22/02/2015
16:23:54
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Rencontre Stérus Teyla

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Le royaume de Teyla à Sterus



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En ce jour de printemps le ciel était dégagé et on pouvait déjà sentir les beaux jours qui peu à peu s’installaient. À Barba, la capitale Sterusienne, il faisait déjà assez chaud, le climat du sud de Sterus est un climat assez chaud digne du nord de l’Afarée ou du sud de l’Eurysie en plein été. C’était, un jour, merveilleux pour vivre un événement historique. Le Consul, était particulièrement stressé aujourd’hui, c’était la première fois, la première fois depuis qu’il était né qu’un gouvernement étranger se rendait à Sterus. Il savait qu’il était à l’aube d’une nouvelle aire, une aire de développement et de renouveau pour tout le pays. Il passa toute sa matinée à réviser ce qu’il connaissait sur le Royaume de Teyla, le personnel de tout le palais devait se plier au jeu et s’entraîner à parler avec lui. Cameus était un chef d’Etat, un consul fier qui n’avait en aucun cas peur d’aucun événement. Mais il allait pour la première fois accueillir un homologue d’égal à égal. Un homologue d’une nation au centre des puissances du monde. Mais peu importe, le consul est en terrain conquis après tout, il sera à domicile ce jour-là, il devra donc montrer qu’il est ici sur ce sol le maître des lieux. Mais comment faire ? Comment montrer que l’on est à l’aise sans paraître prétentieux ou arrogant ? Il n’avait pas cette habitude, et malheureusement à Sterus nul ne l’avait. La politique, le domaine militaire, etc. Tout cela était son domaine, mais la diplomatie ? La bien séance ? Ça, c’était une autre paire de manches. Ainsi, le consul rassembla sa délégation et pénétra dans la voiture qui allait le conduire à l’Aéroport impérial international. (aéroport principal du pays). Sur le chemin les caméras des plus grandes agences de presse du pays diffusaient en direct en continu les images de l’aéroport et du cortège du consul.

La voiture arriva sur le Tarmac de l’aéroport aux alentours de 14 h, il était prévu d’y recevoir la délégation du royaume de Teyla et de les conduire pour une première entrevue au palais impérial. Ensuite une suite de visite de certains des plus beaux monuments et des bâtiments les plus importants du pays était prévu en second temps. Le consul avait également prévu une entrevue spéciale avec les ministres des armées pour la signature d’un nouveau contrat d’armement.

En une fraction de seconde, le consul reçut l’information, le moment arrive, l’avion du royaume de Teyla était entré dans notre espace aérien et allait dans quelques minutes pouvoir atterrir. La délégation stérusienne était en ligne et attendait l’arrivée de la délégation Teylaise. On pouvait y apercevoir le magistrat des affaires étrangères, le magistrat des armées, le magistrat des affaires commerciales et la maire de Barba. Le consul était lui, positionné devant avec à sa gauche sa très connue femme Helga Bondamet, célèbre chanteuse d’opéra dans le pays. Il regarda l’avion atterrir et entendit le bruit des soldats Stérusien marchant au pas pour accueillir en uniforme le gouvernement Teylais. Ils se placèrent de parte et d’autre du tapis installé au sol et se mottèrent au garde-à-vous. Le consul était stressé alors, sa femme dans le but de le rassurer se mit à lui chantonner un air de l’hymne national, de cette manière, le consul pouvait récupérer le courage qu’il avait perdu le temps d’un instant. L’avion se positionna pile à l’endroit prévu. La porte s’ouvrit et le consul vit le roi Teylais descendre de l’avion. Celui-ci s’approcha, Cameus lui tendit la main.

« Bonjour majesté, c’est un plaisir de vous voir, nous sommes ravis de pouvoir vous accueillir sur notre sol. Nous espérons que vous avez fait un excellent voyage. »
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Quand je vis la capitale au loin par le hublot de l'avion, cela m'était inconnu. Je n'avais jamais visité la capitale, pareil pour le Premier ministre qui fait le voyage avec moi en ce jour de rencontre diplomatique. Le vol fut long et quelque peu fatigant, les rencontres diplomatiques s'enchaînent, les soirées mondaines se déchaînent et les passions s'entremêlent. C'est ce que j'ai voulu après tout, j'ai milité durant tout mon règne pour que le Royaume de Teyla s'ouvre sur le monde, c'est chose faite. Maintenant, ils me font courir partout pour que le prestige de la couronne aide à obtenir les accords que souhaite le gouvernement. Le gouvernement de Sa Majesté, disent-ils officiellement, mais c'est bel et bien l'Assemblée nationale et la Chambre des Nobles qui dicte la politique gouvernementale.

Est-ce autant un mal que ça soit le peuple indirectement qui influence la politique du Royaume de Teyla, mon royaume d'une certaine manière. C'est moi qui ai la couronne, personne d'autre. Malgré tout, la monarchie constitutionnelle a rendu la prospérité perdue du Royaume de Teyla, la monarchie de droit divin, c'était perdue dans les luttes internes mettant à mal tout le pays.

La capitale de la Fédération de Sterus avait une beauté en elle que je ne peux m'expliquer ni expliquer pour l'instant. Le pays avait vécu une période trouble sur le plan moral et politique, l'un ne va jamais sans l'autre. Nous avions en tête de vendre des armes, encore plus d'arme. Au vu des projets et des commandes actuelles et en devenir, le Royaume de Teyla risque d'être la Première Nation exportatrice d'arme en deux mille treize. Cela fait la joie du gouvernement, et me réjouit d'une certaine manière si ces armes servent à la défense de la démocratie. Mais Sterus est-elle une démocratie ? Nous sommes venus ici pour nous en assurer, si cela n'était pas le cas, le gouvernement n'avait pas décidé de sa position à l'heure actuelle.

Extrait du journal intime de Sa Majesté


Sa Majesté sort de l'avion suivit du Premier ministre, Angel Rojas. Les deux personnages les plus importants pour le Royaume de Teyla ont dans la quarantaine. Sa Majesté parle la première pour le Royaume de Teyla, tout en rendant la poignée de main :

Votre Excellence Consul de la Fédération de Sterus, c'est un plaisir d'être ici au sein d'une grande nation. Le printemps, nous donne sa couleur pour une rencontre qui je sais sera lumineuse et concluante pour nos deux pays. Il m'est d'avis qu'il est rare de commencer une relation diplomatique par la vente d'armement.

La dernière phrase est dite sur le ton de l'humour. Elle pose son regard sur les hommes d'armes en tenue de cérémonie puis déclare :

Hommes et femmes d'honneurs. Ça me change de Teyla, nous avons toute une cérémonie pour l'accueil de diplomate et représentants des nations étrangères à Teyla. Les traditions ne se changent pas en ce qui concerne la monarchie, du moins ça prend du temps.

Concernant mon voyage, ce fut un agréable voyage je vous remercie.


Le Premier ministre suit le protocole et salut toutes les personnes présentes en dehors des soldats pour éviter de manquer aux normes de la politesse à Teyla.

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Finalement, le stress s’était peu à peu dissipé dans le ventre du consul, celui-ci s’accommodait finalement assez rapidement. Après les rapides présentations, il était temps pour le consul de se rendre au palais impérial en compagnie de ses homologues. Dans la voiture présidentielle, il passa son temps a montré à sa majesté le roi toutes les richesses culturelles de notre capitale. Il était pour lui très important que le premier chef d’Etat étranger venant visiter Barba reparte avec une importante satisfaction de son séjour, et une stupéfaction quant à la richesse culturelle d’un pays pourtant si jeune. À peine sorti de l’aéroport, le consul ne put s’empêcher d’évoquer avec la reine Teylaise toute la culture teylaise qu’il trouvait si fascinante.

Vous savez-je suis réellement impressionné par votre belle nation, que ce soit par la structure de votre constitution ou permettez moi l’expression « charisme » de vos institutions vous formez une nation qui semble particulièrement stable. Nous avons beaucoup de similitudes sur le plan de notre législation. Et il est vrai qu’il serait pour nous intéressant d’écouter certains de vos conseils.

Par exemple, on sait que vous pratiquez un athéisme d’état, chez nous, il est vrai que cela pourrait apaiser toutes les tensions liées a la religion, mais d’un autre côté pas mal de tradition, fêtes sont directement liés aux religions, comment faire la distinction ?


La voiture officielle entra dans l’enceinte du palais impérial. Les deux chefs d’Etats furent accueillis par la fanfare de la garde impériale. À Sterus, on a coutume de garder les noms des bâtiments, des organisations crées sous le régime de l’empire. On ne considère pas le consulat comme le régime ayant mis fin à l’empire, mais comme la suite de l’empire. On le voit comme un gouvernement héritier de l’empire et ses coutumes. Le consul dirigea donc l’officiel Teyla jusqu'à l’intérieur du palais. Il s’arrêta devant de multiples œuvre d’art inestimable de notre pays.

Plus tard, les deux homologues entrèrent avec leurs conseillers et membres de la délégation dans le bureau central. Ce bureau est spécifiquement conçu pour recevoir les personnes importantes et y discuter de politique. Selon la coutume Stérusienne, la reine Teylaise se vit offert un verre de vin des champs de Nouvelle-sicile. De même, le Consul expliqua qu'à Sterus il y a un fort esprit de partage et de festivités. Ainsi, la reine Teylaise sera comme tout invité convié aux festivités nocturnes de la capitale. D’autant que durant tous le mois de mars des festivités ont lieu chaque soir dans les rues pour fêter le printemps. Le consul se positionna confortablement dans son siège et commença.

Tout d’abord, majesté, permettez moi de vous dire que c’est véritablement un honneur pour moi de pouvoir aujourd’hui me trouver ici avec vous. J’espère véritablement pouvoir bâtir une coopération étroite entre nos nations dans le futur. Je souhaite traiter de plusieurs sujet avec vous.


En priorité, j’aimerais que l’on puisse, ensemble conclure un nouveau contrat militaire après celui du porte hélicoptère. Nous sommes impatients de le recevoir lui et vos équipes. Ce contrat pour nous serait d’un prix fixe (à quelques centaines prés) de 50 000 unités monétaires internationales. Nous évoquerons plus en détails ce que nous souhaitons acheter comme matériel.

Ensuite, nous aimerions également conclure des accords sur des échanges commerciaux. Votre pays comme le mien a des ressources très intéressantes. Vous êtes un pays avec une agriculture développé, et nous sommes un pays avec également une forte agriculture. Nous pourrions envisager des partenariats dans certains domaines agricoles pour permettre à l’un comme à l’autre de profiter d’une plus large variété de produit. Nous reviendrons également sur les spécificités de productions plus tard. Votre uranium pourrait également largement intéresser notre pays. Nous sommes particulièrement investis dans le domaine médical et l’uranium hautement enrichi pourrait fortement être utile à notre industrie.

Et enfin, en derniers points, nous voudrions établir avec vous des accords sociaux, sur la possibilité pour nos ressortissants d’obtenir des visas, notamment étudiants sur votre sol.

Avez-vous d’autres sujets que vous voudriez évoquer majesté ?
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Sa Majesté répond :

«C'est dû à un système complexe, mais aussi au fait que notre culture a été marquée par plusieurs événements qui ont amené cette possibilité. Tout d'abord, la guerre civile qui frappe Teyla en mille huit cent quarante-huit et qui se termine en mille huit cent soixante-six est l'élément principal qui a permis l'instauration d'un athéisme d'État. C'est une guerre civile religieuse avant tout. La religion d'État principale à Teyla à cette époque est Vauthos. C'est une religion qui sacralise l'enfant. La mortalité infantile étant le principal facteur amenant ce percept dans une religion. Cette sacralisation était toujours très forte pour la religion, mais pour une partie de la société, cette sacralisation était de moins en moins forte due à de multiples facteurs.

Le premier des facteurs est l'évolution de la médecine et des sciences en général. Celles-ci comprenaient de mieux en mieux le corps humain et d'autres domaines. Les politiques hygiénistes à l'échelle d'une ville viendraient trente ans après le début de la guerre civile, et les premières politiques hygiénistes à l'échelle individuelle commençaient à s'immiscer dans certaines sphères de la société. Mieux encore, la combinaison de cela et d'autres avancées permettent de faire baisser la mortalité infantile bien qu'elle reste très élevée aux alentours des deux cents pour cent selon les chercheurs. L'effet sur la population est sans appel, la mortalité infantile n'est pas une fatalité et peut être combattue non pas par la religion, mais par des domaines scientifiques. L'influence de la religion a diminué petit à petit et la couronne s'est détachée de la religion tout en restant le chef de l'Église Vauthos malgré tout. Quelque peu avant le début de la guerre civile, un Roi a même osé dire qu'il n'aime pas son fils, sacrilège pour le représentant de l'Église Vauthos. Devait-il rester Roi ? Un long débat s'ensuit.

Mais l'élément déclencheur est un schisme dans la religion d'État de l'époque. Dans ce schisme, il y a toujours cette sacralisation de l'enfant, mais cette sacralisation est fortement réduite, les mères ne sont plus obligées de suivre des rituels non scientifiques pour avoir un enfant en bonne santé, selon l'Église. Les hommes travaillant pour Vauthos ne sont plus obligés d'avoir des enfants, etc. Des changements radicaux pour l'époque. La Couronne s'est automatiquement convertie au schisme, les deux familles légitimes au trône de Teyla en ont profité pour réclamer le trône et ont soutenu la religion Vauthos originale. Ce qui leur a valu de nombreux soutiens.

Au final, ma Dynastie a gagné sous la coupe de Raymond VI. S'ensuit une longue période de démocratisation du régime, le souverain n'est plus le chef de l'Église de Vauthos. C'est alors que l'athéisme d'État arrive en 1848 pour s'assurer que la Couronne et l'État ne retombent pas dans le piège de la religion. Mais l'athéisme d'État est strict avec l'État et ses représentants. Les fonctionnaires, les politiques et la famille royale ont interdiction de participer à un office religieux au nom de leurs fonctions de représentation de l'État. Si cela se fait, c'est à leur nom et dans leur rôle de citoyens et donc privé. Aucun signe religieux dans l'espace public, encore moins dans les écoles et aucun financement de bâtiment religieux. La seule "entorse" est la subvention pour des rénovations si le bâtiment a une valeur considérée comme historique.

Nous avons aussi le Conseil des Sages, c'est un organe consultatif pour le gouvernement et les députés. Les projets, propositions de lois peuvent être mis à consultation du Conseil des Sages. Il émet des avis sur les projets de lois sur leur conformité avec l'Athéisme d'État et savoir si la liberté religieuse sera respectée dans le projet de loi. Un organe primordial dans la vie du Royaume de Teyla, car bien que nous ayons un athéisme d'État, cela concerne uniquement l'État. Les citoyens sont libres de pratiquer leurs religions. L'État s'assure qu'aucun prosélytisme n'est fait en son sein, et que les religions obéissent à la loi. Les religions sont étudiées à l'école, etc. »

Le Premier ministre et Sa Majesté Catherine III écoutèrent attentivement le Consul faire une description de sa culture et de la capitale de la Fédération de Sterus, un moment qui en dit long sur l'homme qu'est le consul. Alors que le Premier ministre but cul-sec le vin des champs de Nouvelle-Sicile, Sa Majesté bu le verre doucement. Le Premier ministre déclara :


« -J'espère que je serai convié, comme Sa Majesté, aux festivités noctures de votre charmante capitale, qui sait recevoir des invités. Sur le ton de la rigolade il continue. Ce n'est jamais bon pour une négociation de fâcher l'homme qui les conduira pour la partie adverse. Il se mit à glousser.

Sa Majesté reprit la conversation :

-Nous n'avons rien à ajouter Votre Excellence, nous pouvons nous mettre au travail, il me semble. D'autant plus que nous avons beaucoup de chose à dire sur la partie militaire. »
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Le consul répondu,

C'est incroyable de voir l'évolution de votre nation, je suis passionné d'histoire depuis ma plus tendre enfance et il est vrai que vous entendre raconter la vôtre, de la bouche d'une héritière directe de tous ces événements, je ne pouvais espérer mieux. Mais effectivement, généralement, c'est l'évolution de l'histoire qui permet ou non aux populations de se séparer de la religion, de ne plus croire en des forces surnaturelles, car la science permet par la logique d'expliquer des phénomènes d'apparence illogique.

Le consul rigola et ajouta.

Et bien, il faut croire que chez nous, ou nos citoyens n'apprécient pas la science, ou ils ne sont qu'obnubiler a l'idée de la suprématie religieuse. Non, en réalité, je suis mauvaise langue, nos citoyens sont, je l'espère tout à fait lucide sur la véracité de la science. Mais disons que chez nous la religion n'est pas simplement le fait de croire ou de ne pas croire. Les catholiques ou Romanique s'identifie comme tel par principe d'identité, par principe communautaire. Bien sur les catholiques croient en leur dieu et les Romaniques également, mais, à ce jour même des Althée ne se considèrent pas vraiment comme tel, car se considérer comme n'appartenant a aucune des deux religions reviendrais à considérer n'appartenir à aucun peuple de notre pays. Et entre nous aux yeux d'un catholique, il vaut mieux être Romanique qu'athées, personnellement si je devais, je dirais que je suis athée, et le peuple le sait, mais quand c'est le consul, c'est beaucoup mieux accepter. Avec mon poste, le fait de se considérer ni l'un ni l'autre permet une objectivité dans les décisions et dans les conflits.

Le consul tourna son regard vers Mr le Premier ministre de Teyla.

Évidemment, pardonnez moi si je vous ai offensé, mais il va de soi que vous êtes également invité aux festivités nocturne, je dirais même que l'ensemble de votre délégation sera ce soir reçu comme des invités d'honneur. Vous pourrez goûter aux merveilles culinaires de notre capitale ! Si sa majesté et Mr le Premier ministre le veulent, ils pourront même se rendre à la toute première ouverture des jeux de l'année dans les arènes ce soir. Ce serait une première de recevoir une délégation étrangère à cet endroit là. En revanche, je conseillerai aux âmes sensibles de votre délégation de plutôt continuer de festoyer dans les rues. Le consul d'un rire un peu gêné et désespéré ajouta, le sang coule vite sur le sable des arènes.

Le consul après un court moment de silence se redressa et commença à parler de nouveau

Ainsi commençons par l'armement, donc comme nous avons précisé, nous voudrions vous formuler une nouvelle grosse commandes militaire. J'ai engagé depuis 2 ans un programme de militarisation. Le but est évidemment d'assurer la protection des intérêts de notre nation et de décourager de potentiel futurs agresseurs. La guerre s'est rapprochée de notre continent avec le conflit en Communaterra, la vigilance est de mise. Puis sans oublier que nous sommes frontaliers d'une nation socialiste qui ne semble pas vraiment apprécier notre existence. Alors aucune forme d'hostilité n'est pour le moment engagé, mais nous savons vous comme moi que les états socialistes et communistes ont parfois la gâchette facile, l'Eurysie en sait quelque chose. Alors voici la commande que le magistrat des armées m'a fait remonter. Je vous laisse la lire.


Ministére des armées a écrit :A l'intention de sa Majesté la reine de Teyla et de son premier ministre

Le ministéres Stérusien des armées officialise sa demande de partenariat économique dans le domaine militaire. Pour cela le gouvernement se montre prêt a dépenser la somme de 50 000 unité monétaire internationales dans le but de renouveler ses forces militaires. Voici la commande détaillé


- La totalité de vos vehicules de combats d'infanterie de 5eme génération (lvl 5) soit pour 28 900 unités monétaires

- 35 char d'assaut de 2eme génération (lvl2) soit 21 000 unités monétaires

- 10 bulldozers/ chars de dépannage 5/5, de première génération pour un cout total de 1000 unités monétaires.


Que pensez-vous de cette commande Monsieur le premier ministre ? Votre majesté la reine avez vous quelque chose à ajouter par rapport à cela ?
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Le Premier ministre prit la parole :

« Vous ne m'avez aucunement offensé, je vous en prie. Concernant notre délégation, elle a reçu auparavant des consignes strictes sur les sorties que peuvent réaliser ses membres en dehors du cadre de leurs fonctions. Les services de sécurité du Royaume savent se montrer convaincants quand il le faut, et les visites officielles à l'étranger sont l'un de ces moments-là. Il ferait mauvaise presse de retrouver des membres de la délégation dans des endroits peu recommandables, des partouzes ou autre. »

Alors que le véritable sujet de la rencontre est mis sur la table par le consul, les conseillers des deux personnalités de l'état sortent et déposent les dossiers liés aux sujets militaires. Le Premier ministre reprend la parole, sur un ton neutre :

« Tout d'abord, votre commande concerne le stock stratégique de l'armée du Royaume de Teyla, si je comprends parfaitement vos demandes et par conséquent votre proposition. Il est vrai que cette offre est tout à fait correcte. Les deux derniers points ne posent aucun problème, ce sont des stocks qui doivent être renouvelés. Le point de blocage, mais pas insurmontable, concerne les véhicules de combat d'infanterie. Le Royaume de Teyla ne peut pas se débarrasser de quatre-vingt-dix véhicules de combat actuellement et sur une durée courte. Nous devons faire face à des menaces dont la plus importante est la Loduarie Communiste. Une nation qui a un certain rejet du Royaume de Teyla et qui se montre belliqueuse envers nous.

Nous pouvons toutefois vous proposer des solutions alternatives. Le Royaume de Teyla a commandé soixante véhicules de combat supplémentaires qui sont présentement en production par les industriels. Nous nous engageons à livrer les quatre-vingt-dix véhicules de combat à la fin de la production des soixante véhicules. Cela permettra au Royaume de Teyla de garder une force militaire de dissuasion.

L'autre solution est un achat de véhicules d'un équivalent niveau cinq et quatre dans les enquêtes internationales. Vous êtes une nation qui reconstruit une armée, un véhicule de niveau quatre est efficace par conséquent. Quelles sont les menaces auxquelles vous faites face Votre Excellence, consul ? »
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Le consul ne put s'empêcher de sourires en attendant le première, ministre, il ne riait pas de moquerie, mais au contraire, il riait, car il savait la capitale était un lieu ou la nuit beaucoup d'acte immoraux peuvent avoir lieu.

Je comprends Monsieur le Premier ministre ne vous inquiétez pas, il est vrai qu'a Barba la démesure, l'extravagance et les orgies font bon train, après tout, nous nous considérons héritiers d'un empire antique, il faut bien en suivre les traditions.

Le consul reprit ses esprits bien qu'en pleine introspection sur sa capitale et ses méfaits.

Pour le côté militaire, évidemment, je vous prie de m'excuser, nous n'avons pas réfléchi à cela en établissant notre carnet de commandes. Nous sommes favorables à votre proposition et nous attendrons donc la fin de votre production pour être livré. Sachez par ailleurs que même si nous ne possédons qu'une faible puissance militaire, en cas de besoin vous pouvez évidemment nous solliciter pour vous aider de la quelques manière à protéger votre souveraineté. Stérus ne laissera pas un pays avec qui il entretient des liens commerciaux se voir affaiblir par d'autres, et encore moins si ce sont des communistes. Évidemment, nous ne pourrons pas renverser la balance, mais nous pourrons au moins alléger quelque peu vos efforts en cas de nécessité.

En termes de menaces immédiates, nous n'avons pour le coup pas à nous inquiéter. Maintenant, selon notre façon de penser, ce n'est pas parce que nous sommes en paix que nous le resteront. Nous ne savons que très bien qu'un état sans forces militaires dissuasive et un état qui finira par être sous la domination d'un autre. Nous tenons à notre indépendance, et elle passe par la formation d'une force militaire. De plus, nous souhaiterions à l'avenir centrer notre économie sur les axes civils, et pour cela, nous devons d'abord nous assurer d'avoir une capacité militaire. En cas de crises sans cela, nous serons rapidement réduits à néant. Ensuite, pour le moment, la CAN nous permet de maintenir une paix relative sur notre continent, mais jusqu'à quand ? D'autant que vous n'êtes pas sans savoir qu'actuellement de vive tensions traverses les bureaux de cette organisation. Et au vu du traitement des "petits états", il y a de quoi se demander si nous avons vraiment un intérêt à y rester. Donc nous voulons surtout sécuriser notre territoire.
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«Je vous remercie pour l'offre d'aide, cela témoigne d'une relation de confiance entre nos deux pays. Bien sûr, le Royaume de Teyla et mon gouvernement, ainsi que Sa Majesté, sont attachés à la défense de la démocratie. Il est évident que nous défendrons les démocraties lorsqu'elles sont dans leur droit. La définition de la démocratie est l'un des grands débats politiques, mais la Fédération de Sterus répond à cette définition, quels que soient les critères que nous lui donnons.

Concernant la menace de la Loduarie c'est une relation très compliquée dont les nations étrangères se sont invités sans demander l'avis du Royaume de Teyla.L'ex-Président du Conseil du Duché de Gallouèse, si je me rappelle bien du nom de la fonction exacte, a voulu bien faire, je suppose, mais sa démarche fut contre-productive et a renforcé l'animosité que nous avons pu avoir contre la Loduarie Communiste d'une certaine manière. Nous n'avions pas la même puissance économique et militaire à l'époque, il faut dire.

Le plus étonnant, c'est que le Duché croyant surement que nous avons pardonné le meurtre de deux Teylais, nous a proposé quelque temps après l'idée d'un forum de discussion avec les acteurs de l'Eurysie de l'OUEST. En soi, c'est une bonne idée sur le papier, bien que le Royaume de Teyla soit déjà membre de l'Espace Noor(d)croen. Le problème était que l'idée première venait de la Loduarie Communiste et pouvait permettre des discussions militaires. Or, quel est l'intérêt de discuter avec la Loduarie Communiste, quand son chef nous dit "Nous croyons uniquement à la force brute".

Je divague un peu et je m'en excuse, mais cela pour dire que diverses nations font preuve de diplomatie, aussi maladroite soit-elle, pour éviter l'escalade et le Royaume de Teyla ne cherche aucunement l'escalade. Concernant le contrat nous le validons et nous n'opposerons aucun véto, je vous renvoie vers les industriels privés qui ont donné leur accord pour qu'on négocie pour eux, ils vous enverront le calendrier des livraisons après cette rencontre.

Je vois que nous avons la même façon de penser, sur les doctrines de dissuasion avec les forces armées. Pour mener cette dissuasion à bien, nous avons à cœur d'avoir un complexe militaro-industriel comprenant soixante-dix unités de production d'ici à la fin de cette année. Avec un tel nombre, nous aurons l'outil de production pour faire face aux diverses menaces du continent Eurysien et plus encore d'aider nos partenaires quand ceux-ci sont menacés et/ou d'exporter des armements au nom de la démocratie. Enfin, vous connaissez le discours. »
Dit-il avec une certaine ironie, sur la fin de son propos.
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Le consul se mit à sourire en réponse au Premier ministre lorsque celui-ci ironisa sur les ventes d'armes.

Vous savez Monsieur le Premier ministre à titre personnel nous ne savons que peu de choses sur les conflits en cours en Eurysie, mais nous savons que la Loduarie-communiste du peu que nous en entendons parler se comporte de façon particulièrement agressive envers l'ensemble des acteurs de la région. Nous sommes un état particulièrement méfiant envers les régimes socialistes ou communistes, ceux-ci ont tendance à se considérer toujours comme les seuls vrais dignes d'exercer leur souveraineté. Pour notre part, l'Astérie semble être un voisin plutôt calme, évidemment nos cultures et notre politique sont aux antipodes, mais pour le moment, il n'y a pas d'animosité entre nos états. Le peu de contact que nous avons se déroule au sein de la CAN où nous semblons pour le coup plus ou moins d'accord sur la politique à mener.

Pour ce qui est de votre complexe militaro-industriel, nous ne pouvons que vous le souhaiter. Nous sommes d'ailleurs ravis de pouvoir vous aider à atteindre cet objectif avec nos récentes commandes militaire. Pour notre part pour le moment, nous sommes sur une très grande montée de notre économie. Si nous continuons comme ça, nous espérons pouvoir atteindre au moins les 50 unités industriels militaire avant la fin de l'année 2013. Notre économie ne s'est jamais développé aussi vite alors nous devons impérativement continuer sur cette lancée.

Quand pensez-vous pouvoir estimer la date de livraison du matériel commandé ?

Et sur un autre point, nous aimerions créer également un lien commercial entre nos deux pays, par là, j'entends un lien commercial autre que militaire. Notre pays dispose de pas mal de ressources dans ses sous-sols ou autre que nous pourrions échanger avec vous. Nous aimerions savoir si votre pays possède des réserves d'uranium ? Pour développer une énergie nucléaire que nous ne possédons pas, ou encore d'autre ressources minières comme l'argent ou l'or, nous aurons d'ici peu épuisés nos stocks naturels et nous en avons particulièrement besoin pour nos industries du luxe. Nous aimerions aussi proposer à des entreprises de votre pays de s'installer dans notre capitale pour nous offrir de nouveaux services dont nous manquons.
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« La culture de l'Astérie est antipode de la nôtre, mais je dirais surtout que c'est la culture diplomatique qui diffère. Nous avons une vision de la diplomatie et des relations internationales assez libérale. Toutefois, quand on voit les rapports de la Diète, nous pouvons douter du professionnalisme des instances politiques du pays. Mais en soi, nous n'avons aucune hostilité à l'égard de l'Astérie qui reste une démocratie, et c'est le principal. »

Pour la première fois depuis le début des négociations, Sa Majesté allait prendre la parole, une première qui n'étonnait pas le Premier ministre, ni les autres membres de la délégation teylaise (interprète, etc.). Pour la date du matériel, nous pouvons tout vous livrer dans un mois. Ou alors, ce que je propose, c'est la livraison des deux derniers points dès la signature de l'accord et les véhicules de combat dans un mois. Qu'en dites-vous ?

« Nous possédons peu d'or, mais l'argent, l'uranium et le charbon, cela est possible que le Royaume de Teyla en exporte chez vous pour vos industries manufacturières. Tout dépend de la quantité exacte, mais cela est possible et nous renforçons nos moyens pour défendre nos routes commerciales.

Concernant l'installation d'entreprises, cela dépend des entreprises. Le précédent gouvernement voulait faire de l'économie du Royaume de Teyla, une économie du secteur secondaire et tertiaire, une transformation sur le long terme. J'ai le même objectif. Mais nous avons trois fabricants automobiles et beaucoup d'entreprises dans le secteur agricole, ils seront ravis de s'installer chez vous.

L'économie du Royaume de Teyla cherche des services et des industries pouvant partager leurs expériences dans la chaine industrielle du chemin de fer. Nous sommes ouverts, bien entendu à un traité de libre échange.
»
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Pour nous, la démocratie n'est pas forcément une garantie de stabilité régionale, beaucoup d'événements nous ont montrés que finalement la stabilité ne dépend que du bon vouloir des uns comme des autres. Mais nous sommes en réalité d'accord avec vous. Malgré les penchants idéologiques aux antipodes des notres de l'Astérie, nous pouvons nous rassurer d'avoir un voisin plutôt pacifiste.

Pour la livraison, faisons comme cela, faisons la livraison en deux fois pour faciliter le contrat. Pour notre part, nous vous laissons choisir. Nous pouvons effectuer le paiement en autant de fois que vous voulez sur une période courte. Ou alors nous pouvons vous payer en une seule fois, mais il faudra attendre un maximum de 3 semaines. Vous serez, dans tous les cas, livrés avant que le matériel militaire n'arrive.

Votre uranium, nous intéresse beaucoup. Ce que nous souhaitons, c'est à terme pouvoir importer 5 000 tonnes d'uranium dans notre pays par an. Cependant, nous sommes conscients que nous ne pouvons pas vous demander d'en exporter autant vers chez nous. Nous souhaiterions donc nous arrêter à 1 000 tonnes par an. Si bien évidemment, vous acceptez notre demande.

En ce qui concerne l'automobile, notre pays est déjà plutôt bien équipe en la matière, mais nous pouvons vous offrir notre marché tout de même, ce qui manque ici serait surtout des véhicules ayant engagé une transition écologique, aucune marque Stérusienne ne propose pour le moment de véhicules électrique ou même hybride. En revanche, nous pouvons vous proposer autre chose. Nous avons ici à Stérus des circuits automobiles de dernières générations. Notre ligue nationale la T1 fait rouler parmi les véhicules les plus rapides du monde, toutes les deux semaines cette ligue rassemble une moyenne de 28 millions de Stérusiens devant leurs télés. Ainsi, nous pourrions négocier avec la Fédération Stérusien de sport automobile, pour vous laisser intégrer une ou deux écuries. Cela permettrait au grand public de connaître vos marques automobiles.


En ce qui concerne les chemins de fer, notre pays ne possède pour le moment aucun système comme celui-ci, nous ne pouvons malheureusement pas vous aider.
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Le Premier ministre reprend la parole pour le compte du Royaume de Teyla.

« Nous préférons un payement en une fois, si cela vous convient. Nous pourrons l'intégrer cette somme dans le budget de l'année deux mille treize, afin de débloquer de nouveau fond de dépense ou alors réduire la dette de certaines administrations publiques.

En ce qui concerne l'uranium, nous devrons discuter avec les entreprises minières du secteur. Cependant, si elles ont la garantie de commandes au montant que vous avez mentionné, elles seront certainement intéressées. Il faudra au minimum une année pour atteindre la capacité d'exportation évoquée. Toutefois c'est un secteur privé, et nous sommes une nation libérale économique et sur notre politique industrielle. Je vous recommande d'entamer des discussions avec les entreprises du secteur. Toutefois, si les commandes sont garanties, il n'y a aucune raison pour que vous essuyiez un refus.

Pour l'automobile, il me semble que les industriels teylais répondent parfaitement aux recherches de la Fédération de Stérus. Notre parc automobile contient un grand nombre de véhicules hybride et électrique, c'est en partie dû à la géographie du pays qui limite les déplacements sur de grande distance.

Concernant votre ligue automobile, j'en informerai les constructeurs automobiles, ils contacteront la fédération s'ils sont intéressés.
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Très bien, alors nous ferons en sorte de vous payer en une seule fois, par ailleurs quel est le montant global avec les réductions du catalogues comprises ? Histoire que nous puissions vous donner le délais dans lequel nous pourrons vous payer ?

Très bien alors nous contacterons dans quelques jours certaines de vos entreprises pour que l'ont puisse convenir d'un contrat ensemble.

De même nous contacterons vos industries automobiles pour qu'elles puissent enfin offrir à Stérus la capacités de rouler de façons écologiques. La transition vers ce type d'énergie est un grand pas pour notre pays.
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Le Premier ministre prend la parole :

« Normalement, le total avec la réduction appliquée est égal à trente-cinq mille unités internationales. Un prix parmi les plus bas du marché, au regard des équipements que vous achetez, d'autant plus que le délai de livraison est minime.

Sur un tout autre sujet, enfin quoique nous restons dans le domaine sécuritaire. Que pensez-vous de l'idée d'une base militaire teylaise à Stérus, avec le déploiement de troupes qui va avec ? Vous avez évoqué que vous n'avez pas de menace sécuritaire, en effet et tant mieux pour vous. Mais l'implantation d'une force teylaise et de surcroît membre d'une organisation internationale changera la stature de votre nation sur la scène internationale.

L'installation d'une base militaire sur votre sol renforcerait notre capacité à vous fournir une aide logistique et directe en cas de conflit. En cas d'invasion de votre territoire ou de menace moins concrète, comme des organisations terroristes, nous serions en mesure de répondre rapidement à toute demande d'assistance de votre part. De plus, la présence d'une base militaire permettrait à votre nation de contrebalancer l'influence de l'Alguarena dans la région. Bien que l'Alguarena soit une nation démocratique et libérale, non hostile, il est important pour votre pays d'avoir une voix plus forte dans la politique régionale et continentale. En travaillant ensemble, nous pouvons promouvoir la stabilité et la sécurité dans la région qui est actuellement menacée par Communaterra et les forces communistes dans leurs ensembles. »
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Effectivement, c'est un prix plus que confortable au vu de la qualité du matériel. Le royaume de Teyla est un pays avec lequel nous continuerons assurément de faire affaire.

Pour ce qui est de la base militaire Teylaise sur notre sol, nous sommes en toute sincérité partagé sur cette question. En réalité, nous vous faisons parfaitement confiance et ne craignons aucune forme d'hostilités de votre part chez nous. Mais nous tenons à notre indépendance, que cela soit sur le plan diplomatique ou militaire. Alors il est difficile de réellement répondre à cette question, bien que nous saluons l'initiative. Nous pourrions potentiellement accepter la création d'une base semi Teylaise semi Stérusienne. Une base ou vos forces seraient confondues aux nôtres. Mais elle serait dans ce cas sous le commandement Stérusien. Entendons-nous bien, nous sommes très heureux de pouvoir créer des liens avec propres pays et de poursuivre la coopération toujours plus loin, mais vous le savez tout comme nous que la présence de troupes étrangères sur un territoire sans que celles-ci soient sous commandement du dit pays, c'est un risque que nous ne sommes pas prêts à prendre. D'autant que pour le moment, nous n'avons pas particulièrement de menace ou autre... J'aimerais pouvoir proposer une alternative, mais j'avoue que je manque de réflexion sur le sujet. Nous pourrions sinon vous laisser l'accès à notre base navale du Monthor du sud.

Nous vous proposons ça, vous ne pouvez posséder de base militaire sur notre sol, mais la base navale du Monthor du Sud accueillera votre flotte navale. Vos généraux seront les seuls à commander vos bâtiments, les généraux Stérusiens ne seront là qu'à titre de conseiller ou de partenaire. De même la gestion et le commandement de la base restera au commandement Stérusien. Cela vous permettrez de disposer de pions avancés en Aleucie sans compromettre la souveraineté Stérusienne.
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