Surnommés ainsi avec humour en référence aux “brouettes de billets” nécessaires pour faire ses courses, la Crise des Brouettes se manifeste début octobre 2012 sur le plan financier, rapidement suivie de conséquences concrètes sur l'économie.
Les causes de ces remous sont difficiles à clairement identifier et les théories se succèdent sur le sujet. Celle faisant le plus consensus dans le milieu des économistes parle d'un emballement financier provoqué par la croissance rapide de Sylva ayant par la suite provoqué une crise boursière sur fond de spéculations et schémas pyramidaux.
Les choses auraient plus précisément débuté lors de l'accroissement des échanges entre le Duché de Sylva et l'étranger, bien qu'il soit impossible de dater avec précision les manœuvres ayant provoqué cette crise. Les industries sylvoises furent notablement stimulées et profitèrent d'une hausse d'attractivité sur le marché boursier, avec conséquemment une hausse des investissements et de la valeur des actions.
Si ces apports de capitaux ont su contribuer au développement des entreprises concernées tout en nourrissant leur attractivité boursière, le marché a très vite atteint sa limite avant d'être saturé. Les entreprises continuaient de grandir sans engranger davantage de bénéfices. Les tendances financières se seraient malgré tout poursuivis à cause de l'inertie de l'attraction : plus les actions montaient, plus elles étaient achetées et plus leurs prix continuait de grimper. C'était vu comme un investissement sûr et rentable, et fut rapidement exploité par divers groupes financiers peu scrupuleux.
Deux stratégies auraient été alors élaborées pour spéculer sur cette dynamique : l'établissement de schémas pyramidaux et des ventes à découvert. La première se serait opérée assez tôt lorsque diverses sociétés de gestion de fonds constatèrent la croissance rapide des industries et leur attraction sur le plan boursier. Il est alors suspecté qu'elles aient à dessein joué sur ces mouvements pour exagérer la pérennité des investissements et encourager à l'achat d'actions après s'en être elles-mêmes procurées de manière à accroitre la valeur de leurs capitaux.
La seconde stratégie reposait sur les diagnostics du marché et de sa saturation, annonçant un prochain effondrement de l'attractivité des entreprises. Les mêmes sociétés de gestion de fonds auraient alors procédé à des ventes à découvert : elles auraient emprunté contre rémunération des actions pour les revendre au prix fort, et les racheter au prix faible une fois passée la crise.
Il est encore difficile de déterminer à quel point le processus fut ensuite conscient et planifié, ou simplement improvisé (bien que les ventes à découvert laissent peu de doute) mais les sociétés de gestion de fonds auraient initié la crise passé un certain stade de rentabilité. Lorsque le schéma pyramidal commençait à s'essouffler et que le marché devenait ridiculement saturé, elles auraient alors lancé la vente de leurs capitaux au prix fort, de façon d'abord progressive et préservative, avant de brutalement s'accélérer quand le cours des actions commença à chuter.
Les ventes massives firent baisser les cours boursiers jusqu'à provoquer leur effondrement, par la suite exploité pour racheter au prix bas les actions et les remettre aux investisseurs auprès de qui en avaient été empruntées une partie.
Cet effondrement boursier eut de conséquences très concrètes, avec nombre d'entreprises dépossédées de leurs capitaux et contraintes à la liquidation d'actifs. L'activité jusque-là croissante s'inversa, avec la faillite d'entreprise et des licenciements massifs. Là commença un cercle vicieux où cette baisse d'activité et d'emplois impacta la consommation et les échanges entre les entreprises, amenant à davantage de baisse dans l'activité.
La crise marqua également la liquidation de nombreux fonds d'investissements ou de pensions, ruinant des particuliers ayant effectué des placements avec leur patrimoine. Certains perdirent même leur retraite durement acquise.
Vint ensuite l'intervention du gouvernement pour freiner l'hémorragie, via de nombreuses mesures planificatrices et des investissements massifs dans les secteurs publics. La politique appliquée fut la suivante : donner un emploi ou une bourse d'étude aux gens dépossédés par la Crise des Brouettes. Furent développés en conséquence le secteur militaire (tant l'industrie que l'armée elle-même) et les nombreuses filiales dépendantes, le système éducatif avec nombre d'académies et universités, et finalement l'ensemble du domaine culturel et artistique.
Si ces mesures assurèrent un semblant de stabilité dans la tempête et évitèrent le pire pour de nombreux sujets, elles provoquèrent divers effets secondaires sur le court et moyen terme. Le développement des secteurs publics non lucratifs nécessita naturellement une hausse des financements qui se répercuta sur les impôts. L'effet fut à cet instant double, en réduisant d'une part le pouvoir d'achat des sujets, et en décourageant les investissements dans l'économie (de par la baisse de rentabilité provoquée par les imports, combinée à la baisse de pouvoir d'achat et donc consommation).
C'est à ce moment que le Duché s'enferma dans une spirale inflationniste, refusant obstinément de résoudre la crise en libéralisant le marché (la crise ayant elle-même été provoquée par l'abus de mécanismes tolérés par le libéralisme).
La plus grande réponse apportée pour compenser la baisse de pouvoir d'achat, consommation et activité fut de se tourner vers l'étranger. La délocalisation d'entreprises auprès de nations moins développées permettait de maintenir l'activité économique, les investissements, et les importations de biens de consommation abordable. Cette solution est toutefois vivement critiquée, de par sa fragilité, le modèle économique questionnable qui en découle, et les tendances néocoloniales qui transparaissent.
23/08/2012 : Prémices de la crise.
01/09/2012 : Intensification des indices.
07/10/2012 : Premiers impacts tangibles de la crise.
16/10/2012 : La crise s'étend sur le tertiaire.
31/10/2012 : Mesures appliquées en réponse.
24/12/2012 : Influence de la crise sur la politique.
07/03/2024 : Aggravation de la crise et son rapport avec les aides à l'étranger.
21/03/2013 : Partenariats à l'étranger.
02/05/2013 : Implication de groupes financiers teylais.