15/08/2013
21:21:18
Index du forum Continents Eurysie Sitadie

Médias sitades

Voir fiche pays Voir sur la carte
156
Médias sitades


La Plume libre
Logo

Origine : International (francophone)
Thème général : Journal d’information financière, politique, économie

Orientation : Libéral
Champ d'action : Eurysie
998

Logo TIKJA

Post de la Plume libre, sur TIKJA


Logo

La Plume libre

La Diète sitade se constitue en Assemblée nationale constituante
07/06/2012

Après la démission du président de la République Coman Audate le 29 janvier dernier, et l’élection d’une nouvelle Diète hier, la Diète a voté, ce matin, sa transformation en Assemblée nationale constituante. Elle s’est promise de donner une constitution démocratique à la République sitade. Elle s’est également assurée l’exclusivité du pouvoir législatif et constituant, et sera amenée à élire un Comité exécutif dans les prochains jours.


Logo

La Plume Libre

L'Assemblée nationale constituante de Sitadie élit Segolia Virate chef de l’Exécutif
11/06/2012

L’Assemblée nationale constituante sitade, à l’issue de 4 jours de débats, a élu à 21h la chef de file du Parti du Progrès, Segolia Virate, à la tête du Comité exécutif. Fervente démocrate et adepte du radicalisme républicain, Virate devra cependant faire de nombreux compromis pour rassembler au maximum les courants politiques sitades autour de l’Assemblée nationale constituante, le temps qu’elle adopte la nouvelle constitution.

6300
Logo

Segolia Virate dévoile son premier gouvernement
13/06/2012

Après plusieurs jours de débats acharnés entre les députés de l'Assemblée nationale constituante, les membres du Comité exécutif provisoire ont enfin été désignés.

Segolia Virate
Chef de l'Exécutif


Portrait

  • Parti :
  • Parti du Progrès (centre)

  • Parcours :
  • Activiste démocrate, Segolia Virate s'est particulièrement impliquée dans l'ensemble des manifestations et grèves qui ont eu lieu depuis 2008 contre le régime d'Audate. Juriste et journaliste, et membre du Parti du Progrès, Virate s'est présentée comme une importante opposante au régime d'Audate, qu'elle dénonce être une dictature. Très active sur les réseaux sociaux, Virate a acquis un soutien populaire croissant, surtout à travers ses nombreux discours prônant l'adoption du scrutin proportionnel pour les élections de la Diète. Soutenant les insurrections de 2011 et 2012, elle a été propulsée sur le devant de la scène politique, si bien qu'elle parvient à remporter les élections à la présidence du Parti du Progrès, dont elle sera la tête de liste lors des dernières élections. Elle et sa liste remportent 42 sièges au sein de la Diète, après une campagne reposant sur une rhétorique démocrate et libérale. Avec seulement 4 représentants de plus à la Diète, pour un total de 42 représentants, le Parti du Progrès ne semble pas être très influent de par son nombre. Pourtant, depuis le 6 juin dernier, le Parti du Progrès s'est présenté comme un parti de rassemblement, prêt à coopérer avec l'ensemble des partis démocrates pour construire une nouvelle république. Jouant le rôle de parti "pivot" au sein de l'Assemblée, entre les socialistes et les conservateurs, le Parti du Progrès est parvenu à faire de son président Segolia Virate le chef du Comité exécutif provisoire.

  • Projet politique :
  • Consciente d'être la "déléguée" d'une coalition très fragile, Segolia Virate reste très prudente quant aux projets qu'elle annonce. Sans ambiguïté, elle cherche à porter un projet démocratique, sans vraiment se positionner dans les débats sur la nature du régime. Dans tous les cas, Segolia Virate reste ouverte aux compromis, et assure vouloir rassembler l'ensemble des partis démocrates en attendant la rédaction de la nouvelle constitution.



Paul Baduil
Délégué aux Affaires étrangères


Portrait

  • Parti :
  • Parti humaniste (centre-droit)

  • Parcours :
  • Homme d'affaire à la tête du groupe agricole IBLIO, Paul Baduil porte une rhétorique très axée sur un attachement profond aux droits et libertés individuelles tout en coopérant avec le régime d'Audate pour le développement de sa société. Il s'est ainsi présenté comme une personne ayant un rapport au régime très ambigu. Les soupçons sur la relation de coopération entre Baduil et Audate se sont toutefois attenués lorsque Baduil est parvenu à se faire élire président du parti humaniste, parti ayant activement participé à la Résistance, mais farouchement opposé au Parti de la Résistance, parti de Coman Audate, après la guerre. De cette façon, le Parti humaniste a fait l'objet d'un acharnement institutionnel qui l'a empêché de prendre pleinement part à la vie institutionnelle de la République, si bien que le parti fut dissous par décret en 1990. Le Parti humaniste, qui a continué ses activités comme mouvement d'opposition malgré l'oppression du régime, a réussi à profiter du chaos des élections de 2008 pour s'imposer malgré sa dissolution en 1990, si bien que le régime a accepté les candidats du Parti humaniste et a annulé la dissolution. Baduil est ainsi entré dans la Diète, et a présenté son parti comme un véritable parti de gouvernement, près à reprendre la relève en cas de chute du régime, tout en affirmant son opposition ferme aux mesures liberticides du régime d'Audate.

  • Projet politique :
  • Baduil a l'intention de porter, en tant que délégué aux Affaires étrangères, un projet qui fasse relativement consensus, à savoir la défense des droits humains et de la démocratie.



Lugius Caramantes
Délégué à l'Economie et au Travail


Portrait

  • Parti :
  • Parti de la Justice (gauche radicale)

  • Parcours politique :
  • Professeur de droit, Lugius Caramantes est peut-être la figure la plus controversée du nouveau Comité exécutif provisoire. Faisant partie des premiers membres du Parti de la Justice, Caramantes a activement participé aux insurrections contre le régime, souhaitant porter des idées anti-racistes, féministes et lutter pour la décriminalisation de l'homosexualité et de la transsexualité. Si ses idées font partie des nombreuses idées qui ont été portées durant les insurrections, il est toutefois décrié à la fois par l'aile gauche du Parti de la Justice et par l'ensemble des partis à la droite de son parti. En effet, Caramantes fait partie de la minorité de membres du Parti de la Justice qui ne sont pas issus du Parti communiste sitade, parti que Caramantes a souvent eu l'occasion de critiquer. Inversement, Caramantes ayant adopté des positions extrêmement critiques sur le libéralisme, il est vu d'un mauvais œil par la majorité des représentants de l'Assemblée nationale. C'est donc avec surprise qu'il a fait l'objet d'un très grand compromis entre le Parti de la Justice et les autres partis de la coalition, puisque sa nomination comme délégué à l'Economie et au Travail était la condition du vote du Parti de la Justice nécessaire à l'élection de Segolia Virate comme chef de l'Exécutif.

  • Projet politique :
  • Caramantes bénéficie d'une position de force, puisque son poste est garanti comme condition du soutien du Parti de la Justice au Comtié exécutif provisoire. Ainsi, il a déjà annoncé de profondes réformes du travail, qu'il souhaite porter avec la coalition. Il prévoie, entre autres, des réformes de la protection sociale, et de la liberté syndicale.



Lug Samogènes
Délégué à la Police et à l'Ordre public


Portrait

  • Parti :
  • Union des démocrates et socialistes (centre-gauche)

  • Parcours politique :
  • Avocat de profession, Lug Samogènes est le bras droit de l'Union des démocrates et socialistes. Ayant fait de la prison sous le régime d'Audate, le choix de faire entrer Samogènes au sein du Comité exécutif est lourd de sens, surtout en le plaçant comme délégué à la Police et à l'Ordre public.

  • Projet politique :
  • Samogènes a déjà fait part de son ambition "d'abolir la Police du Parti", dénonçant une police politique vouée aux desseins du Parti de la Résistance. Samogènes souhaite donc réformer la police sitade dans son intégralité, et de renforcer la police de proximité. C'est cette vocation, salué par tous les bords de la Coalition, qui lui a permis de devenir délégué au sein du Comité exécutif.



Maria Ressates
Déléguée à la Justice


Portrait

  • Parti :
  • Parti socialiste sitade (gauche)

  • Parcours politique :
  • Figure discrète du Parti socialiste sitade, Maria Ressates a su rassembler, au sein de la coalition. En effet, cette ancienne juriste d'entreprise est devenue en 2008 une avocate de renom ayant défendu de nombreux opposants de tous bords au Parti de la Résistance.

  • Projet politique :
  • Ressates a affirmé son intention de réformer la Justice de façon à "passer d'une Justice inquisitrice au service du régime à une Justice au service de la démocratie et du justiciable", un projet qui semble faire l'unanimité au sein de la coalition.
5226
Logo

Le Comité constitutionnel élu par l'Assemblée
19/06/2012

Le Comité constitutionnel, chargé de la rédaction d'une nouvelle constitution pour la République sitade, était attendu depuis près de 2 semaines. Après de vives tensions entre représentants de l'Assemblée, il a finalement été convenu que le Comité constitutionnel sera présidé par Victulène Cotis, présidente de l'Union des démocrates et socialistes.


Cotis, la "socialiste conservatrice"

Portrait de Victulène Cotis
Victulène Cotis

Cotis est une constitutionnaliste de l'Université de Catalles, élue à la Diète depuis 2008. Assez discrète sur la scène politique, elle est cependant reconnue comme l'une des plus grandes figures juristes universitaires de Sitadie. Si Cotis a travaillé sur de nombreux systèmes constitutionnels différents, elle affirme cependant que "Le régime parlementaire est le pire régime à l'exception de tous les autres", une phrase qui raisonne avec les maximes sur la démocratie.

Cotis défend donc la mise en place d'un régime parlementaire équilibré, dans lequel l'Exécutif et le Législatif travaillent et coopèrent dans l'harmonie des institutions. Cotis cherche à retrouver le régime républicain de 1918, mais en le réformant de sorte à ne pas retrouver le régime faible qui a conduit aux échecs du siècle précédent.

"La Diète doit être la boussole de la République", affirme-t-elle dans son premier discours comme président du Comité constitutionnel. Cotis ne croit ni à la démocratie directe, "véritable tyrannie de la majorité" selon elle, ni en un Exécutif renforcé : "Non, je ne souhaite pas revenir au régime que l'on vient de renverser, c'est une évidence." affirme-t-elle devant les caméras.

Très vite décriée par l'aile droite de l'Assemblée, Cotis a particulièrement été critiquée par Gabrius Latauis, du Parti du Progrès. Ce dernier la dénonce en effet comme "une socialiste conservatrice" : "Cotis reprend les textes de 1901 garantissant des libertés fondamentales, et veut bâtir une République parlementaire dessus, sans rien apporter. C'est un retour pur et simple à la Constitution de 1918, celle qui a plongé le Parlement dans les conflits partisans qui ont amené à sa chute en 1979. Cotis se revendique peut-être socialiste, mais elle ne fait que conserver ce qui a été établi. Ne voyez en elle aucun véritable changement."

En attendant, Cotis a assuré être ouverte au débat, et être prête à élaborer une constitution démocratique, qui rassemble plus qu'elle ne divise.


Vecius, l'opposant n°1

Portrait de Marc Vecius
Marc Vecius

Le Comité constitutionnel est particulier dans le sens où il est composé d'hommes politiques de partis très différent. De fait, la présidence de Cotis a été établie comme fruit de nombreuses négociations au sein de la coalition de fait qui s'est installée, de la gauche radicale incarnée par le Parti de la Justice jusqu'au centre-droit du Parti humaniste. Mais surtout, pour assoir sa légitimité, le Comité constitutionnel avait besoin d'être composé également de l'opposition, surtout que le Mouvement libéral, qui en fait partie, reste le premier parti du Parlement en terme d'effectifs.

Marc Vecius, président du Mouvement libéral, s'est donc imposé comme la figure à accepter au sein du Comité constitutionnel. Il a affirmé vouloir faire entendre la voix du "premier parti de Sitadie", et d'éviter les potentielles dérives socialisantes d'un Comité constitutionnel marqué à gauche.

La carrière politique de Vecius, membre dissident du Parti de la Résistance qui a fondé le Mouvement libéral en 2008, a affirmé sa position d'"opposant numéro 1" à la coalition en place depuis l'élection de Ségolia Virates comme Chef de l'Exécutif.

Cependant, l'élection de Vecius au sein de la liste de ce comité cache un revers de la médaille : Vecius, bien que fermement opposé sur le plan économique et politique à la majorité en place, ne l'est pas nécessairement sur le plan constitutionnel. Il affirme d'ailleurs être plutôt favorable au régime parlementaire, et surtout à la limitation du pouvoir exécutif.


L'absence de Latauis et Viranus

On peut toutefois noter l'absence notable de Latauis et Viranus, pourtant jusqu'alors pressentis pour mener les travaux constitutionnels.

Portrait de Latauis
Gabrius Latauis, représentant du Parti du Progrès à l'Assemblée

Gabrius Latauis, qui a la double casquette de banquier et de juriste, a été écarté par la majorité. Au sein même de son parti, on critiquait ses positions trop hétérodoxes sur la question constitutionnelle. En effet, Latauis affirme que la "Sitadie devrait être menée comme une grande entreprise, mais avec la démocratie en plus.". Ainsi, Latauis reste un fervent démocrate comme la plupart des autres membres du Parti du Progrès, mais croit en une affirmation du pouvoir exécutif. Latauis prône notamment l'élection du chef d'Etat, le président de la République, par un vote par approbation. Une méthode particulière de vote, qui consiste en l'autorisation de voter pour plusieurs candidats différents à la fois.

Portrait de Viranus
Alexandre Viranus, représentant du Mouvement libéral à l'Assemblée

Alexandre Viranus, qui s'est illustrée par sa présence très forte sur les réseaux sociaux depuis 2008, a rejoint les bancs de la Diète devenue Assemblée constituante en 2012. Figure très controversée, Viranus était à l'origine le candidat acclamé par le Mouvement libéral pour rejoindre la rédaction de la constitution, malgré ses divergences sur la question constituante avec le leader du parti, Marx Vecius. En effet, Viranus est, comme Latauis, attiré par une structure favorisant l'Exécutif. Si Viranus, qui est un entrepreneur, argumente vouloir aussi d'un gouvernement fort pour assurer l'efficacité du régime, il est accusé par beaucoup de ne vouloir un tel régime que pour court-circuiter l'ensemble des institutions. En effet, Viranus a déjà provoqué plusieurs scandales en dénonçant la "caste politique" et en affirmant ses positions anti-élitistes.
1396
Logo

Le Parti de la Justice engage sa réforme du travail
29/08/2012

Le Parti de la Justice a proposé devant l'Assemblée nationale, ce matin, une proposition de loi visant à réformer l'ensemble du Code du travail. Elaboré par le Département à l'Economie et au Travail dirigé par Lugius Caramantes, le texte de loi a été proposé par Sorin Rosares, chef de file du Parti de la Justice, membre de la coalition de la majorité.

Portrait
Lugius Caramantes, délégué à l'Economie et au Travail

Le texte prévoit de nombreuses modifications, dont une hausse drastique du salaire minimum brut, une garantie de la liberté syndicale et une hausse de l'assurance chômage.

Cependant, ce texte a peu de chances de passer sous sa forme initiale. Le Parti du Progrès et le Parti humaniste, tous deux aussi membres de la majorité, ont tous deux refusé de voter le texte, jugé abusif dans les circonstances actuelles. Les deux partis ont tout de même accepté de négocier afin de parvenir à un texte plus modéré.

Sorin Rosares a, après les déclaration du Parti du Progrès et du Parti humaniste, tenu à affirmer, devant la presse, que le Parti de la Justice risquait de quitter la majorité si celle-ci n'acceptait pas que le Parti de la Justice entreprenne ses réformes sociales. Un coup de pression qui mènera sans doute les partis de l'aile droite de la coalition à rétropédaler sur leur refus de voter la réforme.

Portrait
Sorin Rosares, chef de file du Parti de la Justice

Ces premières tensions au sein de la majorité sont révélatrices de l'instabilité de la coalition, alors que l'Union des Démocrates et Socialistes s'apprête à proposer sa prochaine réforme de la Police.
1730
Logo

Vecius quitte le Comité constitutionnel
Les Libertariens n'écriront pas la Constitution
25/09/2012

Portrait
Marc Vecius, chef de file du Mouvement libéral

Marc Vecius, chef du file du Mouvement libéral, a décidé de démissionner du Comité constitutionnel, qui se retrouve alors dépourvu de tout représentant du Mouvement libéral, pourtant premier parti en effectif au sein de l'Assemblée constituante.

Vecius avait été nommé au Comité comme représentant de l'opposition, dans le but de faire participer le premier parti de la Diète dans la rédaction de la Constitution. Si Vecius partageait avec les autres membres l'ambition d'une Constitution fondant une République parlementaire, il s'est toutefois opposé à de nombreuses reprises au projet de constitutionnalisation d'un certain nombre de droits sociaux.

Dans sa lettre publique de démission du Comité constitutionnel, Vecius affirmait sa position libertarienne : "Ce n'est pas le rôle de l'Etat d'affirmer des droits sociaux, sinon pour déréguler le marché et favoriser certains syndicats et corporations qui n'ont aucune notion de l'intérêt général.". Il a ensuite justifié sa démission par son incapacité d'agir au sein du Comité : "Le Mouvement libéral, pourtant majoritaire au sein de l'Assemblée constituante, s'est retrouvé minoritaire au sein du Comité constitutionnel. Aucune de mes propositions n'a été considérée par mes collègues. J'ai donc pris la décision de démissionner du Comité constitutionnel."

Vecius ne baisse cependant pas les bras quant à la participation du Mouvement libéral à la politique nationale : "La coalition de la majorité, qui se revendique démocratique et républicaine, a tenté de bâillonner le Mouvement libéral. La constitution en cours de rédaction ne sera donc pas une constitution libérale. Le but pour le Mouvement libéral, dès à présent, sera de jouer son rôle d'opposant au système qui est en train de se former. J'ai foi, tôt ou tard, la Sitadie sera réellement libre."
1198

Logo TIKJA

Post de la Plume libre, sur TIKJA


Logo

La Plume libre

Sitadie : L'Assemblée nationale constituante adopte une Constitution
01/02/2013

Après plusieurs mois de travail, le Comité constitutionnel a présenté à l'Assemblée nationale un projet de Constitution, fondant une République parlementaire et garantissant de nouveaux droits sociaux. Le projet a été adopté à 270 voix contre 180. La coalition dite "républicaine", réunissant les partis de l'extrême-gauche au centre-droit, a soutenu la Constitution avec ferveur. Les trois partis d'opposition, dont les 120 représentants du Mouvement libéral, se sont massivement opposés à cette constitution. Les Libertariens du Mouvement libéral avaient précédemment quittés le Comité constitutionnel après des désaccords concernant les droits sociaux.


Logo

La Plume libre

Sitadie : La nouvelle Constitution est adoptée par référendum
01/03/2013

Après avoir été adoptée par l'Assemblée nationale constituante, la Constitution a été soumise au référendum. 52 % des sitades ont approuvé la nouvelle Constitution. Des élections générales sont prévues pour juin 2013, afin d'élire une nouvelle Diète. Elles seront suivies des élections municipales en septembre, et des élections sénatoriales en octobre. Un président de la République sera provisoirement élu par la Diète, en attendant les élections sénatoriales.

13245
Logo

Quelles listes pour les élections de 2013 ?
18/05/2013




Logo PCS
Le PCS : les héritiers de la Résistance

Le PCS, Parti communiste sitade, est un parti qui s'est principalement développé pendant la guerre de 79-84. Il s'est érigé comme un parti de résistance contre l'oppression fasciste, prônant une alternative communiste. Le PCS prône une transition non-violente vers une société communiste, notamment par la nationalisation des moyens de production.

Portrait
Caracco Ambilli, tête de liste du PCS

Caracco Ambilli sera à la tête de la liste du PCS. Ancien résistant, Ambilli mène aujourd'hui plusieurs associations caritatives, notamment à l'étranger. Fervent pacifiste, Ambilli est toutefois partisan d'une "révolution communiste non-violente", une conviction qui se traduit notamment par son rejet des institutions et du système économique de marché. Ambilli affirme bien qu'il faut "faire table rase de l'actuelle République sitade dans son entièreté".

Concrètement, le PCS propose un programme très imprégné d'un communisme "doux" : nationalisation de nombreux secteurs industriels, hausse drastique du salaire minimum brut, hausse de l'assurance chômage, accentuation de la redistribution, taxes contre les "super-riches". Aussi, sur le plan international, le PCS prône un rapprochement avec les organisations communistes et libertaires.


Logo PJ

Le PJ : le champion de l'égalité

Le PJ, Parti de la Justice, est un parti qui est né avec les insurrections de 2008. Le PJ a été omniprésent durant ces insurrections, et porte aujourd'hui encore de nombreuses revendications nées de ces mouvements. On pourrait résumer l'idéologie du PJ en un seul mot : égalité. En effet, le PJ défend l'égalité des sexes, l'antiracisme, l'anticapitalisme, l'antifascisme. Mais au-delà de l'égalité, le PJ défend aussi de nombreuses idées ancrés dans le progressisme du XXIème siècle : lutte contre la répression de l'homosexualité, de la transsexualité et des LGBT+ en général, défense des "pays en développement"...

Portrait
Sorin Rosares, tête de liste du PJ

Sorin Rosares est, sans surprise, la tête du liste du PJ. C'est un philosophe altermondialiste à l'origine très proche du PCS, qui a décidé de faire sécession avec ce dernier pendant les insurrections de 2008. Rosares a fondé le PJ afin de défendre ses idées, fondées sur la lutte contre l'oppression sur les minorités, de Sitadie comme du monde entier.

Portrait
Lugius Caramantes, membre de la liste du PJ

On note aussi la présence, en seconde place sur la liste, de Lugius Caramantes. Caramantes est l'actuel Délégué à l'Economie et au Travail du Comité exécutif provisoire. Instigateur de la réforme du travail dite "Caramantes", il compte défendre ce qu'il est parvenu à mettre en place, notamment un salaire minimum brut et une assurance chômage élevés, ainsi qu'une protection et une valorisation des syndicats.

Le programme du PJ réside donc sur la défense des intérêts des minorités, et la continuité de la réforme du travail engagée par Caramantes. Sur le plan international, le PJ souhaite défendre les pays les plus démunis face à l'hégémonie des pays impérialistes.


Logo PSS

Le PSS : l'étendard de la social-démocratie

Le PSS, parti socialiste sitade, est né en 2008 d'un véritable schisme entre les sociaux-démocrates et les sociaux-libéraux de l'ODS. Le PSS prône aujourd'hui une "transition" vers une société plus juste vis-à-vis du prolétariat. Le PSS se distingue du PJ par sa rhétorique réformiste, se présentant comme un parti de gouvernement, et donc comme un parti "modéré".

Portrait
Victulène Cotis, tête de liste du PSS

La constitutionnaliste Victulène Cotis, qui a mené les travaux de l'écriture de la nouvelle Constitution, est la tête de liste du PSS. Il est donc très probable que le PSS cherche à défendre cette nouvelle Constitution, et le régime parlementaire qu'elle instaure. Sur le plan économique, Cotis souhaite nationaliser certains secteurs industriels majeurs.

Le programme du PSS réside sur des réformes favorisant l'égalité salariale homme/femme, sur l'instauration d'une législation plus protectrice des travailleurs, et sur une mise en valeur du service public.


Logo ODS

L'ODS : l'émissaire du pragmatisme

L'ODS, Onion Democration et Socialistion, ou "Union des démocrates et socialistes", est un des partis ayant participé à la Résistance durant la guerre de 79-84. A l'origine, l'ODS prônait une social-démocratie pure, et ne se distinguait du PCS que par son approche réformiste du socialisme. Aujourd'hui, l'ODS a muté, se revendiquant "pragmatique et évolutive". Elle axe principalement sa rhétorique sur la démocratie, incarnée par le parlementarisme, et sur des réformes sociales afin de faire entendre les classes populaires.

Portrait
Cenno Tasguètes, tête de liste de l'ODS

Cenno Tasguètes est un ancien haut-fonctionnaire ayant activement participé à la reconstruction de la Sitadie après la guerre. Ecarté du pouvoir par Coman Audate et le Parti de la Résistance, Tasguètes s'est ensuite engagé dans l'opposition au régime d'Audate en publiant de nombreux articles hostiles au régime. Pourchassé par le régime, Tasguètes se réfugiera de 1999 à 2008 à l'étranger. Lors de son retour en 2008, Tasguètes est élu président de l'ODS, qu'il mènera aux élections générales. Il incarne, depuis, une opposition modérée, qui propose sans cesse des alternatives sociales aux gouvernements de droite qui se succèdent.

Portrait
Lug Samogènes, membre de la liste de l'ODS

Lug Samogènes est l'actuel Délégué à la Police et à l'Ordre public du Comité exécutif provisoire. Célèbre pour sa réforme de la Police, Samogènes ne compte pas s'arrêter là, et compte s'attaquer à la Justice, que l'actuelle Déléguée à la Justice, Maria Ressates du PSS, ne semble pas avoir réussi à réformer.

L'ODS présente un programme politique dépeint comme un programme profitant aux travailleurs, tout en ne remettant pas en cause l'économie de marché. L'ODS souhaite aussi entamer des réformes démocratiques en matière de justice et de travail. Enfin, sur le plan international, l'ODS souhaite une politique "pragmatique", et affirme être prête à travailler avec tous les Etats démocratiques.


Logo PCE

Le PCE : le porteur de liberté et de démocratie

Le PCE, Partit Cengetas ou "Parti du Progrès", a une histoire assez paradoxale. Créé en 1992 afin de s'opposer au Parti de la Résistance au Parlement, le Parti du Progrès avait vocation à rassembler la gauche opposée à Audate mais qui respectaient les règles électorales imposées par le régime. De ce fait, le Parti du Progrès incarnait alors une gauche qui s'est désolidarisé de toutes les idées socialistes, parvenant ainsi à se faire tolérer par le régime.

Le PCE n'est pas pour autant un parti proche des idées d'Audate. Il s'est toujours présenté comme défenseur de la démocratie, et prône les idées des révolutionnaires sitades de 1901. Depuis 2008, le PCE a même abandonné sa rhétorique "modérée" vis-à-vis du régime pour adopter un discours extrêmement critique des méthodes du Parti de la Résistance. Ainsi, le PCE prône désormais le radicalisme républicain, ce qui inclue une lutte pour la démocratie, notamment pour les mécanismes de démocratie participative, une défense fervente de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, une défense de l'économie de marché vue comme condition de la liberté individuelle, et un discours progressiste sur les questions morales.

Portrait
Segolia Virate, tête de liste du PCE

La juriste et journaliste Segolia Virate est connue pour sa fonction de Chef de l'Exécutif provisoire. Activiste démocrate engagée dans les insurrections de 2008, Virate est devenue présidente du PCE en 2011. Virate a durement oeuvré à la métamorphose du PCE afin de passer outre son passé trop tolérant vis-à-vis du régime d'Audate, de telle façon que le PCE est aujourd'hui un parti de rassemblement au Parlement.

Portrait
Gabrius Latauis, membre de la liste du PCE

Le juriste et banquier Gabrius Latauis est devenu le numéro deux du PCE. C'est une figure assez controversée depuis ses prises de position contre la Constitution soutenue par le PCE-même. En effet, Latauis prône un régime parlementaire qui favorise un exécutif fort, tout en insistant sur la création de nouveaux mécanismes démocratiques.

Le PCE prône aujourd'hui un programme axé sur la liberté, la démocratie et le progrès. Le PCE prône ainsi la création de nouveaux mécanismes démocratiques, notamment le référendum législatif. Il prône aussi une libéralisation de l’économie, se positionnant contre les interventionnismes étatiques trop poussés que souhaitent instaurer les partis de gauche. Sur le plan international, le PCE défend une politique de libre-échange assez ouverte.


Logo PH

Le PH : le défenseur des droits humains et des libertés individuelles

Le PH, Parti humaniste, est un des partis ayant participé à la résistance durant la guerre de 79-84. Très attaché aux droits et libertés fondamentales, notamment ceux que la Déclaration des droits et libertés fondamentales de 1901 garantit, le Parti humaniste a tendance à fonder sa politique dessus. Ainsi, le PH prône une politique économique libérale, fondée sur le droit de propriété. Ce qui différencie le PH du PCE, c'est principalement ses positions conservatrices, tant concernant le système que sur les questions morales. Ainsi, le PH se montre intransigeant vis-à-vis de questions comme l'euthanasie, l'avortement ou encore la place des LGBT+. Il est également assez sceptique quant aux opérations visant à affaiblir les forces de l'ordre face aux citoyens.

Portrait
Paul Baduil, tête de liste du PH

L'homme d'affaire Paul Baduil est la tête de liste du PH. Entretenant autrefois des rapports ambigus avec le régime d'Audate, Baduil a affirmé son opposition à la politique liberticide d'Audate en prenant la tête du parti humaniste en 2009. Baduil se présente avant tout comme un modéré, et fonde sa rhétorique sur la protection des droits et libertés fondamentales mais aussi sur la protection de l'ordre public.

Le PH prône ainsi la défense de l'économie de marché en place en Sitadie, et la promotion des droits et libertés fondamentales. Il s'oppose aux réformes jugées trop "chaotiques", notamment les nouvelles réformes du travail envisagées par la gauche. Sur le plan international, le PH souhaite multiplier les traités de libre-échange.


Logo PCO

Le PCO : le vieux parti de l'ordre et de la sécurité

Le PCO, Partit Combertas ou "Parti de la Résistance", est le parti qui a dirigé la République sitade de 1985 à 2012, sinon avant. Le parti, dont le leader naturel, Coman Audate, a été évincé du pouvoir en mai dernier, cherche à rester attaché aux valeurs qu'il a toujours portées. Cependant, puisqu'il a été déserté des libéraux, le PCO s'est muté en un parti rassemblant les nationalistes et protectionnistes conservateurs, qui prônent un interventionnisme de l'Etat sans aller jusqu'au néo-fascisme prôné par le PA.

Portrait
Carl Anteano, tête de liste du PCO

L'ancien haut-fonctionnaire Carl Anteano a été choisi par le PCO pour prendre la tête du parti. Un choix particulier, puisqu'Anteano prône un retour pur et simple au régime de 1987, jugé comme seul régime fonctionnel et vertueux pour la République sitade. Anteano pense cependant que Coman Audate ne devrait pas retrouver le pouvoir, et que le PCO devrait élire un nouveau président, plus attentif aux nouveaux besoins de la Sitadie.

Le PCO se présente ainsi comme un parti d'opposition pure, dont le programme réside sur le blocage des réformes, socialistes comme libérales, et le retour à un régime conservateur, garantissant la sécurité et l'ordre public. Sur le plan international, le PCO souhaite maintenir qui avaient été créés sous le régime d'Audate, et qui menacent de disparaître.


Logo RL

Le RL : les populistes libertariens

Le RL, Redata liberalas ou "Mouvement libéral", est un parti né d'un scission avec le PCO en 2007. Le Mouvement libéral, qui se revendique lui-même "populaire", a sûrement pris une grande part dans la provocation des insurrections de 2008. En effet, le parti s'est très vite mutée en une sorte de conglomérats de mouvements libéraux et populistes, qui se sont liguées contre le régime. La présence d'"anarcho-capitalistes" au sein des rangs-même de l'Etat a entraîné l'existence d'oppositions de plus en plus ouvertes vis-à-vis du régime. Le Mouvement libéral souhaite aujourd'hui "virer du pouvoir" toute l'élite politique, et considère l'Etat interventionniste, de droite comme de gauche, comme un mal à combattre.

Portrait
Marc Vecius, tête de liste du RL

Marc Vecius, ancien homme politique du PCO qui a fondé le RL en opposition aux dérives de l'Etat, est connu pour s'être fermement opposé à l'inscription de droits sociaux dans la nouvelle Constitution. Vecius prédit ainsi que ces droits sociaux plongeront l'économie sitade dans la faillite, et devraient être remplacés par des mesures qui ne dérèglent pas le marché.

Portrait
Alexandres Viranos, membre de la liste du RL

L'entrepreneur Alexandre Viranos est devenu célèbre pour son activité sur les réseaux sociaux, notamment durant les insurrections de 2008. Très populaire, notamment parmi les jeunes, Viranos prône un renforcement du pouvoir exécutif et l'établissement de mécanismes démocratiques en faveur de cet exécutif. C'est ce qui fait la particularité de Viranos, pourtant entouré de libertariens.

Le RL prône ainsi un programme fondé sur l'opposition à l'étatisation du système économique, et à l'intervention de l'Etat. Le RL prône une libéralisation du marché, et souhaite donc réduire drastiquement la place des services publics dans l'économie sitade. Enfin, sur le plan international, le RL souhaite favoriser les traités de libre-échange, et la neutralité de la Sitadie dans les conflits armés.


Logo PA

Le PA : l'alliance des nationalistes nostalgiques

Le PA, Partit Allogenas ou "Parti de la Renaissance", est un vieux parti né au milieu du XXème siècle et qui rassemblait autrefois de nombreux courants anti-républicains, fascistes comme royalistes. Aujourd'hui, le parti a abandonné sa rhétorique anti-républicaine et prône plus simplement un nationalisme conservateur et une économie "chrétienne". Cependant, il subsiste au sein du parti une division entre les "néo-royalistes", partisans du traditionalisme que prône officiellement le parti, et les "fascistes républicains", dont la rhétorique est beaucoup plus populiste malgré l'abandon des formules anti-républicaines ou anti-démocrates.

Portrait
Vénèdes Vocorix, tête de liste du PA

Vénèdes Vocorix, professeur en droit public, fait partie de la branche "néo-royaliste" du parti. Vocorix est un chrétien orthodoxe très pratiquant, et souhaite mettre en place une économie favorisant les associations caritatives. Il rejette aussi le sécularisme de l'Etat, et souhaite un retour à l'Etat chrétien.

Le PA propose aujourd'hui un programme favorisant l'économie caritative et souhaitant bloquer les réformes "trop progressistes" sur le plan moral. Le PA souhaite également revenir en arrière sur certaines législations comme l'autorisation de certains moyens de contraception. Enfin, le PA souhaite affirmer la place traditionnelle de la famille en limitant les couples hors-mariage.
11515
Mignature de l'Emission politique

Soirée électorale
14/06/2013

Tritto Borili

Bonsoir aux personnes nous ayant rejoint pour cette deuxième partie de l'Emission politique spécial soirée électorale.

Les résultats des votes de ce dimanche ne sont toujours pas tombés, mais une première estimation devrait être publiée par le Gouvernement provisoire dans les prochaines minutes.

En attendant nous sommes avec madame Vebonara Atrix, politologue, afin de nous donner des prédictions sur les conséquences de ces résultats...

Vebonara Atrix

Bonsoir.

Tritto Borili

... ainsi que monsieur Alpius Andolates qui nous a rejoint durant la pub. Il est économiste à l'Université de Catalles, et il nous donnera une perspective nouvelle sur ces élections.

Alpius Andolates

Bonsoir.

Tritto Borili

Pour patienter durant l'attente de ces résultats je vous propose donc de revenir sur les sondages, publiés par l'Université d'Avernan.


Tritto Borili

Ce sont des sondages impressionnants, étant donnés les variations importantes de l'opinion publique en un an à peine.

Madame Atrix, qu'en pensez-vous ?

Vebonara Atrix

Alors ce sont effectivement des courbes assez impressionnantes au premier regard, mais quand on regarde les causes et les conséquences, ce sont des résultats qui paraissent tout de suite moins anodin.

Je m'explique : On observe, en étudiant ces courbes, la chute drastique des voix du Mouvement libéral, au profit d'une hausse des partis du centre-gauche, vu dans son sens large, à savoir le Parti socialiste, l'Union des démocrates et socialistes et le Parti du Progrès.

Alors on peut se dire que c'est une simple corrélation et qu'il n'existe pas nécessairement un lien entre la chute du Mouvement libéral dans les sondages et la hausse du centre-gauche. Oui, pourquoi les électeurs de l'extrême droite décideraient-ils subitement de voter pour des partis de gauche républicaine ?

En réalité, ce n'est pas si absurde. Le Mouvement libéral a attiré des voix de beaucoup de démocrates opposés au régime d'Audate, derrière une rhétorique, sinon anarcho-capitaliste, du moins sceptique de l'Etat. Mais la tête de liste du parti, Marc Vecius, a enchaîné les déclarations anti-sociales, et le Mouvement libéral a fini par revêtir son vrai manteau : celui d'un libéralisme exacerbé. C'est donc normal que les démocrates se soient tournés vers le centre-gauche.

Alpius Andolates

Qu'est-ce que vous appelez "anti-sociales" ?

Vebonara Atrix

Monsieur Andolates, vous n'allez pas me dire que s'opposer systématiquement à la liberté des syndicats et au droit de grève est une position sociale de la part du Mouvement libéral ? Vous soutenez le Mouvement libéral ?

Alpius Andolates

Ah non, non, loin de là. Mais de là à présenter le Mouvement libéral comme un parti anti-social... Enfin, je doute que ce soit un terme qui corresponde à la réalité, le Mouvement libéral a juste une conception différente de la justice sociale.

Vebonara Atrix

Je ne suis pas sûre que la justice sociale soit le credo du parti, Monsieur Andolates.

Alpius Andolates

Si, bien au contraire, le Mouvement libéral défend une ligne politique fondée sur la "méritocratie", en opposition aux politiques égalitaristes des gauches eurysiennes.

Après, le concept-même de "méritocratie" est contestable, je le conçois. Mais l'idéal méritocrate reste la ligne directrice du parti, et c'est une forme de justice sociale, qu'on soit d'accord avec ou non, qu'on la considère réalisable ou non.


Tritto Borili

Quel avenir le Mouvement libéral aura-t-il, selon vous, Monsieur Andolates ?

Alpius Andolates

Je pense que le Mouvement libéral est aujourd'hui confronté à un revirement idéologique important. Pour ça, il faut comprendre comme le Mouvement est né.

A l'origine, ce sont des dissidents du Parti de la Résistance qui ont fondé le Mouvement libéral. C'est donc une ligne certes libérale, mais aussi conservatrice, que défendait le Mouvement libéral à sa naissance. Il faut comprendre que ce parti est né dans la contestation de l'interventionnisme économique du régime d'Audate. Ce que défendaient alors les partisans du Mouvement, dont Marc Vecius, c'était l'instauration d'un Etat sécuritaire, qui ne défend que les droits de propriété, mais n'intervient pas sur le marché.

Mais un tel parti n'aurait jamais pu attirer le vote de beaucoup d'électeurs ; l'électorat du Mouvement libéral aurait été un électorat de niche, où la caste des industriels et les intellectuels proches des courants économiques laissez-fairistes auraient constitué l'intégralité des votes.

C'est l'arrivée en fanfare d'Alexandres Viranos qui a provoqué la mutation du Mouvement libéral d'un parti élitiste pas si différent du Parti de la Résistance à un parti populiste aux allures démocrates. Viranos, bien que fermement laissez-fairiste, ne conçoit pas l'Etat comme un simple garant de la sécurité, mais aussi comme une machine à rassembler, une machine de transformation du système politique et économique. C'est, entre-autre, pour ça que Viranos cherche à renforcer l'Exécutif : il souhaite que les dirigeants de la République engagent une transformation à coups de réformes, et de démantèlement d'un service public. Oui parce que, dans la rhétorique de Viranos, le service public est une illusion créée par l'élite étatiste afin de créer une dépendance des citoyens à l'Etat, et donc de les y soumettre.

Pour en revenir à la question de l'avenir du Mouvement libéral : il y a une transformation du Mouvement qui est en train de s'opérer en son sein, pour passer d'un parti élitiste de notables à un parti populaire et anti-élite. C'est d'ailleurs cette transformation qui a fait du Mouvement libéral le premier parti au Parlement lors des élections de 2012.

Cependant, la réalité du parti est réapparue à son grand jour avec le refus de Marc Vecius, durant l'écriture de la Constitution, d'accepter la liberté syndicale. Et Marc Vecius est l'incarnation même des vieux libéraux-conservateurs du Mouvement ; donc évidemment, ça n'a pas plus aux électeurs.

Ce qui soutient ma théorie de deux branches du Mouvement libéral, une élitiste et l'autre populiste, ce sont les courbes de ce sondage. En effet, la fin de la chute du Mouvement libéral, en décembre 2012, correspond assez bien avec la reprise de la campagne du Mouvement libéral par Alexandre Viranos. Viranos a bien compris que Vecius sapait la popularité du Mouvement, et a commencé à se montrer de plus en plus distant vis-à-vis de lui, malgré le partage d'une liste commune. Si Vecius est resté la tête de liste du Mouvement libéral, c'est bien Alexandre Viranos qui en est son leader naturel.

Voilà donc l'avenir du Mouvement libéral : il se présentera comme un parti populaire, et finira, petit à petit, à redevenir le premier parti de Sitadie.

Tritto Borili

Merci Monsieur Andolates. Nous allons nous reconcentrer sur les élections en abordant la question des gouvernements. Pour vous, Madame Atrix, quel gouvernement s'établira à l'issue de ces élections ?

Vebonara Atrix

C'est une bonne question, en effet. De fait, le prochain gouvernement sera le fruit d'un combat entre trois pôles.

Le premier pôle, c'est la gauche socialiste incarnée par le Parti de la Justice. En effet, le PJ a gagné énormément de crédit auprès des sitades en se présentant comme le chef de file de la transformation sociale, rendue possible avec la chute du régime d'Audate. Alors ce qui vient d'abord à l'esprit quand on parle d'un gouvernement du PJ, c'est la réforme Caramantes. Caramantes a réussi à présenter le PJ comme un parti qui ne fait pas de compromis sur la question sociale, et qui défend toujours les travailleurs. Mais l'exploit du PJ réside surtout dans le fait qu'il a réussi à changer l'agenda politique, de telle façon que la Constitution garantisse la liberté syndicale et le droit de grève, et que la réforme Samogènes, produite par l'Union des démocrates et socialistes, soit reconnue comme étant en réalité une émanation du PJ.

Alors à quoi pourrait ressembler un gouvernement du PJ ? Le PJ n'aura pas la majorité seul, c'est certain, et il devra donc se trouver des alliés. Naturellement, les socialistes du Parti socialiste et les sociaux-libéraux de l'Union des démocrates et socialistes pourraient former des alliés convenables. Le Parti socialiste est même souvent dénoncé comme étant un parti fantoche du PJ. Mais au vu des sondages, cela ne suffirait pas au PJ et à sa coalition de gauche pour être majoritaire à la Diète. Les yeux se tournent alors vers le Parti du Progrès, qui pourrait accepter de rejoindre une coalition de gauche, à condition que le PJ devienne plus modéré, et ne menace pas l'économie de marché.

Le second pôle politique, c'est le Mouvement libéral. Alors certes, le Mouvement libéral a été, en raison de son oppositions aux réformes sociales, la bête noire de l'Assemblée nationale constituante, et s'est retrouvé isolé. Mais si à gauche on peut observer des difficultés en raison de divergences idéologiques trop fortes entre le Parti du Progrès et le PJ, et bien parallèlement, on a l'ensemble du centre et de la droite reste attaché à une politique libérale, sinon de laissez-faire, résultat des contestations de l'interventionnisme "raté" sous le régime d'Audate. Donc une coalition libérale reste une possibilité à ne pas négliger, même s'il faudrait que l'isolement du Mouvement libéral prenne fin à cet effet.

Maintenant, quel parti pourrait incarner une troisième voie, un troisième pôle, qui n'est ni un pôle socialiste, ni un pôle ultra-libéral ? On peut penser au premier abord que le Parti humaniste, troisième parti dans les sondages, incarne ce pôle. Mais en réalité, le Parti humaniste ne peut réussir, à lui seul, à rassembler autour de lui. Il est trop conservateur pour les partis de gauche, et pas assez "libéral" pour le Mouvement libéral. Non, en réalité, c'est le Parti du Progrès qui incarne le troisième pôle. En effet, le Parti du Progrès peut réussir à s'allier au Parti socialiste et à l'Union des démocrates et socialistes, avec qui il partage de nombreux projets démocratiques, mais aussi à s'allier avec le Parti humaniste grâce à une rhétorique modérée et républicaine.

Honnêtement, je pense qu'une coalition de gauche est impossible, le PJ n'étant pas assez ouvert aux compromis. Une coalition libérale n'est pas non plus plausible, le Mouvement libéral étant trop isolé politiquement. C'est donc une coalition modérée, qui ressemblera à la coalition sous l'Assemblée nationale constituante mais sans le PJ, qui sera créée.

Alpius Andolates

Et l'Union des démocrates et socialistes ?

Vebonara Atrix

L'Union des démocrates et socialistes, comme le Parti humaniste, sera influent dans les coalitions de par son nombre mais ne parviendra jamais à se présenter comme leader politique, car sera absorbé par le PJ ou par le Parti du Progrès.

Alpius Andolates

Je pense que c'est une erreur de négliger l'Union des démocrates et socialistes, que c'est une perspective de très court terme. On ne peut pas résumer la gauche au PJ, simplement parce qu'on observe une tendance dans les autres pays eurysiens à ce que la gauche radicale absorbe le centre-gauche.

La Sitadie vient d'adopter un régime parlementaire particulier, qui, par le jeu des compromis, favorisera à mon avis le centre de l'échiquier politique, au prix d'une instabilité gouvernementale importante. Car comme vous l'avez dit Madame Atrix, oui, le PJ reste trop peu ouvert aux compromis pour mener une coalition à lui seul. Cependant, l'Union des démocrates et socialistes peut parvenir à adopter une rhétorique favorable au PJ, qui verra dans une coalition de gauche mené par l'Union une véritable aubaine pour exister politiquement au sein du gouvernement. En fait, ce qu'il pourrait se passer, c'est que le PJ se joigne à la coalition menée par l'Union, mais devienne un "opposant dans la majorité", qui travaille avec l'Union tout en la dénonçant à des fins électoralistes.

Au vu des rapports entre l'Union et le PJ, et à la prééminence du Parti du Progrès sur la scène politique, c'est un scénario qui ne verra pas le jour lorsque le premier gouvernement sera créé. En revanche, je suis presque sûr que ce premier gouvernement chutera rapidement au profit d'un gouvernement de gauche, et que la gauche et le centre alterneront successivement les gouvernements.

L'Union, elle, fera toujours partie des différents gouvernements, et deviendra, je le pense, un parti prééminent, au même titre que le Parti du Progrès aujourd'hui. Car ces deux partis partagent la caractéristiques d'être des "partis-pivots", qui se rallieront altern...

Tritto Borili

Je vais être contraint de vous couper, Monsieur Andolates, mais nous venons de recevoir les premières estimations du résultat des élections, qui ne devraient pas tarder à s'afficher.


Tritto Borili

De gauche à droite, nous avons donc : 1 % des suffrages pour le Parti communiste, 21 % pour le Parti de la Justice, 7 % pour le Parti socialiste, 12 % pour l'Union des démocrates et socialistes, 11 % pour le Parti du Progrès, 22 % pour le Parti humaniste, 2 % pour le Parti de la Résistance, 18 % Pour le Mouvement libéral, et enfin 6 % pour le Parti de la Renaissance.

On observe donc une correspondance assez fidèle aux sondages, à part pour une légère hausse au profit du Parti de la Résistance et du Parti de la Renaissance.

Nos équipes viennent aussi d'élaborer une estimation de la répartition des sièges parlementaire selon les listes.



Tritto Borili

Les trois hypothèses, coalition de gauche, coalition républicaine et coalition libérale, semblent ainsi plausibles.
278

Logo TIKJA

Post de la Plume libre, sur TIKJA


Logo

La Plume libre

Sitadie : La première Diète de la nouvelle République a été élue
14/06/2013

Après l'adoption d'une nouvelle Constitution en février dernier, la première Diète de la nouvelle République a été élue ce dimanche. Aucune coalition n'a été formée pour le moment.


3194
Logo

Luc Samogènes élu Président de la République, Segolia Virates nommée Premier ministre
Une nouvelle coalition républicaine mènera la politique sitade
24/06/2013

C'est officiel, la Diète, fraîchement élue, a décidé d'élire Lug Samogènes comme Président de la République provisoire, en attendant les élections sénatoriales. Lug Samogènes était le Délégué à la Police et à l'Ordre public sous le Comité exécutif provisoire. Grâce à sa réforme de la Police presque unanime au Parlement, Samogènes s'est illustré comme étant une figure de rassemblement.

Portrait
Lug Samogènes, Président de la République

Lug Samogènes fait partie de l'ODS, Union des démocrates et socialistes (centre-gauche). Son élection est donc le résultat d'un accord entre le Parti socialiste (gauche), l'ODS (centre-gauche), le Parti du Progrès (centre) et le Parti humaniste (centre-droit). Cet accord prévoyait aussi que Segolia Virates, cheffe de file du Parti du Progrès et ancienne Cheffe de l'Exécutif provisoire, devait devenir Premier ministre.

Portrait
Segolia Virate, Premier ministre

Ainsi, le premier gouvernement de la nouvelle République sitade sera un gouvernement centriste mené par Ségolia Virates, qui a l'ambition de continuer ses réformes démocratiques. L'enjeu pour ce premier gouvernement sera de ne pas se déliter malgré les divergences politiques concernant les questions économiques : le Parti socialiste souhaite une nationalisation des principaux secteurs sitades, l'ODS souhaite mener une politique de dépenses publiques intensives, le Parti du Progrès souhaite réguler la dette et engager une politique de laissez-faire tandis que le Parti humaniste souhaite la mise en place d'une coopération économique forte avec les pays voisins.

Fruit de nombreux compromis, voici donc les principaux membres du premier gouvernement de la nouvelle République, et donc du second gouvernement de Segolia Virates :

Segolia Virate
Premier ministre


Portrait

  • Parti :
  • Parti du Progrès (centre)

  • Parcours :
  • - Activiste démocrate durant les insurrections de 2008
    - Cheffe de l'Exécutif provisoire de 2012 à 2013

  • Projet politique :
  • Virates n'est plus la simple "déléguée" de l'Assemblée nationale constituante, et entend mener, cette fois-ci, une politique de libéralisation économique de la Sitadie couplée à des réformes sociales pour calmer les tensions encore vives.

Donin Sénèces
Ministre des Finances


Portrait

  • Parti :
  • Parti humaniste (centre-droit)

  • Parcours :
  • - Résistant durant la guerre de 79-84
    - Haut-fonctionnaire de 1984 à 1992

  • Projet politique :
  • Sénèces souhaite régulariser les finances de la République et entamer une politique d'austérité afin de mettre fin au désordre engagé par l'interventionnisme chaotique du régime d'Audate.

Eva Perus
Ministre de l'Education


Portrait

  • Parti :
  • Parti socialiste sitade (gauche)

  • Parcours :
  • - Professeur des écoles

  • Projet politique :
  • Perus souhaite réformer l'école de façon à mettre fin à la propagande établie par le régime d'Audate.

Paul Baduil
Ministre des Affaires étrangères et du Commerce


Portrait

  • Parti :
  • Parti humaniste (centre-droit)

  • Parcours :
  • - Homme d'affaires
    - Délégué aux Affaires étrangères de 2012 à 2013

  • Projet politique :
  • Baduil souhaite continuer sa politique d'encouragement des exportations depuis la Sitadie, et de coopération avec le maximum de pays.

Vena Orbian
Ministre de l'Economie et du Travail


Portrait

  • Parti :
  • Union des démocrates et socialistes (centre-gauche)

  • Parcours :
  • - Avocate en droit social

  • Projet politique :
  • Orbian souhaite réadapter la réforme Caramantes établissant des droits syndicaux de façon à permettre aux entreprises de fonctionner outre les blocages.
Haut de page