29/03/2015
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[Lermandie - Westalia] Rencontre à Columbia

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Drapeau de Lermandie Drapeau de Westalia

Rencontre entre le Président de la République de Lermandie et le Président Fédéral de la Grande République de Westalia

Arrivé en train depuis le nord, le Président Michel Duval de Lermandie et sa suite sont accueillis à la gare John Garandor, l'une des principales de la capitale Fédérale de Westalia. Des musiciens jouent une musique traditionnelle Westalienne, tandis que des enfants viennent porter un bouquet de fleurs à l'illustre invité de la Grande République. Mais le décor très moderne de cette gare n'est qu'une étape temporaire, à l'exception de quelques gardes, soldats en tenue d'apparat et diplomates venus accueillir le Président, elle semble complétement vide, du moins dans la partie qu'il traverse pour des raisons de sécurité. A l'extérieur, cependant, une foule assez importante s'est rassemblée agitant de petits drapeaux de Lermandie et de Westalia, tout en étant bien entouré de gardes à l'allure colossale, afin de protéger le dignitaire étranger que représente Michel Duval. Plusieurs voitures sont spécifiquement affrétées au transport de celui-ci, de sa suite et bien évidemment de son service de sécurité. Le trajet à travers la ville de Columbia et ses grandes avenues parsemées d'immeuble richement décorés du XIXème siècle et de quelques palais assez connus. C'est d'ailleurs dans l'un d'eux qu'aura lieu la rencontre au sommet, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du Palais d'Argent, siège du pays et de sa présidence. Pour ce faire, le cortège présidentiel longe une très grande place pavée et peuplée de plusieurs habitants venus en nombre apercevoir le premier dirigeant étranger visiter leur ville. Au bout de la place du Grand Westal qu'il vient de traverser, se trouve le lieu de la rencontre.

Palais d'Argent

Face à l'entrée du palais, on peut apercevoir le couple présidentiel : le Président Fédéral Victor Hardenbor et sa femme Margaret Hardenbor. Victor Hardenbor est un homme dont le grand âge est visible, mais dont la prestance ne laisse rien paraître. Cet homme de grande taille s'approche de son invité de marque, alors que celui-ci s'avance vers le palais.

Victor Hardenbor : "Monsieur le Président Duval, c'est un honneur de pouvoir rencontrer le représentant de l'illustre nation que vous représentez. Vous vous en doutez sûrement, mais je suis Victor Hardenbor, Président Fédéral de la Grande République de Westalia et voici ma femme, Margaret Hardenbor, première dame du pays. J'espère que votre voyage en train c'est passé dans le plus grand confort et que le paysage de notre nation a pu égailler votre trajet. Nous allons pénétrer au sein du Palais d'Argent, pour être plus à l'aise lors de nos échanges, qui j'espère permettront d'aboutir à de plus étroites relations entre nous."

Le Président Hardenbor tend sa main en attente d'une poignée de main, alors que plusieurs dizaines de journalistes mitrailles de photos cette rencontre historique. Visiblement, la communication n'y est pas allé faiblement sur les moyens mis en place pour couvrir cet événement.

Victor Hardenbor et sa femme Margaret Hardenbor
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Le Président Duval accepte l’invitation du Président Hardenbor et lui serra la main.

Michel Duval: “Bonjour Monsieur le Président Hardenbor. C’est un honneur réciproque de pouvoir vous rencontrer en personne. Je suis moi-même le Président de la République Michel Duval, récemment élut depuis 1 semaine. Mon voyage en train s’est très bien passé. Nous avons été éblouis par le paysage de votre pays. Mais ce dernier fait aussi partie du charme des voyages en train qui est, bien qu’officieusement, une tradition en Lermandie."

Le Président de Westalia et de Lermandie regardent les journalistes pour que ces derniers puissent photographier la poignée de main.

Michel Duval:" En tant que Président de la République de Lermandie, le peuple de Lermandie ne souhaite qu’une coopération étroite et sincère entre nos deux pays.
Je vous présente ma femme, Mme Lucy Duval”

La femme du Président lermandien, Mme Lucy Duval, salue le Président de la Westalia ainsi que sa femme.

Michel Duval: “ Nous vous suivons, Monsieur Président Hardenbor”.
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Les deux couples entrent dans le Palais d'Argent, la marche ouverte par Victor Hardenbor. L'intérieur est richement décoré, avec notamment un grand portrait de Henry Horvanx dans le hall d'entrée de l’édifice, ancien "Président à vie" de Westalia entre 1876 et 1909. Les femmes quittent leur mari pour se diriger vers une pièce particulière, loin de la politique qui va se jouer entre les deux dirigeants. Quant à eux, ils arrivent dans le "Salon doré", une pièce servant pour la réception d'invités de marque et surtout pour les impressionner durant les discussions. De nombreuses personnalités historiques de la Grande République ont arpenté ce salon, lui donnant une certaine importance dans la politique westalienne. Le Président Fédéral fait un signe à son homologue pour s'asseoir sur l'un des sièges face auquel ce tien un verre et une bouteille d'eau pour chacun. Les quelques diplomates des deux nations, qui les accompagnent, prennent alors les sièges restants.

Victor Hardenbor : "J'apprécie votre venue en ces lieux, Monsieur le Président Duval. Je souhaite débuter notre échange avec l'établissement durable de nos relations diplomatiques. Dans les échanges entre nos deux pays, il a été fait mention de l'établissement d'ambassades respectives dans nos capitales. Je souhaite pour cela vous présenter le représentant de Westalia à ce poste : Antonio Giovichi. Un homme de confiance qui sera nous représenter et être à votre écoute si besoin."

Un homme se lève et salue respectueusement le dirigeant de Lermandie :

Antonio Giovichi : "Monsieur le Président, c'est un honneur de vous rencontrez. Je suis Antonio Giovichi, futur ambassadeur de Westalia. J'espère que nous pourrons bâtir une relation de confiance dans nos échanges à venir."

Victor Hardenbor : "Nous sommes prêts à accueillir votre ambassadrice dès que vous souhaiterez vous établir dans le lieu que nous avons prévu à cet effet, à Columbia bien évidemment. Elle sera accueilli avec tous les honneurs qui lui sont dû."
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Michel Duval: “Bien sûr je vous la présente”

Le Président Duval fait signe à la future représentante de la Lermandie. Cette dernière rejoint alors les deux chefs d’Etat

Michel Duval: “ Je vous présente Mme Anne-Claire Castex. Une femme compétente qui a de l’expérience dans les négociations et une femme de confiance.”

Anne-Claire Castex salue avec respect le Président de Westalia

Anne-Claire Castex: “ Monsieur le Président, je m’appelle Anne-Claire Castex, la future ambassadrice de Lermandie dans votre belle nation. Tout comme votre représentant diplomatique, j’espère que nous pourrons bâtir une relation plus qu'amicale et de collaboration fructueuse entre nos deux pays. "

Michel Duval: "Votre représentant diplomatique pourra nous accompagner dans notre train présidentiel. Nous lui affectons une résidence qui a été modifiée spécialement conçue pour pouvoir l'accueillir. Au fait, son ambassade sera au niveau de l’Avenue de la Concorde dans le Quartier de la Vieille-ville à Bradis, à 200 mètres environ de ma résidence présidentielle."
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Le Président Fédéral et les autres représentants de la Grande République saluent respectueusement en retour la future ambassadrice de Lermandie.

Victor Hardenbor : "C'est un plaisir de faire votre connaissance. Je pense que nous aurons tout le temps d'apprendre à nous connaître lors de futurs entretiens. Notre nation saura vous réserver un accueil digne de votre rang lors de votre prise de fonction. Votre ambassade se trouvera au 14 Boulevard du 11 mai 1918, ici même à Columbia. Nos services vous aideront à vous installer dès que vous nous ferez parvenir une date d'établissement."

Il prend une légère pause et boit un verre d'eau.

Victor Hardenbor : "Bien. Ceci étant fait, nous allons pouvoir aborder des sujets plus vastes entre nos deux nations. Je vous propose dans un premier temps de faciliter nos échanges frontaliers, d'un côté comme de l'autre, pour développer nos régions limitrophes via des flux de travailleurs, de marchandises et surtout de tourisme. Pour que nos nations puissent entretenir des relations durables et entretenues par les générations futures, il faut que nos populations prennent le temps de se côtoyer lors de ces différents échanges. Bien que nos histoires, tout comme nos origines, diffèrent entre nous, notre niveau de développement est assez similaire dans un continent en pleine évolution. Pour maintenir le cap, il faut savoir s'ouvrir au monde extérieur et s'entraider dans cet objectif commun ne pourra que nous être bénéfique dans les années à venir."

Hardenbor termine sa tirade ainsi :

Victor Hardenbor : "Nous sommes également ouverts à toutes propositions ou négociations supplémentaires, si vous souhaitez nous en présenter tout de suite."
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Le Président Duval prendson verre d’eau et le boit.

Président Duval:” D’après ce que vous me dites, vous souhaitez un traité de libre-échange. Bien que je n’y vois pas d’objection sur la liberté de circulation de nos concitoyens entre nos deux pays mais des lois datant de 1930 nous empêchent de prendre ce risque par rapport à la circulation des marchandises.
En effet, ses lois, mises en place durant notre Crise économique de 1930, visent à protéger massivement nos industries ainsi que nos concitoyens. Ces lois ont donc profondément transformé notre économie auparavant plus ouverte sur le monde à une économie protectionnisme.
Néanmoins, nous pouvons discuter sur des échanges de chaque type de marchandise au cas par cas, dans le but de faire baisser les droits de douane spécifique à votre pays, voire même à l’annuler.
Vous comprenez donc bien qu’il est difficile de changer les mentalités des individus ainsi que des politiques. Ceci ne veut pas dire qu’il n’y aurait pas de réforme économique en Lermandie. Il en aura. C'est juste que ça prendra du temps.
Néanmoins, je suis tout à fait d’accord que nous devons nous entraider et ainsi que de lever des tabous qui risqueraient de nuire à cette coopération. Nous devons donc mettre en place des échanges économiques équitables qui permettent de nous renforcer, la Westalia et le Lermandie”.

Le Président Duval reprit son verre d’eau et le buva.

Président Duval: “En effet, dans ce monde de plus en plus instable, baigner de dirigeants potentiellement dangereux qui risqueraient de nous submerger, nous devons coopérer si on ne souhaite pas se faire absorber.”
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Le Président Fédéral acquiesce d'un air compréhensif.

Victor Hardenbor : "Je comprends tout à fait, il ne faut pas brusquer l'économie de votre nation. Cela ne serait pas bénéfique ni pour vous, ni pour nous. Nous respectons votre volonté de transitionner vers de nouvelles politiques économiques plus ouvertes. Nous pouvons en effet discuter des différents bien qui pourront traverser nos frontières et renégocier la liste de ceux-ci au fur et à mesure que nos échanges augmenteront. Je prends par exemple notre industrie automobile qui propose diverses gammes de véhicules, mais surtout un grand nombre de modèles accessibles et fiable pour les classes populaires. Nous possédons une capacité de production suffisante pour nous lancer sur le marché international et cela pourrait profiter à votre population pour s'équiper d'un moyen de transport fiable et abordable."

Il prend un instant et se relance dans son explication :

Victor Hardenbor : "D'un autre côté, j'ai cru comprendre que la Lermandie est quant à elle bien avancée sur les technologies ferroviaires. Nous pourrions de notre côté faciliter l'importation de matériels et véhicules ferroviaires par nos sociétés de transports. En effet, nous souhaitons développer nos infrastructures dans le but de faciliter le déplacement entre nos différents Etats, qui peut parfois s'avérer fastidieux pour nos citoyens westaliens. La qualité technique de votre nation vis à vis de ce domaine pourra devenir un facteur de confiance au début des importations, pour nos entreprises en quête de fournisseurs. Le secteur du transport est primordial pour le développement de nations comme les nôtres. En favorisant certains échanges comme celui-ci, nous permettons d'augmenter notre capacité d'évolution dans ce monde en constant changement."
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Président Duval: “ Vous faites bien d’évoquer votre industrie automobile. Car l’une des raisons de mon programme politique qui m’a valu d'être élu est notre volonté de décarboner nos transports routiers. Et nos industries automobiles sont assez…”

Le Président Duval chercha un mot pendant quelques secondes avant de reprendre.

Président Duval:”... conservateur. Et donc je souhaiterais savoir si les véhicules produits dans votre pays respectent les normes environnementales et émettent beaucoup moins de pollution par rapport à la moyenne internationale ?

Il prend un instant avant de reparler.

Président Duval:” Sinon concernant notre industrie ferroviaire, je dois avouer que je suis très fière de nos entreprises qui travaillent dans ce domaine. Nous possédons l’un des réseaux ferroviaires les plus denses et le plus performant du continent, du moins concernant les lignes dites non électrifiées.
L’industrie principale qui produit nos véhicules et wagon ferroviaire se nomme MANBRAMA. Et bien qu’il a d’autres activités économiques, ils produisent divers types de véhicules ferroviaire qui peuvent répondre à des besoins plus ou moins spécifiques. En fait, c’est en partie grâce à cette entreprise que nos petites lignes sont restées ouvertes en proposant des automotrices adaptées au nombre de passagers.
D’ailleurs, M. Lucien Lemand, PDG de MANBRAMA, à le souhait de vouloir mettre au point un train à grande vitesse pouvant aller jusqu’à 300km/h voire plus.
Actuellement, un ministère dédié est en train d'étudier la viabilité de ce projet.

Le Président Duval reprent son verre d’eau et le boit.

Président Duval: Mais en tout cas, je suis prêt à vous soutenir pour le développement de votre pays dans votre infrastructure ferroviaire, ne serait ce que le transport ferroviaire est le moyen de transport le moins polluant et ainsi de pouvoir diminuer les gaz à effet de serre. Mais aussi de permettre aux populations qui n’ont que peu de moyen de pouvoir se déplacer.
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Victor Hardenbor : "Nous possédons des véhicules conçus pour résister dans le temps, facile à entretenir et à réparer. Cette volonté de dureté sur le temps permet à notre industrie d'être moins polluante que la plupart de ses concurrentes à l'étranger qui base leur modèle de production sur la consommation de masse sur le court terme, ce qui n'est pas le modèle que nous envisageons pour nos véhicules. Comme je vous l'ai dit précédemment, les industries Westaliennes proposent une large gamme de véhicule et tout autant de type qui les accompagnent. Nos zones côtières, comme ici à Westalia, sont des zones fortement urbanisées et qui nécessitent donc des véhicules adaptés et surtout moins polluant pour conserver une qualité de l'air viable. La majorité de notre parc automobile se base sur l'essence, mais depuis quelques années nous développons de nouveaux modèles basés sur une consommation hybride ou totalement électrique. Bien que ces derniers modèles sont souvent dans des gammes plus élevées, l'une de nos entreprises a fièrement présenté l'an dernier une voiture électrique bien plus abordable pour le plus commun des citoyens. Il en est de même dans le domaine de l'utilitaire où nous sommes probablement plus en avance que sur les véhicules pour particulier."

Victor Hardenbor est une personne qui maîtrise plutôt bien le sujet, puisqu'il est le propriétaire de nombreuses entreprises d'automobile en Westalia. Une industrie qui n'a jamais autant prospéré que sous son mandat, particulièrement les sociétés qu'il possède...

Victor Hardenbor : "Je pense au plus profond de moi que la capacité de transport est un pilier essentiel à la liberté, permettant à tout un chacun de se déplacer là où il le souhaite. Cette liberté est un concept qui nous tient très à cœur en Westalia et il est presque une mission de ma part, en tant que son représentant, de pouvoir contribuer à la liberté d'un peuple voisin et respectable comme le vôtre. Ainsi, si MANBRAMA est en capacité de fournir nos sociétés de transport ferroviaires, vous contribuerez également en retour à la liberté de notre peuple, en augmentant sa capacité à se déplacer dans le territoire de la Grande République. Nous nous tiendrons bien évidemment attentif à l'évolution technologique que vous nous présentez, elle pourrait être une acquisition intéressante pour les lignes reliant nos territoires occidentaux et ceux orientaux, longeant le lac des perles."
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Président Duval: “Je vois que vous connaissez votre sujet, monsieur le Président Herdenbor. Mais j’avoue que les voitures électriques, j’ai un peu du mal à le croire.
Certes, les voitures électriques pourraient sauver l'environnement auquel il circule, mais dans un pays ou son électricité est produite par des centrales fossiles, cela reviendrait à déplacer, voire empirer le problème. Néanmoins, il est prévu que j’intensifie la construction de centrales électriques plus propres telles que la construction de centrales nucléaires dans notre pays.
D’ailleurs, il y aurait peut-être une opportunité sur ce sujet. Car on pourrait aussi connecter nos réseaux électriques pour pouvoir dépanner l’un ou l’autre pays en cas d’excédent.
Je précise que les lois protectionnisme de mon pays ne concernent pas l'électricité en raison d'une non-mention dans ces derniers.”

Le Président Duval reprend son verre d’eau mais il constate que son verre est vide. Il le reposa.

Président Duval: Concernant le transport, vous avez raison. La capacité de transport est un pilier essentiel à la liberté. Et le mot “liberté” fait partie de notre devise et de notre hymne national. Et MANBRAMA pourrait vous fournir du matériel ferroviaire. On vous fournira les brochures sur le matériel que cette entreprise vend. D’ailleurs, si vous avez besoin de matériel ferroviaire en urgence, il serait possible que la SNTF, notre entreprise de transport ferroviaire, puisse vous prêter des locomotives qui ont été utilisées par le passé.
Concernant les projets, je pense qu’il y a un intérêt à collaborer dans le cadre de l’aménagement de nos territoires en mettant en place plus de voies de communication ferroviaire (mais aussi routière), mais aussi à vous aider.

Il prend un instant avant de reparler.

Président Duval: “Je pense qu’on a fait le tour dans le domaine des transports, à moins que vous souhaitez ajouter un élément. J’aimerais aussi qu’on parle d’une potentielle collaboration de la sécurité et de la défense entre nos deux nations.”
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Victor Hardenbor : Votre choix de vous tourner vers l'énergie nucléaire est le bon selon moi. Nous faisons de même en Westalia en développant ce type de centrale depuis plusieurs années déjà. Bien que toute notre production ne repose pas dessus, elle représente aujourd'hui une part non-négligeable de celle-ci. Cet investissement est poursuivi par notre Ministère Fédéral des énergies, qui compte ouvrir une nouvelle centrale nucléaire d'ici l'année à venir, du côté de la ville de Kaijotoshi. Nous pouvons envisager de partager le surplus de notre production électrique en cas de besoin chez vous, cela permettra de renforcer nos liens tout en répondant aux besoins de nos populations lors de périodes difficiles.

Le Président écoute son interlocuteur dans sa proposition d'un nouveau sujet sur lequel discuter, puis il lui répond :

Victor Hardenbor : Nous sommes ouverts à des discussions sur une potentielle collaboration dans le domaine de la sécurité et la défense. Comme toutes nations, nous pouvons être la cible d'ennemis extérieurs, mais aussi intérieurs... Pour cela, en Westalia, nous améliorons continuellement nos mesures et nos lois pour garantir à notre population un environnement dans la paix et l'unité de tous. Je suppose que comme vous abordez le sujet, vous avez quelque chose en tête à nous proposer ?
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Président Duval: “Et bien je souhaiterais qu’on débute une coopération de la défense que ce soit par une collaboration de nos industries industrialomilitaire et mais aussi une coopération défensive. En effet, comme votre Ministre des affaires étrangère à déclarer…”


Soudain, le Président Duval sentit son téléphone portable de fonction sonner. Bien qu’un peu frustré, il s’avait que si quelqu’un l'appelait par ce téléphone, alors c’est quelque chose de très important, voir qui impacte la sécurité de la Lemandie.
Le Président Duval sort le téléphone de sa poche et lit ce qui était affiché sur son téléphone.

Président Duval: “Excusez-moi, il faut que je réponde.”

Le Président Duval allume son téléphone et écoute son interlocuteur.

Président Duval: “QUOI?!”

Le Président Duval se ressaisit alors tout en écoutant son interlocuteur dans son téléphone.

Président Duval: “Je comprends M. Plessis. Pour l’instant, je ne vous autorise pas à déclarer l'État d’Urgence. Augmentez la vigilance de nos services de renseignement. Mais si le Front de Libération Hamajak semble passer à l’action, vous êtes autorisé à le déclarer à ma place. Et faite confiance à la Cour Suprême. Ses membres sauront prendre une décision”.

Le Président Duval raccrocha son téléphone.

Président Duval:” Excusez moi pour le coup de téléphone. C'était un appel d'urgence de mon Président du Sénat qui me remplace actuellement en Lermandie. Il semblerait que les membres du Parti Indépendantiste de l’Argenge, représentant des hamajak en Lermandie, aient décidé de mener une insurrection en pleine séance parlementaire”.
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Victor Hardenbor : "Vous me voyez navré d'apprendre que la démocratie est également attaquée chez vous par ces sauvages irrespectueux. Nous rencontrons des problèmes similaires dans notre pays aussi, mais rien qui puisse pousser à l’insurrection de politiciens en pleine séance, heureusement. Les hamajaks ont souvent tendance à faire un usage excessif de la violence pour exprimer leurs opinions. Nous en avons eu également les preuves chez nous, lors de manifestations s'étant déroulées le 24 février, ici même à Columbia."

Il reprend un verre d'eau et continu :

Victor Hardenbor : "En tant que voisin, qui plus est avec des problèmes similaires, je vous conseil d'avoir une réponse très ferme à l'encontre de ces fauteurs de troubles. Nous avons mis en place des lois sécuritaires qui permettent de protéger notre population contre ce genre d'incident et nous n'hésitons pas à les renforcer si nécessaires. L'unité de la nation est un élément vital pour sa cohésion et sa pérennité, elle ne doit pas être attaquée par des dissidents qui s'arment de violence pour outrepasser nos principes démocratiques, c'est inacceptable pour nous, Westaliens, qui arborons avec honneur notre liberté et notre démocratie. Voir votre république attaquée de la sorte ne peut donc que nous rendre solidaires à votre situation."

Westalia est une nation dont les lois se durcissent de plus en plus contre les hamajaks, tout cela sans vraiment les pointer réellement du doigt. Voir que ceux-ci déstabilisent une nation voisine est du pain bénie pour les élections à venir et pour la rhétorique Horvanxienne qui prétend que ce peuple amérindien ne peut être dompté que par l'ordre et non par l'intégration. De toute évidence, les actes des mouvements hamajaks, d'un côté ou de l'autre de la frontière, risquent d'avoir un impact durable sur l'histoire à venir de cette population, tout particulièrement dans la Grande République...

Victor Hardenbor : "Il est à prévoir que des manifestations amérindiennes risquent d'éclater à la suite de cet événement. Cela va également faire s'activer les réseaux radicaux et terroristes qui vont essayer de récupérer ce qu'il se passe. Nous connaissons bien ce genre de grandes manifestations violentes dont ils font preuve chez nous aussi. Nous pouvons vous soutenir en envoyant des conseillers Westaliens connaisseurs de ces problèmes-là. Nous sommes aussi prêts à vous partager les informations nécessaires sur toute activité hostile hamajak à votre encontre, si nous venons à être informés d'une telle chose."

Il n'est pas compliqué de le remarquer, Victor Hardenbor est un fin connaisseur sur ce sujet. Tout au long de son mandat, il a dû faire face à des manifestations hamajak à son encontre et certaines ont notamment fini dans une grande violence, particulièrement pour les manifestants, même si le discours officiel affirme le contraire. Celles de février 1993 et février 2013 sont probablement parmi celles qui ont le plus marqué l'opinion publique et qu'il a habilement utilisé politiquement pour justifier des décisions dures, permettant de renforcer son pouvoir et sa légitimité.
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Président Duval:” oui vous avez tout à fait raison. Néanmoins nous les lermandiens respectons l’Etat de droit et la séparation des pouvoirs selon la Constitutions Républicaine, en tant que Chef de l’Etat, je me dois de protéger mes concitoyens. D’ailleurs, notre système politique est très fort. En effet, le comportement des membres du Parti Indépendantiste de l’Argenge responsable de violence va sans doute impacter leurs sièges de manière temporaire dans les chambres législative en raison d’une infraction dans Les règles Intérieurs des Chambres Parlementaire. C'est-à-dire que leurs sièges vont être révoqués temporairement à cause de l’enquête menée par la Police Nationale.

Et le coup de grâce sera sans doute la décision de la Cour Suprême de la République. En effet, tous les députés ont juré sur la Constitution Républicaine de défendre la démocratie. Et dans l'un des articles de notre constitution est “l’interdiction de commettre une insurrection”. Donc, je parierais que le Parti Indépendantiste de l’Argenge risque une dissolution et une interdiction de se présenter aux prochaines élections.

Et s' il y a à nouveau une révolte des Hamajak, et bien je pense que vous êtes plutôt au courant que l’Argenge a subi beaucoup de lois martiales encadrées par l’Armée lermandienne.
Au faite à moyen terme, je serais plutôt inquiet que ces potentiels insurectionistes se réfugie dans votre pays dans les Massifs Boumarien au niveau de nos frontières communes.
Je pense donc qu’il y a une opportunité de collaborer avec un traité de coopération entre nos deux forces, que ce soient nos forces de l’ordre ou nos forces armées. Et j’en reviens à ce que je voulais dire avant d'être interrompu. Je peux vous proposer en plus d’un accord économique et un accord de sécurité, voire même une alliance militaire. Il faut à tout prix faire taire ces enfoirés de barbares.”
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Victor Hardenbor : "Je vous assure que nos services sont déjà en alerte depuis les événements du 24 février. Nous redoublons d'efforts pour traquer les hamajaks perturbateurs de notre nation et les événements qui se passe chez vous vont bien évidemment amener à de nouvelles mesures de surveillances, vis à vis des groupes actifs au sein de notre territoire et des potentiels mouvements frontaliers qui essaierait d'importer ces délires indépendantistes en Westalia. L'unité de mon peuple et sa protection sont ce pourquoi j'ai été élu et quelques terroristes amérindiens ne vont pas briser ce que nos ancêtres ont mis presque quatre siècles à bâtir."

Les mouvements et peuples hamajaks ont toujours été étroitement surveillés par les différents régimes et gouvernements successifs de Westalia. En période de cohabitation comme de tensions, les westaliens n'ont jamais réellement fait confiance à ces "leaders de tribus" capables de rassembler des masses pour déstabiliser un pays. C'est probablement ce que réalisent ces indépendantistes, côté Lermandien. Dans la Grande République, les courants indépendantistes hamajaks ne sont pas très populaire, tout simplement parce qu'il n'existe aucune région où ils sont majoritaires, même dans celles où ils sont plutôt nombreux. Ainsi, les mouvement hamajaks souhaitent plus une meilleure reconnaissance de leurs droits, des dédommagements pour les actes perpétré ces derniers siècles, voir des régions autonomes dédiées à leurs peuples. De quoi faire preuve de violence pour ces hommes originaires de ces terres, mais dont ils sont minoritaires.

Victor Hardenbor : "Il est concevable pour notre gouvernement de coopérer avec le vôtre dans la lutte contre le terrorisme et la déstabilisation hamajak qui frappe nos pays. Partage d'informations, garanties d'extradition, opérations communes... Cela me semble être une évidence pour surmonter nos problèmes actuels. La question d'une alliance militaire est cependant peut-être un peu prématuré en l'état. Bien que nous pouvons garantir un soutien total si vous veniez nous demander de l'aide en cas d’insurrection majeur, je pense qu'il faut d'abord solidifier nos relations pour envisager un tel accord. Celui-ci sera sûrement bien plus facile à accepter pour nos populations et nos élus si nous leur montrons dans un premier temps les réussites de notre coopération sur le plan sécuritaire."
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