Le voyage a été plutôt long, mais dans un calme complet, ce qui a pu permettre au Ministre de préparer sa visite et de réorganiser ses dossiers. Pour Henry Takajiwa, c'est la première fois qu'il voyage aussi loin de ses terres d'origine, de la lointaine Westalia au vu de la distance qui les sépare. Mais aucun mal du pays ne peut être lu dans son expression, plusieurs siècles dans le passé, les premiers colons avaient parcouru des distances similaires avec des moyens bien plus faibles. Alors ne parlons même pas de l'exile de 1804, qui a provoqué de gros mouvements de population depuis l'ancienne métropole Eurysienne de New Austaria. A vrai dire, c'est même plutôt un certain sentiment d’excitation qui envahi le Ministre. La découverte d'une culture, si lointaine et en même temps si proche dans la modernité de ce monde, voilà pourquoi il a toujours été un grand défenseur de l'ouverture de la Grande République sur le monde et probablement l'un des acteurs principaux de ce changement.

Henry descend du navire qui l'a amené jusqu'en Zélendia, accompagné de toute une suite de diplomates et de conseillers pour l'assister durant son séjour à l'autre bout du monde. Entendre l'hymne national lui fait lâcher un petit sourire et pose quelques instants sa main sur sa poitrine, en signe de respect pour la chanson qui se joue, mais aussi pour ses hôtes d'avoir fait preuve d'une telle attention. Au moment de son arrivé devant son homologue, il répond positivement à cette poignée de main qui lui est proposé.
Henry Takajiwa : "Merci beaucoup pour l'accueil chaleureux que vous nous réservez en ce jour. Notre voyage s'est bien passé, la route est un peu longue entre Columbia et Blankenvoorde, mais je pense que c'est surtout l'impatience de découvrir votre nation et de vous rencontrer qui m'a donné cette impression."
Le Ministre lâche un petit rire, puis suit le Secrétaire Fédéral qui emboite le pas.
Henry Takajiwa : "Je ne vois pas d'inconvénient à vous accompagner dans votre voiture. Je suis persuadé que le chemin jusqu'à l’Hôtel de Ville sera l'occasion de me donner un premier aperçu de votre pays et de mieux apprendre à vous connaître. Nous pourrons commencer à discuter des sujets que vous souhaiterez au cours de ce trajet, peut-être en tant que préambule à la discussion que nous aurons sur le principal lieu de notre rencontre."
Il écoute la dernière proposition de son homologue, qui a l'air d'attirer son attention.
Henry Takajiwa : "C'est une proposition très appréciable que vous nous faites. Il est, en effet, envisageable pour notre délégation de rester quelques jours dans la but de découvrir un peu plus votre culture et votre peuple. Cela ne peut qu'être bénéfique pour la construction de relations futures amicales entre nos deux nations."