Préhistoire :
Les Traces les plus ancienne de présence humaine à Guadaires datent d'environ -15000. Ils étaient nomades et le territoire Guadamos était certainement un refuge pour l'hiver.
Antiquité :
La ville de Guadaires a été fondée autour de -300. Selon la légende, c'est un simple éleveur de mouton qui vivait dans la région qui aurait reçu l'ordre du dieu Guad (Dieu du Soleil dans la religion Guadamos avant l'évangélisation du peuple) de fonder une ville en son nom. L'homme, nommé communément Audrès, commencera à construire le Templo del Dios Sol, seul, à mains nues et avec une force surhumaine, sur la colline, aujourd'hui nommée Grandes Aires qui constitue le centre-ville. Ce temple existe réellement et a été converti en église au Vᵉ siècle. Cependant, les historiens démentent cette vision et préfèrent attribuer la fondation de la cité à un Royaume d'éleveur-pêcheur autour des années -400. Bien que ce peuple soit l'ancêtre des Guadamos, il en demeure peu de trace.
Néanmoins, la ville a rapidement gagné en importance grâce à sa position privilégiée sur le détroit de Leucytalée qui lui a permis de devenir un point d'arrêt pour les navires en provenance d'autres pays. On estime que la cité aurait pu dépasser les 300000 habitants autour de -100 en plein durant son premier âge d'or. Grâce à sa réputation et son prestige, la plupart des habitants étaient étrangers, ce qui a donné au Guadamos contemporains un héritage génétique et culturel important et diversifié. La ville ayant vite été centrale dans les échanges de marchandises internationales, elle a pu se développer autour de la transformation des matières premières comme le métal ou le verre.
En l’an -34, le Roi Paresiff 1er déclare la guerre à la Cité-Etat de Porte (Puerto-en-Calabros de nos jours) puis à celle de Luvià (Lluvia) en l’an -31. Guadaires remporte ces deux guerres et se déclare Empire de Guadaires. Cette politique expansionniste est menée dans le but d’accroitre la puissance de la ville et afin de récupérer plus de ressources naturelles comme les minerais présents dans le désert de la Manchera. Au début du Ier siècle, l’Empire s’étend de Guadaires jusqu’au sud de la chaîne montagneuse de La Ostra. Mais en l’an 13, une grave épidémie de peste touche les grandes villes du pays. Cette crise va détruire la réputation de la ville et sa puissance économique et faire chuter l’empire. Jusqu’en l’an 98, le pays va connaître une période aujourd’hui appelée le « siècle noir ». Il n’est plus gouverné par personne en raison de la mort de l’empereur qui n’avait pas de descendance. Différents clans vont s’affronter, certains soutenant la création d’un « Conseil de Marchands », d’autres favorables à la montée au trône d’un nouveau Roi, etc… Finalement, c’est le Consul Général de Porte qui prend par la force le pouvoir. Il forme une monarchie absolue et retire une grande partie de leur autonomie aux différentes villes du pays.
Le christianisme arrive au Nord de Guadaires autour de l’an 150. La grande ouverture des Guadamos pour les différentes religions, lui permet de rapidement croître au sein de la population, en remplaçant la religion Guadamos. Finalement, Oscar III devient, en 302, le premier Roi chrétien du pays. De fait, étant donné que la religion d’Etat était la religion du Roi, le pays devient chrétien. Cependant, la liberté religieuse persiste, « l’ordonnance de Guad » signé en l’an 331, donne par exemple un statut spécial à la religion Guadamos. Celle-ci reste donc influente, avec la construction de nombreux temples, durant encore de nombreux siècles. Jusqu’au XIVe siècle, elle parvient même à conserver plus de lieu de culte que la religion chrétienne alors que moins de 5% de la population croit au dieu Guad.
Moyen-Age :
Le Ve siècle est de nouveau une période de prospérité, le christianisme permet à Guadaires de tisser des relations étroites avec d’autres royaumes aux mêmes croyances. Il redevient un pôle essentiel pour le commerce maritime depuis et vers la Leucytalée, sans atteindre pour autant le niveau de l'Age d'or. Cette période est appelée la Période d'argent. Cette reprise économique amène une forte croissance démographique et culturelle. En effet, le Ve et VIe siècle sont connus pour leurs nombreux intellectuels et artistes comme le peintre Llorenco de Gudiel (509 - 557), le philosophe Martín de Argote (589 - 676) ou la poétesse Angela de Murio (636 - 701). Cette époque va être une grande période de liberté. En même temps, de grands navigateurs comme Nadal Cabmillas (576 - 619) vont redécouvrir des terres relativement lointaines et redémarrer un commerce important avec les royaumes plus lointains.
En 705, le Roi Salvador I (705 - 775), très croyant, va se mettre en tête de replacer la religion au centre de la vie des Guadamos. Il écrira entre 707 et 716, les édits de Bartolome (nom d'un quartier de la ville de Guadaires), des textes de loi très strictes qui punissent de mort le non-respect des lois religieuses. Seul le christianisme et la religion Guadamos demeure autorisés. Un nombre considérable de penseurs vont être tués durant son règne. Ses textes seront appliqués jusqu'en 803, lorsque le prince Salvador III (800 - 857) les remplace par des édits bien moins strictes. Finalement, durant le XIe siècle, Basilio II (1046 – 1078) met fin à cette politique pour empêcher une révolte des minorités religieuses. Il met aussi en place « l’Accord de Santa Laura de Calabros » ou « Saint Accord » où il interdit formellement la division de l’Eglise en deux écoles : orthodoxe et catholique. Cet accord met en place de nouvelles pratiques religieuses provenant chacune d’un des courant et fonde d’une certaine manière le christianisme « Guadamos ». Ses actions permettent de mettre fin au tensions religieuses dans le pays qui étaient sur le point d’éclatées. Cependant, à l’international Guadaires va s’éloigner et être écarté du Patriarche de Catholagne et des grands pôles du christianisme, ce qui va entraîner un déclin des échanges commerciaux du pays.
Les anciens marchands et navigateurs qui se retrouvent alors sans emplois vont se reconvertir dans l’agriculture pour pallier au manque de nourriture grandissant. C'est à cette période que l'influence de la Monarchie va réellement s’étendre sur les territoires les plus lointains du Royaume et dans les campagnes. Jusque-là elles n’étaient que des territoires peu peuplés et l’agriculture bien que nécessaire était peu pratiquée. En 1123, le Roi Basilio IV (1102 – 1134) déclare la guerre au Royaume Brion, un petit Etat francophone situé au Nord de Guadaires entre les chaînes de montagnes Arcaves et Brionnes. Ce dernier va être contrait de se rendre, il sera réduit au rôle de vassal. Néanmoins, au fur et à mesure le pays va devenir de plus en plus proche économiquement de Guadaires si bien que les Guadamos et les Brions finiront même par ce considérés comme d’un même Royaume, ce qui sera officialisé en 1554.
Au cours du XIIIe siècle, la famille Royale va être remise en cause par la noblesse qui l'accuse de vouloir les affaiblir et les appauvrir. Un opposant et ancien ministre du Roi, Tomas de Pereda deviendra le chef des mouvements d'opposition. En 1278, le prince Salvador VII (1247 - 1278) est assassiné par un partisan Tomasien. Cet évènement démarre une guerre civile violente qui dure jusqu'en 1304, les Tomasiens vont remporter cette dernière et Henrrique de Carrel, considéré comme l'héritier de Tomas de Pereda est intronisé sous le nom de Henrrique I (1204 - 1256). Il fait regagner au Royaume sa réputation d’antan en redynamisant la culture et la production d'objets de luxe qui avait fait la notoriété de Guadaires.
Nouvel-Age :
En 1413, le royaume est au sommet de sa prospérité et démarre, en suivant l’élan des autres nations Eurysiennes, un programme d’expédition en Aleucie. Arnonzo de Jugeras y découvre des terres pleines de ressources qui seront rapidement nommées Costa de los Sueños Lejos (Côte des Rêves Lointains, désormais Costa Sueñoleja). Le Roi Henrrique V (1389 – 1417) missionne le conquistador Amori de los Marrones pour coloniser le territoire. Ce dernier fonde Sueñoleja, mais rapidement d’autres villes verront le jour et les autochtones seront massacrés ou réduit au travail forcé. Cette colonie permettra au pays de mondialiser son économie et d’accroitre son importance internationale. L’afflue de nouvelles marchandises en métropole provoque un changement profond de la culture Guadamos, mais la condition autochtone en Costa Sueñoleja cause beaucoup d’émoi et de grand intellectuels Guadamos demanderons la fin du travail forcé dans leurs œuvres.
Le nouveau Roi Alphonse II (1508 – 1515) éduqué par le philosophe Brion, Ferdinand de l’Ausbarre un fervent défenseur de la cause Autochtone en Costa Sueñoleja, interdit les massacres des autochtones, reconnais ces derniers en tant qu’Hommes et impose aux colons de rémunérer les travailleurs. Cela déplait fortement à la population Eurysienne de la colonie. En mai 1515, Juan Oliverio de Calderón, le gouverneur de la Costa Sueñoleja déclare l’indépendance de la colonie. Une guerre éclate entre Guadaires et l’Etat autoproclamé, et les troupes Calderonaises finissent par l’emporter en septembre 1515.
En métropole, la perte de la colonie déplait à la haute bourgeoisie et aux colons qui jouissaient des ressources présentes en Aleucie. Ils s’attaquent alors au Roi accusé d’être la cause de cette perte et la nuit du 7 au 8 octobre 1515, une masse populaire entrainée par la noblesse envahit le palais royal et assassine Alphonse II. Le nouveau Roi est Henrrique VI (1515 – 1563) mais il ne parvient pas à récupérer les territoires perdus.
Au XVIe siècle le mouvement chrétien protestant arrive à Guadaires, il s’étend d’abord dans le Pays Brionnais avant de se propager à tout le reste du territoire. Ce courant est porté au niveau national par des personnalité influentes comme l’ancien moine devenu pasteur, Juan Esteban de Lacasa. La liberté de croyance est toujours en vigueur mais le christianisme est, depuis plusieurs siècles déjà, utilisé officieusement par le pouvoir comme un moyen de contrôle de la population. Le Protestantisme menace donc l’influence de la monarchie sur son peuple. Le Roi de l’époque, Zacarías IV (1502 – 1557), déclare la Réforme illégale et pourchasse ses adhérents. Cette situation ne tarde pas de devenir une guerre civile. Cette dernière prend fin le 4 septembre 1549 avec la signature du « Nouveau Saint Accord » qui avec la concertation des représentants de la Réforme et le pouvoir Royal instaure de nouvelles pratiques du christianisme propre à chacun des mouvements, à l’image de ce qui avait été fait avec le premier « Saint Accord ». Ce dernier est largement accepté par la population qui l’adopte rapidement. A la même période, le Pays Brion qui était jusqu’à lors un Etat vassal de Guadaires va être définitivement annexé par le Royaume.
Les révoltes :
Le début du XVIIIe siècle est marqué par de nombreuses révoltes dans les différentes villes du pays. La population subit une disette importante à cause de la crise agricole des années 1710, durant laquelle la production alimentaire à chutée de plus de 65% en raison du climat et d’un exode rural motivé par de meilleures conditions de vie en ville en tant que commerçant ou artisan. Le roi applique une politique de protectionnisme pour inciter à la production agricole, mais celle-ci échoue et provoque la colère du peuple qui peine à se nourrir et se retrouve écraser par des impôts de plus en plus importants. De l’autre côté, la haute bourgeoisie et la noblesse Guadamos continue à mener une vie remplie d’excès. En 1727, la ville de Puerto-en-Calabros est de nouveau touchée par des émeutes, devenus habituelles, mais les régiments de l’armée envoyés par la cour pour réprimer la révolte finissent par se retourner contre le pouvoir royal. Une guerre civile éclate en l’armée du Sang Vert (l’armée Royale) et les révoltés, qui soutiennent pour certains un régime Républicain, rapidement cette guerre s’étend sur tout le territoire et les citoyens s’organisent et mêmes des guérillas pour résister contre le Roi.
Le 9 juin 1734, alors que Felippe IV (1721 – 1734) était en voyage officiel à Lluvia, il est tué d’une balle dans la tête par un jeune boucher membre du « régiment Amaretti », un groupe de révoltés spécialisés dans les assassinats ciblés. Parallèlement, le Palais Royal de Guadaires est incendié. Le nouveau Roi Felippe V (1734 – 1737) prend la décision de réunir différents représentants de la population dans une assemblée pour choisir le futur de Guadaires. Le 7 juillet, les partis parviennent enfin à se mettre d’accord, le Roi perd son pouvoir absolu qu’il devra partager avec une assemblée citoyenne (dont les membres sont tirés au sort parmi les détenteurs du diplôme royal, qui garantissent leur éducation). C’est la fin de la Révolution de Puerto-en-Calabros. Si la situation s’apaise, le peuple se rend vite compte que les changements dans leur vie quotidienne peinent à se faire ressentir. Le 12 janvier 1735, les citadins Guadamos se soulève contre le Roi. L’armée refuse cette fois de soutenir la révolte et réprime violement la protestation, causant la mort de plus de 10000 personnes entre le 7 et le 8 janvier. Finalement, la révolution s’étend à tout le territoire si bien que le pouvoir royal fini par coopérer le 18 mars 1735. Les pouvoir royaux sont suspendus et l’assemblée civile déclare l’instauration d’un Conseil Général d’Etat, composé de 7 membres de l’assemblée élus par cette dernière. Il exerce le pouvoir exécutif. Le parlement vote aussi la création de la Cour Suprême qui exercera le pouvoir judiciaire. Cette situation est appelée la République de Transition.
La fin de la Révolution Républicaine, est actée par le vote de l’assemblée le 19 mars 1737, qui impose à Felippe V d’abdiquer, il sera condamné à l’exil par le Tribunal Républicain de Guadaires le 28 octobre 1738. Le 1er Janvier 1739, la constitution de « l’Etat Républicain de Guadaires » est promulguée. L’assemblée civile est désormais composée de 311 membres élus par les citoyens (tous les hommes de plus de 20 ans possesseur du Diplôme d’Etat ou de l’ancien Diplôme Royal), et le Conseil est placé à la tête de l’Etat, le premier Chef du Conseil est l’ancien général Juan de Masolvillas (1739 – 1740). On appelle aujourd’hui cette période « Première Ere Républicaine ».
Cependant, si les révoltés sont de fervents défenseurs de la République, ce n'est pas le cas de beaucoup de Guadamos qui réclament le retour du Roi. Les tensions entre monarchistes et républicains vont gagner en ampleur pour atteindre leur apogée en 1745. Les monarchistes vont pénétrer dans le Palais du Conseil (qui n'est autre que l'ancien Palais Royal) et s'attaquer à Sebastian Bucheras, alors Chef du Conseil. Ce dernier est sauvé in extremis par des Gardes d’Etat, mais l'évènement laisse des traces dans la mémoire des citoyens.
Les élections législatives de 1750 sont remportées de peu par les monarchistes, qui réhabilite le descendant du dernier Roi, Juan III (1750 - 1767) qui remplace le Conseil. Cependant, les monarchistes se divisent rapidement au sujet du fonctionnement du royaume. Certains souhaitent que la situation reste comme elle est, d'autres veulent le retour du pouvoir absolu. Les débats vont faire rage dans l'assemblée jusqu'en 1754 où le Roi, par un édit et un coup d’Etat, récupère l'ensemble des pouvoirs. Cet évènement inattendu marque une grande partie de la population et la réputation des monarchistes commence rapidement à décliner. La situation reste stable jusqu'à la mort de Juan III en 1767. Un vote est alors organisé dans l'Assemblée Générale — cette dernière existe toujours, bien qu’elle soit dépourvue de ses pouvoirs — pour savoir si le descendant du Roi devrait être intronisé. La majorité désormais hostile au monarchisme vote contre. Mais, le Roi héritier, Juan IV, réfute les résultats et déclare la guerre aux républicains en incendiant le Parlement en plein jour. Il est soutenu par les monarchistes plutôt minoritaires, mais plus riches et mieux armés. C'est le début de la Guerre Civile Guadamos qui dure jusqu'en juin 1780 avec la victoire des républicains qui réinstaurent le régime républicain. Cependant, le Conseil est remplacé par un Président de la République et l’assemblée gagne en pouvoir, elle élit le Président. De plus, les députés qui la compose ne sont plus obligés de disposer d’un diplôme, tout comme les citoyens. En 1801, le Président du Parti Conservateur fait passer un décret pour augmenter son pouvoir et celui de ses successeurs. La même année l’assemblée vote pour une Constitution dite « Malléable », cela signifie qu’elle est facilement modifiable. De fait, il est plus facile de changer le fonctionnement du régime. Il existait un débat sur cette question depuis la mise en place de la nouvelle constitution en 1781.
Age contemporain :
Le XIXe siècle est une période de renaissance économique et culturel pour le pays. Ce siècle connaît aussi la naissance du nationalisme Guadamos, incarné par le Parti National fondé en 1803. En 1811, le Président, Luis Manuel, annonce la création d'une armée stable et puissante nommée la Fuerzas Armadas Populares de Guadaires (FAPG). Au fil des ans, elle devient de plus en plus importante et existe toujours sous le même nom de nos jours. Le XIXe est aussi le siècle de la Révolution Industrielle, cette dernière commence réellement autour de 1850/60 à Guadaires grâce à l'influence des nations lointaines avec lesquelles le pays commerce. Les nouvelles usines remplacent, petit à petit, les manufactures plus que centenaires dans les campagnes (toutes ne vont pas fermées grâce à une politique de sauvegarde du savoir-faire national démarrée dès les années 1870) et des entreprises bientôt multinationales s'installent dans le tout nouveau quartier d'affaires du Sol Dorado à Guadaires-Ville, mais également à Puerto-en-Calabros, La Santora ou Lluvia. Bientôt, ce sont les entreprises étrangères qui arrivent dans la cité et qui y fondent un siège social ou une usine en profitant de la main-d’œuvre à bas coût du pays. La société Guadamos est totalement transformée dans un temps très court.
L'apogée de ce "nouvel âge d'or" est atteint entre 1915 et 1940. Quelques années auparavant, les patrons d'entreprises développent les loisirs autour de leurs usines. C'est dernier sont destinés aux ouvriers, le patronat espère ainsi limiter les grèves, légalisées depuis 1880, et augmenter la productivité en suivant la doctrine de l’économiste Jonathan Romero. Ce dernier expliquait que le plaisir permettait d’augmenter les capacités de travail. Cependant, les populations bourgeoises qui découvrent ces loisirs y prennent goût, si bien que des entrepreneurs, y voyant une bonne affaire, se mettent à construire des foires, des parcs d'attractions, des piscines, etc destinées cette fois à la haute société. C'est le début de l'industrie du loisir, la ville nouvelle d’Arena, fondée en 1922 en est un vestige avec ses nombreux parcs à thèmes et Casinos destinés à une clientèle aisée. Cette société du loisir apparait très tôt à Guadaires par rapport au reste du monde. Les classes ouvrières ne bénéficieront finalement que très peu de ces infrastructures. Rapidement, ces nouveaux divertissements deviennent connus internationalement et le Guadaires devient un pays très touristiques. En parallèle, le parti Social-Démocrate monte au pouvoir. Il démarre une refonte du système. L'assemblée générale n'élit plus le président, cette tâche revient au peuple et le Sénat, dont les membres sont élus au suffrage indirect, est créé. Le Président modifie, par ailleurs, totalement les divisions administratives du pays. En 1934, le gouvernement donne finalement le droit de vote aux femmes pour les élections nationales, ces dernières l’avaient déjà depuis 1880 pour les élections locales.
Cependant, en 1940, la BVG (Bolsa de Valores de Guadaires) chute violemment, créant un mouvement de panique chez les actionnaires. Les conséquences de cette crise sont catastrophiques. L'économie de Guadaires s'effondre, les entreprises font faillites et le chômage explose. En 1942, les élections présidentielles font monter Salvador Reyes à la tête de l'Etat. Il appartient à la branche la plus extrémiste du Parti National et soutient une idéologie très proche du fascisme appelée Umbertillisme du nom de son fondateur, Umberto Valcès. Le nouveau président instaure rapidement un régime autoritaire, notamment en provoquant la dissolution de l'assemblée en Juillet 1942 qui restera sans députés jusqu'en 1947. Il met en place une politique de protectionnisme pour résister à la crise et renforce l’autonomie des régions culturelles, pour mieux répartir le pouvoir et assurer la stabilité de son régime. Parallèlement, il vote des lois très discriminatoires et catégorise les Guadamos avec le concept de « races ». Les personnes noires, musulmanes, arabes et juives sont les plus touchée, avec notamment un taux de chômage et de sans-abrisme très fort. En 1949, il fait massacrer les personnes inculpées pour homosexualité ou crime de genre (transidentité et travestissement) au sein des prisons Guadamos.
En réaction, la Révolution dite « du Printemps Rose » débute par un mouvement protestataire d'étudiants antifascistes, communistes et anarchistes opposés au régime en Avril 1954. Elle est rejointe rapidement par une grande partie des Guadamos et provoque la chute de Reyes en Juillet 1954. Le parti Socialiste est la même année vainqueure des élections présidentielles et législatives.
La crise économique dure encore jusqu'en 1960. Néanmoins, la période qui suit reste assez instable par rapport à celle des années 1930. Le chômage reste haut et la pauvreté assez forte. On constate également, à l'instar des autres pays du monde, un changement du fonctionnement de la société. Petit à petit, les couches populaires accèdent à certains loisirs nouveaux comme les boîtes de nuit ou la plage, les minorités sont de plus en plus entendues dans l'espace publique comme les femmes, les homosexuels ou les personnes racisées et on assiste à l'apparition de la jeunesse contemporaine. Le pays devient important dans la contre-culture de ces années comme avec le mouvement Disco, Punk ou Grunge. Les boîtes de nuits et les évènements festifs "alternatifs" de la ville deviennent réputés à l'international. Comme dans beaucoup de pays, l'inflation est importante dans cette période.
Malheureusement, cette période est aussi le théâtre de nombreuses crises, on assiste notamment dans les années 70 et 80 à une "épidémie" des drogues comme les Benzodiazépines, l'héroïne ou encore la cocaïne. Ces dernières inondent le marché noir et les discothèques. Elles sont boostées par la pauvreté et la jeunesse qui devient adepte de ces substances. L’État en sortie de crise peine à réguler le marché, on estime le nombre de morts de ces drogues à plus de 100 000 entre 1975 et 1985.
En 1970, le « règne Socialiste » (qui n’est en réalité depuis assez longtemps plus qu’une coalition de partis de gauche) tombe au profit d’une droite ultralibérale. De nombreux acquis sociaux des années 1950/1960 sont abandonnés et les services publics sont massivement privatisés. La gauche était parvenue à améliorer le confort de vie des habitants, mais les libéraux dénonçaient le manque de croissance économique. Cette libéralisation - bien qu’elle ait eue de graves conséquences sur la qualité de vie des Guadamos - a été bien accueillie grâce à l’augmentation forte du PIB qu’elle a entraînée (et par conséquent la baisse du chômage). Les partis libéraux sont restés aux pouvoirs jusqu’en 2014.
Aujourd'hui, le Guadaires se relève rapidement économiquement. Il bénéficie à nouveau de sa position importante pour le commerce international ainsi que du tourisme. Mais les inégalités persistent, particulièrement à cause des politiques ultralibérales des Présidents qui ne laissent que peu de place aux politiques sociales.