HistoireL’Empire du Mazaticue (ou Akaltie classique)L’Empire Mazaticue est le plus grand empire ayant existé dans toute l’Aleucie-Paltoterra (également nommée Paltoleucie si considérée comme un seul et unique supercontinent). Débutant en Akaltie, il s’étendra également à son apogée sur les actuels Alguarena, Pontarbello, Hasparne, Osno, Icamie, Occidalie et Taqui-Quichu.
Origines (4100 à 1700 avant notre ère)La cité de Yumcab (appelée autrement à cette époque), fut fondée aux environs de l’an 4100 avant notre ère. Durant les premiers siècles de son existence, elle se développe calmement, à la manière des cités voisines.
Un seul évènement vient troubler cette période de tranquillité : l’attaque de la cité par les yulnholiens, avides de pouvoir, vers la fin du quatrième millénaire avant notre ère. Bien que ces envahisseurs ne causent que peu de dégâts à la ville, ils lui imposent par la suite un tribut régulier. Celui-ci disparaîtra peu à peu dans les siècles suivants, l’influence des conquérants diminuant inexorablement.
Les monarques locaux reprennent alors leurs droits. Dès le règne de l’empereur Luzahal Ier (le « libérateur », sous-entendu le « libérateur notre condition de cité faible pour devenir une grande puissance »), aux alentours de l’an 1700 avant notre ère, la monarchie décide de démontrer sa puissance aux voisins.
De grands travaux se lancent alors pour la fortification et la modernisation de la cité : de nouveaux remparts, plus épais et plus hauts ; la construction d’un port, dans une baie située non loin, est démarrée. De grandes recherches dans le perfectionnement des armes comme les arcs ou les macuahuitls (sortes d’épées), ainsi que la construction de navires capables de résister aux courants marins. Le but recherché pour ces derniers n’est au début pas de pouvoir traverser les mers, mais seulement de longer la côte à bonne distance pour pouvoir transporter plus facilement des hommes et des armes, chose difficile à l’intérieur des terres, notamment à cause des jungles épaisses et coupées de cours d’eau.
L'Empire en -1700L’Empire terrestre (1700 à 70 avant notre ère)Ces grands plans de puissance ne s’achèveront malheureusement pas sous le règne de leur instigateur, mais sous celui de son fils, Miatz III (le « savant », puisqu’il était très tourné vers les sciences). Ce dernier décide alors de lancer une série d’attaques sur toutes les villes de la région. Il rencontre un franc succès, grâce à toutes les avancées initiées par son père.
L'Empire en -1660La cité ne s’arrête donc pas là, sous le restant de son règne, ainsi que de ses successeurs, son territoire passe vers -1660 d’une bande côtière en actuelle Akaltie, à un grand pays, étendu sur plus de 750.000 km2. C’est ainsi qu’en -1622 est fondé l’Empire du Mazaticue, et que la ville devenue capitale impériale est renommée « Yumcab » (« centre du monde » dans les langues locales).
L'Empire en -1550Avec la conquête, bien qu’effectuée difficilement, de régions montagneuses, de nouveaux défis s’imposent pour l’Empire. De grands travaux sont donc lancés, sur le passage des armées conquérantes, afin de relier toutes les cités pour la première fois par des routes praticables, et ne nécessitant pas de guides expérimentés. Toute la région connaît alors grand bond économique et culturel, grâce à ces échanges grandement facilités.
Le pouvoir central mazaticuéen met également en place un système de messagers (les chasquis) permettant d’obtenir rapidement, en quelques jours seulement, des informations venant de toutes les contrées les plus reculées de l’Empire. Ceux-ci sont bien évidemment accompagnés de nombreux aménagements routiers, apparentés aux voies rémiennes d’Eurysie. Même les montagnes, l’un des seuls obstacles qui avait dans un premier temps réussi à rebuter les soldats avides de conquête de Yumcab, étaient parcourues par ces routes de pierres. Un véritable artisanat a été créé par les besoins postaux de l’Empire. La représentation la plus flagrante de ceci sont les ponts de cordes et de bois installés dans toutes les chaînes de montagnes ayant appartenu aux mazaticuéens ont même pour certains tenu jusqu’à nos jours, sans entretien depuis près de 2000 ans !
L'Empire en -1000Grâce à tous ces avantages, l’Empire pu continuer son expansion, d’abord vers le Nord, puis principalement vers l’Ouest. La côte occidentale est atteinte vers l’an -900, et marque la fin des conquêtes sur cette partie du continent aleucien, le Nord étant vu comme froid et inhospitalier.
L'Empire en -800Alors que les habitants de Yumcab pensaient l’ère des conquêtes finie, un navire mazaticuéen naviguant dans le détroit (qui à l’époque n’était pas connu comme tel, les géographes pensant que la mer s’étendait à l’infini à partir des côtes) aperçoit une bande de terre au large, et en informe immédiatement l’armée locale. De fil en aiguille, le signalement remonte jusqu’aux oreille de l’empereur de l’époque, Luzahal IV. Il donne immédiatement son accord pour l’extension de l’Empire, qui lui permettrait de gagner grandement en popularité parmi les habitants de la cité, en premier lieu intéressés par les conquêtes gagnées par leur Empire. C’est ainsi que le premier franchissement du détroit se fait en l’an 778 avant notre ère.
Le contact avec des populations locales avec les forces de l’Empire se fit brutalement, par une invasion rapide et complètement inattendue. Le conflit fut heureusement court, les villages se rendant les uns après les autres, au passage des soldats. Presque aucune résistance n’eut lieu, face à la supériorité technologique des envahisseurs.
L'Empire en -500Première chute (70 avant notre ère)La première fois que l’Empire fut forcé de reculer arriva lorsque les sakkins (les dernières peuplades annexées, situées de l’autre côté du détroit), se révoltèrent. Alors que la conquête de leurs territoires avait paru comme la plus simple de toutes pour les soldats mazaticuéens, le soulèvement sakkin fut sanglant. Ils connaissaient désormais les armes de l’Empire et avaient appris à se battre avec. De plus, l’éloignement de la région vis-à-vis de la capitale empêcha l’arrivée de renforts à temps. Yumcab dût faire une croix sur le pays de l’autre côté du détroit.
L'Empire en 1L’Empire maritime (70 avant notre ère à 800)Dès la fin du premier siècle avant notre ère, les mazaticuéens recommencent leurs rêves d’extension et de grandeur dans de nouvelles contrées, en s’intéressant dorénavant aux îles du Sud de leur péninsule d’origine (actuel Alguarena). Possédant une flotte relativement forte et capable de faire la traversée jusqu’aux premières îles en transportant bon nombre de soldats, qui leur permettent d’accumuler victoire sur victoire.
L'Empire en l'an 100Malgré cette réussite dans le domaine du militaire, l’hostilité des populations locales les empêche de s’installer sur les côtes proches de la capitale impériale. Les mazaticuéens sont donc forcés de ne se mettre qu’au Sud de l’archipel, composé à l’origine de nations moins riches et donc moins influentes, en dehors de quelques points de relai situés entre les deux parties de l’Empire.
L'Empire en l'an 300Ils continuent d’explorer la mer aux alentours, et découvrent vers le début du VIème siècle une nouvelle terre pratiquement inhabitée, pourtant proche de leurs anciennes provinces situées au-delà du détroit. Comme toujours, ils en entreprennent presque immédiatement la colonisation, qui réussit évidemment. Certains historiens considèrent cette acquisition comme l’erreur de trop, la goutte qui fît déborder le vase : le Mazaticue est alourdi d’une terre éloignée (donc difficilement défendable) et peu utile.
L'Empire en l'an 500Seconde et dernière chute (800 à 1000)Les projets toujours plus grands de conquêtes finissent donc par porter atteinte à l’Empire : les frontières bien trop larges et l’hostilité d’une grande partie des peuples sous domination mazaticuéenne commence d’ores et déjà à faire reculer la frontière septentrionale. Lorsque, à la fin du VIIIème siècle, les routes maritimes vers la Nouvelle-Terre-de-l’autre-côté-du-Détroit (actuel Taqui) sont conquises par une plus petite nation, mais plus influente localement. Le pouvoir central ne peut rien y faire. L’armée de Yumcab est déjà occupée par une grande révolte généralisée à tout le territoire osnien sous leur contrôle, dans le centre-Nord. Ils ne peuvent hélas pas non plus faire face à celle-ci, qui menace de leur faire perdre l’accès terrestre à l’actuelle Icamie, encore fidèle.
L'Empire en l'an 800En 900, l’entité gigantesque qui s’étendait sur des dizaines de nations n’était plus réduite qu’à une bande de terre en Akaltie (ressemblante à celle de ses débuts), le Sud de l’Icamie et ses possessions méridionales en Alguarena.
L'Empire en l'an 900Quelques années plus tard, les cités akaltiennes se réunirent pratiquement toutes sous la bannière de Yulnhol, à l’initiative de son roi, Xiucotcovat XII (de la dynastie Aestanatl). Avec cette toute première alliance (certes de courte durée, mais des plus puissantes), la cité de Yumcab est attaquée et se voit forcée de capituler en peu de temps.
Ce coup de grâce met fin à l’Empire du Mazaticue originel, qui est néanmoins maintenu jusqu’à l’arrivée des colons par ses terres insulaires.
L'Empire à l'an milL'Akaltie post-classiquePériode Préunionique (environ 1000 à 1513)L’Akaltie n’existait pas réellement jusqu’au 16ème siècle. Le territoire actuel du pays était recouvert d’une épaisse jungle, qui facilitait l’isolement des cités akaltiennes. La jungle permit aussi à la civilisation akaltienne de se développer sans être attaquée par ses voisins, qui ignoraient pratiquement l’existence de ce peuple mystérieux.
Chaque grande cité avait son propre gouvernement, et souvent une forme dérivée de la religion akaltienne différente des autres. De petites guerres survenaient régulièrement entre les cités-états, et certaines tombaient, pour un temps limité, sous le joug d’une autre. Aucun évènement marquant ne se produit dans le Territoire principal de l'Akaltie durant cette période.
L'Akaltie anticolonialePériode de l’Union (1513 à 1651)Peu après l’arrivée des colons dans les pays voisins et même sur les côtes du territoire akaltien. Les cités, dont les habitants étaient de nature discrète face aux peuples étrangers, n’avaient pas encore été repérées par ces étrangers. L'appât des richesses faciles en Icamie n'avait pas motivé les eurysiens à faire plus que contourner les plages vides et sans intérêt de la péninsule. Tout au plus quelques comptoirs avaient été mis en place, mais l'abondance de bois et de gibier dans un rayon de quelques kilomètres à peine ne les motivait pas à s'enfoncer plus que cela dans une jungle sans doute peuplée de bêtes et de sauvages féroces, ne possédant rien qui valait le détour.
Voyant les armes effrayantes qu’ils possédaient, ainsi que leurs intentions douteuses à l’égard des peuples vivant plus au nord, avec lesquels certaines cités avaient de nombreux échanges commerciaux, la civilisation akaltienne tout entière décida de s’unir face à ce qu'ils estimaient être une menace commune à tous les peuples de la région. A la manière de la malfaisante cité de Yumcab qui avait dominé la région des siècles plus tôt et poussé tout le monde à se liguer contre, les chefs de guerre de Kahitz cette fois-ci levèrent une armée de plusieurs milliers d’hommes venant des quatre coins de la nation. Ils attaquèrent un camp installé sur la côte, de nuit, et gagnèrent une victoire éclatante.
Les savants des cités, curieux des technologies étrangères, décidèrent de les étudier. Ils réussirent de grandes avancées scientifiques et parvinrent même à créer des canons rudimentaires. Ils commencèrent aussi l'élevage de chevaux, animaux inconnus que les étrangers possédaient, mais dont l'utilité avait déjà été observée.
L'avancée la plus importante qui se produit dans ces quelques années fut véritablement salvatrice pour l'entièreté du peuple akaltien, et releva du domaine de la médecine. En effet, un grand mal se répandant parmi les habitants des cités de l'est de l'Akaltie (celles qui avaient eu le plus de contacts avec les colons) tuait déjà des dizaines de personnes, pourtant parfois des hommes dans la force de l'âge. Tout le monde était effrayé par l'idée d'être touché par ce mal, et les cités commencèrent à s'isoler un peu plus les unes des autres, et à interdire à toute personne venant d'une ville touchée par la maladie d'entrer ou même de s'approcher des murailles de leur cité. Grâce aux grandes distances qui les séparaient, le grand mal fut ainsi limité à environ un quart du territoire seulement.
Les savants, de leur côté, cherchèrent dès le départ une solution pour sauver les malades, et se tournèrent rapidement vers les plantes abondamment présentes dans l'épaisse jungle qui recouvrait toute la péninsule. Les akaltiens connaissaient depuis longtemps certains feuilles ou écorces, certains fruits capables de redonner des forces aux personnes terrassées par les pires maux. Plusieurs grands guérisseurs et savants acceptèrent de se sacrifier (ou du moins de courir un grand risque) pour tenter de stopper ce mal, et s'installèrent dans l'une des cités les plus durement touchées par celui-ci. Leur recherche dura plusieurs mois, mais après des centaines de tentatives à base de mélange de toutes les plantes imaginables, ils mirent la main sur le remède. Cela n'endiguerait pas l'épidémie, mais permettrait au moins à la plupart des atteints d'y survivre. Après avoir supervisé la fabrication d'une grande quantité du produit pour la cité qui leur avait servi de laboratoire, ils retournèrent chacun dans la leur pour diffuser au plus vite la nouvelle et la méthode.
Ces prouesses et les épaisses murailles entourant leurs villes leur permit de résister et même de gagner face aux envahisseurs pendant longtemps. L’union ne dura cependant pas sous sa forme originelle plus de 30 ans, ensuite remplacée par un pacte de non-agression général et quelques accords d’entraide entre certaines cités.
Guerre d’Or (1651 à 1665)Après un siècle de résistance peu difficile, les cités commençaient à relâcher leur attention et certaines même à se quereller. Cela permit aux colons, qui étaient de plus en plus nombreux, d’en attaquer et d’en piller plusieurs, en une attaque éclair généralisée à toute une grande région, et de les occuper.
Ce fut le début d’une période sombre pour les akaltiens, nommée plus tard la
Guerre d’Or, du matériau tant convoité par ces étrangers. Ils reprirent le contrôle de certaines cités, mais les colons en attaquèrent d’autres, ce qui eut rapidement pour effet d’affaiblir considérablement la nation.
L'Akaltie moderneLe Renouveau (1665 à 1859)En 1665, à la suite d’un pillage, une épidémie meurtrière se déclencha parmi les colons, déclenchée par une maladie connue des akaltiens, bien que rare, mais complètement nouvelle pour les assaillants, qui se replièrent dans leurs camps. Quatre des plus grandes cités s’unirent de nouveau, et assiégèrent le principal camp ennemi. La reddition fut rapide et les colons reconnurent l’indépendance d’un "État" akaltien, et signèrent un pacte de non-agression en échange du droit pour leur peuple de s’installer dans les cités et les terres vierges alentours.
Un âge d’or commença alors pour l’Akaltie, qui s’ouvrit pour la première fois au commerce avec l’extérieur et étendit considérablement ses terrains agricoles. Le français, langue des étrangers, gagna en popularité et devint une langue officielle au même titre que l’akaltien, grâce au métissage progressif des deux ethnies.
Guerre de la Souveraineté (1859 à 1861)En 1859, la question de la création d’un véritable État répondant aux critères internationaux commença à se poser. Jusque-là, les cités avaient continué de s’auto-régir, tout en unifiant les lois fondamentales. Malheureusement, les quatre villes les plus peuplées prétendaient au titre de capitale, et souhaitaient gouverner sans partage sur le nouveau pays. Deux accords différents se firent, mais pas l’unification des deux accords. Une courte guerre commença, sanglante pour les deux camps et dévastatrice pour les populations neutres. Des révolutions presque simultanées se déclenchèrent un peu partout, ce qui entraîna un arrêt brutal des hostilités, réclamé par tous les citoyens.
Un comité citoyen émit la proposition de fonder une nouvelle ville, peuplée par des habitants venant de toute la nation, et située sur la côte afin de faciliter les échanges et la diplomatie. Cette idée fut approuvée à plus de 95 % par un grand référendum. La guerre se finit aussi brutalement qu’elle était apparue.
Unification (1861)Lors de la fondation définitive de l'Union des Cités d'Akaltie, un sujet qui fit débat a été celui du rattachement de la Napalawie et de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit au tout jeune pays.
La Napalawie, une région du sud-est de l'Icamie, avait jusqu'ici été relativement épargnée par la colonisation. Les comptoirs les plus influents de la région, ceux de l'Empire Burujoa, n'avaient pas réellement cru bon de s'implanter dans la grande baie, notamment pour éviter les escarmouches avec les colons d'Osno ou d'Hasparne. La région servait pour eux d'État-tampon.
De plus, la chaîne de montagne avait quelques peu contenu les ambitions des cités telles qu'Akahim et Akakor sur une grande partie de la province, et le reste était constitué d'un désert, le plus sec au monde, donc peu intéressant à leurs yeux. La zone était considérée comme sous l'influence des deux cités-états, mais dans les faits une grande liberté était laissée, par manque de moyens. En 1861, pendant une période calme dont tout le monde savait qu'elle ne durerait pas, les cités de Napalawie décidèrent de se rallier à celles d'Akaltie dans la fondation de leur nation. De culture proche, grâce aux nombreux échanges entre les marchands de Tikalan et cette région de l'Icamie, la cohabitation se passa bien et permit à la population de se soustraire des conflits internes à leur ancien pays.
La Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit, toujours protégée par les armées de Yulnhol, décida à la fondation de rester sous cette protection indispensable pour garder leur intégrité territoriale. Sans pour autant rentrer totalement dans l'Union, notamment à cause de la présence de la ville de Wurstburg, un statut de protectorat lui fut accordé. Les habitants seraient considérés comme des citoyens akaltiens, mais disposeraient d'une autonomie pratiquement totale à l'intérieur de leur région : seules la diplomatie (pour ne pas qu'une guerre soit déclarée par le gouvernement local sans l'accord de celui de Kintan) ainsi que le respect de quelques libertés fondamentales sont contrôlés par l'Akaltie. Les habitants se sont assez bien accommodés de la situation, et la bande de terre est bien plus riche que l'Icamie en face grâce à quelques taxes sur les traversées du détroit.
Période des Cinq Armées (1861 à 1899)La fin du 19ème siècle fut marqué par plusieurs tentatives de coups d’Etats militaires, ne parvenant jamais à tenir plus d’une semaine car contrôlant seule la capitale, ce qui laissait les cités réprimer ces putschs avec leurs propres armées. En effet, l’Akaltie ne possède pas d’armée nationale unifiée, mais chacune des grandes cités a la sienne. Il y a donc cinq chefs des armées, ce qui rend difficile une mobilisation de l’armée entière à des fins malveillantes.
Période Contemporaine (1899 à nos jours)L’année 1899 débuta une nouvelle ère, celle du renforcement progressif du pouvoir de la capitale sur les cités, qui jusqu’à présent étaient restées assez libre dans leurs décisions. La construction d’un grand réseau ferré reliant tout le pays permit une bien meilleure communication intercité. Des provinces regroupant plusieurs cités furent aussi formées afin de faciliter le contrôle du pouvoir central.
En 1902, un navire militaire akaltien passa en vue de quelques îles inhabitées dans l’océan Carmin. Le gouvernement décida sa colonisation, afin d’exploiter les riches réserves en poisson de l’archipel. C'est aujourd'hui la province extérieure de l'archipel de Nacuot.
Les explorations akaltiennes de l'Océan Carmin ne s'arrêtèrent pas là, et à peine quelques années plus tard
fut découvert l'archipel d'Anastésie, plus au sud-ouest. Les militaires aidèrent à en chasser les eurysiens, et contribuèrent grandement à la fondation d'un nouvel État.
Dans les années 1940, la marine, devenue obsolète et coûteuse pour les armées du pays, fut en grande partie abandonnée. Quelques manifestations de la population avaient eut lieu pour protester contre l'existence même de grands navires, puisque les akaltiens, très peu navigateurs, ne voyaient aucunement les avantages d'une armée sur l'eau. Depuis, seuls des navires de petites tailles sont conservés, pour les besoins des rares garde-côtes.
La décennie de 1990 fut placée sous le signe de la malchance pour les akaltiens, qui subirent deux grandes tragédies : l'éruption du volcan Tilyax de 1991 à 1993 et la série d'attentats du printemps 1997.
Le volcan Tilyax est un volcan effusif situé en plein centre de la péninsule, dans une région peu peuplée. Le 19 août 1991, une grande coulée de lave s'échappa des flancs du volcan, libérant au passage une grande quantité de cendres dans l'atmosphère qui, emportée par les vents, recouvrirent une grande partie du Sud du pays, dont la capitale. Les cendres en suspensions causèrent d'abord de gros problèmes aériens, empêchant tout avion de survoler l'Akaltie dont le seul aéroport correct se trouvait à Kintan. Lors des retombées, l'air devint difficilement respirable et causa la mort de bon nombre de personnes fragiles. Le gouvernement mit rapidement en place un programme d'évacuation des habitants vers des régions non-touchées et de purification de l'air (au moyen de jets d'eau). Les populations purent revenir sur place 1 mois plus tard.
Le 13 avril 1997, une valise piégée explosa dans la gare d'Oxkintan (nœud ferroviaire du pays, situé dans le Nord de la province de Kahitz) et causa la mort d'une dizaine de personnes. Il fut le premier d'une série de 6 attentats revendiqués par plusieurs groupes extrémistes religieux ou sectaires souhaitant la reconnaissance de leur culte. L'armée de Kahitz lança après quelques semaines l'opération Cnazahle, opération d'anti-terrorisme destinée à démanteler ces groupes. Beaucoup de suspects ont été arrêtés depuis et les attentats ont cessé. Ces évènements causèrent une hausse de la surveillance des petits mouvements religieux et de paranoïa des akaltiens sur ce sujet.