31/12/2015
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Encyclopédie de l'Académie de Recherches Inter-domaines de X̌amanac

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Histoire


L’Empire du Mazaticue (ou Akaltie classique)

L’Empire du Mazaticue est le plus grand empire ayant existé dans toute l’Aleucie-Paltoterra (également nommée Paltoleucie si considérée comme un seul et unique supercontinent). Débutant en Akaltie, il s’étendra également à son apogée sur les actuels Alguarena, Pontarbello, Hasparne, Icamie, Costa Sueñoleja, Overseyard et Yukanaslavie.

Origines (4100 à 1700 avant notre ère)
La cité de Yumcab (appelée autrement à cette époque), fut fondée aux environs de l’an 4100 avant notre ère. Durant les premiers siècles de son existence, elle se développe calmement, à la manière des cités voisines.
Un seul évènement vient troubler cette période de tranquillité : l’attaque de la cité par les yulnholiens, avides de pouvoir, vers la fin du quatrième millénaire avant notre ère. Bien que ces envahisseurs ne causent que peu de dégâts à la ville, ils lui imposent par la suite un tribut régulier. Celui-ci disparaîtra peu à peu dans les siècles suivants, l’influence des conquérants diminuant inexorablement.
Les monarques locaux reprennent alors leurs droits. Dès le règne de l’empereur Luzahal Ier (le « libérateur », sous-entendu le « libérateur notre condition de cité faible pour devenir une grande puissance »), aux alentours de l’an 1700 avant notre ère, la monarchie décide de démontrer sa puissance aux voisins.
De grands travaux se lancent alors pour la fortification et la modernisation de la cité : de nouveaux remparts, plus épais et plus hauts ; la construction d’un port, dans une baie située non loin, est démarrée. De grandes recherches dans le perfectionnement des armes comme les arcs ou les macuahuitls (sortes d’épées), ainsi que la construction de navires capables de résister aux courants marins. Le but recherché pour ces derniers n’est au début pas de pouvoir traverser les mers, mais seulement de longer la côte à bonne distance pour pouvoir transporter plus facilement des hommes et des armes, chose difficile à l’intérieur des terres, notamment à cause des jungles épaisses et coupées de cours d’eau.
L'Empire en -1700L'Empire en -1700
L’Empire terrestre (1700 à 70 avant notre ère)
Ces grands plans de puissance ne s’achèveront malheureusement pas sous le règne de leur instigateur, mais sous celui de son fils, Miatz III (le « savant », puisqu’il était très tourné vers les sciences). Ce dernier décide alors de lancer une série d’attaques sur toutes les villes de la région. Il rencontre un franc succès, grâce à toutes les avancées initiées par son père.
L'Empire en -1660L'Empire en -1660
La cité ne s’arrête donc pas là, sous le restant de son règne, ainsi que de ses successeurs, son territoire passe vers -1660 d’une bande côtière en actuelle Akaltie, à un grand pays, étendu sur plus de 750.000 km2. C’est ainsi qu’en -1622 est fondé l’Empire du Mazaticue, et que la ville devenue capitale impériale est renommée « Yumcab » (« centre du monde » dans les langues locales).
L'Empire en -1550L'Empire en -1550
Avec la conquête, bien qu’effectuée difficilement, de régions montagneuses, de nouveaux défis s’imposent pour l’Empire. De grands travaux sont donc lancés, sur le passage des armées conquérantes, afin de relier toutes les cités pour la première fois par des routes praticables, et ne nécessitant pas de guides expérimentés. Toute la région connaît alors grand bond économique et culturel, grâce à ces échanges grandement facilités.
Le pouvoir central mazaticuéen met également en place un système de messagers (les chasquis) permettant d’obtenir rapidement, en quelques jours seulement, des informations venant de toutes les contrées les plus reculées de l’Empire. Ceux-ci sont bien évidemment accompagnés de nombreux aménagements routiers, apparentés aux voies rémiennes d’Eurysie. Même les montagnes, l’un des seuls obstacles qui avait dans un premier temps réussi à rebuter les soldats avides de conquête de Yumcab, étaient parcourues par ces routes de pierres. Un véritable artisanat a été créé par les besoins postaux de l’Empire. La représentation la plus flagrante de ceci sont les ponts de cordes et de bois installés dans toutes les chaînes de montagnes ayant appartenu aux mazaticuéens ont même pour certains tenu jusqu’à nos jours, sans entretien depuis près de 2000 ans !
L'Empire en -1000L'Empire en -1000
Grâce à tous ces avantages, l’Empire pu continuer son expansion, d’abord vers le Nord, puis principalement vers l’Ouest. La côte occidentale est atteinte vers l’an -900, et marque la fin des conquêtes sur cette partie du continent aleucien, le Nord étant vu comme froid et inhospitalier.
L'Empire en -800L'Empire en -800
Alors que les habitants de Yumcab pensaient l’ère des conquêtes finie, un navire mazaticuéen naviguant dans le détroit (qui à l’époque n’était pas connu comme tel, les géographes pensant que la mer s’étendait à l’infini à partir des côtes) aperçoit une bande de terre au large, et en informe immédiatement l’armée locale. De fil en aiguille, le signalement remonte jusqu’aux oreille de l’empereur de l’époque, Luzahal IV. Il donne immédiatement son accord pour l’extension de l’Empire, qui lui permettrait de gagner grandement en popularité parmi les habitants de la cité, en premier lieu intéressés par les conquêtes gagnées par leur Empire. C’est ainsi que le premier franchissement du détroit se fait en l’an 778 avant notre ère.
Le contact avec des populations locales avec les forces de l’Empire se fit brutalement, par une invasion rapide et complètement inattendue. Le conflit fut heureusement court, les villages se rendant les uns après les autres, au passage des soldats. Presque aucune résistance n’eut lieu, face à la supériorité technologique des envahisseurs.
L'Empire en -500L'Empire en -500
Première chute (70 avant notre ère)
La première fois que l’Empire fut forcé de reculer arriva lorsque les sakkins (les dernières peuplades annexées, situées de l’autre côté du détroit), se révoltèrent. Alors que la conquête de leurs territoires avait paru comme la plus simple de toutes pour les soldats mazaticuéens, le soulèvement sakkin fut sanglant. Ils connaissaient désormais les armes de l’Empire et avaient appris à se battre avec. De plus, l’éloignement de la région vis-à-vis de la capitale empêcha l’arrivée de renforts à temps. Yumcab dût faire une croix sur le pays de l’autre côté du détroit.
L'Empire en 1L'Empire en l'an 1
L’Empire maritime (70 avant notre ère à 800)
Dès la fin du premier siècle avant notre ère, les mazaticuéens recommencent leurs rêves d’extension et de grandeur dans de nouvelles contrées, en s’intéressant dorénavant aux îles du Sud de leur péninsule d’origine (actuel Alguarena). Possédant une flotte relativement forte et capable de faire la traversée jusqu’aux premières îles en transportant bon nombre de soldats, qui leur permettent d’accumuler victoire sur victoire.
L'Empire en l'an 100L'Empire en l'an 100
Malgré cette réussite dans le domaine du militaire, l’hostilité des populations locales les empêche de s’installer sur les côtes proches de la capitale impériale. Les mazaticuéens sont donc forcés de ne se mettre qu’au Sud de l’archipel, composé à l’origine de nations moins riches et donc moins influentes, en dehors de quelques points de relai situés entre les deux parties de l’Empire.
L'Empire en l'an 300L'Empire en l'an 300
Ils continuent d’explorer la mer aux alentours, et découvrent vers le début du VIème siècle une nouvelle terre pratiquement inhabitée, pourtant proche de leurs anciennes provinces situées au-delà du détroit. Comme toujours, ils en entreprennent presque immédiatement la colonisation, qui réussit évidemment. Certains historiens considèrent cette acquisition comme l’erreur de trop, la goutte qui fît déborder le vase : le Mazaticue est alourdi d’une terre éloignée (donc difficilement défendable) et peu utile.
L'Empire en l'an 500L'Empire en l'an 500
Seconde et dernière chute (800 à 1000)
Les projets toujours plus grands de conquêtes finissent donc par porter atteinte à l’Empire : les frontières bien trop larges et l’hostilité d’une grande partie des peuples sous domination mazaticuéenne commence d’ores et déjà à faire reculer la frontière septentrionale. Lorsque, à la fin du VIIIème siècle, les routes maritimes vers la Nouvelle-Terre-de-l’autre-côté-du-Détroit (actuel Taqui) sont conquises par une plus petite nation, mais plus influente localement. Le pouvoir central ne peut rien y faire. L’armée de Yumcab est déjà occupée par une grande révolte généralisée à tout le territoire osnien sous leur contrôle, dans le centre-Nord. Ils ne peuvent hélas pas non plus faire face à celle-ci, qui menace de leur faire perdre l’accès terrestre à l’actuelle Icamie, encore fidèle.
L'Empire en l'an 800L'Empire en l'an 800
En 900, l’entité gigantesque qui s’étendait sur des dizaines de nations n’était plus réduite qu’à une bande de terre en Akaltie (ressemblante à celle de ses débuts), le Sud de l’Icamie et ses possessions méridionales en Alguarena.
L'Empire en l'an 900L'Empire en l'an 900
Quelques années plus tard, les cités akaltiennes se réunirent pratiquement toutes sous la bannière de Yulnhol, à l’initiative de son roi, Xiucotcovat XII (de la dynastie Aestanatl). Avec cette toute première alliance (certes de courte durée, mais des plus puissantes), la cité de Yumcab est attaquée et se voit forcée de capituler en peu de temps.
Ce coup de grâce met fin à l’Empire du Mazaticue originel, qui est néanmoins maintenu jusqu’à l’arrivée des colons par ses terres insulaires.
L'Empire à l'an milL'Empire à l'an mil

L'Akaltie post-classique


Période Préunionique (environ 1000 à 1513)
L’Akaltie n’existait pas réellement jusqu’au 16ème siècle. Le territoire actuel du pays était recouvert d’une épaisse jungle, qui facilitait l’isolement des cités akaltiennes. La jungle permit aussi à la civilisation akaltienne de se développer sans être attaquée par ses voisins, qui ignoraient pratiquement l’existence de ce peuple mystérieux.
Chaque grande cité avait son propre gouvernement, et souvent une forme dérivée de la religion akaltienne différente des autres. De petites guerres survenaient régulièrement entre les cités-états, et certaines tombaient, pour un temps limité, sous le joug d’une autre. Aucun évènement marquant ne se produit dans le Territoire principal de l'Akaltie durant cette période.


L'Akaltie anticoloniale


Période de l’Union (1513 à 1651)
Peu après l’arrivée des colons dans les pays voisins et même sur les côtes du territoire akaltien. Les cités, dont les habitants étaient de nature discrète face aux peuples étrangers, n’avaient pas encore été repérées par ces étrangers. L'appât des richesses faciles en Icamie n'avait pas motivé les eurysiens à faire plus que contourner les plages vides et sans intérêt de la péninsule. Tout au plus quelques comptoirs avaient été mis en place, mais l'abondance de bois et de gibier dans un rayon de quelques kilomètres à peine ne les motivait pas à s'enfoncer plus que cela dans une jungle sans doute peuplée de bêtes et de sauvages féroces, ne possédant rien qui valait le détour.
Voyant les armes effrayantes qu’ils possédaient, ainsi que leurs intentions douteuses à l’égard des peuples vivant plus au nord, avec lesquels certaines cités avaient de nombreux échanges commerciaux, la civilisation akaltienne tout entière décida de s’unir face à ce qu'ils estimaient être une menace commune à tous les peuples de la région. A la manière de la malfaisante cité de Yumcab qui avait dominé la région des siècles plus tôt et poussé tout le monde à se liguer contre, les chefs de guerre de Kahitz cette fois-ci levèrent une armée de plusieurs milliers d’hommes venant des quatre coins de la nation. Ils attaquèrent un camp installé sur la côte, de nuit, et gagnèrent une victoire éclatante.
Les savants des cités, curieux des technologies étrangères, décidèrent de les étudier. Ils réussirent de grandes avancées scientifiques et parvinrent même à créer des canons rudimentaires. Ils commencèrent aussi l'élevage de chevaux, animaux inconnus que les étrangers possédaient, mais dont l'utilité avait déjà été observée.
L'avancée la plus importante qui se produit dans ces quelques années fut véritablement salvatrice pour l'entièreté du peuple akaltien, et releva du domaine de la médecine. En effet, un grand mal se répandant parmi les habitants des cités de l'est de l'Akaltie (celles qui avaient eu le plus de contacts avec les colons) tuait déjà des dizaines de personnes, pourtant parfois des hommes dans la force de l'âge. Tout le monde était effrayé par l'idée d'être touché par ce mal, et les cités commencèrent à s'isoler un peu plus les unes des autres, et à interdire à toute personne venant d'une ville touchée par la maladie d'entrer ou même de s'approcher des murailles de leur cité. Grâce aux grandes distances qui les séparaient, le grand mal fut ainsi limité à environ un quart du territoire seulement.
Les savants, de leur côté, cherchèrent dès le départ une solution pour sauver les malades, et se tournèrent rapidement vers les plantes abondamment présentes dans l'épaisse jungle qui recouvrait toute la péninsule. Les akaltiens connaissaient depuis longtemps certains feuilles ou écorces, certains fruits capables de redonner des forces aux personnes terrassées par les pires maux. Plusieurs grands guérisseurs et savants acceptèrent de se sacrifier (ou du moins de courir un grand risque) pour tenter de stopper ce mal, et s'installèrent dans l'une des cités les plus durement touchées par celui-ci. Leur recherche dura plusieurs mois, mais après des centaines de tentatives à base de mélange de toutes les plantes imaginables, ils mirent la main sur le remède. Cela n'endiguerait pas l'épidémie, mais permettrait au moins à la plupart des atteints d'y survivre. Après avoir supervisé la fabrication d'une grande quantité du produit pour la cité qui leur avait servi de laboratoire, ils retournèrent chacun dans la leur pour diffuser au plus vite la nouvelle et la méthode.
Les statisticiens estiment que cette épidémie aurait fait chuter la population du Territoire principal akaltien d'environ 550.000 habitants (en l'an 1500) à un peu moins de 450.000 en 1600.
Les prouesses des scientifiques et les épaisses murailles entourant les villes d'Akaltie permit de résister et même de gagner face aux envahisseurs pendant longtemps. L’union ne dura cependant pas sous sa forme originelle plus d'une trentaine d'années, ensuite remplacée par un pacte de non-agression général et quelques accords d’entraide entre certaines cités.

Guerre d’Or (1651 à 1665)
Après un siècle de résistance peu difficile, les cités commençaient à relâcher leur attention et certaines même à se quereller. Cela permit aux colons, qui étaient de plus en plus nombreux, d’en attaquer et d’en piller plusieurs, en une attaque éclair généralisée à toute une grande région, et de les occuper.
Ce fut le début d’une période sombre pour les akaltiens, nommée plus tard la Guerre d’Or, du matériau tant convoité par ces étrangers. Ils reprirent le contrôle de certaines cités, mais les colons en attaquèrent d’autres, ce qui eut rapidement pour effet d’affaiblir considérablement la nation.


L'Akaltie moderne


Le Renouveau (1665 à 1859)
En 1665, à la suite d’un pillage, une épidémie meurtrière se déclencha parmi les colons, déclenchée par une maladie connue des akaltiens, bien que rare, mais complètement nouvelle pour les assaillants, qui se replièrent dans leurs camps. Après les aleuciens, c'était au tour des eurysiens de faire face au choc microbien entre les deux peuples. Malheureusement pour ces derniers, ils ne s'adaptèrent pas aussi bien que les akaltiens quelques décennies plus tôt.
Du côté des locaux, quatre des plus grandes cités s’unirent de nouveau, et assiégèrent le principal camp de colons. La reddition fut rapide et les nouveaux arrivants reconnurent l’indépendance du peuple akaltien, et signèrent un pacte de non-agression en échange du droit pour leur peuple de s’installer dans les cités et les terres vierges alentours.
Un âge d’or commença alors pour l’Akaltie, qui s’ouvrit pour la première fois au commerce avec l’extérieur et étendit considérablement ses terrains agricoles (c'est durant cette période notamment que le chocolat fut découvert par les eurysiens, un article dédié est disponible). Le français, langue des étrangers, gagna en popularité et devint une langue officielle au même titre que l’akaltien, grâce au métissage progressif des deux ethnies.

Guerre de la Souveraineté (1859 à 1861)
En 1859, la question de la création d’un véritable État répondant aux critères internationaux commença à se poser. Jusque-là, les cités avaient continué de s’auto-régir, tout en unifiant les lois fondamentales. Malheureusement, les quatre villes les plus peuplées prétendaient au titre de capitale, et souhaitaient gouverner sans partage sur le nouveau pays. Deux accords différents se firent, mais pas l’unification des deux accords. Une courte guerre commença, sanglante pour les deux camps et dévastatrice pour les populations neutres. Des révolutions presque simultanées se déclenchèrent un peu partout, ce qui entraîna un arrêt brutal des hostilités, réclamé par tous les citoyens.
Un comité citoyen émit la proposition de fonder une nouvelle ville, peuplée par des habitants venant de toute la nation, et située sur la côte afin de faciliter les échanges et la diplomatie. Cette idée fut approuvée à plus de 95 % par un grand référendum. La guerre se finit aussi brutalement qu’elle était apparue.

Unification et construction du pays (1861 à 1873)
Lors de la fondation définitive de l'Union des Cités d'Akaltie, un sujet qui fit débat a été celui du rattachement de la Napalawie et de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit au tout jeune pays.
La Napalawie, une région du sud-est de l'Icamie, avait jusqu'ici été relativement épargnée par la colonisation. Les comptoirs les plus influents de la région, ceux de l'Empire Burujoa, n'avaient pas réellement cru bon de s'implanter dans la grande baie, notamment pour éviter les escarmouches avec les colons d'Osno ou d'Hasparne. La région servait pour eux d'État-tampon.
De plus, la chaîne de montagne avait quelques peu contenu les ambitions des cités telles qu'Akahim et Akakor sur une grande partie de la province, et le reste était constitué d'un désert, le plus sec au monde, donc peu intéressant à leurs yeux. La zone était considérée comme sous l'influence des deux cités-états, mais dans les faits une grande liberté était laissée, par manque de moyens. En 1861, pendant une période calme dont tout le monde savait qu'elle ne durerait pas, les cités de Napalawie décidèrent de se rallier à celles d'Akaltie dans la fondation de leur nation. De culture proche, grâce aux nombreux échanges entre les marchands de Tikalan et cette région de l'Icamie, la cohabitation se passa bien et permit à la population de se soustraire des conflits internes à leur ancien pays.
La Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit, toujours protégée par les armées de Yulnhol, décida à la fondation de rester sous cette protection indispensable pour garder leur intégrité territoriale. Sans pour autant rentrer totalement dans l'Union, notamment à cause de la présence de la ville de Wurstburg, un statut de protectorat lui fut accordé. Les habitants seraient considérés comme des citoyens akaltiens, mais disposeraient d'une autonomie pratiquement totale à l'intérieur de leur région : seules la diplomatie (pour ne pas qu'une guerre soit déclarée par le gouvernement local sans l'accord de celui de Kintan) ainsi que le respect de quelques libertés fondamentales sont contrôlés par l'Akaltie. Les habitants se sont assez bien accommodés de la situation, et la bande de terre est bien plus riche que l'Icamie en face grâce à quelques taxes sur les traversées du détroit.

Période des Cinq Armées (1873 à 1899)
La fin du 19ème siècle fut marqué par plusieurs tentatives de coups d’États militaires, ne parvenant jamais à tenir plus d’une semaine car contrôlant seule la capitale, ce qui laissait les cités réprimer ces putschs avec leurs propres armées. En effet, l’Akaltie ne possède pas d’armée nationale unifiée, mais chacune des grandes cités a la sienne. Il y a donc cinq chefs des armées, ce qui rend difficile une mobilisation de l’armée entière à des fins malveillantes.

Le temps de l'interventionnisme (1899 à 1943)
L’année 1899 débuta une nouvelle ère, celle du renforcement progressif du pouvoir de la capitale sur les cités, qui jusqu’à présent étaient restées assez libre dans leurs décisions. La construction d’un grand réseau ferré reliant tout le pays permit une bien meilleure communication intercité. Des provinces regroupant plusieurs cités furent aussi formées afin de faciliter le contrôle du pouvoir central.
En 1902, un navire militaire akaltien passa en vue de quelques îles inhabitées dans l’océan Carmin. Le gouvernement décida sa colonisation, afin d’exploiter les riches réserves en poisson de l’archipel. C'est aujourd'hui la province extérieure de l'archipel de Nacuot.
Les explorations akaltiennes de l'Océan Carmin ne s'arrêtèrent pas là, et à peine quelques années plus tard fut découvert l'archipel d'Anaistésie, plus au sud-ouest. Les militaires aidèrent à en chasser les eurysiens, et contribuèrent grandement à la fondation d'un nouvel État.
Dans les années 1940, la marine, devenue obsolète et coûteuse pour les armées du pays, fut en grande partie abandonnée plutôt que rénovée. Quelques manifestations de la population avaient eut lieu pour protester contre l'existence même de grands navires, puisque les akaltiens, très peu navigateurs, ne voyaient aucunement les avantages d'une armée sur l'eau. Depuis, seuls des navires de petites tailles sont conservés, pour les besoins des rares garde-côtes.

Le temps des grands ouvrages nationaux (1943 à 1991)
Suite à cette période durant laquelle les armées akaltiennes intervenaient régulièrement à l'étranger, notamment en la faveur de population natives oppressées, le gouvernement prit la décision de se recentrer sur le développement économique akaltien. C'est notamment durant ces années que le programme nucléaire akaltien naquit (un article dédié sera bientôt disponible).

La décennie sombre (1991 à 1997)
La décennie de 1990 fut placée sous le signe de la malchance pour les akaltiens, qui subirent deux grandes tragédies : l'éruption du volcan Tilyax de 1991 à 1993 et la série d'attentats du printemps 1997.
Le volcan Tilyax est un volcan effusif situé en plein centre de la péninsule, dans une région peu peuplée. Le 19 août 1991, une grande coulée de lave s'échappa des flancs du volcan, libérant au passage une grande quantité de cendres dans l'atmosphère qui, emportée par les vents, recouvrirent une grande partie du sud du pays, dont la capitale. Les cendres en suspensions causèrent d'abord de gros problèmes aériens, empêchant tout avion de survoler l'Akaltie dont le seul aéroport correct se trouvait à Kintan. Lors des retombées, l'air devint difficilement respirable et causa la mort de bon nombre de personnes fragiles. Le gouvernement mit rapidement en place un programme d'évacuation des habitants vers des régions non-touchées et de purification de l'air (au moyen de jets d'eau). Les populations purent revenir sur place 1 mois plus tard.
Le 13 avril 1997, une valise piégée explosa dans la gare d'Oxkintan (nœud ferroviaire du pays, situé dans le Nord de la province de Kahitz) et causa la mort d'une dizaine de personnes. Il fut le premier d'une série de 6 attentats revendiqués par plusieurs groupes extrémistes religieux ou sectaires souhaitant la reconnaissance de leur culte. L'armée de Kahitz lança après quelques semaines l'opération Cnazahle, opération d'anti-terrorisme destinée à démanteler ces groupes. Beaucoup de suspects ont été arrêtés depuis et les attentats ont cessé. Ces évènements causèrent une hausse de la surveillance des petits mouvements religieux et de paranoïa des akaltiens sur ce sujet.
1943
Présentation rapide


Nom officiel : Union des Cités d'Akaltie
Nom courant : Akaltie

Gentilé : akaltien(ne)s
Inspirations culturelles : Civilisation Maya

Langues officielles : akaltien, français
Autres langues reconnues : patois akaltiens, espagnol, portugais, anglais, osnien

Drapeau :
Drapeau de l'Union des Cités d'Akaltie
Le drapeau est constitué de 3 éléments : les 4 bandes horizontales blanches et vertes, symboles par leur nombre des 4 grandes cités (Xamanac, Jeklum, Kahitz et Yulnhol) et par leurs couleurs la paix et l'harmonie qui règne entre elles pour le blanc, et l'épaisse jungle qui recouvre le pays pour le vert ; la bande verticale orange qui les relie, symbole de Kintan, la capitale fondée afin de mettre fin aux litiges entre les cités et d'avoir une position neutre ; et l'écusson central, composé du blason de l'Akaltie représentant un toucan, symbole du pays (voir la section Mythologie pour plus de détails), entouré d'une couronne de lauriers, symbole comme toujours de pouvoir.

Devise : Quatre cités, une seule nation
Hymne officiel : Le pays ne possède pas d'hymne, les rares instruments et pratiques musicales ayant été anéantis durant la période de la Guerre d'Or. Information obsolète, à réactualiser.
Monnaie officielle : l’Ima (ł)

Capitale : Kintan
Superficie : 582.022 km2
Population : 19.323.130 habitants (au 28.08.2012)
Densité de population : 33,2 hab/km2

Extension de nom de domaine : .ak
Extension réservée au gouvernement : .aw.ak
Indicatif de plaque minéralogique : AK
Indicatif téléphonique : +119

L'Akaltie en quelques mots : L'Akaltie est un grand pays situé à la limite de l'Aleucie et du Paltoterra, situé pour sa plus grande partie entre l'Hasparne et le Pontarbello. Il est formé de quatre principales cités (Xamanac, Jeklum, Kahitz et Yulnohl), dirigeant chacune leur province ; ainsi que de la capitale Kintan, grande ville portuaire, centre politique et économique de la nation. Une grande partie du pays est recouvert d'une épaisse jungle, ce qui rend parfois difficile les liaisons entre les villes. Un important réseau ferroviaire quadrille donc les 5 provinces. L'Akaltie possède aussi 3 provinces non rattachées au territoire central : l'archipel de Nacuot et la Napalawie-Xamin et la Napalawie-Zutih (frontalières de l'Osno et du Liber).
Carte des provinces akaltiennes
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Mythes, légendes et religion en Akaltie


Les akaltiens ont développé depuis des siècles leur propre religion polythéiste, basée sur les Xua Ina, divinités animales à l'origine du monde qui les entoure. Le culte est le même dans tout le pays, seul la divinité principale, la plus vénérée, change en fonction des cités, influencées par leur environnement et leurs besoins.

Quelques divinités :

Tukenul, divinité qui prend la forme d'un toucan. Associé à la genèse, la jungle, aux terres fertiles et à l'agriculture.
Kanahb, un dauphin de rivière. Associé aux fleuves, lacs, rivières, à l'eau et à la pêche.
Celem, un jaguar. Associé à la guerre, la force, la bravoure, la protection et le pouvoir.
Yabal, un boa. Associé à la paix, au calme et à la diplomatie.
Simil, un dendrobate. Associé à la mort, au poison et à la lune.
Yulta, un quetzal. Associé à la réussite, la richesse, la prospérité et la chance.
Kolko, un saïmiri. Associé au sciences, à l'art, au chaos et à la vitesse.


Le mythe de la création de l'Akaltie


[en cours de rédaction]
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Géographie physique


Relief

Ancienne carte des reliefs de l'AkaltieCarte physique de l'Akaltie
Carte physique du Territoire principal akaltien
Carte physique du Territoire principal akaltien

L'Akaltie est situé sur la péninsule de Zubtali, dans le Sud-Est du continent aleucien. La majorité du territoire métropolitain est recouverte d'un plateau de 500 m d'altitude environ, délimité par les Monts du Nord dans sa partie septentrionale et la chaîne d'Ebtun au Sud-Ouest. Au centre de ce plateau se dresse le mont Tilyax, le seul volcan actif du pays, mais non moins dangereux, comme l'on appris à leur dépend les akaltiens lors de l'éruption récente de 1991 à 1993.
Le mont Tilyax est un volcan de type effusif, mais néanmoins sujet à de rares éruptions explosives. Ce comportement est dû à la teneur en gaz de son magma, qui varie au fil du temps pour une raison encore inexpliquée par les volcanologues akaltiens. Lors des éruptions effusives, il est inoffensif, car sa lave s'écoule dans un cratère secondaire vide et ne contenant pas de végétation. La forêt autour du volcan est particulièrement bien préservée car inhabitée depuis des millénaires, le volcan effrayant trop les habitants à ces époques reculées pour qu'ils s'installent à proximité. De nos jours, la région du Tilyax est un parc national (le plus grand du pays) où il est pratiquement interdit de construire.
Photos récentes du Tilyax lors de phases éruptivesMont Tilyax, face OuestMont Tilyax, face Est
Dans la chaîne d'Ebtun, on peut observer bon nombre de tepuys : des plateaux entourés de falaises à pic isolant presque totalement la biodiversité du sommet de celle d'en bas. Ces structures naturelles abritent donc souvent bon nombre d'espèces endémiques.
Quelques tepuys de la chaîne d'Ebtun

La péninsule est traversée de deux grands fleuves, l'Ekliz au Nord et le Tubul au Sud. Ce dernier traverse le lac de Kahitz, la plus grande étendue d'eau du pays avec ses quelques 1.500 km2, avant de contourner le mont Tilyax dans un grand méandre.

Vivant

Occupation du territoire
Plus de la moitié du territoire principal (en excluant donc la Napalawie et l'archipel de Nacuot) est recouverte d'une épaisse jungle (59 % pour être exact). Ce fait est expliqué par les méthodes d'urbanisation akaltiennes : les villages n'existent pas ou pratiquement pas (voir la section Géographie humaine pour plus de détails), et les akaltiens vivent tous dans des cités avec une forte densité de population, peu étalées et entourées de champs produisant efficacement. Seul 20,3 % du territoire est donc occupé par les habitants. Les 20,7 % restant sont des chaînes de montagnes d'altitude trop haute pour abriter des jungles tropicales. On y trouve des forêts de conifères, quelques glaciers et des plaines rocheuses.
La Napalawie est séparée en deux régions climatiques : une région tropicale sèche à l'Est, avec des savanes et quelques forêts denses ; et une région chaude et désertique à l'Ouest, de l'autre côté des montagnes qui séparent les deux zones.


Géographie humaine


Langues
Une carte des principales langues parlées en Akaltie.
Une carte des principales langues parlées en Akaltie.
Les cercles indiquent des territoires où une langue plus minoritaire est également parlée en plus de celle(s) de la région.

Les principales langues parlées en Akaltie, en dehors des dialectes régionaux et des langues étrangères également pratiquées par d'importantes diasporas, sont :
  • l'akaltien
  • l'icamiaba
  • le français (représenté par le figuré à points)
  • le sakkin
  • le cherokee
  • le quichu
  • l'allemand
  • plusieurs langues aleucindiennes d'Hasparne
  • le taïno

L'akaltien est évidemment la première langue d'Akaltie, avec plus de 14,5 millions de personnes qui l'utilisent quotidiennement. La grande majorité de ses locuteurs vit dans le Territoire principal, mais également dans l'archipel de Nacuot, où il est pratiquement la seule langue parlée. La Napalawie-Zutih et le protectorat de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit comptent également un grande nombre d'akaltophones. Un dictionnaire reprenant les principes de base de la langue est en cours de publication par l'Académie de X̌amanac.

L'icamiaba, l'une des principales langues du pays voisin d'Icamie, malgré sa non-reconnaissance comme langue officielle en Akaltie pendant de longues années, est depuis bien longtemps la seconde plus répandue. Environ 4,9 millions de locuteurs la représentent, la majorité en Napalawie, mais également dans le reste du pays.

Le français, langue apportée par les colons, est tout de même encore très utilisé en Akaltie (dans le Territoire principal notamment). Les cités qui l'utilisent le plus sont celles de la côte est, de la côte ouest et des frontières de basse altitude avec l'Hasparne. Le français, de part sa position de langue internationale si ce n'est mondiale, est beaucoup employé par l'administration et les diplomates akaltiens. On estime qu'il est utilisé par à peu près 1,8 millions de citoyens au quotidien.

Le sakkin, parlé par le peuple du même nom qui vit en Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit, est tout de même la langue maternelle de près de 800.000 personnes.

Le cherokee est parlé en Akayi, la région autonome du sud du pays. Environ 150.000 personnes le représentent.

Le quichu, originaire du sud-est de la Yukanaslavie, est parlé par une centaine de milliers de locuteurs qui vivent dans les îles de Nacuot et d'Ik. Il a été découvert il y a plusieurs décennies que le peuple quichu provient justement d'une grande terre qui se trouvait à l'emplacement de l'archipel, avant d'en être chassé par divers problèmes comme la surpopulation et le volcanisme prononcé. Des quichus attachés à leur culture ont donc décidé de pratiquer un retour sur ce qu'ils considèrent désormais comme la terre de leurs ancêtres. Il n'ont néanmoins pas supplanté les akaltophones locaux.

L'allemand, parlé par les wurstburgeois originaires de Kaulthie, possède donc un peu plus de 90.000 locuteurs.

Différentes langues aleucindiennes d'Hasparne sont pratiquées par les citoyens du nord du pays, de part leur proximité géographique et culturelle avec les habitants des TSS hasparnais. On estime que cela représente un peu moins de 80.000 personnes.

Enfin, le taïno, une langue des îles alguarenos, ne compte qu'environ 15.000 locuteurs. Ces derniers vivent dans le petit archipel akaltien à l'est de la province de Jeklum.
2813
Institutions Politiques


L'Akaltie est gouvernée par le Conseil des ministres (qui possède le pouvoir exécutif), et plus précisément par le/la premier.ère ministre. Les élections ont lieu tout les quatre ans (les dernières se sont tenues en 2010), et leur fonctionnement est relativement atypique : chaque parti qui souhaite se présenter donne une liste complète de candidats pour chaque poste du Conseil des ministres, puis les citoyens votent. Le parti arrivé en tête voit son/sa premier.ère ministre élu(e), et choisit le nombre de ministères qu'il crée. La répartition se fait ensuite proportionnellement en fonction des votes (un parti ayant reçu 20 % des voix aura environ 20 % des ministères). Les partis choisissent ensuite en fonction de leur nombre de votes : les premiers à choisir sont ceux arrivés en tête, donc celui du/de la premier.ère ministre, suivi des autres qui remplissent petit à petit les sièges. Un(e) second(e) ministre est également nommé(e), venant du parti opposé à celui du/de la premier.ère ministre, afin de modérer ses décisions, et d'en éviter des trop orientées à l'extrême.
Les ministères existant actuellement sont :
  • Le Ministère de l'Intérieur et des Provinces extérieures
  • Le Ministère des Affaires étrangères
  • Le Ministère de l'Éducation
  • Le Ministère de la Culture et du Forum Culturel Aleucien
  • Le Ministère de la Justice
  • Le Ministère de l'Économie
  • Le Ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Nature
  • Le Ministère de la Santé
  • Le Ministère de l'Énergie et des Télécommunications
  • Le Ministère des Sciences et de l'Espace
  • Le Ministère du Rail et des Transports
Ils sont répartis entre 6 cités en tout, toutes sur le territoire principal.

Carte des Ministères
Carte non mise à jour, une nouvelle arrive bientôt.


Le pouvoir législatif est détenu par le Parlement des Cités, rassemblant des députés représentant toutes les cités akaltiennes. Le parlement compte cent-soixante-quatre sièges, prévoyant quatre députés par cité (l'Akaltie regroupe quarante-et-une cités en tout). Chaque cité est divisée en quatre grands quartiers, et chaque quartier élit son/sa député(e) tout les quatre ans (les dernières élections datent de 2012). Le parti atteignant la majorité dans le quartier est nommé au parlement.
Parlement des Cités

Suite à une réforme lancée par l'ancien premier ministre, Ibach Ajtzac, le Parlement des Cités a été complètement transformé. De moins de deux-cents sièges, il est passé à près de mille (967 pour être exact), et ce pour plus d'égalité. Étant donné le système qui avait été imaginé en 1860, à savoir que chaque cité dispose de quatre députés, ni plus, ni moins, et que toutes les cités ont évolué de manière complètement différentes, l'égalité ne fonctionnait plus. Tandis qu'en 1860, la plupart des cités avaient une population équivalente, la situation n'a plus rien à voir de nos jours. La plus grande cité, celle de Kintan, possède plus de 2,7 millions d'habitants, tandis qu'Ik, à l'inverse, ne dispose que d'environ 20.000 citoyens.
Suite à cette réforme, les cités sont découpées en quartiers d'environ une vingtaine de milliers d'habitants, c'est à dire la population de la plus petite (toujours l'île d'Ik). Ainsi, l'indépendance des cités reste garantie dans le Nouveau Parlement des Cités.

2741
Système d'immatriculation des véhicules routiers


L'abréviation indiquant l'Akaltie sur les plaques minéralogiques est AK. Elle est visible à la gauche de la plaque, dans un rectangle vert foncé contenant aussi le blason akaltien. Les caractères de la plaque sont en vert foncé comme d'autres objets (le passeport par exemple).
Les plaques d'immatriculation contiennent en premier deux lettres indiquant soit la provenance du véhicule, soit s'il fait partie d'une organisation importante :
  • AW : véhicule du gouvernement
  • JK : véhicule venant de la province de Jeklum
  • KH : véhicule venant de la province de Kahitz
  • KT : véhicule venant de la province de Kintan
  • NC : véhicule venant de la province extérieure de l'archipel de Nacuot
  • NX : véhicule venant de la province extérieure de Napalawie-Xamin
  • NZ : véhicule venant de la province extérieure de Napalawie-Zutih
  • QA : véhicule d'une ambassade (QA pour "Quartier des Ambassades", à Kintan)
  • RA : véhicule venant des nouvelles régions autonomes
  • TD : véhicule venant du Protectorat de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit
  • XM : véhicule venant de la province de Xamanac
  • YL : véhicule venant de la province de Yulnhol
Elles sont suivies d'un tiret, puis de cinq caractères personnalisables, que le propriétaire du véhicule choisit à l'administration (quelques suites de caractères sont cependant interdites, notamment les insultes et les noms de partis politiques).2 exemples de plaques
Deux exemples de plaque minéralogiques : l'une d'un citoyen habitant la province de Kintan et l'autre d'une voiture du gouvernement.



Numéros de téléphone


L'indicatif international délivré par le Conseil International des Télécommunications est le +119. Les numéros de téléphone sont composés de neuf chiffres en dehors du zéro obligatoire placé devant. Le premier chiffre indique la province du téléphone, ou s'il s'agit d'un téléphone mobile.
  • 01 provient de la province de Kintan
  • 02 provient des provinces de Xamanac et Jeklum
  • 03 provient des provinces de Kahitz et Yulnhol
  • 04 provient des provinces extérieures (Archipel de Nacuot, Napalawie-Xamin, Napalawie-Zutih, Protectorat de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit, ainsi que les régions autonomes depuis peu)
  • 05 indique un téléphone mobile



Extensions de noms de domaines internet


L'extension de nom de domaine nationale est le .ak. Comme pour les plaques minéralogiques, les provinces ont ajouté un indicatif en deux lettres signifiant la provenance du site internet :
  • .acw.ak : nouvelle extension des sites gouvernementaux
  • .aw.ak : site gouvernemental (obsolète, en cours de remplacement)
  • .jk.ak : site provenant de la province de Jeklum
  • .kh.ak : site provenant de la province de Kahitz
  • .kt.ak : site provenant de la province de Kintan
  • .nc.ak : site provenant de la province extérieure de l'archipel de Nacuot
  • .nx.ak : site provenant de la province extérieure de Napalawie-Xamin
  • .nz.ak : site provenant de la province extérieure de Napalawie-Zutih
  • .ra.ak (temporaire) : site provenant des nouvelles régions autonomes
  • .td.ak : site provenant du Protectorat de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit
  • .xm.ak : site provenant de la province de Xamanac
  • .yl.ak : site provenant de la province de Yulnhol
2110
Électricité


L'Akaltie produit la grande majorité de son électricité à partir de source d'énergie à basses émissions carbones. La majorité de l'électricité produite l'est à partir de centrales solaires à concentration, situées pour beaucoup dans le désert de l'ouest de la Napalawie-Xamin. Ce procédé concentre les rayons du soleil d'une grande surface vers un réservoir de sel fondu au moyen de dizaines de miroirs répartis autour. Le sel fondu permet ensuite la production d'électricité grâce à sa chaleur et fonctionne 24 heures sur 24 grâce à la conservation de chaleur par le sel fondu. Ce dernier reste assez chaud pour fonctionner plus de 16 heures après le coucher du soleil, il tient donc largement jusqu'au matin.

Centrale solaire à concentration de Quetzalatun-Nord.
La centrale solaire à concentration de Quetzalatun-Nord.

Les origines de la production électrique akaltienne.Les origines de la production électrique akaltienne.
Comme dit plus haut, la majorité de l'électricité est produite à partir de centrales solaires à concentration. En deuxième place vient la production nucléaire, provenant des trois grandes centrales du pays.
L'approvisionnement en uranium a d'ailleurs toujours été un souci pour l'Akaltie, puisque le sol du pays n'en possède pas de gisements intéressants. Avant l'ouverture à grande échelle sur le monde, la société exploitant les centrales nucléaires achetait généralement à des compagnies d'origine variée, mais principalement de Westalia. Depuis la fondation de l'ASEA cependant, le gouvernement pousse à acheter plutôt à la Lermandie, pays qui commet et a commis moins d'exactions sur les populations natives.

Carte des centrales électriques akaltiennes.
Carte des centrales électriques akaltiennes.

La majorité de l'électricité produite en Akaltie l'est dans les provinces extérieures, qui ne consomment que peu d'énergie par rapport au territoire principal. Elle est donc transférée à l'aide de longs câbles sous-marins. La grande disparité de production et de consommation est un problème de longue date en Akaltie, toujours pas résorbé aujourd'hui, quand l'on voit que la province de Kintan, qui consomme beaucoup d'énergie dû à sa grande population, ne produit pas le moindre Volt.
Des accords avec le Grand Kah ont récemment été trouvé, faisant que l'île de Nacuot fournit une partie de celle de Nellnely, afin que l'énergie ne soit pas perdue par le transport le long d'un trop long câble.

Origines géographiques de l'énergie akaltienneOrigines géographiques de l'énergie akaltienne
3119
Personnalités importantes


Ici seront listées les personnalités originaires d'Akaltie ayant ou ayant eu une influence suffisamment importante sur la population akaltienne, le pays ou même à l'étranger.

Ibach Ajtzac
Ibach Ajtzac
Fonctions actuelles : Ministre de l'Intérieur et des Provinces extérieures (2014), Président du Parti de l'Entente (1999)
Fonctions passées : Premier ministre (2010-2014)
Date et lieu de naissance : 6 août 1959, Kintan (province éponyme)

Courte biographie : en cours

Juntan Necahual
Juntan Necahual
Fonctions actuelles : Ministre des Affaires étrangères (2010), Vice-présidente du Parti de l'Entente (2002)
Fonctions passées : -
Date et lieu de naissance : 11 février 1972, Yaxhal (province de Kahitz)

Courte biographie : Après des études de sciences politiques poussées à l'université de Kintan, Juntan Necahual a assez rapidement rejoint le ministère akaltien dédié et monté les échelons au fur et à mesure. En parallèle, elle devenait une membre de plus en plus active du Parti de l'Entente, et gagna grâce à cela le poste de Ministre des Affaires étrangères lors de l'élection d'Ibach Ajtzac en 2010.

Itotia Neztli
Itotia Neztli
Fonctions actuelles : Première ministre (2014), Présidente du parti du Renouveau Akaltien (2009), PDG du groupe alimentaire Neztli (2011)
Fonctions passées : -
Date et lieu de naissance : 18 mars 1987, Jeklum (province éponyme)

Courte biographie : Élevée dans une famille à la tête de l'une des plus grandes firmes agroalimentaires du pays, Itotia a pu accéder aux plus prestigieuses écoles privées d'Akaltie. Il s'est retrouvée à la tête du Renouveau Akaltien, dont elle était membre depuis plusieurs années, pratiquement dès sa sortie d'université. Quelques années seulement après, elle hérite du poste de présidente-directrice-générale de l'entreprise de son père lorsqu'il prend sa retraite.
Grâce à la victoire de son parti aux élections ministérielles de 2014, elle devient Première ministre de l'Union des Cités, et enchaîne les réformes de l'organisation du pays et en politique étrangère depuis.


Liste des premiers ministres akaltiens (1861 à nos jours)

Atototzin Uzusco (1861-1873)
Atototzin Uzusco

Parti politique : Parti de l'Entente (centre)
Courte biographie : Tout premier Premier ministre de l'Union des Cités d'Akaltie, Atototzin Uzusco réussit à conserver son titre pendant trois mandats consécutifs, signe de ses compétences pour gérer le tout jeune pays uni. Il est également le fondateur à l'échelle nationale du Parti de l'Entente, encore aujourd'hui l'un des plus influents malgré les récents records du Renouveau Akaltien
Particulièrement impliqué lors de la rédaction du traité fondateur de la fédération et de sa constitution, il fut le principal défenseur des institutions démocratiques. Ce n'était pourtant pas chose acquise à l'époque où plusieurs cités étaient encore des monarchies, si ce n'est absolues, du moins très fortes.
Le rapide développement des Industries Citaï lui est également en partie dû, de part son rêve de relier l'entièreté de l'Akaltie par des transports rapides. A la fin de ses mandats, une grande partie des liaisons étaient déjà effectuée ou planifiée.

Iztacoyotl Vukub-Cakix (1873-1877)
Iztacoyotl Vukub-Cakix

Parti politique : Parti Xamanako-Jeklumien (gauche)
Courte biographie : Le second premier ministre akaltien et également le premier de gauche de l'histoire du pays, il continua beaucoup des politiques de son prédécesseur, en plus des siennes, notamment tournées vers le social. [pas fini...]


Fiche personnage (pour Kami)[spoiler=[b]nom[/b]][center][img=lien]nom[/img][/center]
[b]Fonctions actuelles :[/b]
[b]Fonctions passées :[/b]
[b]Date et lieu de naissance :[/b]

[b]Courte biographie :[/b][/spoiler]

Fiche premier ministre (pour Kami)[spoiler=[b]nom (dates)[/b]][center][img=lien]nom[/img][/center]

[b]Parti politique :[/b]
[b]Courte biographie :[/b][/spoiler]
1820
/!\ Documents classifiés, accessibles uniquement au gouvernement akaltien et à ses alliés. /!\

LES 7 ARMÉES
L'Akaltie ne dispose pas d'armée nationale, mais de sept armées différentes, correspondant à celles des quatre grandes cités (Yulnhol, Xamanac, Kahitz et Jeklum), celle de la capitale (Kintan), et celles des régions extérieures (la Napalawie et l'archipel de Nacuot). La Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit est pour sa part un protectorat des armées de Yulnhol et de Napalawie, et son armée est rattachée à cette dernière.
De ce fait, aucun ministère n'est dédié aux armées, qui sont seulement tenues de défendre le territoire de l'Union des Cités (et de ses protectorats) et de coopérer au maximum entre elles lors des guerres.
Il est généralement admis que l'armée de Yulnhol est de loin la plus puissante de toutes, mais aucune n'est capable de supplanter les autres coalisées. Ainsi, un coup d'État militaire est peu probable en Akaltie.


Armée de Yulnhol
Commandée par le général Kanmax Muluc
  • 29 000 soldats professionnels
  • 29 000 armes légères d'infanterie
  • 130 armes d'infanterie
  • 95 véhicules
  • 14 avions
  • 5 "navires"


Armée de Xamanac
Commandée par le général Ahmakiq Colop
  • 19 000 soldats
  • 19 000 armes légères d'infanterie
  • 120 armes d'infanterie
  • 63 véhicules
  • 10 avions
  • aucun navire


Armée de Kintan
  • 15 000 soldats
  • 15 000 armes légères d'infanterie
  • 170 armes d'infanterie
  • 49 véhicules
  • 11 avions
  • 3 "navires"


Armée de Kahitz
  • 10 000 soldats
  • 10 000 armes légères d'infanterie
  • 65 armes d'infanterie
  • 39 véhicules
  • 9 avions
  • aucun navire


Armée de Napalawie
Commandée par la générale Itzel Iktan
  • 8 000 soldats
  • 8 000 armes légères d'infanterie
  • 315 armes d'infanterie
  • 37 véhicules
  • 8 avions
  • 2 "navires"


Armée de Jeklum
Commandée par le général Yaotl Ollin
  • 7 000 soldats
  • 7 000 armes légères d'infanterie
  • 250 armes d'infanterie
  • 26 véhicules
  • 7 avions
  • aucun navire


Armée de l'archipel de Nacuot
  • 2 000 soldats
  • 2 000 armes légères d'infanterie
  • 50 armes d'infanterie
  • 13 véhicules
  • 5 avions
  • 11 "navires"
3800
Histoire akaltienne du chocolat

Aux origines...
L'origine de l'exploitation du cacaoyer par l'homme remonte à plusieurs milliers d'années, lors de la domination de la péninsule par l'Empire Mazaticuéen. Le cacaoyer viendrait, selon les spécialistes, du bassin de l'Ekliz, au nord de l'Akaltie actuelle. La première utilisation de la fève de cacao consistait en une boisson fermentée, donc alcoolisée, qui servait notamment pour les cérémonies religieuses.
Cette consommation sera néanmoins largement remplacée par celle d'une boisson plus sucrée, à base de fèves broyées, d'eau, de farine de maïs et de vanille ou de piment. C'est ce qui fera la gloire du cacao, devenant un bien très prisé des nobles de toutes les cités. L'Empire Mazaticuéen obligeait même les cités productrices de cacao à leur verser leur tribut pratiquement seulement en fèves, qui étaient directement envoyées à Yumcab pour la consommation de la cour de l'empereur ou de l'impératrice.

Metate traditionnel, outil servant à broyer les fèves de cacao.
Metate traditionnel, outil servant à broyer les fèves de cacao.

Quelques siècles plus tard, les fèves de cacao étaient devenues la principale monnaie d'échange sur les marchés akaltiens, puisqu'intéressant les marchands de toutes régions et faciles à transporter. Cela ne faiblira pas, même avec l'installation de colons eurysiens, qui tentèrent dans un premier temps d'introduire les pièces métalliques comme dans le "monde civilisé", mais qui ne rencontrèrent pas tout de suite un vif succès. Ce n'est que bien après, lors de la fondation de l'Union des Cités, qu'une véritable monnaie fut mise en place pour des raisons de stabilité économique.

Une renommée intercontinentale
Jusqu'ici, la production et la consommation de cacao était restée à peu près cantonnée à la péninsule akaltienne et à aux actuelles Icamie et Yukanaslavie (depuis leurs conquêtes par les mazaticuéens), mais l'arrivée des eurysiens permit à ce qui allait devenir le chocolat de se répandre dans le reste de l'Aleucie et en Eurysie (en passant par les métropoles des empires coloniaux), et d'y devenir un met de luxe. Bien qu'au tout début considéré comme mauvais pour la santé par les médecins, ces derniers se ravisèrent bien vite et lui accordèrent même des vertus médicinales.
Des tentatives de culture du cacaoyer dans les colonies d'Afarée eurent lieu, pour obtenir une main d'œuvre moins chère (les esclaves), mais sans grand succès, puisque ces derniers n'avaient pas les connaissances ni la motivation nécessaire. C'est ainsi que les agriculteurs akaltiens purent rester en situation de quasi-monopole global.
Malgré ce succès, ce n'est qu'à partir du dix-huitième siècle que l'industrie du cacao commence véritablement à se moderniser. Avant cela, les fèves étaient toujours consommées sous forme liquide et plutôt amère. Mais cela changea lorsqu'une entrepreneuse akaltienne eut l'idée de solidifier le cacao en une pâte, qui serait ainsi plus compacte pour le transport mais aussi plus simple à consommer que sous forme liquide. Le processus de fabrication de la pâte se fit tout d'abord au moyen de moulins, puis une fois que l'industrialisation du pays commença, on passa à la machine à vapeur (le prix du charbon était à cette époque extrêmement bas en Akaltie grâce aux énormes gisements de Napalawie, en grande partie épuisés depuis). Grâce à cette innovation notamment, le chocolat pu se répandre dans le monde entier, du Paltoterra au Nazum en passant par l'Eurysie ; et ce, toujours sans que l'Akaltie ne perde sa supériorité acquise par son savoir-faire millénaire.

Industrialisation progressive
Au cours du dix-neuvième siècle, la découverte ou l'invention de nouvelles formes de chocolat s'enchaînèrent, à commencer par le cacao en poudre, inventé en 1817 par la Maison Vanoutlène. Les plaques de chocolat, format toujours plus adapté, suivent dans les années 1830. Divers évènements du même type ponctuent le siècle, jusqu'à arriver aux invention simultanées du chocolat au lait (par la famille Neztli) et du conchage (par la firme Lintl).

Affiche publicitaire des années 1880 destinée <br>à l'Eurysie francophone (cliquer pour agrandir).
Affiche publicitaire des années 1880 destinée à l'Eurysie francophone.

Toutes ces entreprises finissent par fusionner en 1895 pour former le Groupe Neztli (du nom de la plus grande), dans le but de constituer un monopole et d'écraser la concurrence.
1784
Histoire de l'énergie en Akaltie

Le programme nucléaire (1956-aujourd'hui)
Le programme nucléaire qui fournit aujourd'hui environ un tiers de son énergie à l'Akaltie est né dans les années cinquante, lorsque le pays se développait à grande vitesse et qu'un apport urgent en énergie devenait indispensable. Il fallait donc construire plusieurs centrales électriques à la fois, qui étaient principalement des centrales à charbon en Napalawie (la région étant une grande productrice de ce combustible à l'époque), et des barrages dans les autres territoires, parcourus de nombreux cours d'eau peu peuplés.

De nombreux projets de centrales hydroélectriques, notamment dans les montagnes du sud du Territoire principal (la chaîne d'Ebtun), ont donc vu le jour. Malheureusement, quelques mois à peine après qu'il ait été mis en service, un barrage situé sur un affluent du Tubul se rompit sans prévenir. Un raz-de-marée coula rapidement dans sa vallée, fonçant droit vers la cité d'Itzalan, à quelques dizaines de kilomètres en aval. Heureusement, la distance qui séparait les deux zones permit de fortement réduire la puissance du courant, et la vague ne fit de dégâts que sur les berges. On déplore une vingtaine de morts et plusieurs milliers de sinistrés, dont la maison avait finit les pieds dans l'eau.

L'enquête qui suivit la catastrophe révéla que le barrage avait lâché à cause d'un tremblement de terre, qui était léger mais juste assez prononcé pour ouvrir définitivement les fissures qui commençaient à se former dans les murs. Cela était dû à la pression du gouvernement de la cité, qui voulait obtenir un apport en électricité rapidement, et avait décidé de ne pas attendre la fin des interminables contrôles techniques pour le mettre en service, confiant en ses ingénieurs et ouvriers pour avoir fait du bon travail.
Malheureusement, la catastrophe avait définitivement marqué l'imaginaire akaltien en donnant une mauvaise image de l'hydroélectrique comme une énergie dangereuse, prête à rompre à tout instant et dévaster des quartiers entiers.

[à suivre...]
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