut abandonnée aux Gabalaigh à l’issue de la guerre, en partie du fait de l’augmentation faramineuse des coûts de construction navale (le prix des gros bâtiments avait augmenté de 500 à 600% entre 1916 et 1931). De plus, la « règle des dix ans » ou ten years rule fut établie en 1931, qui stipulait que Caratrad n’aurait pas à s’engager dans un conflit majeur avant 10 ans. Alors que le Royaume-Uni procédait à son désarmement, les Gabalaigh refusèrent de soutenir l’occupation du Ikaristan en 1932, tout comme ils refusèrent de soutenir Caratrad contre la République bulistanaise en 1934, ce qui empêchait de fait l’exercice de la Pax caratradica. Les gabalaigh s’opposèrent aussi à la reconduite de l’alliance avec le Tahoku, qui fut abandonnée en 1933. En 1934, à l’issue de la Conférence navale d’Estham, le Royaume-Uni renonçait à sa suprématie en accordant la parité navale à l’Empire du Nord et Tanska. Le traité naval d’Estham stipulait qu’il pouvait y avoir 3 bâtiments Tahokuais et 1,75 bâtiment teylais ou sylvain pour 5 navires nordiens, tanskiens ou Caratradiens. A partir de ce moment, le two-power standard ne s’exerçait dans les faits qu’en Eurysie, où la Royal Navy surclassait les autres puissances Eurysiennes ( à l’exception de Tanska). L’atmosphère générale était alors à la détente, et la Pax caratradica sembla continuer à fonctionner alors que les tensions avec la République de Brod Flor s’apaisaient par les Accords de Camford en 1937.


La crise des années 40
La crise économique et politique caratradienne des années 40 continua à affaiblir la Pax caratradica en ce qu’elle sapa certains éléments de la puissance Caratradienne ou en tout cas de son prestige, comme pour le cas de la dévaluation du cyd cyfoeth, qui mena à l’abandon de l’étalon-or en septembre 1943. Les Caratradais compensèrent en créant la « zone cyfoethydd», qui comprenait non seulement des gabalaigh mais aussi des pays non-membres de l’empire. Néanmoins, la politique Caratradien restait focalisée sur l’idée de « l’équilibre des puissances » ou balance of power jusqu’en 1947. Évènement majeur, le Traité Naval de Bryngaerdinas Pil de 1942 marqua un retournement dans la politique Caratradienne : ce traité, qui imposait des limitations importantes en termes de construction navale, marquait une rupture par rapport au dogme Caratradien qui voulait jusqu’alors que la puissance ne puisse être limitée que par la défense des intérêts et non par des traités. L’expression de la puissance Caratradienne avait pris une nouvelle forme : le Statut de Thornrood, adopté le 11 décembre 1943, reconnaissait l’indépendance législative totale des parlements des gabalaigh, ainsi que leur souveraineté extérieure, et qui formaient désormais avec le Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware le Cymanwlad Dyffryneg.
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[n/a]Nom du pays : Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware [Caratrad]


[]🌐 Culture funéraire à travers le monde


[]⚰️ Cérémonies Funéraires :

[]➥ Méthodes funéraires pratiquées selon la quantité d'individus attestée de 1900 à aujourd'hui (en %)

Une cérémonie/méthode funéraire est un rite qui implique le traitement VOLONTAIRE du corps d'un défunt.

    []
  • ❌ Aucune/Abandon du défunt : 0% (non recensé)
  • []
  • 🔥 Crémation : 27%[/]
  • []
  • 🪦 Inhumation terrestre :68,5%[/]
  • []
  • 💧 Inhumation aquatique : 2,5%[/]
  • []
  • 🦅 Exposition des restes : <1% (non recensé)[/]
  • []
  • 🌱 Humusation/Terramation :<1% (non recensé)[/]
  • []
  • 🧊 Promession/Cryomation :<1% (non recensé)[/]
  • []
  • Autre (précisez) : 1,5% (non recensé par les services métropolitains)[/]

[]❗Dans le cas d'une séparation de restes humains, vous pouvez dépasser les 100% pour signifier l'utilisation de plusieurs méthodes funéraires pour un même individu. Veuillez indiquer cette séparation des restes en accompagnant le pourcentage des lettres SÉP.[/]

[]➤ Existent-ils des coutumes et pratiques visant à altérer les restes du défunt ou sa sépulture ?[/] Si oui, lesquelles ? Pour quelles méthodes ? À quels groupes sont-elles attachées ? À quelles confessions ou croyances renvoient-elles ? (Ex : excarnation, embaumement, disposition du corps, dépôt d'objets, etc.)
Hormis la préparation la plus simple du corps (pour empêcher la putréfaction avant les funérailles), les corps ne sont pas touchés. En revanche, le dépot d'objets à valeur symbolique est fréquent parmis les populations eurysiennes : dans le nord et l'ouest du pays, un plat de bois dans lequel repose de la terre et du sel est déposé sur le défunt avant son inhumation, afin de symboliser l'avenir physique et spirituel du mort. Le sud du pays, dans lequel la tradition catholagnique est plus implanté (contrairement au nord où l'insularisme, syncrétisme du christianisme, est plus fréquent), voit une pratique plus ténue de ce genre de rituels. En revanche, dans l'est de Caratrad se pratique encore (rarement et seulement pour les notables) l'inhumation en bateau-tombe, le bateau étant alors richement chargés en objets supposés servir au défunt dans l'au-delà. Un rite similaire est pratiqué dans le sud ouest de Caratrad, mais le mobilier funéraire y est souvent réduit au strict minimum. La méthode d'inhumation la plus courante reste l'enterrement chrétien, même si la crémation gagne une part croissante en caratrad. La crémation (même si elle est très généralement pratiquée sur une personne agnostique ou athée) se fait selon des rites ancestrales : pour les populations cotiêres de culture germanique, le défunt est parfois placé dans une barque auquel le feu est mis après en avoir tranché les amarres. Pour les autres, la crémation se fait le plus souvent sur un bûcher en extérieur.

[]➤ Existent-ils d'autres coutumes et pratiques spécifiques accompagnant ces cérémonies funéraires ?[/] Si oui, lesquelles ? Pour quelles méthodes ? À quels groupes sont-elles attachées ? À quelles confessions ou croyances renvoient-elles ? (Ex : rituels, chants, danses, prières, etc.)
En plus de ces rites eurysiens, de nombreuses coutumes non-eurysiennes sont pratiquées dans les territoires ultramarins de Caratrad, quasi-seulement chez des populations d'origine autochtone [HRP : Je ne décris ici que des éléments de mes cultures principales]
[]➤ Des méthodes, coutumes et pratiques funéraires sont-elles réservées à des cas précis ?[/] Si oui, lesquelles ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? (Ex: décès spécifiques, statuts sociaux particuliers, etc.)
Les pratiques funéraires varient drastiquement dans les classes supérieures (chez les insularistes). Les membres de la famille royale, ainsi que les membres de grandes familles aristocratiques et les personnes ayant reçues certaines distinctions sont inhumés dans des tombes à couloirs, recouvertes par des pierres (cairns) ou par de la terre (tumulus) en fonction du site d'inhumation. Pour les membres de la famille royale, une enceinte de pierre (cromlech) ou de terre (henge) est dressée autour de la sépulture. Quand ils sont d'origine nordique (ou qu'ils ont reçu l'assentiment royal), de religion insulaire et qu'ils ont péri au combat, les corps des défunts sont placés dans un langskip funéraire, par la suite incendié et éventuellement recouvert de terre (si aucun cours d'eau n'est proche). Ces pratiques sont théoriquement réservées au cas mentionnés supra, mais l'essor de la haute-bourgeoisie a fait que certains caratradiens fortunés se font parfois inhumer selon ces rites spécifiques.

[]➤ Des méthodes funéraires ont-elles disparu ou commencé à disparaître entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ?[/] Si oui, lesquelles ? Pour quelles raisons ? (Ex: raisons religieuses, hygiéniques, financières, etc.)
L'inhumation se fait de plus en plus rare au profit de la crémation, du fait de l'accroissement de la population se déclarant non-croyante.

[]🏛️ Infrastructures Funéraires :[/]

[]➥ Types de dépôts funéraires selon la quantité d'individus déposés de 1900 à aujourd'hui (en %)

Un dépôt funéraire (sépulture/tombe) est un lieu où des restes humains ont été VOLONTAIREMENT déposés.
⚠️ Sépulture primaire/ Sépulture secondaire : les sépultures primaires demeurent non altérées ou non volontairement altérées par des voies anthropiques après leur dépôt initial tandis que les sépultures secondaires ont été altérées volontairement par des voies anthropiques, par des voies humaines, une seconde fois après leur dépôt initial.
[/]

    [n/a]
  • ❌ Aucune/Abandon du défunt :>1%[/]
  • [n/a]
  • ♻️ Réemploi des restes (réef artificiel, décoration, terreau) :>1%[/]
  • [n/a]
  • 🦅 Terrain d'exposition (tour du silence, inhumation céleste, sépulture aérienne) :>1%[/]
  • [n/a]
  • 🪦 Terrain d'inhumation terrestre aménagé (cimetière urbain ou rural) : 67%[/]
  • [n/a]
  • 💧 Terrain d'inhumation aquatique aménagé (caveau ou cimetière sous-marin) :>1%[/]
  • [n/a]
  • 🏞️ Terrain d'inhumation sauvage (cimetière sauvage, dans la nature) :12%[/]
  • [n/a]
  • 🚮 Dépôt commun ou collectif grossier (fosse commune, charnier) :>1%[/]
  • [n/a]
  • 🏛️ Dépôt commun ou collectif primaire (tombeau familial, mausolée) :>1%[/]
  • [n/a]
  • ⛏️ Dépôt commun ou collectif secondaire (ossuaire, dépôt nomade) :>1%[/]
  • [n/a]
  • 👑 Sépulture individuelle ou commune/collective monumentale (tombe princière, tumulus, pyramide) :1,5%[/]
  • [n/a]
  • ⚱️ Zone close de dépôt des restes (colombarium, cavurne, urne) : 2,2% [/]
  • [n/a]
  • 🥀 Zone particulière de dépôt des restes à l'air libre (jardin du souvenir) :4,8%[/]
  • [n/a]
  • 🌊 Dispersion des restes (mer, vent) :10.5%[/]
  • [n/a]
  • Autre (précisez) :>2%[/]

[n/a]Il est préférable que vous remplaciez les exemples ici donnés entre parenthèses par des exemples ayant cours dans votre pays.
❗Dans le cas d'une séparation de restes humains, vous pouvez dépasser les 100% pour signifier l'utilisation de plusieurs types de dépôts funéraires pour un même individu. Veuillez indiquer cette séparation des restes en accompagnant le pourcentage des lettres SÉP.
[/n/a]

[n/a]➤ Sur quel(s) financement(s) se reposent ces différents types de dépôts/infrastructures funéraires ?[/n/a] La majorité des cimetières sont financés par les collectivités locales (communes, principalement), sauf certains spécifiques (militaires, mémoriels, etc...) qui le sont par l'État. Les sépultures monumentales sont directement financées par les proches du défunt. La crémation ou l'inhumation est parfois financée par la sécurité sociale si la famille en est incapable financièrement, les enterrements coûtant chers en Caratrad.
[n/a]➤ Des types de dépôts sont-ils réservés à des cas précis ?[/n/a] Si oui, lesquels ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? Les sépultures monumentales sont réservées aux aristocrates de haute naissance et à certains récipiendaire de distinctions officielles. Néanmoins, il n'est pas illégal pour un particulier de se faire bâtir une sépulture monumentale, à question d'y mettre le prix (l'activité est fortement taxée) et de remplir un cahier des charges très précis (faible visibilité, construction, matériaux etc.), ce type de tombeaux ayant suscité un certain engouement chez les ultrariches. En revanche, il est illégal de se faire inhumer dans un langskip si l'on ne remplit pas les critères mentionnés supra.
[n/a]➤ Des types de dépôts ont-ils disparu ou commencé à disparaître des habitudes funéraires entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ?[/n/a] Si oui, lesquels ? Pour quelles raisons ? (Ex: raisons religieuses, hygiéniques, financières, etc.)
Non.

[n/a]⚖️ Législation Funéraire :[/n/a]

[n/a]➤ Existe-t-il au moins un code funéraire ?[/n/a] OUI
[n/a]➤ Si oui, à quelle échelle s’applique ce ou ces code(s) ?[/n/a] (Nationale, fédérale, communale, autres.) Le code funéraire s'applique à l'échelle métropolitaine. Un code spécifique voté par les assemblées locales s'applique dans chaque territoire ultramarin.
[n/a]➤ Que contient ou contiennent ce(s) code(s) ?[/n/a] (Gestion des cimetières, règlements sur la crémation, etc.)
En plus des critères déjà mentionnés relatifs aux crémations et aux sépultures monumentales, ils contiennent des régles d'inhumation et de traitement des défunts, ainsi que des règles d'hygiène.
[n/a]➤ Existe-t-il d’autres législations spécifiques ?[/n/a] (Traitements post-mortem, transport des corps, etc.) Non, sauf dans les forces armées où l'intégralité des opérations funéraires sont laissées à l'appréciation du commandement.
[n/a]➤ L'activité d'opérateur funéraire est-elle encadrée (même dans un cadre privé) et si oui, dans quelles conditions ?[/n/a] (Si nécessaire, conditions d'obtention d'une autorisation de pratiquer.) Oui, cette activité nécessite l'obtention d'un diplôme d'État (2 ans d'études supérieures), et elle est fortement controlée et inspectée par le Service de Santé National (SSN).

[n/a]💀 Statistiques globales et décès particuliers :[/n/a]

[n/a]➤ Décès à l'étranger (en %) : 1,5% [/n/a]
[n/a]➤ Règles pour rapatrier un corps :[/n/a] OUI, le rapatriement peut être annulé s'il pose un problème de santé publique (putréfaction avancée ou risques de maladies)
[n/a]➤ Décès inexpliqués (en %) : 0,2% [/n/a] (Selon la capacité de la science dans votre pays.)
[n/a]➤ Procédures spéciales pour les cas de disparitions ou décès inexpliqués :[/n/a]NON

[n/a]➥ Établissez une liste des dix principales causes de décès des dix dernières années dans votre pays :

  • 1ère : Démence et maladie d'Alzheimer (11,4%)
  • 2ème : Maladies cardio-vasculaires (10,3%)
  • 3ème : Maladies respiratoires chroniques (5,2%)
  • 4ème : Maladies cérébrovasculaires (5,1%)
  • 5ème : Cancer des organes respiratoires (5,0%)
  • 6ème : Maladies du foie (4,3%)
  • 7ème : Maladies du système digestif (3,8%)
  • 8ème : Complications liées au diabète (2,2%)
  • 9ème : Maladies rénales (2,1%)
  • 10ème : Suicides (1,6 %)

[n/a]➥ Taux bruts de mortalité (en ‰ - pour mille) pour les années suivantes :

Rapport entre le nombre annuel de décès et la population totale moyenne sur une période et dans un territoire donné.

Afin de vous guider, voici le classement des États et territoires du monde par taux de mortalité en ‰ selon le World Population Prospects.[/n/a]

  • 2010 : 6,9 %
  • 2000 : 7,1 %
  • 1990 : 7,4 %
  • 1980 : 8,8 %
  • 1970 : 9,0 %
  • 1960 : 11,2%
  • 1950 : 12,4%

[n/a]🪦 Monuments Funéraires Remarquables :[/n/a]


[n/a]Accompagner les présentations de monuments funéraires d'une photographie ou illustration pourrait être la bienvenue.[/n/a]

[n/a]➤ Cimetière(s) célèbre(s) :[/n/a]
[n/a]➤ Monument(s) commémoratif(s) célèbre(s) :[/n/a] (Ex : statues, plaques commémoratives, etc.)
Ynys Wydryn 2
Ynys Wydryn
L'île de verre, ou Ynys Wydryn en dyffrynien, est une colline située dans le sud ouest du pays. Elle est omniprésente dans la mythologie et les récits fondateurs des populations celtes, même si l'origine du nom et des aménagements de la colline reste à ce jour inconnue. La colline n'accueille aucune sépulture, mais l'église Saint-Georges située à son sommet sert aux funérailles royales. Ynys Wydryn garde symboliquement l'entrée de la Vallée funéraire royale, où sont enterrés des rois dyffryniens depuis l'âge du bronze.
[n/a]➤ Architecture funéraire remarquable :[/n/a] (Ex : mausolées, tombeaux célèbres, etc.)
Vallée
La Vallée funéraire royale est composée de dizaines de tombes, dont les plus anciennes remontent à la préhistoire. Néanmoins, la plupart des tombeaux y furent érigés à l'âge du fer, puis la Vallée servit de sépulture habituelle des haut-rois à partir du IIe siècle a. C. . Une part des membres de la famille royale caratradienne y sont enterrés, encore au XXIe siècle. Les tumulus présents sur la photo sont dûs à des bateaux-tombes.
Sépulture de l'Unificateur
Un exemple de tombe à passage dans la Vallée: celle d'Owen Cyffanu, le fondateur du Royaume-Uni

a
Le cairn du défunt père de Sa Majesté, le roi Daffydd VII
L'abbaye de Thorn Island
L'abbaye de Thorn Island est située dans le centre de Bryngaerdinas Pil. Il s'agit à la fois de l'abbaye dans laquelle sont sacrés les souverains et celle où ils sont parfois enterrés. L'abbaye accueille aussi certaines grandes figures historiques ou artistiques caratradiennes.

[n/a]🚻 Perspectives Anthropologiques :[/n/a]

[n/a]➤ Quel(s) rôle(s) culturel(s) les funérailles jouent-elles dans les diverses traditions funéraires et pour les groupes qui les pratiquent ?[/n/a] (Ex : impact sur la société, importance rituelle, relation avec le divin/ avec la nature, conservation de la mémoire, etc.)

[n/a]➤ Quelle place tient actuellement la mort dans la représentation artistique ?[/n/a]

[n/a]Un bref historique de cette place de la mort dans la représentation artistique peut aider à faire comprendre la situation actuelle.[/n/a]

[n/a]🔮 Futur des Funérailles :[/n/a]

[n/a]➤ Les rites et pratiques funéraires de votre pays connaissent-elles des évolutions récentes ? Si oui, lesquelles ? Sont-elles issues d'influences spécifiques ou globales ?[/n/a] (Ex : mondialisation, influence culturelle particulière, etc.)
Globalement, les rites les plus anciens tendant à disparaitre ou du moins à décliner. Les tumulus sont de moins en moins fréquents, même chez les personnes qui se trouveraient en mesure de s'y faire enterrer. L'enterrement classique, plus sobre, devient de plus en plus la norme de toutes les populations pratiquantes.
[n/a]➤ Quelle place l'innovation technologique joue-t-elle actuellement sur la culture funéraire ?[/n/a]
La culture funéraire de la majorité des caratradiens reste inchangée ; la réincarnation en diamant ou en or rencontre malgré tout un petit succès, même si elle est assez mal vue.
[n/a]➤ Existent-ils des discussions éthiques en cours concernant le statut du défunt au sein de la société ?[/n/a] (Ex : questions liées à la conservation des restes, disposition des organes, clonage post-mortem, etc.)
Même si le don d'organe a fait débat fut un temps, il est aujourd'hui très répandue et peu de personne s'y refusent.
[n/a]➤ Plus généralement, existent-ils des discussions visant à reconsidérer l’approche de la société sur la mort ?[/n/a] (Ex : euthanasie, etc.)
Le débat sur l'euthanasie prend chaque année plus de place dans le débat public. Néanmoins, l'important pouvoir législatif des religieux ainsi que la dominance des courants conservateurs font que la question n'a toujours pas été étudiée officiellement par l'État.
[n/a]➤ Enfin, existent-ils des tendances funéraires émergentes et quelles sont-elles ?[/n/a] (Ex : nouveaux rites funéraires, pratiques alternatives, etc.)
Non.
[/n/a]
[/n/a]
0
1 – Le statut de la peine de mort
Abolie intégralement sur le territoire métropolitain du Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware et sur l’ensemble des territoires royaux ultramarins, à l’exception d’Osthaven (Nazum), où elle demeure légale même si désuète, ainsi que sur les navires de Sa Majesté.

2 – Position de la société sur la peine de mort
La population est majoritairement opposée à la peine de mort (un sondage officiel de 2011 donnait le chiffre de 78% contre le rétablissement, 20% pour et 2% refusant de se prononcer). Néanmoins, les proportions s’inversent largement dans certaines possessions royales, où la criminalité est bien plus importante.

3 – Histoire de la peine de mort
Le combat pour l’abolition de la peine de mort démarra au XVIIIe siècle en Caratrad. Néanmoins, les premières étapes furent franchies au milieu du XXe siècle en métropole : elle y tomba en désuétude après les guerres de Brod Flor (1926-1931) et de Vingt Ans (1916-1936), et fut abolie pour les meurtres en 1947. Aucune exécution ne fut pratiquée après cette date, même si la peine de mort resta en vigueur pour les crimes d’incendies volontaires dans les arsenaux royaux (abolition en 1979), de piraterie (abolition en 1986), d’espionnage (abolition en 1992) et de haute trahison (abolition en 1998), date après laquelle la peine de mort se trouva effectivement abolie. L’usage de la peine de mort fut en revanche systématique dans le cadre des conflits coloniaux menés par Caratrad dans son vaste empire entre 1947 et 1998. La peine de mort n’a pas été appliquée en Osthaven depuis 1981, et depuis 1978 sur un navire.


4 – La peine de mort automatique
N’existe plus


5 – Méthode d’exécution de la peine
En Osthaven, seul territoire où la peine de mort reste en vigueur, la sentence pour la plupart des crimes est effectuée par pendaison dite « long drop », c’est-à-dire qu’une trappe s’ouvre sur le condamné dont la nuque est instantanément brisée par le choc. Sur les navires de Sa Majesté, les membres d’équipages sont pendus et les officiers fusillés. Dans tous les cas, l’exécution d’un membre de l’aristocratie est pratiquée par la séparation de la tête du corps, usuellement à l’épée.

6 – Les conditions de détention avant exécution
Jusqu’à son abolition, la peine était appliquée dans une durée inférieure à la condamnation, éventuellement après les procès en appel, en cassation ou le rejet. Le condamné était autorisé à quelques heures en compagnie des personnes de son choix, après quoi la sentence (et le condamné) était exécutée.

7 – Les crimes capitaux, les crimes passibles de peine de mort : théorie et pratique
Plus aucun crime n’est passible de la peine de mort.

8 – Conditions éventuelles concernant les personnes mineures, les femmes enceintes, les personnes âgées et autres particularités
Les mineurs ne pouvaient être condamnés à mort, et les femmes enceintes ne pouvaient être exécutées avant d’avoir accouché ; en pratique, la majorité des femmes enceintes étaient graciées par la couronne. En revanche, l’âge comme la santé ne permettait de déroger.

9 – Statistiques de la peine de mort
Aucune exécution depuis 1981.
0
  • Nom du pays: Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware

  • Continent: Eurysie (métropole); Aleucie ; Paltoterra ; Afarée ; Nazum

  • ⛰️ Chaines de Montagnes:

  • Y a-t-il une (ou plusieurs) chaine(s) de montagnes au sein de votre pays ? De larges parties de la métropole vont du haut-collinéen (500 mètres d'altitude) à la moyenne montagne (1500 mètres d'altitude), avec quelques massifs atteignant la haute-montagne (2000 mètres et au delà). Le territoire de l'isthme afaréen (Twls Dwyrain) est traversé par plusieurs chaînes de petite et moyenne montagne. Yddaerirdwyrain (Nazum sud) comprenant de nombreux ilots volcaniques, un certain nombre rentrent dans le domaine de la haute montagne. Le territoire aleucien de Caratrad (Tir Larthair) est lui traversé par de nombreuses chaines allant jusqu'à la haute montagne.

    Si oui, situez la (les) sur un planisphère:
    (En beige les zones de moyenne montagne, en rouge les zones de hautes montagnes. Je n'ai pas inclus les autres territoires parce qu'ils sont soit trop petits, soit que les zones concernées sont trop peu étendues).
    topo
    topo aleucie


    Quel est le sommet le plus haut ?(En mètre)
    Métropole : Cadair Idris (2530 mètres)
    Caratrad : Cnábán ar Duch (contraction d'une formule signifiant "Le Sommet Blanc de la Montagne Noire") (3110 mètres), en Yddaerirdwyrain


    La chaine de montagne est elle volcanique ? La chaîne aleucienne comprend plusieurs volcans actifs de type effusif, de même que le Mont Cnábán, qui est aussi un volcan effusif.

    Si oui à quand remonte la dernière éruption ?
    2011 pour le Mont Cnábán et pour les volcans de la chaîne aleucienne


    Y-a-t-il des volcans isolés au sein de votre pays ?
    Non, même si le mont Cnábán est le seul volcan actif dans sa région, il fait partie d'une chaîne volcanique.


    Si oui à quand remonte la dernière éruption ?
    N/A


  • 🌊 Fosses Océaniques:

  • Y a-t-il une (ou plusieurs) fosse(s) océanique(s) au large de votre pays ?
    Non


    Si oui, situez la (les) sur un planisphère:
    (Un trait de couleur sur Paint suffis)

    Quelle est sa profondeur ?(en mètre)


  • 🌊 Dorsale Océanique:

  • Y a-t-il une (ou plusieurs) dorsale(s) océanique(s) au large de votre pays ?
    Non


    Si oui, situez la (les) sur un planisphère:
    (Un trait de couleur sur Paint suffit)

    Quelle est le sommet le plus haut ?(en mètre)
    (Si votre pays passe sur une Dorsal océanique, précisez le)

    La dorsale est elle volcanique ?( Effusif ou Explosif ?)

    Si oui à quand remonte la dernière éruption ?



  • 🏞️ Failles terrestres:

  • Y a-t-il une (ou plusieurs) faille(s) terrestre(s) au sein de votre pays
    Non?


    Si oui, situez la (les) sur un planisphère:
    (Un trait de couleur sur Paint suffit)

    Quelle est sa profondeur ?(en mètre)
    63
    Données publiées dans l'Instance de Coordination des Données de l'OND



    Questionnaire interne à l'Organisation des Nations Démocratiques lié à la population :
    Pays

    Nom du pays : Royaume Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware
    Continent de la métropole : Eurysie
    Superficie : 121 777km2

    Informations générales :

    Population actuelle : 19 380 482 (au 1er janvier 2013)
    Population des personnes agées de dix huits ans et plus : 88.47 %
    Croissance actuelle de la population : 0.2% (2011-2012)
    Population par continent ( mettre X si aucune présence territoriale ) :
    • Eurysie : Approximativement 15 millions d'habitants
    • Afarée : Approximativement 1,4 million (34,634+ 1,357,421 en 2011)
    • Nazum : Approximativement 1,3 million (1,272,500+71,702+ 6,412 en 2011)
    • Aleucie : Approximativement 1,8 million (1,761,593 en 2011)
    • Paltoterra : 25,407 au 1er janvier 2013
    Religions :

    Part de la population se revendiquant :
    • Sans religion : 20%
    • Catholique : 25%
    • Insulariste (chrétiens): 45 %
    • Total chrétiens : 70 %
    • Musulman : 1.8%
    • Juif : 2,7%
    • Zoroastrien : >1%
    • Bouddhistes : 3%
    • Autre : >1,5%

    LGBT:

    Part de la population se revendiquant :
    • Gay/lesbienne/homosexuel : 1%
    • Pansexuel : N/A
    • Bisexuel : 0.5%
    • Asexuel :N/A

    Le mariage des couples du même sexe est-il autorisé ? Oui
    L'adoption pour les familles homoparentales est-elle autorisée ? Oui, mais la législation est plus exigeante
    La transition administrative de sexe est-elle autorisée ? Oui, mais uniquement administrative (les opérations sont interdites)


    Questionnaire interne à l'Organisation des Nations Démocratiques sur l'économie :

    Pays

    Nom du pays : Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware
    Continent de la métropole : Eurysie

    Principaux indicateurs économiques

    PIB : 601 000 000 000 d'unités monétaires internationales (1er janvier 2013)
    PIB par habitant : 31 011
    Région ou équivalent ayant le plus faible PIB nominal ( mettre en réponse le PIB de la région et son nom ) : Ynys Awel, 584 millions
    Région ou équivalent ayant le plus fort PIB nominal ( mettre en réponse le PIB de la région et son nom ) : Greater Bryngaerdinas Pil, 180 milliards (
    Evolution anticipée du PIB dans un an : 657 000 000 000

    IDH ( trois décimales ) : 0.932
    Région ou équivalent ayant le plus fort IDH ( mettre en réponse le IDH de la région et son nom ) : Greater Bryngaerdinas Pil, 0.954
    Région ou équivalent ayant le plus faible IDH ( mettre en réponse le IDH de la région et son nom ) : Osthaven, 0.901

    Inflation :
    Evolution anticipée de l'inflation d'ici un an : +150%

    Taux de chômage : 7,2%
    Evolution anticipée du taux de chômage d'ici un an : +2,8%
    Investissement étrangers en milliards d'unités internationales sur l'année 2012 : 27 milliards
    Nombre de Licornes : 35
    Nombre de startups : 8500
    Nombre d'actifs : 11 millions

    Monnaie

    Nom de la monnaie : Cyd cyfoeth/ Union Pound
    Taux directeur : 5.25 %
    Masse monétaire : Chiffre non disponible
    Part des payements en espèce dans le pays : 27%
    Part des payements par carte bancaire dans le pays : 66%
    Part des payements par chèque dans le pays : 7%
    Réserve d'or de la banque centrale en T : 227.40 tonnes

    Questionnaire interne à l'Organisation des Nations Démocratiques lié aux matières premières et ressources naturelles :

    Pays

    Nom du pays : Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware
    Continent de la métropole : Eurysie

    Pétrole et gaz

    Avant propos : L'ajout de diagramme sur la production et les réserves sur le pétrole et le gaz est possible, communiquer le code du flourish ou les données à cette instance.

    Réserve de pétrole prouvée en barils :
    12,060,000,000

    Production de pétrole actuelle en baril par jour et an :
    1,106,000,000 barils par an, 3 030 136 par jour

    Réserve de gaz prouvée en mètres cubes :
    1,616,000,000,000

    Production de gaz en mètres cubes par an :
    41,650,000,000 mètres cubes par an

    Réserve de pétrole non-conventionnel prouvée en barils :
    44,000,000,000

    Production de pétrole non-conventionnel actuelle en baril par jour et an :
    20,000 barils par jour, 7 300 000 par an

    Réserve de gaz non-conventionnel prouvée en mètres cubes :
    300,000,000,000

    Production de gaz non-conventionnel en mètres cubes par an :
    5,000,000,000 mètres cubes par an

    Consommation actuelle de pétrole conventionnel et non-conventionel par baril par jour et an :
    60,290,000 barils par jour, 22 005 850 000 par an

    Exportation de pétrole conventionnel et non-conventionnel par baril par jour et an :
    52,190,000 barils par jour, 19 049 350 000 par an

    Importation de pétrole conventionnel et non-conventionnel par baril par jour et an :
    1,242,000 barils par jour, 453 330 000 par an

    Consommation actuelle de gaz conventionnel et non-conventionel en mètres cubes par an :
    92,480,000,000 mètres cubes par an

    Exportation de gaz conventionnel et non-conventionnel en mètres cubes par an :
    52,020,000,000 mètres cubes par an

    Importation de gaz conventionnel et non-conventionnel en mètres cubes par an :
    19,890,000,000 mètres cubes par an

    Autres

    Réserve de fer prouvée en T :
    2,500,000,000

    Production de fer en T :
    68,100,000

    Consommation de fer actuelle en T :
    80,000,000

    Exportations de fer en T :
    30,000,000

    Importations de fer en T :
    80,000,000

    Réserve de cuivre prouvée en T :
    23,000,000

    Production de cuivre en T :
    62,000

    Consommation de cuivre actuelle en T :
    80,000

    Exportations de cuivre en T :
    20,000

    Importations de cuivre en T :
    150,000

    Réserve d'or prouvée en T :
    1,600

    Production d'or en T :
    42

    Consommation d'or actuelle en T :
    70

    Exportations d'or en T :
    20

    Importations d'or en T :
    120

    Réserve de charbon prouvée en T :
    220,000,000

    Production de charbon en T :
    6,000,000

    Consomamtion de charbon actuelle en T :
    43,000,000

    Exportations de charbon en T :
    11,000,000

    Importations de charbon en T :
    27,000,000

    Réserve d'uranium prouvée en T :
    300,000

    Production d'uranium en T :
    3,600

    Consommation d'uranium actuelle en T :
    4,100

    Exportations d'uranium en T :
    2,500

    Importations d'uranium en T :
    4,100

    Réserve de terres rares ( pas dans le détail ) prouvée en T :
    130,000,000

    Production de terres rares en T :
    3,000

    Consommation de terres rares actuelle en T :
    6,000

    Exportations de terres rares en T :
    3,000

    Importations de terres rares en T :
    6,000
    5167
    Unités administratives en Caratrad (WIP)

    [HRP : La présentation sera largement étoffée par la suite, en particulier en ce qui concerne les titres et les noms nationaux]

    Les grandes unités administratives de Caratrad sont très largement héritées de son passé féodal, ce qui fait que la géographie administrative de Caratrad est multicouche et non uniforme. En effet, le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware est composé de deux nations constituantes qui composent le cœur de l'Union (Le royaume dyffrynien et le royaume kentois), ainsi que d'une nation constituante historiquement annexée (la principauté Gogglewerin, "les hommes du nord") et de plusieurs dépendances de la couronne ( 7 Gabalaigh, ou conquêtes). Ainsi, le royaume d'Ynys Dyffryn, le Royaume du Kentware, la principauté Gogglewerin et chaque dépendance ont leur propres systèmes de démarcation administrative et géographique, et il n'existe donc aucune strate commune d'unité administrative englobant le Royaume-Uni, même si certaines présentent de grandes similarités.

    Historiquement, les principales divisions administratives du Royaume-Uni ont été le comté et la paroisse (catholique ou insulariste), tandis qu'à la suite de l'émergence du parlement unifié des Couronnes Unies de Caratrad, la circonscription a été établie tant en métropole que dans certains Gabalaigh (Tir Larthair ou Festland, Twls Dwyrain, Yddaerirdwyrain). La dernière évolution en date est la mise en place d'une unité vouée principalement aux statistiques, l'International Statistics uniT(ou IST), qui est peu utilisée en Caratrad et est principalement destinée à standardiser les statistiques fournies aux organisations internationales comme l'OND. Cette unité s'applique à différentes échelles :
    IST 1 : de 3 à 7 millions d'habitants en moyenne, s'appuie sur les plus grandes unités administratives existantes, en l'occurrence les nations constituantes.
    IST 2 : de 800 000 à 3 000 000 d'habitants, correspond généralement aux principautés, petits royaumes ou duchés.
    IST 3 : de 150 000 à 800 000 habitants, correspond quasiment toujours à des comtés.

    Caratrad compte 3 IST 1 ( le Royaume dyffrynien, le royaume kentois et l'ensemble des Gabalaigh, qui sont regroupés en une seule IST 1), 14 IST 2 (1 en Twls Dwyrain, 1 en Osthaven, 1 au Festland, 1 pour les autres Gabalaigh, 1 principautés nordiques du sud de la métropole, 3 au Kentware, 1 pour Bryngaerdinas Pil et sa zone, 2 pour le royaume dyffrynien, 2 pour les domaines de culture gaélique et 1 pour les zones de culture erse), et 33 IST 3, dont les limites sont appuyées sur celles des comtés.

    Même s'il porte différents noms dans les langages employés, la plus proche unité commune à Caratrad est le titre historique de comté (le terme n'étant pas forcément toujours employé), cette unité étant celle sur laquelle sont appuyées les circonscriptions électorales. Il y a 33 unités administratives de ce type en Caratrad : 21 en métropole, 5 au Festland, 2 en Twls Dwyrain, et les autres sont des unités uniques par Gabalaigh (Ynys Awel, Yddaerirdwyrain, Osthaven, Tirroil, Carreg Deheubarth). Il est important de remarquer que ces nombres correspondent aux comtés modernes de Caratrad : au total, il existe 39 titres octroyant le rang comtal, dont 6 erses, 4 gogglewerin, 5 dyffryniens, 5 gaéliques et 7 kentois, les autres titres étant modernes et correspondant aux Gabalaigh. Les territoires originellement recouverts par les comtés composant actuellement les Gabalaigh étaient à l'origine bien plus étendus, mais les titres ont été gardés après les décolonisations.

    Même si elle est de plus en plus désuéte, une unité administrative également utilisée est celle du duché, à des fins protocolaires, mais aussi dans le domaine de la défense ou encore celui du sport.


    Les 38 capitales comtales caratradaises, leur comté, et le duché auxquelles elles sont rattachées:
    Métropole :

    Kentoises:

    Duchy of Northaberland :
    Norholt - Norholtshire
    Deedale - Pattershire
    Torpenhow - Beershire

    Duchy of Kentware
    Carklif - Carklifshire
    Sutton - Suttonshire

    Duchy of Mercend
    Ashby de la Zouch - Lygoreshire
    Camford - Camfordshire

    Dyffryniennes :

    Forgannwg Tywysogaeth
    Yr Wyddfa - Fianweidd Arglwyddiaeth
    Waun - Ŵyr Arglwyddiaeth

    Ceredigion Tywysogaeth
    Trefdraeth - Cwent Arglwyddiaeth
    Bryngaerdinas Pil - Pagweth Arglwyddiaeth
    Gelli Gandryll - Gwithbarth Arglwyddiaeth

    Erainn :
    Duchy of Meinster
    Béal Feirste - Tiarna Áth Cliath
    Caiseal Carn - Tiarna Dunnygal
    Borrisáth - Tiarna Airmagh

    Tywysogaeth Obar Chùirnidh (le titre de duché n'existe pas dans cette langue et est un emprunt du dyffrynien)
    Binn Beag - Tiarna Doon
    Turlachteach - Tiarna Entrim

    Goidhils :
    Tywysogaeth Gàidhealtachd (le titre de duché n'existe pas dans cette langue et est un emprunt du dyffrynien)
    Gareloch - Tighearnas Aonghas
    Arbroath - Tighearnas Fìobha
    Monaruadh - Tighearnas Lodainn

    Tywysogaeth Ghalldachd
    Gearasdan - Tighearnas Mhaoirne
    Abhainn Dubh - Tighearnas Earraghàidheal
    Bailmòr - Tighearnas Moireibh

    Norrdiri (Norrdir), alias Lochlannaí (Erainn) / Lochlannaich (Goidhil) / Gogglewerin (dyffrynien)/ Saewylfas (Kentois): aucun duché
    Tynwald - Nordmanland Fyrstedom (Tywysogaeth Obar Chùirnidh)
    Veiháví - Westfold Fyrstedom (Tywysogaeth Ghalldachd)
    Snaefell - Oppland Fyrstedom (Ceredigion Tywysogaeth)
    Dalebygg - Ostfold Fyrstedom (Duchy of Northaberland)

    Gabalaigh :

    Festland : Duchy of New Kentware
    Sicherkrik - Savenshire
    Penarlâg - Penarlâg Arglwyddiaeth
    Svarlaug - Svarlaug Fylki
    Thingvogur - Thingvovur Fylki
    Brynbuga - Tiarna Brynbuga

    Twls Dwyrain : Tywysogaeth y Dwyrain
    Porth Dwyrpen - Dooeypenshire
    Porth Rhydweli - Ridwellshire


    Tirroil : Ynys Morfa - Tirroil Arglwyddiaeth (pas de duché historique)
    Carreg Deheubarth : Caer Penrhyn - Southern Cape County (Tywysogaeth y Deheubarth Affareg)
    Yddaerirdwyrain : Sewgate - Yddaerirdwyrain Arglwyddiaeth (Tywysogaeth y De'r Iwerddonedd )
    Ynys Awel : Windport - Her Majesty's County in East Nazum (Pas de duché historique)
    Osthaven : Osthaven - Osthaven Free Port County (Principalty of East Indies)





    Brouillon terriblement laid de la répartition culturelle de la métropole caratradaise, âmes sensibles s'abstenir Carte lol
    4287
    Histoire des Forces Armées Caratradaises : les « armoured regiments », reflets de l’évolution du pays



    Histoire :
    La cavalerie joue un rôle clé dans l’histoire et la culture militaire des différents royaumes de Caratrad. Symbole de richesse et instrument militaire de premier plan, le cheval fut utilisé tant par les aristocraties dyffryniennes que kentoise. Au contraire, les Gogglewerin, traditionnellement marins, ne commencèrent que tard à former des troupes équestres, ce qui fut une des raisons de leur défaite finale au XVe siècle. L’utilisation du cheval fut révolutionnée au XVIIIe siècle par Cecil Mowbray, qui transforma le rôle militaire de la cavalerie en massifiant cette dernière. Ainsi, la cavalerie joua un rôle clé dans tous les conflits majeurs dans lesquelles combattirent des troupes caratradaises jusqu’au XXe siècle. La cavalerie joua cependant un rôle plus limité dans les expéditions coloniales, servant plus généralement de force de police. Peu à peu motorisée (cette motorisation fut l’élément déclencheur d’une large controverse médiatique et politique caratradaise connue sous le nom d’« Affaires des gentilhommes-cavaliers" (bonemarchogion, en dyffrynien), l’arme blindée tient toujours un rôle central dans la pensée militaire caratradaise : elle est le foudre d’une armée. L’affaire fut déclenchée par la question de l’abrogation d’un très vieux privilège formalisé par une loi concernant les bonemarchogion et ayant trait à l’équipement militaire. En réalité, la controverse portait d’abord sur le conservatisme de l’armée, puis s’étendit à la stratification générale de la société caratradaise, « société malade », pour déboucher sur de larges réformes démocratiques et égalitaristes.

    Place dans la culture militaire :
    La cavalerie occupe dans l’imaginaire militaire et même collectif caratradais une place d’honneur tant pour le prestige aristocratique qui y est associé que pour son rôle opérationnel. En effet, Caratrad étant une « société de gentilhommes », selon les termes de l’historien Sir Francis Mwgel, il n’était pendant longtemps rien de plus prestigieux que de servir dans cette arme aristocratique par excellence qu’est la cavalerie, malgré de nombreuses exceptions historiques, fameuses justement du fait de leur caractère exceptionnel. C’est le cas par exemple des célèbres « Marchog Amddifad Dyffryn » (litt. les cavaliers orphelins de Dyffryn), dont les prouesses ont alimenté plus d’une œuvre cinématographique caratradaise. Toutefois, les études récentes ont montré que la composition réelle des unités de ce type « commando » était généralement de nature aristocratique, ces unités servant à l’engagement de personnalités atypiques ou excentriques issues des élites. Toutefois, la faible utilisation qui fut faite de la cavalerie lors du XIXe siècle mena à des engagements massifs des aristocrates dans des unités spécifiques comme les Hussards Légers de Sa Majesté, spécialisés dans des missions d’explorations et de cartographie. Durant le XXe siècle, la proportion d’aristocrates dans la cavalerie diminua peu à peu pour atteindre un taux comparable bien que supérieur à celui des autres armes.

    En plus de ces raisons, la cavalerie occupa toujours une place prépondérante dans l’esprit des souverains puis des dirigeants de Caratrad étant donné sa fonction militaire en tant que tel. En effet, Caratrad, par sa nature maritime, fut rarement amenée à se battre sous d’autre termes que les siens, mais au contraire pratiqua souvent une stratégie de harcèlement et d’usure de ses ennemis continentaux, jusqu’au moment où il faudrait frapper le coup décisif. C’est dans cet esprit qu’encore aujourd’hui le rôle militaire de la cavalerie caratradaise est pensé : frapper vite et fort là ou il est possible de le faire, puis écraser d’une charge un adversaire trop affaibli pour résister. Cet axiome est valable, pour les caratradais, du plus bas échelon tactique au plus haut échelon stratégique.

    Organisation :
    Ces raisons expliquent par elles-mêmes l’organisation actuelle de l’arme blindée-cavalerie caratradaise. Celle-ci est divisée en deux grandes branches : les régiments de cavalerie (servant avant tout dans des rôles de reconnaissance) et les régiments blindés (servant soit de « bulldozers » tactiques, soit d’appui-feu). Il est à noter qu’il est très rare que les régiments blindés agissent en autonomie : la structure même des brigades blindées (nota : 2 bataillons blindés, 2 bataillons mécanisés et un bataillon de reconnaissance) est pensée pour permettre la manœuvre interarmes. Ainsi, qu’il s’agisse de rompre le front adverse, d’exploiter une percée ou d’effectuer une opération coup de poing, les unités blindées caratradaises sont toujours en mesure d’être facilement couplées à des unités d’infanterie, à l’échelle du bataillon, de la compagnie voire de la section.
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    LA SOCIETE CARATRADAISE AU MOYEN-AGE




    Les campagnes, berceau de l’aristocratie

    Le tournant de l’an Mil marqua en Caratrad l’émergence d’une nouvelle noblesse qui se renforça durant la période du « Moyen-Âge classique » (pour Caratrad, de 999 à 1465). Celle-ci était en partie issue de la noblesse des divers royaumes précédents (kentois et dyffryniens), mais transforma le système pour le rendre complétement héréditaire. De nombreux nouveaux nobles émergèrent par la désintégration des principautés gogglewerin. La plupart étaient des hommes d’armes attachés à un seigneur. De nombreuses forteresses adultérines furent érigées, leur permettant d’assoir leur pouvoir. Vers 1162 se déclencha un second âge féodal, qui vit une limitation de la violence, principalement à l’instigation de l’Eglise toute proche de Catholagne par l’instauration de la « Paix de Dieu », mais aussi des princes (des seigneurs puissants, généralement à partir du titre d’Earl ou Arglwydd), qui cherchèrent à assurer la prospérité économique de leurs terres en sécurisant le commerce sur ces dernières. Les princes soumirent leurs turbulents vassaux par diverses méthodes : des campagnes militaires, comme celles menées par Owain VI en Ceredigion au début du XIIE siècle, mais surtout par des serments de vassalité et des contrats féodaux. Ceux-ci engageaient le vassal à coopérer avec son suzerain : il devait monter la garde chez lui, se joindre à ses expéditions militaires pour une quarantaine de jours par an en moyenne, lui offrir le gite et le couvert (droit d’albergue), ainsi que lui fournir « l’aide aux quatre cas » (Contribution à ses frais de croisade, à sa rançon, aux frais de chevalerie de son fils ainsi qu’au mariage de sa fille). Pour diverses raisons (surtout du fait de l’Eglise de catholagne), l’appellation de « miles » qui désignait en latin le soldat se popularisa et tendit à désigner les chevaliers, titre qui fut même adopté par les princes. Cela marqua l’irruption de la chevalerie dans la noblesse durant la seconde moitié du XIIE siècle.

    La chevalerie

    Par schéma inverse, les chevaliers commencèrent à la même période à se dire noble. De la plus petite noblesse à la plus haute, on partageait un ensemble de valeurs et de rituels : l’adoubement, les insignes chevaleresques et les valeurs « courtoises ». De plus, cette nouvelle classe sociale rejetait toute forme de travail manuel, et se vit confier un rôle particulier par les clercs, celui de « bellatores », « ceux qui combattent », chargés de maintenir la Paix de Dieu et de combattre les ennemis de la Foi (intérieurs et extérieurs). Les chevaliers se multiplièrent au XIIIE siècle, on en comptait quasiment au moins un par village à cette période. Mais cette multiplication n’alla pas sans problèmes, notamment sur la question de l’héritage. En effet, la vieille coutume successorale kentoise voulait le partage de l’héritage à égalité. Le problème étant que l’équipement du chevalier, dont le prix ne cessa d’augmenter durant le Moyen-Âge, devenait rapidement inacquérable pour des héritiers de petits domaines. Ceci favorisa l’apparition de la pratique de la primogéniture, qui s’imposa rapidement au Kentware, qui voulait que l’ainé hérite de la majeure partie des biens. Ceci créa une forme de « plèbe nobiliaire » de cadets déshérités, dont beaucoup rejoignaient le clergé. Les dépense d’équipements étant doublées des dépenses sociales nécessaire pour maintenir son rang de noble, le XIIIE siècle fut marqué par « une course à l’adaptation » des petits nobles, qui se traduisit par le renoncement de beaucoup à la couteuse cérémonie de l’adoubement, porte d’entrée obligatoire dans la chevalerie.

    La fragilité de la noblesse

    La couche supérieure de la noblesse, celle qui percevait de nombreux revenus via les péages, les marchés, les foires, était aussi frappée d’une fragilité. Ces seigneurs étaient très souvent endettés, notamment auprès des abbayes. Ces dettes, dues à une gestion souvent hasardeuse de la trésorerie, en poussa de nombreux à vendre leurs terres, ou à vendre leur loyauté (en marchandant un contrat vassalique avec un seigneur qui rembourserait leur dettes). Cela contribua à compléter le réseau de relations vassaliques au profit des plus puissants, car les princes comme les ducs de Northaberland et les comtes du Lygoreshire ou encore les rois dyffryniens et kentois étaient souvent prêts à acheter la loyauté des propriétaires de petits fiefs, afin de s’affirmer face à leurs rivaux. Les places-fortes en question devinrent toutes « jurables et rendables », c’est-à-dire que leurs occupants devaient les mettre à disposition de leur suzerain s’il le demandait. Paradoxalement, le déclin de la moyenne noblesse fit en partie le profit des plus petits nobles, car ceux-ci récupérèrent certains droits (comme celui de commandement appelé droit de ban) et surtout bâtirent des maisons-fortes (une sorte de maison, voire un manoir fortifié, en dyffrynien « caer »), principalement durant le XIIIE siècle. Ceci se traduisit par une polarisation du pouvoir de la moyenne noblesse, notamment en Westfold, certains lignages récupérant de nombreuses forteresses. Une estimation globale, extrapolée à partir de registres incomplets de la période, fournit une estimation de la population noble de 1,8% de la population de la future partie caratradaise de l’île (environ 4 millions d’habitants) en 1300.

    Les paysans

    La condition paysanne du XIe au XIVe siècle était radicalement nouvelle. La pratique de l’esclavage avait complétement cédée le pas à celle du servage, qui empêchait le serf de quitter le domaine de son seigneur mais qui lui accordait une personnalité juridique. Ceci s’accompagnait de diverses lois et coutumes : le droit de « merchet » (dyff.), par exemple, qui voulait que le serf dût demander l’accord de son seigneur pour épouser une personne n’étant pas dépendante de la même seigneurie. De plus, les serfs devaient effectuer la corvée sur les terres du seigneur, veiller à l’entretien de ses biens ainsi que payer un impôt sur les récoltes, le fameux « scutage » (kent., le terme ayant été adopté tel quel par les dyffryniens). Néanmoins, par intérêt économique, nombre de seigneurs accordèrent des libertés paysannes, afin de stimuler économiquement leur domaine. Dans le nord-ouest de l’île, de nombreuses franchises furent accordés au XIIE et XIIIE siècles, mais peu le furent après 1282, et toujours loin des villes, concernant à terme environ 15% des lieux habités. De plus, trois grands types de prélèvement venaient fragiliser la situation économique du paysan, qu’il soit dyffrynien ou kentois (en plus du scutage) : le « degwm » (dyff.) ou « tithe » (kent.) , impôt dû à l’Eglise de catholagne, le loyer dû au propriétaire des parcelles qu’il exploitait, qu’il soit un bail ou fixé par rapport au produit dégagé des terres, ainsi que d’innombrables taxes, liées notamment à l’utilisation des instruments essentiels de la vie agricole (le four, la forge et le moulin, le droit de mouture s’élevant en général au 1/24e) ou encore aux péages et aux ventes (leudes). Les droits variaient fortement en fonction des régions et des cultures, que ce soit ceux de fagotage (droit de récolter du bois dans les bois du seigneur) ou encore les châtiments réservés aux braconniers. De manière générale, le XIIIE siècle fut marqué par une période d’abondance et de prospérité, lié notamment à la situation politique nouvelle, dont bénéficièrent aussi les petites gens qui travaillaient la terre.

    Le cadre de vie rural

    La vie dans la société rurale de cette époque était protéiforme : il existait des paysans riches, possédant le matériel et les bêtes capables de sillonner la terre (chevaux ou bœufs) surnommés les «
    Ceiliog pentref Ffrengig » (dyffrinien pour « coqs de village »), qui formait une minorité, une majorité de paysans moyens, exposés aux mauvaises récoltes et enfin une plus grande minorité de « déshérités », qui ne disposaient comme seule richesse que de leur force de travail. Le faible nombre de révoltes paysannes montre néanmoins que ces cas restaient minoritaires et qu’une forme d’équilibre social avait été atteinte. Ces différentes classes marquaient chaque unité urbaine dans l’espace rural car on exhibait souvent sa richesse. En termes politiques, si les franchises existaient effectivement (droits cédés par le seigneur au village), rien ne faisait des « aldermen » du Kentware (kent.) (Magistrats) des villages un réel contre-pouvoir au seigneur féodal, contrairement à la situation dans certaines villes, et surtout contrairement à la situation dyffrynienne, les magistrats locaux étant bien plus puissant dans la partie celte de l’île. L’unité était alors la paroisse, forme administrative remontant au début de l’ère chrétienne et centrée sur l’église. La paroisse se confondait souvent avec la seigneurie rurale et formait réellement l’unité administrative et fiscale de base. L’église locale était le monument remarquable et le point de repère principal pour les paroissiens; c’est aussi elle qui rythmait la vie ,quotidienne par ses cloches, annale par les processions religieuses qui s’y déroulaient. C’était aussi le seul lieu de rencontre quotidienne, on y était baptisé et on était souvent enterré dans le cimetière attenant. En plus du prêtre et du seigneur, d’autres métiers étaient non-agricoles : le meunier, le fournier, les charbonniers. De plus, quelques métiers d’artisans étaient présents dans chaque village (ou presque) : les forgerons, les tonneliers, mais aussi toute sorte de métiers liés à l’extraction de matériaux de construction. Chaque région présentait des opportunités spécifiques, qui s’accompagnaient d’artisans spécialisés dans tel ou tel domaine. Mais l’immense majorité de la population vivait, d’une manière ou d’une autre, de la terre.

    L’espace urbain

    Le réseau urbain de la « vieille Eurysie » était en place à l’orée du XIIIE siècle. L’estimation de la population des villes est assez difficile du fait des faibles registres de l’époque, mais on peut par exemple estimer la population Bryngaerdinienne du début du XIVE siècle à environ 90 000 habitants, ce qui reste un chiffre très important pour l’époque. Mais ce qui faisait réellement une ville médiévale en Caratrad, c’était son enceinte, dépense nécessaire dans des régions agitées régulièrement par la guerre. Toutes les villes ne disposaient pas d’enceinte complètes en pierre, mais toutes disposaient d’éléments de fortifications plus ou moins élaborés. A la fois symboles de pouvoir et utile tant sur le plan militaire que le plan fiscal (les fortifications permettaient de contrôler les entrées et sorties des villes, et ainsi le contrôle fiscal), les murailles étaient le marqueur de la prospérité et du pouvoir. Les grandes villes étaient quadrillées par les paroisses, ce qui n’allait pas sans poser des problèmes d’hygiène, les paroisses s’accompagnant en effet de cimetières. Le stéréotype de la ville médiévale sale n’est pas tout à fait erronés en Caratrad : on se servait effectivement des sentes étroites créés anarchiquement comme caniveaux, ce qui valait au villes la réputation de sentir atrocement mauvais, le pavage ne commençant à se répandre qu’au milieu du XIIIE siècle, sous le règne de Owain IX (de Dyffryn, il s’agit d’Owain III pour Caratrad). Les ponts, rares à cette période (seulement deux à Bryngaerdinas Pil, un de chaque coté de l’Île de l’Épine), était des sources de revenus particulièrement lucratives, en plus de constituer des points de passage stratégiques. Deux enjeux majeurs se posaient pour les villes : l’approvisionnement en eau et la lutte contre le feu. Les villes étaient en effet largement construites en bois, et même les bâtiments en pierre étaient susceptibles de brûler. Par exemple, Veiháví brula six fois entre 1212 et 1237. La question de la salubrité publique était aussi sensible, et aggravée par le peu de considération qu’on lui accordait. L’eau était souvent polluée, par les déchets et excréments, ou même par les rejets des ateliers (quasiment toutes les composantes de l’industrie textile rejetaient des substances nocives) ou encore ceux des boucheries, qui jetaient les carcasses à même la rue.


    La ville, ses fonctions et ses activités

    La ville était le lieu symbolique du pouvoir et le lieu réel de l’administration, malgré le fait que les princes y résidaient généralement peu, préférant l’air plus sain de leurs domaines proches. Les villes étaient avant tout des pôles de production spécialisés : le textile était l’industrie disposant de la plus grande valeur ajoutée, et il était exportée en masse vers l’Eurysie et au-delà. Ceci fit la prospérité des villes zélandiennes, mais le Lygoreshire et le duché de Meinster en profitèrent également. L’artisanat de haut vol était également situé en ville (la mode existait déjà, principalement dans les cours princières), comme l’orfèvrerie à Bryngaerdinas Pil, qui disposait de mines d’argent. Les villes étaient aussi des pôles commerciaux : en plus des marchands itinérants participant aux foires (celles du Lygoreshire principalement) et des marchands aux long cours, important des denrées rares, souvent venues de Leucytalée comme les épices, les principaux marchands étaient les négociants. Organisés en compagnies, ceux-ci disposaient de résidents permanents dans les grandes villes, et s’enrichissaient principalement par le crédit. Ils s’imposèrent à partir de la seconde moitié du XIIE siècle, la majorité étant Tanskiens (originaires du continent eurysien). Néanmoins, le pouvoir à court d’argent saisissait souvent leurs biens afin d’éponger ses dettes, rendant le trafic de l’argent incertain. L’élite urbaine variait fortement en fonction des régions : rarement noble, plus souvent bourgeoise mais surtout ecclésiastique. Les monastères et les églises étaient omniprésents dans les villes, et l’Eglise était parfois la première propriétaire urbaine (12% de la population de Binn Beag de la fin du XIIIE siècle était issue du clergé). La pauvreté était omniprésente dans les villes (47% de la population de Bryngaerdinas PIl en 1298), faute de salaires convenables versés aux ouvriers pourtant pourvus d’emplois stables. Les communes étaient le plus souvent gouvernées par des conseils restreints, constitués de bourgeois, ce qui n’allait pas sans s’accompagner d’énormes problèmes de conflits d’intérêts, népotisme et corporatisme, le pouvoir ne changeant presque pas de mains. Certaines villes étaient directement contrôlées par les rois, au travers de prévôts royaux ou encore aux mains des princes de l’Église (les évêques). Elles disposaient en outre d’un rôle militaire (une grande part des troupes d’Owain Ier à Brwydr Caer étaient des milices communales), qui s’effaça peu à peu, mais elles gardèrent leur rôle d’immense source de richesse pour les princes. Dans le royaume caratradais, au début du XIVE siècle, les villes étaient reconnues comme l’un des trois grands ordres du royaume.
    12544
    Quelques entreprises caratradaises


    Logo (optionnel) :
    Nom : East Leucytalean Petroleum (ELP)
    Type d'activité : Compagnie pétrolière
    Date de création : 1902
    Lieu de création : Porth Dwyrpen, Tlws Dwyrain
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 212,503 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires : Southern Rock (15,7%)
    Président : Hubert Lockwood
    Présentation : East Leucytalean Petroleum est le plus grand fournisseur de gaz et de pétrole caratradais. C'est aussi depuis longtemps l'une des sociétés les plus cotées de la Bourse de Carklif. Une lente reprise après la chute massive des marchés vers le milieu de l'année 2012 a toutefois fait perdre à l'action sa première place au profit de CAE. East Leucytalean Petroleum fait partie du binôme des "grandes" compagnie pétrolières caratradaises avec la Peitriliam na Dyffryn (Compagnie Pétrolière Dyffrynienne). Néanmoins, l'action de l'East Leucytalean Petroleum est récemment remontée, signe que la situation financière de l'entreprise s'est améliorée, en particulier grâce au partenariat entre Caratrad et le Faravan.

    Logo (optionnel) :
    Nom : Peitriliam na Dyffryn (PN)
    Type d'activité : Compagnie pétrolière
    Date de création/fusion : 1921
    Lieu de création : Beal Feirste
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 125 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires : Bank of Caratrad (7%)
    Président : Brian Bonnar
    Présentation : La seconde plus grande entreprise pétrolière caratradaise est PN, l'autre « grande» du pétrole. PN a toutefois un indice boursier inférieur à celui de sa grande soeur, l'ELP. Le siège social de l'entreprise, initialement à Béal Feirste, fut déménagé à Carklif en 1992 dans le cadre de la réorganisation boursière de l'entreprise. NP est aujourd'hui fortement liée par des contrats avec des sociétés d'extraction faravaniennes.

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    Nom : Osthaven & Sewgate Banking Corporation (OSBC)
    Type d'activité : Finance
    Date de création/fusion : 1877
    Lieu de création : Osthaven
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 131 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : William Patterson
    Présentation : OSBC est la banque la plus importante de Caratrad en termes de capitalisation boursière, et aussi la plus grande banque de Caratrad en termes d'actifs sous gestion. Fondée à l'origine à Osthaven, OSBC est basée à Londres depuis 2003. La banque est divisée en quatre divisions : la division commerciale, la division financière et la division de gestion de patrimoine et la banque de service aux particuliers. Cette dernière division est celle qui génère le plus de revenus pour l'entreprise et s'occupe de plus de 62 millions de clients dans le monde.

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    Nom : Caratradian Chemical Industries
    Type d'activité : Groupe pharmaceutique et industriel
    Date de création/fusion : 1958
    Lieu de création : Carklif
    Siège social : Camford
    Capitalisation : 178,431 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires : OSBC (4,7%)
    Président : Richard Gudmundsson
    Présentation :
    Un des principaux groupes caratradais en termes de capitalisation boursière, Caratradian Chemical Industries est partagé en plusieurs filiales chimiques et pharmaceutiques. Sa filiale pharmaceutique joue un rôle majeur dans le développement des vaccins caratradais depuis le XIXe siècle. Caratradian Chemical Industries propose de nombreux produits (médicaments et matériel médical) dans plusieurs domaines, dont les suivants : soins des maladies cardiovasculaire, neurosciences, oncologie, maladies respiratoires et maladies gastro-intestinales. Le groupe est issu de la fusion en 1958 de plusieurs entreprises chimiques, majoritairement kentoises. De manière fameuse, le siège social du groupe se trouve sur le campus biomédical de Camford.

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    Nom : Unimeryk
    Type d'activité : Grande consommation
    Date de création/fusion : 1942
    Lieu de création : Bryngaerdinas Pil
    Siège social : Bryngaerdinas Pil
    Capitalisation : 67,8 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Rhona Clarke
    Présentation : Unimeryk est une entreprise d'origine dyffrinienne de biens de consommation et la plus grande entreprise de redistribution de Caratrad en termes de capitalisation boursière. Basée à Bryngaerdinas Pil, l'entreprise comprend trois divisions : les produits d'alimentation et les boissons, les services aux particuliers et les produits cosmétiques. Le siège historique de l'entreprise, toujours installé à Bryngaerdinas Pil, marque sa nature nettement dyffrynienne.

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    Nom : Day-Lewis Beverages Company
    Devise : Share one with a friend...or two
    Type d'activité : Boissons
    Date de création/fusion : 1771
    Lieu de création : Abhainn Dubh
    Siège social : Abhainn Dubh
    Capitalisation : 80,54 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Daniel Lewis
    Présentation : La Day-Lewis est une société de production et de redistribution de boissons (principalement alcoolisées) qui dispose d'un large portefeuille de produits, et qui est notamment spécialisée dans le whisky caratradais et la bière. La DLB produit a elle seule environ 40% du whisky caratradais et 20% de la bière consommée à Caratrad. C'est une des entreprises caratradaises les plus célèbres.

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    Nom : The Tobacco Company
    Type d'activité : Industrie du tabac
    Date de création/fusion : 1798
    Lieu de création : Binn Beag
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 62,89 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Howard Thomas
    Présentation : The Tobacco Company, anciennement Royal Tobacco Company, est une entreprise caratradaise de l'industrie des cigarettes et du tabac issue de la fusion de plusieurs entreprises caratradaises. Basée à Carklif, elle est la plus grande entreprise de tabac de Caratrad en termes de ventes et de production. TTC s'est également lancé sur le marché du vapotage et a pris des mesures pour se diversifier sur le marché légal de la marijuana, en investissant dans la production dans les pays où celle-ci est légale. Le nouveau nom de la société date de 1913.

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    Nom : Pesco
    Type d'activité : Grande distribution
    Date de création/fusion : 1931
    Lieu de création : Carklif
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 54,31 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : James Harding
    Présentation : Pesco est la plus grande entreprise de Caratrad en termes d'employés (130 000). Cependant, la concurrence intense dans le secteur des supermarchés, alimentée en partie par l'arrivée de nouveaux concurrents étrangers à très bas prix, ainsi que l'inflation élevée qui rend les produits plus chers, ont entraîné une réduction des marges de Pesco, et donc à une baisse de sa rentabilité. Contrairement à Unimeryk, Pesco est à caractère fortement kentois, ce qui ne manque pas de provoquer de réguliers débats sur quel supermarché est le meilleur.

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    Nom : Parand Corporation
    Type d'activité : Conseil & analyse de données
    Date de création/fusion : 1960
    Lieu de création : Bryngaerdinas Pil
    Siège social : Bryngaerdinas Pil
    Capitalisation : 14,3 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Lucy Lawgoch
    Présentation : Parand est une société d'information, d'analyse et de conseil qui opère dans de nombreux domaines et qui fournit des informations scientifiques, médicales, juridiques et techniques aux entreprises, ainsi que des outils d'aide à la décision. La plus fameuse division de la Parand, la division Sécurité & Défense, conseille directement le gouvernement caratradais et l'État-major des armées depuis les années 60.

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    Nom : Southern Rock
    Type d'activité : Finance
    Date de création/fusion : 1862
    Lieu de création : Caer Penrhyn, Afarée
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 82,5 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Leslie McDermid
    Présentation : Southern Rock est la seconde banque la plus importante de Caratrad en termes de capitalisation boursière, après OSBC. Fondée à l'origine en Afarée (d'où son nom) par un entrepreneur kentois du nom de Rock, Southern Rock est basée à Carklif depuis 1977. La banque fait à la fois de l'investissement, de l'assurance et des services aux particuliers.


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    Nom : The Warden
    Type d'activité : Journal
    Date de création/fusion : 1833
    Lieu de création : Bryngaerdinas Pil
    Siège social : Bryngaerdinas Pil
    Capitalisation :
    Actionnaires :
    Président : Sian McDuff
    Présentation : The Warden est un des principaux quotidien caratradais, et le second plus important en tirages après le quotidien des RBCN. C'est donc le premier quotidien privé caratradais. The Warden a pour spécificité d'adopter une ligne radicale vis-à-vis de son éthique journalistique : le journal est gratuit dans sa version internet, car la ligne du journal est que l'information de qualité doit être accessible à tous. De même, l'entreprise de The Warden est possédée par ses employés, et le journal n'est pas coté en bourse, pour des raisons d'indépendance de l'information.

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    Nom : Bank of Caratrad
    Type d'activité : Banque centrale
    Date de création : 1717
    Lieu de création : Bryngaerdinas Pil
    Siège social : Bryngaerdinas Pil
    Capitalisation : 403 milliards de livre (réserve)
    Actionnaires :
    Président : Sean Lloyd
    Présentation : Longtemps privée, la Bank of Caratrad est devenue en 1958 la banque centrale de Caratrad. Sa mission est de protéger le peuple caratradais en garantissant une stabilité monétaire et financière nationale. De par son ancienneté et de son histoire sans tache, la banque jouit à Caratrad d'un immense prestige et est une source de fierté nationale.

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    Nom : Caratradian Aerospace and Electronics ou Caratradian AErospace and electronics ou Caratradian AErospace
    Type d'activité : Armement
    Date de fusion : Fusion de Long Brothers Aircraft Company, de Wikers-Armstrong Limited et de Valentine-James Limited (1972)
    Lieu de création : Norholt
    Siège social : Norholt
    Capitalisation : 32 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires : Bank of Caratrad (51%), ELP (15%), OSBC (10%), Parand Corporation (2,5%)
    Président : Charles Anderson
    Présentation : CAE, dont le sens de l'acronyme n'a jamais été totalement éclairé, est la plus grande entreprise du complexe militaro-industriel caratradais. Formée à l'origine par l'État en poussant à la fusion de plusieurs moyens fabriquants d'avions, l'entreprise s'est rapidement étendue en investissant dans l'électronique et en fondant une division marine, CAE Marine, elle même redivisée par la suite entre CAE Surface Ships, CAE Submarines et CAE Marine. L'entreprise a aussi rachetée de nombreux fabriquants de véhicules militaires terrestres, ce qui a mené à la formation de la division CAE Land Systems.

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    Nom : de Neville-Mowbray Limited
    Type d'activité : Motorisation
    Date de création : 1916
    Lieu de création : Sutton
    Siège social : Bryngaerdinas Pil
    Capitalisation : 5 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Jane O'Doherty
    Présentation : de Neville-Mowbray est à l'origine un manufacturier de moteurs de voitures haut de gamme. Néanmoins, l'entreprise fut contrainte à étendre sa production à des moteurs militaires durant les conflits que traversa Caratrad au XXe siècle. Lors du passage à l'ère du jet, l'entreprise devint rapidement la seule capable de produire des moteurs adéquats, en conséquence de quoi ses concurrentes firent faillite ou furent réunies à NM. L'entreprise se charge donc maintenant de la propulsion des navires, avions et véhicules militaires caratradais, en plus du marché des voitures de luxe, qui ne représente maintenant qu'une faible part de son activité.

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    Nom : Swan & Laird Llongau
    Type d'activité : Construction navale
    Date de création : 1840
    Lieu de création : Gareloch
    Siège social : Gareloch
    Capitalisation :
    Actionnaires :
    Président : Rhys Jones
    Présentation : Swan & Laird Llongau est le principal constructeur naval dyffrynien depuis le XIXe siècle. C'est aussi le seul à avoir subsisté après la seconde moitié du XXe siècle, principalement du fait de son rachat agressif des chantiers navals de Béal Feirste et de Wikers-Strongarm-Witteordd. Swan & Laird dépend aujourd'hui principalement des contrats gouvernementaux, en particulier des contrats militaires, pour lesquels il est en féroce compétition avec CAE.

    Nom : HAG (de Havill-Avroe-Glouster)
    Type d'activité : Aviation
    Date de création : 1967
    Lieu de création : Bryngaerdinas Pil
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 7,43 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Anthony Bryce
    Présentation : HAG, parfois surnommé "old hag" par les kentois, est à l'origine une joint-venture des trois entreprises membres (de Havill, Avroe et Glouster) qui a débouchée sur une fusion en un seul groupe, même si les divisions ont retenu leurs noms originaux pour les appareils qu'elles produisent. HAG répartit aujourd'hui ses activités entre la fabriquation d'appareils militaires et celle d'appareils civils, de l'avion de tourisme au long-courrier. Avroe est à l'origine spécialisé dans les bombardiers, Glouster dans les intercepteurs et de Havill dans les avions longs-courriers.

    Nom : Tirdwyrain
    Type d'activité : Fabriquant d'hélicoptères
    Date de création : 1947
    Lieu de création : Tynwald
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 3,46 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Alexander Haraldsson
    Présentation : Tirdwyrain est le principal fabriquant d'hélicoptères caratradais depuis sa fondation au milieu du XXe siècle. La compagnie fabrique aussi bien des appareils militaires (hélicoptères comme avions à atterissage et décollage vertical - ADAV-) que des appareils civils, pour les particuliers ou pour les services gouvernementaux.

    Nom : Alvicat
    Type d'activité : Véhicules terrestres
    Date de création : 1771
    Lieu de création : Yr Wyddfa
    Siège social : Carklif
    Capitalisation : 11,14 milliards de cyd cyfoeth
    Actionnaires :
    Président : Deirdre Fairbairn
    Présentation : Alvicat est la société héritière des fonderies d'Yr Wyddfa, ce qui en fait une des plus anciennes entreprises encore en activité en Caratrad. La compagne a diversifié au XIXe et XXe son activité dans des domaines comme les chemins de fer et l'automobile. Il s'agit aujourd'hui du principal constructeur automobile caratradais, et c'est aussi un des principaux fabriquant de véhicules militaires terrestres, avec CAE Land Systems.

    Nom : Manylder Rhyngwladol
    Type d'activité : Armurier
    Date de création : 1990
    Lieu de création : Trefdraeth
    Siège social : Trefdraeth
    Capitalisation :
    Actionnaires :
    Président : Sarah Kay
    Présentation : Manylder Rhyngwladol est une société relativement récente et petite du microcosme militaro-industriel caratradais. Cependant, l'entreprise s'est rapidement agrandie après avoir remporté de nombreux contrats gouvernementaux, dont plusieurs l'année de sa création. Cet armurier est spécialisé dans les fusils et les armes de poing.
    0
    Les enjeux historiques de Caratrad


    • ⌛ Chronologie

    ➤ Quel calendrier est utilisé dans le pays ? Le temps y est-il considéré linéaire ou circulaire ? Quel événement marque l'An 0 ?

    Le calendrier grégorien fondé sur le découpage rémien en 12 mois s’est progressivement propagé entre le VIIIe et le XIe siècle sur le territoire formant désormais la métropole caratradaise. Ainsi, même s’il fut un temps question d’adopter l’Unification (1214) comme point de référence, la date de naissance supposée de Jésus-Christ est depuis ce temps l’événement de référence du calendrier. La conception du temps des caratradais est chrétienne et donc linéaire (précision : sauf exception, je ne parle ici que des 3 peuples originaires de la métropole).

    ➤ Comment divise-t-on les époques historiques ? (pour le pays, et uniquement le pays)

    Le découpage (très) simplifié des ères historiques en Caratrad est comme suit :
    Protohistoire : de la colonisation celtique (IVe a. C.) à l’apparition d’écrivains étrangers (128 p. C.)
    Antiquité : De 128 à 498 (première colonisation kentoise du Suttonshire)
    Moyen-âge : de 498 à 1465 (premières explorations transocéaniques)
    Temps modernes : de 1465 à 1715 (avènement de Arthur Ier)
    Epoque contemporaine : de 1715 à aujourd’hui


    ➤ Comment sont coupées / perçues les saisons ?

    La perception traditionnelle des saisons a progressivement évoluée d’une année découpée en un cycle divisé entre une moitié sombre (novembre à mai) et une moitié lumineuse (mai à novembre) pour arriver aujourd’hui sur quatre saisons (Automne, hiver, printemps, été) réparties entre les deux périodes (automne et hiver pour la période sombre, printemps et été pour la période lumineuse).

    • 📖 Droit

    ➤ Dans le pays, quelle est la source du droit ? (Coutumier / écrit / théologique)

    La nature binationale de Caratrad a pour conséquence une multiplication des systèmes légaux. Ainsi, si Caratrad en tant qu’état ne produit que du droit civil, l’État est en revanche soumis aux droits propres aux nations constituantes. De ce fait, le « droit » caratradais est mixte : en résumé, il est constitué du droit civil issu des textes de lois du Parlement central, des jurisprudences (système dit de common law) issues de la cour du Lord Justiciar (cour suprême) mais aussi de leurs équivalents nationaux, auxquels s’ajoutent parfois le droit coutumier local.

    ➤ Y suit-on la logique du droit latin ? Comment et pourquoi est-il arrivé ? (prendre en compte la colonisation eurysienne)


    Caratrad ne suit pas la logique du droit latin, même si certains éléments du système y ressemblent grandement, ce qu’on peut attribuer à une diffusion de certaines pratiques au travers de l’Église catholique et par simple inspiration provenant des pays voisins.

    • ⛪ Religions et croyances

    ➤ Quand la (les) religion principale(s) du pays (laquelle) est-elle arrivée? Existe-t-il un événement/personnage fondateur marquant ?

    Le christianisme est arrivé à Caratrad à une date inconnue, vraisemblablement entre le Ve et le VIIe siècle. Il était en tout cas suffisamment implanté pour que quelques saints aient déjà accédé à un statut particulièrement reconnu au 1er février 771, date à laquelle le Haut-Roi dyffrynien Llywellyn se fit baptiser sous le nom de Ieuan, le jour dit du « Miracle de la Saint Brigitte ». C’est à cette date que la christianisation démarra vraiment.

    ➤ Pourquoi s'est/se sont-elle(s) imposée(s) ?

    Le christianisme ne connut pas une diffusion particulièrement difficile, malgré de nombreuses résistances du « clergé » païen celte. Les kentois adoptèrent assez rapidement la nouvelle religion, plus rapidement que les celtes qui lui opposèrent parfois une forte résistance, malgré la conversion du Haut-Roi et l’influence critique de sa femme, Sainte Étaín, depuis devenue la Sainte Patronne de Caratrad. La propagation du christianisme s’effectua parallèlement à un renforcement du pouvoir du haut-roi dyffrynien, ce qui eut pour conséquence de complexes circonvolutions politiques impliquant des alliances kento-dyffryniennes de païens pour lutter contre des chrétiens de leurs propres nations. Toutefois, l’organisation importante du clergé chrétien, combinée à un renforcement des proto-états et à un changement des spiritualités furent autant d’éléments qui contribuèrent à l’imposition définitive du christianisme en 1182.

    ➤ Existe-il de fortes minorités religieuses (lesquelles) ? Quand et comment se sont-elles imposées ?

    Toutefois, si le christianisme s’imposa assez largement, sa forme ne fut pas réellement définie avant le XIIe siècle. Pour cette raison, deux branches cohabitèrent rapidement : le catholicisme, d’origine continentale, et l’insularisme, branche issue d’un syncrétisme du christianisme et des anciens cultes païens, principalement celtes. Si quelques petites entités de cette branche tinrent bon durant le moyen-âge face à un pouvoir royal catholique, tout changea avec la fin des luttes contre les principautés nordiques établies sur les rivages caratradais en 1415. Les derniers païens de Caratrad se convertirent de gré ou de force, la plupart choisissant l’insularisme. Par la suite, des tensions émergèrent régulièrement entre les partisans d’un insularisme à la doctrine de plus en plus organisée et du catholicisme. Enfin, après des luttes religieuses intestines qui sapèrent la puissance de Caratrad au XVIe et XVIIe siècle, l’insularisme fut établi en 1715 par Arthur Ier comme la religion d’État. Depuis cette date, les catholiques sont de facto une minorité religieuse.

    ➤ Le pays se revendique-t-il historiquement et culturellement d'une certaine religion ?

    De ce fait, et depuis le concordat de 1816, Caratrad n’a pas une mais deux religions officielles : l’insularisme et le catholicisme. Généralement, la formulation officielle retenue est que « la religion officielle de Caratrad est le christianisme [sous ses formes reconnues par l’État] ». Le chef de l’Église insulariste est le souverain de Caratrad.

    ➤ Les cultes antiques dans le pays se rattachent-ils à une mythologie connue (gréco-romaine, nordique, précolombienne...) ?


    Les cultes antiques caratradais se rattachent à la religion proto-[indo]eurysienne, sous la forme des mythologies celtiques et nordiques/germaniques.

    • Idéologies

    ➤ Le pays a-t-il connu un mouvement socialiste notable ? (dates et personnages-clefs ?)

    Caratrad a assez tôt connu un mouvement socialiste de type pré-marxiste, lequel devint prééminent durant les années 1850. A l’origine d’inspiration chrétienne et catholique, le mouvement fut lancé par des intellectuels et des membres de la bourgeoisie caratradaise qui tentèrent de fédérer les ouvriers caratradais autour de mouvement réclamant en particulier l’amélioration des conditions sociales. Le mouvement, fédéré sous l’égide du Parti Travailliste Caratradais en 1912, connut une seconde vie sous l’impulsion de diverses figures issues de la haute société et ralliée au socialisme, en particulier Emyr ap Gwyn et Margaret Kent, qui popularisèrent les idées socialistes et éliminèrent politiquement leurs adversaires marxistes. Les grèves et manifestations ouvrières se multiplièrent après la guerre contre Brod Flor (1926-1931), notamment dans les usines de textile du Ceredigion. Des réformes sociales furent progressivement mises en place, tout particulièrement sous le premier Premier Ministre du Parti Travailliste, Llew Blum (1948-1950).


    ➤ Le pays a-t-il connu un mouvement fasciste notable ? (dates et personnages-clefs ?)

    Caratrad n’a connu qu’un seul mouvement fasciste modérément important, entre les années 1930 et 1940, lequel fut influencé par les tensions sociales et politiques de l'époque, en particulier avec des petits groupes anarchistes et communistes. Le mouvement dit des « Nationaux » émergea après la guerre contre Brod Flor, sous l’égide de Sir Edmund de la Zouch, un aristocrate qui participa à la fondation du Parti National Kentois en 1925. Dans les années 1930, le mouvement gagna en popularité, notamment dans les régions du Northaberland et du Mercend, où les conditions économiques difficiles à la suite de la guerre et la peur du communisme alimentèrent le soutien au fascisme. En réalité, si ce mouvement ultranationaliste suscita de vives craintes à l’époque, les historiens démontrèrent à la suite qu’il ne posa jamais de vrais problème politiques, le nombre d’adhérents maximum (1936) ne dépassant pas 10 000. L’extrémisme et le nationalisme prônés par le mouvement ne rencontrèrent jamais beaucoup de succès auprès de caratradais peu réceptifs, le mouvement perdant rapidement en dynamisme une fois les effets de la guerre résorbés.

    ➤ Le pays est-il capitaliste ? Quand et comment les valeurs mercantilistes/bourgeoises se sont-elles imposée ?

    Caratrad est un pays profondément libéral et capitaliste, avec des valeurs mercantilistes et bourgeoises qui se sont imposées progressivement à partir du XVIe siècle. L'exploration et la colonisation, comme la découverte du Festland au XVIe siècle par un explorateur gogglewerin, et le développement du commerce qui en a résulté ont amené assez rapidement à la formulation de théories sur le commerce et l’économie dites « mercantilistes ». Ces théories rencontrèrent un grand succès à Caratrad, et eurent un profond impact sur la mentalité de ses dirigeants entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. En 1788, l’économiste kentois Adda Smith publia un ouvrage intitulé « La Richesse des Nations » qui marqua un tournant sociétal en Caratrad. Cet ouvrage est depuis considéré comme fondateur du libéralisme économique. Si le mercantilisme, puis le libéralisme rencontrèrent autant de succès dans la société caratradaise, cela tient d’abord à l’importance politique et culturelle tenue dans la société par les couches inférieures de la noblesse depuis la période médiévale. C’est cette petite noblesse qui se mêla assez facilement de commerce puis d’industrie entre les XVIIe et XIXe siècle, en permettant en particulier la promotion sociale des bourgeois qui à leur tour se trouvaient en position de jouer un rôle plus dynamique dans l’économie. C’est donc assez naturellement que des valeurs matérialistes se propagèrent dans vers le haut comme vers le bas en partant de ces couches de la société.

    ➤ Le pays est-il marqué par une autre idéologie ? (quand, comment, dates, etc.)


    Non.

    • Histoire politique

    ➤ Décrivez concisément les différents régimes de votre pays (remonter le plus loin possible)

    Caratrad avant Caratrad :
    Haute-royauté dyffrynienne (IIe siècle a. C. – 7 a. C., puis anarchie du Ier siècle jusqu’en 126 p. C., puis jusqu’en 1214 p. C.)
    Monarchies kentoises : 498-937, puis monarchie kentoise jusqu’en 1214
    Principautés nordiques : 1013-1415
    Caratrad :
    Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware (nom adopté en 1719 pour une entité existant depuis 1214) : 1214 - présent (monarchie féodale semi-parlementaire jusqu’en 1629, puis monarchie parlementaire complète à partir de 1715)
    Caratrad avant Caratrad :
    Haute-royauté dyffrynienne (IIe siècle a. C. – 7 a. C., puis anarchie du Ier siècle jusqu’en 126 p. C., puis jusqu’en 1214 p. C.)
    Monarchies kentoises : 498-937, puis monarchie kentoise jusqu’en 1214
    Principautés nordiques : 1013-1415
    Caratrad :
    Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware (nom adopté en 1719 pour une entité existant depuis 1214) : 1214 - présent (monarchie féodale semi-parlementaire jusqu’en 1629, puis monarchie parlementaire complète à partir de 1715)


    ➤ Un grand Empire impactant plusieurs joueurs pourrait-il avoir régné sur le pays ? (cf Empires Rémien et Francien pour ceux déjà mentionnés)


    Non.

    • Grandes migrations

    ➤ Le pays a-t-il été colonisé au cours de l'Histoire ? (pas de préhistoire)

    Le pays a été colonisé par des populations d’origine eurysienne avant le IVe siècle a. C., après quoi il a été colonisé par des populations celtes, puis germaniques à partir du Ve siècle et enfin nordiques à partir du XIe siècle.

    ➤ Le pays a-t-il connu de grandes migrations ? (départ comme arrivée)

    En plus des migrations mentionnées ci-dessus, Caratrad a été un foyer d’émigration modérément important en raison de la répression de diverses minorités religieuses (XVIIe siècle) et nationales (populations nordiques tout au long de l’histoire, particulièrement au XIXe et XXe siècle)

    ➤ Le pays a-t-il été une puissance coloniale ?

    Caratrad a été une puissance coloniale majeure, s’établissant dès le XVIe siècle sur tous les continents. La période coloniale du pays connut son apogée au XIXe-XXe siècles, et prit fin en 1998, même si Caratrad conserve des territoires ultramarins en Aleucie, en Afarée, au Nazum et en Paltoterra. L’empire colonial caratradais était principalement concentré sur les rivages occidentaux du Nazum, autour de l’empire des Indes Orientales caratradaises dont le dernier vestige aujourd’hui est Osthaven. La pays disposait aussi de nombreuses colonies aleuciennes (jusqu’au début du XIXe siècle) et afaréennes (jusqu’au milieu du XXe siècle), ainsi que de comptoirs et territoires plus petits dispersés autour de la Leucytalée et des différents océans du globe.

    ➤ Aujourd'hui, le pays est-il intégré dans des flux mondiaux ?


    Caratrad est aujourd’hui un pays pleinement intégré aux flux mondiaux, son héritage libéral, son haut degré de développement et la situation stratégique de ses territoires lui permettant de jouer un rôle important dans les flux mondiaux de marchandises, mais aussi informationnels, technologiques…

    • Histoire scientifique

    ➤ Si vous le pouvez, listez les dates d'arrivées de ces technologies / découvertes dans vos contrées : écriture, navigation, imprimerie, grands voyages (découvertes de nouveaux mondes etc.), machine à vapeur, internet.

    Ecriture (arrivée du continent) : 128 p. C.
    Navigation (source inconnue, probablement locale) : Néolithique
    Imprimerie (invention locale) : 1465
    Grands voyages : 1465 (initiative locale)
    Machine à vapeur : 1763 (invention locale)


    ➤ Valideriez-vous que le Monde de Géokratos ait vécu une histoire mondiale à l'avantage d'un territoire donné (comme l'Europe IRL) ?


    OUI.
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