22/02/2015
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[Presse] Actualités de la Grande République

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Actualités Westaliennes


Les médias Westaliens sont nombreux sur le territoire et ont une certaine influence sur la transmission des nouvelles à la population. Depuis les lois de 1908 et de 1917, la liberté de la presse est garantie et on peut retrouver une assez grande variété de journaux aux couleurs politiques tout aussi nombreuses.

Vous trouverez ici des extraits d'articles qui présenteront l'actualité de la Grande République au jour le jour.


Liste des articles par journal

Columbia Chronicle :

Democracy :

The World :
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Columbia Chronicle du 12 février 2013
Columbia Chronicle

Un air de campagne électorale


L’année 2013 débute à peine que l’ambiance sur la scène politique a déjà des airs de campagne électorale. En effet, en septembre de cette année, citoyens-électeurs, certains d’entre nous vont être appelés une nouvelle fois aux urnes pour renouveler un tiers des effectifs de notre auguste Sénat, soit 151 sièges de sénateurs qui vont être remis en jeu, au cours des élections législatives intermédiaires. Lors des précédentes élections, en 2009, le Front Populaire et Démocrate avait réalisé un score particulièrement bon sur ces circonscriptions précises en gagnant 62 sénateurs supplémentaires, prenant au dépourvu le Parti de l’Union Républicaine, ayant perdu 5 sièges durant celles-ci. Dynamique qui ne s’est cependant pas reproduite lors des élections primaires, 2 ans plus tard. Quelles analyses avons-nous pu tirer de cette surprise démocratique ? La première s’explique principalement par le fait que le FPD a récupéré une bonne partie de l’électorat du Parti Libre et Démocrate au cours de ces élections, notamment dans l’Etat de Terracristo là où ils étaient particulièrement nombreux. C’est également dans cet État que les circonscriptions remises en jeu sont les plus nombreuses lors des élections intermédiaires. Mais alors, à quoi devons nous nous attendre pour septembre ? Le changement radical de votes pour le FPD est un marqueur majeur dans ce que la population considère être le parti le plus à même de faire opposition au PUR, actuellement au pouvoir. Cette surreprésentation dans l’Etat de Terracristo le rend ainsi stratégique pour les deux partis rivaux qui mettent déjà tout en œuvre pour convaincre les électeurs locaux. Si la dynamique de 2009 se présente à nouveau, elle pourrait faire des élections de 2015 un véritable défi au PUR pour rester aux commandes du pays.

Le scénario d’une coalition d’opposition fait son chemin parmi les partis qui dénoncent des “dérives autoritaires” de la part de Victor Hardenbor et de son gouvernement. Simeon Belagri, Sénateur et Président du FPD, a justement évoqué le sujet sur la chaîne Notizia TV, au cours d’une interview : “Les élections à venir vont être décisives pour notre nation et la sauvegarde de notre démocratie que nous avons passé tant d’effort et de volonté à bâtir jusqu’à aujourd’hui. Une coalition de vrais partis démocrates n’est pas une idée que j’exclue et nous sommes ouverts à la discussion avec ceux qui souhaitent nous rejoindre. Est-ce que nous allons organiser une telle alliance pour septembre ? Je ne sais pas, tout dépendra de la volonté de chacun, mais si la réponse est encore ambiguë cette année, il faudra sérieusement se poser la question d’ici 2015. La réforme de 2003 n’est que le début de la fin de notre République démocratique, le Président Hardenbor va très certainement retoucher la constitution une nouvelle fois et il sera peut-être trop tard à ce moment-là. Le bon choix est désormais entre les mains du peuple, tant que nous avons la possibilité de choisir.”

Belagri
Le Sénateur Simeon Belagri lors de son interview sur Notizia TV, une chaîne d’information italophone, le 10 février 2013.

A l’opposé, le Premier Ministre Fédérale Akito Fujitawa, homme de confiance du Président, était en déplacement à Santa Maria où il a inauguré une nouvelle usine d’armement. Durant celle-ci, il a tenu des échanges avec des journalistes qui lui ont demandé son avis sur les perspectives électorales à venir : “Monsieur Belagri et ses compagnons nous font un procès sur nos valeurs démocratiques, alors que le peuple renouvelle sa confiance à notre égard depuis plus de 20 ans. Notre bilan parle de lui-même, la population n’a plus peur de l’insécurité, le chômage baisse depuis plusieurs années consécutives et nous entrons dans une ère de diplomatie internationale qui va porter le pays encore plus loin dans son développement. Si les membres du FPD sont de si grands défenseurs de la démocratie, qu’ils acceptent cet état de fait. Monsieur le Président a pris les décisions qui étaient nécessaires et n’a pas hésité à s’en remettre au peuple pour s’assurer qu’ils soient toujours en accord avec notre projet. Il n’y a pas eu de parti aussi démocrate que le nôtre depuis au moins l’ère Asfortienne, que cela en déplaise à certains ou non.”

PM
Le Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa, lors de l’inauguration d’une usine d’armement de la société Warsmith, à Santa Maria, le 11 février 2013.
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Columbia Chronicle du 26 février 2013
Columbia Chronicle

Manifestations hamajaks du 24 février : entre revendications, radicalisation et violence


Ce 24 février 2013 marque les 20 ans jour pour jour de la manifestation hamajak de 1993 qui s’est terminée par une violente répression des manifestants en raison de nombreux débordements, entraînant plusieurs morts des deux côtés. Considérée comme un drame national, elle n’avait pourtant pas entaché la réputation du Président Hardenbor seulement 2 ans après son élection et avait même contribué à renforcer son pouvoir au sénat, à la suite des élections législatives intermédiaires. Comme chaque année, les collectifs de défense des droits amérindiens tels que Hamajak National Front (HNF) ou Columbia’s Act (CA) se sont rassemblés un peu partout dans le pays et plus particulièrement dans la capitale fédérale. Des partis politiques, essentiellement à gauche, tels que l’Union Sociale et Démocrate (USR), ont également défilé aux côtés des collectifs organisateurs. L’objectif de ces manifestations est d’abord “de rendre hommage aux victimes de 1993 et toutes celles du régime Hardenbor”, mais également “de reconnaître les violences présentes et passées sur le peuple hamajak” et “la reconnaissance de l’Etat sur le vol des terres ancestrales durant la colonisation et les guerres amérindiennes”, d’après les organisateurs de ce mouvement. L’enjeu est d’autant plus important à l’approche des élections de cette année où nombre de mouvements avancent leurs revendications, alors qu’une chance de faire vaciller le gouvernement et Hardenbor semble possible. A la capitale, le département intérieur du State Capital of Columbia a finalement autorisé la manifestation après trois années de refus pour “risque à l’ordre public”. Une décision vivement critiquée par le PUR, alors que le gouvernement du SCC est lui-même composé de membres de ce parti.

En raison de ce jour particulier, de nombreux journalistes sont présents pour relater le déroulement de la manifestation en direct depuis la télévision, la radio, et même depuis internet. Si les premières manifestations débutent à 10h dans la plupart des petites villes du pays et dans un calme assez relatif, les grandes villes, telles que Columbia, voient leur cortège débuter leur marche à 14h. A la capitale, le point de départ est la place de la Révolution avec pour arrivée la place du Grand Westal, adjacente au palais présidentielle de Victor Hardenbor. Si la première moitié du trajet se passe sans problème majeur, la seconde en est totalement différente. En parallèle du cortège principal, de nombreux éléments “provocateurs” jettent des objets sur la police, détruisent du mobilier urbain, incendient des voitures et pillent des commerces. En réponse à ces actes de violence, la police essaya d'interpeller plusieurs de ces fautifs, mais rencontrera une forte résistance de la part de ces derniers. Alfred Eisendorf, Ministre Fédéral de l’Unité Nationale, annonce l’interdiction de la manifestation vers 16h30 et déploient la Garde de la Grande République (GGR) pour disperser les manifestants et prêter main forte à la police dans l’arrestation des fauteurs de troubles.

Manifestations du 24 février 2013 Policiers lors de la manifestations
Photos de la manifestations du 24 février

Selon les autorités, il y a eu un peu plus de 80 000 manifestants à Columbia, 200 000 pour les organisateurs. Sur l’ensemble du territoire, il s'élève à 220 000 pour les autorités et 600 000 pour les organisateurs. A l’issue de ces manifestations, le nombre d’arrestations s’élève à 1453, dont 1200 à Columbia. On dénombre un total de 314 blessés et 32 morts côté manifestants pour 375 blessés et 14 morts côté policiers et GGR. Cet incident est dors et déjà qualifié comme une reproduction de la violente manifestation de 1993 qui avait elle aussi coûté la vie à plusieurs personnes et blessé plusieurs centaines d’autres, bien que les chiffres passés furent beaucoup plus grands. Face à un tel déluge de violence des deux côtés, le Ministre Fédéral de l’Unité Nationale Alfred Eisendorf a tenu une conférence de presse le soir même de la manifestation, alors que la police était toujours en train de disperser les derniers groupes de manifestants : “Nous nous retrouvons une nouvelle fois face à une radicalisation des mouvements Hamajaks qui font preuve d’une violence toujours plus grande dans leur méthode d’expression. La Grande République est une terre de liberté et où la parole de chacun est garantie par notre constitution. Cependant, cette liberté n'inclut pas les actes de ses sauvages qui ont coûté la vie à 14 défenseurs de la loi et de la nation. Je dénonce avec gravité ces actes et j’annonce que les coupables encore en fuite seront traqués, arrêtés et jugés comme il se doit par notre système. Des enquêtes vont également être ouvertes dès ce soir envers les collectifs Hamajak National Front et Columbia’s Act sur leur implication dans les événements de cette après-midi et je me réserve le droit de dissoudre celles-ci, si un lien vient à être démontré. Toute nouvelle manifestation de ce mouvement hamajak est désormais temporairement interdite sur l’ensemble du territoire et la GGR va être déployée dans nos grandes villes pour s’assurer de la sûreté de chaque citoyen durant la semaine qui suit”.

Alfred Eisendorf
Alfred Eisendorf lors de sa prise de parole

Du côté de l’opposition, à gauche, on dénonce “un énième acte autoritaire et anti-démocratique” du gouvernement PUR qui cherche à “persécuter toujours plus les populations hamajaks”, n’hésitant pas à faire usage “d’une force policière extrêmement répressive et violente” contre “des manifestants venus s'exprimer pacifiquement”. Le Sénateur et Président du parti d’opposition FPD Simeon Belagri dénonce les violences “de tout bord”, mais accuse également le gouvernement d’avoir eu connaissance en amont des éléments perturbateur et d’avoir laissé la situation s'envenimer pour des fins électorales, à quelques mois des élections, déclarant même : “Voici un nouveau coup de force de la part de notre Ministre Fédéral de la répression nationale”, soulignant encore une fois de plus l’aspect controversé de ce ministère et de la personnalité qu’incarne Alfred Eisendorf depuis 2003. De nouvelles arrestations se sont suivies durant la journée du 25 février, alors que le chef du département intérieur du SCC a déjà remis sa démission. Des rumeurs d’une allocution télévisée de la part de notre Président Fédéral se font entendre depuis la fin de la manifestation. Rumeurs qui semblent se renforcer avec les propos du secrétariat présidentiel qui “n’exclut pas une prise de parole dans la semaine à venir”.
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Columbia Chronicle du 26 mars 2013
Columbia Chronicle

Vers une politisation du mouvement Hamajak ?


Il y a un peu plus d’un mois, le 24 février, le pays découvrit avec stupeur les débordements engendrés par les manifestations pro-hamajak, particulièrement à Columbia où l’affrontement entre les forces de l’ordre et les éléments perturbateurs furent particulièrement violents. Le soir même, le Ministre de l’Unité Nationale, Alfred Eisendorf, annonce devant toute la presse une traque implacable contre les instigateurs des violences ayant eu lieu durant l’après-midi, remettant une partie de la responsabilité sur les organisations ayant menées les manifestations. Ses propos sont plutôt mal accueillis par l'opposition qui montre un jugement sévère à son encontre, mais il n’en est pas de même pour la population qui semble souhaiter un durcissement des actions entrepris contre les instigateurs des violences du 24 février. Les propos du Ministre seront repris quelques jours plus tard, de façon plus timorée, par notre Président Fédéral lors de sa prise de parole du 1er Mars, qui approuve également la “chasse aux radicaux”. Une volonté qui semble être la justification parfaite pour le passage des nouvelles lois sécuritaires annoncé par Victor Hardenbor. Celles-ci devraient être présentées au Sénat d’ici à fin avril selon des proches du Premier Ministre Fédéral. Pendant ce temps, “la chasse” bat son plein avec un nombre d'arrestations qui a doublé depuis la manifestation, passant de 1453 à 3014 personnes arrêtées pour suspicion de participation directe ou indirecte aux violences du 24 février, dont le Président de l’association Hamajak National Front, placé en détention provisoire depuis le 14 mars, sur ordre du Ministère de l’Unité Nationale. Il est actuellement en attente des résultats d’une enquête portant sur la suspicion d’un lien qu’il entretiendrait avec le mouvement terroriste Southern Hamajak Liberation Front (SHLF), la branche Westalienne du Front de Libération Hamajak, originaire de Lermandie. Bien que très discrète depuis les années 90, en comparaison avec son homologue du nord, le gouvernement continu de lutter contre cette organisation dont les événements récents pourraient l’inciter à reprendre de l’activité. Alfred Eisendorf assure quant à lui que le SHLF n’est pas une menace et que le gouvernement possède les moyens suffisants pour protéger la population et traquer ces terroristes.

Sondage C.C.
Sondage “Êtes-vous favorable à un durcissement des lois sécuritaires ?”, commandé par le Columbia Chronicle auprès de Westalian Society of Opinion (WSO)

Avec la levée des interdictions de manifestations hamajaks depuis le 20 mars, de nombreuses associations ont appelé à manifester dans le pays pour dénoncer le traitement que ferait subir Hardenbor et son gouvernement à la population amérindienne. Des rassemblements ont été recensés un peu partout dans le pays, à l’exception de Columbia où le nouveau chef du département intérieur du SCC a fait prolonger le décret fédéral dans son État, justifiant un risque pour la sécurité des citoyens de la capitale. Ailleurs, les rassemblements furent particulièrement bien encadrés par la police et la GGR qui n’ont recensé que peu de débordements, avec seulement 13 blessés et 27 arrestations sur l’ensemble du territoire, bien loin des chiffres dramatiques d’il y a un mois. Il faut dire que cet appel a été beaucoup moins suivi par la population hamajak et ses soutiens qui, selon leurs propos, craignent des “arrestations arbitraires” et “un nouvel usage excessif de la violence par les forces de l’ordre”. Ainsi, les organisateurs ne recensent que 60 000 manifestants sur tout le territoire au cours de la journée du 24 mars, tandis que le Ministère de l’Unité Nationale avance plutôt le chiffre de 25 000, se félicitant par ailleurs du maintien de l’ordre et la protection de l’unité westalienne par les agents ayant encadré ces rassemblements.

Ces manifestations restent cependant assez anecdotiques par rapport à l’invitation à la presse par le Sénateur Gary Sikyatavo, un des rares représentants hamajaks au Sénat. Au cours d’une conférence, celui-ci a annoncé la création du Mouvement Social Hamajak (MSH), un parti politique qui souhaite offrir de la représentativité à cette population qu’il juge “opprimée par quatre siècles de haines et de colonisation”. Socialiste convaincu et désormais ancien membre de l’Union Sociale et Démocrate, il est une figure importante du mouvement hamajak et notamment connu pour avoir été arrêté plusieurs fois durant les manifestations de 1993. Il souhaite “frapper du poing sur la table” et “déstabiliser Hardenbor et ses politiques anti-hamajak” en créant une force d’opposition capable “de faire la différence le moment venu”. Il dénonce une “répression abusive des amérindiens”, qu’il associe à la politique du “mauvais hamajak” que le PUR a beaucoup utilisé lors de ses campagnes politiques dans les années 90. Ce “retour aux sources” prouve selon lui que “le peuple de Westalia n’est plus dupe de l’autoritarisme actif du Despote Hardenbor” qui serait “sur une fin de règne, sur le point de chuter, tremblant de peur face à l’opposition, cherchant un bouc émissaire”. Annonçant se mettre en campagne pour les élections intermédiaires de septembre, cela s’annonce comme un coup dur pour l’USD qui risque de perdre son électorat hamajak. Une “menace inexistante” selon plusieurs représentants du PUR, qui semble toujours favori dans les derniers sondages.

Gary Sikyatavo
Le Sénateur Gary Sikyatavo lors de l’officialisation du Mouvement Social Hamajak, le 25 mars 2013.
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Columbia Chronicle du 2 avril 2013
Columbia-Chronicle

Le Président Hardenbor et les accords avec la Lermandie : une amitié dans l’adversité ?


Lors de cette journée ensoleillée que fut le 1er avril, nul n’a pu ignorer l’événement historique qui s'est déroulé dans la capitale de notre Grande République. Arrivée au matin, un train lourdement gardé, vit ses occupants recevoir un accueil en fanfare à la gare John Garandor, expliquant le fait qu’une partie de l'édifice fut fermée aux usagers en début de journée. A la sortie, une grande foule, rassemblée pour l’occasion, a pu découvrir la délégation Lermandienne en provenance du nord. A sa tête, ce n’est autre que le Président Michel Duval, dirigeant de la République de Lermandie, qui s’avance vers la voiture qui le conduira jusqu’au Palais d’Argent, traversant les grandes avenues de notre capitale où nombre de citoyens se sont rassemblés pour découvrir le premier représentant étrangé à visiter Westalia depuis bien longtemps. Il y sera accueilli avec les honneurs par notre Président Fédéral, Victor Hardenbord, et la Première Dame de la Grande République, Margaret Hardenbor, où lui et sa délégation seront invités à l’intérieur de l’édifice présidentiel. Les deux dirigeants entameront une longue discussion sur différents sujets d'actualité, mais également sur leurs relations à venir. C’est d’ailleurs à l'issue de celle-ci que les officiels annonceront la signature d’accords de coopération économique et surtout sécuritaire. Une annonce qui est présentée comme une opportunité de développement pour Westalia et la création de liens forts avec la Lermandie, voisin direct de notre nation. Ceci permet à la Grande République d’intégrer officiellement les jeux diplomatiques Aleuciens et le début d’une nouvelle ère au regard porté vers l’extérieur. A la suite de ces échanges, les deux dirigeants ont dîné au Palais d’Argent, avant d’aller visiter ensemble le Musée de la Révolution et le monument de l’Union suprême, place de l’Unité, au cours de l’après-midi.

Le couple présidentiel
Le couple présidentiel lors de la rencontre avec la délégation Lermandienne, le 1er avril 2013.

La Grande République de Westalia et la République de Lermandie sont deux nations de l’Ouest Aleucien avec des points communs et des évolutions différentes qui n’ont jamais cherché, jusqu’à peu, à un rapprochement plus poussé entre elles. Aujourd’hui, le continent Aleucien, et le monde de façon globale, connaît des changements majeurs et la période de trouble qui semble se présenter incite les nations similaires à se rapprocher entre elles et coopérer dans leurs objectifs nationaux et internationaux. L'entraide qui fait couler le plus d’encre à la suite des accords entre les deux voisins est la partie sécuritaire du traité. Ici, on peut rapidement comprendre que l’article correspondant fait indirectement référence aux mouvements hamajaks qui sévissent en Westalia et surtout en Lermandie. Si dans la Grande République aucune insurrection n’est encore signalée, chez notre voisin la situation n’est pas aussi similaire. Avec une région frontalière particulièrement virulente et aux aspirations indépendantistes, c’est le comportement violent du Parti Indépendantiste de l’Argenge, un parti politique hamajak lermandien, lors d’une séance à leur Assemblée qui a marqué les esprits outre-frontières. En Westalia, la nouvelle ne s’est pas fait attendre et a été quasi-unanimement condamnée par les représentants politiques, à l’exception du Mouvement Social Hamajak qui a accusé le gouvernement de Lermandie de “comploter à la destruction de la seule représentation hamajak viable de leur pays”, en plus de déclarer que “si interdiction ou suspension du parti il y a, alors ils risquent de nouveaux soulèvements” qu’il juge légitime. Gary Sikyatavo, Président du MSH, a quant à lui dénoncé l’accord de coopération sécuritaire entre Westalia et la Lermandie. Accusant le Président Fédéral de vouloir “soutenir les violences contre les hamajaks en dehors des frontières”, considérant qu’une étape dans la répression de ce peuple amérindien a été franchie par le PUR, actuellement au pouvoir. L’Union Sociale et Démocrate, le Parti des Ouvriers Libres et le Parti Écologiste ont montré des réserves vis à vis de cet accord, tandis que le Parti Libre et Démocrate et le Front Populaire et Démocrate ont reconnu la signature d’un traité historique, encourageant à une plus grande ouverture du pays avec le monde extérieur. Désormais, seul le temps nous dira si cette coopération apportera beaucoup au pays ou si ce fut une erreur de nos dirigeants. En tout cas une chose est sûre, les deux dirigeants ne semblent en être qu’au début d’une coopération au caractère fortement évolutif.
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Columbia Chronicle du 28 avril 2013
Columbia Chronicle

Le vote madrerians : l’électorat clé pour les élections de septembre


Alors que les sénatoriales intermédiaires approchent progressivement, ce début d’année est marqué par de nombreux événements qui semblent influer sur le choix que les électeurs porteront en septembre. Bien que la problématique hamajak se fasse une place comme sujet d’importance dans les mois à venir, les partis en campagne ne semblent pas tout miser sur cela. En effet, le résultat de ces élections pourrait bien se trouver en Terracristo, Etat-Républicain dont le nombre de sièges remis en jeu sont le plus nombreux. Ainsi, nombre de personnalités aux orientations différentes arpentent les rues de Santa Maria, visitent la campagne environnante de Saranti ou rencontrent les pêcheurs de Reggio. Mais il n'est pas difficile de voir que le duel qui se joue actuellement est celui qui oppose le PUR et le FPD sur l’électorat madrerian qui compose la majorité de la population en Terracristo. Historiquement, cet électorat avait tendance à voter pour le PLD jusqu’aux élections de 2009 où il a subitement basculé en faveur du FPD qui y est désormais le plus populaire. L’objectif de ce dernier est donc de conserver ses acquis face au PUR et de récupérer certains sièges actuellement entre les mains du PLD et de l’USD, des partis qui jouent actuellement leur présence sur ce territoire.

Côté gouvernement, l’offensive est déjà lancée depuis février avec plusieurs visites du Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa en Terracristo, parsemés de déclarations pour discréditer ses adversaires politiques et de promesses diverses et variées pour convaincre un électorat encore un peu réticent. Ce 26 avril, c’est le Président du Sénat, Wilson Larster qui est venu en soutien au candidat pour l’un des sièges du comté de Reggio. Au cours de son intervention, il a plusieurs fois mis en avant les résultats de ces 22 années où le PUR est au pouvoir : “Depuis que nous sommes aux commandes, la Grande République ne s’est jamais aussi bien portée. Lorsque la ville de Reggio a subi la crise des ghettos, elle n’était plus qu’un repaire à criminel et une zone de non-droit en 1991. En 22 ans, nos politiques ont permis de faire de cette cité un cœur économique de Terracristo où la violence a disparu où chacun se sent en sécurité, où femmes et enfants peuvent se balader librement dans les rues sans craindre rien ni personne. En 22 ans, Reggio est devenu une zone touristique prisée dans tout Westalia et un port de pêche dans lequel le gouvernement a investi pour relancer l’activité. Voter PUR, c’est voter pour la prospérité de ces lieux, c’est donner à vos enfants la possibilité de vivre dans un monde encore meilleur qu’aujourd’hui. L’union de tout notre peuple est ce que nous proposons, un avenir pour tous, dans la paix et la prospérité.”

Wilson Larster
Le Président du Sénat Wilson Larster lors de son intervention à Reggio di Terracristo, 26 avril 2013.

Du côté de l’opposition, le Front Populaire et Démocrate est très actif dans les différents comtés de l'État au point d’occuper une place majoritaire dans les médias locaux qui suivent avec attention les déclarations de ses candidats. Le plus emblématique d’entre eux et leader du parti est Simeon Belagri. Actuellement Sénateur du comté de Santa Maria, il est en campagne pour se faire réélire à son poste une nouvelle fois. Considéré comme l’opposant et rival principal à Hardenbor, c’est un homme populaire qui est déjà considéré comme l’ultra favoris dans sa réélection. Chacun de ses déplacements est suivi de prêt par tous les médias et n’est pas avare de critiques envers le gouvernement, tel que sa dernière déclaration lors de sa visite du plus vieux café du pays, à Santa Maria, le 27 avril : “J’aime la démocratie. La liberté qu’a chacun de s’exprimer est l’un des plus grands trésors de ce pays et la façon dont les Westaliens ont de prendre à cœur les sujets politiques me motive encore plus dans mes convictions personnelles et ma fidélité envers le peuple que je sers. Le Président Hardenbor et ses fidèles essayent de vous prendre à votre insu ce trésor qui appartient à tous. En tant que défenseur de la démocratie, je me lève pour la protéger de toute mon âme et de tout mon corps. Je vous le promets encore et toujours, je ne laisserai pas notre Grande République devenir un Etat autoritaire dans lequel nos libertés nous seront volées sous prétexte de nous protéger de menaces surestimées ou imaginées”. Originaire de Santa Maria, il a réalisé presque l'entièreté de ses interventions en italien, se présentant ainsi comme représentant politique des madrerians dans le pays. Au cours de son interview, il a même annoncé une déclaration choc et probablement très stratégique : “Les madrerians sont une communauté Westalienne qui a énormément apporté à la construction de notre Grande République. Lors de la Révolution de 1813, nos ancêtres se sont battus pour la liberté. En 1918, ils ont protégé nos institutions en se rangeant du côté des défenseurs de la démocratie. Depuis la fondation de notre nation, cette communauté a toujours été là pour apporter sa pierre à l'édifice. Tout comme le Japonais est une langue officielle, je pense qu’accorder à l’italien ce même statut serait une continuité historique légitime pour notre pays. Si mon mouvement politique arrive au pouvoir, nous nous engagerons à porter ce projet devant le Sénat et à le défendre jusqu’à son acceptation”. Une déclaration jugée comme populiste par ses opposants, mais qui semble être très populaire au sein de la population de Terracristo, avec une écrasante majorité qui souhaitent voir leur langue maternelle être ajoutée à l’Anglais et au Japonais comme langue officielle de l’Etat Fédéral. Une proposition qui ne semble pas convaincre les élus PUR et le gouvernement qui écarte pour le moment l’idée d’un tel changement.

Simeon Belagri
Simeon Belagri lors de sa visite du “plus vieux café du pays” à Santa Maria, le 26 avril 2013.

Sondage
Sondage “L'italien devrait-il être reconnu comme langue officielle sur l'ensemble de Westalia ?”, commandé par le Columbia Chronicle auprès de Westalian Society of Opinion (WSO). Les personnes interrogées sont toutes des citoyens résidant en Terracristo.
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Democracy du 5 mai 2013
Democracy

Nouvelle loi sécuritaire : pièce stratégique, signe de faiblesse ou dérive autoritaire ?


La très attendue loi sécuritaire a été présentée ce 1er mai par le Premier Ministre Fédéral et son gouvernement devant le Sénat de la Grande République. Troisième partie du projet “Safety & Security Act”, elle est également la plus dure d’entre elles et ne cache pas son côté très autoritaire vis-à-vis des permissions que les institutions judiciaires et de la sécurité pourraient se voir accorder dans le cadre de nombreuses affaires et enquêtes. La “Safety & Security Act I” adoptée en 1992 fut l’accomplissement de la promesse de campagne du PUR, alors tout récemment élu dans un pays en proie à la crise des ghettos, son adoption fut très largement soutenue par la population. La “Safety & Security Act II” arrive quant à lui dans un contexte de peur du terrorisme hamajak, au début des années 2000. Présentée en 2002, elle fut adoptée début 2003, ouvrant la voie à la réforme constitutionnelle de cette même année, mais dont la popularité ne sera pas aussi présente, malgré une adoption par référendum. En dix ans, les contestations politiques et populaires contre le gouvernement PUR sont plus nombreuses et les discours d’oppositions séduisent de plus en plus. Avec un léger regain des tensions dites “hamajak”, monsieur Hardenbor et ses hommes profitent de la situation pour agiter de nouveau l’épouvantail du terrorisme et mise sur un nouveau “commerce de la peur” en vue des élections de septembre. Dans les médias, le PUR envoie ses ténors des plateaux télévisés pour défendre un nouveau projet “vital pour l’intégrité de la nation”. Le plus étonnant d’entre-eux (ou non) est la présence du grand patron de la sécurité intérieure, le Directeur du Federal Homeland Security Agency, Gerald Vensley. Ami et proche du Président Fédéral, il n’a pas caché sa participation à la rédaction d’une partie du texte de loi qui a été présenté au Sénat : “Le Safety & Security Act III est un projet de loi qui répond aux attentes des agences de sécurité protégeant la nation. La recrudescence du terrorisme hamajak à venir ne doit pas être pris à la légère, ils coopèrent désormais bien plus avec leurs confrères Lermandiens, chez qui ils se forment actuellement, puis reviendront en Westalia pour tuer d’innocents citoyens au nom de revendications manipulatrices et loufoques. Tout comme ils vont à l’étranger pour trouver des alliés, nous avons récemment fait de même avec le gouvernement lermandien qui lutte lui aussi face à ce fléau. Le traité de coopération que nous avons signé avec notre voisin n’était que le début de notre plan pour protéger la très chère unité de notre nation face à la menace qui plane. Désormais, nous nous devons de lutter contre les extrémistes qui soutiennent les fous membres du Southern Hamajak Liberation Front. En tant que serviteur de la nation, je souhaite que le sénat s’accorde sur ce texte au plus vite, afin d’armer nos services dès que possible d'outils juridiques nécessaire pour la protection de nos concitoyens.”

Gerald Vensley
Le Directeur du FHSA, Gerald Vensley, lors de son intervention sur le plateau de la chaîne télévisée “Westalia Today”, 3 mai 2013

A l’opposé politique, le projet est déjà rejeté par la quasi-totalité de l'opposition, exception du Parti National Westalien qui ne s’est pas encore exprimé clairement sur le sujet. Très opposé aux idées du gouvernement, George Garandor, le Sénateur du comté de Fort Harvey et candidat à sa réélection sous la bannière du FPD, a vigoureusement dénoncé le Safety & Security Act III au cours d’un discours de campagne : “Cela fait désormais des années que nous annoncions la dérive autoritaire du gouvernement Hardenbor. Ce nouveau projet de loi sécuritaire en est la preuve ouverte, aujourd’hui tellement évidente que le PUR ne cache même plus ses ambitions de muselage de la société en pondant des lois liberticides et anti-démocratique. Le Président Fédéral, depuis 2003, s’est déjà assuré le soutien du seul organe judiciaire qui aurait sans aucun doute déclaré ce projet inconstitutionnel et à l’opposé des véritables valeurs d’unité et de liberté que représente Westalia. Comment nos ancêtres nous regardent désormais ? Eux qui, il y a presque un siècle, se sont levés ensemble pour apporter la démocratie et faire chuter l’obscurantisme autoritaire ?! Approuveraient-ils ceci ? Je ne pense pas. Mais je suis sûr que l’illustre Stanislas Asfort aurait souhaité que nous défendions ensemble notre pays et ses valeurs démocratiques. En tant qu’élus, les membres de l’opposition doivent faire bloc uni contre les airs horvanxiens que prend peu à peu notre société. C’est à vous, citoyens et citoyennes de la Grande République de nous faire parvenir votre voix durant les élections de septembre. Voter pour le Front Populaire et Démocrate, c’est voter pour la démocratie !”

George Garandor
George Garandor, lors d’un meeting de campagne à Fort Harvey, 4 mai 2013

Le gouvernement propose cette loi avec un examen accélérer de celle-ci, pour un vote début août. Un choix particulièrement stratégique pour éviter les législatives intermédiaires du mois suivant et s’assurer une majorité certaine au Sénat. Pour autant, même au sein de la majorité, tous les sénateurs PUR ne semblent pas tout à fait d'accord avec l'entièreté du texte de loi, selon certaines sources internes au parti horvanxien. Bien qu’il n’est pas question d’une opposition directe face aux leaders du mouvement, celle-ci est peut-être suffisamment significative pour influencer sur le texte final, une version plus épurée espérons-le.
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Columbia Chronicle du 25 mai 2013
Columbia Chronicle

137 ans du coup d’Etat de 1876 : un retour d’Horvanx ?


Il y a 137 ans, le 24 mai 1876, le Général Henry Horvanx et son armée pénètre dans Columbia, s’emparent du Sénat et mettent aux arrêts les membres du gouvernement de l’époque, marquant la fin de la Ière République et le début d’une dictature longue de trente-trois années. Plus grande personnalité Westalienne de l’histoire ou tyran génocidaire, le statut à accorder à cet homme fait toujours autant débat plus d’un siècle après sa mort. Les gouvernements successifs vont souvent éviter la question, limitant les commémorations et ne dénonçant que très rarement les actes ayant pu se produire durant son règne. Pour autant, son image est partout : de nom de rues jusqu’aux nombreuses représentations à son honneur, toujours présentes un peu partout dans l’espace public. On se souvient principalement de lui pour avoir fait entrer Westalia sur le chemin de la modernité et l’avoir transformé en puissance locale émergente, à la suite de l’annexion des derniers territoires amérindiens et des cités nazum. Moins conté dans les livres d’histoire, mais beaucoup plus par les mouvements hamajaks et leurs alliés, sa haine de ce peuple autochtone n’a jamais été un secret pour personne. Ceux-ci l’accusent de génocide à leur encontre, associant une baisse drastique de la population hamajak, entre 1876 et 1909, à une volonté d’épuration de la société westalienne des amérindiens résidant sur le territoire. Ce caractère de génocide est fortement contesté par la Association of Westalian Explorers and Archaeologists (AWEA), qui associe le déclin hamajak de la fin du XIXème siècle aux difficiles conditions de vie de l’époque dans le Nord-Est Westalien et à une adaptation difficile au mode de vie civilisé des westalien de l’époque. Bien que l’AWEA reconnaisse une non-volonté du Président Horvanx à aider et intégrer ce peuple suite à ses conquêtes ou encore une certaine forme de répression à leur encontre, “il n’y a aucune preuve à ce jour qui permet de prouver une volonté direct du Président [Henry Horvanx] ou de son gouvernement à avoir souhaité éliminer la population hamajak”.

Sépulture du Président à vie Henry Horvanx
Sépulture du Président à vie Henry Horvanx, Mausolée Horvanx, Santa-Maria, Etat Républicain de Terracristo.

Depuis quelques années, la popularité du “Général d’acier” est au plus haut et les commémorations privées comme publiques se font de plus en plus nombreuses, à la lumière de tous. Depuis dix ans consécutifs, le prénom “Henry” est le plus populaire parmi les nouveaux-nés et de nouvelles statues à l’effigie du Président à vie sont érigées un peu partout sur le territoire. Dans une interview de 2005, le Président Fédéral Victor Hardenbor n’a pas caché “son admiration pour l’illustre dirigeant que fut Horvanx”, qui est pour lui “une source d’inspiration pour la gouvernance du pays”. Des propos qui n’ont pas manqué de faire couler de l’encre à l’époque et dont les réactions d’une partie de l'opposition furent particulièrement virulentes. Dans un contexte de nouvelles tensions avec la population hamajak, la figure d’Henry Horvanx est vu par beaucoup comme salutaire, un point de repère à ne pas perdre pour faire avancer le pays et le mener de nouveau à “un âge d’or encore plus resplendissant”. A l’occasion des 137 ans du coup d’Etat, de nombreuses manifestations commémoratives se sont déroulées dans les principales villes de la Grande République et tout particulièrement à Santa-Maria, qui héberge le Mausolée Horvanx, dernière et éternelle demeure du dictateur. Des reconstitutions de la “bataille ultime”, à Atawa, ont également provoqué des tensions avec des mouvements de gauche et hamajak opposés à ce qu’ils considèrent comme “une vénération d’un tyran du passé” et à la “normalisation de l’autoritarisme horvanxien”. Politiquement, l’héritage du Président à vie semble refaire surface et est disputé entre le PUR, qui essaie de se l’approprier depuis presque une décennie, et le Parti National Westalien, héritier historique de l’Horvanxisme. Même en ce jour symbolique, les figures du camp présidentiel se font assez timides et laissent bien souvent la place aux rhétoriques extrêmes des membres du PNW, pour qui cette journée du 24 mai est un incontournable dans leur agenda. Bien que le parti d’extrême droite n’est que très minoritaire au Sénat et au Congrès, il connaît tout de même une augmentation progressive de son électorat depuis le début de l’an 2000.

Commémoration à Henry Horvanx
Commémoration à Henry Horvanx au cours de la reconstitution de la bataille ultime, 24 mai 2013, Atawa, Etat-Républicain d’Horvanx.

Henry Horvanx n’a jamais été aussi vivant dans les esprits westaliens depuis sa mort. La normalisation discrète de ce personnage historique par les autorités et son retour en tant que symbole politique, marque-t-il le retour bien officiel de l’horvanxisme sur le devant de la scène du pays ?
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Democracy du 2 août 2013
Democracy

Nouvelle loi sécuritaire : le Sénat adopte le projet, désormais entre les mains du Congrès


C’est officiel, depuis hier fin d’après-midi, le projet de loi sécuritaire “Safety & Security Act III” a été adopté par le Sénat de la Grande République. Grâce à une écrasante majorité de votes en provenance du Parti de l’Union Républicaine, le passage de ce texte était une évidence pour beaucoup au sein des Sénateurs de tout bord. Il reste cependant intéressant d’analyser les votes de l’opposition vis-à-vis de ce projet qui a fait tant couler d’encre depuis sa présentation début mai, par le gouvernement Fujitawa. Sans surprise, le Parti des Ouvriers Libres, l’Union Sociale et Démocrate, les écologistes et le Front Populaire et Démocrate ont affiché une opposition commune face à ce projet de loi qui est durement critiqué par la gauche et qualifié comme la “première pierre vers l’enterrement de la démocratie westalienne”. De l’autre côté de l'hémicycle, à droite, les avis sont plus partagés du côté de l’opposition. Le Parti National Westalien a surpris en s’abstenant de voter la loi, alors que son dirigeant avait annoncé quelques jours plus tôt que son groupe de sénateurs voterait contre ce projet qui “vise de manière évidente les contre-discours du Président Fédéral Hardenbor et de ses laquais”. Ce choix de dernière minute n’a toujours pas été commenté par le représentant de l’extrême-droite, mais il est fort à parier que certaines positions ont été revues peu de temps avant, probablement en prévision de la suite de l'évaluation de ce projet de loi. Du côté du Parti Libre et Démocrate, la majorité des sénateurs ont montré leur opposition face à ce texte que beaucoup ont qualifié “d’anti-constitutionnel”. Bien que le PLD soit le rival historique du PUR, malgré ses défaites électorales, l'abstention de plusieurs de ses membres au cours du vote a été plus qu'inattendue et a donné bien du mal au Président de parti, Karl Darilson, pour justifier le choix de certains de ses sénateurs. Certains parlent déjà d’une ingérence d’Hardenbor au sein du parti d’opposition, qui aurait permis de créer une division en prévoyance des élections du mois prochain. Karl Darilson, de son côté, a préféré minimiser la chose en déclarant que ces sénateurs ont eu une hésitation et avec qui il compte avoir de “profondes conversations” pour comprendre leur choix.

Sénat intérieur
Hémicycle du Sénat de la Grande République, à Columbia

Depuis hier soir, le projet de loi quitte le Sénat pour arriver au Congrès suprême de la Grande République. Désormais, le texte est entre les mains de nos délégués qui vont apporter leur vision sur celui-ci. Contrairement au Sénat où l’adoption du texte était plus qu’une évidence grâce à la majorité absolue du Parti de l’Union Républicaine, ce n’est pas autant le cas dans cette institution où ils ne possèdent qu’une majorité relative, entouré d’une opposition en capacité de faire retarder voir capoter le projet de loi le plus important de l’année pour le gouvernement. A gauche, les différents partis ont déjà annoncé qu’ils s’opposeraient totalement lors du dernier vote, début septembre, de la loi. Dans l’opposition de droite, le discours semble le même, mais reste un peu plus timide et indécis par moment. Depuis déjà plusieurs jours, bien avant le vote au Sénat, le PUR cherche à s’accaparer le plus de voix possible pour faire passer son projet et il se rapproche notamment de l’extrême droite qui, malgré une opposition première, ne semble pas si incompatible avec les propositions avancées. Mais l’offensive semble se porter vers le PLD qui pourrait faire pencher la balance en leur faveur. En effet, pour arriver à faire passer la loi, il va être nécessaire de soit obtenir l'abstention de 13 autres délégués, soit le soutien d’au moins 7 autres. Même dans le scénario où l’extrême droite apporterait son soutien au Congrès, il manquerait encore au moins 3 délégués pour faire passer la loi. Désormais, la dernière institution à évaluer ce projet est devenue un véritable plateau de jeu et de négociation politiques pour le gouvernement qui joue de nombreuses cartes, dans le but d’obtenir le résultat qu’il souhaite. Ainsi, malgré leurs nombreux différends, le PLD, ou plutôt ses représentants au Congrès, semblent détenir l’avenir du prochain vote. Selon des informations internes, le PUR négocie avec plusieurs membres du PLD en vue des élections de septembre et de la possibilité de ne pas s’opposer face à certains de leurs candidats qui possèdent déjà un siège au Sénat. Une proposition plus qu'alléchante pour ce parti historique qui ne cesse de connaître des défaites depuis le début des années 90. En première ligne, le Président du Congrès Suprême et fils du Président Fédéral, Victor Jr. Hardenbor, qui multiplie les échanges avec ses homologues du PLD. Dans une récente interview, il ne cache pas ses nombreuses négociations pour le vote de début septembre : “Nous avons certes de nombreuses différences avec [le PLD], mais cette loi est une nécessité pour l’avenir de la nation et il est donc nécessaire de trouver un terrain d’entente avec les groupes politiques les plus ouverts à la négociation dans ce genre de cas. Nous sommes une nation démocratique et les décisions sont souvent le jeu de négociations et d’ententes communes pour permettre au pays d’avancer. Il n’y a donc pas de honte à écouter nos opposants politiques sur des sujets aussi importants que la sécurité de la nation.”

Victor Jr. Hardenbor et Justin Darfor
Le Président du Congrès Suprême (au centre), Victor Jr. Hardenbor, avec le Président du Groupe PLD du Congrès (à gauche), Justin Darfor, au Congrès Suprême, le 27 juillet 2013, à Columbia

Désormais, les jeux politiques font place et de nombreux citoyens retiennent leur souffle dans ce qui semble être une dernière ligne droite plus que remplie d'obstacles pour le gouvernement et son nouveau projet de loi sécuritaire.
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Columbia Chronicle du 16 août 2013
Columbia Chronicle

Projet de mines d’Uranium : le gouvernement apporte son soutien à NMA


Mine d’uranium de Albert Hills
Mine d’uranium de Albert Hills, dans l’Ouest d’Horvanx.

Depuis la fin des années 90 et jusqu’à aujourd’hui, de nombreux sites d’uranium ont été découverts dans la région d’Horvanx. Considérée comme la “nouvelle ruée vers l’or du XXIème siècle”, cette ressource particulièrement précieuse arrive dans un contexte où le pays poursuit sa conversion énergétique vers le nucléaire, entamée il y a plus de 20 ans désormais. Sur ce terrain, le groupe Tomorrow Westalia semble jouer la proximité avec le gouvernement quant à l’exploitation, le traitement et l’utilisation de l’uranium pour l’avenir du pays. Dans la région d’Horvanx, la Northern Mining Alliance exploite déjà la totalité des sites d’exploitation actifs sur la partie occidentale de l’Etat-Républicain. Avec l’aval du Ministère Fédéral des Énergies, la célèbre entreprise continue de réaliser des prospections dans le but de trouver de nouveaux filons exploitables. Avec les années, il s’est avéré que la région orientale de l’Etat-Républicain semble être particulièrement prometteuse pour l’établissement de futures mines d’uranium. Région très peu peuplée et à majorité hamajak, le prix de certaines terres a grandement augmenté avec cette nouvelle et la société NMA a racheté nombre d’entre elles avec pour projet d’établir de nouvelles exploitations sur place. Cependant, beaucoup de ces futurs projets doivent prendre place sur des territoires considérés comme sacrés selon plusieurs clans hamajaks habitants la région. Ainsi, en se basant sur de très anciens traités signés par des gouvernements passés, les locaux réclament l'annulation pure et simple des projets de mines d’uranium qui “visent à détruire l’écosystème et les sanctuaires naturels de [leurs] terres sacrées”. Lors d’une interview, le 9 août dernier, le Premier Ministre Fédéral a balayé toute validité des traités mentionnés par les groupes amérindiens, des textes qu’il a par ailleurs qualifié de “désuet” et “lu sous une interprétation partisane et non-réelle”. En réponse, Columbia’s act et plusieurs clans locaux ont organisé une manifestation d’opposition au projet sur l’un des sites concernés. Pour accompagner ses actions, l’association de défense des droits hamajaks a décidé de porter l’affaire en justice et a demandé à ce que toutes constructions de mines soient suspendues jusqu’au verdict du jugement. Une demande rejetée par le juge fédéral chargé de l’affaire. Selon le professeur à l’Université de Santa Maria et expert en droit Jack Eberton, “il est peu probable que les autochtones gagnent leur procès. Les traités sur lesquels ils s’appuient ont été signés il y a plus d’un siècle. En matière de droits ancestraux hamajaks, ce sont les Accords de Columbia qui font foi. Si un ancien traité venait à valider une telle demande de la part de ce peuple, alors on se retrouverait avec un précédent qui entraînerait de nouveaux procès similaires un peu partout dans le pays”. Pour autant, l’échec du procès ne semble pas être la fin de cette aventure judiciaire, qui pourrait se terminer au niveau du Conseil de la Justice Fédérale, l’institution qui pourrait trancher définitivement l’affaire. Mais là aussi, notre expert se montre peu confiant sur le résultat : “De toute évidence, le CJF ne considérera pas cet ancien traité comme valable et penchera en faveur du gouvernement. Pour moi, les dirigeants du Columbia’s Act savent parfaitement que toutes ces procédures ne mèneront à rien. Mais avec l’approche des élections le mois prochain, l’objectif est sûrement de mettre en avant la cause hamajak et les revendications qu’ils portent depuis plusieurs années”.

Manifestation hamajak
Manifestation hamajak contre le projet de mines d’uranium dans la région orientale d’Horvanx, 14 août 2013.
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Columbia Chronicle du 31 août 2013
Columbia Chronicle

Portrait : Arthur Horvanx et le retour public de la famille Horvanx


De sa longue existence, le Président à vie Henry Horvanx aura donné une descendance nombreuse, sept enfants au total. Avec la mort de leur père, en 1909, ils sont rapidement écartés de la scène politique et plusieurs de leurs biens saisis par l’Etat sous ordre du nouveau Président et successeur John Moriss, ceci bien avant la transition démocratique engagée à la fin de son règne. Dans l’ombre de leur ancêtre, certains vont tout de même s'illustrer au cours du XXème siècle de différentes manières. Le premier d'entre eux fut Henry Jr. Horvanx, fils aîné du dictateur, qui va apaiser les ardeurs révolutionnaires des autoritaristes durant le coup d’Etat de 1918 et permettre au pays de rester stable durant la résolution de cette crise historique. Il joue un rôle notable durant la création de la Grande République, mais ne prend aucune place politique d’importance à la suite de celle-ci, préférant laisser “le passé au passé”. Le nouveau et premier Président Fédéral, Stanislas Asfort, en récompense pour ses actions, absoudra la famille Horvanx des torts causés durant la dictature et leur restituera certains biens spoliés dix ans plus tôt. A la suite de cet épisode, les descendants du dictateur vont rester très loin de la scène politique et s'orientent pour la plupart vers des métiers d’art ou scientifique, tel que Karl Horvanx, petit-fils du dictateur et célèbre chanteur d’opéra ou encore Anastasia Horvanx, arrière petite-fille et physicienne de renom. A notre époque, le plus célèbre de ses descendants ne peut être qu’Arthur Horvanx, acteur célèbre dans le cinéma madrerian des années 80 et 90, puis homme d'affaires puissant et propriétaire du célèbre club de football Santa Maria di Horvanxi.

Arthur HorvanxHenry Horvanx
Photo d’Arthur Horvanx en 1991 (à gauche) et photo du Président à vie Henry Horvanx en 1901 (à droite).

L'arrière petit-fils du dictateur est un homme qui ne laisse pas indifférent. Célèbre pour ses rôles de films d’action tels que “L'Aquila Nera”, un long métrage d’espionnage, ou encore de films historiques tels que “Alla scoperta di Vistalia!”, où il interprète l’explorateur Eurysien Vistali Lambrosi durant son voyage en Aleucie Occidentale. Bien que plus polémique, il a également interprété le rôle de son ancêtre dans le film “Piuma e polvere”, qui se déroule durant les guerres amérindiennes, en raison de la forte ressemblance physique et malgré les accusations de réhabilitation du dictateur, qu’il ne démentira jamais. A partir des années 90, en parallèle de son métier d’acteur, il investit sa fortune dans de nombreuses entreprises et notamment le club de l’Horvanxi à Santa Maria, fondé selon la légende par l’ancien Président à vie lui-même. Très discret politiquement durant la majorité de sa vie, il est cependant connu pour être un proche de Victor Hardenbor à partir des années 2000 et soutient publiquement son ami durant la réforme constitutionnelle de 2003. Figure importante de la vie en Terracristo, c’est un homme populaire et très apprécié par la population, sans considération de son ascendance, pour avoir mis en avant la population madrérianne à travers le 7ème art, mais également pour être un mécène de cette culture, ayant investi énormément d’argent dans la construction de musées et de centres visant à promouvoir et à conserver l’histoire de ce peuple “intrépide et omniprésent” dans l'identité de la Grande République. Ces dernières années, il s’est également illustré en tant que militant pour faire de l’italien vistal une langue officielle au sein de Westalia.

Avec l’approche des sénatoriales intermédiaires et la position stratégique de Terracristo dans ce scrutin, Arthur Horvanx a décidé de franchir le rubicon en concourant pour la première fois au poste de sénateur du comté de Reggio di Terracristo, région où il réside, sous les couleurs du Parti Républicain Madredrian, affilié au Parti de l’Union Républicaine à l’échelle nationale. A 71 ans, il est le premier membre de la ligné des Horvanx à remettre un pied en politique et les sondages lui donnent une victoire écrasante face à ses adversaires locaux. Connu pour défendre l’honneur de son illustre ancêtre, cette candidature fait bondir la gauche qui dénonce une “normalisation des atrocités de la dictature”, quand le principal concerné se défend en “ne reniant pas ses origines et son nom”, tout en rappelant qu’il est un “fervent partisan de la démocratie et un fils de la Grande République avant tout”. Ses promesses de campagne reposent surtout sur la défense de la culture madredrianne, la promotion de sa langue et de son histoire à l’échelle nationale, mais également la lutte contre les “groupuscules extrémistes et associations complices” hamajaks. Surfant sur le succès de la récente série de fantasy “One day in the Kingdom”, où il joue un rôle important, sa popularité atteint également la jeunesse qui reconnaît un visage familier dans cette mer hostile et floue que peut parfois représenter la scène politique westalienne. Une chose est sûre, la participation d’Arthur Horvanx à ces élections est une pièce maîtresse pour Victor Hardenbor qui lutte férocement pour ne pas perdre sa majorité au Sénat face au Front Populaire et Démocrate, favoris de manière globale dans cet Etat-Républicain.

Arthur Horvanx et sa femme
Arthur Horvanx et sa femme lors d’une cérémonie en hommage aux victimes des révoltes madreriannes de 1816 et de 1825, le 8 juillet 2013, à Santa Maria.
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Democracy du 2 septembre 2013
Democracy

Nouvelle loi sécuritaire : adoption sur le fil au Congrès, division à droite et victoire de la majorité


Le feuilleton sur le projet de loi “Safety & Security Act III” semble avoir pris fin ce 1er septembre avec l’adoption par nos délégués de ce texte… ou pas ? En réalité, le déroulement de ce vote aux enjeux si importants pour notre gouvernement semble avoir fait bouger de nombreuses personnes dans les coulisses du pouvoir. Dans notre article du 2 août, nous abordions déjà le sujet en soulignant l’offensive des membres du Parti de l’Union Républicain, avec le Président du Congrès Suprême, Victor Jr. Hardenbor, en tête. Tandis que “le Prince” enchaîne les entrevus avec les délégués et dirigeants du Parti Libre et Démocrate pour le passage de la loi, plusieurs membres du PUR, et anciens adhérents au Parti National Westalien, ont refait marcher leurs contacts passés pour négocier avec ce petit parti politique qui, d’une certaine façon, semble avoir pris plus d’importance dans cette affaire. L’objectif ? Convaincre ses membres du bienfait de ce projet de loi et surtout des bonnes raisons qu’ils auraient à voter celui-ci, souvent en échange de nouveaux sièges au Sénat, pour les élections de ce mois-ci, qui semblent être devenu la ressource parfaite pour le PUR, afin de négocier avec ses opposants les moins catégoriques, à leurs risques et périls…

Au vu des votes des différents groupes au Congrès Suprême, il semblerait que la stratégie de la majorité présidentielle semble avoir porté ses fruits, mais de peu. Quand, sans surprise, toute la gauche westalienne s’oppose avec fermeté et union face à ce projet de loi, la droite semble, une nouvelle fois de plus, divisée sur l’approche à prendre. Le Parti Libre et Démocrate se retrouve une nouvelle fois face à une proportion de membres qui s’abstiennent lors du vote. Ceux-ci sont immédiatement accusés de complicité avec le PUR, là où leur vote aurait dû rejoindre ceux des délégués de leur groupe (ayant votés majoritairement contre) et qui aurait pu faire capoter le projet de loi au Congrès. Selon des sources internes, des promesses ont été conclues avec plusieurs membres de l’aile droite du PLD pour les élections qui arrivent à la fin du mois. De son côté, Karl Darilson, Président du Parti, a dors et déjà suspendu l’adhésion de ces délégués de manière temporaire le temps qu’une enquête interne soit menée. Probablement dans un effort pour montrer qu’il tient toujours le parti en main, il a également appliqué cette sanction aux sept Sénateurs qui ont également choisi l'abstention lors du vote au Sénat, le 1er août dernier, et où des soupçons similaires s’étaient également portés sur eux. Là où Karl Darilson avait adopté une réaction plutôt légère, voire laxiste vis-à-vis de cette défiance, celui-ci semble vouloir reprendre les choses en main face à des membres de plus en plus attirés par la coopération avec le PUR. A l’extrême droite, les quelques délégués du Parti National Westalien ont majoritairement soutenu la proposition de loi, ayant joué un rôle important dans le passage de celle-ci lors du vote du 1er septembre. Alors que, lors de son passage au Sénat, leurs Sénateurs avaient décidé de simplement s’abstenir, le passage au Congrès semble leur avoir fait revoir leur position. Le Président du PNW, Henry Ross, justifie ce changement assez simplement : “Nous avons eu plusieurs discussions avec des membres de la majorité, Monsieur le Premier Ministre Fédéral et Monsieur le Président du Congrès Suprême. Nous nous montrions dubitatifs, il y a un mois de cela, mais nous sommes aujourd’hui convaincus de la nécessité de cette loi au vu de l’actualité internationale et de l’ouverture sur le monde que nous sommes actuellement en train de réaliser. Il est avant tout nécessaire de lutter face aux menaces de l’extrémisme hamajak qui pourrait trouver des alliés parmi ceux vivant en Lermandie. Mais il en est tout autant pour les socialistes et communistes qui pourraient faire leur grand retour grâce au soutien d’une quelconque puissance étrangère, dans le but de remodeler la société à leur image et supprimer nos libertés et traditions durement acquises. J’ai donc décidé de laisser nos délégués voter selon leur âme et conscience au Congrès”. Beaucoup parlent également d’un accord entre le PNW et le PUR qui aurait permis un tel coup de maître entre les deux horvanxistes, mais il semblerait qu’il faille attendre les jours qui viennent et les élections pour découvrir ce qu’il en est vraiment. Ce choix a permis de mener à une égalisation des votes, 49 pour et 49 contre, avec une nécessité de 50 voix pour passer la loi. Comme le veut la constitution, c’est le Président du Congrès Suprême qui se voit accorder un second vote afin de trancher la décision finale. En l'occurrence, pour le passage du projet de loi.

Simeon Belagri
Le Sénateur Simeon Belagri, lors de sa conférence de presse sur la nouvelle loi sécuritaire, Santa Maria, 1er Septembre 2013.

A gauche, la dénonciation de cette loi est totale. Du Parti des Ouvrier libres au Front Populaire et Démocrate, le jugement est unanime : la démocratie et les libertés fondamentales ont été attaquées par le gouvernement du Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa. En milieu d’après-midi, peu de temps après le vote, Simeon Belagri, Président du FPD, s’est exprimé auprès des journalistes sur le passage du projet de loi : “Le gouvernement a désormais entre ses mains tous les outils nécessaires pour reconstruire la Grande République. En quelque chose de mieux, vous pensez ? Si le meilleur est de voir vos libertés se faire voler ? De pouvoir se faire arrêter sous des prétextes bidons, alors que vous exprimiez juste votre opinion ? De se retrouver à pouvoir voter uniquement ce que le nouvel autocrate en chef déclare ? De voir vos frères et sœurs se faire persécuter pour leurs idées et leur volonté d’une vraie démocratie ? De se faire condamner avant même d’être jugé ? C’est l’avenir qui nous attend si nous laissons le gouvernement employer à sa guise cette loi liberticide et anti-démocratique. Westalia a besoin d’être réformé. La Grande République doit changer en profondeur, une IVème République est nécessaire, pour plus de démocratie, plus de liberté et d’expression. Le temps est désormais compté pour sauver notre pays de ce drame démocratique. Le 21 septembre prochain, dans l'isoloir, faites parler votre opposition à cette loi, faite savoir votre colère et votre amour de la démocratie durant tout ce mois de septembre. Le Front Populaire et Démocrate se tiendra au côté du peuple et nous continuerons à lutter pour protéger vos droits”. De son côté, la majorité a également tenu une conférence de presse dans l’arrière-cour du Palais de la Grande République. A la tête des délégués PUR, le Président du Congrès Suprême, Victor Jr. Hardenbor, s’est exprimé sur ce qui est considéré comme une “grande victoire” : “Aujourd’hui, la Grande République se dote des armes nécessaires pour lutter contre ceux qui veulent du mal à notre peuple. Les terroristes hamajaks, les révolutionnaires en tout genre, les criminels et tout particulièrement les pirates qui sévissent dans les eaux du continent. Toutes ces crapules, nous allons désormais pouvoir les chasser et les mettre là où ils devraient déjà être : en prison. Nos services de sécurité ont désormais la capacité d’assurer une protection sans pareille pour nos citoyens. Aujourd’hui est un jour historique pour Westalia qui fait le choix de se saisir de ses problèmes au plus tôt et avec les moyens nécessaires pour y parvenir. Peut-être que certains voient d’un mauvais œil ce projet de loi, mais je peux assurer à nos concitoyens, elle ne pourra être que bénéfique pour tous. Je vous assure personnellement qu’elle n’est pas un projet “anti-démocratique” ou “dictatorial”, comme certains fantaisistes s’amusent à déblatérer un peu partout sur tous les plateaux de télévision, mais bien un texte de loi qui nous portera vers l’avenir.”

Victor Jr. Hardenbor et les délégués PUR
Le Président du Congrès Suprême Victor Jr. Hardenbor et les délégués PUR devant les journalistes après le vote de la loi, 1er Septembre 2013.
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Democracy du 8 septembre 2013
Democracy

Fête de la Grande République : Oppositions et manifestations populaires, les westaliens en colère contre la nouvelle loi sécuritaire et l’opposition plus uni que jamais


Alors que ce 7 septembre, fête de la Grande République, marque le 94ème anniversaire de la constitution fédéraliste de 1919, ces derniers jours ont été le théâtre d’une montée de la colère populaire au sein de la population, suite au passage de la nouvelle loi sécuritaire. Depuis le lendemain matin du vote, dans un mouvement spontané, des centaines de westaliens sont descendus dans les rues, un peu partout dans le pays, pour dénoncer le passage de cette loi “liberticide”. Non déclarés, ces rassemblements ont été pour la plupart dispersé par la police et les différentes forces du Ministère Fédéral de l’Unité qui a déclaré avoir “mis fin à des rassemblements hostiles et extrémistes dans certaines villes du pays”, affirmant avoir arrêté une vingtaine de personnes dans le processus, n’ayant entraîné aucune poursuite judiciaire, toujours selon le Ministère. Ces événements ont rapidement été suivis d’un appel à manifester chaque jour contre “les dérives autoritaires du gouvernement”. Les mouvements politiques d’opposition, principalement à gauche, ont quant à eux appeler à un rassemblement national contre la loi sécuritaire le 7 septembre, fête de la Grande République, pour “défendre les valeurs démocratiques de la constitution asfortienne”.

Le jour J, des milliers de personnes ont défilé dans les grandes villes du pays. A Columbia, on compte des centaines de milliers de citoyens qui défilent dans la rue pour s’opposer au Safety & Security, bloquant la capitale durant toute la matinée et jusqu’au milieu d’après-midi. Pour éviter tout débordement, la Garde de la Grande République est déployée en renfort de la police pour encadrer les manifestations, suivant les ordres du Ministère Fédéral de l’Unité. Mais point de débordement comme lors des manifestations hamajak de février, le Premier Ministre Fédéral, dans un communiqué, a explicitement demandé aux forces de l’ordre de “s’assurer de la liberté de manifester sereinement pour tous les citoyens” et de “mettre à l’écart tout élément perturbateurs qui pourrait mettre à mal ce droit sacré”. En tête de cortège, les grandes figures de la gauche et des syndicats s'avancent pour marquer leur opposition unie face à la loi sécuritaire. Les présidents des partis tels que George Palmer, pour l’Union Social et Démocrate, John Taranti, pour le Parti des Ouvrier Libre et le plus attendu Simeon Belagri, pour le Front Démocrate et Populaire, sont tous dans le cortège de Columbia, côte à côte en marche de la Place Garandor jusqu’à la Place de la Révolution, devant le Palais Présidentiel, afin de “se faire entendre par le monarque-président”. Sur la totalité du pays, le nombre de manifestants a atteint un total de 1,6 millions de personnes selon les organisateurs, tandis que le gouvernement avance plutôt le chiffre de 750 000 personnes sur l’ensemble du pays. Au niveau de la capitale, les organisateurs revendiquent plus de 650 000 personnes et le gouvernement a communiqué le chiffre de 320 000. Si la majorité des manifestations se sont passées dans un calme relatif, plusieurs débordements importants ont été notés à la fin de la journée, ayant entraîné l’arrestation de 1124 personnes sur l’ensemble de la journée et sur tout le territoire. Côté violence, on recense 1 mort chez les manifestants des suites d’un mouvement de foule, selon le Ministère Fédéral de l’Unité, et 285 blessés, dont 27 graves. Si la manifestation du 7 septembre est probablement l’une des plus importantes de notre histoire en termes de nombre depuis 1918, elle s’est déroulée dans un calme général qui tranche avec les violences policières recensées lors des manifestations hamajaks de février. Un traitement que ne s’est pas gêné de souligner le Président du Mouvement Social Hamajak, Gary Sikyatavo, au cours d’un défilé à Atawa, dans le nord du pays.

Manifestation contre la loi Safety & Security à Columbia
Manifestation contre la loi Safety & Security à Columbia, 7 septembre 2013

Manifestation contre la loi Safety & Security à New Landor
Manifestation contre la loi Safety & Security à New Landor, 7 septembre 2013

Manifestation contre la loi Safety & Security à Santa Maria
Manifestation contre la loi Safety & Security à Santa Maria, 7 Septembre 2013

Que tirer de ces manifestations ? Du côté de l’opposition, celles-ci ont permis de rapprocher les différents partis qui se jaugent depuis plusieurs mois quant à une alliance de circonstance face au gouvernement PUR. Une idée qui semble séduire les électeurs, mais qui n’est pas prête de voir le jour pour les sénatoriales intermédiaires à la fin du mois. Cependant, cette alliance politique pourrait permettre de faire vaciller Hardenbor du siège qu'il occupe depuis plus de 22 années. Du côté de la majorité, les manifestations semblent avoir fait trembler leur solidité jusque-là inébranlable. Dès la fin de soirée, le Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa a tenu une conférence de presse et a fait savoir qu’il accueillerait d’ici au 19 septembre l’ensemble des chefs de partis pour discuter du projet de loi sécuritaire. Invitation qu’ont déjà accepté la plupart des principaux concernés. Le chef du gouvernement a également fait savoir qu’il avait “entendu la colère de certains citoyens vis-à-vis de cette loi”, mais a également rappelé le caractère “vital” de celle-ci est que “la majorité de la population reste favorable à ce projet” face à “une minorité d’opposants qui ont le droit de s’exprimer”. Avec l’approche de la Fête Nationale, le 15 septembre prochain, le gouvernement a fait savoir qu’aucune manifestation avec pour motif la loi sécuritaire ne sera autorisée pour des raisons de sécurité et en raison de la venue de dignitaires étrangers sur le territoire. Alors que les élections surviennent à la fin du mois, le Parti de l’Union Républicaine pourrait bien s’être tiré une balle dans le pied à vouloir précipiter l’adoption de cette loi. Entre ceux lassés des dérives du gouvernement et les partisans du PUR qui n’ont pas apprécié les jeux politiques réalisés dans l’ombre avec le PLD et le PNW, les sénatoriales intermédiaires pourraient réserver une grosse surprise, probablement en faveur de l’opposition…
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Columbia Chronicle du 15 septembre 2013
Columbia Chronicle

Bicentenaire de Westalia : la Fête de la Révolution et son succès


Préambule de Karl Pirkings, Directeur-Général du Columbia Chronicle :
Karl Pirkings a écrit :C’est avec une grande joie et un enthousiasme commun à tous que notre nation a pu fêter ses deux cents années d'existence, ce 15 septembre 2013. Que dire si ce n’est une preuve que notre peuple, à la composition si diverse, continue de prouver à tous notre unité et notre pérennité peu importe les adversités qui nous font face, dans nos âges d’or comme dans nos crises, Westalia continue d’avancer et de surprendre le monde. Ce bicentenaire est le tournant d’une histoire encore plus grande qui nous attend, l’ouverture sur la scène diplomatique va nous permettre d’évoluer et d’améliorer notre quotidien, chacun d’entre-nous vont se retrouver face à une myriade d’opportunités encore insondable tellement ce jour est historique. Ces deux cents années ont permis à notre civilisation de se construire, de se forger une identité propre et unique, qui nous unit malgré nos origines diverses et variées. Désormais, la Grande République entre dans une nouvelle ère, une ère riche et prometteuse, au progrès et au rayonnement insondable. Citoyens de tout horizon, restons unis plus que jamais pour la suite de notre aventure ! Au nom de toute l’équipe du Columbia Chronicle, bonne fête de la Révolution à tous nos lecteurs !
Drapeau de Westalia

Ce 15 septembre 2013 marque le bicentenaire de la fondation de Westalia par nos pères fondateurs, le 15 septembre 1813, marquant la fin de la révolution westale et la chute de la tyrannie monarchique du Roi Edouard Of Lasley. Alors qu’une semaine plus tôt, les rues étaient pleines de manifestants contre le projet de loi Safety & Security, elles sont cette fois-ci remplies de westaliens aux motivations bien plus joviales et unitaires que ces précédents jours. Dans toutes les villes du pays, on retrouve notre drapeau à l’ours étoilé sur un peu tous les balcons et fenêtres que l’on peut croiser. Certaines rues sont même fermées à la circulation des véhicules pour permettre aux rassemblements populaires des “Celewestals” de se dérouler sans encombre. Cette tradition, presque aussi vieille que le pays, permet de rassembler autour de stands de nourritures, de jeux et de musiques les différents citoyens des villes et des quartiers du pays pour fêter ensemble la fête nationale. Alors que durant toute la matinée les westaliens préparent les festivités, nos élus se retrouvent tous au Palais Horvanx, sur les bancs du Sénat de la Grande République. Ainsi, on y retrouve sénateurs et délégués du Congrès Suprême dans un même lieu, spécialement pour l’occasion, mais pas seulement ! Puisqu’on y retrouve également des représentants de chaque Etat-Républicain, le Maire de Columbia, le Président du State Capital of Columbia, les membres du Council of Religious Affairs et, une première cette année, les ambassadeurs étrangers sur le sol westalien. Parmi tous ces invités, le plus prestigieux d’entre eux ne peut être que le Président de la Lermandie, Michel Duval, qui porte durant cette journée le titre d’invité d’honneur de la Grande République. En plus d’être le premier dirigeant étrangé à participer aux festivités de notre fête nationale, c’est également un message fort qui est envoyé par notre gouvernement à l’intérieur et à l’extérieur du pays : les liens forts et indivisibles qui unissent le peuple lermandien avec le peuple westalien, une façon d’officialiser une alliance déjà existante en grande pompe et dont nos dirigeants semblent vouloir partager leur enthousiasme vis à vis de celle-ci à notre population.

Devant cette auguste assemblée, notre Président Fédéral, Victor Hardenbor, a tenu un discours adressé à nos différents élus et invités au Palais Horvanx :

“Chers élus du peuple, représentants locaux et religieux, invités extra-nationaux, il y a désormais deux cents années, jour pour jour, heure pour heure, le leader populaire et tout premier président de notre pays, Arthur Lerant, proclame la création d’une nouvelle nation sur le vaste continent qu’est l’Aleucie. La révolution menée par les braves et courageux westals prend fin sur la chute de la tyrannie monarchique et le contrôle du pouvoir par les peuples unis : austariens, madrerians, nipozams et hamajaks. Tous aux origines si différentes et si lointaines, tous avec leurs langues et leurs coutumes uniques, se sont tous unis sous une même bannière : Westalia. Phare de liberté, d’union et de prospérité, notre nation voit le jour par la force et l’effort populaire. Combattant, main dans la main, les différentes crises et obstacles à l’ascension de notre toute-puissante patrie, les peuples de Westalia ne sont désormais plus qu’un seul et unique peuple, aux différences qui font nos forces, notre grandeur et notre indivisibilité face à toutes les épreuves dont nous sommes sorties victorieux et celles que nous devront surmonter dans l’avenir.

Aujourd’hui, notre “vieille nation”, si je puis dire, entre dans une nouvelle ère. Celle de la modernité et de l’ouverture sur le monde qui nous entoure. Autant de nouvelles opportunités que de défis nous attendent pour nos deux cents prochaines années d’existence, mais ce chemin ne sera pas parcouru seul, bien loin de là. A l’extérieur de nos frontières, nos alliés se font de plus en plus nombreux et sur toutes les faces du globe. L’honorable présence de Monsieur le Président Michel Duval en ce jour si important pour nous, westaliens, est le résultat de notre détermination à s’ouvrir vers l’extérieur et à apporter toute notre confiance à nos partenaires, dont la Lermandie est le meilleur exemple que nous pouvons présenter à tous nos citoyens. A partir d’aujourd’hui, la Grande République va entrer sur le chemin de la prospérité, de la grandeur et du prestige qui lui est dû sur cette terre. Dans les années qui viendront, notre modèle de vie rayonnera et notre nom ne pourra être associé qu’avec les termes de richesses, de liberté, de stabilité et de démocratie. Je vous le promets une fois de plus devant vous, aussi longtemps que je respirerai, je me dévouerai corps et âme au peuple que nous servons et je défendrai avec ardeur les intérêts de notre nation.

Pour que notre patrie vive deux cent années supplémentaires !

Que Dieu bénisse Westalia ! Vive la Grande République et son peuple uni dans la liberté !”

A la suite de ce discours, notre Premier Ministre Fédéral, Akito Fujitawa a pris la parole dans un discours plus centré sur les objectifs de la nation dans les années à venir. Celui-ci a notamment abordé l’importance de poursuivre la sortie de l’isolationnisme et de bâtir une “nouvelle économie forte et attractive” reposant sur “une industrialisation forte, des échanges internationaux plus nombreux et un développement technologique important”, avec pour but l’amélioration de la qualité de vie des citoyens westaliens via une mondialisation qui désormais n’est plus prononcé à demi-mot. Non sans prendre de détour, le chef du gouvernement a particulièrement insisté sur la “vitalité” des réformes sécuritaires actuellement engagé par ses ministres, se référant à la récente loi adoptée par les élus au début du mois. Il a également parlé des besoins de reconstruire une “nouvelle armée de la Grande République” digne de son âge d’or durant la révolution ou sous le “commandement éclairé” du Général Henry Horvanx, pour parler du militaire et non de l’homme d’Etat. Un axe législatif et judiciaire qu’il justifie par les besoins de pouvoir faire face “à un maximum d’éventualités qui pourraient mettre à mal l’intégrité de Westalia et de son peuple”. A la suite de cette prise de parole, toute l’assemblée a pu assister au discours de l’invité d’honneur de cette 200ème Fête de la Révolution, le Président Michel Duval de Lermandie, marquant une nouvelle fois de plus l’histoire en tant que premier dirigeant étranger à s’exprimer au Sénat de la Grande République. La séance exceptionnelle s’est terminé sur l’hymne national “Westalia, the Gem of the Ocean”, entonné par toute l’audience westalienne.

Président Fédéral Hardenbor
Le Président Fédéral Hardenbor durant le discours de son homologue, le Président de la Lermandie Michel Duval, Columbia, 15 septembre 2013.

Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa
Le Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa durant sa prise parole au Sénat, Columbia, 15 septembre 2013.

La deuxième partie de la matinée a mis en place le début des festivités un peu partout dans le pays, ainsi qu’une entrevue privée entre le Président Fédéral Hardenbor et son homologue le Président Duval, au Palais d’Argent. En début d’après-midi, le Président Fédéral s’est rendu en véhicule de l'armée pour ouvrir le défilé militaire, il arrêtera cependant le véhicule une cinquantaine de mètres avant l’estrade pour s’offrir un bain de foule à pied, brisant le protocole. Cependant, ce choix fut peut-être une bonne chose pour son image politique, puisque ce sont des citoyens accueillants, et ravis de lui serrer la main, qui l’ont entouré, tranchant avec l’opposition virulente de ces dernières semaines, lui offrant fleurs et compliments. “Cet homme est celui qui mène la patrie vers son âge d’or”, déclare un habitant dans la foule. “Je peux comprendre que tous ne soient pas d’accord avec ses choix politique, mais il reste l’homme qui nous a sortis de la crise et qui nous pousse vers la modernité”, commente une jeune femme à proximité.

Président Fédéral Hardenbor
Le Président Hardenbor lors de son bain de foule, sur le chemin vers le défilé militaire, Columbia, 15 septembre 2013.

Une fois sur l’estrade officielle, entouré de représentants importants de la nation, d’ambassadeurs étrangers et du Président Lermandien, le Président Fédéral a tenu un discours officiel devant la foule et plusieurs généraux de l’armée, reprenant plus ou moins les grandes lignes de celui prononcé quelques heures plus tôt, tout en accentuant l’importance du renouveau de l’armée et le rayonnement futur de Westalia. Sur la grande Avenue de la Liberté, les corps militaires ont commencé à défiler les uns après les autres, saluant les personnalités présentent sur l’estrade. Au cours de cette parade, de nombreuses nouveautés technologiques, en cours de productions ou déjà déployées, ont pu être présentées au public. Tel que les nouvelles divisions blindés composées des transports HVT-04 ou même des véhicules de combat d’infanterie WLC-002, dont la production en masse devrait débuter dans les mois qui viennent. Tout au long du passage des armées, de nombreux orchestres ont accompagnés nos soldats, notamment lors de la présence exceptionnelle d’unités lermandiennes au cours du défilé, où une musique militaire de ce pays a été jouée par les musiciens en marche, au moment de leur passage.

Unité d’infanterie
Unité d’infanterie lors du défilé Avenue de la Liberté, Columbia, 15 septembre 2013.

Division blindée
Une division blindée, avec les nouveaux modèles de véhicule militaire, lors du défilé Avenue de la Liberté, Columbia, 15 septembre 2013

A la suite du défilé militaire, les événements festifs principaux ont pris place durant tout le reste de l’après-midi, se terminant sur les traditionnels feux d’artifice de la fête nationale, dans la soirée. Les personnalités d’importances ont quant à elles étaient invitées au Palais Horvanx à une réception pour clôturer la journée. Sur toute la durée de la journée, assez peu de débordements ont été relevés par le Ministère Fédéral de l’Unité nationale, notamment dû au déploiement en masse de la police et de la Garde de la Grande République un peu partout dans le pays. La plupart des arrestations ont eu lieu à Colombia, en marge du défilé, toutes pour “trouble à l’ordre public” et “manifestation extrémiste et illégale”, probablement en lien avec l’opposition à la loi Safety & Security renforcée au début du mois. La Présidence Fédérale qualifie cette journée d’historique et se félicite de la participation pacifique de tous les citoyens du pays.
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Democracy du 29 septembre 2013
Democracy

Sénatoriales intermédiaires 2013 : le camp présidentiel sauve sa majorité de peu et petite victoire du Front Populaire et Démocrate


Elles ont tenu en haleine tout le pays durant plus d’un an et elles sont devenues un rendez-vous démocratique très attendu par la population, criant à bras-le-corps son besoin de s’exprimer. Les élections sénatoriales intermédiaires ont connu leur second tour hier, le 28 septembre. Nous commençons à approcher la fin de l’année 2013 et pourtant, nul ne pourra contredire le fait qu’elle fut l’une des plus chargées de ce début de siècle. Sortie de l'isolationnisme, renouveau de la crise hamajak, avancées technologiques, loi sécuritaire et essor diplomatique à l’international, tant d’événements en si peu de temps ne peut qu’influencer le peuple et nos élites dans la direction que doit prendre le pays. Ainsi, les élections de cette année sont un moment parfait pour nous, citoyens-électeurs, de se présenter aux urnes, de crier notre mécontentement ou, au contraire, renouveler notre confiance à nos représentants au Sénat de la Grande République. Si les intermédiaires ont généralement la tendance de ne pas être le tournant politique le plus important du calendrier, la surprise de celles tenues en 2009 et la prise en puissance du Front Populaire et Démocrate ont donné à ce vote une plus grande importance, alors qu’au début des années 2000 le débat portait sur la suppression de celles-ci pour faciliter le processus démocratique. Avec l’annonce des résultats officiels par le Ministère Fédéral de l’Unité Nationale, Westalia voit son visage changer légèrement, potentiellement vers des changements sur la scène politique dans les années à venir :

Du côté du Parti de l’Union Républicaine, le lendemain des élections est dur à digérer, mais la catastrophe semble avoir été évitée. Avec une baisse progressive de son nombre de sénateurs à chaque sénatoriales (à l’exception de celles de 2011) depuis 2005, le parti du Président Fédéral Hardenbor tient le cap et conserve sa majorité… De très peu pour tout dire. De 233 sièges sous leurs couleurs, ils passent à 228 sénateurs actifs dans les bancs de notre assemblée, frôlant dangereusement avec la limite des 227 sièges nécessaires pour conserver leur majorité absolue. Les dernières décisions du gouvernement Fujitawa et les négociations hasardeuses à quelques semaines des élections semblent avoir fait perdre une partie de l’électorat PUR, probablement agacé par la gestion de la loi sécuritaire au Sénat et tout particulièrement au Congrès Suprême. A l’intérieur du parti, des sources internes remontent déjà des dissensions entre les différentes ailes qui composent le mouvement politique (Libérale, Modérée et Traditionaliste). Ce nouvel échec fait également courir des rumeurs sur une potentielle démission du gouvernement actuel, dans un contexte où le Premier ministre fédéral Akito Fujitawa ne fait plus autant consensus dans les rangs du camp de la majorité, après 9 ans à ce poste. Une idée complètement balayée par les portes-paroles du parti, qui parlent plutôt d’un projet de “réorganisation de la ligne politique du parti” dans les semaines ou mois qui arrivent. Pour autant, certains noms remontent déjà comme successeurs potentiels, tels que le Ministre fédéral aux affaires étrangères, Henry Takajiwa ou encore le Ministre de l’Unité Nationale, Alfred Eisendorf. Dans ce contexte, d’autres étoiles montantes commencent à émerger au sein du parti, comme Arthur Horvanx, nouveau Sénateur du comté de Reggio di Terracristo et élu dès le premier tour à hauteur de 52% des voix, dont un poste futur au gouvernement pourrait être envisagé en cas de remaniement, déjà fort probable. Le retour d’un membre de la famille Horvanx dans les institutions de la Grande République est considéré pour beaucoup comme un “tabou historique”, mais les récents sondages démontrent qu’une majorité de westaliens ne voit pas de problème à ce qu’Arthur Horvanx entre au Sénat, de même, il porte plus l’image de l’acteur à succès que du descendant direct d’un dictateur mort, il y a cela plus d’un siècle. Espérons que le choix populaire soit le bon et qu’une page puisse être tournée, plutôt que le contraire…Au sein du PUR, on attend désormais les prochaines élections du Congrès Suprême, beaucoup plus difficile à tenir et qui pourrait bien enfoncer le clou dans la pente électorale qu’emprunte actuellement le parti.

Arthur Horvanx
Le Sénateur Arthur Horvanx, lors de l’annonce des résultats aux sénatoriales intermédiaires de 2013, Reggio di Terracristo, 21 septembre 2013.

Ceux qui ressortent grand gagnant de ces élections sont incontestablement les membres du Front Populaire et Démocrate avec la conservation de la très grande majorité de leurs sièges remis en jeu, mais surtout le gain de onze nouveaux sénateurs qui entrent dans l’illustre assemblée. Mais la victoire n’est pas totale, puisque l’objectif principal affiché par le parti n’a pas été atteint : faire perdre la majorité au camp présidentiel. Passez à peu d’une réussite et d’un coup de maître qui aurait marqué l’Histoire politique de la Grande République, les partisans du parti se ressaisissent déjà pour poursuivre leur effort et leur ambition non dissimulée : atteindre les sphères du pouvoir. Avec un programme portant sur une refonte en profondeur du pays pour “protéger la démocratie, la liberté et l’égalité de tous”, ces derniers résultats semblent montrer une certaine tendance de la population à se rapprocher de ce parti réformiste et ambitieux. Alors que les sondages du début d’années donnent une certaine difficulté au FPD pour maintenir ses sièges au cours de ces élections, le chapitre sur les contestations de la loi sécuritaire semble leur avoir grandement profité électoralement et solidifié leur statut d’opposition principale, aussi bien au Sénat que dans l’esprit populaire. Le Président du FPD, Simeon Belagri, a lui aussi été réélu à son poste de Sénateur du comté de Santa Maria avec plus de 69% des voix au second tour, face à son adversaire du PUR. Ce dernier à tenu une conférence de presse dans sa circonscription, en anglais et en italien, à la suite de sa victoire et des scores prometteurs de son parti : “Par sa voix, le peuple à fait savoir qu’une alternative politique peut voir le jour au sein de notre pays. Le Front Populaire et Démocrate lutte pour un avenir meilleur et un respect de la démocratie qui est si chère à chaque westalien. Peu à peu, les mensonges du Président Fédéral Hardenbor et de son gouvernement commencent à arriver à la lumière du jour de chacun. En nous unissant, nous faisons barrage à l’autoritarisme qui plane de nouveau au-dessus de nos institutions. Les résultats de cette élection ont permis de faire trembler la majorité qui s'accroche au pouvoir depuis plus de vingt années. Le message est clair : Monsieur Hardenbor, Monsieur Fujitawa continuaient d’agir dans vos intérêts et contre celui du peuple. Cela ne fera qu’accélérer votre chute politique et démontrera la nécessité de notre programme : une réforme démocratique de notre société, pour supprimer les dérives qui sont inacceptables dans une nation comme la nôtre. Prochain rendez-vous en mai 2014 et nous serons de la partie, toujours pour servir le peuple et s’opposer à l’autoritarisme”.

Simeon Belagri
Le Sénateur Simeon Belagri lors de la conférence de presse sur sa victoire aux élections sénatoriales intermédiaires, Santa Maria, 28 septembre 2013.

Du côté de la droite, l’épisode de la loi sécuritaire a semble-t-il fait bien plus de mal au Parti Libre et Démocrate que pour le PUR. Avec la perte de sept sièges au Sénat, le vieux parti asfortien connaît là un échec cuisant et le résultat de ses fractures internes. Quand certains membres encouragent la coopération avec le gouvernement sur certains sujets, d’autres enjoignent la direction du parti à rester sur une position d’opposition, au risque de perdre les électeurs dans le cas contraire. C’est probablement ce dernier cas de figure qui a provoqué cet échec électoral dans une période déjà bien difficile pour le mouvement historique. Avec les négociations individuelles d’élus PLD avec la majorité et l'incapacité de la direction du parti à se tracer une ligne directrice pour maintenir sa cohésion, une partie des électeurs traditionnels du parti se sont détourné de celui-ci, las des manigances politiques en arrière scène et surtout en signe d’opposition au soutien de certains d’entre eux à la loi tant décrié, tout cela au profit du Front Populaire et Démocrate qui gagne encore plus en influence. Le Président du PLD, Karl Darilson, a déjà annoncé sa démission en réponse à cet échec et les instances internes du parti commencent à préparer la succession de ce dernier.

Pourtant, à l’extrême droite, ces élections semblent avoir été le résultat d’une surprise inattendue pour beaucoup. Le Parti National Westalien réalise son meilleur score historique en gagnant atteignant un total de 18 sénateurs sous leurs couleurs, soit 6 sièges supplémentaires depuis 2011. Depuis la fin des années 2000, le PNW s’oppose frontalement à la politique d’ouverture du gouvernement et fait courir un discours de déferlement d’idéologies socialistes et communistes “ayant à coeur de détruire les traditions westaliennes et à effacer l’unicité du peuple de la Grande République”. Si la quasi-totalité des partis du pays considèrent ces affirmations comme complètement loufoque et démagogique, même pour le PUR, les difficultés de la majorité à endiguer la monté d’une partie de gauche (le Front Populaire et Démocratique) semblent faire tourner les électeurs les plus à droite à se détourner du mouvement au pouvoir pour se rapprocher de ce parti aux idées bien plus extrémistes et violentes. Une autre hypothèse pointe le PUR qui, lors du vote au Congrès Suprême de la nouvelle loi sécuritaire, aurait négocié certains sièges avec ce parti pour faire passer la loi, une nouvelle rumeur qui ne va guère arranger le gouvernement et ses sénateurs. Cette montée de l’horvanxisme historique au sein des citoyens électeurs peut être un signal d’inquiétude pour notre pays, qui ne souhaite pas revivre la période tumultueuse du PNW du XXème siècle. Bien que ce dernier ne se montre plus aussi violent qu'à l’époque, il reste tout de même virulent dans ses déclarations.

A gauche, l’Union Sociale et Démocrate subit la popularité du FPD qui récupère, une fois de plus, de nombreux sièges socialistes sous son aile, que cela soit par un échec électoral ou le départ de certains de ses membres pour le parti voisin bien plus prometteur. Une raison de son échec à ses élections est l’entrée sur la scène politique du Mouvement Social Hamajak, premier parti indigène à se présenter à des élections fédérales, qui lui ont privé d’une bonne partie de l’électorat hamajak avec le départ du Sénateur Gary Sikyatavo, également réélu dans son comté. Considéré comme un petit parti sans grande influence lors de son annonce en mars dernier, il bat les sondages qui lui donnaient un seul siège au sénat. Au final, le MSH réalise un score bien plus important en s’appropriant cinq sièges, principalement dans la région d’Horvanx, qui possède la plus grande minorité hamajak dans le pays. Une fois de plus, la loi sécuritaire et les tragiques manifestations de février ont rassemblé autour de ce parti de nombreux indigènes inquiets pour leur avenir, dans un contexte où le gouvernement se montre de plus en plus répressif à leur encontre et où les propos anti-hamajaks n’ont jamais été autant décomplexés depuis plus de 40 ans. Avec cette petite base de sénateur, Gary Sikyatavo et ses hommes pourraient jouer un rôle inattendu dans une future coalition politique de gauche contre le gouvernement, alors que leur présence n’était même pas considérée jusqu’à il y a peu… Si du côté de la gauche historique, l’USD est celui qui a perdu le plus lors de ces élections, le Parti des Ouvriers Libres réussit à se maintenir dans sa chute progressive, lui donnant un répit et de quoi se préparer aux prochaines élections dans les années à venir.

Gary Sikyatavo
Le sénateur Gary Sikyatavo à son QG de campagne, lors de l’annonce des résultats aux sénatoriales intermédiaires, Atawa, 28 septembre 2013.

Au niveau de la répartition des sièges lors de cette élection, on peut remarquer que les Etats restent plus ou moins positionnés sur le même axe politique que pour les résultats des dernières élections représentatives qui ont décidé de la constitution des assemblées des Etats-Républicains de 2009. La seule exception est le State Capitale of Columbia (SCC) : si ses sénateurs furent tous membres du PUR depuis presque une quinzaine d’années, elle vient de perdre trois d’entre eux au profit du FPD qui marque un score surprenant dans une région pourtant bien ancrée à droite depuis la fin du XXème siècle. Bien que le nombre de sénateurs dans le SCC ne soit pas réellement stratégique, il reste particulièrement symbolique et souvent un bon reflet des changements politiques de la population, comme en 1991 où le PUR réalisa le même exploit face au PLD lors des élections sénatoriales primaires. Si cette tendance se poursuit, le FPD pourrait très bien se voir majoritaire lors des prochaines élections représentatives et voir un nouvel Etat-Républicain porter ses couleurs en 2015. Toujours l’exception à chaque élection, Dakantia renouvelle son rôle de bastion de la gauche historique avec des scores élevés pour l’Union Sociale et Démocrate et pour le Parti des Ouvriers Libres, bien que cela n’a pas empêché l’USD de marquer son plus mauvais résultat dans la région.

Résultat des élections sénatoriales intermédiaires de 2013 sous forme de carte
Résultat des élections sénatoriales intermédiaires de 2013 sous forme de carte. En bleu, les Etats où les nouveaux sénateurs sont majoritairement du Parti de l’Union Républicaine. En jaune, les Etats où les nouveaux sénateurs sont majoritairement du Front Populaire et Démocrate. En rose, les Etats où les nouveaux sénateurs sont majoritairement de l’Union Sociale et Démocrate.
A noter que cette carte est destinée à donner une tendance politique générale pour chaque Etat, mais ne représente pas nécessairement l’évolution globale du pays. Par exemple, le PUR est majoritaire dans le plus d’Etats, mais a pourtant perdu des sièges, principalement à cause du FPD qui gagne du terrain dans ces régions et fragilise peu à peu cette majorité établie.
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