14/08/2013
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[Encyclopédie] Grand Beylicat Aykhanide

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(Se référer à la transcription et les traductions sont essentiel pour comprendre les topics et la langue des aykhanides)


COMPRENDRE LE SUBLIME PALAIS AYKHANIDE

AlphabetYözid
SOMMAIRE


1. Transcriptions de la langue yözid

2. Traductions des mots importants

3. Histoire du peuple Aykhanide(yözid)

4. Gouvernement constitutionnelle

5. L'Islam chez les aykhanides

6. Territoires et villes importantes
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Transcription de la langue yözid


Cette transcription doit être prise en compte pendant votre lecture des topics aykhanides pour la prononciation des mots yözid qui utilisera l'alphabet turc-latin pour que chacun puisse facilement la lire. Néanmoins la prononciation des lettres et des mots(souvent noms propre) sont très différente du français. Ce pourquoi une transcription est requise. Il y aura également une traduction des mots(souvent noms propre) importants sauf exceptions signalés avec des petits chiffre comme sur un livre.

Les lettres suivantes se prononcent comme en français :
a, b, d, f, i, j, k, l, m, n, o, p, t, v.

Concernant les autres lettres :
e est un è "ouvert", comme dans "père"
ı (un i sans point) est une voyelle intermédiaire entre le i et le é
ö se prononce "eu", comme dans "fleur"
u se prononce "ou", comme dans "loup"
ü se prononce "u", comme dans "tu"
c est transcrit dj
ç est transcrit tch
g est toujours "dure" comme dans "garant"
Ex : ge se prononce guè et gi se prononce gui
ğ est transcrit gh avec a-ı-o-u (elle prolonge ces voyelles et se prononce pratiquement pas)
ï est transcrit y et se prononce comme dans l'anglais "yes"
h est toujours fortement expiré comme en arabe
s est toujours "dur" et se prononce toujours comme avec ç ou ss
ş est transcrit ch
y est toujours consonne et ne se fond pas dans la voyelle, les prénoms turcs finissent souvent par y au lieu de ï, mais pour une question d'esthétique le Ï sera plus souvent utilisé dans les prénoms turcique et le y dans les prénoms arabe et persan.
Ex : ay se prononce "aille"
z z se prononce comme "bazar" (jamais dz ni tz)
Pour faciliter la compréhension, certains mots normalement h comme khan qui s'écrit en turc han seront utilisés avec kh pour s'adapter au français et pas abuser sur l'utilisation de la langue yözid.
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Lire la transcription serait utile avant de lire les traductions.

Traductions des mots importants


La plupart des mots utilisés chez les Aykhanides sont des mots présents dans le dictionnaire français d’origine turc, arabe et mongole. Certains néanmoins peuvent ne pas exister en français ou simplement plus intéressant à nommer en turc ottoman ;

Bey/Beg : titre originellement noble dans les tribus turcs et mongole et plus tard dans l’empire ottoman. Chez les aykhanides c’est le rang du chef d’un beylicat.

Ulu Bey : Grand Bey

Ağa(Agha) : titre donné aux homme d’une famille de dynastie royale
Ex: le fils du Bey des guerminides sera appelé Arda Agha

Efendi : titre donné aux hommes d’état, aux nobles, aux religieux, aux personnes influentes ainsi qu'à certains fonctionnaires (sauf militaires)

Hanım : titre donné aux femmes d’état, aux nobles, aux religieux, aux personnes influentes ainsi qu'à certains fonctionnaires (sauf militaires)

Alp : titre donné aux militaires de l'armée de terre, sa traduction est "soldat héroïque".

Reis : titre donné aux militaires de la marine et aux marins, sa traduction est "guide" ou "leader"

Han(Khan) : Dirigeant d’un Khaganat

Mekteb : école / université islamique

Nezaret : Ministére

Nazır : Ministre

Hatun : Princesses/filles/femmes des dynasties de beylicats

Hoca: Se prononce "Hodja", c'est un titre donné aux religieux et aux savants, comme les imams.

Damad: Signifiant "gendre", il peut devenir une sorte de titre si le gendre en question est celui d'un noble.

Oğlu / Oğulları : Quand on retrouve dans le nom de quelqu’un le préfixe "oğlu", cela signifie "fils de", quant a "Oğulları", c’est la même chose mais au pluriel.
Ex: Orkhan Aykhan Bey (dont le nom et transcrit directement en français pour faciliter à ceux qui ne lisent pas la transcription), s’appel en yözid Ulu Bey I. Orkhan Aykhanoğulları, ce qui signifie Grand Bey Orkhan Ier des enfants d’Aykhan
Autre ex: Sîna Çelikoğlu signifie Sina fils de Çelik

(Les mots d’origine ottomane utilisés sont tous traduits ici sauf exceptions traduits sur le topic si peu important)
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(Se renseigner sur la transcription avant de commencer à lire)

Histoire du peuple Aykhanide(yözid)
Carte Historique
(carte d’Ali Karli Efendi sous direction du bey Onur Ier des Guerminides, 1913, musée de Yildiz)
Cette carte a été dessinée grâce aux archives des aykhanides ainsi que de leurs relations de cette époque, elle n’est pas exacte et l’île Ounav à l’Est de Nazum est representé en prise de compte qu’elle n’existait pas. Ali Karli Efendi aurait expliqué selon la presse de l’époque qu’il voulait représenter le déroulement de l’histoire Yözid, et que c’est à peu près la position de l’île Ounav selon les livres des chamanes.

Légende de la carte;
O Territoires du Beylicat Yözid, sous la dynastie Erkhanide (~300 av. JC - ~500 )
O Territoires du Khaganat de Kök Yözid, sous la dynastie Öshina ( 534 - 879)
O Territoires du Khaganat de Memnaïr, sous la dynastie Orghuz ( 856 - 1081 )
O Territoires des trois Beylicats Dondur(Est, dynastie Huzur), Bulut(Ouest, dynastie Alpaï) et Melik(Centre, dynastie Rûmî) ( 1112 - 1296 )
O Territoires des sept beylicats ( 1324 - 1912 )

1. Origines et légendes Yözids
2. Beylicat Yözid
3. Khaganat Kök Yözid
4. Khaganat Memnaïr
5. Période des trois beylicats
6. Les sept beylicats et leur dynasties
7. De l’alliance à la guerre d’unification
8. De l’unification à nos jours



1. Origines et légendes Yözids

Les traces du peuple Yözid remontent à loin dans l’histoire de Nazum. On retrouve dans les reliques aykhanides le nom ‎𐰘𐰇𐰔𐰃𐰓 “Yeuzild”, sous l’alphabet Orkhon que les yözids utilisait avant leur conversion à l’Islam. Ayant occupé une importante partie des territoires turciques, le peuple Yözid a laissé derrière eux des événements, reliques et légendes toujours connues de nos jours chez les aykhanides. Selon certaines de ces légendes, que l’on retrouve dans les archives de l’époque de l’union des beylicats comme aux pieux des lits des enfants aykhanides grâce aux aînées transmettant leurs savoirs de génération en génération, le peuple Yözid viendrait d’une grande île à une époque encore plus ancienne que les premières nations. Cette île, dont le nom apparaît comme “Ounav", aurait abrité les yözids durant des siècles, et où ils auraient mené une vie de chasseur-cueilleur paisible et harmonieuse. Dans les vieux livres des chamanes, on retrouve des écrits parlant d’une armée diabolique et terrifiante qui était arrivée en navires volant sur l’île pour envahir les villages yözid. Le peuple aurait alors suivit les loups pour rejoindre l’Ouest de l’île, où ils auraient fabriqué des barques et emmené les loups avec eux vers Nazum pour les remercier de les avoir guidées à la côte Est qu’ils ne connaissaient pas. Les yözids auraient été accueilli par un peuple nomade, qu’ils auraient rejoint, et que ceux-là auraient fini par s’assimiler à la culture et religion yözid. Ils se seraient installés a l’Est de Nazum, qui quelques générations plus tard à donnée la dynastie Houïdhan, dont il existe cette fois des preuves historiques détenus par les aykhanides, et avant eux les septs beylicats.

D’autres traces existent néanmoins aux côtes-est de Nazum où s'était installé plus tard le beylicats de yözid. On a retrouvé dans les archives aykhanides et d’autres peuples nomades en 1915 un peuple au nom de Çemen. Ils auraient vécu à cette période parmi les yözids. Il n’existe néanmoins aucuns écrit de leur par concernant les légendes yözids. Il est quand même intéressant pour les historiens de s’intéresser sur le sujet pour mieux tracer le déplacement des yözids dans l’histoire, qui est sans doute l’un voire le peuple turcique avec l’histoire la plus riche.

LivreChamane
(Livre de chamane yözid datant du 9e siècle, découvert en 1989, musée de Gökdin)


2. Beylicat Yözid

Le beylicat de Yözid est la première nation des yözids, aujourd’hui appelés aykhanides. Elle est également le premier système de beylicat connu, avant elle, sans prendre en compte les légendes yözids, on pense que ce peuple étaient des nomades, sans gouvernement ni dirigeant autre que les pères de familles ainsi que les aînés. Le beylicat de Yözid fut le berceau de la religion Gökhaniste toujours présente chez les aykhanides. Sa capitale ainsi que la ville sainte du Gökhanisme était Otuk Khan, nom dont les Aykhanides se sont inspirés pour nommer leur capitale, afin de le déclarer ensuite comme nouvelle capitale de tous les yözids. Le premier bey des yözids s’appelait Erkhan Bey, et ses enfants ont tous pris son prénom comme nom. Le premier système de beylicat n’était pas totalement élective, à moins que l’héritier soit trop jeune ou qu’il n’y ait pas d'héritier, il n’y avait pas de vote. Si un des deux cas se produisait, les efendis(titre anciennement donné aux nobles) du beylicat choisissait un bey, souvent la femme du bey décedé, qui devenait ainsi Khatun Bey(Dame Bey) pour régner jusqu’à épouser un homme, avoir un enfant et que celui-ci ait l’âge de régner. C’est la première forme de régence chez les yözids, qui a été utilisée jusqu’à la fin du Khaganat Menmaïr.

Fondée vers l’an 300 av. JC, ce beylicat n’a laissé derrière elle presque aucune trace que les reliques et inscriptions apportés jusqu’à la dynastie Aykhanide par les autres dynasties survenus après le beylicat Yözid. Leur dynastie a peuplé le Nord-Est de Nazum toujours peuplé de turciques proche des yözids. Elle est la première nation turcique à avoir expertisé l’art de l’élevage du mouton, de la récolte et du tissage de la laine, dont ils faisaient des tapis et des vêtements et chapeaux qui tiennent chaud en hiver. Leurs vêtements étaient des vestes en laine avec pour les hommes des ceintures en cuir et des manteaux en fourrure de divers animaux.
Concernant les tapis, elles ont été non seulement source de revenus aux yözids a une certaine période de l’histoire, mais aussi la première forme d’art pratiqué par ce peuple. Les femmes et les jeunes hommes tissaient des histoires divers avec des dessins sur les tapis. La tradition aykhanide de nos jours veut que l’homme tisse ou achète un tapis exprimant son amour envers sa bien aimé quand il lui demande sa main. Le tapis le plus ancien trouvé des yözids est daté de l’an 347 ;

AncienTapisYözid
(Très ancien tapis yözid racontant la vie de nomade, possession de la dynastie Kamaride, palais de Kafkan)
Durant l’époque du beylicats. Une autre forme d’art s’est développée chez les yözids et ensuite tous les autres peuples turciques. C’était les premières formes avec l’arrivée des tapis de yourte avec mur en tapis et le toit avec une ouverture sous un autre mini toit en peau. Un système ingénieux empêchant le froid et la pluie de pénétrer les maisons. Le trou étant incliné vers le bas, elle ne laisse pas passer le froid. En revanche , en été , c’était un bon système d’aération qui permettait de garder l’air frais dans le yourte. Ce savoir-faire à suivit les Aykhanides et d’autres peuples turcique jusqu’à nos jours, il est possible de visiter certains villages yözids ayant de tels yourtes ainsi que croiser des gens qui vivent en paix avec la nature

L’histoire du beylicat yözid prend fin suite à l’invasion d’un autre peuple voisin aux yözid de culture mongole tendant turcique. Leur nom ne figure dans aucune inscription, mais la guerre fut terrible et une grande partie du peuple yözid fut décapités, les autres esclavagés et les enfants capturés pour devenir de futures travailleurs et soldats de ce peuple nomade qu’on n’a encore pas retrouvé pas les traces hormis celle de leurs villages. Le Bey Aykut étant mort, sa femme prit avec elle les troupes de son défunt mari et de son unique fils, qui deviendra le fondateur de la future dynastie.


3. Khaganat de Kök Yözid

Le Khaganat Yözid à été fondé par le fils d’Aykut Bey, le Khan Kurghuz Ier. Le Khaganat fut déclaré suite à la fuite de la famille yözid au Nord-Est de Nazum. La mère de Kurghuz l’a élevé parmi des nomades yözids un peu plus à l'est de leur ancien territoire. Finalement, celui-ci devient leur territoire quand Kurghuz Bey atteint ses 19 ans. Alors qu’ils ne possédaient que quelques villages, Kurghuz bey sur rallier d’autres beylicats environnant à sa cause grâce au Grand Chamane Hazerfan, qui le déclare Khan des beys après qu’il ait élargi son territoire à l’Est au Sud, et récupérer à l’Ouest l’ancienne capitale Yözid Otuk Khan, qu’il déclare de nouveau la capitale de son Khaganat.
En seulement 11 ans, suite à une de grandes batailles contre les envahisseurs de tribus chinois et mongoles comme la bataille d’Ardakhan, le Khaganat devient plus grand encore que le Beylicat Yözid, on lui donne ainsi le nom de Kök Yözid, se traduisant par “Yözid du Ciel”.

Suite à la mort de Kurghuz Khan, 19 autres khans triple le territoire de Kök Yözid, devenant pendant un peu moins d’un siècle la plus grande nation turcique. Leur gloire ne continue hélas pas, une rébellion éclate entre les 8 fils de Turgut Khan pour le trone du Khaganat. Mert Bey, fils de Turgut Khan et Bey d’un des beylicats, tue sauvagement 3 de ses frères, et en assassine 1 dans le palais de son père. Sa mère s’oppose à lui, et rassemble des troupes a Otuk Khan pour chasser son fils a l’Ouest, une bataille entre la mère et son fils éclate, mais Mert Bey n’a pas la force de continuer, alors ils se replient à l'Ouest du Pays, ou il déclare une nouvelle nation, que les autres Beys et leurs armées rejoignent petit à petit n’adhérant pas qu’une femme règne pendant cette période si menaçante. Finalement, le Khaganat Kök Yözid s’éteint face aux envahisseurs et sera succédé plus à l'Ouest par le Khaganat Menmaïr.

Le Khaganat Kök Yözid à été également berceau à une forme d’art particulière. Les sculptures et murs décorés étaient la spécialité Kök Yözid par excellence. On retrouve au palais de Şamiyye des sculptures datant de cette époque. La plupart des sculptures étaient utilisés par les religieux pour en faire des statues des esprits gökhanistes.

SculptureYözid
(Sculpture yözid de la statue de mère Umay esprit de la nature, découverte en 1874, musée de Gökdin)


4. Khagant Menmaïr

À l’origine, le Khaganat Menmaïr aurait du prendre le prénom de Mert Bey devenu désormais Khan, cependant celui-ci épouse une princesse mongole dont il tombe fou amoureux, et prend comme la tradition l’exige, le nom de famille de la femme. En épousant la princesse Mulna des Manmaïrs, Mert Khan hérite quelques années après du trône du royaume mongole voisin a son petit Khaganat qui double de taille après cet événement. Mert Khan ne fera aucune conquête de son vivant outre celle de sa femme. Il était si amoureux qu’il lui a offert la couronne de sa mère, qu’on lui avait apportée au-dessus de la tête coupée de sa mère.

Après la mort de Mert Khan, de grands dirigeants comme Çelik Khan et Raïm Khan se retrouvent sur les inscriptions de pierre et sur les parchemins. Ceux la commes d’autres poussent encore les territoires du Khaganat tout à l'Ouest encore, séparant le Nord de Nazum du centre et du sud de celui-ci. N’ayant aucune marine, le khaganat Menmaïr se concentrait sur son armée imposante et constituée de plusieurs ethnies turciques-mongoles et même chinoises. Les yözids s’étaient appropriés des armures et des armes bien particulières, comme le kilij, une épée striée qui pesait peu. C’est aussi à cette époque que les troupes de cavalerie archers étaient répandu dans l’armée de par son efficacité en combat.

épéesYözids
(Epées yözids du 10e siècle, 1914, musée de yildiz)
L’histoire du Khaganat Menmaïr prend fin sous le règne du Khan Mert IIIème. Quand tous les Beylicats renversèrent la Dynastie Menmaïr pour déclarer l’indépendance des 16 beylicats constituant le Khaganat à cette époque. Pour la plupart ayant des gouvernements tournés à la culture mongole ou à d'autres peuples turcique que les yözids.


5. Période des trois beylicats

Plus de 30 ans après la fin du Khaganat de Menmaïr, les yözids ont été rassemblés sous le règne les trois plus célèbres religieux du Gökhanisme de leur époque. La volonté du grand chamane était de créer trois nations voisines dans les domaines de ces trois riches religieux, en les déclarant Bey, et leur déléguant plus de terres encore. Alors les trois bannières yözids se sont rassemblées sous le règne de Ilkhan Bey, Alim Bey et et Susam Bey. La nation yözid était de retour, et les trois nations alliés s’étaient fait une place à l’Ouest de Nazum. Le triumvirat dirigeant les trois beylicats avaient été a la hauteur des attentes des religieux, et ils ne furent aucune guerre significative et importante, mais ont beaucoup agis culturellement et surtout c’est ouvert dans la mer de Blême pour la première fois dans l’histoire yözids. Leur richesse et leur influence n’ont cependant pas suffit, au 13ème siècle leur voisins leurs ont envié leurs biens et territoires.

En 1290 une guerre qui dura six ans éclate au sud des trois beylicats. À l’évidence les trois beys furent inexpérimentés pour la guerre, leurs troupes pas entraînées et pas assez professionnelles. Les trois dynasties furent alors un par un conquise et leurs terres pillées. Les yözids ont de nouveau fui vers l’Ouest, avec l’espoir d’y trouver des terres habitables et loin de leurs ennemis.

Malgré le pillage de leurs terres, les trois beylicats ont laissé derrière eux, apporté jusqu’à nous grâce aux nobles et nomades yözids, des œuvres d’art ainsi qu’un savoir-faire en textile remarquable.

Portrait
(Portrait de la princesse Aygül, 1930, musée de yildiz)


7. De l’alliance à la guerre de l’unification

Après l’époque des triumvirat des beylicats, des nouveau beylicats yözid se sont fondés au Nord-Ouest de Nazum. Trois d’entre elles étaient côtières à la mer de Blême. Elles étaient régnées par sept dynasties. Les aykhanides, les guerminides, les marmarides, les kamarides, les ouzhemides, les harzenides et les tchorumides. Chacun dirigés par des beys puissants et suffisamment riche pour faire perdurer leurs nations dans l’histoire de Nazum. Une période de paix s’était établie, mais elle n’a pas duré, car chaque beys voulait être plus fort que les autres beys. Ils voulaient que leur beylicat règne sur tous les beylicats. Des siècles de guerre ont mené les sept beylicats à la crise économique et à la famine. Alors après des siècles de conflits, l’alliance fut signée par les représentants des sept beylicats en 1879. Se rendant compte que les autres nations étaient grandes, fortes et puissantes, ils devaient s’ouvrir au monde. Alors des réformes ont été entreprises, et malgré qu’aucune relation importante n’a été faite jusqu’en 1912, ils ont fait de leur mieux pour se sortir de leur situation.

En s’ouvrant en monde, l’alliance de 1879 a attiré les missionnaires de plusieurs religions, qui se sont adressés au grand chamane pour le convaincre à suivre l’Islam. Parmi les pays dont les missionnaires sont originaire, on y retient la nation de Banariah, dont les missionnaires ont longtemps travailler avec les religieux aykhanides, avant que le grand chamane ne décide de se convertir à la foi, en convertissant la population à cette même religion. Le grand chamane devient finalement Qadi, représentant de la religion musulmane chez les yözids.

Contrairement aux attentes, des tensions familiales ainsi que les désaccords des beys ont fait que les septs beylicats ont rompu leur alliance. En 1909 une grande guerre entre les sept beylicats a éclaté. Le bey Selim Ier à su rassembler grâce à son trésor plus important que les autres beys une armée assez puissante pour vaincre trois beys et leurs armées en 2 ans. Les soldats étaient de plus en plus aspiré à quitter leur commandants pour retrouver leur famille et reprendre une vie de nomade. Même si Selim conquiert les six autres beylicats, il n’aurait pas eu assez de moyen pour garder une aussi importante nation debout face à tant d’ennemis. Heureusement pour les armées et le peuple, le Qadi avait décidé d’agir pour la paix. Il à convaincu Selim d’arrêter la guerre en intervenant juste avant qu’il ne coupe la tête d’un des beys que son armée avait capturé au capturé au champ de bataille. Il l’a proposé de le nommer Grand Bey, chef de tous les autres beylicats. Selim Ier pris la nuit pour réfléchir avec sa femme, et le lendemain un sermon lui a été donné dans la mosquée Aykhaniyye d’Otukhan, il est ainsi devenu Grand Bey, dirigeant de la nouvelle nation des yözids, le Grand Beylicats Aykhanide.

MinistresEpoqueSélimie
(Photo des ministres de Sélim Ier, 1920, musée de yildiz)


8. De l’unification à nos jours

Le Grand Bey Selim Ier est le premier monarque du Grand Beylicat Aykhanide. Il à exercé un pouvoir de trente trois ans durant lesquels la nation fut sauvée de la crise économique et intérieure. La période Selimiye (Sélimie) à été sans aucun doute l’époque la plus intéressante de la nation Aykhanide, on pourrait même dire que Selim Ier à fait plus pour la nation que trois autres Grand Bey aurait fait à son époque. Les lois Selimienne ont réformé de fond en combles les lois judiciaires du pays, donnant plus de responsabilités aux religieux, qui plus tard leur sera un pouvoir dans la constitution. Il avait opté pour une administration centralisée, et à été le premier et dernier souverain à exercer un aussi grand pouvoir sur le Grand Beylicat. Il ouvre grand nombre de mekteb, écoles et universités religieuses islamique, il ouvre aussi des centres scientifiques et subventionne la construction d’usines. Pour la première dans l’histoire yözid, on rattrape les avancées du monde concernant la technologie civile et industrielle. Il obtient même le titre que donne son peuple en son honneur, celui de “Gök Bey”, signifiant Bey du Ciel.

Il instaure parmi les autres beys une restriction des pouvoirs. Il empêche, malgré l’ouverture au monde, l’influence des autres pays, notamment avec une censure de la presse et l’interdiction des produits illicites selon sa loi et celle de l’Islam. L’alcool est interdite, et malgré qu’à son époque cela ne fait pas effet de par son pouvoir, les souverains grand bey qui vont venir après lui vont devoir baisser leur tête devant les exigences de l’influence mondiale. Selim Ier a laissé derrière lui une nation en modernisation mais toujours menacée par les agitations des nationalistes et des démocrates.

Le Grand Bey Sélim Ier décède et laisse le trône au Grand Bey Sebahaddin Ier à la fin de l’hiver 1943. Celui-ci fut un souverain pas préparé à régner, son défunt père était trop occupé pour pouvoir prendre soin de lui et de son éducation qu’il avait misé sur le grand frère de Sebahaddin, Murad Agha, aîné de la famille parmi les 7 fils de Selim Ier. Malheureusement Murad Agha meurt un an avant son père pendant son voyage en Eurysie pour rejoindre l’Afaré à cause du choléra. Il serait mort dans les bras de sa sœur Râfiye Hanım. Sebahaddin était un Grand Bey élu parmi ses cinq autres frères seulement car ceux-là ne voulaient pas régner, ayant pris goût au plaisir et aux amusements. Le conseil des Bey décident alors de placer au trône Sebahaddin, même s’ils craignaient qu’il ne serait pas aussi glorieux que son père. Sebahaddin passait son temps à lire et à discuter avec ses proches et amis. Il n'exerce durant son règne que très peu de pouvoir politique sur son peuple comme sur les beys et les religieux. Contrairement à son père ayant reçu un surnom glorieux. Sebahaddin se voit prendre le titre de “Beceriksiz Bey”, littéralement Bey incompétent.
Finalement, Sebahaddin meurt de maladie à la suite d' un an de dépression passé enfermé dans son palais.

Après 12 ans de règne malgré lui, le conseil des beys élit comme Grand Bey l’unique fils de Sebahaddin, qui n’avait que 19 ans. Contrairement à son père, le Grand Bey Sélim II est plus intéressé par le fait de diriger un pays. Seulement, Sélim II, contrairement à son grand-père, est contre-progressiste. Pour lui tout doit passer par la religion. Il exerçait un pouvoir très large en donnant aux religieux beaucoup de pouvoirs, celui même de destituer le Grand Bey s' il le faut. Heureusement ou non cette loi disparaîtra à sa mort grâce aux Beys. Durant son règne, aucune construction et découverte ou avancée n’est faite, la nation est comme figée à l’époque où il accède au trône en 1955. En plus de vingt ans de pouvoir, ces réformes ont été de jetter les tableaux de ses grand parents et de brûler d’importantes oeuvres d’art, les jugeant comme contraire à l’Islam. Comme son grand-père, il renforce l’interdiction et les sanctions concernant l’alcool, mais aussi la prostitution et les jeux d’argent. Sauf que ces sanctions et lois étaient eux aussi pas conformes à l’Islam, il perd peu à peu le soutiens des religieux ayant beaucoup de pouvoirs. Finalement, il sera destitué de son trône par les nationalistes en 1972 après 17 ans de pouvoir. Il est condamné à être emprisonné au palais d’Irmık par les beys et avec l’accord des religieux de ses lois sont désapprouvés.

En 1972 lui succède son cousin, le grand Bey Hakhan Ier. Celui-ci essaye tant bien que mal d’assurer ses responsabilités. Mais ne fait que construire et inaugurer des puits et des ponts. Il est bien d’apporter l’eau à chaque coin de rue, mais le peuple commence à son époque à perdre la foi envers le gouvernement, et n’agissant plus sur l’influence mondiale, les nationalistes et démocrates ont de plus en plus de partisans. En 1991 après 19 ans de règne sans aucun projets bénéfiques ou actions politiques entreprise, le Grand Bey Hakhan Ier laisse le trône au grand Bey Mehmed Ier, qui ne reste que 9 an au trône avant que les partisans nationalistes et démocrates se soulèvent dans tous les beylicats du pays. Les rebelles se font de plus en plus dangereux, en s’armant grâce aux châteaux militaires pas assez gardés.
Les jeunes et militaires nationalistes ont assassiné Mehmed Ier en 2011, et en début d’été 2012 le nouveau Grand Bey Orkhan Ier à été mis sur le trône du Grand Beylicat Aykhanide sous une monarchie constitutionnelle élective.
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Gouvernement constitutionnelle


La constitution ainsi que le gouvernement Aykhanide n’est que tout nouvellement installée. Depuis 1912, avec Selim Ier, les Aykhanides ont régné sous une monarchie absolue de droit divin. En début de l’année 2012, les démocrates et nationalistes se sont réunis pour destituer le père d’Orkhan Ier, qu’ils ont ensuite mis sur le trône sous la monarchie actuelle, celle d’une monarchie constitutionnelle élective. La constitution était la demande des démocrates, et l’élection du Bey celle des nationalistes qui voulaient rétablir le système traditionnel des beylicats.
Malgré son expérience et capacités moindre en tant que dirigeant, Orkhan Ier à su établir un gouvernement stable, avec des ministres et beys qui lui sont plus ou moins fidèles .
Le nouveau système du Grand Beylicats n’est pas des plus compliqués. Comme un grand duché, il est constitué de plusieurs autres duchés (des beylicats dans notre cas), et le dirigeant de la nation, le Grand Bey, est élu à vie par les six autres beys. La dynastie régnante est celle des Aykhanides (chaque beylicats est dirigé par une dynastie), mais le Grand Bey (dirigeant de la nation) peut également être élu parmi les six autres dynasties. En revanche celui-ci devra épouser une femme de la dynastie Aykhanide. Les femmes dominent sur le nom du mari et de l’enfant, donc si l’élu vient d’une autre dynastie, il fera partie de la dynastie Aykhanide. Si le Grand Bey est élu parmi les aykhanides, on veillera à ce que les liens de parentés de l’épouse soient assez éloignés.
Les beys des six autres beylicats sont quant à eux désormais élus pour quatre ans par le peuple, et le Grand Bey devra au cours de sa vie souvent changer ses ministres ou commandants militaires parmi ces beys.
L'assemblée des beys est dirigée par les sept beys et supervisé par le Grand Bey. Elle regroupe les représentants des ordres ainsi que dans certains cas des représentants de causes politiques ou de religieux autre que l'Islam.
A part le dirigeant et l’assemblée des Beys, il y à également la cour de Justice, dont le chef qui est le Qadi est élu par les religieux, parmi les religieux. Le Qadi et d’autres religieux également choisis par les religieux sont ensuite considérés comme représentants de la religion comme de la justice. Le ministère, composé des beys, des religieux et potentiellement des anciens fonctionnaires ou important citoyens du peuple, nomme les fonctionnaires de l’état ainsi que les haut rangs militaires.
Au finale, malgré que le monarque détient le pouvoir de véto, il peut quand même prendre les décisions sur tout ce qu’il veut sous la condition ou ces institutions n’arrivent pas à se décider.

Les ministères sont appelés les Nezaret, et les ministres ont le titre de Nazır, mais souvent ce sera le terme de ministre qui sera utilisé pour faciliter la lecture. Les ministres , auront en plus de leur autre fonction (comme bey ou religieux) les pouvoirs et devoirs que leur confère ce rôle. En outre, la cour constitutionnelle est constitutionnelle de trois institutions importantes ; La cour de Justice (judiciaire), l’assemblée des Beys (législatif) et le Grand bey et ses ministères (exécutif).
Cour constitutionnelle
Voici une représentation du gouvernement constitutionnelle Aykhanide.
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L'Islam chez les aykhanides


Avant 1879, date à laquelle une alliance entre les 7 beylicats de l’actuel Grand Beylicats s’étaient alliés, la religion toute entière de la population yözid était une religion type tengrisme qu’on appelle Gökhanisme. Mais suite à cette alliance, des réformes exploratrices et d’ouverture au monde se sont mises en place. Concernant les réformes exploratrices, elles ont par exemple aidé Ali Karlı Efendi à faire une carte du Nord de Nazum ainsi que d’une partie de l'Eurysie et de l’Afaré. Mais elles ont aussi permis à rencontrer des peuples qui à l’époque n’étaient pas forcément reconnus comme nation mais plutôt comme d’autres civilisations. L’une de ces nations ayant été rencontrées par les Aykhanide, est celle du Banairah. Une nation plus développée et ouverte au monde depuis des siècles avant les Aykhanide. L’un des événements ayant marqué leur rencontre, c’est que la plupart des explorateurs Aykhanides se sont convertis à l’Islam, religion monothéiste et Abrahamique née en Afaré. Leurs croyants s’appelaient les musulmans, et ils avaient un livre sacré, le coran. Contrairement au gökhanisme, où les livres sacrés étaient écrits par le chamanes à leur guise, il y avait qu’un seul livre, qui en plus de ça était écrit remarquablement bien. Évidemment, d'autres agents explorateurs ont aussi rencontré le Christianisme ou encore au Sud de Nazum le bouddhisme. Mais rien de cette partie la de la terre n’a longtemps été centre d’intérêt pour les beylicats, qui chacun se sont intéressés avec la recommendations des explorateurs convertis, à l’Islam.

Évidemment, au début, les religieux étaient contre l’étude d’une nouvelle religion, mais ils ont accepté, probablement sous la pression des beys, de rencontrer les missionnaires de Banariah étant venus pour convertir le peuple yözid. Ces missionnaires ont fait beaucoup d'effet, car la plupart des militaires du pays aimaient beaucoup l’histoire de l’Islam, tout avait un sens avec cette religion. Les Beys ont mis plus de temps à l’accepter, comme une majeure partie de la population. Ils attendaient tous la décision des religieux à l’égard de cette religion, certains nationalistes ont même tenté d’attaquer certains missionnaires étant venus convertir les yözids. On retient par exemple Sadon Efendi, missionnaire banairais, qui a fini sa vie chez les aykhanides en tant qu’Imam dans la première mosquée du pays. Il témoigne de la sauvagerie des extrémistes gökhaniste dans son journal intime.

Finalement le grand chamane et tous les religieux les plus gradés de l’état ont finis par accepter les choses et ont embrassé l’Islam. Le Grand Chamane à alors appris le coran et l’a maîtrisé et s’est ensuite fait nommer Qadi par le gouvernement de son époque. Les choses sont restées ainsi et le Qadi est toujours le plus haut gradé dans la religion chez les yözids. Suite à leur conversion pendant quelques années encore la population à été convertie. En 1912, plus de 60 % de la population était de foi musulmane, et l’Etat était officiellement reconnu comme Islamique, appliquant la plupart des lois du coran.

L’Islam à fait un effet très positive sur les yözids, et aujourd’hui, en 2012, plus de 86% de la population est musulmane. Les 11% gökhaniste, et le reste entre chrétiens et juifs.

MosquéeYözid
(Première mosquée yözid ayant été construite à Bilecid)
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