HistoirePériode Pré-Union (environ -6500 à 1513)L’Akaltie n’existait pas réellement jusqu’au 16ème siècle. Le territoire actuel du pays était recouvert d’une épaisse jungle, qui facilitait l’isolement des cités akaltiennes. La jungle permit aussi à la civilisation akaltienne de se développer sans être attaquée par ses voisins, qui ignoraient pratiquement l’existence de ce peuple mystérieux.
Chaque grande cité avait son propre gouvernement, et souvent une forme dérivée de la religion akaltienne différente des autres. De petites guerres survenaient régulièrement entre les cités-états, et certaines tombaient, pour un temps limité, sous le joug d’une autre. Aucun évènement marquant ne se produit lors cette période.
Période de l’Union (1513 à 1651)Peu après l’arrivée des colons dans les pays voisins et même sur les côtes du territoire akaltien. Les cités, dont les habitants étaient de nature discrète face aux peuples étrangers, n’avaient pas encore été repérées par ces étrangers. Voyant les armes effrayantes qu’ils possédaient, ainsi que leurs intentions douteuses à l’égard des peuples locaux, la civilisation akaltienne tout entière décida de s’unir face à la menace commune, et de lever une armée de plusieurs milliers d’hommes. Ils attaquèrent un camp installé sur la côte, de nuit, et gagnèrent une victoire éclatante.
Les savants des cités, curieux des technologies étrangères, décidèrent de les étudier. Ils réussirent de grandes avancées scientifiques et parvinrent même à créer des canons rudimentaires. Ils commencèrent aussi l'élevage de chevaux, animaux inconnus ramenés par les colons, mais dont l'utilité avait déjà été observée. Ces prouesses et les épaisses murailles entourant leurs villes leur permit de résister et même de gagner face aux envahisseurs pendant longtemps. L’union ne dura cependant pas sous sa forme originelle plus de 30 ans, ensuite remplacée par un pacte de non-agression général et quelques accords d’entraide entre certaines cités.
Guerre d’Or (1651 à 1665)Après un siècle de résistance peu difficile, les cités commençaient à relâcher leur attention et certaines même à se quereller. Cela permit aux colons, qui étaient de plus en plus nombreux, d’en attaquer et d’en piller plusieurs, en une attaque éclair généralisée à toute une grande région, et de les occuper.
Ce fut le début d’une période sombre pour les akaltiens, nommée plus tard la
Guerre d’Or, du matériau tant convoité par ces étrangers. Ils reprirent le contrôle de certaines cités, mais les colons en attaquèrent d’autres, ce qui eut rapidement pour effet d’affaiblir considérablement la nation.
Le Renouveau (1665 à 1859)En 1665, à la suite d’un pillage, une épidémie meurtrière se déclencha parmi les colons, déclenchée par une maladie connue des akaltiens, bien que rare, mais complètement nouvelle pour les assaillants, qui se replièrent dans leurs camps. Quatre des plus grandes cités s’unirent de nouveau, et assiégèrent le principal camp ennemi. La reddition fut rapide et les colons reconnurent l’indépendance d’un Etat akaltien, et signèrent un pacte de non-agression en échange du droit pour leur peuple de s’installer dans les cités et les terres vierges alentours.
Un âge d’or commença alors pour l’Akaltie, qui s’ouvrit pour la première fois au commerce avec l’extérieur et étendit considérablement ses terrains agricoles. Le français, langue des étrangers, gagna en popularité et devint une langue officielle au même titre que l’akaltien, grâce au métissage progressif des deux ethnies.
Guerre de la Souveraineté (1859 à 1860)En 1860, la question de la création d’un véritable Etat répondant aux critères internationaux commença à se poser. Jusque-là, les cités avaient continué de s’auto-régir, tout en unifiant les lois fondamentales. Malheureusement, les quatre villes les plus peuplées prétendaient au titre de capitale, et souhaitaient gouverner sans partage sur le nouveau pays. Deux accords différents se firent, mais pas l’unification des deux accords. Une courte guerre commença, sanglante pour les deux camps et dévastatrice pour les populations neutres. Des révolutions presque simultanées se déclenchèrent un peu partout, ce qui entraîna un arrêt brutal des hostilités, réclamé par tous les citoyens.
Un comité citoyen émit la proposition de fonder une nouvelle ville, peuplée par des habitants venant de toute la nation, et située sur la côte afin de faciliter les échanges et la diplomatie. Cette idée fut approuvée à plus de 95 % par un grand référendum. La guerre se finit aussi brutalement qu’elle était apparue.
Période des Cinq Armées (1860 à 1899)La fin du 19ème siècle fut marqué par plusieurs tentatives de coups d’Etats militaires, ne parvenant jamais à tenir plus d’une semaine car contrôlant seule la capitale, ce qui laissait les cités réprimer ces putschs avec leurs propres armées. En effet, l’Akaltie ne possède pas d’armée nationale unifiée, mais chacune des grandes cités a la sienne. Il y a donc cinq chefs des armées, ce qui rend difficile une mobilisation de l’armée entière à des fins malveillantes.
Période Contemporaine (1899 à nos jours)L’année 1899 débuta une nouvelle ère, celle du renforcement progressif du pouvoir de la capitale sur les cités, qui jusqu’à présent étaient restées assez libre dans leurs décisions. La construction d’un grand réseau ferré reliant tout le pays permit une bien meilleure communication intercité. Des provinces regroupant plusieurs cités furent aussi formées afin de faciliter le contrôle du pouvoir central.
En 1920, un navire militaire akaltien passa en vue d’une île inhabitée dans l’océan Carmin. Le gouvernement décida sa colonisation, afin d’exploiter les riches réserves en poisson de l’archipel. C'est aujourd'hui la province extérieure de Nacuot.
Quelques années plus tard, en 1926, des prospecteurs akaltiens découvrirent un grand gisement de charbon dans une région inhabitée de la côte sud de l'Aleucie : de nouveau, le gouvernement en entreprit la colonisation afin de revendiquer ces ressources. Ce sont aujourd'hui les provinces extérieures de Napalawie-Xamin et Napalawie-Zutih.
La décennie de 1990 fut placée sous le signe de la malchance pour les akaltiens, qui subirent deux grandes tragédies : l'éruption du volcan Tilyax de 1991 à 1993 et la série d'attentats du printemps 1997.
Le volcan Tilyax est un volcan effusif situé en plein centre de la péninsule, dans une région peu peuplée. Le 19 août 1991, une grande coulée de lave s'échappa des flancs du volcan, libérant au passage une grande quantité de cendres dans l'atmosphère qui, emportée par les vents, recouvrirent une grande partie du Sud du pays, dont la capitale. Les cendres en suspensions causèrent d'abord de gros problèmes aériens, empêchant tout avion de survoler l'Akaltie dont le seul aéroport correct se trouvait à Kintan. Lors des retombées, l'air devint difficilement respirable et causa la mort de bon nombre de personnes fragiles. Le gouvernement mit rapidement en place un programme d'évacuation des habitants vers des régions non-touchées et de purification de l'air (au moyen de jets d'eau). Les populations purent revenir sur place 1 mois plus tard.
Le 13 avril 1997, une valise piégée explosa dans la gare d'Oxkintan (nœud ferroviaire du pays, situé dans le Nord de la province de Kahitz) et causa la mort d'une dizaine de personnes. Il fut le premier d'une série de 6 attentats revendiqués par plusieurs groupes extrémistes religieux ou sectaires souhaitant la reconnaissance de leur culte. L'armée de Kahitz lança après quelques semaines l'opération Cnazahle, opération d'anti-terrorisme destinée à démanteler ces groupes. Beaucoup de suspects ont été arrêtés depuis et les attentats ont cessé. Ces évènements causèrent une hausse de la surveillance des petits mouvements religieux et de paranoïa des akaltiens sur ce sujet.