28/07/2013
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[Presse] Actualités de la Grande République

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Actualités Westaliennes


Les médias Westaliens sont nombreux sur le territoire et ont une certaine influence sur la transmission des nouvelles à la population. Depuis les lois de 1908 et de 1917, la liberté de la presse est garantie et on peut retrouver une assez grande variété de journaux aux couleurs politiques tout aussi nombreuses.

Vous trouverez ici des extraits d'articles qui présenteront l'actualité de la Grande République au jour le jour.
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Columbia Chronicle du 12 février 2013
Columbia Chronicle

Un air de campagne électorale


L’année 2013 débute à peine que l’ambiance sur la scène politique a déjà des airs de campagne électorale. En effet, en septembre de cette année, citoyens-électeurs, certains d’entre nous vont être appelés une nouvelle fois aux urnes pour renouveler un tiers des effectifs de notre auguste Sénat, soit 151 sièges de sénateurs qui vont être remis en jeu, au cours des élections législatives intermédiaires. Lors des précédentes élections, en 2009, le Front Populaire et Démocrate avait réalisé un score particulièrement bon sur ces circonscriptions précises en gagnant 62 sénateurs supplémentaires, prenant au dépourvu le Parti de l’Union Républicaine, ayant perdu 5 sièges durant celles-ci. Dynamique qui ne s’est cependant pas reproduite lors des élections primaires, 2 ans plus tard. Quelles analyses avons-nous pu tirer de cette surprise démocratique ? La première s’explique principalement par le fait que le FPD a récupéré une bonne partie de l’électorat du Parti Libre et Démocrate au cours de ces élections, notamment dans l’Etat de Terracristo là où ils étaient particulièrement nombreux. C’est également dans cet État que les circonscriptions remises en jeu sont les plus nombreuses lors des élections intermédiaires. Mais alors, à quoi devons nous nous attendre pour septembre ? Le changement radical de votes pour le FPD est un marqueur majeur dans ce que la population considère être le parti le plus à même de faire opposition au PUR, actuellement au pouvoir. Cette surreprésentation dans l’Etat de Terracristo le rend ainsi stratégique pour les deux partis rivaux qui mettent déjà tout en œuvre pour convaincre les électeurs locaux. Si la dynamique de 2009 se présente à nouveau, elle pourrait faire des élections de 2015 un véritable défi au PUR pour rester aux commandes du pays.

Le scénario d’une coalition d’opposition fait son chemin parmi les partis qui dénoncent des “dérives autoritaires” de la part de Victor Hardenbor et de son gouvernement. Simeon Belagri, Sénateur et Président du FPD, a justement évoqué le sujet sur la chaîne Notizia TV, au cours d’une interview : “Les élections à venir vont être décisives pour notre nation et la sauvegarde de notre démocratie que nous avons passé tant d’effort et de volonté à bâtir jusqu’à aujourd’hui. Une coalition de vrais partis démocrates n’est pas une idée que j’exclue et nous sommes ouverts à la discussion avec ceux qui souhaitent nous rejoindre. Est-ce que nous allons organiser une telle alliance pour septembre ? Je ne sais pas, tout dépendra de la volonté de chacun, mais si la réponse est encore ambiguë cette année, il faudra sérieusement se poser la question d’ici 2015. La réforme de 2003 n’est que le début de la fin de notre République démocratique, le Président Hardenbor va très certainement retoucher la constitution une nouvelle fois et il sera peut-être trop tard à ce moment-là. Le bon choix est désormais entre les mains du peuple, tant que nous avons la possibilité de choisir.”

Belagri
Le Sénateur Simeon Belagri lors de son interview sur Notizia TV, une chaîne d’information italophone, le 10 février 2013.

A l’opposé, le Premier Ministre Fédérale Akito Fujitawa, homme de confiance du Président, était en déplacement à Santa Maria où il a inauguré une nouvelle usine d’armement. Durant celle-ci, il a tenu des échanges avec des journalistes qui lui ont demandé son avis sur les perspectives électorales à venir : “Monsieur Belagri et ses compagnons nous font un procès sur nos valeurs démocratiques, alors que le peuple renouvelle sa confiance à notre égard depuis plus de 20 ans. Notre bilan parle de lui-même, la population n’a plus peur de l’insécurité, le chômage baisse depuis plusieurs années consécutives et nous entrons dans une ère de diplomatie internationale qui va porter le pays encore plus loin dans son développement. Si les membres du FPD sont de si grands défenseurs de la démocratie, qu’ils acceptent cet état de fait. Monsieur le Président a pris les décisions qui étaient nécessaires et n’a pas hésité à s’en remettre au peuple pour s’assurer qu’ils soient toujours en accord avec notre projet. Il n’y a pas eu de parti aussi démocrate que le nôtre depuis au moins l’ère Asfortienne, que cela en déplaise à certains ou non.”

PM
Le Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa, lors de l’inauguration d’une usine d’armement de la société Warsmith, à Santa Maria, le 11 février 2013.
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Columbia Chronicle du 26 février 2013
Columbia Chronicle

Manifestations hamajaks du 24 février : entre revendications, radicalisation et violence


Ce 24 février 2013 marque les 20 ans jour pour jour de la manifestation hamajak de 1993 qui s’est terminée par une violente répression des manifestants en raison de nombreux débordements, entraînant plusieurs morts des deux côtés. Considérée comme un drame national, elle n’avait pourtant pas entaché la réputation du Président Hardenbor seulement 2 ans après son élection et avait même contribué à renforcer son pouvoir au sénat, à la suite des élections législatives intermédiaires. Comme chaque année, les collectifs de défense des droits amérindiens tels que Hamajak National Front (HNF) ou Columbia’s Act (CA) se sont rassemblés un peu partout dans le pays et plus particulièrement dans la capitale fédérale. Des partis politiques, essentiellement à gauche, tels que l’Union Sociale et Démocrate (USR), ont également défilé aux côtés des collectifs organisateurs. L’objectif de ces manifestations est d’abord “de rendre hommage aux victimes de 1993 et toutes celles du régime Hardenbor”, mais également “de reconnaître les violences présentes et passées sur le peuple hamajak” et “la reconnaissance de l’Etat sur le vol des terres ancestrales durant la colonisation et les guerres amérindiennes”, d’après les organisateurs de ce mouvement. L’enjeu est d’autant plus important à l’approche des élections de cette année où nombre de mouvements avancent leurs revendications, alors qu’une chance de faire vaciller le gouvernement et Hardenbor semble possible. A la capitale, le département intérieur du State Capital of Columbia a finalement autorisé la manifestation après trois années de refus pour “risque à l’ordre public”. Une décision vivement critiquée par le PUR, alors que le gouvernement du SCC est lui-même composé de membres de ce parti.

En raison de ce jour particulier, de nombreux journalistes sont présents pour relater le déroulement de la manifestation en direct depuis la télévision, la radio, et même depuis internet. Si les premières manifestations débutent à 10h dans la plupart des petites villes du pays et dans un calme assez relatif, les grandes villes, telles que Columbia, voient leur cortège débuter leur marche à 14h. A la capitale, le point de départ est la place de la Révolution avec pour arrivée la place du Grand Westal, adjacente au palais présidentielle de Victor Hardenbor. Si la première moitié du trajet se passe sans problème majeur, la seconde en est totalement différente. En parallèle du cortège principal, de nombreux éléments “provocateurs” jettent des objets sur la police, détruisent du mobilier urbain, incendient des voitures et pillent des commerces. En réponse à ces actes de violence, la police essaya d'interpeller plusieurs de ces fautifs, mais rencontrera une forte résistance de la part de ces derniers. Alfred Eisendorf, Ministre Fédéral de l’Unité Nationale, annonce l’interdiction de la manifestation vers 16h30 et déploient la Garde de la Grande République (GGR) pour disperser les manifestants et prêter main forte à la police dans l’arrestation des fauteurs de troubles.

Manifestations du 24 février 2013 Policiers lors de la manifestations
Photos de la manifestations du 24 février

Selon les autorités, il y a eu un peu plus de 80 000 manifestants à Columbia, 200 000 pour les organisateurs. Sur l’ensemble du territoire, il s'élève à 220 000 pour les autorités et 600 000 pour les organisateurs. A l’issue de ces manifestations, le nombre d’arrestations s’élève à 1453, dont 1200 à Columbia. On dénombre un total de 314 blessés et 32 morts côté manifestants pour 375 blessés et 14 morts côté policiers et GGR. Cet incident est dors et déjà qualifié comme une reproduction de la violente manifestation de 1993 qui avait elle aussi coûté la vie à plusieurs personnes et blessé plusieurs centaines d’autres, bien que les chiffres passés furent beaucoup plus grands. Face à un tel déluge de violence des deux côtés, le Ministre Fédéral de l’Unité Nationale Alfred Eisendorf a tenu une conférence de presse le soir même de la manifestation, alors que la police était toujours en train de disperser les derniers groupes de manifestants : “Nous nous retrouvons une nouvelle fois face à une radicalisation des mouvements Hamajaks qui font preuve d’une violence toujours plus grande dans leur méthode d’expression. La Grande République est une terre de liberté et où la parole de chacun est garantie par notre constitution. Cependant, cette liberté n'inclut pas les actes de ses sauvages qui ont coûté la vie à 14 défenseurs de la loi et de la nation. Je dénonce avec gravité ces actes et j’annonce que les coupables encore en fuite seront traqués, arrêtés et jugés comme il se doit par notre système. Des enquêtes vont également être ouvertes dès ce soir envers les collectifs Hamajak National Front et Columbia’s Act sur leur implication dans les événements de cette après-midi et je me réserve le droit de dissoudre celles-ci, si un lien vient à être démontré. Toute nouvelle manifestation de ce mouvement hamajak est désormais temporairement interdite sur l’ensemble du territoire et la GGR va être déployée dans nos grandes villes pour s’assurer de la sûreté de chaque citoyen durant la semaine qui suit”.

Alfred Eisendorf
Alfred Eisendorf lors de sa prise de parole

Du côté de l’opposition, à gauche, on dénonce “un énième acte autoritaire et anti-démocratique” du gouvernement PUR qui cherche à “persécuter toujours plus les populations hamajaks”, n’hésitant pas à faire usage “d’une force policière extrêmement répressive et violente” contre “des manifestants venus s'exprimer pacifiquement”. Le Sénateur et Président du parti d’opposition FPD Simeon Belagri dénonce les violences “de tout bord”, mais accuse également le gouvernement d’avoir eu connaissance en amont des éléments perturbateur et d’avoir laissé la situation s'envenimer pour des fins électorales, à quelques mois des élections, déclarant même : “Voici un nouveau coup de force de la part de notre Ministre Fédéral de la répression nationale”, soulignant encore une fois de plus l’aspect controversé de ce ministère et de la personnalité qu’incarne Alfred Eisendorf depuis 2003. De nouvelles arrestations se sont suivies durant la journée du 25 février, alors que le chef du département intérieur du SCC a déjà remis sa démission. Des rumeurs d’une allocution télévisée de la part de notre Président Fédéral se font entendre depuis la fin de la manifestation. Rumeurs qui semblent se renforcer avec les propos du secrétariat présidentiel qui “n’exclut pas une prise de parole dans la semaine à venir”.
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Columbia Chronicle du 26 mars 2013
Columbia Chronicle

Vers une politisation du mouvement Hamajak ?


Il y a un peu plus d’un mois, le 24 février, le pays découvrit avec stupeur les débordements engendrés par les manifestations pro-hamajak, particulièrement à Columbia où l’affrontement entre les forces de l’ordre et les éléments perturbateurs furent particulièrement violents. Le soir même, le Ministre de l’Unité Nationale, Alfred Eisendorf, annonce devant toute la presse une traque implacable contre les instigateurs des violences ayant eu lieu durant l’après-midi, remettant une partie de la responsabilité sur les organisations ayant menées les manifestations. Ses propos sont plutôt mal accueillis par l'opposition qui montre un jugement sévère à son encontre, mais il n’en est pas de même pour la population qui semble souhaiter un durcissement des actions entrepris contre les instigateurs des violences du 24 février. Les propos du Ministre seront repris quelques jours plus tard, de façon plus timorée, par notre Président Fédéral lors de sa prise de parole du 1er Mars, qui approuve également la “chasse aux radicaux”. Une volonté qui semble être la justification parfaite pour le passage des nouvelles lois sécuritaires annoncé par Victor Hardenbor. Celles-ci devraient être présentées au Sénat d’ici à fin avril selon des proches du Premier Ministre Fédéral. Pendant ce temps, “la chasse” bat son plein avec un nombre d'arrestations qui a doublé depuis la manifestation, passant de 1453 à 3014 personnes arrêtées pour suspicion de participation directe ou indirecte aux violences du 24 février, dont le Président de l’association Hamajak National Front, placé en détention provisoire depuis le 14 mars, sur ordre du Ministère de l’Unité Nationale. Il est actuellement en attente des résultats d’une enquête portant sur la suspicion d’un lien qu’il entretiendrait avec le mouvement terroriste Southern Hamajak Liberation Front (SHLF), la branche Westalienne du Front de Libération Hamajak, originaire de Lermandie. Bien que très discrète depuis les années 90, en comparaison avec son homologue du nord, le gouvernement continu de lutter contre cette organisation dont les événements récents pourraient l’inciter à reprendre de l’activité. Alfred Eisendorf assure quant à lui que le SHLF n’est pas une menace et que le gouvernement possède les moyens suffisants pour protéger la population et traquer ces terroristes.

Sondage C.C.
Sondage “Êtes-vous favorable à un durcissement des lois sécuritaires ?”, commandé par le Columbia Chronicle auprès de Westalian Society of Opinion (WSO)

Avec la levée des interdictions de manifestations hamajaks depuis le 20 mars, de nombreuses associations ont appelé à manifester dans le pays pour dénoncer le traitement que ferait subir Hardenbor et son gouvernement à la population amérindienne. Des rassemblements ont été recensés un peu partout dans le pays, à l’exception de Columbia où le nouveau chef du département intérieur du SCC a fait prolonger le décret fédéral dans son État, justifiant un risque pour la sécurité des citoyens de la capitale. Ailleurs, les rassemblements furent particulièrement bien encadrés par la police et la GGR qui n’ont recensé que peu de débordements, avec seulement 13 blessés et 27 arrestations sur l’ensemble du territoire, bien loin des chiffres dramatiques d’il y a un mois. Il faut dire que cet appel a été beaucoup moins suivi par la population hamajak et ses soutiens qui, selon leurs propos, craignent des “arrestations arbitraires” et “un nouvel usage excessif de la violence par les forces de l’ordre”. Ainsi, les organisateurs ne recensent que 60 000 manifestants sur tout le territoire au cours de la journée du 24 mars, tandis que le Ministère de l’Unité Nationale avance plutôt le chiffre de 25 000, se félicitant par ailleurs du maintien de l’ordre et la protection de l’unité westalienne par les agents ayant encadré ces rassemblements.

Ces manifestations restent cependant assez anecdotiques par rapport à l’invitation à la presse par le Sénateur Gary Sikyatavo, un des rares représentants hamajaks au Sénat. Au cours d’une conférence, celui-ci a annoncé la création du Mouvement Social Hamajak (MSH), un parti politique qui souhaite offrir de la représentativité à cette population qu’il juge “opprimée par quatre siècles de haines et de colonisation”. Socialiste convaincu et désormais ancien membre de l’Union Sociale et Démocrate, il est une figure importante du mouvement hamajak et notamment connu pour avoir été arrêté plusieurs fois durant les manifestations de 1993. Il souhaite “frapper du poing sur la table” et “déstabiliser Hardenbor et ses politiques anti-hamajak” en créant une force d’opposition capable “de faire la différence le moment venu”. Il dénonce une “répression abusive des amérindiens”, qu’il associe à la politique du “mauvais hamajak” que le PUR a beaucoup utilisé lors de ses campagnes politiques dans les années 90. Ce “retour aux sources” prouve selon lui que “le peuple de Westalia n’est plus dupe de l’autoritarisme actif du Despote Hardenbor” qui serait “sur une fin de règne, sur le point de chuter, tremblant de peur face à l’opposition, cherchant un bouc émissaire”. Annonçant se mettre en campagne pour les élections intermédiaires de septembre, cela s’annonce comme un coup dur pour l’USD qui risque de perdre son électorat hamajak. Une “menace inexistante” selon plusieurs représentants du PUR, qui semble toujours favori dans les derniers sondages.

Gary Sikyatavo
Le Sénateur Gary Sikyatavo lors de l’officialisation du Mouvement Social Hamajak, le 25 mars 2013.
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Columbia Chronicle du 2 avril 2013
Columbia Chronicle

Le Président Hardenbor et les accords avec la Lermandie : une amitié dans l’adversité ?


Lors de cette journée ensoleillée que fut le 1er avril, nul n’a pu ignorer l’événement historique qui s'est déroulé dans la capitale de notre Grande République. Arrivée au matin, un train lourdement gardé, vit ses occupants recevoir un accueil en fanfare à la gare John Garandor, expliquant le fait qu’une partie de l'édifice fut fermée aux usagers en début de journée. A la sortie, une grande foule, rassemblée pour l’occasion, a pu découvrir la délégation Lermandienne en provenance du nord. A sa tête, ce n’est autre que le Président Michel Duval, dirigeant de la République de Lermandie, qui s’avance vers la voiture qui le conduira jusqu’au Palais d’Argent, traversant les grandes avenues de notre capitale où nombre de citoyens se sont rassemblés pour découvrir le premier représentant étrangé à visiter Westalia depuis bien longtemps. Il y sera accueilli avec les honneurs par notre Président Fédéral, Victor Hardenbord, et la Première Dame de la Grande République, Margaret Hardenbor, où lui et sa délégation seront invités à l’intérieur de l’édifice présidentiel. Les deux dirigeants entameront une longue discussion sur différents sujets d'actualité, mais également sur leurs relations à venir. C’est d’ailleurs à l'issue de celle-ci que les officiels annonceront la signature d’accords de coopération économique et surtout sécuritaire. Une annonce qui est présentée comme une opportunité de développement pour Westalia et la création de liens forts avec la Lermandie, voisin direct de notre nation. Ceci permet à la Grande République d’intégrer officiellement les jeux diplomatiques Aleuciens et le début d’une nouvelle ère au regard porté vers l’extérieur. A la suite de ces échanges, les deux dirigeants ont dîné au Palais d’Argent, avant d’aller visiter ensemble le Musée de la Révolution et le monument de l’Union suprême, place de l’Unité, au cours de l’après-midi.

Le couple présidentiel
Le couple présidentiel lors de la rencontre avec la délégation Lermandienne, le 1er avril 2013.

La Grande République de Westalia et la République de Lermandie sont deux nations de l’Ouest Aleucien avec des points communs et des évolutions différentes qui n’ont jamais cherché, jusqu’à peu, à un rapprochement plus poussé entre elles. Aujourd’hui, le continent Aleucien, et le monde de façon globale, connaît des changements majeurs et la période de trouble qui semble se présenter incite les nations similaires à se rapprocher entre elles et coopérer dans leurs objectifs nationaux et internationaux. L'entraide qui fait couler le plus d’encre à la suite des accords entre les deux voisins est la partie sécuritaire du traité. Ici, on peut rapidement comprendre que l’article correspondant fait indirectement référence aux mouvements hamajaks qui sévissent en Westalia et surtout en Lermandie. Si dans la Grande République aucune insurrection n’est encore signalée, chez notre voisin la situation n’est pas aussi similaire. Avec une région frontalière particulièrement virulente et aux aspirations indépendantistes, c’est le comportement violent du Parti Indépendantiste de l’Argenge, un parti politique hamajak lermandien, lors d’une séance à leur Assemblée qui a marqué les esprits outre-frontières. En Westalia, la nouvelle ne s’est pas fait attendre et a été quasi-unanimement condamnée par les représentants politiques, à l’exception du Mouvement Social Hamajak qui a accusé le gouvernement de Lermandie de “comploter à la destruction de la seule représentation hamajak viable de leur pays”, en plus de déclarer que “si interdiction ou suspension du parti il y a, alors ils risquent de nouveaux soulèvements” qu’il juge légitime. Gary Sikyatavo, Président du MSH, a quant à lui dénoncé l’accord de coopération sécuritaire entre Westalia et la Lermandie. Accusant le Président Fédéral de vouloir “soutenir les violences contre les hamajaks en dehors des frontières”, considérant qu’une étape dans la répression de ce peuple amérindien a été franchie par le PUR, actuellement au pouvoir. L’Union Sociale et Démocrate, le Parti des Ouvriers Libres et le Parti Écologiste ont montré des réserves vis à vis de cet accord, tandis que le Parti Libre et Démocrate et le Front Populaire et Démocrate ont reconnu la signature d’un traité historique, encourageant à une plus grande ouverture du pays avec le monde extérieur. Désormais, seul le temps nous dira si cette coopération apportera beaucoup au pays ou si ce fut une erreur de nos dirigeants. En tout cas une chose est sûre, les deux dirigeants ne semblent en être qu’au début d’une coopération au caractère fortement évolutif.
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Columbia Chronicle du 28 avril 2013
Columbia Chronicle

Le vote madrerians : l’électorat clé pour les élections de septembre


Alors que les sénatoriales intermédiaires approchent progressivement, ce début d’année est marqué par de nombreux événements qui semblent influer sur le choix que les électeurs porteront en septembre. Bien que la problématique hamajak se fasse une place comme sujet d’importance dans les mois à venir, les partis en campagne ne semblent pas tout miser sur cela. En effet, le résultat de ces élections pourrait bien se trouver en Terracristo, Etat-Républicain dont le nombre de sièges remis en jeu sont le plus nombreux. Ainsi, nombre de personnalités aux orientations différentes arpentent les rues de Santa Maria, visitent la campagne environnante de Saranti ou rencontrent les pêcheurs de Reggio. Mais il n'est pas difficile de voir que le duel qui se joue actuellement est celui qui oppose le PUR et le FPD sur l’électorat madrerian qui compose la majorité de la population en Terracristo. Historiquement, cet électorat avait tendance à voter pour le PLD jusqu’aux élections de 2009 où il a subitement basculé en faveur du FPD qui y est désormais le plus populaire. L’objectif de ce dernier est donc de conserver ses acquis face au PUR et de récupérer certains sièges actuellement entre les mains du PLD et de l’USD, des partis qui jouent actuellement leur présence sur ce territoire.

Côté gouvernement, l’offensive est déjà lancée depuis février avec plusieurs visites du Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa en Terracristo, parsemés de déclarations pour discréditer ses adversaires politiques et de promesses diverses et variées pour convaincre un électorat encore un peu réticent. Ce 26 avril, c’est le Président du Sénat, Wilson Larster qui est venu en soutien au candidat pour l’un des sièges du comté de Reggio. Au cours de son intervention, il a plusieurs fois mis en avant les résultats de ces 22 années où le PUR est au pouvoir : “Depuis que nous sommes aux commandes, la Grande République ne s’est jamais aussi bien portée. Lorsque la ville de Reggio a subi la crise des ghettos, elle n’était plus qu’un repaire à criminel et une zone de non-droit en 1991. En 22 ans, nos politiques ont permis de faire de cette cité un cœur économique de Terracristo où la violence a disparu où chacun se sent en sécurité, où femmes et enfants peuvent se balader librement dans les rues sans craindre rien ni personne. En 22 ans, Reggio est devenu une zone touristique prisée dans tout Westalia et un port de pêche dans lequel le gouvernement a investi pour relancer l’activité. Voter PUR, c’est voter pour la prospérité de ces lieux, c’est donner à vos enfants la possibilité de vivre dans un monde encore meilleur qu’aujourd’hui. L’union de tout notre peuple est ce que nous proposons, un avenir pour tous, dans la paix et la prospérité.”

Wilson Larster
Le Président du Sénat Wilson Larster lors de son intervention à Reggio di Terracristo, 26 avril 2013.

Du côté de l’opposition, le Front Populaire et Démocrate est très actif dans les différents comtés de l'État au point d’occuper une place majoritaire dans les médias locaux qui suivent avec attention les déclarations de ses candidats. Le plus emblématique d’entre eux et leader du parti est Simeon Belagri. Actuellement Sénateur du comté de Santa Maria, il est en campagne pour se faire réélire à son poste une nouvelle fois. Considéré comme l’opposant et rival principal à Hardenbor, c’est un homme populaire qui est déjà considéré comme l’ultra favoris dans sa réélection. Chacun de ses déplacements est suivi de prêt par tous les médias et n’est pas avare de critiques envers le gouvernement, tel que sa dernière déclaration lors de sa visite du plus vieux café du pays, à Santa Maria, le 27 avril : “J’aime la démocratie. La liberté qu’a chacun de s’exprimer est l’un des plus grands trésors de ce pays et la façon dont les Westaliens ont de prendre à cœur les sujets politiques me motive encore plus dans mes convictions personnelles et ma fidélité envers le peuple que je sers. Le Président Hardenbor et ses fidèles essayent de vous prendre à votre insu ce trésor qui appartient à tous. En tant que défenseur de la démocratie, je me lève pour la protéger de toute mon âme et de tout mon corps. Je vous le promets encore et toujours, je ne laisserai pas notre Grande République devenir un Etat autoritaire dans lequel nos libertés nous seront volées sous prétexte de nous protéger de menaces surestimées ou imaginées”. Originaire de Santa Maria, il a réalisé presque l'entièreté de ses interventions en italien, se présentant ainsi comme représentant politique des madrerians dans le pays. Au cours de son interview, il a même annoncé une déclaration choc et probablement très stratégique : “Les madrerians sont une communauté Westalienne qui a énormément apporté à la construction de notre Grande République. Lors de la Révolution de 1813, nos ancêtres se sont battus pour la liberté. En 1918, ils ont protégé nos institutions en se rangeant du côté des défenseurs de la démocratie. Depuis la fondation de notre nation, cette communauté a toujours été là pour apporter sa pierre à l'édifice. Tout comme le Japonais est une langue officielle, je pense qu’accorder à l’italien ce même statut serait une continuité historique légitime pour notre pays. Si mon mouvement politique arrive au pouvoir, nous nous engagerons à porter ce projet devant le Sénat et à le défendre jusqu’à son acceptation”. Une déclaration jugée comme populiste par ses opposants, mais qui semble être très populaire au sein de la population de Terracristo, avec une écrasante majorité qui souhaitent voir leur langue maternelle être ajoutée à l’Anglais et au Japonais comme langue officielle de l’Etat Fédéral. Une proposition qui ne semble pas convaincre les élus PUR et le gouvernement qui écarte pour le moment l’idée d’un tel changement.

Simeon Belagri
Simeon Belagri lors de sa visite du “plus vieux café du pays” à Santa Maria, le 26 avril 2013.

Sondage
Sondage “L'italien devrait-il être reconnu comme langue officielle sur l'ensemble de Westalia ?”, commandé par le Columbia Chronicle auprès de Westalian Society of Opinion (WSO). Les personnes interrogées sont toutes des citoyens résidant en Terracristo.
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Democracy du 5 mai 2013
Democracy

Nouvelle loi sécuritaire : pièce stratégique, signe de faiblesse ou dérive autoritaire ?


La très attendue loi sécuritaire a été présentée ce 1er mai par le Premier Ministre Fédéral et son gouvernement devant le Sénat de la Grande République. Troisième partie du projet “Safety & Security Act”, elle est également la plus dure d’entre elles et ne cache pas son côté très autoritaire vis-à-vis des permissions que les institutions judiciaires et de la sécurité pourraient se voir accorder dans le cadre de nombreuses affaires et enquêtes. La “Safety & Security Act I” adoptée en 1992 fut l’accomplissement de la promesse de campagne du PUR, alors tout récemment élu dans un pays en proie à la crise des ghettos, son adoption fut très largement soutenue par la population. La “Safety & Security Act II” arrive quant à lui dans un contexte de peur du terrorisme hamajak, au début des années 2000. Présentée en 2002, elle fut adoptée début 2003, ouvrant la voie à la réforme constitutionnelle de cette même année, mais dont la popularité ne sera pas aussi présente, malgré une adoption par référendum. En dix ans, les contestations politiques et populaires contre le gouvernement PUR sont plus nombreuses et les discours d’oppositions séduisent de plus en plus. Avec un léger regain des tensions dites “hamajak”, monsieur Hardenbor et ses hommes profitent de la situation pour agiter de nouveau l’épouvantail du terrorisme et mise sur un nouveau “commerce de la peur” en vue des élections de septembre. Dans les médias, le PUR envoie ses ténors des plateaux télévisés pour défendre un nouveau projet “vital pour l’intégrité de la nation”. Le plus étonnant d’entre-eux (ou non) est la présence du grand patron de la sécurité intérieure, le Directeur du Federal Homeland Security Agency, Gerald Vensley. Ami et proche du Président Fédéral, il n’a pas caché sa participation à la rédaction d’une partie du texte de loi qui a été présenté au Sénat : “Le Safety & Security Act III est un projet de loi qui répond aux attentes des agences de sécurité protégeant la nation. La recrudescence du terrorisme hamajak à venir ne doit pas être pris à la légère, ils coopèrent désormais bien plus avec leurs confrères Lermandiens, chez qui ils se forment actuellement, puis reviendront en Westalia pour tuer d’innocents citoyens au nom de revendications manipulatrices et loufoques. Tout comme ils vont à l’étranger pour trouver des alliés, nous avons récemment fait de même avec le gouvernement lermandien qui lutte lui aussi face à ce fléau. Le traité de coopération que nous avons signé avec notre voisin n’était que le début de notre plan pour protéger la très chère unité de notre nation face à la menace qui plane. Désormais, nous nous devons de lutter contre les extrémistes qui soutiennent les fous membres du Southern Hamajak Liberation Front. En tant que serviteur de la nation, je souhaite que le sénat s’accorde sur ce texte au plus vite, afin d’armer nos services dès que possible d'outils juridiques nécessaire pour la protection de nos concitoyens.”

Gerald Vensley
Le Directeur du FHSA, Gerald Vensley, lors de son intervention sur le plateau de la chaîne télévisée “Westalia Today”, 3 mai 2013

A l’opposé politique, le projet est déjà rejeté par la quasi-totalité de l'opposition, exception du Parti National Westalien qui ne s’est pas encore exprimé clairement sur le sujet. Très opposé aux idées du gouvernement, George Garandor, le Sénateur du comté de Fort Harvey et candidat à sa réélection sous la bannière du FPD, a vigoureusement dénoncé le Safety & Security Act III au cours d’un discours de campagne : “Cela fait désormais des années que nous annoncions la dérive autoritaire du gouvernement Hardenbor. Ce nouveau projet de loi sécuritaire en est la preuve ouverte, aujourd’hui tellement évidente que le PUR ne cache même plus ses ambitions de muselage de la société en pondant des lois liberticides et anti-démocratique. Le Président Fédéral, depuis 2003, s’est déjà assuré le soutien du seul organe judiciaire qui aurait sans aucun doute déclaré ce projet inconstitutionnel et à l’opposé des véritables valeurs d’unité et de liberté que représente Westalia. Comment nos ancêtres nous regardent désormais ? Eux qui, il y a presque un siècle, se sont levés ensemble pour apporter la démocratie et faire chuter l’obscurantisme autoritaire ?! Approuveraient-ils ceci ? Je ne pense pas. Mais je suis sûr que l’illustre Stanislas Asfort aurait souhaité que nous défendions ensemble notre pays et ses valeurs démocratiques. En tant qu’élus, les membres de l’opposition doivent faire bloc uni contre les airs horvanxiens que prend peu à peu notre société. C’est à vous, citoyens et citoyennes de la Grande République de nous faire parvenir votre voix durant les élections de septembre. Voter pour le Front Populaire et Démocrate, c’est voter pour la démocratie !”

George Garandor
George Garandor, lors d’un meeting de campagne à Fort Harvey, 4 mai 2013

Le gouvernement propose cette loi avec un examen accélérer de celle-ci, pour un vote début août. Un choix particulièrement stratégique pour éviter les législatives intermédiaires du mois suivant et s’assurer une majorité certaine au Sénat. Pour autant, même au sein de la majorité, tous les sénateurs PUR ne semblent pas tout à fait d'accord avec l'entièreté du texte de loi, selon certaines sources internes au parti horvanxien. Bien qu’il n’est pas question d’une opposition directe face aux leaders du mouvement, celle-ci est peut-être suffisamment significative pour influencer sur le texte final, une version plus épurée espérons-le.
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Columbia Chronicle du 25 mai 2013
Columbia Chronicle

137 ans du coup d’Etat de 1876 : un retour d’Horvanx ?


Il y a 137 ans, le 24 mai 1876, le Général Henry Horvanx et son armée pénètre dans Columbia, s’emparent du Sénat et mettent aux arrêts les membres du gouvernement de l’époque, marquant la fin de la Ière République et le début d’une dictature longue de trente-trois années. Plus grande personnalité Westalienne de l’histoire ou tyran génocidaire, le statut à accorder à cet homme fait toujours autant débat plus d’un siècle après sa mort. Les gouvernements successifs vont souvent éviter la question, limitant les commémorations et ne dénonçant que très rarement les actes ayant pu se produire durant son règne. Pour autant, son image est partout : de nom de rues jusqu’aux nombreuses représentations à son honneur, toujours présentes un peu partout dans l’espace public. On se souvient principalement de lui pour avoir fait entrer Westalia sur le chemin de la modernité et l’avoir transformé en puissance locale émergente, à la suite de l’annexion des derniers territoires amérindiens et des cités nazum. Moins conté dans les livres d’histoire, mais beaucoup plus par les mouvements hamajaks et leurs alliés, sa haine de ce peuple autochtone n’a jamais été un secret pour personne. Ceux-ci l’accusent de génocide à leur encontre, associant une baisse drastique de la population hamajak, entre 1876 et 1909, à une volonté d’épuration de la société westalienne des amérindiens résidant sur le territoire. Ce caractère de génocide est fortement contesté par la Association of Westalian Explorers and Archaeologists (AWEA), qui associe le déclin hamajak de la fin du XIXème siècle aux difficiles conditions de vie de l’époque dans le Nord-Est Westalien et à une adaptation difficile au mode de vie civilisé des westalien de l’époque. Bien que l’AWEA reconnaisse une non-volonté du Président Horvanx à aider et intégrer ce peuple suite à ses conquêtes ou encore une certaine forme de répression à leur encontre, “il n’y a aucune preuve à ce jour qui permet de prouver une volonté direct du Président [Henry Horvanx] ou de son gouvernement à avoir souhaité éliminer la population hamajak”.

Sépulture du Président à vie Henry Horvanx
Sépulture du Président à vie Henry Horvanx, Mausolée Horvanx, Santa-Maria, Etat Républicain de Terracristo.

Depuis quelques années, la popularité du “Général d’acier” est au plus haut et les commémorations privées comme publiques se font de plus en plus nombreuses, à la lumière de tous. Depuis dix ans consécutifs, le prénom “Henry” est le plus populaire parmi les nouveaux-nés et de nouvelles statues à l’effigie du Président à vie sont érigées un peu partout sur le territoire. Dans une interview de 2005, le Président Fédéral Victor Hardenbor n’a pas caché “son admiration pour l’illustre dirigeant que fut Horvanx”, qui est pour lui “une source d’inspiration pour la gouvernance du pays”. Des propos qui n’ont pas manqué de faire couler de l’encre à l’époque et dont les réactions d’une partie de l'opposition furent particulièrement virulentes. Dans un contexte de nouvelles tensions avec la population hamajak, la figure d’Henry Horvanx est vu par beaucoup comme salutaire, un point de repère à ne pas perdre pour faire avancer le pays et le mener de nouveau à “un âge d’or encore plus resplendissant”. A l’occasion des 137 ans du coup d’Etat, de nombreuses manifestations commémoratives se sont déroulées dans les principales villes de la Grande République et tout particulièrement à Santa-Maria, qui héberge le Mausolée Horvanx, dernière et éternelle demeure du dictateur. Des reconstitutions de la “bataille ultime”, à Atawa, ont également provoqué des tensions avec des mouvements de gauche et hamajak opposés à ce qu’ils considèrent comme “une vénération d’un tyran du passé” et à la “normalisation de l’autoritarisme horvanxien”. Politiquement, l’héritage du Président à vie semble refaire surface et est disputé entre le PUR, qui essaie de se l’approprier depuis presque une décennie, et le Parti National Westalien, héritier historique de l’Horvanxisme. Même en ce jour symbolique, les figures du camp présidentiel se font assez timides et laissent bien souvent la place aux rhétoriques extrêmes des membres du PNW, pour qui cette journée du 24 mai est un incontournable dans leur agenda. Bien que le parti d’extrême droite n’est que très minoritaire au Sénat et au Congrès, il connaît tout de même une augmentation progressive de son électorat depuis le début de l’an 2000.

Commémoration à Henry Horvanx
Commémoration à Henry Horvanx au cours de la reconstitution de la bataille ultime, 24 mai 2013, Atawa, Etat-Républicain d’Horvanx.

Henry Horvanx n’a jamais été aussi vivant dans les esprits westaliens depuis sa mort. La normalisation discrète de ce personnage historique par les autorités et son retour en tant que symbole politique, marque-t-il le retour bien officiel de l’horvanxisme sur le devant de la scène du pays ?
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