02/08/2015
16:49:51
Index du forum Continents Eurysie Kresetchnie Kaulthie des Altars

Activités Intérieures de Kaulthie des Altars

Voir fiche pays Voir sur la carte
252
Activités Intérieures de Kaulthie des Altars

Ce topic est privé et concerne les informations se localisant en Kaulthie des Altars. Je vous prie donc de ne pas écrire à sa suite car il vous permettra de découvrir des évènements se produisant à des échelles moins grandes que celles nationales.
2060
Une vérité attristante...

Ambiance

Ron-Gustav, anciennement Prince d'Altarie, était assis à la table royale. On pouvait y voir une assiette entourée de multiples choix de nourritures comme du pain, des olives, des plats entiers de fruits et légumes, de viandes et de crustacés. Un festin qui révèle cependant une tragique vérité. Cette table, qui aujourd'hui à pour rôle de servir les repas à sa majesté, était côtoyé auparavant par des ambassadeurs, des dirigeants d'états, et, surtout, le dirigeant Kresetchnien, à qui Ron-Gustav a toujours servit avec loyauté.

Au contraire de ce que dit les livres d'histoire, sa majesté n'a pas abdiqué, dû moins, il en a été obligé. Il s'en souvient comme si c'était hier. Des hommes, armés, du parti Républicain, l'ont forcé à fuir le pouvoir, après tous les efforts menés par l'ancien Prince pour faire subsister l'Altarie face aux Raches. Et depuis, on disait que la République de Kaulthie des Altars était une République.


Ron-Gustav - "Au diable cette République !!!"

Son major d'homme, un gentil homme du nom d'Yvan, baissa la tête. Depuis son entrée en fonction de bras droit du vieux prince, il avait constaté la tragique réalité de la République. Elle n'avait été créé que par la force. Tentant de raisonner son maître, et surtout pour le calmer, il dit :

Yvan - "Votre Majesté, calmez vous je vous prie, vous allez encore attraper la fièvre..."

Ron-Gustav - "J'ai donné ma vie pour la terre de mon père et de mes ancêtres, j'ai combattu en première ligne l'horrifique Rache, j'ai servis comme personne le régime Kresetchnien, et qu'est ce qu'on me donne pour remerciement ?!! Tout ce que le monde a retenu de moi est que j'ai abdiqué, et que je ne suis plus qu'un reste sans utilité ! Au diable la République corrompue !"

Yvan - "Monseigneur..."

Ron-Gustav - "J'ai tout donné pour la nation, tout !!! Où sont Kresmian, Filifrit et Draguslan ?! Où sont mes généraux ?! Où est mon armée ?! Ma nation ?!!!
Tout ce que j'ai à attendre est la fin de mes jours, sans pouvoir observer la glorieuse Kaulthie des Altars prospérer !!"

Il s'arrêta soudain et dit d'une voix triste :

Ron-Gustav - "Au final... j'ai perdu...
J'ai perdu... mon pays..."

Le tragisme dans sa plus grande représentation. Servir pour ne pas être remercié, tel a été le destin de Ron-Gustav, et tel avait été le sort de ses généraux, de son armée, de son régime. Un caprice de la destinée qui ne serait jamais révélé, tragiquement, au grand jour.
10419
Attention, ce topic pourrait contenir des éléments morbides pouvant choquer certains lecteurs, ainsi, passez votre chemin si vous ne pensez pas être en forme pour lire ce contenu !

Ein Reich ?

Chant des "Die Kohorten aus Stahl" ou Les cohortes d'acier

Les cohortes d'acier. Une armée de fanatiques. Autrefois un parti politique vers les années 1910, avec le groupe politique National-Socialisme des Travailleurs Altarien ( NSTA ), il fut interdit en 1945 suite à la tentative oubliée de putsch pour tenter de transformer l'Altarie en Reich autocratique et autoritaire. Aujourd'hui, les restes de ce parti politique sont devenus les Cohortes d'Acier. Restant dans l'ombre pour éviter de se faire remarquer par le gouvernement Républicain, ils tentent tout pour pouvoir survivre et créer un Reich d'Altarie, ou "Altrareich" comme ils l'appellent.

Introduction

Trunz était un vétéran de la Cohorte. Officier d'un des régiments de la cohorte, il avait été témoin des atrocités que faisait les Républicains envers les fidèles du Reich. Pas plus tard qu'hier, son ami d'enfance, Erdryan, avait été décapité suite à son kidnapping par les "republikanischen Milizen" ou "Milices Républicaines", des armées de loyalistes du gouvernement qui traquaient les ennemis et les opposants de celui-ci.
Il y avait aussi Bertran, un jeune soldat qui venait de Tcharnovie, torturé avant d'être jeté dans le fleuve Olya. Un triste sort pour un garçon qui avait toute la vie devant lui.

Il était dans une taverne d'une ville dans le Nordwessemberg. Et avec lui, ses 11 frères et sœurs d'armes qui étaient encore en vie après tant de conflits ;
On trouvait d'abord l'Officier Trunz donc, puis venait le sous-officier Zavkin, un slave qui était acquis aux idéaux de la cohorte depuis peu, suivit de Nutraug, Estibal et Frédéric, des frères d'armes de Trunz qui étaient les plus vieux dans le régiment. On pouvait distinguer aussi Yvrette et Katyusha, les deux seules femmes de la bande. Ermond, Gustav, Adolf et Ivan étaient des soldats récemment engagés, enfin depuis 1 an. Pour finir, la nouvelle recrue, Merelim, terminait la formation du régiment.

Ces personnes avec qui Trunz avait traversé tant d'évènements étaient un peu comme sa famille. Sa seule famille. Ses parents étant mort depuis fort longtemps, sa sœur violée par la milice puis tuée et son frère a été empalé dans une forêt isolée. Une vie de merde, en somme. C'est alors qu'Ermond interrogea l'officier :


Ermond - "Où allons nous ? La Milice est apparemment proche selon la tavernière, il faudrait partir"

Trunz, buvant alors son verre de bière, fixa Ermond et lui dit d'un air agressif :

Trunz - "Nous ne quitterons pas cette taverne avant l'aube. Même si la milice est proche. Me suis-je fais comprend ?"

Aussitôt, Ermond partit. L'officier savait qu'il était inutile d'être autant violent, mais il savait que si son autorité disparaissait, alors le régiment entier serait perdu. Alors il avait fait le choix de devenir un bloc de pierre, un mur contre lequel s'écrasait ses ennemis et ses opposants.

Soudain, un homme apparu à l'entrée de la Taverne. Il semblait chétif et avait une chemise avec une rose bleu dessus. La milice. Avant même que l'étranger s'avança vers la tavernière, Trunz sortit son pistolet et abattit l'individu d'un tir dans la tête. Un silence de mort plana sur l'endroit pendant qu'il s'avançait pour aller observer le cadavre. Il ne pouvait s'agir là que d'un soldat en reconnaissance, mais n'était certainement pas seul. Il ordonna alors au régiment de se préparer à sortir. Il fallait partir avant que la présence de la cohorte ne soit découverte. Ermond, fixant son chef, était déconcerté par la situation, et n'observait là qu'un homme vieux qui semblait gâteux. Mais de toute manière, il fallait partir.


Chapitre I - Ermond

Ermond était une des rares personnes à avoir rejoint la cohorte pour des raisons familiales. Son père faisant parti du haut commandement de la Cohorte, il était donc de son devoir d'être au sein de cette armée de fanatiques. Cependant, il ne regrettais sa décision. Dans le régiment, il y a avait une femme qui lui permettait de tenir dans ces horreurs : Yvrette. Elle avait des yeux bleu, avec des longs cheveux blonds typiques des Kaulthes, et était fine. La femme parfaite selon les idéologies de la Cohorte. De plus, ils s'entendaient très bien ensemble, et étaient un peu comme des frères et sœurs... sauf pour Ermond. Son plus grand rêve, après l'installation du Reich Altarien, serait de fonder une famille avec sa dulcinée si elle acceptait.

Pendant qu'il préparait ses affaires, Le sous-officier Zavkin le sortit alors de ses songes et dit d'une voix ferme :


Zavkin - "Soldat Ermond, vous partirez en éclaireur afin de s'assurer de la sécurité de notre parcours. Cette mission est des plus dangereuses, alors restez sur vos gardes. Il serait regrettable de vous perdre."

Aussitôt après, le sous-officier partit rejoindre l'officier. Ermond haïssait ce dernier pour sa froideur et son inhumanité selon lui. Depuis qu'il avait été placé sous ces ordres, il avait constaté un certain degré de folie luire dans les yeux de Trunz. il savait donc que si une situation dramatique arrivait, il serait forcé de mourir à cause de décisions prises par un être fou.

Lorsqu'il sortit de la taverne pour partir en éclaireur, pendant que son équipe était en train de se préparer, il fut surpris par un homme au loin. Il arborait un sourire macabre, et semblait se diriger vers Ermond. Quand cette individu se rapprocha de lui, il compris qu'il s'agissait d'un membre des "Republikanischen Milizen". Il leva alors rapidement son fusil et tira. Malheureusement, sa cible avait disparu et ne semblait pas avoir été touché. Comprenant qu'il avait été piégé, il tenta de rentrer dans la taverne mais fut stoppé par un tir qui lui traversa la poitrine. Il cracha alors son sang et se rendit compte qu'il venait d'être touché. Tentant le tout pour le tout, il se retourna et planta son poignard en direction du tir et celui-ci s'enfonça dans ce qu'il comprit être la jambe de son agresseur. Son ennemi cria de douleur, ce qui alerta rapidement ses coéquipiers. Katyusha sortit alors rapidement de la taverne et voyant son frère d'arme au sol, tira en direction du cri et toucha dans la nuit noire un homme qui s'effondra derrière Ermond. Katyusha s'empressa de rejoindre son camarade et pris de son sac des bandages afin de stopper les coulées de sangs. Ermond vit ses yeux se fermer, et il tomba dans l'inconscience...


Chapitre II - Yvrette

Yvrette, entendant un cri à l'extérieur, suivie Katyusha et découvrit, surprise, un cadavre d'un milicien. Elle aida sa camarade à soulever Ermond inconscient afin de le soigner à l'intérieur et de le garder au chaud. Elle appréciait son frère d'arme, et compris vite que le temps était compté. Si les premiers soins n'étaient pas fait, alors Ermond mourrait. Elle appela rapidement Estibal, le seul médecin du groupe. Celui-ci, après quelques heures, revint auprès de ses camarades afin de leurs porter la nouvelle :

Estibal - "Nous ne pouvons pas quitter le lieu. Ermond a des blessures trop graves pour bouger et il est encore inconscient. Si nous l'abandonnons, il sera retrouvé par les milices qui se feront une joie de le tuer ou torturer."

Un silence de mort plana alors dans la pièce. Trunz, conscient de la situation, répondit alors :

Trunz - "Le Reich n'a pas besoin des faibles, laissons le à son sort. De toute manière, si nous restons ici, nous mourrons. Evitons le plus de morts en le sacrifiant."

Tout le monde baissa la tête. Ils savaient qu'ils n'avaient guère le choix. Ils devaient partir, quitte à laisser leurs membres de leurs grouppes derrière. Cependant, Yvrette s'emporta et dit :

Yvrette - "Je n'abandonnerais pas encore un camarade ! Partez donc, moi je reste ici !

Cette déclaration n'avait été comprise que part Katyusha. Il arrivait que les deux femmes se parlaient de leurs passés, et c'est ainsi qu'elle avait appris qu'Yvrette avait abandonné, sur ordre de ses supérieurs, son petit frère Ivian, blessé gravement, dans les montagnes de l'est lors d'un assaut d'une base des Cohortes d'acier.
Devoir laisser encore une personne derrière eux devait sans aucun doute briser le cœur d'Yvrette, et cela était compréhensible. Cependant, rester avec Ermond signifiait aussi mourir avec lui, car personne pourrait les défendre. Mais Yvrette avait conscience de cela. Quitte à mourir ici, autant le faire en tentant de sauver un camarade, et se pardonner de l'abandon de son petit frère. De toute manière, elle estimait qu'elle en avait déjà trop vue.

Après ses paroles, Estibal tenta bien de la résonner, mais rien n'y faisait. Elle resterait ici coute que coute. Trunz, lui, semblait s'en ficher complètement de sa décision, mais Yvrette s'en foutait également de savoir si son supérieur avait de la compassion pour elle. Elle ignorait cependant qu'au fond de l'officier, des lamentations sur le sort de son frère et sa sœur d'armes étaient présents. Alors que l'unité partait de la taverne aux alentours de 4h du matin, elle décida de réserver une chambre auprès de la tavernière, qui avait toujours été fidèle aux Cohortes d'acier. Elle s'empressa alors de nettoyer son fusil car bientôt sonnera sa fin.

Alors qu'elle s'apprêta à dormir autour de 6h, elle entendit un coup de feu en provenance du rez-de-chaussée, là où se trouvait la tavernière. Elle entendit aussi un homme crier :


Homme ??? - "Nous savons que fachos se trouvaient ici, OU SONT ILS ?!

Malheureusement, elle ne put entendre la voix de la pauvre servante du lieu. Uniquement un dernier tir puis plus rien. Soudain, des bruits de pats résonnèrent. Yvrette devint alors pâle. Lorsqu'un homme ouvrit la porte de la chambre, elle abattit l'étranger d'une balle et le fit tomber à terre. Un autre rentra rapidement mais fut aussi touché par une balle du pistolet d'Yvrette. Un troisième, inquiété par les bruits, s'enfonça et blessa la femme à son épaule avant de la faire tomber. Se dressant sur elle, l'homme pointa son fusil sur Yvrette, et, activa la détente.

BAM

Chez les miliciens...

Le Caporal Hiendrun, dans sa tente de fortune créée dans les montagnes de l'ouest, fut vite réveillé par un messager ;

Messager - "CAPORAL ! Des membres de la cohorte d'acier ont été retrouvé et abattu !"

Hiendrun prit du temps à comprendre l'information qu'on venait de lui donner. Puis, il se rendit compte de l'importance de la nouveauté : Des fascistes ont enfin été retrouvé ?! Quel miracle ! Cela faisait plusieurs mois qu'aucuns avaient donné signes de vie. Aussitôt, il demanda ;

Caporal Hiendrun - "Combien étaient ils ? Où vous les avez intercepté ?"

Messager - "Dans le Nordwessemberg, Il s'agissait d'une femme, dans la vingtaine, et d'un homme du même âge, mais inconscient celui-là. Les deux ont été abattu, mais au prix de deux miliciens..."

Le messager n'eu même pas le temps de terminer sa phrase que le caporal ordonna d'une voix remplie de joie et d'extase ;

Caporal Hiendrun - "Envoyez un bataillon de miliciens et fouillé toute la région, et même toute la république s'il le faut ! Nous tenons là peut être les derniers membres de la race fasciste... Il me faut les collectionner... De plus, cela signifie qu'il doit en y avoir d'autres, on va enfin pouvoir terminer le travail commencé il y a fort longtemps ! Ces chiens verront enfin le sang et la mort et subiront la terreur qu'ils ont inspiré !

Et de deux...
Notre petite compagnie de fanatique d'un système politique totalitaire n'affronte au final... que les sbires d'un régime qui fait subir à sa population une propagande telle qu'elle en devient un simulacre de ses ennemis... Un miroir qui fait affronter des mêmes personnalités à l'esprit tout autant détraqué que d'autres. Cette ironie du sort est la réalité dont fait face l'état de Kaulthie des Altars. Un pays, à l'apparence démocratique, stable et juste, qui est pourtant une dictature de la parole, une traitresse à la monarchie qui a tout fait pour défendre le peuple kaulthe et une opportuniste qui saisit chaque moment pour abattre ses opposants.


Petite précision importanteJ'omet de vous parler des abus et des horreurs que provoque réellement la cohorte d'acier, j'ai pris ici que des personnages qui peuvent susciter votre empathie ( enfin, je l'espère ), mais garder bien à l'esprit qu'au final un camp ne vaut clairement pas mieux que l'autre ( vous pourrez le voir dans le prochain topic de cette mini-série sur la cohorte d'acier ^^ )
A suivre...
Haut de page