16/08/2013
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Histoire de Guadaires


Préhistoire :
Les Traces les plus ancienne de présence humaine à Guadaires datent d'environ -15000. Ils étaient nomades et le territoire Guadamos était certainement un refuge pour l'hiver.

Antiquité :
La ville de Guadaires a été fondée autour de -300. Selon la légende, c'est un simple éleveur de mouton qui vivait dans la région qui aurait reçu l'ordre du dieu Guad (Dieu du Soleil dans la religion Guadamos avant l'évangélisation du peuple) de fonder une ville en son nom. L'homme, nommé communément Audres, commencera à construire le Templo del Dios Sol, seul, à mains nues et avec une force surhumaine, sur la colline, aujourd'hui nommée Grandes Aires qui constitue le centre-ville. Ce temple existe réellement et a été converti en église au Vᵉ siècle. Cependant, les historiens démentent cette vision et préfèrent attribuer la fondation de la cité à un Royaume d'éleveur-pêcheur autour des années -400. Bien que ce peuple soit l'ancêtre des Guadamos, il en demeure peu de trace. On l'appelle les Guadaros en référence au Dieu Guad et au nom actuel des habitants de Guadaires.
Néanmoins, la ville a rapidement gagné en importance grâce à sa position privilégiée sur le détroit de Leucytalée qui lui a permis de devenir un point d'arrêt pour les navires en provenance d'autres pays. On estime que la cité aurait pu dépasser les 300000 habitants autour de -100 en plein durant son premier âge d'or. Grâce à sa réputation et son prestige, la plupart des habitants étaient étrangers, ce qui a donné au Guadamos contemporains un héritage génétique et culturel important et diversifié. La ville ayant vite été centrale dans les échanges de marchandises internationales, elle a pu ce develloper autour de la transformation des matières premières comme le métal ou le verre.

Cet "Âge d'or" va durer jusqu'en 13, à cette date, la Cité-État va subir une grave épidémie de peste. Cette crise va détruire la réputation de lville et sa puissance économique. En 98, l'état de la cité est au plus bas et les Guardias Supremos (la police de la ville) très influents dans la société, feront un coup d'État contre le Conseil des sept Sages qui gouvernait alors le pays. Après une période de transition de 10 ans pendant laquelle les trois Chefs Généraux de la Guardia dirigent le pays. Orio Ier (108-145), héritier du Sage Cristobal de Vanesca, sera mis à la tête de la cité. C'est le premier prince de Guadaires. Il sera bien accepté par la population qui voulait depuis longtemps déjà un changement profond de la société. La première mesure qu'il prendra sera la division de la population en Ordres : les producteurs, la noblesse et, sous le règne de Gonzalo III (430 - 466), le clergé.
L'évangélisation des Guadamos débutera en 398, date à laquelle un groupe d'étrangers chrétiens arrive dans la ville et créent l'Église de Guadaires. La population chrétienne ne cessera pas de croître avec l'immigration, mais également dans le peuple Guadamos. Cette situation qui évolue rapidement fait peur au prince Gonzalo II (401 - 430) qui interdira la religion et démantèlera l'organisation de l'Église de Guadaires ainsi que la grande cathédrale qu'ils avaient bâtie. Mais le processus était déjà lancé et atteindra même la famille royale. En 430, lorsque Gonzalo III prendra le pouvoir, il instaurera l'Ordre du clergé et fera du christianisme l'unique religion d'État de la cité alors même que l'on estime que moins de 40% des Guadamos étaient chrétiens. Son descendant, Gonzalo IV, aussi dit Gonzalo el Piadoso, (466 - 511) interdit la pratique de toutes les autres religions et force la conversion des derniers résistants au christianisme. Il transforme tous les temples en églises.

Moyen-Age :
À partir de cette époque, Guadaires va connaître une longue période de stabilité favorable au développement économique, démographique et culturel. En effet, le Ve et VIe siècle sont connus pour leurs nombreux intellectuels et artistes comme le peintre Llorenco de Gudiel (509 - 557), le philosophe Martín de Argote (589 - 676) ou la poétesse Angela de Murio (636 - 701). Malgré l'arrivée d'une religion au mœurs plus stricte, cette époque va être une grande période de liberté. En même temps, de grands navigateurs comme Nadal Cabmillas (576 - 619) vont redécouvrir des terres relativement lointaines et redémarrer un commerce important avec les royaumes tout autour de la Leucytalée, sans atteindre pour autant le niveau de l'Age d'or. Cette période est appelée la Période d'argent.

En 705, le prince Salvador I (705 - 775), très croyant, va se mettre en tête de replacer la religion au centre de la vie des Guadamos. Il écrira entre 707 et 716, les édits de Bartolome (nom d'un quartier de la ville de Guadaires), des textes de loi très strictes qui punissent de mort le non-respect des règles religieuses. Un nombre considérables de penseurs vont être tués durant son règne. Ses textes seront appliqués jusqu'en 803, lorsque le prince Salvador III (800 - 857) les remplace par des édits bien moins strictes. Néanmoins, la religion deviendra, au moins jusqu'au XIIIe siècle, centrale dans la vie des Guadamos.
Les échanges commerciaux du Guadaires va commencer à décliner autour du IXe, les anciens marchands et navigateurs qui se retrouvent alors sans emplois vont se reconvertir en agriculteurs pour pallier au manque de nourriture grandissant. C'est à cette période que l'influence de la principauté va s'étendre en dehors de la cité de Guadaires. Dans des terres longtemps restées désertes. En 950, on estime la population Guadamos plus d'un millions d'habitants avec ses campagnes, ce qui en fait pour l'époque un territoire très peuplé.

Au cours du XIIe siècle, la famille princière va être remise en cause par la noblesse qui l'accuse de vouloir les affaiblir et les appauvrir. Un opposant, ancien ministre, Tomas de Pereda deviendra le chef des mouvement d'opposition. En 1178, le prince Salvador VII (1147 - 1178) est assassiné par un partisan Tomasien. Cet évènement démarre une guerre civile violente qui dure jusqu'en 1204, les Tomasiens vont remporter cette dernière et Henrrique de Carrel, considéré comme l'héritier de Tomas de Pereda est intronisé sous le nom de Henrrique I (1204 - 1256). Il fait regagner à la principauté sa réputation d’antan en redynamisant la culture et la production d'objets de luxe qui avait fait la notoriété de Guadaires.

Nouvel-Age :
Cette nouvelle période de croissance va brusquement être stoppé en 1444 avec l'arrivée des colons Diaen aux portes de la cité. La population résolument contre l'idée d'être annexée pousse le prince Henri II (1437 - 1448) à déclarer la guerre aux peuple étranger. Malheureusement, la principauté qui n'a alors jamais menée de grandes guerres est peu équipée, son armée est bien plus faible que celle des Diaen et Guadaires tombe entre les mains de Dian en 1447. Le prince est démis de ses fonctions un an plus tard. Malgré les efforts des Diaens pour assimiler les Guadamos ceux-ci résistent, ils conservent leur langue, leur religion, leur culture et leur spécialités. Cette période est assez instable et le les citadins se révoltent à plusieurs reprise contre l'occupant comme en 1456 ou en 1478. Ces différentes révoltes renforce le sentiment d'appartenance du peuple Guadamos et leur refus de se soumettre au Dian.

La scission du Royaume de Dian en 1596 est l'occasion parfaite pour les Guadamos pour se révolter. Les Diaens occupés à d'autres affaires et affaiblis par les tensions qui règnent dans leur pays peinent à se défendre et l'indépendance de Guadamos est effective en 1597. Le descendant de Henri II, Henri III (1597 - 1637) est aussitôt intronisé. ce dernier met rapidement en place une armée puissante chargée de protéger le pays. Néanmoins le territoire est affaibli et subit une importante famine.

Le Grand Royaume de Dian profite de cette situation pour attaquer une nouvelle fois la principauté en 1663, celle-ci fut contrainte de signer le Traité de Paix de Bartolome qui implique que le Guadaires devienne un protectorat Diaens. Ce dernier est vécu comme une humiliation par les Guadamos. Le prince Henri IV (1637 - 1678) demeure néanmoins au trône bien que soumis au Dian. Le territoire est une opportunité pour les Diaens qui contrôlent désormais, en partie, le détroit de Leucytalée et peuvent commercer avec d'autres pays plus facilement. Mais tout cela est fait en ignorant les habitants qui sont victimes de graves famines.

En 1726, Dian devient une République après une violente révolution. Le prince Juan II (1723 - 1726) est forcé à abdiquer et est finalement fusillé en 1727. Cet évènement ne asse absolument pas chez les Guadamos, qui se révolte et assassinent de nombreux Diaens habitant à Guadaires dans la nuit du 27 au 28 juin 1727. La répression du colonisateur est très violente : on estime le nombre de Diaens tués à 1300 et le nombre de Guadamos tués à 2430. Plus de 10 000 autres sont arrêtés et emprisonés dans la prison de la Paz, à Guadaires même. Les mouvements révolutionnaires ne cessent pas pour autant et deviennent même de plus en plus virulents.

Epoque Contemporaine
En 1730, la seconde République est déclarée à Dian. Dans la foulée, les Guadamos prennent en otage plus de 100 Diaens et réclament des discussions. Sous la pression, la toute jeune République accepte. C'est ainsi que Juan de Masolvillas se déplace à Hondian, la capitale de Dian. Les discussions, très musclées, durent plusieurs jours. Sous la menace, les Diaens finissent par accepter l'indépendance de Guadaires sous les deux seules conditions que leurs ressortissants et les otages puissent regagner leur pays et que la Cité-Etat instaure un régime républicain. À son retour, Juan de Masovillas fonde l'Assemblée Générale, qui devient l'organe central de la république. Il se proclame Président. La première mesure prise sous ce régime est l'abolition de la noblesse et des privilèges.

Cependant, si De Masovillas est un fervent défenseur de la République, ce n'est pas le cas de beaucoup de Guadamos qui réclament le retour du prince. Les tensions entre monarchistes et républicains vont gagner en ampleur pour atteindre leur apogée en 1745. Les monarchistes vont pénétrer dans le Palais Présidentiel (qui n'est autre que l'ancien Palais des Princes) et s'attaquer à Sebastian Bucheras, alors Président. Ce dernier est sauvé in extremis par des Gardes de la Présidence, mais l'évènement laisse des traces dans la mémoire des citadins. Les élections législatives de 1750 sont remportées de peu par les monarchistes, qui réhabilite le descendant du dernier prince : Juan III (1750 - 1767). Cependant, les monarchistes se divisent au sujet du fonctionnement de la principauté. Certains souhaitent que la situation reste comme elle est, d'autres veulent le retour du pouvoir absolu et enfin certains s'accordent avec les républicains pour réclamer l'établissement d'une constitution. Les débats vont faire rage dans l'assemblée jusqu'en 1754 où le prince, par un édit, récupère l'ensemble des pouvoirs. Les Diaens, eux, voient ce retour de la monarchie comme une rupture de Traité et les tensions entre les deux pays, qui s'étaient estompées, sont ravivées. Les deux Etats ferment leurs ambassades et ne les rouvriront qu'en 1780. La situation reste stable jusqu'à la mort du prince en 1767, un vote est organisé dans l'Assemblée Générale — bien que cette dernière est perdu son pouvoir — pour savoir si le descendant du prince devrait être intronisé. La majorité désormais républicaine vote contre. Mais, le prince héritier refuse les résultats du vote et déclare la guerre aux républicains. Il est soutenu par les monarchistes plutôt minoritaires, mais plus riches, donc mieux armés. C'est le début de la Guerre Civile Guadamos qui dure jusqu'en juin 1780 avec la victoire des républicains qui réinstaurent le régime d'avant 1750 et y intègrent une constitution en 1782. En 1801, le nom officiel du pays passe de "Cité-Etat de Guadaires" à "Etat de Guadaires" pour mieux intégrer la campagne alors en pleine croissance.

Le XIXe siècle est une période de renaissance économique et culturel pour le pays. Ce siècle connaît aussi la naissance du nationalisme Guadamos qui mène à une profonde haine de Dian. En 1811, le Président, Luis Manuel, annonce la création d'une armée stable et puissante nommée la Gran Ejército Popular. Au fil des ans, elle devient de plus en plus importante et aujourd'hui, elle permet au Guadaires de bénéficier d'une vraie armée régulière malgré la modeste taille du pays et son statut de Cité-Etat. Le XIXe siècle est aussi le siècle de la Révolution Industrielle, cette dernière commence réellement autour de 1850/60 au Guadaires grâce à l'influence des nations lointaines avec lesquelles le pays commerce. Les nouvelles usines remplacent, petit à petit, les manufactures plus que centenaires dans les campagnes et des entreprises bientôt multinationales s'installent dans le tout nouveau quartier d'affaires du Sol Dorado. Bientôt, ce sont les entreprises étrangères qui arrivent dans la cité et y fondent un siège social ou une usine. La société Guadamos est totalement transformée.

L'apogée de ce "nouvel âge d'or" est atteint entre 1915 et 1940. Quelques années auparavant, les patrons d'entreprises développent les loisirs autour de leurs usines. C'est dernier sont destinés aux ouvriers, le patronat espère ainsi limiter les grèves, légalisées depuis 1880. Cependant, les populations bourgeoises qui découvrent ces plaisirs y prennent goût, si bien que des entrepreneurs, y voyant une bonne affaire, se mettent à construire des foires, des parcs d'attractions, des piscines, etc massivement cette fois destinées à la haute société. C'est le début de l'industrie du loisir. Les classes ouvrières ne bénéficieront finalement que très peu de ces infrastructures. Rapidement, ces nouveaux divertissements deviennent connus internationalement et le Guadaires devient un pays du tourisme et du loisir. En parallèle, le parti Social-Démocrate monte au pouvoir. Il démarre une refonte du système. L'assemblée générale n'élit plus le président, cette tâche revient au peuple et le Sénat, dont les membres sont élus au suffrage indirect, est créé. Le Président modifie, par ailleurs, totalement les divisions administratives du pays : les cantons disparaissent au profit de communes administratives. Cependant, en 1940, la BVG (Bolsa de Valores de Guadaires) chute violemment, créant un mouvement de panique chez les actionnaires. Les conséquences de cette chute sont catastrophiques, l'économie de Guadaires s'effondre, les entreprises font faillites et le chômage explose.

La situation durera jusque dans les années 1960. Néanmoins, la période qui suit reste assez instable par rapport à celle des années 1930. Le chômage reste haut et la pauvreté assez forte. On constate également, à l'instar des autres pays du monde, un changement du fonctionnement de la société. Petit à petit, les couches populaires accèdent à certains loisirs nouveaux comme les boîtes de nuit ou la plage, les minorités sont de plus en plus entendues dans l'espace publique comme les femmes, les homosexuels ou les personnes racisées et on assiste à l'apparition de la jeunesse contemporaine. Le pays devient important dans la contre-culture de ces années comme avec le mouvement Disco, Punk ou Grunge. Les boîtes de nuits et les évènements festifs "alternatifs" de la ville deviennent réputés à l'international. Comme dans beaucoup de pays, l'inflation est importante dans cette période.
Malheureusement, cette période est aussi le théâtre de nombreuses crises, on assiste notamment dans les années 70 et 80 à une "épidémie" des drogues comme les Benzodiazépines, l'héroïne ou encore la cocaïne. Ces dernières inondent le marché noir et les discothèques et sont boostées par la pauvreté et la jeunesse qui devient adepte de ces substances. L’État en sortie de crise peine à réguler le marché, on estime le nombre de morts de ces drogues à plus 100 000 entre 1975 et 1985.

Aujourd'hui, le Guadaires se relèvent rapidement économiquement et socialement. Il bénéficie à nouveau de sa position importante pour le commerce international et du tourisme. Bien que les inégalités persistent, particulièrement à cause des politiques ultralibérales des Présidents qui ne laissent que peu de place aux aides sociales, la crise semble loin derrière.
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