Quelles listes pour les élections de 2013 ?
18/05/2013
Le PCS : les héritiers de la RésistanceLe PCS, Parti communiste sitade, est un parti qui s'est principalement développé pendant la guerre de 79-84. Il s'est érigé comme un parti de résistance contre l'oppression fasciste, prônant une alternative communiste. Le PCS prône une transition non-violente vers une société communiste, notamment par la nationalisation des moyens de production.

Caracco Ambilli, tête de liste du PCSCaracco Ambilli sera à la tête de la liste du PCS. Ancien résistant, Ambilli mène aujourd'hui plusieurs associations caritatives, notamment à l'étranger. Fervent pacifiste, Ambilli est toutefois partisan d'une "révolution communiste non-violente", une conviction qui se traduit notamment par son rejet des institutions et du système économique de marché. Ambilli affirme bien qu'il faut "faire table rase de l'actuelle République sitade dans son entièreté".
Concrètement, le PCS propose un programme très imprégné d'un communisme "doux" : nationalisation de nombreux secteurs industriels, hausse drastique du salaire minimum brut, hausse de l'assurance chômage, accentuation de la redistribution, taxes contre les "super-riches". Aussi, sur le plan international, le PCS prône un rapprochement avec les organisations communistes et libertaires.
Le PJ : le champion de l'égalitéLe PJ, Parti de la Justice, est un parti qui est né avec les insurrections de 2008. Le PJ a été omniprésent durant ces insurrections, et porte aujourd'hui encore de nombreuses revendications nées de ces mouvements. On pourrait résumer l'idéologie du PJ en un seul mot : égalité. En effet, le PJ défend l'égalité des sexes, l'antiracisme, l'anticapitalisme, l'antifascisme. Mais au-delà de l'égalité, le PJ défend aussi de nombreuses idées ancrés dans le progressisme du XXIème siècle : lutte contre la répression de l'homosexualité, de la transsexualité et des LGBT+ en général, défense des "pays en développement"...

Sorin Rosares, tête de liste du PJSorin Rosares est, sans surprise, la tête du liste du PJ. C'est un philosophe altermondialiste à l'origine très proche du PCS, qui a décidé de faire sécession avec ce dernier pendant les insurrections de 2008. Rosares a fondé le PJ afin de défendre ses idées, fondées sur la lutte contre l'oppression sur les minorités, de Sitadie comme du monde entier.

Lugius Caramantes, membre de la liste du PJOn note aussi la présence, en seconde place sur la liste, de Lugius Caramantes. Caramantes est l'actuel Délégué à l'Economie et au Travail du Comité exécutif provisoire. Instigateur de la réforme du travail dite "Caramantes", il compte défendre ce qu'il est parvenu à mettre en place, notamment un salaire minimum brut et une assurance chômage élevés, ainsi qu'une protection et une valorisation des syndicats.
Le programme du PJ réside donc sur la défense des intérêts des minorités, et la continuité de la réforme du travail engagée par Caramantes. Sur le plan international, le PJ souhaite défendre les pays les plus démunis face à l'hégémonie des pays impérialistes.
Le PSS : l'étendard de la social-démocratieLe PSS, parti socialiste sitade, est né en 2008 d'un véritable schisme entre les sociaux-démocrates et les sociaux-libéraux de l'ODS. Le PSS prône aujourd'hui une "transition" vers une société plus juste vis-à-vis du prolétariat. Le PSS se distingue du PJ par sa rhétorique réformiste, se présentant comme un parti de gouvernement, et donc comme un parti "modéré".

Victulène Cotis, tête de liste du PSSLa constitutionnaliste Victulène Cotis, qui a mené les travaux de l'écriture de la nouvelle Constitution, est la tête de liste du PSS. Il est donc très probable que le PSS cherche à défendre cette nouvelle Constitution, et le régime parlementaire qu'elle instaure. Sur le plan économique, Cotis souhaite nationaliser certains secteurs industriels majeurs.
Le programme du PSS réside sur des réformes favorisant l'égalité salariale homme/femme, sur l'instauration d'une législation plus protectrice des travailleurs, et sur une mise en valeur du service public.
L'ODS : l'émissaire du pragmatismeL'ODS,
Onion Democration et Socialistion, ou "Union des démocrates et socialistes", est un des partis ayant participé à la Résistance durant la guerre de 79-84. A l'origine, l'ODS prônait une social-démocratie pure, et ne se distinguait du PCS que par son approche réformiste du socialisme. Aujourd'hui, l'ODS a muté, se revendiquant "pragmatique et évolutive". Elle axe principalement sa rhétorique sur la démocratie, incarnée par le parlementarisme, et sur des réformes sociales afin de faire entendre les classes populaires.

Cenno Tasguètes, tête de liste de l'ODSCenno Tasguètes est un ancien haut-fonctionnaire ayant activement participé à la reconstruction de la Sitadie après la guerre. Ecarté du pouvoir par Coman Audate et le Parti de la Résistance, Tasguètes s'est ensuite engagé dans l'opposition au régime d'Audate en publiant de nombreux articles hostiles au régime. Pourchassé par le régime, Tasguètes se réfugiera de 1999 à 2008 à l'étranger. Lors de son retour en 2008, Tasguètes est élu président de l'ODS, qu'il mènera aux élections générales. Il incarne, depuis, une opposition modérée, qui propose sans cesse des alternatives sociales aux gouvernements de droite qui se succèdent.

Lug Samogènes, membre de la liste de l'ODSLug Samogènes est l'actuel Délégué à la Police et à l'Ordre public du Comité exécutif provisoire. Célèbre pour sa réforme de la Police, Samogènes ne compte pas s'arrêter là, et compte s'attaquer à la Justice, que l'actuelle Déléguée à la Justice, Maria Ressates du PSS, ne semble pas avoir réussi à réformer.
L'ODS présente un programme politique dépeint comme un programme profitant aux travailleurs, tout en ne remettant pas en cause l'économie de marché. L'ODS souhaite aussi entamer des réformes démocratiques en matière de justice et de travail. Enfin, sur le plan international, l'ODS souhaite une politique "pragmatique", et affirme être prête à travailler avec tous les Etats démocratiques.
Le PCE : le porteur de liberté et de démocratieLe PCE,
Partit Cengetas ou "Parti du Progrès", a une histoire assez paradoxale. Créé en 1992 afin de s'opposer au Parti de la Résistance au Parlement, le Parti du Progrès avait vocation à rassembler la gauche opposée à Audate mais qui respectaient les règles électorales imposées par le régime. De ce fait, le Parti du Progrès incarnait alors une gauche qui s'est désolidarisé de toutes les idées socialistes, parvenant ainsi à se faire tolérer par le régime.
Le PCE n'est pas pour autant un parti proche des idées d'Audate. Il s'est toujours présenté comme défenseur de la démocratie, et prône les idées des révolutionnaires sitades de 1901. Depuis 2008, le PCE a même abandonné sa rhétorique "modérée" vis-à-vis du régime pour adopter un discours extrêmement critique des méthodes du Parti de la Résistance. Ainsi, le PCE prône désormais le radicalisme républicain, ce qui inclue une lutte pour la démocratie, notamment pour les mécanismes de démocratie participative, une défense fervente de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, une défense de l'économie de marché vue comme condition de la liberté individuelle, et un discours progressiste sur les questions morales.

Segolia Virate, tête de liste du PCELa juriste et journaliste Segolia Virate est connue pour sa fonction de Chef de l'Exécutif provisoire. Activiste démocrate engagée dans les insurrections de 2008, Virate est devenue présidente du PCE en 2011. Virate a durement oeuvré à la métamorphose du PCE afin de passer outre son passé trop tolérant vis-à-vis du régime d'Audate, de telle façon que le PCE est aujourd'hui un parti de rassemblement au Parlement.

Gabrius Latauis, membre de la liste du PCELe juriste et banquier Gabrius Latauis est devenu le numéro deux du PCE. C'est une figure assez controversée depuis ses prises de position contre la Constitution soutenue par le PCE-même. En effet, Latauis prône un régime parlementaire qui favorise un exécutif fort, tout en insistant sur la création de nouveaux mécanismes démocratiques.
Le PCE prône aujourd'hui un programme axé sur la liberté, la démocratie et le progrès. Le PCE prône ainsi la création de nouveaux mécanismes démocratiques, notamment le référendum législatif. Il prône aussi une libéralisation de l’économie, se positionnant contre les interventionnismes étatiques trop poussés que souhaitent instaurer les partis de gauche. Sur le plan international, le PCE défend une politique de libre-échange assez ouverte.
Le PH : le défenseur des droits humains et des libertés individuellesLe PH, Parti humaniste, est un des partis ayant participé à la résistance durant la guerre de 79-84. Très attaché aux droits et libertés fondamentales, notamment ceux que la Déclaration des droits et libertés fondamentales de 1901 garantit, le Parti humaniste a tendance à fonder sa politique dessus. Ainsi, le PH prône une politique économique libérale, fondée sur le droit de propriété. Ce qui différencie le PH du PCE, c'est principalement ses positions conservatrices, tant concernant le système que sur les questions morales. Ainsi, le PH se montre intransigeant vis-à-vis de questions comme l'euthanasie, l'avortement ou encore la place des LGBT+. Il est également assez sceptique quant aux opérations visant à affaiblir les forces de l'ordre face aux citoyens.

Paul Baduil, tête de liste du PHL'homme d'affaire Paul Baduil est la tête de liste du PH. Entretenant autrefois des rapports ambigus avec le régime d'Audate, Baduil a affirmé son opposition à la politique liberticide d'Audate en prenant la tête du parti humaniste en 2009. Baduil se présente avant tout comme un modéré, et fonde sa rhétorique sur la protection des droits et libertés fondamentales mais aussi sur la protection de l'ordre public.
Le PH prône ainsi la défense de l'économie de marché en place en Sitadie, et la promotion des droits et libertés fondamentales. Il s'oppose aux réformes jugées trop "chaotiques", notamment les nouvelles réformes du travail envisagées par la gauche. Sur le plan international, le PH souhaite multiplier les traités de libre-échange.
Le PCO : le vieux parti de l'ordre et de la sécuritéLe PCO,
Partit Combertas ou "Parti de la Résistance", est le parti qui a dirigé la République sitade de 1985 à 2012, sinon avant. Le parti, dont le leader naturel, Coman Audate, a été évincé du pouvoir en mai dernier, cherche à rester attaché aux valeurs qu'il a toujours portées. Cependant, puisqu'il a été déserté des libéraux, le PCO s'est muté en un parti rassemblant les nationalistes et protectionnistes conservateurs, qui prônent un interventionnisme de l'Etat sans aller jusqu'au néo-fascisme prôné par le PA.

Carl Anteano, tête de liste du PCOL'ancien haut-fonctionnaire Carl Anteano a été choisi par le PCO pour prendre la tête du parti. Un choix particulier, puisqu'Anteano prône un retour pur et simple au régime de 1987, jugé comme seul régime fonctionnel et vertueux pour la République sitade. Anteano pense cependant que Coman Audate ne devrait pas retrouver le pouvoir, et que le PCO devrait élire un nouveau président, plus attentif aux nouveaux besoins de la Sitadie.
Le PCO se présente ainsi comme un parti d'opposition pure, dont le programme réside sur le blocage des réformes, socialistes comme libérales, et le retour à un régime conservateur, garantissant la sécurité et l'ordre public. Sur le plan international, le PCO souhaite maintenir qui avaient été créés sous le régime d'Audate, et qui menacent de disparaître.
Le RL : les populistes libertariensLe RL,
Redata liberalas ou "Mouvement libéral", est un parti né d'un scission avec le PCO en 2007. Le Mouvement libéral, qui se revendique lui-même "populaire", a sûrement pris une grande part dans la provocation des insurrections de 2008. En effet, le parti s'est très vite mutée en une sorte de conglomérats de mouvements libéraux et populistes, qui se sont liguées contre le régime. La présence d'"anarcho-capitalistes" au sein des rangs-même de l'Etat a entraîné l'existence d'oppositions de plus en plus ouvertes vis-à-vis du régime. Le Mouvement libéral souhaite aujourd'hui "virer du pouvoir" toute l'élite politique, et considère l'Etat interventionniste, de droite comme de gauche, comme un mal à combattre.

Marc Vecius, tête de liste du RLMarc Vecius, ancien homme politique du PCO qui a fondé le RL en opposition aux dérives de l'Etat, est connu pour s'être fermement opposé à l'inscription de droits sociaux dans la nouvelle Constitution. Vecius prédit ainsi que ces droits sociaux plongeront l'économie sitade dans la faillite, et devraient être remplacés par des mesures qui ne dérèglent pas le marché.

Alexandres Viranos, membre de la liste du RLL'entrepreneur Alexandre Viranos est devenu célèbre pour son activité sur les réseaux sociaux, notamment durant les insurrections de 2008. Très populaire, notamment parmi les jeunes, Viranos prône un renforcement du pouvoir exécutif et l'établissement de mécanismes démocratiques en faveur de cet exécutif. C'est ce qui fait la particularité de Viranos, pourtant entouré de libertariens.
Le RL prône ainsi un programme fondé sur l'opposition à l'étatisation du système économique, et à l'intervention de l'Etat. Le RL prône une libéralisation du marché, et souhaite donc réduire drastiquement la place des services publics dans l'économie sitade. Enfin, sur le plan international, le RL souhaite favoriser les traités de libre-échange, et la neutralité de la Sitadie dans les conflits armés.
Le PA : l'alliance des nationalistes nostalgiquesLe PA,
Partit Allogenas ou "Parti de la Renaissance", est un vieux parti né au milieu du XXème siècle et qui rassemblait autrefois de nombreux courants anti-républicains, fascistes comme royalistes. Aujourd'hui, le parti a abandonné sa rhétorique anti-républicaine et prône plus simplement un nationalisme conservateur et une économie "chrétienne". Cependant, il subsiste au sein du parti une division entre les "néo-royalistes", partisans du traditionalisme que prône officiellement le parti, et les "fascistes républicains", dont la rhétorique est beaucoup plus populiste malgré l'abandon des formules anti-républicaines ou anti-démocrates.

Vénèdes Vocorix, tête de liste du PAVénèdes Vocorix, professeur en droit public, fait partie de la branche "néo-royaliste" du parti. Vocorix est un chrétien orthodoxe très pratiquant, et souhaite mettre en place une économie favorisant les associations caritatives. Il rejette aussi le sécularisme de l'Etat, et souhaite un retour à l'Etat chrétien.
Le PA propose aujourd'hui un programme favorisant l'économie caritative et souhaitant bloquer les réformes "trop progressistes" sur le plan moral. Le PA souhaite également revenir en arrière sur certaines législations comme l'autorisation de certains moyens de contraception. Enfin, le PA souhaite affirmer la place traditionnelle de la famille en limitant les couples hors-mariage.