(Se renseigner sur la transcription avant de commencer à lire)Histoire du peuple Aykhanide(yözid)(carte d’Ali Karli Efendi sous direction du bey Onur Ier des Guerminides, 1913, musée de Yildiz)Cette carte a été dessinée grâce aux archives des aykhanides ainsi que de leurs relations de cette époque, elle n’est pas exacte et l’île Ounav à l’Est de Nazum est representé en prise de compte qu’elle n’existait pas. Ali Karli Efendi aurait expliqué selon la presse de l’époque qu’il voulait représenter le déroulement de l’histoire Yözid, et que c’est à peu près la position de l’île Ounav selon les livres des chamanes. Légende de la carte;O Territoires du Beylicat Yözid, sous la dynastie Erkhanide (~300 av. JC - ~500 )
O Territoires du Khaganat de Kök Yözid, sous la dynastie Öshina ( 534 - 879)
O Territoires du Khaganat de Memnaïr, sous la dynastie Orghuz ( 856 - 1081 )
O Territoires des trois Beylicats Dondur(Est, dynastie Huzur), Bulut(Ouest, dynastie Alpaï) et Melik(Centre, dynastie Rûmî) ( 1112 - 1296 )
O Territoires des sept beylicats ( 1324 - 1912 )
1. Origines et légendes Yözids
2. Beylicat Yözid
3. Khaganat Kök Yözid
4. Khaganat Memnaïr
5. Période des trois beylicats
6. Les sept beylicats et leur dynasties
7. De l’alliance à la guerre d’unification
8. De l’unification à nos jours1. Origines et légendes YözidsLes traces du peuple Yözid remontent à loin dans l’histoire de Nazum. On retrouve dans les reliques aykhanides le nom 𐰘𐰇𐰔𐰃𐰓 “Yeuzild”, sous l’alphabet Orkhon que les yözids utilisait avant leur conversion à l’Islam. Ayant occupé une importante partie des territoires turciques, le peuple Yözid a laissé derrière eux des événements, reliques et légendes toujours connues de nos jours chez les aykhanides. Selon certaines de ces légendes, que l’on retrouve dans les archives de l’époque de l’union des beylicats comme aux pieux des lits des enfants aykhanides grâce aux aînées transmettant leurs savoirs de génération en génération, le peuple Yözid viendrait d’une grande île à une époque encore plus ancienne que les premières nations. Cette île, dont le nom apparaît comme “Ounav", aurait abrité les yözids durant des siècles, et où ils auraient mené une vie de chasseur-cueilleur paisible et harmonieuse. Dans les vieux livres des chamanes, on retrouve des écrits parlant d’une armée diabolique et terrifiante qui était arrivée en navires volant sur l’île pour envahir les villages yözid. Le peuple aurait alors suivit les loups pour rejoindre l’Ouest de l’île, où ils auraient fabriqué des barques et emmené les loups avec eux vers Nazum pour les remercier de les avoir guidées à la côte Est qu’ils ne connaissaient pas. Les yözids auraient été accueilli par un peuple nomade, qu’ils auraient rejoint, et que ceux-là auraient fini par s’assimiler à la culture et religion yözid. Ils se seraient installés a l’Est de Nazum, qui quelques générations plus tard à donnée la dynastie Houïdhan, dont il existe cette fois des preuves historiques détenus par les aykhanides, et avant eux les septs beylicats.
D’autres traces existent néanmoins aux côtes-est de Nazum où s'était installé plus tard le beylicats de yözid. On a retrouvé dans les archives aykhanides et d’autres peuples nomades en 1915 un peuple au nom de Çemen. Ils auraient vécu à cette période parmi les yözids. Il n’existe néanmoins aucuns écrit de leur par concernant les légendes yözids. Il est quand même intéressant pour les historiens de s’intéresser sur le sujet pour mieux tracer le déplacement des yözids dans l’histoire, qui est sans doute l’un voire le peuple turcique avec l’histoire la plus riche.
(Livre de chamane yözid datant du 9e siècle, découvert en 1989, musée de Gökdin)2. Beylicat YözidLe beylicat de Yözid est la première nation des yözids, aujourd’hui appelés aykhanides. Elle est également le premier système de beylicat connu, avant elle, sans prendre en compte les légendes yözids, on pense que ce peuple étaient des nomades, sans gouvernement ni dirigeant autre que les pères de familles ainsi que les aînés. Le beylicat de Yözid fut le berceau de la religion Gökhaniste toujours présente chez les aykhanides. Sa capitale ainsi que la ville sainte du Gökhanisme était Otuk Khan, nom dont les Aykhanides se sont inspirés pour nommer leur capitale, afin de le déclarer ensuite comme nouvelle capitale de tous les yözids. Le premier bey des yözids s’appelait Erkhan Bey, et ses enfants ont tous pris son prénom comme nom. Le premier système de beylicat n’était pas totalement élective, à moins que l’héritier soit trop jeune ou qu’il n’y ait pas d'héritier, il n’y avait pas de vote. Si un des deux cas se produisait, les efendis(titre anciennement donné aux nobles) du beylicat choisissait un bey, souvent la femme du bey décedé, qui devenait ainsi Khatun Bey(Dame Bey) pour régner jusqu’à épouser un homme, avoir un enfant et que celui-ci ait l’âge de régner. C’est la première forme de régence chez les yözids, qui a été utilisée jusqu’à la fin du Khaganat Menmaïr.
Fondée vers l’an 300 av. JC, ce beylicat n’a laissé derrière elle presque aucune trace que les reliques et inscriptions apportés jusqu’à la dynastie Aykhanide par les autres dynasties survenus après le beylicat Yözid. Leur dynastie a peuplé le Nord-Est de Nazum toujours peuplé de turciques proche des yözids. Elle est la première nation turcique à avoir expertisé l’art de l’élevage du mouton, de la récolte et du tissage de la laine, dont ils faisaient des tapis et des vêtements et chapeaux qui tiennent chaud en hiver. Leurs vêtements étaient des vestes en laine avec pour les hommes des ceintures en cuir et des manteaux en fourrure de divers animaux.
Concernant les tapis, elles ont été non seulement source de revenus aux yözids a une certaine période de l’histoire, mais aussi la première forme d’art pratiqué par ce peuple. Les femmes et les jeunes hommes tissaient des histoires divers avec des dessins sur les tapis. La tradition aykhanide de nos jours veut que l’homme tisse ou achète un tapis exprimant son amour envers sa bien aimé quand il lui demande sa main. Le tapis le plus ancien trouvé des yözids est daté de l’an 347 ;
(Très ancien tapis yözid racontant la vie de nomade, possession de la dynastie Kamaride, palais de Kafkan)Durant l’époque du beylicats. Une autre forme d’art s’est développée chez les yözids et ensuite tous les autres peuples turciques. C’était les premières formes avec l’arrivée des tapis de yourte avec mur en tapis et le toit avec une ouverture sous un autre mini toit en peau. Un système ingénieux empêchant le froid et la pluie de pénétrer les maisons. Le trou étant incliné vers le bas, elle ne laisse pas passer le froid. En revanche , en été , c’était un bon système d’aération qui permettait de garder l’air frais dans le yourte. Ce savoir-faire à suivit les Aykhanides et d’autres peuples turcique jusqu’à nos jours, il est possible de visiter certains villages yözids ayant de tels yourtes ainsi que croiser des gens qui vivent en paix avec la nature
L’histoire du beylicat yözid prend fin suite à l’invasion d’un autre peuple voisin aux yözid de culture mongole tendant turcique. Leur nom ne figure dans aucune inscription, mais la guerre fut terrible et une grande partie du peuple yözid fut décapités, les autres esclavagés et les enfants capturés pour devenir de futures travailleurs et soldats de ce peuple nomade qu’on n’a encore pas retrouvé pas les traces hormis celle de leurs villages. Le Bey Aykut étant mort, sa femme prit avec elle les troupes de son défunt mari et de son unique fils, qui deviendra le fondateur de la future dynastie.
3. Khaganat de Kök Yözid Le Khaganat Yözid à été fondé par le fils d’Aykut Bey, le Khan Kurghuz Ier. Le Khaganat fut déclaré suite à la fuite de la famille yözid au Nord-Est de Nazum. La mère de Kurghuz l’a élevé parmi des nomades yözids un peu plus à l'est de leur ancien territoire. Finalement, celui-ci devient leur territoire quand Kurghuz Bey atteint ses 19 ans. Alors qu’ils ne possédaient que quelques villages, Kurghuz bey sur rallier d’autres beylicats environnant à sa cause grâce au Grand Chamane Hazerfan, qui le déclare Khan des beys après qu’il ait élargi son territoire à l’Est au Sud, et récupérer à l’Ouest l’ancienne capitale Yözid Otuk Khan, qu’il déclare de nouveau la capitale de son Khaganat.
En seulement 11 ans, suite à une de grandes batailles contre les envahisseurs de tribus chinois et mongoles comme la bataille d’Ardakhan, le Khaganat devient plus grand encore que le Beylicat Yözid, on lui donne ainsi le nom de Kök Yözid, se traduisant par “Yözid du Ciel”.
Suite à la mort de Kurghuz Khan, 19 autres khans triple le territoire de Kök Yözid, devenant pendant un peu moins d’un siècle la plus grande nation turcique. Leur gloire ne continue hélas pas, une rébellion éclate entre les 8 fils de Turgut Khan pour le trone du Khaganat. Mert Bey, fils de Turgut Khan et Bey d’un des beylicats, tue sauvagement 3 de ses frères, et en assassine 1 dans le palais de son père. Sa mère s’oppose à lui, et rassemble des troupes a Otuk Khan pour chasser son fils a l’Ouest, une bataille entre la mère et son fils éclate, mais Mert Bey n’a pas la force de continuer, alors ils se replient à l'Ouest du Pays, ou il déclare une nouvelle nation, que les autres Beys et leurs armées rejoignent petit à petit n’adhérant pas qu’une femme règne pendant cette période si menaçante. Finalement, le Khaganat Kök Yözid s’éteint face aux envahisseurs et sera succédé plus à l'Ouest par le Khaganat Menmaïr.
Le Khaganat Kök Yözid à été également berceau à une forme d’art particulière. Les sculptures et murs décorés étaient la spécialité Kök Yözid par excellence. On retrouve au palais de Şamiyye des sculptures datant de cette époque. La plupart des sculptures étaient utilisés par les religieux pour en faire des statues des esprits gökhanistes.
(Sculpture yözid de la statue de mère Umay esprit de la nature, découverte en 1874, musée de Gökdin)4. Khagant MenmaïrÀ l’origine, le Khaganat Menmaïr aurait du prendre le prénom de Mert Bey devenu désormais Khan, cependant celui-ci épouse une princesse mongole dont il tombe fou amoureux, et prend comme la tradition l’exige, le nom de famille de la femme. En épousant la princesse Mulna des Manmaïrs, Mert Khan hérite quelques années après du trône du royaume mongole voisin a son petit Khaganat qui double de taille après cet événement. Mert Khan ne fera aucune conquête de son vivant outre celle de sa femme. Il était si amoureux qu’il lui a offert la couronne de sa mère, qu’on lui avait apportée au-dessus de la tête coupée de sa mère.
Après la mort de Mert Khan, de grands dirigeants comme Çelik Khan et Raïm Khan se retrouvent sur les inscriptions de pierre et sur les parchemins. Ceux la commes d’autres poussent encore les territoires du Khaganat tout à l'Ouest encore, séparant le Nord de Nazum du centre et du sud de celui-ci. N’ayant aucune marine, le khaganat Menmaïr se concentrait sur son armée imposante et constituée de plusieurs ethnies turciques-mongoles et même chinoises. Les yözids s’étaient appropriés des armures et des armes bien particulières, comme le kilij, une épée striée qui pesait peu. C’est aussi à cette époque que les troupes de cavalerie archers étaient répandu dans l’armée de par son efficacité en combat.
(Epées yözids du 10e siècle, 1914, musée de yildiz)L’histoire du Khaganat Menmaïr prend fin sous le règne du Khan Mert IIIème. Quand tous les Beylicats renversèrent la Dynastie Menmaïr pour déclarer l’indépendance des 16 beylicats constituant le Khaganat à cette époque. Pour la plupart ayant des gouvernements tournés à la culture mongole ou à d'autres peuples turcique que les yözids.
5. Période des trois beylicatsPlus de 30 ans après la fin du Khaganat de Menmaïr, les yözids ont été rassemblés sous le règne les trois plus célèbres religieux du Gökhanisme de leur époque. La volonté du grand chamane était de créer trois nations voisines dans les domaines de ces trois riches religieux, en les déclarant Bey, et leur déléguant plus de terres encore. Alors les trois bannières yözids se sont rassemblées sous le règne de Ilkhan Bey, Alim Bey et et Susam Bey. La nation yözid était de retour, et les trois nations alliés s’étaient fait une place à l’Ouest de Nazum. Le triumvirat dirigeant les trois beylicats avaient été a la hauteur des attentes des religieux, et ils ne furent aucune guerre significative et importante, mais ont beaucoup agis culturellement et surtout c’est ouvert dans la mer de Blême pour la première fois dans l’histoire yözids. Leur richesse et leur influence n’ont cependant pas suffit, au 13ème siècle leur voisins leurs ont envié leurs biens et territoires.
En 1290 une guerre qui dura six ans éclate au sud des trois beylicats. À l’évidence les trois beys furent inexpérimentés pour la guerre, leurs troupes pas entraînées et pas assez professionnelles. Les trois dynasties furent alors un par un conquise et leurs terres pillées. Les yözids ont de nouveau fui vers l’Ouest, avec l’espoir d’y trouver des terres habitables et loin de leurs ennemis.
Malgré le pillage de leurs terres, les trois beylicats ont laissé derrière eux, apporté jusqu’à nous grâce aux nobles et nomades yözids, des œuvres d’art ainsi qu’un savoir-faire en textile remarquable.
(Portrait de la princesse Aygül, 1930, musée de yildiz)7. De l’alliance à la guerre de l’unification Après l’époque des triumvirat des beylicats, des nouveau beylicats yözid se sont fondés au Nord-Ouest de Nazum. Trois d’entre elles étaient côtières à la mer de Blême. Elles étaient régnées par sept dynasties. Les aykhanides, les guerminides, les marmarides, les kamarides, les ouzhemides, les harzenides et les tchorumides. Chacun dirigés par des beys puissants et suffisamment riche pour faire perdurer leurs nations dans l’histoire de Nazum. Une période de paix s’était établie, mais elle n’a pas duré, car chaque beys voulait être plus fort que les autres beys. Ils voulaient que leur beylicat règne sur tous les beylicats. Des siècles de guerre ont mené les sept beylicats à la crise économique et à la famine. Alors après des siècles de conflits, l’alliance fut signée par les représentants des sept beylicats en 1879. Se rendant compte que les autres nations étaient grandes, fortes et puissantes, ils devaient s’ouvrir au monde. Alors des réformes ont été entreprises, et malgré qu’aucune relation importante n’a été faite jusqu’en 1912, ils ont fait de leur mieux pour se sortir de leur situation.
En s’ouvrant en monde, l’alliance de 1879 a attiré les missionnaires de plusieurs religions, qui se sont adressés au grand chamane pour le convaincre à suivre l’Islam. Parmi les pays dont les missionnaires sont originaire, on y retient la nation de Banariah, dont les missionnaires ont longtemps travailler avec les religieux aykhanides, avant que le grand chamane ne décide de se convertir à la foi, en convertissant la population à cette même religion. Le grand chamane devient finalement Qadi, représentant de la religion musulmane chez les yözids.
Contrairement aux attentes, des tensions familiales ainsi que les désaccords des beys ont fait que les septs beylicats ont rompu leur alliance. En 1909 une grande guerre entre les sept beylicats a éclaté. Le bey Selim Ier à su rassembler grâce à son trésor plus important que les autres beys une armée assez puissante pour vaincre trois beys et leurs armées en 2 ans. Les soldats étaient de plus en plus aspiré à quitter leur commandants pour retrouver leur famille et reprendre une vie de nomade. Même si Selim conquiert les six autres beylicats, il n’aurait pas eu assez de moyen pour garder une aussi importante nation debout face à tant d’ennemis. Heureusement pour les armées et le peuple, le Qadi avait décidé d’agir pour la paix. Il à convaincu Selim d’arrêter la guerre en intervenant juste avant qu’il ne coupe la tête d’un des beys que son armée avait capturé au capturé au champ de bataille. Il l’a proposé de le nommer Grand Bey, chef de tous les autres beylicats. Selim Ier pris la nuit pour réfléchir avec sa femme, et le lendemain un sermon lui a été donné dans la mosquée Aykhaniyye d’Otukhan, il est ainsi devenu Grand Bey, dirigeant de la nouvelle nation des yözids, le Grand Beylicats Aykhanide.
(Photo des ministres de Sélim Ier, 1920, musée de yildiz)8. De l’unification à nos joursLe Grand Bey Selim Ier est le premier monarque du Grand Beylicat Aykhanide. Il à exercé un pouvoir de trente trois ans durant lesquels la nation fut sauvée de la crise économique et intérieure. La période Selimiye (Sélimie) à été sans aucun doute l’époque la plus intéressante de la nation Aykhanide, on pourrait même dire que Selim Ier à fait plus pour la nation que trois autres Grand Bey aurait fait à son époque. Les lois Selimienne ont réformé de fond en combles les lois judiciaires du pays, donnant plus de responsabilités aux religieux, qui plus tard leur sera un pouvoir dans la constitution. Il avait opté pour une administration centralisée, et à été le premier et dernier souverain à exercer un aussi grand pouvoir sur le Grand Beylicat. Il ouvre grand nombre de mekteb, écoles et universités religieuses islamique, il ouvre aussi des centres scientifiques et subventionne la construction d’usines. Pour la première dans l’histoire yözid, on rattrape les avancées du monde concernant la technologie civile et industrielle. Il obtient même le titre que donne son peuple en son honneur, celui de “Gök Bey”, signifiant Bey du Ciel.
Il instaure parmi les autres beys une restriction des pouvoirs. Il empêche, malgré l’ouverture au monde, l’influence des autres pays, notamment avec une censure de la presse et l’interdiction des produits illicites selon sa loi et celle de l’Islam. L’alcool est interdite, et malgré qu’à son époque cela ne fait pas effet de par son pouvoir, les souverains grand bey qui vont venir après lui vont devoir baisser leur tête devant les exigences de l’influence mondiale. Selim Ier a laissé derrière lui une nation en modernisation mais toujours menacée par les agitations des nationalistes et des démocrates.
Le Grand Bey Sélim Ier décède et laisse le trône au Grand Bey Sebahaddin Ier à la fin de l’hiver 1943. Celui-ci fut un souverain pas préparé à régner, son défunt père était trop occupé pour pouvoir prendre soin de lui et de son éducation qu’il avait misé sur le grand frère de Sebahaddin, Murad Agha, aîné de la famille parmi les 7 fils de Selim Ier. Malheureusement Murad Agha meurt un an avant son père pendant son voyage en Eurysie pour rejoindre l’Afaré à cause du choléra. Il serait mort dans les bras de sa sœur Râfiye Hanım. Sebahaddin était un Grand Bey élu parmi ses cinq autres frères seulement car ceux-là ne voulaient pas régner, ayant pris goût au plaisir et aux amusements. Le conseil des Bey décident alors de placer au trône Sebahaddin, même s’ils craignaient qu’il ne serait pas aussi glorieux que son père. Sebahaddin passait son temps à lire et à discuter avec ses proches et amis. Il n'exerce durant son règne que très peu de pouvoir politique sur son peuple comme sur les beys et les religieux. Contrairement à son père ayant reçu un surnom glorieux. Sebahaddin se voit prendre le titre de “Beceriksiz Bey”, littéralement Bey incompétent.
Finalement, Sebahaddin meurt de maladie à la suite d' un an de dépression passé enfermé dans son palais.
Après 12 ans de règne malgré lui, le conseil des beys élit comme Grand Bey l’unique fils de Sebahaddin, qui n’avait que 19 ans. Contrairement à son père, le Grand Bey Sélim II est plus intéressé par le fait de diriger un pays. Seulement, Sélim II, contrairement à son grand-père, est contre-progressiste. Pour lui tout doit passer par la religion. Il exerçait un pouvoir très large en donnant aux religieux beaucoup de pouvoirs, celui même de destituer le Grand Bey s' il le faut. Heureusement ou non cette loi disparaîtra à sa mort grâce aux Beys. Durant son règne, aucune construction et découverte ou avancée n’est faite, la nation est comme figée à l’époque où il accède au trône en 1955. En plus de vingt ans de pouvoir, ces réformes ont été de jetter les tableaux de ses grand parents et de brûler d’importantes oeuvres d’art, les jugeant comme contraire à l’Islam. Comme son grand-père, il renforce l’interdiction et les sanctions concernant l’alcool, mais aussi la prostitution et les jeux d’argent. Sauf que ces sanctions et lois étaient eux aussi pas conformes à l’Islam, il perd peu à peu le soutiens des religieux ayant beaucoup de pouvoirs. Finalement, il sera destitué de son trône par les nationalistes en 1972 après 17 ans de pouvoir. Il est condamné à être emprisonné au palais d’Irmık par les beys et avec l’accord des religieux de ses lois sont désapprouvés.
En 1972 lui succède son cousin, le grand Bey Hakhan Ier. Celui-ci essaye tant bien que mal d’assurer ses responsabilités. Mais ne fait que construire et inaugurer des puits et des ponts. Il est bien d’apporter l’eau à chaque coin de rue, mais le peuple commence à son époque à perdre la foi envers le gouvernement, et n’agissant plus sur l’influence mondiale, les nationalistes et démocrates ont de plus en plus de partisans. En 1994 après 22 ans de règne sans aucun projets bénéfiques ou actions politiques entreprise, le Grand Bey Hakhan Ier laisse le trône au grand Bey Mehmed Ier, qui reste plus de 17 ans au trône avant que les partisans nationalistes et démocrates se soulèvent dans tous les beylicats du pays. Les rebelles se font de plus en plus dangereux, en s’armant grâce aux châteaux militaires pas assez gardés.
Les jeunes du peuple et les militaires nationalistes ont assassiné Mehmed Ier en 2011, et en début d’été 2012 le nouveau Grand Bey Orkhan Ier à été mis sur le trône du Grand Beylicat Aykhanide sous une monarchie constitutionnelle élective.