Posté le : 29 mai 2024 à 11:26:05
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Le Soir - 12/09/2013
Reportage : Suivi du quotidien d'un jeune adulte de Cauvador
HRPL'intérêt de ce genre de récit est de démontrer comment vivent les citoyens de Salguero, elle permet d'évaluer le niveau de vie des habitants (sans en faire une généralité) et démontre la mentalité du pays.
Aujourd'hui, nous suivons Aurélio, âgé de 19, aîné d'une fratrie de 5 enfants, habitant à Cauvador avec ses parents, et ses grand-parents. Cette habitant de Cauvador se trouve dans le nord-est de la capitale, plus éloigné du centre-ville, il vit dans une banlieue un peu sale de la capitale. Les bâtiments ont l'air froid, s'entremêlent, se fondent dans la forêt de bâtiments qui s'étale dans le paysage. Le vacarme urbain ne cesse que la nuit, et encore quand les jeunes de son quartier ne traîne pas dans les quelques squares qui se trouve dans les angles de son quartier.
Aurélio est étudiant, et comme tout les matins, à 7h30, il se rend à l'arrêt de bus qui se trouve juste en face de l'une des entrées de son quartier, une fois que le bus arrive, Aurélio s'arrête quelques dizaines d'arrêt plus loin afin de prendre le métro. Le métro est bondé, il faut dire qu'à cette heure-ci, les habitants de banlieue monte sur la capitale pour travailler. Après une vingtaine de minutes plus tard, Aurélio descend du métro, monte les escaliers pour sortir de la bouche de métro puis se retrouve devant son université. Il salue des personnes au loin, avant de s'installer dans son amphithéâtre, qui, faut le dire, est en piteux état. Peut-être, pense-t-il, qu'il ne serait pas trop demander d'avoir une université qui donne envie. Au milieu du cours, la pluie tombe sur la ville et sur les fenêtre de l'amphithéâtre, quelques gouttes d'eau tombent du plafond juste au dessus d'Aurélio, Aurélio décide de se déplacer d'un siège sur sa gauche.
Aurélio à terminé sa matinée, il rejoint des amis et décide de se diriger vers un fast food, pour sa pause déjeuner avant de reprendre les cours de l'après-midi. Pour y aller, il en a pour 15 minutes à pied. Le ventre gargouille, le prochain bus sera la dans 30 minutes. Aurélio doit ranger sa fainéantise et ils décident, avec ses amis, d'y aller à pied. Sur le chemin, ils croisent une bande de jeunes se faisant contrôler par une police lourdement armé, la rue dégage une odeur nauséabonde associé à un alignement de mendiants, assis par terre, adossé aux grilles de commerces qui sont à vendre.
Une fois qu'ils ont fini leur pause déjeuner, Aurélio et ses amis retournent à l'université, pour les uns, assister à un cours prévu pour l'après-midi, pour les autres, allez à la bibliothèque afin d'étudier. La journée se finit alors, il est 16h30-17h, lorsque Aurélio part de l'université pour allez travailler dans un boulot qu'il exerce en parallèle de ses études. Ce boulot, il l'a décroché grâce à un contact de ses parents qui est chef d'équipe dans une usine de conditionnement alimentaire. Il est 00h00, quand Aurélio, épuisé, finit son travail à l'usine, puis retourne chez lui.
Il repasse par le chemin qu'il avait pris à l'aller, s'arrêtant dans une épicerie pour y prendre un repas bon marché à réchauffer au micro-onde. Lorsqu'il rentre, tout le monde dort déjà, il se réchauffe son plat et fini sa soirée, en rejoignant ses frères et sœurs dans l'unique pièce qui leur ait attribué comme chambre.