Actualité médiatiséCap-Badum-Assem, 20.10.2015, Territoire fédérale de MondawaLe ministère de l'Armée antérienne, après les nombreuses embuscades réalisées par les rebelles du Groupe de Libération du Mondawa (et surtout depuis qu’ils ont appris que les rebelles possédaient au moins un char), a décidé de renforcer le contrôle de la fédération sur ce territoire éloigné. Un convoi composé de plusieurs bateaux et hélicoptères est parti de Port Waji-les-Golfes avec à son bord 100 soldats professionnels, cinq mortiers tractés niveau deux, cinq véhicules blindés légers niveau trois, 20 transports de troupes blindés niveau deux, cinq chars légers niveau trois, dix camions de transport niveau cinq, cinq camions-citernes niveau deux, un véhicule radar niveau deux, trois hélicoptères légers polyvalents niveau trois, un hélicoptère d'attaque niveau un et deux hélicoptères de transport moyen niveau deux.
Un avion de transport tactique a également acheminé plusieurs caisses contenant 100 armes légères d'infanterie niveau cinq, dix mitrailleuses lourdes niveau quatre, sept mortiers légers niveau sept, dix lance-missiles antichar niveau sept et 110 mines antipersonnel niveau cinq.
Tout ce matériel est arrivé au port de Cap-Badum-Assem après quelques heures de voyage. Le convoi de véhicules est alors sorti des différents bateaux en formant une file, sous le regard de la foule mondawaise. Certains arboraient des drapeaux antériens, tandis que d'autres lançaient des pierres sur les militaires en criant : "Dégagez de nos terres !". Ces derniers furent rapidement arrêtés par la milice.
"On doit faire quelque chose contre ces colonisateurs, Abdoul, sinon nous serons désavantagés.""Et tu veux faire quoi ? Ils sont trop nombreux pour le moment. On doit attendre que certains s’isolent et prévenir le général afin de les prendre en embuscade. De plus, on se ferait démasquer immédiatement et ils pourraient nous voler nos radios. Continuons simplement à les suivre, c'est comme ça qu'on servira à quelque chose."Cette discussion avait lieu entre deux membres du Groupe de Libération du Mondawa, postés dans un pick-up en train d’observer le convoi. Leur mission était de noter les véhicules et les effectifs militaires afin d’estimer l’ampleur des renforts envoyés.
Convois militaire envoyé avançant sur une route de la capitale du territoire fédérale.Au même moment, au sud de la forêt du Monka, une centaine d’hommes armés, portant une image du drapeau du Mondawa collée sur leurs bras, attendaient devant une longue route de terre large, éclairée par des loupiotes placées tous les cinq mètres sur les côtés. Cette installation servait d’aéroport clandestin pour le Groupe de Libération du Mondawa.
Cet aéroport permettait d’accéder à une base isolée, inaccessible par véhicule. Tous ces hommes étaient là pour accueillir l’arrivée de l’avion du général Kobara Soka, l’un des plus hauts gradés du Groupe de Libération du Mondawa. Il était très respecté et expérimenté, un ancien militaire de l’armée antérienne.
Plusieurs soldats descendirent également de l’avion, transportant plusieurs caisses contenant plusieurs milliers d’Anto-d’or, la monnaie antérienne. Le général alla saluer le chef du complexe.
"Bonjour, cher camarade. Cela me fait plaisir de vous revoir. Je vous ramène un petit quelque chose pour mieux vous aider à combattre les colonisateurs. Vous m’excuserez, mais je dois y aller, je suis occupé, et j’espère que l’on se reverra bientôt."
Avion du générale Soka.