De la fin du règne kronien aux débuts d'un nouveau système
Le refus et les conflits armés qui en avaient découlé n'avaient pas été une partie de plaisir pour les locaux, bien au contraire, mais le résultat était tout de même là : l'opportunité pour la résistance démocrate kronienne et pour les régionalismes et nationalismes locaux de créer un état à leur image s'était enfin présentée. C'était donc sans surprise que les groupes de combat, partis politiques bannis et chefs de tribus bajusid s'étaient empressés de contacter les services ONCéens, et plus particulièrement banairais pour des facilités de communication. La grande course diplomatique était lancée. Alors qu'à peine que le conflit était lancé, ce n'était plus vraiment le Kronos qui posait problème, mais plutôt l'après-guerre, car à vrai dire le verdict était connu de tous : le Kronos afaréen allait tomber. Ce fut donc avec une facilité déconcertante que les services secrets en opération au Kronos purent prendre contact avec leurs futurs alliés politiques pour la stabilisation de la région. Certes, ils n'avaient malheureusement pas pu être mis à contribution pour la libération du Bajusid, mais ils constituaient en l'attente une assise de légitimation des opérations des forces alliées en Afarée.
La région étant désormais pleinement sous le contrôle de l'ONC, il était temps de constituer un état démocratique stable satisfaisant la population locale. L'objectif politique était simple : prouver la bonne volonté de l'opération ainsi que ses bénéfices, et en profiter pour montrer la supériorité des démocraties face au péril eurycommuniste. Quant au Banairah, un membre, certes militairement négligeable de l'opération, c'était aussi une belle opportunité d'asseoir sa légitimité en tant que puissance afaréenne. Et puisque l'alliance mercantile avait pour première préoccupation le bon fonctionnement de leurs économies respectives, obtenir un allié fiable sur la route maritime équatoriale ne se refusait pas. Après tout, le Kronos étant maintenant mis hors d'état de nuire et les camps démantelés, autant prendre avantage de la situation.
La transition de régime était loin d'être terminée néanmoins : démocrates kroniens métropolitains, natifs en quête d'une nouvelle identité nationale, contestataires divers et variés n'avaient pas forcément les mêmes objectifs ou les mêmes aspirations, seulement le même ennemi : Baldassare Calabraise et son gouvernement sanguinaire. A ce problème d'union politique s'ajoutait celui de la farouche base endoctrinée communiste et ses sbires étrangers tels que la Loduarie et le Kronos eurysien qui n'hésiteraient sans doute pas à user d'une propagande agressive pour rejeter les destructions de la guerre sur l'ONC, et ainsi rallier l'habitant moyen à leur cause.
Tout ce melting pot était donc bien compliqué à prévoir, et l'institution d'une république au Kronos Afaréen reprenant son appelation native avait justement pour but de trouver un terrain d'entente, ou du moins d'ouvrir la voie au dialogue. Ce fut donc dans ce contexte, après moultes travaux administratifs, que furent ouvertes les premières élections de la nouvellement créée République du Bajusid.
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