21/02/2015
07:53:21
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📚 Festival international de littérature et bande dessinée - Lyonnars 2013

Lyonnars 2013


Festival international de littérature et bande dessinée 2013


Le festival international de littérature et bande dessinée récompense les plus belles œuvres littéraires, mais met également à l’honneur les bandes dessinées des deux années précédentes. Cette année, le festival s’installe à Lyonnars, Loduarie. À l'issue du festival, une cérémonie de clôture décerne quatre grands prix :

    🏆 Prix de la meilleure narration
    Genres concernés : Romans, contes, nouvelles
    Qu’elle soit fictive ou non, la narration regroupe un panel large de genres littéraires (roman d’aventures, d’amour, policier, de science-fiction, de fantasy), y compris sous sa forme la plus courte (nouvelle).

    🏆 Prix du meilleur essai
    Genres concernés : Essais, pamphlets, parodies, tribunes, reportages.
    Ce genre a vocation à exprimer une opinion, une réflexion ou exposer un point de vue ou une recherche sur un sujet quelconque : la politique, la science, l’histoire, un fait d’actualité, etc.

    🏆 Prix de la meilleure esthétique littéraire
    Genres concernés : Poésie, littérature expérimentale, littérature contrainte.
    Il s’agit de la catégorie de « l’art pour l’art », qui interroge et repousse les limites de l’art, l’expérimente, l’innove sous des formes originales et moins conventionnelles que les autres catégories.

    🏆 Prix de la meilleure littérature graphique
    Genres concernés : Bandes dessinées, comics, mangas, romans graphiques.
    Cette catégorie associe l’image au texte, et illustre par le dessin l’intention de l’auteur. La catégorie regroupe la bande dessinée, quel que soit le procédé graphique utilisé (comic, manga…).



Comment participer ?


Tous les joueurs validés de Geokratos peuvent inscrire leurs œuvres à la suite de ce message, via un formulaire ci-dessous. En outre quelques règles sont à respecter :

  • Chaque joueur peut faire concourir, toutes catégories confondues, jusqu’à 10 œuvres. Pour plus de lisibilité, ne postez qu'un seul formulaire par message.

  • Votre œuvre doit être le fruit de votre imagination. Si vous pouvez vous inspirer de l’existant, vous devez absolument y apporter votre propre plume. Les copies trop flagrantes de films, documentaires ou séries qui existent IRL seront disqualifiées.

  • Une œuvre peut être co-écrite par des auteurs de nationalités différentes. Le formulaire comptera alors pour 1 œuvres sur les 10 autorisées pour chacun des pays mentionnés.

  • Vous pouvez contribuer jusqu’au 11 août 2024, 23 heures. Les formulaires envoyés après cette date ne seront pas comptabilisés. Vous n'êtes donc pas obligé de poster vos productions les unes après les autres, vous pouvez le faire tout au long du laps de temps qui vous est donné.

  • Le vote interviendra à partir du 12 août 2024.


Formulaire à remplir


[b]Pays producteur(s) :[/b]
[b]Catégorie :[/b] À choisir entre : Narration / Essai / Esthétique littéraire / Littérature graphique

[b]Nom de l’œuvre :[/b]
[b]Genre ou thème abordé :[/b]
[b]Résumé :[/b] Laissez cours à votre imagination et décrivez votre production. Aucune longueur maximale, dans la limite du raisonnable (on ne demande pas un résumé complet), mais une longueur minimale de quelques lignes requise.
[b]Commentaire :[/b] Facultatif - Si vous voulez joindre des anecdotes, des critiques parues dans la presse, ou tout élément susceptible d'intéresser le lecteur.

[b]Auteur(s) :[/b]
[b]Date de sortie :[/b] Nécessairement entre le 1er septembre 2011 et le 30 septembre 2013. Si l’œuvre s’inscrit dans une série s’écoulant sur plusieurs années, le tome doit être publié entre ces deux dates.

Vous pouvez aménager ce formulaire à votre convenance et lui donner une esthétique particulière, tant que tous les critères obligatoires y figurent.
Vous pouvez ainsi vous inspirer des candidatures de la précédente édition.


Vous avez jusqu’au 11 août 2024, à 23 heures. Bonne chance !
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CANDIDATURE AU FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA LITTERATURE ET BANDE DESSINÉE

EDITION 2013 À LYONNARS

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Pays producteur(s) : Poëtoscovie

Catégorie : Esthétique littéraire


Nom de l’œuvre : Le Silence

Genre ou thème abordé : la religion ainsi que les rapports entre les humains et les idées

Résumé : Au sein du dialogue entre deux prisonniers de l'Inquisition se cache un curieux silence qui fascine, qui obscède. Au sein du silence entre deux prisonniers de l'Inquisition se cache des révélations surprenante et une logique énigmatique.


Extrait :
OCTAVE – Est-ce beau ?
ADRIEN – Quoi donc ?
OCTAVE – Un livre.
ADRIEN – Pas spécialement.
L’objet ne vaut rien à proprement parler.
S’ils sont interdits, ce n’est que pour ce qu’ils renferment : la Sainte parole.
Sa lecture est réservée à ceux qui y croient suffisamment, ainsi personne ne pourra interpréter à tort la Sainte parole.

Texte entier : Voir le texte en intégralité


Auteur(s) : Jolan

Date de sortie : 21 mars 2013
Pays producteur : [/b]Etat Valinoréen
Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : La Révolte, premier tome : L’Homme
Genre ou thème abordé : Roman en trilogie dans un univers de Fantasy

Résumé : Premier tome : Il y a des millénaires, l'Empire Formën s'effondrait dans une succession de crises. Un sombre souverain a pris le pouvoir et tente maintenant d'annexer les dernier royaumes libres. Dans l'Ouest-extreme, une longue ile abrite trois cités en dissensions, elles devront bien s'unir devant la terrible grandeur de l'Empire.

Au cœur de cette première partie, la rencontre de Lolduin, Enduhin et Irimmey dans une volonté d’unir les cités de Delth contre la menace de l’expansionnisme impérial. Ils seront aidé par le Royaume du Kah (je promet qu’il s’appelait comme ça avant que ne découvre Geokratos) et la Principauté d’Eld.

L’Empire est lui dirigé par Anar 1er depuis plus de 4700ans. Son second, Tholin, joue un jeu trouble en oscillant d’un camp à l’autre pour servir des desseins qui lui sont propres.

Commentaire : Presse littéraire Le Cygne Noir : "Tragique et réaliste ; La Révolte semble résonner dans un monde moderne où les concepts manichéens de bien et de mal sont devenus désuets, sinon absurdes."

Presse nationale Tiramen Diesal : "Emprunt d’une émotion allant de la joie sur la tristesse ; les trois tomes de La Révolte se dressent en Memento Mori."

Pour une (vraie) lecture —> Le synopsis complet de l’Œuvre, et le début du premier tome

Auteur : Tholin
Date de sortie : 18 mai 2012
Pays producteur(s) : Duché de Gallouèse
Langue : gallo
Catégorie : Essai


l'image d'illustration représente l'explosion de la centrale de Klialine en Loduarie
Couverture de l'ouvrage

Titre de l’œuvre : L'emballement de l'Histoire
Sous-titre de l'œuvre : Comment s'ouvre le Monde
Genre ou thème abordé : Géopolitique mondiale

Quatrième de couverture : Deux tendances s'opposent. Les peuples adoptent des modèles politiques et sociaux toujours plus différents. L'économie d'uniformise toujours plus. Face à cette situation, les systèmes politiques humains réagissent. Dans cet ouvrage, Carles Lebiroq, directeur du CED de Géopolitique de Ligert, livre un diagnostique des relations internationales. Pourquoi les rapports entre États s'emballent-ils ? Quels sont ces nouveaux genres de conflits qui envahissent le Monde ? Pourquoi le nombre de personnes travaillant dans la diplomatie a été multiplié par trois en 10 ans, et pourquoi le nombre de sommets par ans explose-t-il ? Cet ouvrage livre une clef de compréhension de ces mutations, accessible à tous.

Résumé :

Carles Lebiroq livre dans cet ouvrage sa vision des relations internationales contemporaines, qui, selon lui, vivraient des mutations profondes. Invitant le lecteur a percevoir l'aube du XXIème siècle comme un point de rupture dans l'histoire des relations internationales, il défend au cours de ce texte une idée centrale : les États, après avoir accepté une mondialisation cloisonnée depuis la deuxième moitié du XXème siècle, cherchent aujourd'hui à rallier leurs semblables autour de projets idéologiques, et à se confronter. Cette confrontation, ou plutôt ces confrontations, interviennent à toutes les échelles, impliquant superpuissances ou nains politiques. Et ces nouveaux blocs, sans cesse mouvants, se fédèrent souvent par la peur ou le rejet d'un adversaire commun. L'auteur, qui a écrit ce texte à des fins de vulgarisation, cite de nombreux exemples, tous pris après l'année 2006, année du Congrès de Novigrad qu'il considère comme « l'événement fondateur » de l'évolution qu'il décrit. Parmi ces exemples figurent donc la multiplication d'organisation internationales "centralisées" comme l'ONC, l'OND, l'UEE, l'UNCS, l'UICS (où des institutions permanentes détiennent un certain pouvoir ; l'auteur les distingue clairement des "décentralisées" : FCAN, UMT, Liberalintern, qui sont plus diverses dans leur fonctionnement et leur but mais "ne placent pas l'objectif commun au-dessus de la politique particulière des États"), mais aussi la multiplication des conflits que l'auteur impute à une confrontation idéologique. La guerre au Prodnov, bien sûr, qui est le premier dans l'ordre chronologique. Mais aussi celle de la Communaterra, de Translavie, du Kronos... Lebiroq les oppose aux "guerres de l'ancien monde", toujours présentes (Pontarbello, Varanya, Gondo, Port-Hafen...), qui relèvent au plus d'un conflit bien normal entre deux grandes puissances, sans sous-entendu idéologique. À l'inverse, "l'emballement de l'Histoire" pousse des Nations de second plan à se livrer bataille, sur le terrain militaire, culturel, scientifique...
L'auteur analyse enfin ce qui est pour lui le marqueur le plus édifiant de l'évolution en cours : le Monde se cherche un cadre juridique. L'auteur prend appui sur la Conférence de Roune pour le droit de la mer, ainsi que sur d'autres initiatives comme le CORMORAN et la "ZEE de Colisbourg", mais complète avec la création du Tribunal International, annoncée peu avant la parution du livre. Selon lui, la clef de cette évolution est la recherche d'un "Monde uniforme", qui pousse les hégémonies à s'affirmer. Avec une perspective historique, il rappelle qu'aucun centre politique n'a joué le rôle de "leader" depuis la décolonisation eurysienne, et qu'ainsi la "mondialisation fragmentée" est peu à peu devenue une "mondialisation chaotique" que les États cherchent désormais à vaincre. Sans renoncer à leurs modèles particuliers.

Extrait : Chapitre VI : Pourquoi le Monde s'emballe

« La mondialisation contemporaine semble imparfaite. Il y a d'un côté la finance et le commerce, qui s'ouvrent sans cesse depuis la découverte de l'Aleucie au XVème siècle, et connaissent une nouvelle mondialisation depuis les années 1950. Et de l'autre, il y a la politique et le Droit, les États. Ceux-ci s'étaient ouverts aux autres par le passé, mais s'appuyaient pour cela sur des rapports inégaux, des rapports de domination. C'était l'ère coloniale. Depuis la décolonisation, les régimes politiques sont cloisonnés entre eux. Il y a de ce fait un paradoxe. Il était donc inévitable que nous allions vers une période de clarification. Celle-ci semble inutilement violente — sûrement l'est-elle d'ailleurs — et tout est un prétexte, pour les systèmes politiques qui ont choisi l'hégémonie, à partir en guerre, militairement ou non. »
Commentaire : Dans une interview qui a suivi la parution du livre, l'auteur a déclaré avoir quelque regrets. « L'emballement de l'Histoire a continué de s'accélérer, et moi, un peu naïvement, j'ai voulu rajouter tout ce que j'observait dans mon texte. Bien sûr, ça n'allait pas sans faire évoluer ma réflexion. Ça a donné un texte un peu plus brouillon que je l'aurais voulu, ce qui n'est pas terrible quand on veut faire de la vulgarisation. Mais je suis quand même content du résultat. La période que nous traversons est un magma illisible, alors avoir pu écrire quelque chose de lisible est déjà un succès. »

Auteur : Carles Lebiroq est le directeur du Centre d'études géopolitiques et géostratégiques ducal, à Ligert. Docteur en Histoire avant de ce consacrer à ces disciplines, il travaillait sur cet ouvrage depuis 2010, avec pour objectif de livrer un texte accessible à tous. Dans cette optique de vulgarisation de la géopolitique, il écrit depuis quelques années pour des quotidiens gallèsants, comme Le Clëron.
Éditeur : Léëque Éditions, Gallouèse
Date de publication : 1er septembre 2013
Pays producteur : [/b]Etat Valinoréen
Catégorie : Esthétique littéraire

Nom de l’œuvre : Les Etoiles Brillent Encore
Genre ou thème abordé : Poème en décasyllabes à rimes plates

Résumé :

Version en Français :

Les Etoiles Brillent Encore

Dans les terre de l’Ouest ensoleillé
Poussent les fleurs au matin printanier,
Et les arbres bourgeonnent, et l’eau cours,
Et les joyeux moineaux chantent en concourt.

Peut-être est-ce cette nuit promise
Et les hêtres oscillants sous la brise.
Les brillantes Etoiles comme immaculées
Miroitant dans leur feuillages ramifiés.

A la fin du Jour je m’étend serein
Dans de profondes ténèbres en fin,
Par delà les tours hautes et fortes,
Par delà les montagnes abruptes,

Au dessus des ombres le Soleil monte
Tel les Etoiles qui toujours restent :
Je ne dirait que le Jour est fini,
Ni n’oublierai les Etoiles infinies.

Version en Illiréen : N.B- ici la longueur des vers et les rimes ne sont pas respectés parce que sinon la traduction aurait des jours

Leve Vardath Lusente Agan

In leve terath xiem sub lev Sunar
Si aore leve flore ao dies ur Lanor •
Leve plente lomine • lev vata kora •
Leve alegro volatiye glite maniy-

Kratha-er era ke nokturnaem hopa
Et leve plente swatan sub lev viyn-
Leve lusent vardath lain laktur
Akwianosan in iset fueltath orgame-

Ila lev fes ur Dies am lina ma seron
In ket holadem serse in fes •
Holad leve toradath heyper et kratem •
Holad leve monte stiyp •

Pros leve serse lev sunar wena heyper
Lain leve Vardath kwo ere aeternam:
Am nie yurat tint lev Dies era fesal •
Ile ferdirat leve Vardath may-

voici une traduction littérale du texte en illiréen si-dessus :

Les Etoiles Brillent Encore

Dans les terres occidentales sous le Soleil
Se lèvent les fleurs au jour du Printemps,
Les arbres poussent, l’eau coule,
Les joyeux oiseaux chantent groupés.

Peut-être est-ce cet espoir nocturne
Et les arbres oscillants sous le vent.
Les brillantes Etoiles comme blanches
Sont présente dans leurs feuilles organisées.

À la fin du Jour je m’étends serein
Dans de lointaines ombres en fin,
Loin les tours hautes et fortes,
Loin les montagnes abruptes,

Dessus les ombres le Soleil va haut
Comme les Etoiles qui sont toujours :
Je ne dirai pas que le Jour est fini,
Ou abandonnerai les Etoiles infinies.


Commentaire : Presse littéraire Le Cygne Noir : "Plein d’espoir et empli d’une mélancolie nostalgique. Lev Vardath Lusente Agan figure désormais parmi les grands Mallarmé en langue illréenne."

Note au modérateur (ou au lecteur) : Si vous voulez plus de détail sur l’Illiréen, son vocabulaire, sa conjugaison, sa grammaire etc., vous pouvez me contacter via le discord. Je me ferai un plaisir de vous renseigner.

Auteur : Tholin
Date de sortie : 12 juillet 2012
Pays producteur(s) : Duché de Sylva
Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : Le tyran de Mundulfari
Genre ou thème abordé : Mythologie, fantastique
Résumé : L'œuvre s'inscrit dans la continuité de la série de romans “Les Dragons de Phainon”, narrant un univers aux airs de mythologie grec sous une monstrueuse influence lovecraftienne. Autour de la géante gazeuse Phainon, orbite les dragons, abominables et indescriptibles créatures nées bien avant les étoiles. Maturées par une existence dépassant l'imaginable pour un simple mortel, leurs pensées, émotions et ambitions sont sans commune mesure. Territoriaux, ils se disputent dans des luttes grandioses le contrôle des astres, dont les lunes orbitant Phainon. Le récit compte jusqu'à présent huit tomes : Le Faux Dieu d'Ymir, L'invasion de Paaliq, L'Omnipotent de Siarnaq, la Vengeance de Tarvos, Duel entre Kivuq et Ijirak, Erédrius de Thrumr, L'Héritage de Skathi, et le Tyran de Mundilfari.

Chaque tome raconte l'histoire des Humains natifs d'Ymir dans cet univers, vénérant le Dragon des lieux, une entité éternelle quasi divine qui se dispute la domination des mondes avec ses semblables. Histoires après histoires sont racontées l'évolution des héros au milieu des natifs des autres Lunes, et de leurs Dragons tous plus ignobles les uns que les autres. Dans leur physique mais aussi dans leur psychologie, ce sont des êtres atroces dont les éternités d'existence et de lutte fraternelle en ont fait des montres d'une cruauté inconcevable. Ils bâtissent, tourmentent et détruisent des civilisations en infligeant des souffrances terribles avec une absence totale de remords, un plaisir vicieux et, pire encore, une totale conscience de la profondeur de leurs actes. La vie d'une planète entière n'étant qu'un éphémère clignement d'yeux pour eux, ils les enchainent et les balaient sans plus de considération, cherchant juste à surpasser leur fratrie.

Se tissent de cette façon les histoires de simples mortels qui par la ruse, la détermination ou les faveurs de Dragon, accomplissent les plus grands exploits pour des motifs bien différents. Pour servir leur dieu contre un autre, se défaire de l'influence d'un Dragon, en défier un autre, ou servir leurs propres ambitions, les mortels s'élèvent et rivalisent de malices et exploits.

Dans le Tyran de Mundilfari, est suivi l'épopée des Dziedrucks, créatures inhumaines vivant sur l'ensemble de restes d'un monde fracturé après l'affrontement de deux Dragons. Flottant au milieu de ce vide, le Dragon Monarptyque règne au cœur de son palais cosmique. Il dirige son royaume d'une poigne implacable par la simple force de son mental, qui écrase la volonté des Dziedrucks et les terrorise. Mais les habitants ne peuvent tolérer une telle domination séculaire qui va bien au-delà de la servitude : c'est la négation d'une espèce réduite entière à un simple objet de contentement, petit plaisir d'un million d'années qui se fanera, laissant place à un autre petit plaisir d'un million d'années pour un être qui en dépassera les éons.
Ne pouvant se résoudre à cette réduction, les Dziedruck se rebelleront par deux fois.

La première, Ozalizior mènera son peuple dans une guerre dantesque, bravant la panique frénétique qu'inspire Monarptyque. Ils iront jusqu'à son palais pour le défier au cœur de son domaine, massacrant les servants trop faibles pour résister à son emprise, détruisant ses vestiges. Mais cette révolution ne sera que d'une maigre envergure avec une pensée trop restreinte sur la durée. Que peuvent des mortelles à la vision réduite dans le temps, contre les plans d'un esprit éternel ? La révolte s'étouffe dans les limites qu'elle s'est elle-même fixée.

La seconde est plus subtile et vise une échelle de temps plus importante, allant au-delà des générations pour perpétuer ce combat. Monarptyque connait une défaite inenvisageable de par des êtres éphémères dont les actions se perpétueront au gré des éons. C'est un coup terrible pour lui, mais pas fatal. Les Dragons peuvent être blessés, meurtris, estropiés et marqués de cicatrices desquels ils tireront de la honte puis des leçons, mais ils sont éternels et ne meurent pas.

Monarptyque revient dans le troisième acte récupérer ce qui lui revient de droit selon une loi immuable : celle du plus fort, du plus rusée. Il détruit méthodiquement la résistance avec une profondeur plus trop gigantesque pour la vermine qui s'oppose à lui : il conçoit sa domination sur une échelle de temps dépassant celle de Mundilfari. Que peuvent faire des mortels dont les civilisations ne se poursuivront pas au-delà d'un dixième de cette existence ?

Commentaire : Série connue en Sylva, Le Tyran de Mundilfari connaitra un autre succès parmi les lecteurs toujours aussi passionnés par le traitement des Dragons : créature dépassant la conception humaine, leur perception de l'environnement, leurs objectifs et les raisonnements qu'ils y appliquent vont au-delà des limites spatiales et temporelles de l'Homme. Anastasia y rédige avec maitrise une essence mentale bien différente des pensées à “court terme” de l'Homme, donnant un aperçu de la psyché que pourraient éventuellement tenir des dieux.

Les échelles cosmiques abordées par Anastasia sont également très prisées. Les luttes sont éternelles, sur la durée et ne se réduisent à des victoires de l'instant. Ces combats laissent toujours un gout doux-amer : celui d'une détermination inébranlable, appelant à la lutte indéfectible, contre des adversaires immortels dont les atouts dépasseront à jamais les nôtres.
La lutte est individuellement vaine, et inutile à chaque ère, mais la persistance de ces luttes dans une culture, amène à une victoire et un accomplissement que ne connaitraient non pas les humains, mais l'humanité, la civilisation entière.

Collectiviste convaincue, Anastasia laisse par ailleurs des axes d'interprétation de ses travaux sans non plus laisser transparaître d'indices grossiers. Les héros qu'elle dépeint sont parfois dotés d'artefacts exceptionnels donnés par les Dragons, sinon d'une morale et malice permettant de se mesurer à des êtres éternels. Mais les œuvres ne sont jamais en faveur du déterminisme, pour au contraire être des odes au changement contre le courant des évènements. Les habitants de Phainon sont écrasés par la fatalité et nombreux sont ceux qui s'y résignent, aussi nombreux sont ceux qui échouent à s'y extirper malgré leurs efforts, mais les seuls qui y arrivent sont ceux qui seront allés au-delà des règles des Dragons et auront persévéré dans une volonté de liberté. Les Dragons sont impossibles à tuer, mais on peut les chasser et veiller à ce qu'ils ne reviennent pas. Jamais ils ne disparaitront complètement, mais peut se perpétuer l'esprit de défiance qui les empêchera d'établir à nouveau leur contrôle.

Anastasia ne conte pas que les victoires des mortels contre les Dragons, au contraire. Ce sont surtout les échecs qui apparaissent, avec leurs nombreuses causes. Et à chaque fois sont mis en avant les cheminements qui auront plongé dans la défaite les mortels, avec une empreinte que pourront, ou non, tirer des leçons leurs descendants.

Auteur(s) : Anastasia Canis
Date de sortie : 20 Octobre 2013
Pays producteur(s) : Grande République de Velsna
Catégorie : À choisir entre : Narration

Nom de l’œuvre : Quatre vingt seize

Genre ou thème abordé : Drame historique

Résumé : Nous sommes en 1996, vers la fin de ce que l'on a appelé à posteriori les "Troubles achosiens". Les rangs de l'AIAN sont décimés et ne reste plus que quelques groupes épars. Une petite embarcation qui traverse les eaux territoriales achosiennes pour rejoindre le territoire velsnien d'Achosie du nord transporte un combattant achosien du nom de McCoburn. Ce dernier est un vieil homme ayant assisté aux troubles depuis son commencement, dans les années 1950. Devenu vieil homme et réfugié au sud de la frontière, il entend la traverser une dernière fois afin de mener son "dernier combat", comme il le dit aux marins qui se sont faits ses transporteurs.

Une fois à terre, le "vieux" se rend sur les lieux de sépulture de plusieurs de ses anciens camarades, dans les collines d'Achosie du nord. Il fait son deuil avant se s'affairer à sa tâche et s'installe sous un faux nom à Strombola, dans un logement miteux. Là, il commence à préparer son futurs attentat, tout en faisant connaissance avec le voisinage. Parmi eux se trouve un ancien combattant de l'armée velsnienne, Jacoppo, ce dont le "vieux" ne se doute pas encore. En parallèle à la préparation de son attaque, le "voeux"commence à se rapprocher de ses voisins, dont Jacoppo. C'est là la première fois qu'il renoue des liens avec d'autres individus en plusieurs années de lutte.

Un beau soir de repas entre voisins, alors qu'il se retrouve seul à la table de Jacoppo, celui-ci lui annonce à sa stupeur qu'il est au fait de sa véritable identité, et qu'il ne la révélera pas au reste du voisinage. Plutôt que de le dénoncer, Jacoppo lui dit qu'il va tout faire pour le convaincre de le faire changer d'avis quant à ses projets funestes, comme si il s'agissait d'un défi personnel pour lui. S'en suit une nuit entière de dialogue entre les deux hommes. Jacoppo va lui raconter ces trente dernières années de conflit entre les deux communautés de son point de vue, dans l'espoir, peut-être, de le faire changer d'avis.

Il lui rapporte dans un premier temps les raisons de son engagement. Parmi les premiers morts de cette guerre il y avait son frère dont il disait qu'il ne se souvenait plus de son visage tant il y avait eu de temps entre l'évènement de sa mort et ses dires. Lui, comme son invité, était motivé par un suprême désir de vengeance. Jacoppo lui rapporte ses faits de guerre les uns après les autres à la suite de ce malheur: lui devant chef d'une bande de miliciens, prenant le commandement d'une troupe coupables de grands crimes. Les traques aux achosiens rebelles qui ont fait de lui un chef de guerre impitoyable et redouté, sous l'incrédulité du "vieux", sans oublier chacun des massacres qu'il a fait commettre. Il ajoute également n'avoir épargné durant ces années que trois personnes: une mère de famille et ses deux filles, car elles lui rappelait ses propres enfants. Jacoppo entre alors en rage et est proche de tuer son hôte lorsque ce dernier lui fait une demande: ce dernier désire que le vieux l'emmène sur les lieux de son plus grand crime, là seulement le vieux pourra décider ce qu'il fera de lui. Le vieux prend alors conscience du désir de mort de Jacoppo.

Les deux hommes, sur les indications de Jacoppo, se rendent au lieu que ce dernier lui décrit, une petite clairière près de la frontière où un petit cours d'eau passe, que le "vieux" reconnait comme étrangement familière. Jacoppo lui montre la sépulture d'un homme plantée au milieu de la clairière, le vieux se rend compte que Jacoppo a très probablement été coupable de la mort de l'un des anciens compagnons d'armes du vieux. L'ouvrage se termine de manière ambiguë, sans que le lecteur n'ait de certitude sur le devenir de Jacoppo. Le"vieux" l'a t-il épargné ? Lui a t-il pardonné ? L'auteur laisse volontairement la question en suspens.



Commentaire : Pietro Tercini est un habitué des ouvrages polémiques, abordant volontiers des sujets sensibles sur fond de questionnement quant à divers sujets, comme pour cet ouvrage avec le concept de pardon et de mémoire. L'auteur lui-même, d'origine strombolaine est largement concerné par le sujet qu'il met en forme, fils de vétéran des troubles achosiens qu'il est lui-même.

Auteur(s) : Pietro Tercini
Date de sortie : 2 juin 2012
Pays producteur(s) : Empire du Sogho
Catégorie : À choisir entre : Narration

Nom de l’œuvre : Le Léopard
Genre ou thème abordé : Sorcellerie, croyances animistes, tribalisme enquête policière.

Résumé :

Dans la savane boisée, prés du village Soukoulé de Tatara, un blanc arriva sur une mobylette qui faisait un bruit à faire fuir les mauvais esprits les plus bruyants eux même. Il s'agit de l'archéologue Helmut Van Basten, un Zélandais réputé très performant dans ses recherches. Il était même connu sous le nom de Ranga qui signifie en Soukoulé "Pilleur" mais ça il ne le savait pas. L'archéologue était à la recherche du "Léopard", une statuette Soukoulé trés rare qui a la particularité de rendre fou celui qui l'appartient et qui la cherche:"Approchez vous de l'esprit du Félin et les mauvais esprits s'empareront de vous, jusqu'à ce que la Mort décide d'aller vous chercher".

Afin de protéger les Hommes de la Folie, la statuette a été caché quelque part dans la région, seuls les plus puissants sorciers des tribus Soukoulé peuvent dire où elle se trouve, du moins , c'est ce qu'on affirme dans les villages où la tradition orale est forte.

Van Basten , Afaréniste (spécialiste de l'Afarée) a pris contact avec Mungu, un sorcier de Tatara. Alors que les deux hommes s'approchent d'une zone où la statuette serait présente, ils sont retrouvés morts, lacérés sur le visage, le dos et leurs vêtements sont aussi déchirés, cela ressemble à une griffure, à une griffure de félin ( le Léopard?), est-ce vraiment l'attaque d'un animal réputé peureux? La colère de la statuette? Ou un meurtre pour ne pas qu'on découvre quelque chose? C'est ce que l'Inspecteur Mourad Indi, chargé d'enquêter sur la mort de l'archéologue et du sorcier, devra déterminer à travers la savane. Ainsi commence une enquête mélangeant vérité ou mensonges sur fond de croyances locales, de mentalité tribale. Qui est vraiment le "Léopard"?


Commentaire : "Cette enquête vous emmènera dans les paysages profonds de l'Afarée de l'Ouest, tout y est décrit, l'ambiance, les animaux, les tribus locales. Le voyage est là, l'enquête est originale car elle traite des sujets purement Afaréens, ce qui la rend particulièrement énigmatique" Critique littéraire de Miranda Balma, auteure Soghéenne réputée.

Auteur(s) : Djamy Mokasi
Date de sortie : 12 août 2012
Pays producteur(s) : Duché de Sylva
Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : L'apothéose de l'humanité : La fin des Hommes
Genre ou thème abordé : Science-fiction
Résumé : L'apothéose de l'humanité est une série de romans étudiant l'évolution des sociétés humaines à mesure qu'elles développent le secteur spatial et s'étendent dans l'univers. Les histoires se penchent sur ces contextes complètement nouveaux avec des limites spatiales et temporelles encore inconnus et comment elles impactent les sociétés, les rapports entre humains, l'économie et d'autres sujets encore.

Les premières tomes, de "hard-sf", se basait sur une narration très technique en prenant en considération uniquement des technologies existantes, au moins à l'état de prototype, et les sociétés qui en résulteraient. Les sociétés d'outre-espace sont misérables, petites, avec des ressources limitées les rendant dépendantes de distants approvisionnements depuis la Terre. L'autonomie se développe progressivement avec les contraintes de distances (spatiales comme temporelles, les trajets durant plusieurs années entre chaque planète). Des échanges nouveaux se façonnent sur les plans économiques, sociaux et militaires.

Les suites continuent d'explorer le concept en se basant sur des technologies toujours plus complexes pour extrapoler les échelles de grandeur.

La Fin de l'Homme est le dernier tome paru à ce jour et pousse à son paroxysme le raisonnement : les civilisations humaines ont atteint des niveaux technologiques et l'être humain n'est plus, pour laisser place à des surhumains. Pratiquement immortels, d'une intelligence inégalée avec une connexion perpétuelle à un savoir universel, avec à leurs services des armées de robots accomplissant l'intégralité du labeur, l'Homme est maintenant une dilettante, libre de s'épanouir.
On suit alors les nouveaux rapports à l'autre, à la vie ou à l'effort, dans un monde d'abondance et de facilité. Abrutissement et élévation s'entremêlent subtilement sans sombrer dans un bête avilissement des humains face à la consommation et paresse.
Les sociétés sont également complètement différentes dans ces mondes d'abondance sans difficulté : la délinquance ne disparaît pas mais évolue, la politique et la guerre aussi. Les causes n'ont plus rien à voir et les mécanismes qui en découlent non plus.

Commentaire : Si les premiers tomes se basaient sur un récit trop technique (sur les plans technologiques comme économiques ou politiques) au goût de beaucoup, réduisant leur intérêt à une niche de lecteurs passionnés, La Fin des Hommes séduit un public bien plus large. S'éloignant définitivement de la Hard-sf (au grand dam de certains fans), pour s'attaquer à des sujets de société et science-fiction de façon rafraîchissante, en sortant des sentiers battus et poncifs déjà mainte fois répétés pour étudier de façon bien plus approfondie de l'influence de ces concepts sur l'être humain.

Auteur(s) : Ève Delaforet
Date de sortie : 7 septembre 2011
Pays producteur(s) : Empire du Sogho
Catégorie : Essai

Nom de l’œuvre : L'Homme Fort
Genre ou thème abordé : Parodie
Résumé :

Josepha, une femme du village de Golo, dans le Sogho Oriental ne rêve que d'une chose: se marier. Mais elle ne veut pas n'importe quel homme, celui-ci se doit d'être fort et beau, un beau guerrier serait l'idéal. Pendant des semaines, elle tente le coup avec plusieurs hommes mais sans succès, quitte à se faire une sale réputation auprès des autres femmes du village. Un jour, Sabri, un paysan guerrier du village voisin arrive à Golo et correspond complètement aux fantasmes de Josepha. Elle se met à le draguer et Sabri se montre particulièrement docile. Josepha considère que Sabri est très bien mais jamais assez fort, elle décide de lui donner à manger beaucoup plus, toujours plus. Au bout de 3 mois, Sabri a pris beaucoup de poids et s'éloigne du fantasme de départ, Josepha décide alors de le mettre aux travaux manuels pour développer ses muscles. Au bout de 3 mois, Sabri devient si musclé qu'il attise la convoitise des autres femmes. Josepha décide alors de faire appel à la magie pour que Sabri devienne "parfait", "entre les deux". Elle se rend chez la sorcière Saraba qui lui donne une potion qui rend parfait. Josepha repart de chez la sorcière avec la précieuse potion et décide d'en faire boire à Sabri , devenu bodybuildé. Le corps de l'Homme se mit à gonfler de partout, puis il redevint normal, la magie avait opéré. Le soir, alors que Josepha pense avoir obtenu ce qu'elle veut, le ventre de Sabri se mit à grossir et celui-ci devint gros et laid. Décidément Josepha n'y arrive pas!


Commentaire : Parodie de l'homme afaréen par excellence et de la volonté de certaines femmes de village de se marier avec un homme "fort", cette parodie explique surtout qu'on ne peut pas changer la Nature et que quelque soit la personne il faut l'accepter.

Auteur(s) : Ariel Samba Naré
Date de sortie : 2 septembre 2012.
Pays producteur(s) : Duché de Sylva
Catégorie : Littérature graphique

Nom de l’œuvre : Dernier soupire du Cosmoship
Genre ou thème abordé : Science-fiction, aventure
Résumé : Alors en voyage en direction de Véga, le Cosmoship coupe tout contact et disparaît de radars. Le vaisseau spatial, un cargo transportant quelques appareils industriels, est alors porté disparu. Les autorités dépêchent en conséquence une équipe de secours dirigée par la capitaine Iga Voïtenko à bord de son vaisseau d'exploration renommé, le Marvelous Star.

Débute une aventure rocambolesque avec un équipage haut en couleur à la recherche du Cosmoship. Se succèdent les mystères et investigations : est-ce une panne, une attaque de pirate ou des créatures spatiales qui ont fait disparaître le cargo ? Où a t'il bien pu aller ? Et surtout, que transportait-il ?

La fine équipe ira d'étoiles en planètes, visitant des mondes tous plus intrigants pour collecter des indices et mieux comprendre cette affaire, non sans une multitude de difficultés, parfois prévisibles... ou pas !

Commentaire : Avec Aurélie Racoon au scénario et son conjoint Mathieu à l'illustration, Dernier soupire du Cosmoship raconte une aventure passionnante et magnifiquement dessinée, jouant parfaitement avec son médium, la bande dessinée. Le découpage en vignette est judicieusement mis en avant avec une importante attention sur le storyboard pour conserver une lecture fluide et palpitante, jouant sur les points de vue, hors champs ou mises en perspectives mettant en valeur les échelles démesurées dans lesquelles se déroule l'histoire.

L'œuvre est une véritable lettre d'amour au Space opera. Aurélie ne s'encombre d'aucun réalisme technique ni de recherche de développement excessif de l'univers. Non, c'est avant tout une aventure et l'intégralité de la bande dessinée est dédiée à explorer les astres. L'espace, véritable acteur à part entière de l'histoire, est un géant aussi merveilleux que terrifiant.

L'œuvre se permet également de surprendre sur sa profondeur émotionnelle avec des personnages aux aspirations et relations tangibles, qu'on se plaît à suivre. Ce sont des êtres humains faillibles avec leurs sursauts et leurs incohérences confrontés à un environnement implacable et hostile.

Auteur(s) : Aurélie et Mathieu Racoon
Date de sortie : 8 janvier 2012
Pays producteur(s) :
Catégorie : Essai

Nom de l’œuvre : Ca-Rat-rad

Meme
Couverture de Ca-Rat-rad

Genre ou thème abordé : Pamphlet politique
Résumé :

"De vils nostalgiques d'un temps révolu, duquel ne sont parvenus à se défaire une partie de ses colonies, voilà ce que sont les caratradais ! Coincés dans un passé arriéré, ce royaume nauséabond parasite nos régions de Paltoterra, nous tolérons malgré tout leur infamante présence quand le bon sens nous ordonnent de les renvoyer à la mer !"

Ainsi débute Ca-Rat-rad, enchaînant sur une cinquantaine de pages un flot de critiques piquantes marquées par l'histoire du pays avec Sylva. Tout est passé au crible pour rabaisser cet allié de l'OND : perte d'influence après la Pax Caratradica, contribution outrancièrement cher pour ralentir la progression de la Loduarie en Okaristan alors que la chose répondait à leurs intérêts, ou encore son incapacité à se faire respecter dans la manche blanche par les ravets de Kolisburg et ce jusqu'à se faire tirer dessus.

L'article est impitoyable et compare Caratrad à un "retardistan" et un allié de seconde zone qui ne bénéficie que trop peu au Duché de Sylva.

L'auteur en profite pour porter une critique plus large contre le colonialisme et monarchisme, prenant Caratrad en exemple des échecs et maux occasionnés par ces systèmes délétères. Le Duché de Sylva et la Galouèse ne sont pas exclus de ces reproches pour leurs modèles sociétaux, et les héritages coloniaux qui persistent malgré des années dévolution et d'efforts pour aller de l'avant.

Commentaire : Profondément marqué d'un racisme à l'égard des caratradais, le texte à fait polémique en Sylva (surtout avec les rapprochements dans le cadre de l'OND ou pour le soutien apporté aux pêcheurs sylvois). Il est d'ailleurs critiqué pour le ressenti post Pax Caratradica dont il est empreint, donnant un caractère quelque peu ironique aux critiques sur le retard institutionnel du pays.

Pour autant, il aura refait la une des ventes dernièrement avec l'affaire du H-land, mettant en avant Caratrad sur la scène de la polémique.

Auteur(s) : Michèle Ducroisé
Date de sortie : 27 décembre 2012
Pays producteur(s) : Rasken
Catégorie : Littérature graphique


Tome 1 et 2

Nom de l’œuvre : Mercenaire du pouvoir
Genre ou thème abordé :Guerre, complot politique, le tout basé sur de réels événements

Résumé :De tout temps, les mercenaires ont toujours existé. Mercenaires du pouvoir se concentre sur un groupe en particulier : les Bérets Rouges. Ce groupe de mercenaires raskenois a été fondé pendant la guerre civile raskenoise de 2009 à 2010. Les Bérets Rouges font partie des groupes de mercenaires les plus récents mais aussi de ceux qui ont la plus forte progression. En effet, dès 2012, ils furent appelés dans leur premier gros conflit depuis la guerre civile raskenoise. Ce conflit est la guerre civile en Okaristan. Même si le résultat fut un semi-échec en raison de l’intervention loduarienne, il faut tout de même noter qu’ils furent les seuls à opposer une défense anti-aérienne contre les forces du secrétaire général loduarien : Lorenzo Geraert-Wojtkowiak.

Mercenaires du pouvoir ne parle pas du conflit en Okaristan, mais des tensions montantes (qui ont explosé depuis) au sein de la grande république de Velsna. Depuis avril 2013, des centaines de Bérets Rouges se trouvent sur le sol velsnien pour assurer la protection des membres du gouvernement velsnien proches du Triumvir Matteo DiGrassi, ainsi que du Triumvir lui-même.

Le premier tome de Mercenaires du pouvoir se déroule pendant une montée rapide des tensions causée par la lutte de pouvoir entre les trois Triumvirs de la grande république. Tentatives d’assassinat et attentats sont de la partie. Chronologiquement, le premier tome s’arrête le 2 mai, juste avant le début de la guerre civile.

Le deuxième tome fait directement suite au premier et raconte comment les Bérets Rouges réussissent à escorter les membres de la faction de DiGrassi en dehors de la capitale velsnienne et le lynchage du frère du Triumvir, Frederico DiGrassi. Ce deuxième tome suit au début les actions du Lieutenant Tanya von Degurechaff.

Auteur(s) : Ulrich Jäger
Date de sortie :Premier tome le 5 août, deuxième tome le 20 septembre, troisième tome sans date de sortie pour le moment.
Pays producteur(s) : Littarg (état membre de la CRSK)
Catégorie : Essai.

Nom de l’œuvre : "À n'en tenir qu'à un fil."
Genre ou thème abordé : La montée de l'extrême-droite à Prismurgue.
Résumé :

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Depuis les années 2000, l'État souverain de Prismurgue, membre de la Confédération Royale et Septentrionale de Kölisburg, a vu le nombre de représentants issus du parti confédéral "Tradition Monarchique-Militaire" monter en flèche. D'abord à l'Assemblée Confédérale avec pas moins de 102 représentants avant sa dissolution en 2013. Bien que ce ne soit que la quatrième force politique dans cette Assemblée, ce parti a su faire changer le cours des débats et, dans des moments où chaque vote compte, cette force politique a souvent été incluse de gauche à droite. Populiste et ouvertement tourné vers le conservatisme politique avec l'avènement d'un régime où le roi possède un pouvoir absolu et est un chef de guerre, le parti Tradition Monarchique-Militaire pèse énormément dans l'État de Prismurgue. Depuis 2011, le parti possède même une majorité relative au parlement de Prismurgue avec 411 élus, sachant que pour obtenir une majorité absolue, il faut 445 voix.

Dans son essai, Pascal Horn revient sur les 10 dernières années, en particulier sur la période de 2000 à 2005, où le parlement a vu l'avènement d'un gouvernement socialiste qui a tenté, à tort, d'éradiquer la menace de l'extrême-droite par la violence tout en imposant une vision inspirée du Grand Kah à la Confédération. Pascal Horn souligne des mesures fortes qui ont provoqué des soulèvements massifs contre le parti, autant dans l'État de Prismurgue que dans toute la Confédération. Parmi ces mesures, on note la tentative d'abolir le système de double citoyenneté et la nationalisation de plusieurs entreprises en 2003, ce qui a poussé 20 000 travailleurs au chômage. Horn met en lumière l'échec de la tentative de séduction des citoyens pour un système plus socialiste et pousse à une réflexion sur le "laisser-faire" des partis plus libéraux qui se sont servis à plusieurs reprises des voix du parti Tradition Monarchique-Militaire, tout en les accusant pour leurs idées conservatrices.

Parallèlement, le parti a gagné en popularité en dénonçant des stratégies douteuses utilisées par le parti Fédération Kolisienne, impliqué dans des affaires de fraudes fiscales, ainsi que la tentative de corruption du parti communiste de Prismurgue auprès de l'ancien président de la haute chambre pour obtenir plus de temps de parole et d'autres faveurs. En bref, Pascal Horn adopte un regard très critique sur cette montée et inclut dans son essai une réflexion sur la responsabilité de toutes les forces politiques actuellement présentes au parlement de Prismurgue, qui ont contribué à la montée du parti d'extrême-droite.


Commentaire :

Auteur(s) : Pascal Horn
Date de sortie : le 3 Décembre 2012.
Pays producteur(s) : Duché de Sylva
Catégorie : Essai

Nom de l’œuvre : Le crédit-travail
Genre ou thème abordé : Économie et communisme
Résumé : L'argent a toujours été un sujet d'étude dans l'économie et par extension le communisme, où lui est attribué de nombreuses tares : incitation à l'avarice, inégalité, dérives productivistes et consuméristes. C'est devenue une figure du mal dans les milieux de gauche qu'il faut au moins contrôler, voir supprimer. L'extrémisme de cette seconde position est toutefois jugée quelque peu inadaptée, voire enfantine selon les économistes d'affiliation communistes en Sylva. L'argent reste un facilitateur d'échange et de quantification de la valeur, des efforts ou encore de la rareté. Supprimer l'argent revient inévitablement à le substituer par d'autres unités dans des pirouettes mathématiques et logistiques pour répondre aux questions industrielles et subvenir aux besoins des populations.

Une unité de mesure du travail et de la valeur des choses est indispensable pour planifier une économie, raison pour laquelle est abordée dans "Le crédit-travail" une monnaie alternative qui échapperait aux processus provoquant les dérives de l'argent. La première partie étudie les causes mêmes qui sont essentiellement de baser la valeur monétaire des choses en fonction de la loi de l'offre et de la demande qui de fait empêche toutes corrélations entre la quantité réelle de moyen requise pour un objet et les prix finaux. C'est de cette façon que des métiers très pénibles voir qualifiés sont sous-payés lorsque la main d'œuvre est disposable, ou inversement que des logements se retrouvent hors de prix quand ils sont monopolisés par un petit groupe.
La seconde grande cause des tares de l'argent est la propriété des capitaux et la capacité d'être payé par des actions ou rentes en tout genre, provoquant immédiatement une inégalité entre la bourgeoisie et les prolétaires.

Le second point a déjà été massivement traité dans la littérature et s'est vu apporter des réponses allant de la simple intervention de l'État à une collectivisation pure et simple des moyens de production, voir de propriété privée. C'est pour cette raison qu'il est quelque peu esquivé dans cet essai au profit du fameux crédit-travail, solution supposée à la résolution de la gestion de la valeur des choses. Le principe de base est très simple : un crédit-travail est égal à une heure de travail. Si un service aura cumulé X heures de travail pour être fournis, il coutera X crédit-travail. L'objectif est de raisonner en quantité d'effort à fournir pour faire fonctionner l'économie d'un pays, et de cette façon déduire la répartition des efforts et les ressources qui sont permises à partir d'une certaine quantité d'efforts à fournir par les citoyens.

Si le principe de base est très simple, il se complexifie rapidement à mesure que le sujet est approfondi dans le demi-millier de pages de démonstrations mathématiques et économiques de l'essai. Pour estimer la quantité d'effort pour produire un objet, il faut remonter le long de la chaine de production : un meuble aura besoin de X1 heures de travail pour être monté à partir de Y quantité de matière première valorisée avec Z1 machinerie et atelier. La quantité Y1 de matière première aura, elle aussi, nécessité une quantité X2 de travail d'usinage avec Y2 quantité de bois et métal et Z2 infrastructures et ainsi de suite. Rien de nouveau jusqu'à présent, le processus est jusque-là similaire au modèle actuel avec l'argent, si ce n'est que les heures de travail sont clairement quantifiées en durée d'effort et que des marges ne sont pas incluses (puisqu'une part volée du travail par un propriétaire bourgeois).

La démonstration devient intéressante sur le traitement de la valeur travail elle-même : une heure de travail ne vaut pas nécessairement une heure d'effort. Un médecin ayant étudié sept ans pour en travailler trente-huit devra répercuter les heures d'efforts pour se former dans ses heures de travail. Une heure d'effort de travail net de médecin dans cet exemple revient à précisément 1 + 7/38 d'effort brut. Et ces 1+7/38 efforts bruts auront nécessité des infrastructures ayant elle-même cumulée X1 quantité de temps de travail de travailleurs ayant, eux aussi, nécessité X2 quantité de formation. C'est à partir de là qu'est développé un ensemble d'équation différentielles très précises pour déterminer la quantité d'effort brut pour la quantité d'effort net de chaque corps de métier.

Le même principe est appliqué pour déterminer la quantité d'effort nécessaire pour produire et entretenir les outils ou les infrastructures et comment doit se gérer leur amortissement dans le temps.

C'est dans la dernière grande partie de l'essai qu'est détaillée la masse totale de travail nécessaire pour faire fonctionner une société avec des critères prédéfinis de consommation (logement, services sociaux disponibles, alimentation, accès à la culture, tout y est planifié). La conclusion finale est qu'en excluant les parasites bourgeois et en corrélant la valeur des objets à la quantité d'efforts tout en définissant des conditions de vie confortable, mais raisonnable ne faisant pas le jeu du consumérisme capitalisme, il serait très optimiste de considérer que la société fonctionnerait parfaitement avec approximativement vingt et une heures de travail hebdomadaire par citoyen actif tout en conservant une retraite acceptable vers les soixante-cinq ans.

Commentaire : Évidemment une communiste convaincue et impliquée politiquement, l'autrice de "Crédit Travail" fait partie des économistes ayant influencé les programmes du parti communiste sylvois, avec notamment cette vision de planification, détermination des besoins et services mis à disposition de chacun et répartition du travail. L'œuvre fait part intégrante du programme économique et sert de base argumentative pour tous les changements et réformes à appliquer dans le Duché de Sylva.

Auteur(s) : Anastasia Canis
Date de sortie : 12 Aout 2013
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