25/02/2015
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[01/07/2014]Rimaurie-ce n'est qu'une traîné blanche dans le ciel.

Opération Fouet Brun - CLASSÉ SECRET DÉFENSE

https://s.france24.com/media/display/02dcf120-3140-11ec-92f8-005056bfb2b6/w:980/p:16x9/2021-10-20T004316Z_1969883694_RC29DQ9ZYFB6_RTRMADP_3_NORTHKOREA-MISSILES.JPG

Lieu de l'opération : État de Rimaurie
Type d'opération : Bombardement de cibles au sol, destruction de ressources militaires.
Objectifs de l'opération :
  • Envoyer un message à la Rimaurie
  • Démontrer une nouvelle fois les capacités balistiques Loduariennes
  • Faire subir une défaite à la Rimaurie
  • Obtenir la fin de l'opération Endspiel par la menace.
Matériel mobilisé :
  • 1 sous marin lanceur d'engins de 4ème génération
  • 2 missiles balistiques de 4ème génération (tirés)
  • 10 missiles balistiques de 4ème génération (en réserve)
Trajet de l'opération : Un sous-marin lanceur d'engins Loduarien quitte sa base plusieurs semaines plus tôt en direction du large de Catarad et de la Catholagne. Il patrouille ici jusqu'à son ordre de tir.
Déroulé de l'opération :
Le premier juillet 2014, le sous-marin Loduarien reçoit son ordre de tir sur une cible militaire Rimaurienne repérée au préalable par satellite. Il opère un tir de deux missiles sur cette cible, puis repart en direction de la Loduarie.

Carte
https://zupimages.net/up/24/36/4es7.jpg

Bleu : sous-marin
Noir : trajectoire des missiles (emplacement de la cible pas spécialement correct)


HRP : étant donné que j'ai ciblé une cible militaire au hasard, je laisse le soin à Darfin/la modération de définir ce que je touche exactement et ce que contient cette base. Seule condition : cela doit obligatoirement être une cible militaire (mais ça peut être n'importe quoi dans cette catégorie).
Golden Eagle


Le bâtiment était en patrouille en Manche Blanche le long de sa citadelle était floqué son nom évocateur, TMS Faðir lýðræðislegra Gilda, premier et unique destroyer de la Force d'Auto-Défense Navale. Naviguant à travers une mer calme et à allure faible, le bâtiment semblait calme. Pourtant à son bord l'activité venait de s'accroitre soudainement et cela n'allait durer que quelques instants. Le système de détection radar du navire vient de détecter 2 objet à trajectoire balistique entamant un survol de Zélandia avec son altitude croissant rapidement.

En une poignée de secondes, les ordinateurs de bord estiment les trajectoires des objets et celles d'interceptions. Tanska n'est pas visée, Halvø non plus. Un membre d'équipage fait un simple signe de tête au commandant de bord.

Commandant : "Feu, trois"

Un autre membre d'équipage tremble un petit instant puis appui sur le bouton rouge devant lui, réappui, puis une dernière fois. Il ne l'avait fait qu'en exercice jusqu'à présent. A cet instant la passerelle s'illumine d'une lumière vive digne du Soleil et ceux même en pleine journée, une seconde fois puis une troisième et le calme revient. Trois colonnes de fumées s'élèvent alors que le navire poursuit son avancée et que le calme est revenu. A bord, les hommes et femmes retirent leurs lunettes de protection, les missiles sont partis correctement, le reste n'est plus de leur ressort.

Le Faðir lýðræðislegra Gilda n'est en service que depuis cinq mois. Les missiles eux n'ont été testés qu'à de rares reprises depuis des systèmes fixes en Aleucie sur de vrais engins balistique. Le commandant le sait, son ordre de tir n'aurait sans doute pas été autorisé par son commandement, mais il n'avait pas le temps. Et puis, c'est probablement le meilleur exercice que son équipage ait jamais eu. La tentative d'interception se passait dans une phase précise du vol, celle de la mi-course. Si la phase initiale était la plus favorable, il était désormais trop tard, la phase de mi-course n'en restait pas moins une phase plus longue de la trajectoire des objets balistiques. Pour la phase terminale, plus courte et plus rapide, la batterie anti-aérienne d'Halvø appartenant à la seconde brigade était elle trop éloignée même pour les lanceurs stationnés non loin de Fästveg.

Image de bord de la passerelle lors du tir des missiles anti-ballistique


A cet instant, le commandant de bord envoya des communications cryptés à destination de l'Etat-Major. Quelques mots simples pour indiquer que deux objets balistiques se dirigeaient vers la Rimaurie et avec eux leur lot de problèmes. Les autorités rimauriennes n'auraient pas le temps d'être prévenues, le temps de vol était trop court pour cela. On prévenait le gouvernement tanskien pour les heures et jours à venir. Pour les rimauriens, peut-être fallait-il prier sur une réussite tanskienne. L'origine était inconnu mais en patrouille le commandant recevait tout de même des informations quotidiennes depuis la terre ferme. Son bulletin matinal était claire sur certains points : les informations nationales rimauriennes se plaignaient de tensions et de craintes d'invasion loduarienne, tanskienne et pharoise. Lui-même tanskien il put en éliminer la seconde option. Il ne restait que les deux autres.

Commandant : "Cela ressemble beaucoup à Translavya."

Membre de l'équipage sur la passerelle : "Oui Commandant ?

Commandant : "Non, rien. Je pensait à voix haute."

__

A quelques centaines de mètres de la, un marin d'un batiment de commerce tanskien passant au large observait la scène. Inattendue, le marin ne respirait presque plus. Bouche-bée devant les tirs de missiles, son sang ne faisait qu'un tour et il se demandait si sa sécurité était encore assurée. A plusieurs nautiques, les deux frégates près d'Halvø reçurent un ordre rapide de rallier le destroyer.

Photo prise depuis le bâtiment commercial


Résumé opérationnel

Le destroyer lvl 4 TMS Faðir lýðræðislegra Gilda utilise ses capacités antibalistiques [type AEGIS SM3] pour tenter d'abattre les deux missiles balistiques loduariens lors de leur survol de la Manche Blanche.


PS en ignoreJe ne sais pas si cela est autorisé dans le cadre du RP, mais c'est une bonne occasion de tester. Si jamais il faut du matériel dépensé, cela peut se matérialiser par des tirs de missiles de croisière ? (3 donc)
Opération Fouet Brun - CLASSÉ SECRET DÉFENSE


LA CIBLE !

Le premier Juillet 2014, la Loduarie tirait deux missiles en direction d'une installation militaire Rimaurienne, à savoir la première base aérienne de l'Armée de l'Air Rimaurienne, située à environ une quarantaine de kilomètre d'Hagkrona, la troisième ville du pays.

La Première base aérienne de l'Armée de l'Air Rimaurienne

La base en elle même abrite :

  • 40 soldats professionnels
  • 40 soldats réservistes
  • 80 armes légères d'infanterie de niveau 4
  • 40 armes légères d'infanterie de niveau 5
  • 5 armes légères d'infanterie de niveau 10
  • 10 mitrailleuses lourdes de niveau 3
  • 10 lance-roquettes de niveau 2
  • 6 canons antiaériens mobiles de niveau 2
  • 30 véhicules légers tout-terrains de niveau 3
  • 3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 2
  • 10 avions de chasse de niveau 2
  • 1 avion de chasse de niveau 3
  • 1 chasseur-bombardier de niveau 1
  • 2 avions d'attaque au sol de niveau 2
  • 2 avions de transport tactique de niveau 2
  • 1 drone de reconnaissance de niveau 1
A Hunting We Will Go


A-hunting we will go,
A-hunting we will go
Heigh-ho, the derry-o,
A-hunting we will go.

A-hunting we will go,
A-hunting we will go
We'll catch the loduarian pig* and put him in a box
And never let him go


* [NDR] : Métaphore animalière communément utilisée pour le dicateur loduarien Lorenzo Geraert-Wojtkowiak

Chanson populaire kentoise, version modifiée diffusée sur Internet après l'attaque Loduarienne menée contre Translavya en 2013.


Appareil caratradais de patrouille maritime larguant une bouée acoustique le 1er juillet 2014.

Les journées de travail estivales de John Timren, militaire et opérateur radar kentois, se déroulaient parfaitement normalement, merci pour lui. Enfin, cette routine se brisa soudainement quand, par un beau matin de juillet (oui, même à Caratrad) des alarmes se déclenchèrent à peu près partout dans son bureau. Les yeux rivés à l’écran, incrédule, Timren observa deux objets que l’ordinateur avait automatiquement classé « missiles » prendre de plus en plus vite en altitude. Après quelques fractions de secondes qui parurent durer des heures à Timren, l’écran détermina enfin avec un petit « bip » satisfaisant la classification des projectiles : c’étaient des missiles balistiques en phase ascendante. Bientôt, et alors que Timren avait déjà sonné l’alarme, la porte s’ouvrit violemment sous la poussée du lieutenant Einarsson, qui arriva pile à temps pour constater que trois autres objets avaient rejoints dans le ciel les missiles balistiques inconnus. Cette fois, l’ordinateur n’hésita pas un instant : l’affichage tactique marquait clairement le destroyer ondéien TMS Faðir lýðræðislegra Gilda comme point de départ des missiles intercepteurs.

Il ne fallut que quelques minutes à la station radar de la [Base Côtière de Sa Majesté] de HMCB Segford pour déclencher une alerte générale à travers toute la métropole. Trois-cents secondes supplémentaires s’écoulèrent avant que le hurlement des réacteurs des Hornet FG.1 du 3rd Fighter Squadron n’emplissent le ciel côtier. Enfin, quelques instants à peine après leur décollage, un grand « boum » fut entendu à peu près partout sur la côte.

Alors que la panique sur les réseaux sociaux enflait et qu’à peu près toutes les hypothèses étaient formulées quant à l’étrange événement de la journée, une réunion extraordinaire se tint à huis clos dans le bureau de Drustan Tumbler, ministre royal des armées de Sa Majesté. Apprenant que les missiles avaient très vraisemblablement été tirés depuis un sous-marin lanceur d’engins, l’ancien officier de la Royal Navy dit au chef d’état-major des armées « Je veux qu’on largue suffisamment de bouées acoustiques dans cette zone pour qu’il soit possible de marcher depuis Caratrad jusqu’au continent. » La formule fuita aussitôt dans la presse, et Tumbler devint « l’homme qui voulait marcher sur l’eau ».

Résumé a écrit :Résumé :

1.Une patrouille de permanence opérationnelle (2 chasseurs niveau 5) caratradaise vient survoler la zone de départ des missiles (située à environ 200 kilomètres au sud de Caratrad) quelques minutes après le tir (une grosse quinzaine de minutes, en prenant compte l’alerte, le décollage et le trajet).

2.La zone de départ des missiles étant située à proximité de la plus grande base navale de Caratrad (lien), l’alerte est immédiatement transmise aux forces qui y sont stationnées : les forces de permanence/patrouille appareillent/ se dirigent immédiatement vers la zone de départ des tirs.

3.Tous les appareils disponibles capables d'être équipés de kits de lutte anti-sous-marine (bouées acoustiques et éventuellement sonars immergeables) décollent le plus rapidement possible et entament, en conjonction avec les navires sur place, une chasse au sous-marin (inconnu mais fortement soupçonné d’être loduarien à ce stade). Cette chasse s’opère en meute, selon les schémas ci-dessous, qui consistent en deux mots à calculer les positions possibles du sous-marin et à les bombarder d’ondes sonar et de bouées acoustiques, passives comme active. Les moyens déployés sont conséquents :

Premiers appareils à arriver sur zone :
6 avions de patrouille maritime niveau 6 (avions de ligne du 201 Squadron),
12 appareils hybrides niveau 2 (846 NAS),
12 hélicoptères moyens niveau 4 (814 NAS),
12 hélicoptères moyens niveau 3 (815 NAS)

Ils sont rejoints progressivement dans les heures qui suivent par :
• No. 33 Squadron RAF (12 hélicoptères moyens niveau 1)
• No. 7 Squadron RAF (12 hélicoptères lourds niveau 1)
• No. 230 Squadron RAF (12 hélicoptères légers niveau 1)
• 30th (Transport) Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 4)
• 70th (Transport) Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 4)
• 99 Transport Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 5)

• Home Squadron (basé à Seaport)
• HMS Ark Royal (Porte-avions niveau 1)
• HMS Implacable (frégate niveau 5)
• HMS Indefatigable (frégate niveau 5)
• HMS Indomitable (frégate niveau 5)
• HMS Inflexible (frégate niveau 5)
• HMS Rhyfelog (Sous-marin d'attaque niveau 1

• 1st Amphibious Assault Group (basé à Seaport)
• HMS Hydd Gwyn (Transporteur de chalands de débarquement niveau 3+ 8 chalands de débarquement niveau 4)
• HMS Andromeda (Frégate niveau 3)
• HMS Broadsword (Corvette niveau 3)
• HMS Brazen (Corvette niveau 3)

• 3rd Amphibious Assault Group
• HMS Ocean (Porte-hélicoptère niveau 5+ 4 chalands de débarquement niveau 6)
• HMS Phaeton (Frégate niveau 4)
• HMS Pallas (Frégate niveau 4)
• HMS Arethusa (Frégate niveau 3)

• HMS Erik (patrouilleur niveau 6)
• HMS Egill (patrouilleur niveau 6)

Important : Le but des caratradais n’est pas de couler ou d’attaquer le sous-marin inconnu, mais de le détecter, de le suivre, et surtout d’identifier sa signature acoustique (elle est unique au navire et à sa classe), qui sera par la suite enregistrée dans les bases de données caratradaises et partagée aux nations partenaires de l’OND. Ceci permettra une identification plus facile à l’avenir du sous-marin en question et des autres navires similaires (classe ou propulsion similaire). Toutefois, si le sous-marin en question ouvre le feu, il sera bien entendu considéré comme hostile et tous les efforts possibles seront menés pour le couler.

Schémas décrivant un pattern de lutte anti sous marine similaire à ceux utilisé par les caratradais :

Schéma 1

Schéma 2
Rimaurie: Toujours le même manège...


Parfois, la Manche Blanche donne l'impression d'un éternel recommencement, ou d'un café. Comme dans tous les débits de boisson, il y avait ses habitués et des piliers de bistrot, ceux qui ont leur tabouret qu'ils occupent avec une telle régularité que leur nom est gravé dessus. Ceux-ci ont leurs marottes qui leur sont propres. Il y a parfois les éléments perturbateurs qui viennent encore et encore avec le même résultat: celui d'être viré du café par un barman bien remonté. Et puis enfin, il y a les clients occasionnels, pris à partie par le perturbateur, qui ressortent du bar avec les poches vides, ne comprenant pas le jeu dans lequel ils ont été prit, entre le barman et les piliers de bistrot, qui n'ont prit leur défense que dans le but de les dépouiller. Cette comparaison, de nombreux journalistes velsniens aiment la faire, et cela se répand à la population. Avec une certaine malice, on dit souvent que le barman est pharosi, que le pilier de bistrot est onédien, que le perturbateur est loduarien, et que le plumé est tous les autres qui se seraient pris à ce jeu éminemment répétitif:
- Étape 1: Une puissance tierce connait des difficultés internes, est en proie à des troubles ou a une conduite diplomatique relativement aléatoire.
- Étape 2: La Loduarie intervient, alternativement de manière légitime ou non.
- Étape 3: L'OND chasse la Loduarie.
- Étape 4: le Pharois récupère l'addition de l'OND qui repart les poches vides.

La blague fait rire les velsniens, mais sur les bancs du Sénat, il semblerait que la farce ait tourné au rire jaune, si bien qu'il a été autorisé au Bureau de l'Arsenal de prendre contact avec les deux parties belligérants de cet énième accrochage afin de proposer une médiation des plus cordiales, et ainsi couper court à ce manège qui ne semble jamais s'arrêter. Le lancer de missiles balistiques de part et d'autre de la Manche Blanche n'est pour plaire à ces excellences, qui sont bien las de parier sur la date de la prochaine ingérence chez une puissance tierce de la part du barman et des piliers de bistrot. Dans le bar, un sénateur velsnien vient d'entrer. Peut-être est-il temps de retenir la main du perturbateur, et d'empêcher un autre client de se faire plumer.

Une médiation, maintenant.
Il était une fois, naviguait sur mer...
Les cavaliers s'élancent, l'épée étincelle, la lance brille... Une multitude de blessés!... une foule de cadavres!... Des morts à l'infini!... On tombe sur les morts! Nahum 3:3.

 Oui
Image d'illustration


Musique d'ambiance


Explications à lire après le récitExplications a écrit :Interception des missiles :
-Deux lancés de dé pour les joueurs voulant intercepter les missiles balistiques lancés par la Loduarie Communiste. Un lancé de dé pour chaque missile. Attribution d'un malus de vingt au regard de la difficulté. Voici les lancés de dé après les malus : 38, 47.


À bord du destroyer TMS Faðir lýðræðislegra Gilda, l'ambiance disait tout de la situation actuelle en Mer Blanche. Chaque geste, chaque regard, portait le poids de l’incertitude. Que ce soit à bord du destroyer tanskien ou du sous-marin loduarien, l'attente fut interminable. D'un côté, les Tanskiens scrutaient leurs écrans radars en se demandant qui pouvait bien avoir tiré ces missiles, tous avaient un nom en tête, mais pour l'instant, personne n'osa le dire à voix haute. Tandis que les Loduariens se posaient la même question quant à l'identité de la nation ou des nations voulant intercepter les missiles balistiques. Le capitaine du sous-marin énumérait les sept nations de l'Organisation des Nations Démocratiques dans sa tête, tout en montrant un calme à son équipage.

L'attente avant que l'échec de l'interception ne soit finalement confirmé fut oubliée immédiatement, côté loduarien, dès que la confirmation de l'échec de l'interception tomba au sein du poste de commandement. Mais le commandant savait qu'il s'agissait là d'un problème en moins, le plus dur restait à venir. Si une nation inconnue avait osé intercepter les missiles balistiques, jusqu'où iraient ces inconnus ? Le second du sous-marin savait les inquiétudes de son supérieur, son regard, pour ceux qui le connaissaient, disait tout de lui sur la situation actuelle. Les doutes du capitaine furent confirmés une vingtaine de minutes plus tard, quand on le notifia que le sous-marin avait repéré plusieurs bouées sous-marines. Le commandant loduarien ne put éviter le sondage de son sous-marin et, par conséquent, l'obtention de la signature acoustique de son sous-marin par les forces armées Caratradaises.

Du côté de la Rimaurie, il était difficile de faire un récit des événements tant cela fut flou. Avaient-ils tenté d'intercepter les missiles balistiques ou simplement laissé la catastrophe se produire ? Avaient-ils vu les missiles balistiques sur les écrans radars ou non ? Seul l'état-major de la Rimaurie est en capacité de répondre à ces questions, en raison du manque de renseignements des autres nations sur place. Cependant, les militaires rimauriens sur place eurent la preuve que les missiles balistiques touchèrent un hangar dans lequel il y avait du matériel militaire et des hommes.


Pertes

Loduarie Communiste :
-2 missiles balistiques de niveau 4, - 2 missiles balistiques
-1 sous marin de niveau 4, Caratrad obtient la signature acoustique ainsi que la position du sous-marin.

0 mort et blessé

Rimaurie :
40 soldats professionnels, - 5
40 soldats réservistes
80 armes légères d'infanterie de niveau 4, - 5
40 armes légères d'infanterie de niveau 5
5 armes légères d'infanterie de niveau 10
10 mitrailleuses lourdes de niveau 3
10 lance-roquettes de niveau 2
6 canons antiaériens mobiles de niveau 2
30 véhicules légers tout-terrains de niveau 3 - 5
3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 2
10 avions de chasse de niveau 2, - 1
1 avion de chasse de niveau 3, - 1
1 chasseur-bombardier de niveau 1
2 avions d'attaque au sol de niveau 2
2 avions de transport tactique de niveau 2
1 drone de reconnaissance de niveau 1, - 1

5 morts et blessés


* Ces pertes correspondent à une estimation des morts, disparus et déserteurs.
Blood in the water

Ambiance musicale proposéePour être tout à fait honnête, je ne suis pas certain que ce texte soit approprié à un accompagnement musical, mais en même temps je me dis que c'est dommage de pas en mettre, donc en voilà un qui j'espère conviendra

Dans la salle du cabinet du douze, Union Street, un silence totalement inhabituel était tombé sur l’assemblée. Les chahuteurs habituels – ministres, pour la plupart – avait laissé s’exprimer le chef d’état-major des armées dans une atmosphère macabre. Calmement, d’un ton presque détaché, celui-ci leur avait expliqué la situation : un sous-marin inconnu avait tiré des missiles depuis une position à une centaine de nautiques de Caratrad, les missiles avaient probablement frappé la Rimaurie à l’heure qu’il était, les tanskiens avaient échoués à l’intercepter.
Il avait fallu moins d’un quart d’heure pour que des avions caratradais parviennent sur zone ; conformément aux ordres, ils avaient largué par dizaines des bouées acoustiques afin d’identifier le coupable alors qu’il tentait de s’échapper par les profondeurs. Alors qu’on présentait divers scénarios au Premier Ministre et au Cabinet, un message tanskien arriva, dont la lecture se passa de tout commentaire :

« Des missiles balistiques ont touchés la Rimaurie il y a peu. Un destroyer tanskien a échoué dans sa tentative d'interception. La trajectoire laisse supposer un tir à proximité de vos côtes. Vraisemblablement un sous-marin. La Rimaurie s'estimait menacée par nous, le Pharois et la Loduarie. Nous avons éliminé les deux premières options. Dernière option justifiant un tir sans guerre déclarée : il s'agit d'un sous-marin "rogue" et donc hors de contrôle. »

L’hypothèse du « rogue » passa de « sérieuse » à « principale » : un fou s’amusait à lancer des missiles balistiques à une poignée de minutes de vol de Bryngaerdinas Pil. Le comique de la situation ne parvint pas jusqu’au présents. C’est alors que Margaret Hanmer, toute récemment parvenue au Cabinet, s’exclama en kentois : « Sink it! ». Curieusement, les transcriptions (confidentielles) de la séance marquent un blanc inhabituel de trois minutes et quarante-deux secondes précisément entre cette exclamation et les paroles suivantes. Si l’on se demanda lors de ces trois longues minutes quelle serait la réaction de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak en apprenant qu’on avait coulé son dernier jouet, aucune trace physique n’en subsiste. Enfin, passant sa main dans ses cheveux blond paille, le Premier Ministre confirma l’ordre. Alors qu’il descendait la chaine hiérarchique, plus personne n’osa questionner l’ordre ou la nationalité de la cible. C’était une menace, et personne n’aime les menaces au pas de sa porte.




Emergency Action MessageFLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH
FM- CCSG 205
TO– ALL FORCES
EMERGENCY ACTION MESSAGE/POSTURE CHANGE/

1. GOBLIN IDENTIFIED AS BALLISTIC MISSILE SUBMARINE/
2. UNKNOWN BALLISTIC MISSILE SUBMARINE CLASSIFIED AS HOSTILE/
3. ALL FORCES MUST CONDUCT OFFENSIVE OPERATIONS AGAINST HOSTILE SSB/
4. TOP PRIORITY IS SINKING OF HOSTILE SSB/
5. WEAPONS FREE/
ETM//

CCSG 205 – Commander Carrier Strike Group 205 (Commandant de la force aéronavale caratradaise)
Goblin – Dans la terminologie de l’OTAN, un contact sous-marin non identifié




Loin des yeux de tous, dans ce bras de mer qui s’étend entre la Manche Blanche et l’Océan d’Espérance, les appareils caratradais se livraient à un étrange bal sur les eaux. Des avions dansaient en cercle autour d’un coin d’océan aussi vide que le reste, alors que le staccato des rotors d’hélicoptères rythmait cette chorégraphie étrange. Chaque minute qui passait voyait de nouveaux appareils caratradais, et à on aurait pu croire que les mâts de la Home Fleet se profilait déjà à l’horizon quand le Lieutenant Commander Gerard Roope reçut ses nouveaux ordres. Tout frais commandant du 846 Naval Air Squadron, il commandait la traque du sous-marin sobrement nommé « Goblin 1 » jusqu’à l’arrivée du gros de la flotte caratradaise. Son appareil, un Tirdwyrain Lir, relayait en temps réel sur un écran les informations disponible sur le contact sonar.

Comme un banc de requin ayant senti du sang dans l’eau, l’ensemble des appareils caratradais convergèrent alors vers le point sous lequel se trouvait, plusieurs centaines de pieds plus bas, un sous-marin. Puis, un à un, en une lente procession, ils larguèrent leurs munitions. Roope, qui avait passé quelques mois avec le Submarine Service, imaginait très bien la scène : Dans le kiosque plongé dans la lumière rouge de l’alerte, on suait déjà depuis de longues minutes pour tenter d’échapper au filet de bouées acoustiques qui semblait enserrer le sous-marin de partout. Roope n’entendait pas ces hommes parler le français loduarien, mais il imaginait bien leur expressions concentrées, leurs visages fermés, sérieux, beaux. Puis soudain, la voix paniquée de l’opérateur : une torpille, deux torpilles, trois…non quatre…non, trop de torpilles. Du bruit important que faisait le sous-marin, Roope savait qu’il n’était pas si récent que ça : il était trop gros, trop lourd, trop lent pour échapper au barrage infernal que les caratradais lui avait lâché dessus. Alors, sûrement, en bons marins ces hommes se battraient jusqu’au bout ; le capitaine ordonnerait qu’on passe à la vitesse maximale si ce n’était pas déjà le cas, qu’on largue des contremesures, qu’on plonge autant que possible, aussi vite que possible. Peut-être que deux ou trois torpilles se perdraient ou échoueraient à verrouiller ce poisson trop bruyant pour son bien. Mais, au final, le résultat serait le même : la dure résolution qu’affichent ceux qui savent qu’ils vont bientôt mourir se peindrait sur les visages des plus courageux. Et puis leurs rêves seraient balayés, dans un concert de pings et dans le fracas de l’acier.

Point important : Un sous marin ne peut émettre à longue portée lorsqu’il est submergé. Ainsi, le sous-marin impliqué dans cette action ne devrait logiquement pas avoir le temps ou l’opportunite d’envoyer un message par radio, sous peine d’être détruit durant la manœuvre.
La fureur d'un Führer

Le 2 Juillet 2014, au lendemain de l'attaque loduarienne sur la base Rimaurienne, le Führer Friedrich Sattler, dirigeant de l'État de Rimaurie, s'est exprimé sur le Place du Großer Palast devant une foule de plus d'une centaine de milliers de ses partisans, venus témoigner leur amour de la patrie, du régime et de l'Idéologie Nationale mais surtout leur haine de la Loduarie Communiste. Il s'agit du plus grand rassemblement du Front Nationaliste depuis la fin de la Guerre Civile en 1960.

Rimauriens, Rimauriennes, Peuple de toute la Rimaurie,

Il y'a seulement un jour de cela, deux missiles se sont écrasés sur la Première Base Aérienne, tuant gratuitement cinq de nos compatriotes pourtant innocents. L'auteur de cet acte épouvantable n'a pas tardé à avouer, il s'agit évidemment de l'infâme Loduarie Communiste et de son dirigeant Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, qui s'affirme ainsi comme un état terroriste et impérialiste alimentant les conflits et les guerres depuis bien trop longtemps en attisant les haines et en soutenant toute organisation paramilitaire capable de menacer n'importe quel état. Combien de morts sont la conséquence de la sauvagerie de cet homme ? Combien encore avant qu'enfin le monde ne réagisse et que les puissants ne le mettent hors d'état de nuire ? Comment un jeune décérébré assoiffé de sang et de pouvoir peut-il être laissé sur le trône d'une telle puissance militaire ? Pourquoi les grands de ce monde, pourtant parfaitement capables de balayer une telle menace ne l'ont-ils pas déjà fait ? Parce qu'ils sont tous coupables ! Tout les grands qui refusent de lutter contre l'hégémonie rouge sang se sont rendus complices des mêmes crimes.

Geraert-Wojtkowiak croyait envoyer un message, il a réussi. Il a montré une fois de plus ce qu'il défend : la guerre et la barbarie. Ces meurtres irréfléchis, ceux de cinq hommes, cinq être humains avec leurs désir, leurs passions et leurs peurs, soudainement arrachés à la vie qu'ils chérissaient par un dégénéré sans honneur et sans cœur qui ne leur portait pas plus de compassion qu'à une carcasse vide dans une boucherie, ne pourront jamais être pardonnés. Voilà ce qu'est le communisme : la transformation de l'humain en un outil d'hégémonie politique. Geraert-Wojtkowiak utilise le meurtre de masse comme un moyen d'imposer ses idées aberrantes de déshumanisation à toute nation qui refuserait sa domination.

Que le monde reste dans son erreur, nous ne la répéterons pas. Cet acte de terrorisme n'est rien de plus qu'une déclaration de guerre et contrairement aux froussards qui se sont frottés à la Loduarie, nous y répondrons favorablement. Car le sang appelle le sang, nous irons jusqu'au bout de notre vengeance. Ni le temps ni la mort ne saura nous arrêter. Notre détermination est d'acier, notre patience est de fer. Qu'importe combien tomberont d'autres s’élèveront toujours face à l'impérialisme. Cette guerre pourra bien durer dix mois comme milles ans nous ne seront jamais vaincus. Que la Loduarie nous envoie un milliers de chars, un millions d'hommes, nous ne plierons pas, nous nous battrons, nous nous défendrons et nous vaincrons.

La Rimaurie ne se soumettra jamais à quelque nation barbare que ce soit. La Rimaurie restera libre jusqu'à l'éternité, même s'il n'en reste que des cendres !

Comme un seul homme, l'impressionnante assemblée se mit à applaudir et hurler à la guerre. Déjà des chants anti-communistes et anti-loduariens emplissaient le ciel d'Hahnemann. Mais le peuple Rimaurien comprend-t-il l'étendu de l’événement qui se joue devant lui ? Cette foule en colère a-t-elle conscience de ce qu'implique une guerre avec une superpuissance comme la Loduarie ? La réponse du régime ne s'est pas fait attendre aussi déjà la question se pose : le Führer avait-il prévu cette attaque ? L'aurait-il même provoquée pour obtenir le casus belli qui mènerait le pays à la guerre totale tant attendue ? Qu'importe, il était de toute façon déjà trop tard pour y réfléchir.
L'Unité, organe de presse officiel du Parti Eurycommuniste Velsnien a écrit :

Drapeau

Marina Zeffereli, 15 aout 2014



Géorgi Marcos : entretien, la crise rimaurienne et la réponse à y apporter à l'UICS



La crise rimaurienne ayant cours depuis plusieurs semaines, de nombreux acteurs de la vie politique velsnienne, souvent contradicteurs et issus de la majorité sénatoriale se sont interrogés sur la position du PEV, qui jusque là a semblé particulièrement effacé. Ainsi, le secrétaire Géorgi Marcos a tenu dans cet entretien, à clarifier la position du parti sur cette affaire.



Journaliste : Bonjour monsieur Marcos. C'est un plaisir de vous recevoir à la rédaction de l'Unità. Cela faisait plusieurs mois que nous ne vous avions pas vu, depuis les élections qui ont marqué, malgré une défaite sur le papier, une percée historique du mouvement ouvrier velsnien sur les bancs du Sénat.

Marcos : Oui en effet. Non pas que je n'apprécie pas votre compagnie, mais le calendrier électoral a été extrêmement chargé, et le besoin de formation de militants qui jusque là n'avaient pas de manda a prit énormément de temps au parti. Lorsqu'on représente une classe sociale jusqu'alors boudée, il ne faut pas le faire à moitié, et ne pas donner de motif de honte à sa représentation. Cette affaire rimaurienne ne revêt pas tant de l'évitement de la part de notre partie de cette affaire, simplement d'un ordre de priorité. Si vous voulez mon avis, c'est beaucoup de bruit pour bien peu de choses, finalement.

Journaliste : Donc selon vous, cette crise diplomatique n'est pas la priorité du PEV à l'heure actuelle ?

Marcos : Il est amusant de constater que vous semblez prendre, tout comme beaucoup d'autres, notre parti pour un centre de réclamation et de dépôt de plainte lorsqu'il s'agit de s'intéresser aux manœuvres diplomatiques à l'international de la Loduarie. Nous ne sommes pas une chambre d'enregistrement, vous savez ? Mais si vous voulez une clarification des positions du PEV concernant la Rimaurie, je vous la donne. Contrairement à tous les commentateurs du monde libéral, dont le niveau de complainte est variable suivant le contexte politique, la position du parti à l'encontre de ce tyoe de régime est des plus clairs.

Nous estimons au comité central du parti, après un débat particulièrement long et prenant, que la position loduarienne n'est à l'origine pas dénuée de logique, et entre parfaitement dans la logique du "loduarisme dans un seul pays" tel qu'il a été théorisé. Pour rappel, le loduarisme suppose le rejet de toute forme d’impérialisme, et un interventionnisme à la condition, seulement, qu’il s’agisse de participer à la libération des militants de toutes les formes du socialisme mondial, lesquels devraient ainsi développer librement leurs théories au sein d’un Etat souverain et indépendant de toute influence extérieure. Cette condition est indispensable au dépérissement ultérieur de l’Etat et à l’avènement de la société socialiste. Ce point clarifié, remontons donc les évènements avant de nous lancer dans des accusations sans fondement, et vous allez vous rendre compte que la position loduarienne est parfaitement en adéquation avec le principe que j’ai cité. La Rimaurie est dirigée est un régime d’orientation fasciste évoluant en Eurysie du nord, dont le régime a récemment pris la décision odieuse de persécuter, de traquer et de procéder à l’exécution systématique des membres de de l’Union libertaire rimaurienne, un rassemblement de factions socialistes et qui vise au renversement d’un système particulièrement odieux. Notez qu’il ne s’agit pas là d’une formation eurycommuniste, mais tenant davantage de ce qui se fait au Grand Kah, ce détail a son importance. Nous n’approuvons donc pas tous les tenants et les aboutissants du socialisme rimaurien, mais cela ne constitue pas pour nous une quelconque gêne, car ils restent avant tout des camarades luttant selon une autre méthodologie pour l’avènement de ce que nous estimons être l’avenir du monde. Je ne détaillerai pas là les divergences que nous avons entre nous, ce n’est pas le sujet. Au nom de cette fraternité, nous avons donc proposé à l’Union rimaurienne l’adhésion de cette formation aux rangs de l’UICS, que nous avons grandement appuyé.

De fil en aiguille, le gouvernement rimaurien a mis l’UICS dans un bien bel embarras, en adressant à notre encontre plusieurs missives particulièrement virulentes que nous nous faisons une joie de communiquer à ce journal, nous reprochant l’adhésion de cette organisation à notre grande fraternité ouvrière, et proférant un grand nombre de menaces. En tant que nation membre de l’UICS, la Loduarie a bien entendu prit cela pour elle, comme beaucoup de nos autres membres sous le choc, et a fait valoir à la Rimaurie ce que signifiait le principe de solidarité internationale vis-à-vis de tous nos camarades.

: Journaliste : Certes. Mais la déclaration de la Loduarie a été considérée par certains membres de l’UICS comme relevant de l’unilatéralisme, ce qui, vous ne cacherez pas, est vrai. Non ? C’est là d’ailleurs l’objet d’une déclaration publique de la part du Parti Communiste de Gallouèse. Avez-vous une déclaration à faire quant à cette position ?

Marcos : D’un point de vue strictement légal, le PCG est dans son bon droit de revendiquer le fait que l’UICS est un organe multilatéral, et qu’une déclaration à notre nom doit se faire avec l’accord de nos membres. L’attitude du gouvernement loduarien est présomptueuse, certes, et je ne nie pas que ces derniers aient pu outrepasser certaines convenances. Mais là encore, il y a en droit la loi, mais également l’esprit de la loi. Quel est le donc but de l’UICS ? Permettez-moi donc de citer ce qu’en dit le préambule de notre charte fondatrice : « L'Union Internationale du Communisme et du Socialisme est une organisation Internationale régie par les idéaux communistes et socialistes. Elle vise à l'union internationale des nations et des mouvements communistes et socialistes du monde entier, dans l'objectif de garantir la réussite des idéaux communistes et socialistes. ». La réussite des idéaux communistes et socialistes…une belle profession de foi, vous ne trouvez pas ? Or, comme je vous le disais à l’instant, l’attaque loduarienne est avant tout une réponse aux persécutions que subissent les communalistes de ce pays depuis leur adhésion à l’UICS. Vous voyez où je veux en venir ? Il n’y a aucun reproche dans ce que je vais dire envers nos camarades de Gallouèse, il n’est pas de mon devoir de faire les donneurs de leçon. Mais j’estime qu’avant d’émettre une remontrance envers une puissance tentant tout son possible afin de faire respecter le préambule de notre charte, le PCG a bien peu de solutions à proposer en retour. Oui, la Loduarie a dépassé ses prérogatives, mais que propose donc nos camarades gallouèsants afin de pourvoir à la protection de l’Union libertaire rimaurienne ? J’invite donc mes camarades à la réflexion quant à cette situation.

[/u][/b]: Journaliste [/u][/b]: N’avez-vous tout de même pas peur que l’initiative loduarienne provoque des fissures au sein de l’UICS ?

Marcos : :Non, pas du tout. J’estime que nous avons tous au sein de notre organisation, y compris pour nos camarades gallouèsants, la maturité nécessaire pour comprendre que toute division sera avant tout une victoire pour l’axe libéral autoritaire qui gère à l’heure actuelle les affaires du monde. J’ai parfois des mots durs envers mes camarades kah-tanais, gallouèsants, wanmiriens…mais il faut y voir là des invitations au débat davantage qu’à la dispute. Contrairement aux forces qui voudraient la disparition de notre idéal, les gallouèsants resteront toujours nos camarades, tout comme les kah-tanais. Il n’y a aucun militant du PEV à ma connaissance, qui si on lui pose la question, choisira l’ONC ou l’OND plutôt que le PCG. Aussi je le dis, il n’y a rien qui nous détournera de notre engagement. Cette mentalité, c’est celle que se doit d’avoir toute entité exprimant le désir de rejoindre notre organisation. Nous n’avons à l’heure actuelle aucune raison de condamner la Loduarie, car condamner la Loduarie, c’est condamner le camp socialiste, et c’est nous affaiblir par la même occasion. A tous nos camarades, je le dis : regardez à qui profite la crise avant de pointer le doigt dans la direction du coupable, et cessez de donner du grain à moudre à ceux qui veulent notre perte.

Voyez comme cette nouvelle a plu au camp du marché : sitôt cette attaque produite, on a entendu de la part de nos adversaires les récits les plus fantasques qui soient. Comme quoi, lors de l’attaque d’une base aérienne, des lycéens auraient été touchés. Des accusations délirantes que même le gouvernement rimaurien a nié.

Mais pour revenir à votre question, je pense que cette crise doit interpeller les membres de notre organisation. Il faut se rendre à l’évidence : il est bien de posséder le droit au débat, à la parole et à la réflexion commune dans une Internationale qui est faite pour cela. Mais le travail de réflexion doit se traduire par des actions fortes sur le terrain. Nous pouvons discuter théorie socialiste tant que nous voulons, mais si nous n’avons pas les moyens de pourvoir à la protection de ceux qui propagent nos idéaux, quelle est notre utilité ? Si nous sommes dans l’incapacité de susciter les espoirs d’un monde nouveau comme le gouvernement loduarien tente de le faire avec les communalistes rimauriens, à quoi sert cette Internationale ? C’est pourquoi, nous pensons de plus en plus au sein du PEV, que cette alliance des idées devienne une alliance des faits. Cessons d’être simplement le réceptacle du socialisme et devenons en les diffuseurs. L’UICS doit se doubler, pour les membres qui le voudront, d’un pacte militaire, à l’instar des organisations capitalistes. Si nous en sommes encore à nous plaindre de voir un régime fasciste être puni de ses actes odieux, alors nous n’en sommes pas sortis.

(Est joint à l'article la missive de menace adressée au secrétariat de l'UICS par le gouvernement rimaurien)




Qu'est ce que...
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Vous avez vu ça, camarade lieutenant ?

Le lieutenant Pierrot se pencha sur l'affichage radar. L'Amiral Loduarien Rostin indiqua dessus avec son doigt un point précis.

L'activité radar est très importante dans le secteur. Trop, d'ailleurs.

Oui, je vois, camarade Amiral.

L'Amiral plissa les yeux, puis demanda au contrôle radar du navire d'évaluer la position des nombreux contacts radars en un point. La réponse finit, après quelques secondes de réflexion, pâlir.

Oh merde.

Il regarda son lieutenant.

Je ne suis pas sensé vous le dire, bon sang. Mais la situation est grave.

Le lieutenant ne comprenait strictement rien. Que se passait-il ? Pourquoi tout ces contacts radars présageaient quelque chose de grave ? Qu'est ce ce qu'il ne pouvait savoir ?

Et pis merde. De toute manière vous le saurez demain.

Il appuya sur un bouton de la console de contrôle, et un autre point apparu sur le radar. Celui-ci, nettement identifié.
Le lieutenant Pierrot ouvrit de grands yeux pendant que l'Amiral lui expliquait ce qu'il voyait.

Voici le sous-marin Maxime. Il a été mis à flot il y a plusieurs mois déjà, résultat d'une commande qui n'a pas abouti d'un pays étranger. Peu de gens savent qu'il existe. Jusqu'à maintenant, nos sous-marin ont été conçus comme des armes de dernier recours, une arme psychologique capable de renverser le cours d'une guerre ou de terrifier un ennemi. Mais cette stratégie a prit du retard. Beaucoup de retard. Et à l'heure actuelle, les deux seuls sous-marins dont nous disposons ne sont pas suffisants pour cette stratégie de terreur. Il y a quelques jours en arrière, un ordre du Secrétaire Général est tombé : il est temps de mettre fin à cette stratégie, et de révéler que la Loduarie possède des sous-marins. Sans préciser leur nombre, pour le moment. En même temps, l'un d'entre eux, le sous-marin Maxime que nous avons ici, a tiré quelques missiles sur les Rimauriens. Encore une fois, ordre du Secrétaire Général. Et nous avons été déployés pour justement le protéger, ou du moins vérifier que tout se passe bien. Ce qui n'est visiblement pas le cas.

C'est donc pour ça que nous sommes en exercice et pas en patrouille maritime, comme d'habitude, cette fois-ci ?

En effet.
Ce qui veut dire que nous allons donc devoir réagir.


L'ordre militaire routinier était de retour.

Envoyez immédiatement une escadrille de la 3ème escadrille de réaction rapide polyvalente surveiller le secteur. Envoyez également un drone sur zone de la 5ème escadrille, et dites à tous les pilotes de se tenir prêt à agir.

Très bien, camarade Amiral.

Et le lieutenant laissa son Amiral, pour aller donner ses ordres. Ce dernier donna l'ordre aux navires de l'escorte du porte avion de converger vers le sous-marin, à présent visible sur tous les radars Loduariens. Il fallait le réceptionner pour le ramener à la maison, sa mission accomplie.

Plusieurs chasseurs Loduariens décolèrent du porte avion, vers ce qui allait s'annoncer, peut être, la première bataille d'une guerre impitoyable.


Effectifs Loduariens :
  • le porte-avions Amiral "Dolinne"
  • le croiseur "Amiral Geraert-Wojtkowiak"
  • le destroyeur "Galkovine"
  • la corvette de 3ème génération "Glime"
  • la corvette de 4ème génération "Pilan"
  • 10 avions de chasse de 4ème génération
  • 10 avions de chasse de 3ème génération
  • 5 chasseurs bombardiers de 1ère génération (avions ayant décollé)
  • 5 avions d'attaque au sol de 1ère génération
  • 1 drone de première génération
  • 5 hélicoptères légers polyvalents de 1ère génération
  • 2 hélicoptère de transport de 3ème génération
  • 3 hélicoptères d'attaque de 3ème génération
  • 3 hélicoptères d'attaque de 7ème génération
  • 1 drone de reconnaissance de 3ème génération

Les forces Loduariennes ne détectent pas l'attaque. Charge est à la modération de déterminer si le sous-marin est en mesure de contacter les navires de surface Loduariens ou les forces de Caratrad. Dans le premier cas, les forces de surface Loduariennes avertissent les forces de Caratrad d'arrêter immédiatement cette attaque, dans le deuxième cas, le sous-marin tente de contacter les forces de Caratrad pour empêcher le combat. Si aucun de ces cas n'est possible, combat.
Cela faisait un moment qu'était affectée en Caratrad une force sylvoise notable, d'abord en réponse aux maladroites provocations de Kolisburg avec ses missiles à l'encontre de membre de l'OND, puis suite à la crise du croiseur loduarien. Ces forces n'étaient jamais reparties pour disposer d'un élément de réponse immédiat en cas d'éclatement des crises en Eurycirque en soutien au reste de l'OND, et on s'amusait à plaisanter sur le sujet en disant que : "Ces forces resteront sur place à cause du blocus loduarien les interdisant de partir".
Et voilà que s'ajoutait aux menaces précédemment citées une autre d'autant plus inquiétante avec des missiles tirés depuis les océans, amenant immédiatement les bâtiments présents à intensifier leurs patrouilles et se coordonner avec les armées de Caratrad pour sécuriser la zone.

Effectifs sylvois au large de Caratrad a écrit :-2 frégates de cinquième génération
-2 frégates de troisième génération
-2 sous-marins de cinquième génération
-5 missiles de croisière sol-mer de cinquième génération et 10 de sixième
-1 porte-hélicoptère de sixième génération
-14 hélicoptères de transport moyen de cinquième génération.
-10 hélicoptères de transport lourd de troisième génération
-10 hélicoptères d'attaque de deuxième génération
-10 hélicoptères légers polyvalents de quatrième génération
La guerre est mauvaise pour le commerce: opération de la Marineria en Manche Blanche




Un téléphone sonne au beau milieu de la nuit. L'été a beau être à son plein, il ne fait jamais bien chaud à la base navale de Strombola. Mais les marins en poste ont l'habitude de dire que Velsna est davantage intéressée à ce "rocher" perdu à l’extrémité occidentale de la Manche que par l'Arsenal de la capitale. Pour cause, le conseil communal de la cité a beau laissé une flotte en faction en "métropole", ceux-ci ne sont qu'une bien modeste flotte comparée à la "Classis II Molinari". Les meilleurs navires dotés des avancées technologiques les plus récentes, avec à leur bord les meilleurs marins. Les élèves de la Grande École de l'Arsenal ayant eu les meilleurs résultats au concours de la capitainerie font généralement figurer le nom de cette flotte au en haut de leur liste de souhait d'affectation. La sonnerie de téléphone, elle, raisonne encore plusieurs fois dans la pénombre de cette chambre, au beau milieu de cette nuit bien fraiche. Une main fait enfin irruption des dessous des draps au bout de la sixième sonnerie. Par réflexe, l'homme déblatère un discours qu'il paraît avoir préparé à l'avance:
- Oui, je suis de retour sur la Frégate...
Il fut interrompu dans la seconde par la voix du supérieur à l'autre bout du fil:
- Mais quelle frégate je t'appelle sur ton fixe, stronzo ! Mais que cazzo qu'est-ce que tu fais chez toi ! Remonte sur ton navire, Tescudo !
- Toutes les excuses, Amiragglio, j'ai été pris dans une affaire urgente hier et...
- Est-ce que je t'ai demandé pourquoi tu n'étais pas à ton poste ? Non ! Ramène toi immédiatement à l'Amirauté, Supracomito !


Le Supracomito pense: C'était aujourd'hui que l'Amiragglio devait faire la revue ?

La chambre du Supracomito Tescudo est sans dessus dessous! il y a là un plot de signalisation, des vêtements jonchant le sol, certains n'appartenant pas à notre capitaine, des restes de repas... Quoi qu'il en soit, ce dernier presse le pas, quitte le quartier qui lui sert de logement et presse le pas au siège strombolain de l’Amirauté de la Marineria. Plusieurs capitaines tels que lui sont déjà présents, et on leur donne à chacun un nouvel itinéraire de patrouille en main propre. Cela se faisait certes de plus en plus rarement avec l'avènement des communications modernes, mais le nouvel Amiragglio en poste pour la Classis II était du genre "conservateur", et son regard sévère s'attarda sur le Supracomito Tescudo lors de la remise des ordres, la marque de la réprobation.

Pourquoi ce changement soudain dans les itinéraires des flottes velsniennes ? En cause, les récents évènements en Manche Blanche avait pris au dépourvu la Marineria. Encore une fois, la Loduarie avait usé de la politique de la canonnière (ou du missile balistique, au choix), et encore une fois, l'OND répondait au crescendo. Toutes ces échauffourées dans l'un des points de passage les plus importants du commerce mondial ne sont pas sans poser une certaine gêne à la Grande République tant sur le plan commercial, car les cargos et les tankers ont davantage de réticences à naviguer dans de telles eaux, mais l'affaire touche également au politique, Velsna étant caractérisée par un impératif de contrôle de couloirs maritimes afin de faciliter communications et échanges entre la "Métropole" et les cités situées en Achosie du Nord et en Outre Mer. Ce faisant, chaque hausse d'activité en Manche Blanche occidentale s'accompagne généralement d'une surveillance du coin de l’œil de la Marineria, qui veille à ce que les conflits d'autrui n'aient pas de répercussion sur ses propres intérêts, en premier lieu le bon déroulement des activités liées à son commerce, ainsi que la surveillance du nord de l'île celtique.

Ainsi, ce sont pas moins de trois flottes ou "Classis" qui sont mises en alerte et prêtes à l'intervention en cas d'empiètement sur "la bonne tenue des affaires". Manque juste à l'appel les vedettes de la flotte de défense territoriale de Velsna, habituellement liée au commandement de la Classis I "Velsna" ainsi que le Porte-Hélicoptère, en déploiement sur un autre théâtre d'opération.

Effectifs totaux des trois flottes velsniennes en faction dans la Manche Blanche occidentale (des détails ne seront fournis qu'en cas de nécessité hostile) a écrit :

-2 destroyer, 1 troisième génération et 1 deuxième génération
-3 frégates, 1 troisième génération, 1 deuxième génération et 1 première génération
-7 corvettes, 1 sixième génération, 1 cinquième génération, 2 quatrième génération, 1 troisième génération, 1 deuxième génération et 1 première génération
- 22 patrouilleurs, 2 septième génération, 2 sixième génération, 1 cinquième génération, 2 quatrième génération, 2 troisième génération, 2 deuxième génération et 13 première génération
- 4 sous-marins d'attaque, 1 cinquième génération, 2 quatrième génération, 1 deuxième génération et 1 première génération
- 2 remorqueurs de niveau 3, 2 dragueurs de mine de niveau 1, 5 pétroliers ravitailleurs (dont le niveau sera explicité en cas de combat)
Une réunion pour discuter de l'avenir.
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L'un des derniers hélicoptères venu chercher les commandants des navires Loduariens se posa sur le pont du porte-avions, où l'activité était plus grande que d'habitude. Quelques avions manquaient : ils avaient été envoyés en éclaireurs vers le sous-marin.
Laurine sauta de l'hélicoptère, pour se diriger vers le poste de commandement. L'Amiral Rostin avait convoqué cette réunion de toute urgence, pour discuter de ce qu'il fallait faire. Bien entendu, tous les commandants avaient étés mis au courant : un pays étranger s'intéressait de trop près au sous-marin lanceurs de missiles balistiques Loduarien, et la marche à suivre était pour le moment inconnue. Cette réunion visait à définir ce qui serait décidé, ce qui serait fait pour une situation si critique. Laurine regarda à sa gauche : quelqu'un s'approchait d'elle.

Bonjour, Camarade Vice-Amirale.

Aube répondit d'un signe de tête, la mine sombre.

Bonjour à vous, camarade commandante. Comment se porte le Galkovine ?

Oh, vous savez, il commence à avoir un peu d'âge, et pis l'entretien à Dolinne n'est pas aussi parfait qu'on pourrait l'espérer. J'aimerais bien pouvoir lui faire prendre une pause de plusieurs mois, le temps de le contrôler entièrement et l'entretenir correctement. Il vaudrait mieux éviter qu'il coule en pleine mer à cause du mauvais entretien qu'il a reçu.

Vous savez comme moi que nos camarades ouvriers font comme ils peuvent, camarade Laurine. Et que pour le moment, nous n'avons pas trop le choix, tant que notre marine ne sera pas assez importante, nous n'auront pas le choix de maintenir des rythmes de patrouille si élevés.

La commandante Laurine acquiesca à contre-cœur.

Il n'empêche, même si nous n'avons pas le choix, il faudra penser à faire améliorer les contrôles pendant nos petites pauses de deux semaines au port.

J'en toucherais deux mots au Camarade Secrétaire Général, camarade Laurine.

Elles étaient arrivées à destination. Lui tenant la porte, Aube indiqua à Laurine de rentrer dans la salle de réunion, avant de rentrer elle même en fermant la porte. Les autres commandants étaient installés, depuis peu, tandis que L'Amiral regardait une carte sur un écran électronique sur le mur. On y distinguait très nettement la position des navires Loduariens, des navires alentour, et plus loin sur la carte, le sous-marin entouré de contacts radars inconnus. On pouvait également voir des chasseurs Loduariens se rapprocher de la position du sous-marin : pour le moment, ils étaient à mi-chemin.
L'Amiral se tourna, et commença la réunion.

Bien. Bonjour à tous. Comme vous le savez, le sous-marin lanceur d'engins "Maxime", après avoir réalisé son opération de tir contre la Rimaurie, est actuellement entouré de contacts radars non identifiés. Pour le moment, nous ne savons pas si ils sont hostiles, mais si jamais ils le sont, nous devons décider de ce que nous allons faire. J'estime qu'il est en notre droit de nous défendre. Si jamais ils attaquent le sous-marin, c'est la Loduarie qu'ils attaquent. Et donc c'est également nous qui sommes attaqués.

Des murmures approbateurs se répandirent autour de la table.

Hé bien moi, je ne pense pas, camarade Amiral.

L'Amiral haussa un sourcil.

Vraiment, camarade commandante Laurine ?

Laurine confirma d'un signe de tête.

En effet, camarade Amiral. Dites moi, que dira le pays, ou les pays, auquels les contacts radars non identifiés appartiennent, si nous volons au secours d'un sous-marin n'étant pas Loduarien ? Un sous-marin n'étant pas sensé exister ?

Visiblement, cette évidence prit de court L'Amiral.

Euh... Certes, mais de quoi auront nous l'air si jamais nous abandonnons nos camarades sous les mers ? Soyons sérieux, de toute manière demain le monde saura que ce sous-marin existe. Il est de notre devoir de réagir.

Rien dans nos ordres ont laissé indiquer que l'existence de ce sous-marin sera revendiquée demain. Seule la frappe de missiles le sera. Je le répète, je pense qu'attaquer ces contacts radars, si ils se révèlent hostiles au sous-marin, serait une grave erreur. Cela pourrait être interprété comme un acte de guerre, et si un membre de l'OND est impliqué, ce qui est sûrement le cas, nous serions empêtrés dans une guerre à grande échelle qui sacrifiera de nombreux de nos camarades compatriotes. Et qui plus est, nous serons tous morts dans quelques heures, ici dans cette pièce.

Qu'entends-je ? Vous refusez le combat te souhaitez laisser nos camarades sous-mariniers mourir parce que vous avez peur de la mort !

Ce n'est pas ce que j'ai dit, camarade Amiral. Mais vous avez trop à l'esprit la situation locale. La situation internationale, si jamais nous agissons, explosera. C'est ceci que je veux éviter. L'équipage du Maxime connaissait les risques avant de prendre la mer. Nous ne pouvons les secourir si ils sont attaqués.

L'Amiral réagit férocement.

Vous avez un comportement de lâche, camarade Laurine. Que penserait le Camarade Secrétaire Général de vous ?

Avant que Laurine puisse répondre, quelqu'un prit alors la parole.

Le Camarade Secrétaire Général pense également que nous ne devrions pas sauver le Maxime.

Pardon ?

Aube regardait par les hublots du navire. Elle consentit à se retourner vers son Amiral.

Vous m'avez entendu, camarade Amiral. Le Camarade Secrétaire Général pense que nous ne devons pas voler au secours de notre sous-marin. Lorsque je l'ai prévenu, chose que je vois que vous semblez avoir oublié de faire, il m'a transmis son avis très clair. Si jamais notre sous-marin est attaqué, il a un plan de riposte. Mais il ne nous impliqué pas, et ses ordres sont clairs. Nous ne devons interférer pour le moment. Enfin, pas trop. Tout ce que nous pouvons faire, c'est laisser penser que nous aussi, nous traquons un sous-marin lanceur d'engins non identifié, pour le moment. Demain, ceux qui l'ont surveillé, ou attaqué, sauront sans que cela soit revendiqué, qu'il s'agissait de notre sous-marin, et à ce moment là le plan de représailles s'ensuivra. C'est ce qu'il m'a dit.

L'Amiral sembla alors en grande réflexion. Autour de la table, les commandants de navires semblaient en accord avec Aube.

Bien. Faisons comme ça, alors. Nous traquons un sous-marin non identifié, et nous ne le défendrons pas. Vous pouvez disposer, les ordres écrits vous seront envoyés quand vous serez à bord de vos navires respectifs.

Les commandants sortirent, discutant ensemble.
Laurine attrapa Aube par le bras.

Merci d'avoir défendu mon point de vue, camar...

Mais Aube retira brutalement son bras.

Ce n'est pas votre point de vue que j'ai défendu, Laurine, mais celui du Camarade Secrétaire Général. Le vôtre n'était qu'un ramassis de lâcheté. J'aurais pensé mieux de vous, Laurine.

Et elle s'en alla sans accorder un regard à Laurine, manifestement en colère.


Effet : La flotte Loduarienne n'attaque pas si Caratrad attaque le sous-marin. Néanmoins, elle se dirige quand même sur zone, les chasseurs Loduariens en tête.
Il était une fois, naviguait sur mer... - Partie II
Les cavaliers s'élancent, l'épée étincelle, la lance brille... Une multitude de blessés!... une foule de cadavres!... Des morts à l'infini!... On tombe sur les morts! Nahum 3:3.

 Oui
Image d'illustration


Musique d'ambiance


Explications à lire après le récitExplications a écrit :Positionnement des flottes :
Un des premiers problèmes pour l'arbitrage fut le positionnement des différentes flottes par rapport au sous-marin. Aucun post, en dehors de ceux du joueur de Caratrad, ne parle de flotte supplémentaire. Le post du joueur de la Loduarie parle uniquement d'un sous-marin, celui de la Rimaurie seulement d'une base, Sylva et Velsna n'ont aucun post. Ainsi, j'ai pensé au système suivant : 4 jets de dé qui, dans l'ordre, donneront la distance de la flotte par rapport au sous-marin. Ainsi, si vous faites 2-6-8-9, alors votre flotte est à 2689 km du sous-marin. Bien entendu, le nombre de faces demandé pour les jets est changé en fonction de l'emplacement de votre pays ainsi que du RP réalisé. Ainsi donc nous avons :
-Flotte loduarienne : 1 279 km
-Flotte Sylvoise : 1 585 km
-Flotte de Caratrad : Quelque part entre Caratrad et le sous-marin.
-1ʳᵉ flotte Velsienne : 1 588 km
-2ᵉ flotte velsnienne : 1 379 km
-3ᵉ flotte velsnienne : 3 349 km


Météo :
0 : Tempête forte
1 : Orage
2 : Pluie lourde
3 : Ciel nuageux et vents forts
4 : Nuageux, mais vent modéré
6 Partiellement nuageux, vent faible, voire inexistant
7 Ciel dégagés
8 : Météo Parfaite

Le roll obtenu par une main innoncente est de 7, donc la météo est le ciel dégagé.

Sur le sort du sous-marin. Je ne suis vraiment pas certain que l'actuel système de points de nuisance soit particulièrement adapté pour une situation comme celle-ci. En effet, la différence entre les points de nuisance des appareils aériens et des bateaux est grande. Le calcul final met toute la chasse caratradaise sous les points de nuisance du seul sous-marin, bien que l'écart soit faible. On peut douter sur la réussite du sous-marin au regard du dispositif déployé. Du coup, il faut un système qui permet une chance aux deux camps, tout en avantageant Caratrad. Au regard du nombre d'appareils anti-AWS déployés, j'ai pris comme nombre de torpilles tirées le suivant : 20. Cela est peu et clément par rapport au nombre d'appareils déployés, mais on peut estimer qu'ils n'arrivent pas tous en même temps, que la base n'avait pas en nombre les équipements anti-AWS. Pour que la torpille réussisse, il faut un roll supérieur ou égal à 75, et il faut 4 torpilles (selon un roll sur 5). Les rolls ont donné : 17, 78, 72, 26, 35, 28, 63, 70, 86, 89, 83, 4, 40, 89, 31, 45, 89, 67, 32, 64.

Les 150 morts loduariens correspondent à la case équipage et servants des sous-marins. Ils ne sortent pas de nulle part.


Quelque part en Mer Blanche, entre Caratrad et la Loduarie Communiste,
Ciel dégagé,


L'ambiance est pesante dans le sous-marin d'origine loduarienne. En effet, l'équipage du sous-marin, après avoir repéré le largage de bouées de détection, vient de repérer plusieurs torpilles venant sur lui. Soudain, les alarmes s'enclenchent dans le sous-marin, une torpille venait de toucher l'arrière du sous-marin, provoquant des dommages sur les hélices. Le nombre de torpilles restant était de 19, laissant peu de chances au sous-marin. Pourtant, celui-ci réussit à survivre à 3 torpilles, la 4ème fut fatale pour le sous-marin et son équipage.

Pertes

Loduarie Communiste :
-1 sous-marin lanceur d'engins de niveau 4¹, - 1 sous-marin Level 4

150 morts et blessés

Caratrad :

X morts et blessés

¹ Le sous-marin est détruit. Pour l'instant, il est impossible de désigner un responsable avec des preuves directes, et j'insiste sur cette notion de preuve. Toutefois, la Loduarie communiste pourra trouver les preuves nécessaires grâce à une opération clandestine chez Caratrad.

Les explosions, y compris celle du sous-marin, alertent tous les capteurs sismiques et sonars de la région. Ainsi, tous les pays environnants ainsi que les flottes mentionnées plus haut repèrent l'explosion et sa localisation. Toutefois, à l'exception de Caratrad et de la Loduarie, qui connaissent tous deux la position du sous-marin, il est difficile pour les autres de comprendre les raisons des explosions détectées par les capteurs.

Actuellement, les avions et le drone loduariens sont en route vers le site de l'explosion. Ils y seront dans quelques minutes. L'arbitrage s'arrête là, on peut considérer qu'on est à mi-chemin. Je laisse chacun et chacune réviser leurs stratégies.


* Ces pertes correspondent à une estimation des morts, disparus et déserteurs.
Danger Zone

Danger Zone

Suggestion d'ambiance musicale


A bord du Tirdwyrain Lir du Lieutenant Commander Roope il se fit un grand silence. Ce fut comme si tout l’air de la pièce avait soudain été aspiré. Puis, d’une voix mécanique, un des opérateurs annonça en kentois, langue de travail de la Navy, « Target hit…four hits…contact breaking up ». Roope lâcha un long soupir, le soupir d’un homme qui sait qu’il vient de déclencher une guerre, ou du moins qui vient de condamner plus d’une centaine d’hommes à une mort atroce. Mais les réflexes de l’officier prirent le pas sur le recueillement de l’humain, et il contacta immédiatement le porte-avions Illustrious.

A bord dudit navire, le Rear admiral Horatio Jervis, patron de la Home Fleet, ne dissimula pas sa joie. « Messieurs, nous avons aujourd’hui remporté la plus grande victoire navale depuis de longues années. Maintenant, dit-il à ses subordonnés, je vois la flotte loduarienne à l’horizon, et je sais que nous pouvons couronner cette journée d’une gloire immortelle. » Comme pour souligner les derniers propos de l’amiral, deux Hornets du 809 NAS s’élancèrent dans les airs depuis le pont du porte-avions. Le ciel, en effet, bouillonnait d’activité en cette chaude après-midi de juillet. Peu après l’alerte balistique, un (le seul) AWACS caratradais avait pris les airs afin de participer à la battue démesurée qui s’était jouée peu d’instants auparavant. Désormais, celui-ci avait détecté plusieurs contacts ne se comportant définitivement pas comme des avions civils et se dirigeant vers la zone où se trouvaient encore la plupart des appareils de lutte anti-sous-marine, à plusieurs dizaines de nautiques du groupe aéronaval. En plus des deux Hornets d’escorte de l’AWACS et des deux Hornets de patrouille aérienne, le reste du Squadron était en train d’être hâtivement préparé à un décollage d’urgence. Au total, c’est huit de ces intercepteurs aux contours massifs mais racés qui s’élanceraient dans les airs dans une suite rapide afin d’accomplir leur mission première : défendre le porte-avions, peu importe le prix.

Alarme

Rapidement, une alarme familière résonna à bord de l’ensemble du groupe aéronaval. Quelques instants plus tard, elle fut entendue en un écho géant à bord de l’ensemble des navires caratradais se dirigeant avec quelque retard vers le sud du détroit de Caratrad. L’écho poursuivit jusqu’à l’île, et se répercuta avec fracas dans toutes les bases aériennes du pays. Comme dans un temps qu’on pensait révolu, les pilotes, qui n’étaient toujours pas certains qu’il ne s’agissait pas d’un exercice, s’élancèrent en direction de leurs appareils au son du « Scramble ! Scramble ! ».

Les commandants caratradais pensaient bien deviner la nationalité des fâcheux. De toute manière, le groupe aéronaval opérait désormais dans les conditions de guerre. On transmit donc un avertissement aux appareils en question, assorti d’une injonction d’identification :

« Aux appareils inconnus faisant route vers le nord-est, ici le navire de guerre caratradais Indomitable. Nous conduisons des opérations de recherche et de sauvetage dans la zone. Vous êtes priés de ne pas interférer. Identifiez vous et procédez comme suit : prenez un cap au trois-six-zéro, réglez votre altitude sur 10 000 pieds et votre vitesse à 150 noeuds. Nous allons procéder à une interception de vos appareils à des fins d'identification visuelle. Nous sommes disposés à prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité de notre navire et des aéronefs de sauvetage. »



RésuméRésumé :
Les appareils caratradais ayant menés la chasse aux sous-marin se trouvent dans une zone située à quelques dizaines de milles marins du groupe aéronaval du HMS Illustrious. Ces appareils vont se diriger vers le groupe aéronaval pour profiter de sa couverture. Le groupe aéronaval caratradais se met aux postes de combat et le porte-avions lance le plus rapidement possible ses avions (liste ci-dessous) armés dans des configurations de combat aérien. Les autres forces opérationnelles caratradaises sont plus éloignées et font route à vitesse maximale vers le groupe aéronaval. A terre, tous les escadrons caratradais sont mis en alerte et décollent progressivement. Les Caratradais tentent de contacter les appareils se dirigeant vers eux. Si les appareils ne répondent pas ou ne réagissent pas, les Caratradais ouvrent le feu.

Appareils présents autour du lieu du naufrage :
• 6 avions de patrouille maritime niveau 6 (avions de ligne du 201 Squadron), - retour à la base et réarmement en frappe antinavire
• 12 appareils hybrides niveau 2 (846 NAS), - répartition à bord des navires et réarmement en frappe antinavire
• 12 hélicoptères moyens niveau 4 (814 NAS), - répartition à bord des navires et réarmement en frappe antinavire
• 12 hélicoptères moyens niveau 3 (815 NAS) - répartition à bord des navires et réarmement en frappe antinavire

Ils sont rejoints dans les instants qui suivent par :
• 2 HAG Hornets du 809 NAS (2 chasseurs niveau 6)

De plus, se trouvent en patrouille plus en retrait (au dessus du groupe aéronaval) :
• 1 AWACS level 3
• 2 HAG Hornets du 809 NAS (2 chasseurs niveau 6) qui se dirigent vers le lieu du naufrage, postcombustion enclenchée

Dans les quelques minutes qui suivent :
• 8 Hag Hornets du 809 NAS (8 chasseurs niveau 6) s'envolent et grimpent en se dirigeant vers le lieu du naufrage.
• Les 12 chasseurs-bombardiers du 800 NAS (level 2) suivent derrière les Hornets du 809 NAS.
• Tous les navires caratradais en Manche Blanche passent aux postes de combat.

Dans les quelques dizaines de minutes qui suivent :
• Peu à peu, tous les appareils déployés en métropole s'envolent à leur tour et se dirigent plein sud :
• 1st Fighter Squadron (12 Chasseurs-bombardiers niveau 1) - configuration mixte combat aérien/frappe antinavire
• 3rd Fighter Squadron (12 Chasseurs niveau 5) - configuration de combat aérien
• 12th Bomber Squadron (12 Avions d'attaque au sol niveau 1) - configuration antinavire
• 617 Bomber Squadron (12 Bombardiers furtifs niveau 1) - configuration antinavire
• Plus lentement, les 6 avions ravitailleurs niveau 4 du 101 Squadron
• 3 missiles longue portée air-sol sont embarqués par les appareils du 617 Bomber Squadron.

Le groupe aéronaval est constituée de :
• HMS Ark Royal (Porte-avions niveau 1)
• HMS Implacable (frégate niveau 5)
• HMS Indefatigable (frégate niveau 5)
• HMS Indomitable (frégate niveau 5)
• HMS Inflexible (frégate niveau 5)
• HMS Rhyfelog (Sous-marin d'attaque niveau 1

Par ordre de proximité, les autres forces caratradaises qui étaient déjà en route vers la zone :

En l'air :
• No. 33 Squadron RAF (12 hélicoptères moyens niveau 1) - redirigés vers un des navires d'assaut amphibie/ porte-hélicoptères et réarmés en frappe antinavire
• No. 7 Squadron RAF (12 hélicoptères lourds niveau 1) - redirigés vers un des navires d'assaut amphibie/ porte-hélicoptères et réarmés en frappe antinavire
• No. 230 Squadron RAF (12 hélicoptères légers niveau 1) - redirigés vers un des navires d'assaut amphibie/ porte-hélicoptères et réarmés en frappe antinavire
• 30th (Transport) Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 4) - redirigés vers leur base d'origine
• 70th (Transport) Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 4) - redirigés vers leur base d'origine
• 99 Transport Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 5) - redirigés vers leur base d'origine

En mer :
Très Proche (même base que le groupe aéronaval) :

• 1st Amphibious Assault Group (basé à Seaport)
• HMS Hydd Gwyn (Transporteur de chalands de débarquement niveau 3+ 8 chalands de débarquement niveau 4)
• HMS Andromeda (Frégate niveau 3)
• HMS Broadsword (Corvette niveau 3)
• HMS Brazen (Corvette niveau 3)

Proches :

• 3rd Amphibious Assault Group
• HMS Ocean (Porte-hélicoptère niveau 5+ 4 chalands de débarquement niveau 6)
• HMS Phaeton (Frégate niveau 4)
• HMS Pallas (Frégate niveau 4)
• HMS Arethusa (Frégate niveau 3)

• HMS Erik (patrouilleur niveau 6)
• HMS Egill (patrouilleur niveau 6)
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