08/05/2016
19:29:09
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Une autre Grande République pour partenaire [Westalia—Zélandia] // Terminer

affiche
Image d'illustration.

Fédération des Communes Zélandiennes.
Commune-capitale de Blankenvoorde,
Port de la ville, quai n°5,

Pendant qu’un navire battant pavillon Westalien s’amarrait au quai affrété pour l’occasion, le Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères : Mr. Giel Rutter, attendait, tout en se tenant droit, à l’opposé dudit quai. Ce dernier était couvert d’un tapis rouge allant jusqu’à la délégation Zélandienne et le convoi diplomatique, et était entouré d’une unité de la Homeguard locale en uniforme d’apparat, dont son chœur entamait l’hymne de la Grande République de Westalia.

La délégation Westalienne maintenant à terre, le Secrétaire Fédéral, dans son costume trois pièces bleu marine et cravate orange, à savoir les couleurs de la Fédération, s’avança dans leur direction, main tendue, afin d’aller saluer son homologue Westalien, ainsi qu’échanger les formalités d’usages.

« Bienvenue en Zélandia ! Votre voyage s’est-il bien passé  ? Vous verrez, notre partie de l’Eurysie est relativement tranquille, par rapport au centre et à l’est du continent… dont, disons que leur instabilité fait notre renommée à tous.

Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, nous allons nous diriger vers le convoi qui nous amènera à l'Hôtel de Ville : lieu des négociation. Nous vous avons laissé le choix entre monter à bord du véhicule affrété spécialement pour votre délégation, ou bien, peut-être préférez-vous monter à bord de ma voiture si jamais vous voulez commencer à entamer les discussions de cette rencontre ? Sachez que le choix est entièrement vôtre. »


Et tout en continuant de marcher.

« Ah et j'allais oublié. Après cette rencontre, sachez aussi que vous et votre délégation êtes les bienvenus si jamais vous faites le choix de restés quelques temps au sein de notre capitale. C'est évidemment vous qui décidez. »
Le voyage a été plutôt long, mais dans un calme complet, ce qui a pu permettre au Ministre de préparer sa visite et de réorganiser ses dossiers. Pour Henry Takajiwa, c'est la première fois qu'il voyage aussi loin de ses terres d'origine, de la lointaine Westalia au vu de la distance qui les sépare. Mais aucun mal du pays ne peut être lu dans son expression, plusieurs siècles dans le passé, les premiers colons avaient parcouru des distances similaires avec des moyens bien plus faibles. Alors ne parlons même pas de l'exile de 1804, qui a provoqué de gros mouvements de population depuis l'ancienne métropole Eurysienne de New Austaria. A vrai dire, c'est même plutôt un certain sentiment d’excitation qui envahi le Ministre. La découverte d'une culture, si lointaine et en même temps si proche dans la modernité de ce monde, voilà pourquoi il a toujours été un grand défenseur de l'ouverture de la Grande République sur le monde et probablement l'un des acteurs principaux de ce changement.

Henry Takajiwa

Henry descend du navire qui l'a amené jusqu'en Zélendia, accompagné de toute une suite de diplomates et de conseillers pour l'assister durant son séjour à l'autre bout du monde. Entendre l'hymne national lui fait lâcher un petit sourire et pose quelques instants sa main sur sa poitrine, en signe de respect pour la chanson qui se joue, mais aussi pour ses hôtes d'avoir fait preuve d'une telle attention. Au moment de son arrivé devant son homologue, il répond positivement à cette poignée de main qui lui est proposé.

Henry Takajiwa : "Merci beaucoup pour l'accueil chaleureux que vous nous réservez en ce jour. Notre voyage s'est bien passé, la route est un peu longue entre Columbia et Blankenvoorde, mais je pense que c'est surtout l'impatience de découvrir votre nation et de vous rencontrer qui m'a donné cette impression."

Le Ministre lâche un petit rire, puis suit le Secrétaire Fédéral qui emboite le pas.

Henry Takajiwa : "Je ne vois pas d'inconvénient à vous accompagner dans votre voiture. Je suis persuadé que le chemin jusqu'à l’Hôtel de Ville sera l'occasion de me donner un premier aperçu de votre pays et de mieux apprendre à vous connaître. Nous pourrons commencer à discuter des sujets que vous souhaiterez au cours de ce trajet, peut-être en tant que préambule à la discussion que nous aurons sur le principal lieu de notre rencontre."

Il écoute la dernière proposition de son homologue, qui a l'air d'attirer son attention.

Henry Takajiwa : "C'est une proposition très appréciable que vous nous faites. Il est, en effet, envisageable pour notre délégation de rester quelques jours dans la but de découvrir un peu plus votre culture et votre peuple. Cela ne peut qu'être bénéfique pour la construction de relations futures amicales entre nos deux nations."
Marchant jusqu’au convoi diplomatique, dont les portières étaient tenues ouvertes par des agents de sécurité —eux aussi habillés de costume trois-pièces aux couleurs de la Fédération—, G. Rutter répondit :

Ravi d’apprendre que vous souhaitez rester quelque temps encore au sein de notre capitale afin d’en savoir plus sur Zélandia et ses citoyens.

Les deux ministres, suivis de quelques conseillers, montent donc dans la première voiture pendant que le reste des diplomates des deux délégations monte dans les autres véhicules. Le convoi démarre, escorté par des motards de la Homeguard, quittant le port de la commune dans le but d'entrer dans la ville.

Au moment où les véhicules roulent sur les quais encerclés par les maisons à pignon et les canaux si caractéristiques de Zélandia, emmenant les deux délégations à l’hôtel de ville, le Secrétaire Fédéral reprend :

Bien. Il me semble, Mr. Takajiwa, que vous avez proposé de parler des différents ordres du jour de cette rencontre. Dans le cas de Zélandia, c’est une nation marchande. Par conséquent, nous aimerions vous proposer en premier lieu un accord marchand, commercial, favorable à nos deux pays —il évite soigneusement le terme d’État, la Fédération ayant un système très décentralisé et horizontal— comme dit dans nos échanges épistolaires. Par ailleurs, par les temps qui courent, ma consœur au Secrétariat Fédéral à la Marine et aux Armées m’a aussi demandé de proposer à votre gouvernement un accord de nature plus défensive. Qu’en dites-vous ?

Nonobstant, je vais vous laisser dorénavant la parole. Vous êtes mon invité, et il serait impoli de ma part d’abuser d’un temps parole.


Tandis que G. Rutter finissait sa phrase, le convoi traversait l’un des ponts enjambant le grand canal de Blankenvoorde.

canal Amsterdam
Le Ministre Fédéral de Westalia monte à bord de la voiture se trouvant dans le convoi officiel, accompagné de son homologue avec qui il s'apprête à engager un début de discussion. Alors que le véhicule démarre et se lance dans son voyage jusqu'au lieu de rencontre, Henry prend un peu de temps pour observer la capitale zélandienne, qu'il est en train de traverser. Il n'y a pas à dire, ce peuple eurysien a su concevoir un style architectural remarquable à travers les âges. Peut-être que Westalia et Zélandia n'ont pas de lien culturel, mais ils partagent tout de même ce goût pour la beauté urbaine très présent à Columbia ou Santa Maria, bien que cela n'a rien à voir avec le beau mariage entre eau et brique, surtout en traversant les ponts qui permettent de passer au-dessus des canaux.

A cette vue, il ne peut s'empêcher de complimenter la ville. Lui qui aime découvrir des cultures étrangères, le voilà déjà avec une belle mise en bouche.

Henry Takajiwa : Blankenvoorde est une ville très charmante, l'architecture qui la compose vaut son coup d’œil, on a presque l'impression que la ville a été construite sur l'eau. Je suis certain que nos concitoyens apprécieront tout autant s'ils viennent un jour à visiter votre pays.

Il écoute alors son homologue entamer la conversation et aborder le sujet d'accords entre les deux nations, l'une des raisons principales du voyage de la délégation westalienne en Zélandia.

Henry Takajiwa : Un accord marchand est tout à fait possible entre nos deux pays. Le tout dépendant, bien évidemment, de la teneur de celui-ci et de ce que vous souhaitez nous proposer. Souhaitant nous insérer durablement sur le marché mondial dans les années à venir, votre proposition mérite donc toute notre attention.

Le sujet passe ensuite sur une partie un peu plus inattendue, qui surprend un peu le Ministre lors de sa présentation, mais rien qui ne le rende moins curieux.

Henry Takajiwa : Vous souhaitez nous proposer un accord portant sur la défense ? Nous restons à l'écoute de toute offre. Tout dépendant du degré de celle-ci, je peux être en mesure de vous apporter une réponse au cours de nos échanges. Sur quel sujet porterait donc cet accord que vous souhaitez nous présenter, Monsieur le Secrétaire Fédéral ?
Alors que le convoi passa devant les bâtiments des différents Secrétariats Fédéraux, Giel Rutter répondit aux différentes prises de parole de son homologue Westaliens.

“Tout d’abord, content d’apprendre que l’architecture de notre capitale vous plaise. Cette dernière a en effet été construite sur des polders, sans parler des canaux la divisant et pouvant laisser penser que cette dernière est constituée d’une multitude d’îlots.

Concernant des précisions sur la teneur d’un accord marchand, mon Secrétariat et celui de ma consœur, à savoir le Secrétariat Fédéral au Commerce Extérieur, pensent à des avantages tarifaires douaniers à l’attention de nos deux nations, bien que Zélandia soit de base… disons très ouverte, voir laxiste sur l’imposition de produits étrangers, et le contrôle des frontières de manière générale, sauf lors de grands troubles, bien entendu.
Nous pensons aussi à un accord de libre circulation des personnes entre Westalia et Zélandia, peut-être même des biens, si votre gouvernement, le Sénat et le Congrès Suprême de la Grande République sont intéressés.
À ce sujet, avez-vous entendu parler de l’Espace Noordcroen ? Si, non ; il s’agit d’un espace de libre circulation des personnes et des biens, signé et basé au sein de la commune de Noordcroen, au Sud-Est de la Fédération, originellement fondé par la République Fédérale de Tanska, le Royaume de Teyla et la Fédération des Communes Zélandiennes. Si les Sénateurs et les Délégués Westaliens sont intéressés, sachez que l’Espace est ouvert à toutes nations volontaires, y compris hors Eurysie. Le Duché de Sylva, partenaire Paltoterran de la Fédération, en fait par exemple partie, et la République Faravanienne y a candidaté.

Mais pour en revenir à votre interrogation sur des précisions concernant un accord de défense ; voyez-vous, le continent Eurysien au sein duquel se situe la “métropole” de la Fédération, est… disons connu pour être le théâtre de l’instabilité militaire ou gouvernementale. Même si cet état de fait est minoritaire en Eurysie du Nord, dont fait partie Zélandia, récemment, ladite instabilité a touché un autre partenaire de la Fédération : la Grande République de Velsna, qui est entrée dans un conflit civil.
Ainsi, sous l’égide de mon Secrétariat, la Fédération a établi une doctrine diplomatique qu’elle se donne pour mission de suivre : celle de la dissuasion diplomatique, se traduisant par la ratification d’accords de défense bilatéraux avec plusieurs nations autour du globe, dans le but de dissuader tout État un tant soit peu belliqueux à l’égard de Zélandia, en brandissant la menace d’appeler à l’aide les nations avec qui des accords ont été signés. Évidemment, tous ces accords vont dans les deux sens et Zélandia sera toujours aux côtés de ses alliés et partenaires, diplomatique et militairement.”


Et pendant que G. Rutter finissait sa phrase, le convoi arriva devant l’hôtel de ville de la commune, dont les véhicules de tête approchaient déjà le perron.
Le Ministre Fédéral écoute avec attention les réponses et précisions de son homologue zélandien, d'un air concentré ne laissant pas vraiment transparaître son avis sur les sujets qui lui sont présentés. Une fois que le Secrétaire Fédéral eut terminé, Henry Takajiwa se réinstalla sur son siège et commença à répondre à ce qu'il venait d'entendre :

Henry Takajiwa : Votre proposition commerciale est très bien accueillie pour notre part. Tout comme Zélandia, notre nation pense également que faciliter la circulation des biens ne peut qu'être une action positive sur le marché et pour l'économie des pays concernés. Nous essayons de négocier des accords similaires avec les pays qui souhaitent entretenir des relations commerciales avec Westalia. Réduire de façon conséquente les droits de douane pour faciliter les échanges est donc une proposition pour laquelle nous montrons déjà notre avis favorable. Dans cette même logique, la libre circulation des personnes est également une proposition pour laquelle nous montrons notre approbation. Bien que nos deux nations se trouvent géographiquement éloignées, notre monde moderne peut réduire grandement les distances et favoriser ainsi de nouveaux échanges, cette fois-ci culturels et humains, qui sont les bienvenus en Westalia.

J'ai effectivement entendu parler de l'Espace Noordcroen via les services de mon Ministère. C'est une bonne initiative qui a visiblement été possible par la réunion de plusieurs pays et la Grande République ne peut que féliciter ses membres d'apporter un peu plus de cohésion sur la scène internationale. En l'état, je ne pense pas que Westalia puissent candidater à une telle organisation. Récemment sortie de notre isolationnisme, notre économie force de s'adapter à grande vitesse à celle du monde, tandis que, de par ma fonction, je cherche à construire un réseau diplomatique solide pour mon pays. Notre intégration dans ce monde ouvert est encore en cours et il faudra encore un peu de temps pour que nous jugions notre nation bien insérée. Cependant, je ne perds pas votre invitation à candidater dans les années à venir, si notre gouvernement juge à ce moment-là une telle adhésion comme profitable.

Vous me voyez navré de savoir que votre partenaire entre dans une période d'instabilité particulièrement dure et que cela risque d'avoir un impact sur les pays de l'Eurysie du Nord. La Grande République est toujours favorable à la paix et favorise les solutions qui entraînent plutôt à de la stabilité que l'inverse, au niveau international. Pour autant, en tant que représentant de mon pays, je ne peux retourner une réponse positive à votre proposition d'alliance défensive. En l'état, nos nations ne possèdent pas des liens assez fort pour envisager d'accepter un accord d'une si grande importance, selon notre point de vue. Un accord qui nécessiterait une analyse encore plus poussée de notre part, au vu de notre éloignement géographique assez conséquent. Je transférerai tout de même votre volonté à notre Président Fédéral, Victor Hardenbor, vers qui vous pourrez revenir dans l'avenir, lorsque nos nations auront partagé un peu plus d'échanges.


Le Ministre termine sa prise de parole et profite d'un petit instant pour observer de nouveau le paysage qui défilent, admirant la beauté de la ville qu'il est en train de traverser.
Pendant que le convoi s’arrêtait devant l’hôtel de ville ; Ancien palais royal donné à la commune de Blankenvoorde par les Pères Fondateurs de la Fédération, et dont le, maintenant célèbre, beffroi avait été construit durant les débuts du nouveau régime, et que les diplomates des deux États sortaient des différentes voitures, Giel Rutter répondit à son interlocuteur.

Hôtel de Ville Amsterdam
L'hôtel de ville de la commune-capitale de .Blankenvoorde

Ravi d’apprendre que nos deux nation sont sur la même longueur d’onde concernant les droits de douanes ainsi que la liberté des peuples à pouvoir se déplacer d’un territoire à un autre, sous deux administrations différentes.
Au sujet de l’Espace Noordcroen, je vous remercie pour vos félicitations et comprends tout à fait les arguments que vous avancez. Sachez cependant que, lorsque arrivera le jours où la Grande République voudra candidater à l’Espace, soyez assuré que la Fédération défendra votre candidature. Zélandia, et le gouvernement dont je fais partie, sont assez permissifs quand auxdites candidatures, surtout lorsqu’il s’agit d’un État plus que stable, comme l’est la Grande République de Westalia.


Entrant dans le bâtiments, les deux délégations se dirigèrent vers la salle de conférence qui avait été affrété pour l’occasion. Une fois chacun installé, le diplomate Zélandien reprit.

Giel Rutter a écrit :Bien ! Avant d’entamer plus précisément ces négociations et de mettre par écrit un accord, il serait impoli de notre part que de ne pas vous proposer de quoi vous désaltérer, dans le cas où cette rencontre durerait. Eau, thé, café… le choix est vôtre.

Sinon, afin d’en revenir à l’ordre du jour, quelles seraient les attentes et actions concrètes de la Grande République de Westalia? Nous avons déjà discuté, durant le trajet jusqu’à l’hôte de ville, de la question des droits de douanes, entre-autre, mais plus exactement, que veut la Grande République ?

G. Rutter arrêta sur ces propos sa prise de parole, la laissant à son homologue Westalien.
Alors que le Ministre Fédéral termine d'exposer son point de vue, le cortège semble arriver face au lieu qui hébergera la rencontre entre les deux représentants. L'hôtel de ville semble posséder une architecture qui reflète ce que Henry Takajiwa qualifie de grâce eurysienne, un style respirant l'ancienneté et l'élégance tel un témoin de l'histoire du pays dans lequel il se trouve actuellement. Il écoute la réponse de son homologue et répond assez rapidement dans l'optique de poursuivre la discussion dans le lieu plus approprié qui se tiens face à eux.

Henry Takajiwa : En tant que représentant de la Grande République, je souhaite vous faire part de notre appréciation concernant votre soutien politique à une potentielle candidature de notre pays à l'Espace Noordcroen. Bien que notre réflexion à ce sujet ne soit pas encore à l'ordre du jour au sein de notre gouvernement, il est agréable de pouvoir conter sur un futur partenaire eurysien dans les années à venir.

Le dignitaire westalien sort par la suite du véhicule et entame sa marche derrière le Secrétaire Fédérale, en direction de l'Hôtel de Ville et plus précisément la salle de conférence qui va héberger la rencontre entre les deux pays. Une fois installé, il se montre attentif à la prise de parole de son homologue, qui ouvre de manière officielle les échanges diplomatiques. A la première phrase, il remercie son interlocuteur pour son hospitalité et enchaîne sur la seconde partie, à la teneur plus importante pour la délégation de la Grande République :

Henry Takajiwa : Tout d'abord, il serait pertinent pour nos deux nations d'entretenir un échange d'ambassade, qui semble devenir nécessaire si nous souhaitons favoriser les échanges humains et matériels entre nos deux nations. Sur le plan économique, nos entreprises cherchent à s'implanter à l'international et, bien que Zélandia se trouve sur un autre continent, les opportunités ne connaissent pas de limite géographique. Dans cette continuité, nous souhaitons également dynamiser notre marché interne qui repose encore beaucoup sur un modèle tiré de notre récente période isolationniste. De ce fait, si la Fédération est en accord avec cette proposition, nous pourrions faciliter l'établissement de filiale entre nos deux nations, de quoi favoriser le développement de chacun.

Également, pour développer notre potentiel accord de libre circulation, il pourrait être envisageable d'offrir des opportunités touristiques à nos citoyens, voir éducative pour nos étudiants qui souhaiteraientt profiter des enseignements dispensés en Zélandia ou en Westalia. Cela permettra de rendre ce premier accord plus vivant et bien plus bénéfique pour tous.
Écoutant son homologue, G. Rutter, reprit à la suite de celui-ci.

Giel Rutter a écrit :Je vois. Concernant l’échange d’ambassades, nous y sommes bien évidemment ouverts. C’est après tout la moindre des choses lorsque l’on entame des relations avec un État-tiers. Ainsi, vos diplomates seront accueillis comme il se doit et un établissement leur sera fourni dans notre quartier des ambassades. Nous concernant, M. Stefan Elfring sera chargée de représenter la Fédération au sein de la Grande République.

Ensuite, dans le domaine économique, si les entreprises Westaliennes veulent s’implanter en Zélandia, je ne peux que les inviter à contacter et s’inscrire à la Bourse d’Amstergraaf, afin d’avoir, si je puis dire, pignon sur rue au sein des territoires fédéraux, et de pouvoir se faire connaître de mes concitoyens. Nonobstant, si vos entreprises préfèrent d’abord installer des filiales en Zélandia, nous y sommes assurément ouverts. La concurrence est ici : vue comme saine, permettant à l’individu de se surpasser, de vouloir être le meilleur.
À ce propos, la Seelân Overseas Trade Company, que nous abrégeons par chez nous en S.O.T.C. : la compagnie maritime historique de la Fédération, ainsi que la Seelân-Velsnian Rederij foar Hannel, ou S.V.R.H., cherchent, elles aussi, de nouveaux marchés. Ces deux compagnies, qui sont toutes deux dans le transport de fret, maritime en particulier, s’intéressent de plus en plus à la côte ouest de l’Aleucie ; région dans laquelle elles sont peu implantées. Nous pensons donc, ici, à Blankenvoorde, afin de faciliter l’implantation des compagnies Westaliennes et Zélandiennes au sein de nos territoires respectifs, à aussi réduire mutuellement les frais d’amarrage, de nos ports. De notre côté, les Ports Libres et Syndiqués d’Amstergraaf et de Frije Haven nous ont fait savoir qu’ils acceptaient de réduire leurs frais de trente-cinq pourcent, et qu’au besoins, ainsi qu’en signe d’amitié pour les compagnies de commerces Westaliennes et leurs flottes marchandes, ils peuvent réduire jusqu’à cinquante pourcent.

Enfin, sur la question touristique et éducative, à quel genre d’opportunités pensez-vous ? L’Université Autogérée d’Amstergraaf, elle, m’a fait part de l’idée d’organiser des échanges universitaires entre étudiants, afin de permettre à ces derniers de découvrir, soit la société Westalienne pour les étudiants Zélandiens, soit la société Zélandienne pour les étudiants Westaliens.

Par ailleurs, pour en revenir au sujet des ambassades et en lien avec la facilité d’une libre circulation, nous pensons aussi à la mise en place de consulat dans nos autres grandes villes. De notre côté, nous pensons d’abord à un consulat Westalien à Nij-Blankenvoorde, la principale commune Zélandienne en Aleucie.
Évidemment, si vous voulez aussi installer des consulats Westaliens dans nos autres communes ultramarines comme Koninklike Haven
au Paltoterra, Nij-Amstergraaf au Nazum ou encore Baai Stêd en Afarée, nous y sommes ouverts.
Henry Takajiwa : Nous sommes ravis d'apprendre que des représentations permanentes entre nos deux nations pourront être établies sur nos territoires respectifs. Notre gouvernement se fera un plaisir d'accueillir M. Stefan Elfring pour représenter le peuple zélandien sur nos terres. Les services de mon Ministère vont, dès la fin de cette rencontre, se hâter à la préparation d'une zone pour l'établissement de votre ambassade, au sein de notre capitale fédérale, Columbia. La Grande République compte également faire de même en nommant M. John Stephor en tant qu'ambassadeur westalien en Zélandia, un diplomate compétent en qui notre gouvernement à toute sa confiance pour vous servir d'interlocuteur, aux besoins de notre relation.

Nous partageons votre vision du marché zélandien qui repose sur une concurrence ayant pour but de repousser les limites de chacun, de pousser au meilleur les entreprises. Nous appliquons plus ou moins le même modèle sur notre territoire et l'ouverture sur le monde, pour nos entreprises, est vu comme un nouveau défi à relever, un moyen de se surpasser et d'innover pour le bien de tous. Je pense que celles-ci vont d'abord commencer à établir des filiales à leur guise et pourront, si elles jugent l'opportunité intéressante, s’inscrire à la Bourse d’Amstergraaf. Dans cette même direction, la Seelân Overseas Trade Company et la Seelân-Velsnian Rederij foar Hannel pourront trouver en Westalia une région prometteuse pour leur implantation dans l'Ouest Aleucien. Leur présence permettra la dynamisation des échanges dans cette zone du continent qui s'éveille de plus en plus à l'international. Votre offre de réduction des frais d'amarrage à vos ports est une bonne initiative qui permettra aux entreprises de la Grande République d'offrir à votre marché de nouveaux produits qui profiteront à tous. En retour, nous sommes prêts à faire de même pour nos ports, tout particulièrement en sachant que vous souhaitez voir la S.O.T.C. et la S.V.R.H. s'établir dans notre région. Un accord qui permettra la prospérité de chacun et la création d'opportunités économiques pour nos citoyens.

Sur le sujet de l'éducation, c'est exactement ce que nous avions en tête. Nous possédons un réseau d’universités réputées qui souhaitent participer à des projets d'échanges d'étudiants, avec d'autres nations compatibles avec ce genre de programme. Une opportunité enrichissante pour les générations qui dirigeront un jour nos pays. Si cet accord voit le jour, alors Zélandia deviendra le premier pays non-aleucien à accueillir officiellement des étudiants westaliens dans ces universités et, inversement, le premier pays eurysien à voir ses étudiants profiter du savoir-faire éducatif de notre nation.

L'établissement d'un consulat de la Grande République à Nij-Blankenvoorde me semble être une bonne chose, au vu de la proximité géographique avec notre pays. L'installation de futurs consulats dans les autres communes extra-eurysienne de Zélandia sera à rediscuter suivant l'évolution de nos activités diplomatique et économique, qui se centre principalement en Aleucie et, avec vous, débutant en Eurysie.


Le Ministre Fédéral Westalien laisse de nouveau la parole à son interlocuteur. La rencontre se passe bien et des idées d'accords commencent à voir le jour. Pour le représentant westalien, cet échange fluide, qui commence à se mettre en place, est déjà un signe de victoire pour son premier voyage en Eurysie, qui ne manquera pas d'être une pierre importante à l'édifice diplomatique que la Grande République commence à se tailler sur la scène internationale.
La rencontre se passait à merveille entre les deux États et leurs délégations respectives. La Grande République de Westalia et la Fédération des Communes Zélandiennes étaient d’accord sur la grande majorité des sujets ; en symbiose même, pourrait-on dire.

Pendant que les deux ministres échangeaient donc sur des propositions d’accords, monsieur Pier Sonderman : Secrétaire Fédéral adjoint aux Affaires Étrangères arriva dans le salon style XVIIe siècle dans lequel se déroulait la rencontre avec, dans ses mains, un porte-document contenant une ébauche de traité ; deux ébauches pour être exacte. Une en Anglais pour les diplomates Westaliens et une en Zélandien pour les diplomates locaux. Ces ébauches étaient une seconde version dudit traité puisque l’accord militaire avait été retiré en vitesse pendant que les deux délégations discutaient.

« Messieurs. » Sur ce mot, le Secrétaire Fédéral adjoint remit en main propre à Mr. H. Takajiwa et Mr. G. Rutter les deux ébauches avant d'aller s'assoir aux côtés de la délégation Zélandienne.

Traité de Blankenvoorde.
Traité d'amitié, de commerce et de coopération Westalo-Zélandien.

Le gouvernement de la Grande République de Westalia et le gouvernement de la Fédération des Communes Zélandiennes, guidés par le désir de consolider la paix et l’harmonie entre leur nation respective, ont arrêté ce qui suit :


Article premier.

Les gouvernements de la Grande République de Westalia ainsi que de la Fédération des Communes Zélandiennes, nommés ci-après les parties, s'assurent mutuellement d'une représentation diplomatique permanente au sein de leur capitale politique respective;

Article premier bis.

Les parties seront représentées par Monsieur John Stephor comme Ambassadeur de la Grande République de Westalia en Zélandia et par Monsieur Stefan Elfring comme Ambassadeur de la Fédération des Communes Zélandiennes en Westalia. Cette dernière ouvre par ailleurs un consulat général au sein de la commune Aleucianer de Nij-Blankenvoorde afin d'être en contact permanent avec les citoyens Westaliens présent et, ou résident en Aleucie Zélandienne.

Article 2.

Les parties consentent à mutuellement autoriser les compagnies, privées comme publiques, de l'autre partie à ouvrir des filiales partout sur les territoires, sous leur autorité et en accord avec le droit et les lois locales;

Article 3.

Les parties s'engagent à diminuer de cinquante pourcent les frais d'amarrage de leurs ports aux bâtiments battant pavillon de l'autre partie;

Article 3 bis.

La Grande République de Westalia autorise à s'amarrer dans ses ports les bâtiments battant les pavillons de la Seelân Overseas Trade Company et de la Seelân-Velsnian Rederij foar Hannel. Les ports-franc Zélandiens réassurent leur ouverture aux bâtiments de commerce, peu importe leur pavillon, Westalien dans le cas présent;

Article 4.

Les parties s'engagent à mettre en relation leurs établissements en études dites supérieures afin de favoriser les échanges étudiants entre les parties;

Article 4 bis.

Les parties s'engagent à mutuellement développer des institutions linguistiques, éducatives et culturelles binationales dans le but de favoriser le développement des échanges entre les citoyens des parties.

Article 5.

Les parties consentent à mettre en relation leurs villes et communes afin d'effectuer des jumelages avec l'accord de ces dernières.

Article 6.

tous citoyens des États signataires pourront circuler au sein des territoires sous législation des deux parties sur simple présentation de leur carte d’identité ou de leur passeport. Chacune des parties aura, selon les modalités qui lui sont propres, le contrôle sur la vérification de l'identité des individus entrants sur leur(s) territoire(s), métropolitains comme d'outremers, afin de vérifier que ces derniers [les individus entrants] soient bien citoyens de l'une des parties;

Fait à Blankenvoorde,


Secrétaire Général de la Fédération des Communes Zélandiennes : Son Excellence Siert Bruggink.
Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères de la Fédération des Communes Zélandiennes : Son Excellence Giel Rutter.
Président Fédéral de la Grande République de Westalia : Son Excellence Victor Hardenbor.
Ministre Fédéral aux Affaires Étrangère de la Grande République de Westalia : Son Excellence : Henry Takajiwa.

Giet Rutter a écrit :Qu’en pensez-vous, Mr. H. Takajiwa ? Du côté de mon Secrétariat, nous pensons aussi à rajouter un article sur la libre-circulation de nos citoyens entre nos deux pays ; et peut-être même étendre cela aux bien, de consommation en particulier.
Alors que les derniers sujets de discussions furent abordés entre les deux représentants, un homme zélandien entra dans la pièce avec des dossiers contenant ce qui semble être une proposition de traité. Un conseiller du Ministre Fédéral lui rapporte alors que cet homme est Pier Sonderman, Secrétaire Fédéral adjoint aux Affaires Étrangères de la Fédération des communes de Zélandia. Prenant en main le document qu'on lui tend, il lit attentivement les différents articles de ce traité et en discute brièvement avec les membres de sa délégation quant au contenu et aux propositions faite pour la Grande République. Durant ces quelques minutes de réflexion, les westaliens semblent arborer un air plutôt approbateur quant à l'accord qui leur est présenté.

Henry Takajiwa : Monsieur le Secrétaire Fédéral Rutter, cette ébauche de traité nous semble tout à fait acceptable. Bonne synthèse de nos échanges jusqu'à présent, je pense que cet accord est une opportunité dans les échanges entre nos deux relations que nous ne pouvons que soutenir, au vu de nos visions qui semblent converger.

Henry Takajiwa rebondi ensuite sur la dernière phrase de son homologue, qui semble être une amélioration du traité qu'ils ont encore entre leurs mains. La libre circulation des biens et des personnes est particulièrement bien venu dans une doctrine diplomatique où la Grande République souhaite s'ouvrir de plus en plus au libre-échange et aux avantages de la mondialisation en cette époque où les relations internationales se multiplient rapidement.

Henry Takajiwa : Pour votre dernière proposition, nous sommes totalement pour ajouter à ce traité un article sur la libre circulation de nos citoyens entre nos territoires, un ajout d'importance qui aura de quoi renforcer d'autres points déjà inscrits dans cet accord. Pour la circulation des biens, nous nous montrons bien évidemment ouverts à une réduction des droits de douane pour permettre à nos produits de pouvoir s'implanter réciproquement au sein de nos marchés respectifs, si vous êtes d'accord avec ceci.
Pendant que P. Sonderman prenait en note l’approbation des Westaliens quant à l’ajout d’un article sur la libre circulation des personnes et des biens, G. Rutter reprit la parole à son tour.

Giel Rutter a écrit :Si nous, diplomates ici présents, sommes tous d’accord quant à cet ajout, la version définitive de ce traité en sera donc composée.

Maintenant que le sujet du traité est abordé ; auriez-vous, Mr. Takajiwa, d’autres de ces sujets internationaux que la Grande République tiendrait à cœur ?

Note HRP :le traité a ainsi été directement mis à jour
Le Ministre Fédéral prend le temps de relire le dernier article ajouté à la suite de la proposition zélandienne et s'exprime à nouveau :

Henry Takajiwa : Cette dernière partie pour notre traité nous sembles tout à fait acceptable et un gain inestimable pour la prospérité de nos relations. Notre gouvernement accepte ainsi le traité que vous nous avez présenté. Je le remettrai en main propre à notre Président Fédéral, Monsieur Victor Hardenbor, qui je suis sûr approuvera son importance tout autant que je la reconnais en ce jour. Je vous le dis une fois de plus : la Grande République est très enthousiaste de pouvoir créer ses premiers liens avec l'Eurysie auprès de Zélandia, que nous jugeons comme un futur partenaire fiable et prometteur pour l'avenir.

Nous n'avons pas plus de sujet à faire remonter dans l'immédiat. Pour une première rencontre, je pense que nous avons fait un bon tour des accords et sujets que nous pouvions aborder de notre côté, sauf si vous souhaitez aborder un nouveau sujet, bien évidemment.
Giel Rutter a écrit :Du côtés de nos Secrétariats Fédéraux, nous n’avons pas non plus de sujets autres à aborder. Maintenant signé, mon Secrétariat se chargera d’envoyer une copie de ce traité à chacune de nos communes fédérées en Eurysie ainsi que sur les autres continents pour ratification.
Suite à cette prise de parole, les têtes des deux délégations se serrèrent la main avant que les Zélandiens n’invitent leurs homologues Westaliens à une petite collation dans laquelle cafés et thés coulèrent à flot, dans la plus pure tradition Zélandienne.


Fin

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