Géographie physiqueReliefAncienne carte des reliefs de l'Akaltie

Carte physique du Territoire principal akaltienL'Akaltie est situé sur la péninsule de Zubtali, dans le Sud-Est du continent aleucien. La majorité du territoire métropolitain est recouverte d'un plateau de 500 m d'altitude environ, délimité par les Monts du Nord dans sa partie septentrionale et la chaîne d'Ebtun au Sud-Ouest. Au centre de ce plateau se dresse le mont Tilyax, le seul volcan actif du pays, mais non moins dangereux, comme l'on appris à leur dépend les akaltiens lors de l'éruption récente de 1991 à 1993.
Le mont Tilyax est un volcan de type effusif, mais néanmoins sujet à de rares éruptions explosives. Ce comportement est dû à la teneur en gaz de son magma, qui varie au fil du temps pour une raison encore inexpliquée par les volcanologues akaltiens. Lors des éruptions effusives, il est inoffensif, car sa lave s'écoule dans un cratère secondaire vide et ne contenant pas de végétation. La forêt autour du volcan est particulièrement bien préservée car inhabitée depuis des millénaires, le volcan effrayant trop les habitants à ces époques reculées pour qu'ils s'installent à proximité. De nos jours, la région du Tilyax est un parc national (le plus grand du pays) où il est pratiquement interdit de construire.
Photos récentes du Tilyax lors de phases éruptives

Dans la chaîne d'Ebtun, on peut observer bon nombre de tepuys : des plateaux entourés de falaises à pic isolant presque totalement la biodiversité du sommet de celle d'en bas. Ces structures naturelles abritent donc souvent bon nombre d'espèces endémiques.

La péninsule est traversée de deux grands fleuves, l'Ekliz au Nord et le Tubul au Sud. Ce dernier traverse le lac de Kahitz, la plus grande étendue d'eau du pays avec ses quelques 1.500 km2, avant de contourner le mont Tilyax dans un grand méandre.
Vivant
Plus de la moitié du territoire principal (en excluant donc la Napalawie et l'archipel de Nacuot) est recouverte d'une épaisse jungle (
59 % pour être exact). Ce fait est expliqué par les méthodes d'urbanisation akaltiennes : les villages n'existent pas ou pratiquement pas (voir la section Géographie humaine pour plus de détails), et les akaltiens vivent tous dans des cités avec une forte densité de population, peu étalées et entourées de champs produisant efficacement. Seul
20,3 % du territoire est donc occupé par les habitants. Les
20,7 % restant sont des chaînes de montagnes d'altitude trop haute pour abriter des jungles tropicales. On y trouve des forêts de conifères, quelques glaciers et des plaines rocheuses.
La Napalawie est séparée en deux régions climatiques : une région tropicale sèche à l'Est, avec des savanes et quelques forêts denses ; et une région chaude et désertique à l'Ouest, de l'autre côté des montagnes qui séparent les deux zones.
Géographie humaineLangues

Une carte des principales langues parlées en Akaltie.
Les cercles indiquent des territoires où une langue plus minoritaire est également parlée en plus de celle(s) de la région.Les principales langues parlées en Akaltie, en dehors des dialectes régionaux et des langues étrangères également pratiquées par d'importantes diasporas, sont :
- l'akaltien
- l'icamiaba
- le français (représenté par le figuré à points)
- le sakkin
- le cherokee
- le quichu
- l'allemand
- plusieurs langues aleucindiennes d'Hasparne
- le taïno
L'
akaltien est évidemment la première langue d'Akaltie, avec plus de
14,5 millions de personnes qui l'utilisent quotidiennement. La grande majorité de ses locuteurs vit dans le Territoire principal, mais également dans l'archipel de Nacuot, où il est pratiquement la seule langue parlée. La Napalawie-Zutih et le protectorat de la Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit comptent également un grande nombre d'akaltophones. Un
dictionnaire reprenant les principes de base de la langue est en cours de publication par l'Académie de X̌amanac.
L'
icamiaba, l'une des principales langues du pays voisin d'Icamie, malgré sa non-reconnaissance comme langue officielle en Akaltie pendant de longues années, est depuis bien longtemps la seconde plus répandue. Environ
4,9 millions de locuteurs la représentent, la majorité en Napalawie, mais également dans le reste du pays.
Le
français, langue apportée par les colons, est tout de même encore très utilisé en Akaltie (dans le Territoire principal notamment). Les cités qui l'utilisent le plus sont celles de la côte est, de la côte ouest et des frontières de basse altitude avec l'Hasparne. Le français, de part sa position de langue internationale si ce n'est mondiale, est beaucoup employé par l'administration et les diplomates akaltiens. On estime qu'il est utilisé par à peu près
1,8 millions de citoyens au quotidien.
Le
sakkin, parlé par le peuple du même nom qui vit en Terre-de-l'autre-côté-du-Détroit, est tout de même la langue maternelle de près de
800.000 personnes.
Le
cherokee est parlé en Akayi, la région autonome du sud du pays. Environ
150.000 personnes le représentent.
Le
quichu, originaire du sud-est de la Yukanaslavie, est parlé par
une centaine de milliers de locuteurs qui vivent dans les îles de Nacuot et d'Ik. Il a été découvert il y a plusieurs décennies que le peuple quichu provient justement d'une grande terre qui se trouvait à l'emplacement de l'archipel, avant d'en être chassé par divers problèmes comme la surpopulation et le volcanisme prononcé. Des quichus attachés à leur culture ont donc décidé de pratiquer un retour sur ce qu'ils considèrent désormais comme la terre de leurs ancêtres. Il n'ont néanmoins pas supplanté les akaltophones locaux.
L'
allemand, parlé par les wurstburgeois originaires de Kaulthie, possède donc un peu plus de
90.000 locuteurs.
Différentes
langues aleucindiennes d'Hasparne sont pratiquées par les citoyens du nord du pays, de part leur proximité géographique et culturelle avec les habitants des TSS hasparnais. On estime que cela représente un peu moins de
80.000 personnes.
Enfin, le
taïno, une langue des îles alguarenos, ne compte qu'environ
15.000 locuteurs. Ces derniers vivent dans le petit archipel akaltien à l'est de la province de Jeklum.