[Presse] Le Toucan du Soir

Pour cette première édition du Toucan du Soir, nos journalistes sont partis à la rencontre des archéologues nouvellement arrivés sur l'île de Nacuot, dans l'archipel éponyme de l'océan Carmin, afin de chercher des traces du peuple évoqué par le navigateur tanskien Oddkell Seifsson, qui serait le premier et dernier à avoir prit contact avec les habitants de ces îles. Dans son récit datant de 1544, il raconte avoir découvert un nouveau continent, le Seiflønd, qui, selon les historiens tanskiens se situerait vers notre archipel. Le fait d'avoir prit ces îles de taille modérée pour un continent peut aujourd'hui paraître risible, mais selon de récentes découvertes des volcanologues sur l'île d'Ik, qui est en fait un volcan endormi, les deux îles n'en formaient qu'une plus grande par le passé, dont seules les zones les plus en altitude se trouvent encore au-dessus du niveau de la mer aujourd'hui. Cet effondrement aurait été causé par l'explosion du volcan d'Ik dans les années 1650, ce qui fut fatal aux insulaires.



Ceux-ci étaient déjà sur le déclin, d'après les découvertes archéologiques dans l'Est de l'île de Nacuot, notamment à cause de la surpopulation et des réserves alimentaires limitées de l'archipel. L'explosion du volcan ne fit donc qu'achever les derniers survivants d'un peuple presque disparu. L'île perdit la plus grande partie de sa superficie, et fut laissée à la nature jusqu'à l'arrivée des akaltiens vers 1920.


Mise en forme (pour Kami)[img=https://i.goopics.net/5q2t3w.png]Le Toucan du Soir - N°9 du 13/10/2014[/img]
[right][i]N°9 du 13/10/2014[/i][/right]

L'île de Pij, terre inhabitée mais non moins importante

Depuis déjà plusieurs jours, un groupe de scientifiques financés par le Ministère de l'Agriculture et de la Préservation des espaces naturels et l'Académie de Recherches Inter-domaines de Xamanac sont arrivés sur l'île nommée Pij par les habitants des îles voisines de Nacuot et d'Ik. Selon ces scientifiques, cette île est inhabitée depuis toujours et possède donc des forêts et autres espaces naturels parmi les plus préservés au monde, loin de l'homme et de son influence négative, loin de la pollution de l'air et des sols.
"Du fait de son isolement, la faune et la flore de Pij sont en grande partie endémiques, et surtout nouvelles pour la science" a recueilli notre envoyée spéciale auprès d'un membre du groupe d'étude.
Les chercheurs ne sont arrivé que depuis une semaine que déjà, ils enchaînent les publications en zoologie et botanique dans les revues scientifiques.
"Le gouvernement akaltien doit revendiquer l'île au nom de la recherche scientifique, afin d'éviter que d'autres pays le fassent avant. Ces autres pays pourraient en effet ne pas tenir compte de l'écosystème endémique et unique au monde et laisser libre cours à l'exploitation des ressources naturelles, qui pourraient entraîner des conséquences désastreuses sur l'environnement local" déclare un chercheur interrogé sur place.
La demande de reconnaissance de la souveraineté akaltienne est en cours auprès des gouvernements étrangers, et le ministre de l'Agriculture et de la Préservation des espaces naturels paraît motivé à cette idée. Le parlement des Cités a délibéré cette après-midi et a voté pratiquement à l'unanimité pour l'annexion de l'île, dont le seul frein aurait été la présence de populations locales. Celles-ci étant inexistantes, les députés se sont prononcé en faveur de cette "colonisation" pour la science.

A Kintan, la capitale akaltienne, s'est tenue récemment une manifestation de soutient à la Fédération de Sterus, alliée de la première heure de l'Union des Cités, en réponse à celles d'Hernani-Centre, en Poëtoscovie. Bien que la manifestation ait été à l'initiative des stérusiens résidant à Kintan, elle n'en a pas moins connu un vif succès auprès des akaltiens. En effet, les stérusiens, représentant une part infime de la population de la cité (bien que nettement supérieure à celle des autres nationalités), n'auraient pas pu rassembler autant de manifestants engagés. Tout ceci laisse à penser que les akaltiens n'y sont donc pas pour rien, loin de là.

Notre envoyé spécial sur place a pu recueillir quelques témoignages :

Kohban Xipil, membre actif de l'Association pour l'Amitié Stéruso-Akaltienne (AASA) :
"Les poëtoscoviens sont clairement à l'origine de ce désaccord diplomatique. Ils ont tout d'abord fait fuiter les missives échangées entre les deux gouvernements (peut-être même l'ont-ils fait volontairement, ou du moins fait en sorte que cela se produise), et ont ensuite directement accusé le ministère stérusien des Affaires étrangères de les avoir oppressé ! Et, avant même que la situation ne puisse être réglée par une rencontre diplomatique, ils ont renchérit par un durcissement extrême des contrôles aux frontières sur les vols et ferrys les reliant à la Fédération. Je trouve les agissements de leur gouvernement déplorables. Ils n'ont fait qu'aggraver la situation de jour en jour !"

Boxel-Chii Voltan, manifestante :
"Je trouve personnellement que les intentions de Sterus n'étaient pas impérialistes ni colonialistes ! Le but était uniquement pour l'ASEA de se trouver un allié dans une région relativement éloignée de ses territoires, en lui offrant d'ailleurs des avantages égaux pour les deux camps. La Poëtoscovie y a répondu en imposant beaucoup de conditions supplémentaires, qui faisaient largement pencher la balance en sa faveur, au détriment de l'autre intéressé. Ceci me paraît prouver que la République est la cause de ce conflit aussi soudain qu'inutile."

Un passant qui a préféré garder l'anonymat :
"Ces manifestations sont vraiment inutiles, pour rester poli. A quoi servent-elles dans la résolution d'un conflit, qui est peut-être même de la faute des deux pays ? Prendre parti est dangereux, et complètement idiot sur un évènement qui ne concerne même pas notre nation ! Tout ce qu'on obtient, c'est d'avoir dérangé les honnêtes gens qui auraient préféré du calme plutôt que des façades vandalisées !"

Le gouvernement de Kintan, qui avait exceptionnellement autorisé la tenue de cette manifestation, a préféré ne pas faire de déclaration pour le moment, malgré le désordre notable causé par l'évènement. Plusieurs commerçants ont déjà porté plainte, et quelques enquêtes sont déjà en cours.

InfoCeci n'est qu'une réédition à but d'archivage, la version originale de l'article est trouvable ici.

Une fin en beauté pour le premier mandat d'Ibach Ajtzac

Avant les élections de cette année qui désigneront le ou la prochain.e Premier.ère ministre akaltien.ne, l'actuel occupant du poste, Ibach Ajtzac, a décidé de proposer au vote une grande réforme du Parlement des cités. En effet, cet organe législatif de notre État est facteur de grandes inégalités de représentation d'une région à l'autre : le système des circonscription, qui indique que chaque cité doit en posséder quatre, paraissait égalitaire à ses débuts mais est devenu complètement inadapté avec la croissance forte de la population des quatre cités, de la capitale fédérale et des capitales provinciales. Alors que la circonscription la plus peuplée, celle de de Kintan-Nord-Est, tourne autour des 670.000 habitants, la plus petite, celle d'Ik-Sud-Ouest, ne représente que 4.754 citoyens et citoyennes. Le tout, pour un nombre moyen d'approximativement 118.000 personnes par circonscription.
Cette réforme, réclamée des habitants des plus grandes cités depuis plusieurs années déjà, pourrait être un moyen pour Ajtzac d'augmenter sa côte de popularité, bien qu'elle soit déjà relativement élevée pour une fin de mandat, notamment grâce à la réussite de son pari risqué d'ouvrir définitivement l'Akaltie au reste du monde.

Les résultats du référendum sont arrivés

Les résultats du référendum organisé aujourd'hui par le Premier ministre sont tombés : le oui l'a emporté, avec plus de deux fois plus de votants que le non. Le gouvernement va donc désormais pouvoir réorganiser les circonscriptions, en les séparant de manière plus égale, ce qui fera à coup sûr largement augmenter le nombre de députés au Parlement des Cités.



Analyse géographique de cette victoire
Comme tout le monde s'y attendait, la victoire du oui provient notamment des plus grandes cités (Kahitz, Yulnhol, Xamanac, Jeklum, Tikalan et Kopip) ainsi que de la capitale. En effet, cette réforme leur permet une bien plus grande représentativité, contrairement aux plus petites communes, qui y perdent énormément. Sans surprise, l'archipel de Nacuot, les villes de Napalawie (Zutih comme Xamin) et les petites cités du Nord du territoire principal ont majoritairement voté contre. Ce qui a néanmoins étonné les analystes est la majorité de votes pour dans la moitié Sud, dans les provinces de Kahitz et de Yulnhol. Nous y reviendrons probablement dans un prochain numéro.

Midi, alors que les akaltiens continuent d'aller aux urnes et que les résultats des élections ministérielles approchent (ils seront comme d'habitude publiés dans la soirée), un incident qui aurait pu être relativement mineur vient probablement d'influencer les choix de nos concitoyens qui ne sont pas encore passés à leur bureau de vote.
Pour tous nos lecteurs qui n'ont pas encore entendu parler de cette affaire, et même pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce qu'il s'est produit, voici :
À 10h58, un jeune homme d’origine métisse euryso-akaltienne est rentré dans un bureau de vote du Nord-Ouest de la cité de Kahitz (province éponyme). Après avoir déposé son bulletin dans l’urne, il repart en oubliant son sac dans un coin de la pièce. Personne ne s’en aperçoit, jusqu’à ce que son contenu ne commence à vibrer de plus en plus fort à 11h05. Aucun des assesseurs ou des votants n’a le temps de sortir de la pièce avant que la détonation ne retentisse. Heureusement, tout le monde s’était éloigné le plus possible lorsque le sac s’était mis à vibrer, et l’un des témoins était au téléphone, ce qui a permis aux secours d’être immédiatement informé et d’intervenir au plus vite. Aucun décès n’est à déplorer, seulement des blessures légères pour les sept victimes.
La première expertise de la police a déterminé que la bombe n’était que peu puissante, le but recherché n’étant pas de tuer (ou le moins possible).
Rapidement, une organisation extrémiste religieuse bien connue du grand public a revendiqué l’explosion. Le parti (conservateur) du Renouveau Akaltien (RA) a également rapidement fait un communiqué à ce sujet, dénonçant l’important manque d’efficacité des mesures mises en place par le gouvernement en place (Parti de l’Entente).

Après les évènements d’hier matin, les résultats des élections ministérielles ont sans grande surprise été les suivants :

Une très nette progression du parti d’extrême-droite du Renouveau Akaltien, dont les résultats n’avaient pas été très élevés depuis plus d’une décennie est à observer. Le Parti de l’Entente, précédemment en tête, a néanmoins pu conserver un pourcentage conséquent des voix, se maintenant bien au-dessus du troisième parti. Le premier se place donc largement en supériorité, avec 4 ministres (en comptant le ou la Premier.ère ministre), et le second 3 ministères.

La Droite Akaltienne Unifiée, tout de même arrivée à une bonne place, n’a pas obtenu d’aussi bons résultats qu’aux précédentes élections, qu’elles soient législatives ou exécutives. La surprise a néanmoins été causée par le passage d’Akaltie Écologiste devant le Parti Xamanako-Jeklumien, une première pour les verts. Les Communistes Akaltiens du Sud ont quant à eux réalisé un score habituel, mais obtiennent tout de même un ministère, par défaut en ayant le plus de dixièmes de pourcent les rapprochant de l’équivalent d’un poste.
Sans plus attendre, les répartitions de postes ont été annoncées :
Renouveau Akaltien :

• Première ministre (Itotia Neztli, présidente du parti)
• Ministère de l'Éducation
• Ministère de la Justice
• Ministère de l'Économie

Parti de l’Entente :

• Ministère des Affaires étrangères
• Ministère de l'Intérieur et des Provinces extérieures
• Ministère de la Santé

Droite Akaltienne Unifiée :

• Ministère de la Culture et du Forum Culturel Aleucien

Akaltie Écologiste :

• Ministère de l'Agriculture, des Forêts et de la Nature

Parti Xamanako-Jeklumien :

• Ministère des Sciences et de l'Espace

Communistes Akaltiens du Sud :

• Ministère de l'Énergie et des Télécommunications

En toute logique, le poste de Second ministre a été attribué au parti communiste. Aucun nom n'a encore été dévoilé, mais l'annonce ne devrait tarder.

N°8 du 23/08/2014
L'Antegrad en difficulté après la manifestation
Après la grande manifestation qui s'est déroulée récemment en Antegrad, les représailles diplomatiques ne font que s'accumuler chaque jour. Mais rappelons d'abord les faits pour nos lecteurs qui n'ont pas suivi la situation dans le détail.

Le 25 juillet dernier, une grande émeute s'est produite dans les rues de Destint, grande métropole d'Afarée du Sud et capitale de la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad. Elle rassemblait notamment plus de 200 aleuciens parmis lesquels se trouvaient environ une quinzaine de personnes de nationalité akaltienne selon les sources de l'ambassade akaltienne locale. Tout ceci a été causé par l'emprisonnement par le gouvernement anterien de trois ressortissants occidaliens, pour une raison injustifiée aux yeux de nos concitoyens et de nos alliés. Afin de prouver la magnificence de sa démocratie, l'État anterien a immédiatement embarqué tous les manifestants et les a soumis pendant plus de 24 heures à des interrogatoires musclés, ce que prouvent les blessures arborées par les prisonniers relâchés. De plus, le principal souci vient encore à l'heure actuelle de la disparition totale d'un westalien, John Alkent. Les services concernés estiment malheureusement qu'il a été tué par les policiers anteriens lors de la rafle de manifestants pour les conduire au pénitencier où ils ont été interrogés. Cela ne reste bien évidemment qu'une hypothèse, et rien ne la confirme pour le moment, mais tant que John Alkent ou son corps n'aura pas été retrouvé, mieux vaut s'attendre au pire de la part du régime dictatorial afaréen.

Suite à ces évènements très problématiques pour les relations Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne-Antegrad, la majorité des gouvernements de l'organisation ont d'ores et déjà demandé des comptes aux autorités anteriennes. L'Akaltie n'a cependant pas souhaité s'adresser directement à ce gouvernement, et n'a fait qu'un communiqué de presse pour lui indiquer que les espaces aériens et maritimes akaltiens lui seraient fermés jusqu'à nouvel ordre, ainsi qu'à toutes les compagnies ou entreprises anteriennes. L'entrée en Akaltie pour les flux humains sera également bloquée à tous les citoyens disposant d'un passeport anterien.
Les services du ministères sont toujours en train de questionner les victimes akaltiennes de ces interrogatoires anteriens, afin de connaître la nature exacte des mauvais traitements qu'ils ont subit et de pouvoir envoyer un message diplomatique fort en demandant des excuses publiques et des dédommagements pour les citoyens des États-membres de l'ASEA.


Présent également dans les activités étrangères anteriènes.

N°9 du 13/10/2014
Trois nouvelles régions en Akaltie !
Suite aux dernières élections ministérielles, qui comme chacun le sait ont donné un très haut pourcentage des postes de ministres au parti politique classé extrême-droite dit du Renouveau Akaltien, la Première ministre et présidente de ce dernier Itotia Neztli a décidé d'organiser trois référendums au sein de territoires possédant jusqu'ici des statuts flous.

En effet, les régions simplement nommée pour le moment Ouest, Sud et Archipel étaient jusqu'à présent dépendantes des trois cités qui contrôlaient leur territoire (respectivement Kulkan, Chaa et Ek-Ba). Dans les trois cas, une liberté pratiquement totale était laissée aux locaux, comme si les trois communautés étaient des États fédéraux à part entière. Les gouvernements locaux étaient seulement tenus de suivre la constitution akaltienne et de verser des impôts comme dans tout le reste du pays.

Durant sa compagne, le Renouveau Akaltien avait promis une véritable reconnaissance aux peuples d'ethnies différentes de la majoritaire au sein du pays, qui a tendance à les effacer. Pour citer les mots de la ministre, "chose promise, chose due", et la réforme a été validée au sein du Nouveau Parlement des Cités avec un oui l'ayant emporté à environ trois quarts des voix.

Diagramme du résultat du vote au Nouveau Parlement des CitésCliquer sur la case vide puis de nouveau sur "Vote" pour que les sièges s'affichent.

Après cette écrasante victoire, des référendums ont pu être organisés dans les trois régions, et ont sans surprise obtenu aux alentours de 90 à 95 % de voix en faveur de la réforme leur permettant une plus grande autonomie (sur un plan théorique puisque sur le plan pratique cela était déjà le cas). Les communautés de la côte nord-ouest, les îles et le fleuve du sud et l'archipel de l'est ont donc été reconnues comme "régions", un statut qui diffère légèrement des provinces puisqu'elles possèderont sur leur territoire une législation unie, à l'inverse des provinces qui ne sont que des unions administratives et culturelles, sans pour autant que les lois soient les mêmes dans l'ensemble de leur territoire.

Ci-dessous vous est fournie une carte du Territoire principal représentant les trois régions en rouge.


Maintenant que la question de leur reconnaissance a été réglée, la suivante consistera en le fait de nommer ces territoires. Jusqu'à présent, aucun vrai nom ne les définissait puisqu'ils appartenaient à la zone de l'une des cités. Bien que des noms officieux existent, ils devront être légitimés par des référendums locaux.

N°10 du 29/12/2014
Élections dans la région sud
Hier soir se tenaient enfin les élections pour élire le gouverneur de la région du sud. Non sans étonnement, nous vous annonçons que ᎦᏚ ᎺᏇᏩ (en alphabet cherokee), ancien haut-gradé de l'armée de Kahitz, a été élu avec plus de 70 pourcents des suffrages exprimés en sa faveur. Au vu de sa popularité, le résultat paraît quelques peu déroutant. Les autorités des cités alentours ont exigé que des contrôles soient effectués sous peu pour déterminer s'il n'y a pas eu de fraudes lors des scrutins ou du comptage des voix. Alors que cette initiative a rencontré un certain soutient dans la population de l'ouest de la région ainsi que des îles habitées qui y sont rattachées, les électeurs de ᎦᏚ, répartis plus majoritairement dans les communes du centre et de la côte, ont pour leur part dénoncé une "tentative de prendre le contrôle de notre tout jeune gouvernement". Selon ces mêmes votants, les cités akaltiennes auraient peu apprécié la création des nouvelles régions et tenteraient de reprendre la main sur ce qu'il s'y passe.
Quoi qu'il en soit, il a été décidé aujourd'hui même par le tout nouveau gouverneur méridional que le nom de la région sud serait désormais "ᎠᏆᏱ" (soit "Akayi" en transcription phonétique rhêmienne), l'un des noms les plus courants d'usage dans le territoire. Un référendum (seul moyen législatif pour le moment, le temps de la mise en place du parlement régional), se tiendra dans les prochains jours afin de valider ou non cette proposition, que le gouverneur semble vouloir imposer.
La première ministre de l'Union des Cités n'a pas encore fait de déclaration officielle sur ce sujet, mais l'on peut supposer qu'elle soutiendra une grande partie des mesures prises.

N°11 du 01/01/2015
Les vœux de nouvelle année de la Première ministre Itotia Neztli
Cette après-midi, la Première ministre a tenu, comme le veut la "tradition" qui s'est installée depuis longtemps, son discours de la nouvelle année adressé aux akaltiens.
Après quelques vœux habituels sur la prospérité des cités, elle a cependant affirmé "vouloir prendre de bonnes résolutions pour la politique, notamment étrangère, de notre nation", puis est directement passée aux déclarations qui ont causé quelques polémiques.

Elle parle tout d'abord de la Ligue Anticoloniale Akaltienne, un "pays" qui, pour nos lecteurs les moins informés à ce sujet, est une association de petits États protégés par l'Akaltie depuis leur libération de la ségrégation et/ou de la colonisation (seule la Nouvelle-Kintan fait exception, puisqu'elle est une ancienne colonie de notre pays en Eurysie devenue officiellement indépendante).
Itotia Neztli a donc proposé de renommer la Ligue en Empire (elle deviendrait donc l'Empire Anticolonial Akaltien), puisqu'elle a estimé que notre nation avait une légitimité à ceci et que cette nouvelle dénomination "conviendrait bien mieux que celle de Ligue, qui est désuète et ne signifie plus grand chose aujourd'hui". Le changement de nom doit encore passer auprès du Conseil de la Ligue, l'institution gouvernante de cette dernière, pour être validée. Selon les analystes, plusieurs des représentants des États y seraient plutôt favorables et les arguments donnés par la Première ministre ont été considérés comme largement recevables. Plusieurs partis de gauche, comme le Parti Xamanako-Jeklumien ou surtout les Communistes Akaltiens du Sud, ont directement réagit à cette proposition par une protestation. "L'Akaltie ne doit pas devenir un énième pays impérialiste, à la manière de nos colonisateurs eurysiens du passé" a déclaré l'un de leurs porte-paroles quelques minutes à peine après la fin du discours d'Itotia Neztli.

Les déclarations suivantes sont sans doute celles qui ont fait le plus de bruit dans la communauté internationale, puisqu'elles concernent des pays alliés à l'Akaltie, et même des membres de l'ASEA (Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne, dont notre Union des Cités est fondatrice). La Première ministre a déclaré que son prédécesseur (M. Ibach Ajtac, du Parti de l'Entente, actuellement détenteur du portefeuille de l'Intérieur et des Provinces Extérieures), qui avait fait le pari concluant de l'ouverture à plus grande échelle sur le monde et de la bienveillance maximale à l'égard du plus de nations possible.
"Les principaux soucis que je vois dans tout ceci sont d'avoir accepté de s'allier à la Grande République de Westalia et à l'Empire du Nord. Ce sont des États d'origine coloniale (comme largement plus des trois quarts de l'Aleucie et Paltoterra malheureusement)s mais surtout qui pratiquent encore une forme de discrimination envers les quelques survivants des populations natives de ces terres. Les hamajaks de Westalia en sont réduits au terrorisme pour se faire entendre dans le pays et plusieurs organisations pacifiques d'aleucindiens ont été fermées sans justifications ou accusations solides dans l'Empire du Nord. C'est inacceptable de la part d'alliés à mes yeux, et nous devons y remédier aussi rapidement que possible." ces propos choc ont donc fait peur aux diplomates akaltiens, surtout ceux spécialisés en relations avec les pays cités dans l'allocution évidemment. Certains craignent un début de véritables tensions au sein même de notre alliance qui prône pourtant l'entente, le respect mutuel et l'ouverture des uns aux autres. Les gouvernements pointés ne se sont pas encore prononcés sur la question, mais il ne fait aucun doute que cela se produira dans un futur très proche.

Pour finir, la Première ministre a déploré que plusieurs pays gouvernés par des natifs paltoleuciens aient entamé des rapprochements avec l'Antegrad, une dictature afaréenne plutôt mal vue depuis les évènements qui s'y sont produits récemment. Les Républiques Etznabistes et celle de Malisto comptent parmi les pointés pour ceci. Elle a cependant salué comme une bonne nouvelle la victoire du militaire ᎦᏚ ᎺᏇᏩ aux élections de la région du sud.

N°12 du 23/01/2015Dissolution et nouveau parlement !
Après l'annonce surprenante la semaine dernière de la dissolution du Nouveau Parlement des Cités (le principal organe législatif akaltien), la Première ministre semble avoir très bien réussi sa compagne électorale. Étant à l'origine de cette nouvelle élection, il ne fait aucun doute que son parti s'y était préparé depuis quelques temps, et y a fortement gagné. Au contraire du Renouveau Akaltien, les autres chefs de partis ne s'attendaient pas réellement à avoir à retrouver un grand nombre de candidats et à les présenter correctement à leurs électeurs en une semaine à peine.
Grâce à cette courte mais forte compagne, ainsi qu'à toutes les réformes engagées depuis le début du mandat d'Itotia Netzli, les électeurs ont massivement voté pour le Renouveau Akaltien, jusqu'à pratiquement lui donner des pleins pouvoirs sur le pays. Ils y ont gagné une quasi-majorité absolue au parlement, et ce en plus du poste de premier ministre occupé par le parti depuis déjà plusieurs mois.
La présidente du parti n'a pas manqué d'annoncer, lors de son discours de victoire, qu'elle "[saura] faire bon usage des pouvoirs que lui ont donné le peuple akaltien".

Diagramme du résultat des élections au Nouveau Parlement des Cités

N°13 du 26/01/2015Scandale dans le comptage des voix !
Quelques jours à peine après l'élection des nouveaux députés au parlement, un scandale à ce propos a fait surface. En cause, une falsification des comptages dans plusieurs circonscriptions qui aurait fait gagner plusieurs sièges au Renouveau Akaltien.
Grâce aux sondages locaux réalisés à la sortie des bureaux de vote lors de l'élection, quelques instituts ont pointé du doigt d'évidents problèmes de concordance dans les résultats de votes. En effet, alors que dans plusieurs circonscriptions des provinces de Yulnhol, de Kahitz et en Napalawie notamment, les votants indiquaient avoir majoritairement voté pour des partis de gauche tels qu'Akaltie Écologiste ou même les Communistes Akaltiens du Sud, les candidats élus se sont trouvés être ceux de l'extrême-droite.
Dans la soirée de l'annonce des résultats, peu de gens ont protesté, principalement du fait de leur stupeur devant une majorité aussi énorme gagnée par le Renouveau Akaltien (un chiffre historique qui n'a que rarement été égalisé). Néanmoins, après-coup, plusieurs voix se sont élevées contre des députés nouvellement élus qui ne faisaient absolument pas l'unanimité dans leur zone. Grâce à un recomptage des suffrages exprimés et des électeurs passés dans les bureaux de vote, la démocratie a pu être définitivement appliquée à la lettre et le RA aurait perdu plus de vingt sièges au Nouveau Parlement des Cités, tandis que la quasi-totalité des autres grands partis en auraient gagné plusieurs.

Diagramme du résultat des élections au Nouveau Parlement des Cités après les recomptages

N°14 du 01/02/2015Le Deltacruzando se réveille !
Suite aux transmissions des scientifiques de l'Althalj à la communication internationale, les centres sismologiques akaltiens sont tous en alerte ! Les évènements actuels qui se déroulent en plein centre de l'océan nous bordant pourraient causer des catastrophes sans précédents sur les côtes akaltiennes.
Heureusement, la majorité de celles-ci ne sont pas habitées. Ainsi, les populations ne craignent que peu, en dehors de celles de Kintan, qui est malheureusement la plus peuplée du pays. Le gouvernement a donc fortement recommandé aux kintanais de s'éloigner de la ville quelques temps, d'ici à ce que cette période de troubles sous-marins soit finie. Plusieurs milliers de citadins ont déjà suivit ce conseil, et les places dans les trains en partance pour toutes sortes d'autres destinations sont déjà pour la plupart vendues. Les files d'attente ne font d'ailleurs que s'allonger.
Les autorités des cités de Tzontetl et de Yaxhamut sont également en train de prendre leurs dispositions pour éviter au maximum les dégâts, en installant des barrages temporaires sensés freiner la propagation d'un éventuel tsunami parvenant jusqu'à nos côtes.
Tzontetl étant située sur les derniers kilomètres du fleuve Ekliz, débouchant ensuite sur un grand estuaire ouvert sur la mer, les risques que la vague parvienne jusqu'à la cité sont assez élevés pour que personne ne souhaite courir le risque.
Quant à Yaxhamut, bien que se trouvant loin à l'intérieur des terres, la cité est reliée par un canal récemment achevé à sa baie, qui comporte également des infrastructures portuaires modernes à peine installées. Le gouvernement de la cité a donc décidé de fermer temporairement le canal, et même d'en vider plusieurs sections dans le cas où un trop-plein d'eau y parviendrait, et d'appliquer les mêmes stratégies anti-tsunamis que les tzontetlois dans leur estuaire.
Du côté de leur prévention, le gouvernement a ordonné presque immédiatement l'installation de plusieurs bouées équipées pour la surveillance de vagues au large des côtes akaltiennes.


L'une des bouées équipées de capteurs déployées par les autorités.
Pour conclure, nous tenons à rassurer la population en rappelant que l'archipel alguarenos se trouve entre l'Akaltie et l'épicentre des séismes, stoppant donc une bonne partie de la puissance des vagues causées par ces derniers.


Version originale de l'article trouvable dans le topic dédié aux activités sismiques du Deltacruzando.