
Tendez l’oreille ! Que tous s'arrêtent pour entendre la parole du Fils de Dieu ! Que la Terre elle-même suspende sa course ! Arrêtez-vous, ô collines, et vous, fleuves, arrêtez votre flux pour prêter votre attention toute entière au Verbe Juste !
Arrêtez-vous car l'Auguste César Jésus-Chrust, Progéniture et Serviteur du Très-Haut, vous parle !
Il ne parle point en secret, ni dans les ténèbres, mais sous le ciel ouvert de Son Royaume Résurgent sur Terre où tout œil peut le voir !
Et la vision de tous est importante, car elle peut être portée sur lui et sur les Apostats du bout de l'Eurysie ! Sur les Sauvages Slaves !
Ô Morakhan !
Ô cité de pierres et de cendres !
Ô toi qui pensait pouvoir lever tes armées contre le Représentant du Très-Haut et braquer tes icônes contre lui en le maudissant !
Le Zagroy, ton maître, a nommé l'Auguste-César Jésus-Christ, Antéchrist !
Il s'est levé, et à sa tribune, il s'est exprimé devant ses troupes :
"Voici l’imposteur, le larvisseau de comique troupier listonien qui se prend pour le Fils du Seigneur ! Qu’on le frappe, qu’on le chasse, qu’on le brûle de nos croix de fer auxquelles nos cervelles inférieures n'ont pas compris combien mettre de branches !"
Et il a promis de lever contre Sa personne une croisade de mensonges !
Ses popes corrompus ont crié :
"À mort ! À mort ! Il est l’ennemi des trônes et des temples !"
Et ils avaient raison, car l'Auguste-César Jésus-Christ est l'ennemi des trônes et des temples ! Il est l'ennemi des Apostats, de ceux qui ne craignent pas la Puissance du Très-Haut !
Et voici ce que le Seigneur, s'exprimant par Sa voix, leur a répondu :
"Ne craignez pas celui qui brandit le glaive ; craignez Celui qui souffle et renverse les montagnes."
Car l'Auguste-César Jésus-Christ s'est présenté sans épée !
Car l'Auguste-César Jésus-Christ s'est présente seulement avec la parole de Son Père, le Très-Haut !
Et l'Auguste-César Jésus-Christ a dit :
"Zagroy ! Je sais où tu te caches ! Viens ici que je te bute enculé !
Zagroy ! Chien de slave ! Ton heure est venue petite fiotte !
Tu m'as nommé Antéchrist, mais tu as ouvert tes portes à l'Enfer !
Car tu méconnais la Puissance du Verbe comme investigation sur la réalité de ta déchéance, Monsieur le Zagroy !
Tu pensais pouvoir lancer une Croisade contre moi, mais tu seras bientôt à courir dans les bois, au bord de l'apoplexie, pour éviter de te faire choper par des pédés !"
Car la Colère est tombée.
Elle n’est pas tombée comme pluie, mais comme feu.
Elle n’est pas tombée comme épée, mais comme malédiction.
Car l'Auguste-César Jésus-Christ s'est présenté devant les remparts de Morakhan, et Il s'est exclamé :
"Écoutez le verset de ma bouche !"
Drapé dans la Lumière de l’Éternel, Il s'écria :
Il cria ce mot devant les remparts de Morakhan, oui.
et Il est parti comme un vent de Justice Divine,
et il a soufflé sur les armées rassemblées du Zagroy, toutes entières.
Les bannières de pourpre sont tombées.
Les croix de fer sont devenues des faucilles de boue.
Les moteurs se sont arrêtés, les soupapes pleines de cendres.
Et la vodka se changea en huile de vidange !
Et tous les sujets du Zagroy croulèrent sous le poids des formulaires !
Et le pays s'arrêta d'un coup, frappé d'un plan quinquennal !
Et tous les slaves de Morakhan se renommèrent "Camarades", oubliant leurs noms !
Le Zagroy lui-même est tombé de son trône fait de béton.
Soudainement vêtu d'un bleu de travail troué, il a crié :
"Que m’arrive-t-il ? Moi, roi des rois ! Moi, chef des croisades ! Moi qui brûlais ses prophètes !"
Mais il n’y avait plus de réponse !
Les idoles dorées se sont fendues pour révéler des bustes de Lorenzo !
Les popes, craignant la Fureur du Très-Haut, ont troqué la soutane contre la salopette et se sont réfugiés dans les usines !
Et l'Auguste-César Jésus-Christ, le Fils et le Serviteur du Très-Haut, a levé ses mains et a dit :
" Voici ta Justice, Fils de Pute !
Voici le fruit de ton Orgueil, Petite Bite ! "
Écoutez, Listoniens ! Ecoutez, Ô vous ses enfants ! Et vous, à l'étranger, écoutez, vous les nations impudentes !
Car le Très-Haut n’oublie pas.
Celui qui nomme Antéchrist Son Serviteur et Son Fils récolte sa propre malédiction.
Celui qui lève une croisade contre le Juste braque un lance-flammes contre sa propre tête !
Repentez-vous, peuple de Morakhan, vous qui avez suivi le Zagroy !
Car votre nation est devenue poussière et proverbe.
Mais ceux qui se tournent vers l’Éternel auront part au kérosène nouveau,
et leurs fils joueront dans les champs que le feu a purifié et refait fleurir.
Ainsi parle le Seigneur :
"Je me suis levé contre Morakhan. J'ai fait de ses palais des goulags.
Je me lèverai encore contre ceux qui blasphèment mon Nom.
Contre les Rois, j'abattrais les plaies du Communisme. Contre les Camarades, j'abattrais le fléau du Marché.
Mais je relèverai les humbles, et en Listonie je leur offrirais l’Éden, en Mon Royaume Résurgent sur Terre."
VAE VICTIS !