19/06/2008, www.outright.orgL'Althalj stabilise sa croissance : le Saphir Matriarcal, ciment de l'Afarée de l'Ouest ?Nous avons de nombreux aspects à couvrir dans cette édition exceptionnelle afin de parvenir à une compréhension plus large du succès Althaljir et la volonté de pérenniser ce dernier en terme de régionalité, mais aussi dans le temps :
- La croissance Althaljir et le Plan Matriarcal
- L'économie des Tamurt n Althalj
- La place et les ambitions géopolitiques de la nation
La croissance Althaljir et le Plan MatriarcalPréambule et modèle classiqueNous sommes toutes friandes de statistiques, de schémas et graphiques.
Il y a toutefois une explication du contexte et une approche généraliste qui sont nécessaires en prémices de toutes analyses subséquentes.
Le problème récurrent de cette introduction à l'économie est celui de rentrer dans la technicité, dans les chiffres et les ratios, sans prendre en considération l'accessibilité à une discipline qui peut paraître élitiste et autrement outrecuidante. Il faut apprécier la curiosité de nos lecteurs et aborder, avec une intelligence commune et rafraîchissante, la possibilité d'expliquer un domaine qui nous touche toutes et tous. Dés lors il est tout à fait acceptable de simplifier dans un premier temps afin de permettre une base commune à l'ensemble du sujet et éviter le piège du désintérêt et laisser s'échapper l'opportunité de saisir et élargir les discussions, d'affiner et parfaire, ou même de faire connaître l'Althalj tout court.
Nous remercierons par ailleurs les travaux de W. W. Rostow et "Les étapes de la croissance économique" qui ont contribué à l'élaboration de cet article et a octroyé une vue plus générale sur les schémas généraux de croissance.
Avant toutes choses, qu'est ce que la croissance ?
La Femme a toujours souhaité améliorer son quotidien, par la fabrication d'un outil, d'une demeure, en prenant soin d'un denrée pour la consommer / l'utiliser ou l'échanger. Cette recherche constante de bien être est plus ou moins prononcée, toutefois elle part du principe que nous pouvons améliorer notre quotidien, notre futur par nos propres décisions. Notre curiosité contribue grandement à cette recherche du bien être, tout comme la modestie, l'humilité peuvent subvenir au niveau de bien être recherché.
En effet, certaines limites naturelles, historiques ou culturelles temporiseront ou définiront l'attrait personnel "d'améliorer sa vie".
En cultivant, en bâtissant, en fabriquant, en échangeant, la société génère de la richesse, ou bien sous un autre terme, une amélioration du quotidien, sous différentes formes que nous simplifierons :
- Des devises
- Des stocks de marchandises
- Des biens immobiliers
- Des infrastructures
Il y a un cercle vertueux qui dans une société qui créée de plus en plus de richesses, génère encore plus de richesses.
Nous faisons la distinction entre le fait d'être riche et générer de la richesse. La sémantique choisie n'est pas adaptée à tout lecteur et peut avoir un biais explicatif. Nous changerons alors le terme avec le terme "production". La Femme produit, quelque soit la forme, et une augmentation de la production est un indicateur utilisé pour définir la croissance et par son intermédiaire, le développement de la société. Plus nous produisons, plus il y a un aspect d'agrandissement et alors nous pouvons mettre en parallèle cette accroissement avec le terme croissance.
La croissance peut avoir du bon, comme du mauvais néanmoins. Croître de manière déraisonnée sans prendre en considération certaines valeurs sociétales, comme le respect de l'environnement ou d'autrui, et cet "indicateur de croissance" n'est alors guère un aspect positif. C'est ainsi qu'une société s'organise afin de permettre un cadre autorisé de croissance ; personne ne souhaite que le voisin construise sur son terrain ou qu'une entreprise produise des polluants/toxiques à proximité. Le cadre sociétal est en général une première garantie que la lecture de l'indicateur de croissance est "saine".
Toutefois le dictat de la croissance est fortement débattu de nos jours, car "rien ne sert de croître, mieux vaut apprécier ce que nous possédons" aura eu un lot de renouveau au sein de certains pays Eurysiens ou Aleuciens.
L'introduction à la croissance fut abordé dans une
édition précédente et nous vous invitons à la lire en complément de cette réflexion.
Notre monde actuel est façonné par sa géographie et son Histoire, et ainsi les cultures, les opportunités, les évènements.
L'évolution de l'Humanité aura été faite au grès de différents facteurs et la géographie aura été et est toujours un élément majeur contributif.
L'accès à l'eau douce, aux ressources naturelles, aux terres arables, à l'océan... le Peuple du Monde n'apas la même "chance". Une chaîne de montagne aura été une barrière pendant de nombreux siècles ou un refuge ou une source intarissable d'eau face aux difficultés locales et régionales.
Certains peuples profitèrent rapidement de leur géographie et malheureusement des tensions qui en découlent, formant et déformant les frontières des peuples, des sociétés et nations au grès des cours d'eau ou des barrières naturelles de reliefs ou de la côte océanique.
D'autres auront souffert de leur isolement, ne pouvant échanger facilement et ainsi le Peuple du Monde aura grandi de manière inégale.
L'Eurysie, et notamment les bordures de la Leucytalée, et le Nazum profitèrent grandement de leur géographie établissant une base pérenne à l'évolution sociétale, économique et technologique.
L'Histoire, quant à elle, est peut être la plus complexe à comprendre et recomposer. Les peuples se regroupèrent de par les limites climatiques et géographiques et formèrent de futures sociétés et identités. La culture locale devint régionale, un besoin ou un attrait à un cadre s'immisça alors dans le vide créé et l'Histoire donna le "la" à la suite pour l'ensemble de la région, du continent...
Un monarque, une religion, une habitude culturelle... les facettes sont multiples et ont façonné, d'un gant de soie ou par le burin, les regroupements de peuples qui s'identifient aujourd'hui sous la forme nationaliste, sous le drapeau d'un pays.
C'est à travers ce prisme que se distinguèrent des étapes de développement des sociétés. Les éléments social, économique, technologique ont un rôle charnière.
L'écosystème sociétal déploie naturellement un aspect social afin de juguler les différentes interactions, statuts ou strates qui se sont formées. Le naturel est subjugué par l'Histoire et le décisionnel brute ou intellectuel. Immédiatement ou à terme l'élément économique est influencé ou influenceur du social.
La technologie est quant à elle, dans de nombreux cas, une catalyse de la transformation sociétale. Certaines sociétés réfuteront ou refuseront ce fait afin de préserver un écosystème qui sied. L'Histoire force alors une direction du développement sociétal. Ce sujet sera sûrement abordé dans un prochain numéro en référence à la nouvelle Union de nations traditionnelles/traditionalistes. Nous resterons ici dans un cadre de développement et de croissance classique où les avancées technologies, sociales et économiques sont d'ordinaire et généralement acceptées, sous forme de tout type de régime, tant théocratique, que despotique, fasciste, communiste, démocratique, libertaire et autres dénominations et nuances politiques.
Nous en venons aux étapes de la croissance, analysées et édictées par W. W. Rostow.
Afin de simplifier une fois de plus, nous parlerons de "pays" plutôt que de peuples ou secteurs, bien qu'un pays puisse avoir plusieurs subdivisions ou ensemble distinguables. La Fédération Kaultique serait dés lors un exemple fortement complexe et dont notre argumentaire serait perçu comme réducteur.
La croissance passe par de nombreuses étapes, qui sont fonction de nombreuses variables comme vous le comprenez ci-dessus. Une industrie, une ville, une région, une communauté, la croissance peut être divisée de manière infinie. Le problème de cette analyse détaillée, bien qu'importante, aura malheureusement l'effet d'éloigner l'objectif de compréhension des grandes lignes et nous nous concentrerons une fois de plus sur la croissance au niveau nationale, un tout de la société, une performance / un indicateur (pour ceux qui ne perçoivent pas la croissance positivement) qui mesure la synergie et inertie nationale.
Les sociétés, avant l'ère industrielle, passent par la maîtrise des productions de biens primaires. Nous appelons ceux-ci ainsi, car l'agriculture par exemple est vitale, au sens propre du terme, permettant de remplir les estomacs, de satisfaire au besoin primaire de la subsistance. Aussi appelés ainsi, car ils sont le premier maillon d'une potentielle transformation, par exemple le blé en farine, la farine en gâteau.
Avant l'ère industrielle, les sociétés dîtes traditionnelles ne disposent pas encore d'une latence économique, sociale et technologique permettant à la croissance de prendre son envol. La croissance restera faible, en dessous de 5%. Les sociétés traditionnelles, bien qu'évoluant et se développant, restent dans un carcan de traditions préindustrielles, où l'agriculture et l'artisanat restent les poumons de l'économie. La société obtient à terme une organisation bancaire, un modèle de production fonctionnel et généralement peu automatisé ou mécanique. Toutefois une convergence de bénéfices sociétaux, organisationnels et économiques pousseront le pays vers une base forte afin de sortir de cette ère.
La technologie ne fait pas tout, car il faut tout un ensemble de dispositions, d'acceptations de la prise de risque en terme d'investissements privés, mais aussi publiques, de niveaux d'épargnes et d'opportunités économiques.
Il y a alors une période de transition, où les infrastructures se développent massivement sans escompter de retour sur investissements immédiats, où l'entreprenariat est possible à travers un système bancaire long termiste et donc que l'argent circul, se gagne et se perd. Et lorsque la voie est ouverte à la circulation des biens, à la création de nouveaux emplois, que le cadre l'autorise, le maîtrise ou incite, le Peuple du Monde ambitionne naturellement à produire plus, à améliorer son quotidien. La croissance s'accélère alors et peut atteindre 10% voir plus.
Par ailleurs les conflits auront tôt fait d'accélérer cette course effrénée de cette période transitoire où l'ascendant peut être déterminé par une ligne de chemin de fer, une production d'armement à la chaîne ou la maitrise de l'augmentation de la production agricole. Les pays chercheront à passer au dessus de l'autre en terme de développement, la croissance emballée par le niveau d'investissement publique et ou privé. Certaines sociétés évoluent rapidement du fait de la pression démographique, d'autres en sont ralenties par les mêmes facteurs. Il n'y a pas de recette miracle, toutefois il y a une commune mesure qui définit ce modèle classique de croissance.
Des suites d'un ère industrielle où la croissance se stabilise aux alentours des 10%, les industries lourdes ont alors fait leur temps et ont équipé à terme le pays et l'économie, celles-ci tombent en désuétude et l'acier et le charbon ne deviennent plus moteurs de l'économie. L'ère industrielle découvre d'autres avancées technologiques qui viennent apporter plus d'intérêt et de besoin à une société changeante et dont l'amélioration du quotidien n'atteint pas encore un pic.
L'ère industrielle laisse sa toge à l'ère moderne où les biens transformés, les services et la finance sont les nouvelles égéries. La société s'équipe et se suréquipe et est ensuite menée par un besoin récurrent de nouveauté, plutôt que de satisfaire une amélioration quotidienne primaire ou l'accès au bien être.
Certains économistes parlent aujourd'hui d'une nostalgie de la société traditionnelle, toutefois cette nostalgie ne prend pas en compte maintes bénéfices primaires, comme l'accès à un système de santé, l'augmentation du niveau de vie global, de l'espérance de vie, de l'accès à l'éducation, à l'art et la culture.
Le suréquipement de la société ralentit donc la croissance qui ne sera alors forte que par opportunisme technologique ou sociétal.
La croissance Althaljir et le Plan MatriarcalLes Tamurt n Althalj sont un ensemble de peuples Althaljirs de la zone qui porte le nom d'Althalj dans l'Ouest Afaréen. Ces peuples rivaux autrefois se sont maintes fois rassemblés lors de conflits face aux menaces provenant de l'Est ou plus récemment d'Eurysie.
La convergence culturelle et la volonté commune de peser face à une Afarée et un monde en constante crise militaire, sociale ou économique auront permis la création de l'Althalj sous la coupe de la Maktaba et la Sororité. Le Matriarcat ainsi naquit, chaque région représentée par une qari, elles mêmes subdivisées et sous la gérance des qqaris.
L'Althalj dans les années 90 se voit ainsi formée et une inertie créée avec 5 fois plus d'habitantes, de consommatrices, de participantes. Les ressources hydriques et minières d'Acilmum, Tifuzzel et Icemlet contribuent au succès agricole des régions d'Asefsaf et Ifilku. La Qari Ijja Shenna favorise la création du Coffre qui financera les grands projets de
Travaux Publiques Althaljirs. Avec l'accord de la Sororité et des Conservatrices, l'Althaljisme est transformé d'une forme de protectionnisme forte à un protectionnisme écologique et culturel. Le bien être reste avant toutes choses l'objectif premier de la société Althaljir et c'est à travers l'AG (Althalj Garantie), son label de qualité que l'économie est obligée de se transformer.
Le Plan Matriarcal fut un investissement d'importance au sein des années 90 dans les infrastructures et les équipements publiques. (toujours en cours)
Mais aussi et avant tout la mise en place d'une culture de l'apprentissage, de la réflexion, de la vie universitaire perpétuelle.
L'Althalj est aujourd'hui mondialement reconnue pour ses universités et ses formations en Anthropologie élargie et depuis les années 2000, pour les
nouvelles technologies dites alternatives Althaljirs.
Les bénéfices du Plan Matriarcal ont été maitrisés à travers d'autres mesures, que nous mentionnerons ci dessous.
L'économie des Tamurt n AlthaljMais de quoi est faite l'économie Althaljir ?
- La Recherche et Préservation est un moteur conséquent de l'économie, représentant 7% du PIB. Les étudiantes et esprits internationaux forment et rejoignent les Coopératives Althaljirs permettant une industrie du design/conception de fleurir, il y a de cela à peine 4 ans.
- L'agriculture permet à l'Althalj une autosuffisance potentielle du fait d'un faible nombre d'habitants. Chaque famille garde jalousement un petit jardin ou pré carré afin de produire aussi écologiquement que possible certains besoins alimentaires traditionnels.
- L'extraction du cuivre et du phosphore auront été instrumentaux. Les restrictions environnementales imposées par la Maktaba auront ralenti un secteur en plein boom, tandis que le cuivre est de plus en plus utilisé dans l'industrie informatique et que le phosphore produit des engrais vitaux à l'économie Althaljir, mais aussi Afaréenne. 85% de l'extraction de phosphore est à destination de l'export.
- Le secteur de la construction est très protégé par le gouvernement à travers son entreprise GorillAth et bien que la croissance démographique soit forte, il y a une forte pression culturelle interne de ne pas transformer l'Althalj en un vaste complexe touristique et ou immobilier moderne. Le permis de construire Althaljir est sûrement le plus difficile à obtenir en Afarée et peut être par rapport à d'autres continents, imposant des normes environnementales, de bien être (climatisation par exemple), de respect de la tradition architecturale et des matériaux utilisés pour les extérieurs.
- Les services à la personne est un secteur en pleine expansion.
- L'aéronautique et les transports maritimes et ferroviaires sont très prometteurs avec une volonté de partage technologique Afaréen à terme.
- Le secteur de l'éducation prend de plus en plus une place d'importance dans l'économie Althaljir. Pour moins de 6,000,000 d'habitantes, près de 450,000 étudiantes de tout horizon séjournent au sein des universités, écoles et Coopératives du pays. Un pourcentage immense au regard de l'économie Althaljir.
Les chiffres viendront lors du prochaine recensement du Coffre et nous aurons plus de viande à mâcher alors.
Ce qui diffère l'Althalj des autres pays sera peut être sa capacité à garder la trajectoire du bien être dans un cadre religieux, sociétale unique, l'économie et la technologie ayant réussi à se développer autour de ce cadre et très peu dans le sens inverse.
Les Althaljirs sont encore réfractaires à disposer d'électroniques à la maison, telle une télévision de grande taille et non cathodique, une machine à laver programmable. Toutefois 60% des Althaljirs disposent d'un téléphone portable et d'une connexion Internet à la maison ou au travail. 85% des familles Althaljirs pensent que le micro-onde est tout à fait acceptable comme moyen de cuisson, bien qu'ils ne soient que 4% à en disposer à la maison. L'équipement ou l'utilisation des équipements électroniques se situent à l'extérieur de la maison.
Regarder le journal télévisé ? Les Althaljirs vont au café du coin.
Jouer à des jeux vidéos ? Les Althaljirs vont à l'école après le cours pour jouer sur les ordinateurs.
La cuisine ne se fait pas au gaz, mais à l'électrique ou à l'extérieur au feu de bois.
La voiture est généralement non individuelle, car autrefois trop chère. Les scooters troqués pour les
bicyclettes.
Les entreprises fournissent les ordinateurs, les fours micro ondes, l'accès à l'Internet, les moyens de locomotions. La société et vie moderne se fait donc à l'extérieur de la demeure.
Ainsi la consommation des particuliers n'est pas aussi impactantes que dans d'autres pays et il faut favoriser la consommation des entreprises, plus accommodantes et mutualisantes.
L'épargne n'a pas été mentionnée à présent et pourtant est une manne cruciale au passage de la société traditionnelle à l'ère industrielle.
L'Althalj est une grande épargnante et utilise massivement l'argent (minerais et bijoux) et les pierres précieuses afin d'assurer la valeur de son épargne. La crise de la turquoise fit osciller les cours dans les années 90 que l'ensemble des stocks de bijoux disposant de cette pierre précieuse avait été dilapidé au niveau mondiale pour être stocké au sein des Tamurt n Althalj. Le cours de cette pierre est presque aussi élevé que l'or depuis 15 ans déjà.
Le Coffre est vigilant toutefois quant à l'évasion de la consommation Althaljir à l'étranger. 45% des étudiantes Althaljirs ont ainsi pu étudier à l'étranger au sein d'établissements universitaires aux prix importants. Une nouvelle mode à l'investissement en bourse et sur le marché des créances semble s'accélérer avec l'accès à l'Internet. Le cours du Heim (ه) favorise de même ce nouveau type d'investissement.
La place et les ambitions géopolitiques de la nationEn cours.