LA VALSE DES BEYS
D’ici quelques mois commenceront les élections beylicales, le 19 Mars 2016 plus précisément. A cette même date en 2012, nous avons élu selon notre beylicat de naissance le Haut-Bey qui allait diriger les 4 années qui suivent le beylicat et allait probablement rejoindre un poste important du gouvernement. Les guerminides ont élu le Haut Mehmed Rıfat Bey, ou Mehmed III des Guermin. Celui-ci était le membre le plus âgé de la dynastie Guerminide, et annonce aujourd’hui sa re-participation aux élections beylicales de 2016. Initialement, Mehmed Rıfat Bey était en concurrence avec son petit frère Hasan Rıfat Bey, qui accusait son frère Mehmed de ne pas défendre les valeurs pour lesquelles le peuple s’est battu en 2012. Hélas, Hasan Rıfat Bey est décédé en Juin 2014 durant son voyage au beylicat de Kamar où sa voiture beylical est tombé d’une falaise suite à un accident de la route causé par un camionneur Kamaride. De ce fait, cette année, Mehmed Rıfat Bey est donc pour l’instant le seul de sa famille à se présenter aux élections concernant le Beylicat Guerminide. Sa réeléction est cependant peut-être bénéfique pour tout le pays puisqu'il à été nommé Beylerbey durant les quatre ans de son règne par le Grand Bey Orkhan Ier, preuve de ses bonnes compétences. Par ailleurs, le beylicat de Guermin c’est amélioré dans nombreux domaines, et grand nombres des guerminides autant que l’ensemble des aykhanides ont été satisfait de son règne sur le Beylicat de Guermin et sur le Grand Beylicat en tant que Beylerbey.
Au Beylicat Marmaride, les choses sont plus mouvementées, la famille dynastique de Marmar est réputée pour être une famille vaste, riche et.. imprévisible. En 2012, c’était l’aîné de la famille, le Haut-Bey Djellal Muhammed Kerim Marmaroglu, ou Djellal Ier des Marmar qui s’était présenté seul aux élections beylicales. Cependant, au cours de cette année Djellal Bey est tombé gravement malade, bien que ni la famille ni le Haut-Bey ne se soient exprimés là- dessus, le fait qu’il ne se montrait plus en public et était représentés à toutes ses réunions et conférences nous a tous amené à cette conclusion. Cette dernière est comme qui dirait confirmé, la famille dynastique des Marmar à aujourd’hui remis ses représentants aux élections beylicales, et la feuille s’annonce intéressante. Première information, le Haut-Bey Djellal ne se représentera pas aux élections de 2016! C’est une surprise générale et en même temps une inquiétude pour leur Haut-Bey en Marmar. A sa place, et contre toute attente pour la famille Marmar reconnue pour être soudée et organisée dans leurs mouvements, 6 membres de la famille se présentent aux élections. Le premier, le fils aîné de Djellal Bey, l’Agha Murad Akif. Murad Akif Agha est diplômé d’un grand Mekteb (école) spécialisé en économie et finances, le Mekteb-i Ciraat d’Iskenderun. Il explique être légitime à reprendre la couronne beylicale de Marmar en dénonçant les autres participants qui mot pour mot selon ses dires à sa conférence de présentation électorale “de profiter de la situation de mon père pour se présenter inconsciemment aux élections”, il est claire que la famille Marmar se voit désorganisé de part la fâcheuse situation, quoi que ce soit, qui est arrivée au Haut-Bey Djellal. Le second participant est le petit frère de l’Agha Murad Akif Marmaroglu, l’Agha Oktay Ali Marmaroglu, à sa conférence de présentation électorale, il à dit juger incapable son frère de s’occuper des affaires beylicales, expliquant que la volonté de son père était que lui (Oktay) se présente aux élections au nom du successeur de son père. Son approche très.. lacunaire des valeurs démocratiques actuel à eu des réactions très mitigés entre ceux qui n’ont pas apprécié sa fermeté et son attitude pris de haut et d’autres qui ont vu en lui l’âme d’un Haut-Bey pour le Beylicat Marmaride. Quoi qu’il en soit, cette dispute fraternelle est imprévue et pourrait bien coûter beaucoup tant à la dynastie qu’au beylicat de Marmar. Le troisième participant est l’oncle des deux Aghas et le frère du Haut-Bey Djellal Ier des Marmar, le bey Erkhan Namık Marmaroglu. Erkhan Bey des Marmar est connu pour avoir toujours été proche de son frère aîné, il à même été durant les quatre années de règne de son frère Bey en tête du conseil beylical du beylicat de Marmar (sorte d’adjoint/bras droit du Haut-Bey, un peu comme le Beylerbey du Grand Bey). Ainsi, Erkhan Bey est en forte position dans ces élections beylicales qui approchent à grand pas. Enfin, les trois autres participants sont selon nous moins importants bien que pas non plus insignifiants. D’abord, il y à le cousin des deux Aghas et fils aîné du troisième petit frère du Haut-Bey Djellal, l’Agha Demir Kutay Marmaroglu qui se présente comme successeur légitime au trône de Marmar de part la mauvaise volonté et l'inaptitude de tous les autres prétendants. Puis, il y a le second fils du plus petit donc sixième petit frère du Haut Bey Djellal Ier, Hızır Tuncay Marmaroglu, déteneur majoritaire de l’entreprise Bal’Marmar, le plus gros producteur de Miel dans le Grand Beylicat. Il dit être accablé par l’incapacité et le déséspoir des autres prétendants, étant donc dans l’obligation de se présenter par question d’honneur. Enfin, et en dernier, le plus petit fils et 5 ème fils du Haut-Bey Djellal Ier, qui se présente au nom de son père car jugeant ses deux frère trop avide de pouvoir. Il mise sa candidature sur une promesse quelque peu surprenante, “entièrement libéraliser le Beylicat de Marmar, tant à l’intérieur que pour l’international, en changeant son statut afin d’être plus bénéfique à l’entièreté de la nation tant qu’au beylicat de Marmar et à tous ses entrepreneurs”. Il faut dire que sa promesse à fait beaucoup parler, il est vrai que le Beylicat Marmaride est beaucoup plus enclin à accueillir des entreprises et à son peuple est idéologiquement en faveur du libéralisme économique de par les opportunités énormes qui se présentent au beylicat en pleine prospérité. Cependant, pour beaucoup son idée est irréalisable, et même s’il l’était, est trop dangereuse car profiterait plus aux entreprises venant d’autres pays qu’aux entreprises marmaride ou aykhanide.
Concernant le Beylicat Ouzhemide, les choses se passent de manière prévisible.. même un peu trop pour ainsi dire. En 2012, le Heut-Bey Orkhan Ekrem Ouzhemoglu à été nommé Bey sans élection n’ayant aucun autre représentant au trône. Le peuple avait d’ailleurs peu apprécié que la famille n’avait choisit qu’un seul représentant afin de s’assurer l’élection. Malgré quelques manifestations, le peuple travailleur d’Ouzhem à préférer arrêter de manifester, surtout que Orkhan Bey des Ouzhem avait promis un investissement considérable dans les engins mis à disposition pour les agriculteurs afin de répondre à la demande et à bon prix. Durant les quatre années où il fut Haut-Bey, il à non seulement réussi à améliorer les conditions des agriculteurs, en mettant aussi à disposition des machines moins chères et plus efficaces, mais à également réussi à augmenter les contrôles du travail pour empêcher le travail infantile et améliorer la situation éducative de la région. Il à même fourni ⅓ de l’investissement de sa trésorerie dynastique. Alors, forcément, il est encore aujourd’hui le seul à se présenter aux élections. Dans tout les cas, la famille Ouzhemide est peu vaste en prétendants, ayant eu en majorité des filles, dont les enfants même si hommes ne sont légitime au trône, il n’aurait pu avoir comme concurrent son seul fils ou le fils aîné de celui-ci. Hélas, son petit-fils est médicalement instable et son fils, Mikail Ouzhemoglu, comme vous le savez sûrement, est quelqu’un d’assez adynamique. Ainsi, le seul prétendant se prévoit être sûrement le Haut-Bey actuel Orkhan Ouzhemoglu, qui restera donc probablement le seul à se présenter pour les élections de 2016, accomplissant 2 mandats beylical sans être élu.
Pour le Beylicat Kamaride, les circonstances sont plus différentes! En effet, tout le Grand Beylicat le sait, dans le Beylicat Kamaride tout se passe toujours différemment. Dans la tradition kamaride, comme on nous l’apprend dans les mektebs, le dirigeant du beylicat Kamaride doit être choisit selon trois critère de domaines, puis élu par le conseil des doyens. Evidemment, c’était à l’époque de la monarchie absolue, le beylicat Kamaride était la seul exception pour être choisi de cette manière. Bien qu’aujourd’hui ils n’échappent pas à la façon instaurée par la constitution, la dynastie Kamaride à su instaurer ses propres lois, comme ils l’ont toujours fait. Nous l’avons vu en 2012 et le reverrons en 2016. En 2012, l’ancien conseil des doyens, qui existe toujours malgré le changement de système, s’est réuni au palais de Yenikale pour choisir de nouveau le prétendant au trône. Alors que nous attendions, comme ce qui se passe aujourd’hui chez les Marmarides, que la dynastie se désorganise, les Kamarides, en l’entiereté de la grande dynastie qu’ils représentent, se sont mis d’accord sur une organisation, en instaurant un code dynastique auquel chaque homme et femme de la dynastie jure fidélité une fois arrivée à l’âge d’elligibilité au trône dynastique. Nous sommes autant surpris que nous l’étions en 2012 de voir qu’encore aujourd’hui aucun membre de la dynastie n’ait désobéi à ce code d’ailleurs. Enfin, en 2012 donc, le conseil à dû délibérer entre 4 prétendants sur trois critères : la force, la sagesse et la connaissance, chacun d’entre eux basé sur trois tests choisis par les doyens. Alors que l’on s’attendait, au vu de son âge, qu’Aslan Kamar Bey aurait pu faillir aux tests de force, il s’est d’abord montré vainqueur dans les domaines de la sagesse et connaissance, mais comme si ça suffisait pas à appuyer sur la plaie des trois autres jeunes agha de la dynastie en remportant les trois tests de force basée sur un concour d’arc, d’épée turc et de course au mouton. Pour ceux ne connaissant pas assez les coutumes kamarides, la course au mouton est une course avec parcourt où les participants portent des moutons sur leur dos. Ainsi, le conseil des doyens à juger Aslan Bey éligible au trône, et il à été le seul à pouvoir se présenter dans la famille, empêchant donc un vote d’avoir lieu. Cette année encore, le Haut-Bey Aslan Kamaroglu à décider de se représenter aux élections, avec face à lui cette fois 2 prétendants pour les test des doyens. Le premier, et des plus connus dans tout le Grand Beylicat pour sa force, Akbulut [Akbouloute] Kamaroglu, frère aîné d’Aslan Bey qui avait perdu face à lui en 2012, on dirait bien qu’il veut une revanche. En second, et contre toute attente, le plus jeune des premiers enfants du père d’Aslan et Akbulut Bey, leur plus petit frère donc, qui n’avait pas l’âge de participer aux élections en 2012 mais qui en à maintenant l’âge, le bey Kutay Kamaroglu. Celui-ci est non seulement fort et endurant, mais en plus est diplômé du grand Mekteb-i mühendis-i Makine de Yenikale spécialisé en polytechnique. En outre, un prétendant qui semble tout aussi excellent qu’Aslan Bey pour le Beylicat de Kamar réputée pour son industrie malgré son âge. Nous suivrons de près l'avancement des choses.
Puis, pour le beylicat Harzenide.. les choses sont plus compliquées. Heureusement, les harzenides le savent et y sont préparés depuis 2012 même. Cette année-là, le peuple à voté entre le Haut-Bey actuel Kemal Harzenoglu et son frère Mustafa Ali Harzenoglu. Mustafa étant incapable de faire perpétuer la dynastie, et n’ayant pas une forte popularité en Harzen, Kemal Harzenoglu fut élu sans difficulté. Hors voilà, le père de son excellence le Haut-Bey Kemal Harzenoglu, l’ancien Haut-Bey Muhammed Kerim Harzenoglu eut 4 fils et une fille, 2 de ses fils, que la miséricorde d’Allah soit sur eux, sont décédés jeune. Quant à son unique fille, elle n’a jusqu’ici encore jamais voulu épouser qui que ce soit. Concernant le Bey Mustafa Ali Harzenoglu il a été jugé inapte à être prétendant au trône en 2013 suite à la demande d’examen médical du Grand Bey Orkhan Ier lui même, il est depuis logé au Sublime Palais auprès du Grand Bey et loin du beylicat de Harzen. Suivant la logique des choses, nous avions pensé que ce serait Kemal Bey qui serait élu, sans élections du coup, mais contre toute attente, et à la grande surprise voire la grande peur de tous, le Haut-Bey Kemal Harzenoglu à annoncé qu’il ne se représentera pas aux élections beylicales, sans exprimer ni raison ni motivation derrière. De ce fait, aucun autre homme de la dynastie de Harzen naurait pu être prétendant au trône, l’unique fils du Haut Kemal Harzenoglu Bey a 8 ans. De ce fait selon notre constitution le vote devra se faire parmi les prétendantes femmes de la famille. Fort heureusement! et comme si c’était dans les plans de Kemal Harzenoglu Bey, ses 5 filles toutes éligible au trône dans ces circonstances se sont toutes inscrites aux élections beylicales. La valse s’annonce des plus intéressantes en Harzen..
Enfin et pour finir, au Beylicat Tchorumides les informations ne sont pas non plus ennuyantes, ou si, cela dépend de ce que vous attendiez. En fait, depuis les élections beylicales de 2012 presque rien à changé. Les prétendants au trône sont les mêmes ; ils sont encore trois. En premier, et l’actuel Haut-Bey Murad Tchorumoglu, connu pour sa discipline, il fut par ailleurs en plus de sa qualité de Haut-Bey, ministre des armées et de la défense nationale durant les 4 dernières années. Sa réelection et pour dire vrai assez probable. Néanmoins, ces anciens concurrents ont depuis la première élection augmenté en légitimité. D’abord, le jeune Enes Tchorumoglu Bey, plus petit frère de Murad Bey, à terminé ses études et est à la tête de l’entreprise TOPRAK spécialisée dans le design et la mise en production des chars aykhanides. L’état détient 60% de l’entreprise, et divers beys(nobles) dont lui en majorité détiennent des parts. Il est donc à la tête de l’entreprise, chargé par le Grand Bey Orkhan Ier lui-même en 2014. Le troisième concurrent de son excellence Murad Bey est son frère aîné Fuat Ekim Tchorumoglu, qui avait perdu les élections de 2012 et avec un grand coup du fait de sa différence avec ses deux frères. Fuat est un intellectuel, en revanche, il n’est pas des plus stratège et n’apprécie pas forcément le domaine militaire, c’était ces dires du moins durant sa présentation électorale de 2012. En revanche, tout le monde le sais, en Tchorum on donne une grande importance à l’armée, et le Haut-Bey du Beylicat de Tchorum doit être un commandant fort et stratège, car élevé pour être ainsi. En revanche, Fuat est doublement diplômé du Mekteb-i Kalem d’Otukhan spécialisée en histoire et en littérature, une école prestigieuse pour le dire plus correctement. Ce qui, dans un autre beylicat, aurait pu lui valoir un grand prestige.. Tout de même, depuis 2012, Fuat à grandement investi dans les projets militaires du Grand Beylicat, et son nom apparaît même avant celui de son plus petit frère. Il est actuellement directeur du grand Tchorum-u Mekteb-i Askeriye (Institut militaire de Tchorum), et à grandement amélioré la discipline et le professionnalisme des nouvelles recrues depuis son arrivée en décembre 2013.
Voilà donc la scène politique des six Beylicats du Grand Beylicat Aykhanide. Fort heureusement, concernant le beylicat Aykhanide, notre Grand Bey est en bonne santé et fort pour diriger notre sublime nation, qu’Allah le protège lui et les siens.Presse publique : Gündem (Nouvelles) / 25 Novembre 2015 / Otukhan