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2006


Les étudiantes mobilisées des suites du discours anti-racisme de la Maktaba

20/06/2007 Icemlet


Elles sont des milliers à travers l'Althalj à avoir soutenu le discours de la qari Sofines Berek des suites du discours tenu à la sortie de la Maktaba.

L'Althaljisme a toujours été une fierté nationale. Le fait d'appartenir à une communauté, d'avoir surmonté les préjudices religieux de la condition féminine outre-Althalj, d'être Afaréenne, la tête haute, il perdure au sein de l'Althalj un nationalisme naturel et étranger à nombre de pays et peuples internationaux. L'importance de l'Althaljisme irrédentiste n'est pas partagé par toutes et le terme d'Althaljisme est de plus en plus utilisé pour flatter notre égo national et non une politique de projection internationale ou de protectionnisme comme usité par les Conservatrices de la Sororité.

L'identité a donc une signification viscérale pour les Althaljirs.

En vient alors le racisme historique et institutionnel outre-Althalj et ce terme rassemble avec gaucherie et simplification de nombreuses facettes que nous ne pouvons explorer avec exhaustivité.

Le racisme, l'Afarée le connaît bien.
A travers son histoire intra-Afaréen entre communautés et peuples tout d'abord, puis avec l'arrivée et la convoitise Eurysienne, le racisme a nourri les esprits afin de porter des maux d'opportunisme ou d'inculture. Tout pour justifier une guerre, tout pour désigner une chèvre émissaire, le racisme, même s'il reste institutionnel dans certaines parties du globe, reste un réflexe primaire qui est tel le feu inconscient qu'il est de bon aloi d'étouffer à intervalles réguliers.

A travers l'éducation, à travers des politiques rigoureuses anti-racistes, à travers une culture générale et tolérante face à ce côté sombre de l'humanité, nous espérons que le racisme s'efface avec le temps, telle une longue maladie que nous éradiquons avec le vaccin de la raison, du bon sens et de la bienfaisance.

Les réseaux sociaux vocifèrent face aux révélations de tractes odieux alors même que la guerre est le paroxysme de la souffrance.


Les étudiantes portent à travers l'Althalj leur désaccord en rappelant que nous sommes toutes faites du même sang, quelques soient nos fiertés d'appartenir à une culture, une communauté.


Nous remercions la qari Sofines Berek pour ses dires sages et vertueux.



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29/07/2007 Icemlet


L'Afarée de L'Ouest dans la tourmente ?



La Maktaba a consulté la Sororité dans une séance exceptionnelle qui a duré plus de douze longues heures.

Rien n'a filtré des conversations des plus hautes instances de l'Althalj.
La Maktaba est notre coeur représentatif et exécutif et est composée des quatre qaris régionales, éminences aux responsabilités multiples, allant de la représentation régionale dans le cadre de l'unité nationale, mais aussi un rôle d'émissaire à l'internationale, et de la Qari Althaljir, qui fait montre d'une sagesse et d'un visage authentique de l'Althalj et ses peuples.
Leurs noms nous sont à toutes familiers.
La Qari Ijja Shenna est la première Qari de l'ensemble de l'Althalj depuis sa création et a toujours abondé vers une nation unie et dont la responsabilité transcende les frontières physiques et géopolitiques ; des responsabilités vis à vis des Althaljirs, au sein de l'Althalj et outre-Althalji, des responsabilités vis à vis de l'Afarée de l'Ouest et les peuples du Sahra', des responsabilités vis à vis des courageux, qui sont poussés à émigrer vers de nouveaux horizons, des responsabilités vis à vis de l'Afarée, continent snobé, une anomalie géographique qui pose plus de problèmes qu'elle n'apporte de plus value, un continent d'individus secondaires.
Les qaris d'Icemlet, Acilmum, Asefsaf et Ifilku ont suivi, depuis leurs nominations, les pas de la Qari Ijja Shenna, toutes unies et proches les unes des autres après de nombreuses années au sein de la Sororité ou à la tête de territoires Althaljirs en tant que qqari.
La qari Sofines Berek est très engagée dans la mission humanitaire de l'Althalj, en première ligne des communications de la Maktaba lors de la crise de l'Aricie ou de l'Alzili fi Alriyh. Elle aura été un porte parole efficace avec la République Direct du Banairah.
La qari Baya n Ifilku est, quant à elle, une diplomate hors pair, chargée de positionner favorablement l'Althalj sur la scène internationale, une responsabilité aux côtés de la Qari Ijja Shenna, qui l'aura sûrement désignée comme la prochaine Qari. Véhiculant les valeurs Althaljirs, le fiasco du Congrès Pan-Afaréen aura tôt fait d'être oublié au profit des très bonnes relations qu'entretient l'Althalj avec les Provinces-Unies du Lofoten, de la République Jashurienne.
Pourvue de la plus grande responsabilité contextuelle vis à vis du Shibh Jazirat Aliryh, la qari Malha Ik Kebur est l'ambassadrice officielle auprès du Gouverneur O Prefeito. La qari Malha Ik Kebur, très discrète d'ordinaire à l'internationale, dispose d'une charge non négligeable de gestion de l'essor de plénitude, environnemental, social et économique de l'Althalj. Cette technicienne reconnue au sein des instances nationales et internationales, travaille d'arrache pied aux côtés de sa comparse, la qari d'Icemlet.
Cette dernière, la qari Anissa Izwa dispose d'une expérience du terrain Althaljir, d'une proximité avec la population, qui n'est plus à prouver. La doyenne de la Maktaba est une personnalité respectée et adorée du peuple, qui n'hésite pas à se balader dans les rues d'icemlet afin de poser des questions ou se renseigner du ressenti général de la société à travers les chamboulements des succès sociaux et économiques Althaljir.

La Maktaba est visible et il y a de nombreuses allocutions afin de permettre aux citoyennes d'être mises au fait des décisions et évolutions des contextes et situations trans-nationales.

La Sororité est un cercle d'expertes, généralement considérées comme le cerveau de la nation. Divisée d'ordinaire entre les Conservatrices et les Eveillées, il y a eu un consensus ces dernières années sur la voie à suivre pour nos monts, nos mers et nos déserts. Les crises en Afarée sont nombreuses et ne trouvent pas de solutions tangibles ou visibles, mais la Sororité a réussi à faire de notre nation, une exception régionale et continentale. Normalement consultée, la Sororité pourrait paraître comme l'exécutif réel de l'Althalj. Les décisions, tant au niveau de la législation que des directions exécutives, passent et sont définies par la Sororité. La Maktaba n'est pas juste le porte-parole, mais si l'Althalj a pris un tournant interventionniste ces dernières années afin d'aider son prochain, c'est du fait de la Sororité. Si la nation s'est ouverte à l'internationale c'est que la Sororité l'estime mûre. Si les Althaljirs gardent leurs valeurs traditionnelles, c'est grâce à la Sororité et si la Force Matriarcale Ilâhmique voit son budget multiplié par deux, c'est un calcul de la Sororité pour un dessein national.


Et c'est dans une réunion exceptionnelle que les instances dirigeantes se sont réunies en ce jour et que la Maktaba a bravé les habituelles séances de questions réponses à la fin de la journée en repoussant au lendemain celle d'aujourd'hui.

Les visages des qaris Sofines Berek et Baya n Ifilku étaient fermés et la Qari Ijja Shenna n'a pas été aperçue par nos journalistes.

Le sujet du jour avait été communiqué ce matin à la première heure :



Le Shibh Jazirat Alriyh (la Península de Sotavento en Listonien) et la Province du Kodeda


Nulle n'est dupe de la situation qui évolue rapidement à présent au sein de ces deux territoires Afaréens. Les distances avec l'Empire Listonien ont dépassé un palier de non-retour depuis de nombreux mois. Est ce que la Maktaba va annoncer son soutien vers une autonomie accrue ou une indépendance de Shati Alqahwa, la ville principale du Shibh Jazirat Alriyh, et plus au Nord Ouest du Kodeda ?

La Volonté du Peuple pointera seulement le fait que l'Afarée est à présent dans l'oeil du cyclone; mais où était l'Empire lorsque leurs colonies s'effondraient ? Où était l'Empire en Aleucie ou au Paltoterra ? Voilà de nombreux mois que rien n'a été fait, que la guerre suit son cours au Pontarbello et ainsi les "Listoniens" sont laissés à eux mêmes. Si les anciennes colonies outre-mer ont le droit à l'autodétermination, pourquoi ne serait-ce pas le cas pour celles en Afarée ?
N'est ce pas une bonne chose que des générations d'aide au développement dessinent une conclusion positive : la capacité des peuples de former une société digne et la perpétrer sur le long terme ? Vers l'émancipation ?



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La Maktaba silencieuse et morne

30/07/2007 Icemlet


La séance exceptionnelle du 29 Juillet 2007 n'a pas été résumée comme à l'accoutumée.
Le lendemain, nous avons toujours un silence redoutable qui est un poids non négligeable sur la quiétude Althaljir.

Les sourires de nos qaris se sont effacés ces derniers jours tandis que des ouïes dires en provenance de la Province du Kodeda laisse à penser que le Shibh Jazirat Alriyh sera remilitarisé et peut être réprimé par des autorités Listoniennes peinant à saisir la portée de leur action et de la situation.

L'Almutasawilin ne plonge pas d'ordinaire dans les discours effervescents et ne targe d'être un modèle de sagesse Althaljir.
Il y a toutefois un réel désarroi des peuples qu'il est primordial de solutionner. Nous ne mâcherons pas nos mots ; la partition du Shibh Jazirat Alriyh est perçue par 92% de nos sondées comme inévitable et 87% estiment un rattachement structurel à l'Althalj comme une piste viable afin de résorber les effets délétères de cette crise prodiguant stress, émotions et mécontentements.

La qari Malha Ik Kebur s'est, d'après nos sources au sein de la Sororité, entretenue auprès des Conservatrices et Eveillées en ce jour.
La qari est l'émissaire auprès du Gouverneur O Prefeito du Shibh Jazirat Alriyh.




Toujours pas de discours de la Maktaba, toutefois la Force Matriarcale semble être en alerte.
Les 4,000 réservistes ont été appelés à rejoindre leurs casernes pour le 01 Aout... demain matin.
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18/09/2007 Icemlet


Suspension de la limite de consommation de carburant !



C'est la deuxième fois que la Maktaba officialise cette décision exceptionnelle.

Les Tamurt n Althalj disposent d'un budget militaire modeste qui est, de par sa dimension, adapté à l'ambition Althaljir.
Les Forces du Matriarcat n'ont pas le droit de dépasser un quota de consommation de carburant, kérosène, et autres énergies fossiles afin de faire fonctionner la machine de guerre de notre nation.
Sans l'autorisation de la Maktaba, un plafond ne peut être franchi dans la ligne directrice du respect environnemental et permettant aux réserves constituées, par les seuls puits d'hydrocarbures Althaljirs, de n'être entamées ou mises sous pression.
Les réserves stratégiques ne sont pas officielles, néanmoins les différents état majors parlent d'une capacité d'autonomie de plusieurs mois en période de conflit de haute intensité, une manne indispensable en Afarée de l'Ouest, réputée pour son instabilité chronique en amont de l'annulation de l'Althaljisme conservateur.

La Maktaba avait suspendu cette limite lors de la crise avec le territoire Aricien de Leptis et la sécurisation des Territoires Libres du Sahra'.
Les paliers et plafonds ont été réadaptés avec l'augmentation des capacités militaires de l'Althalj et notamment avec les secteurs renforcés ; Forces Aériennes et Forces Navales.

La suspension de ce plafond fut plus symbolique qu'utile ou prévisionnelle lors de la crise précédente. Nous escomptons que la crise Jazirati trouvera une issue au plus vite afin de rassurer les populations de plus en plus enclines à une intervention Althaljir.
Nous avons toute confiance en la Maktaba afin de prendre les décisions les plus à même de protéger l'Althalj, ses intérêts et l'Afarée de l'Ouest.





Patrouille au large de Tifuzzel
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La Circlusion Althaljir

10/12/2007

La culture, les habitudes, l'identité, les idées, les perceptions, les mots choisis... les facettes qui définissent la société des Tamurt n Althalj sont nombreuses.

Il y a un postulat de base qui est souligné, critiqué ou raillé par moment, lorsque nous parlons de l'Althalj et de sa manière peut être unique de réagir aux choses de la vie, au contexte et évènements internationaux : la société des Tamurt n Althalj est une société dite matriarcale.

Qu'est ce que cela signifie exactement ?
Il y a une multitude de manière d'aborder le sujet, tant il est presque improbable naturellement depuis de nombreux siècles dans la société du monde.
Tant au niveau national, à sa tête, qu'au niveau de la famille, la femme dispose d'un rôle prépondérant par rapport à l'homologue masculin.
Aucune critique n'est effectuée vis à vis du changement affiché et entériné par la Maktaba de rétablir une juste égalité sociétale entre la femme et l'homme au sein des Tamurt n Althalj.
Que ce soit pour les Conservatrices ou les Eveillées de la Sororité, il y a un consensus sur le fait que les us et coutumes d'antan doivent aujourd'hui s'adapter à une société Althaljir faisant face à des chamboulements économiques, de niveaux de vie et ainsi de politiques nationales et à dimensions internationales.

L'image sera ici réductrice afin de permettre une compréhension générale, toutefois les nuances générationnelles sont à prendre en considération, de même que les différences régionales. Une famille qarienne n'aura pas la même approche du quotidien, et une perception différente des choses, d'une famille de tisserands des hauts d'Ifilku.

La femme est ainsi traditionnellement à la tête de la famille. Ciment de ses membres, elle est le corps décisionnel. L'homme étant, toujours traditionnellement, en charge des oeuvres manuelles et plus physiques, la femme dispose des charges intellectuelles, culturelles et politiques.
Le cercle des femmes au sein des villages apprend, éduque, transmet et dispose de cette opportunité de réflexion qui lui permet une vue holistique de la communauté, de son bien, de son futur.
C'est ainsi que les qqaris étaient choisies par les femmes des villages et définissaient, à l'accoutumée, en consensus les directions de la communauté.
Le poids des responsabilités, de la réflexion et des décisions incombaient aux femmes donc, tandis que les hommes veillaient à ce que le fruit de la terre ou de la mer vienne à la maison afin de nourrir la famille.
A l'opposée des us étrangers, lors de conflits, les hommes continuaient à labourer, chasser, élever ou pêcher, tandis que les femmes prenaient les armes et défendaient. Cet équilibre priorisait l'assiette remplie par rapport à la préservation de la femme procréatrice. Certains historiens et anthropologues justifient la relative faible population Althaljir d'aujourd'hui du fait de cet équilibre, engendrant aussi une plus faible mixité génétique qu'en Eurysie par exemple, où les grandes invasions, du début de l'Age Moyen, ont accéléré le métissage.

La femme Althaljir a déterminé les paliers décisionnels de la société en fonction de la localité, la communauté, la régionalité et enfin la nationalité.
qqari, qari, Qari décident et sont toutes des femmes à ce jour. L'assemblée de réflexion, de conseil et de décision législatif et juridique, porte même le nom d'une communauté de soeurs. En effet la Sororité n'a pas vocation à exclure les hommes, mais nous ne comptons qu'un seul homme en son sein sur une centaine de membres permanents.

Alors en quoi cela change-t-elle les choses ?
La misogynie dira que la femme est plus sensible, plus émotive du fait de son rôle maternel, vis à vis des enfants. La femme est moins forte physiquement, mais résiste mieux à la douleur, un acquis naturel afin de survivre aux douleurs de l'accouchement et au dur labeur de fonder et gérer une famille. La charge mentale de la femme est plus importante et un rééquilibrage familial/culturel est en cours sur les nouvelles générations...
Mais tous ces préjugés ou faits, en fonction de votre école, le sont outre-Althalj.

L'Althalj dispose bien de ses propres caricatures opposant femmes et hommes. Et nous nous focaliserons un instant sur l'homme.
L'homme est moins intelligent et perspicace, toutefois est un atout indispensable au sein de la société. Il est doux, timide avec une affirmation nouvelle du masculisme ces dernières années. L'image du bâtisseur, du front en sueur après avoir cueilli les dattes ou chassé les bouquetins des Monts Brisés est peut être une image qui rebute, mêlée d'assimilation d'odeur âcre, mais pas pour les Tamurt n Althalj.
Les Althaljirs estiment que les hommes sont beaux. Leurs corps est un objet de désir, procure une stimulation érotique, voir sexuelle, de par les phéromones qu'ils dégagent, la douceur de leur voix et leurs gestes. Les hommes sont un havre précieux de confort, de réconfort, de convoitise.
Les femmes se retournent pour regarder les hommes qui passent dans la rue. Autrefois les femmes alpaguaient les hommes ; aujourd'hui ceci est mal perçu par la société, étant une action régressive et passible d'amende si l'homme est lésé. Certains lecteurs outre-Althaljirs souriront et se diront que l'Althalj est le paradis de ces hommes aux milles possibilités, toutefois c'est un avis amplement biaisé par une sexualité déterminée par une société... patriarcale.

La religion joue un rôle majeur chez les Tamurt n Althalj et un numéro spécial sortira sur la différence entre l'Ilâhme et l'Islam afin de clarifier les similitudes et oppositions historiques et récentes.
La religion berce le quotidien des Althaljirs, toutefois arbore un regard différent de l'Islam voisin sur les coutumes et manières sociétales.
Les récents changements Althaljirs décomplexent et libèrent plus encore face aux tabous de la sexualité par exemple.




Les magazines de mode Althaljir, les publicités de produits nationaux disposent de moins en moins de contraintes et le regard de la société Conservatrice et Eveillée fait déjà couler de l'encre ; les premières arguant d'un changement trop brutal et qui nécessite une composante traditionnaliste tandis que les secondes accepteront le visage nouveau d'une société Althaljir qui se redécouvre et laisse place à sa créativité, motrice du succès de l'Althalj.

Nous en venons enfin aux mots choisis et vous comprendrez assez rapidement le but de cet article.
Outre-Althalj, la sémantique masculine et patriarcale régit les expressions, la désignation de choses simples et complexes, mais aussi des actes. Et l'action est tout aussi importante, car la lecture ou l'image projetée d'une action, peut influencer un mode de pensée.

Explicitons un peu les choses et veuillez pardonner le registre employé comme exemple. Celui-ci sera au centre de maintes aspects de la société du monde néanmoins et nous pourrons alors conclure ensemble sur les approches différenciées entre pays, cultures... genres.

Lors de l'acte sexuel, l'action masculine est perçue comme dominante. De par le physique de l'action, de la place de l'homme dans le couple et l'acte en lui même. Le terme de "pénétration" sera presque un moyen naturel de simplifier avec ou sans grossièreté.
Le verbe "pénétrer" induit alors indirectement une image de violence. Nulle image ici de délicatesse au premier abord, et rien ne l'en empêche lors de l'acte en lui même ; un corps entre dans un nouvel environnement, le statu quo de ce dernier est bouleversé. Cette perception de l'acte sexuel, du désir primaire influencé ou ayant influencé le langage, et la place de l'homme dans la société, engendrera des approches qui entrent aujourd'hui dans les standards.

Prenons le design par exemple... Le chercheur Alguarenos Anton Respeto faisait un parallèle entre les sociétés et cultures du gratte ciel dans les designs de nouveaux quartiers, villes et redéveloppements, avec le "niveau" de phallocratie national. Plus une société est maschiste, plus les gratte ciels pullulent et sont hauts. Cette étude de 1998 est fortement débattue encore à l'heure actuelle et trouve des éléments de vérité, mais aussi une obsession de l'Homme de prise de hauteur, nous en convenons.
L'exemple de la guerre est flagrant. Naturellement, les armées outre-Althalj souhaiteront percer les lignes ennemies, déstabiliser. L'acte de pénétrer est généralement refoulé par la haute autorité expérimentée qui favorisera l'encerclement ou une combinaison des deux. C'est avec naturel que la charge fougueuse et courageuse est un réflexe pour tout homme le laissant prendre le dessus lors d'une bataille.

Ces exemples peuvent être discutables, mais ils restent un conditionnement que nous ne pouvons attribuer à l'instinct seul. Des générations, des siècles, des millénaires d'un patriarcat régissant chaque aspect culturel sera aussi à prendre en considération.

L'Althalj, quant à elle, n'utilise pas ce terme pour désigner l'acte sexuel.

La circlusion, ou circlure, produit une image tout autre de l'acte.
Il n'y a pas pénétration. Il y a un enveloppement. Il y a une acceptation d'un corps étranger. Il y a une assimilation d'un corps à un autre.
Et de ce fait, les Althaljirs ont utilisé ce terme pour désigner cet acte central, le fait de former un tout, le fait de moindre ou de violence inexistante. Cela n'ôte aucunement à la fougue ou à la douceur de l'acte.
Circlure aura alors influencé un mode de pensée Althaljir :

La convergence est naturelle.
L'hospitalité est un devoir.
L'intégration est une conditionnalité du bonheur personnel et collectif.
Le multiculturalisme, bien qu'une composante contradictoire au point précédent, est source de créativité et donc favorisé.
L'altruisme est une manne inculquée dés le plus jeune âge, face aux affres de l'Afarée et aujourd'hui du monde.

Comme mentionné précédemment, la société Althaljir fait aussi face à ses contradictions. Alors que la circlusion sociétale semble être bienfaitrice, ses méthodes ont aussi des limites.



Nous en venons ainsi à la conclusion.

Les Tamurt n Althalj cherchent à irradier de leur succès l'Afarée de l'Ouest.
C'est un objectif de vie, c'est un naturel que chaque Althaljir aura appris, ressenti et transmis.
L'Afarée de l'Ouest ne peut pas devenir Althaljir, car les différences culturelles sont telles que le dessein de l'Atlhalj ne serait pas compris.
Il ait toutefois une volonté de pérenniser son voisinage et de protéger autant que ce peut autrui.
La recheche du bonheur par la protection des Femmes (Hommes), de l'environnement, par la discussion, par l'inclusion, sera au centre de la politique personnelle et nationale.

Toutefois il vient un jour où l'amabilité ne suffit plus et le matriarcat et le patriarcat ne s'entendent pas.
Et ce jour, l'Althalj n'acceptera pas les manières de faire, le culot perçu.


En connaissance de cause, la Maktaba n'a jamais autant dépensé dans la recherche militaire et dans l'armement de la Force Matriarcale.
La population est fortement inquiète de l'évolution de la situation en Afarée de l'Ouest et ne s'est pas prononcée vis à vis de la poudrière au Prodnov.
L'Althalj se sait seule dans cette partie du continent et c'est sous l'impulsion des Conservatrices que les industries aéronautiques et navales ont vu leur moyen multiplié par quatre dans la session de budget de ce début de mois de Décembre 2007. Les études du Coffre confirment un plan de réarmement ambitieux à venir afin de permettre à l'Afarée de l'Ouest de disposer d'une force d'intervention de taille adaptée à toute nécessité de crise, humanitaire ou défensive.


Nous avons toute confiance en la Maktaba de prendre les bonnes décisions vis à vis des crises actuelles. Les Territoires Libres du Sahra' sont depuis bientôt deux ans sous la responsabilité de l'Althalj et l'intégration économique et sociétale suit un chemin vertueux que l'Althalj se sentira poussée à répliquer.





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Le plus grand concert d'Afarée

La Sororité a autorisé, après de nombreux échanges entre Conservatrices et Eveillées, l'organisation d'un évènement exceptionnel, qui bloquera toute une partie du centre ville d'Icemlet pour deux journées complètes. "L'Afarée est Belle" rassemble une multitude d'artistes Althaljirs, mais aussi Afaréens et du monde.
Cet énorme évènement gratuit est très attendu par la jeunesse Althaljir, espérant croiser leurs artistes préférés et profiter de la vague de bonheur qui jalonne l'Althalj.
Les statistiques mentionnent que 87% des Althaljirs sont "très satisfaites" du changement de l'Althaljisme traditionnel vers un Althaljisme hybride, ouvert sur l'international, tout en préservant des valeurs historiques fortes. 7% sont "satisfaites" et le reste se divise entre "ne sait pas répondre/ne souhaite pas répondre", "insatisfaites" et 0.2% de "très insatisfaites".

Dans un contexte économique et une culture de la bienfaisance toujours aussi forte, les Althaljirs souhaitent inspirer et s'inspirer.
L'Afarée est Belle semble être une nouvelle vitrine du Matriarcat et de sa vision propre et unique tandis que les crises se multiplient à travers le monde.

La Qari Ijja Shenna a confirmé qu'il serait dommage de rater le coche.
La Maktaba ne lésine pas sur les moyens afin d'aider à cette organisation dans le but de permettre que rien ne soit omis, tant au niveau de la santé, la sécurité ou l'environnement.
Les sponsors Althaljirs se bousculent par ailleurs et se placent sur des tâches critiques, comme le nettoyage après concert pour GorillAth ou l'aiguillage et la gestion des flots de personnes par PanAfaréeAir.



"Nous repoussons le salafisme continental qui pointera la musique et de tels évènements comme haram", confirma la qari Sofines Berek hier devant la Maktaba, "Les Tamurt n Althalj pourront profiter d'un panel de musiques leur permettant d'apprécier le traditionnel au plus moderne. Il est tout de même assez incommodant de devoir préciser ce point dés lors que ce concert, certes d'une taille extraordinaire, est un appel au rassemblement et au partage d'un bonheur simple."






Le label AG, instrument unique de la politique économique


Depuis sa création en 1998 sous la direction de la Sororité avec le concours et l'impulsion de la Maktaba et notamment les qari Baya n Ifilku et Malha Ik Kebur, ce gage de qualité et de sécurité pour la production et consommation intérieure a été au centre de la politique, communication et dorénavant un outil de pilotage de l'économie Althaljir.



AG (Althalj Garantie)


Ce label est assigné à travers un respect strict et obligatoire de sa chartre. Les conditions listées vont de la traçabilité de la production, à la lisibilité économique et sociétale et au respect environnemental normé par la culture et les directions Althaljirs. Les produits transformés disposent de maintes secrets de fabrication, allant de solution chimique, à une méthode de production, à la structure organisationnelle (employés) et à la logistique et supply chain utilisée.

Depuis 2001, l'AG (Althalj Garantie) est devenue un outil de transparence auquel de nombreux secteurs ou cultures n'adhèrent peu ou pas du tout. La transparence exigée sur certains produits est assimilée à une forme d'espionnage moderne et un risque pour les entreprises ne voyant dans l'Althalj un marché guère attractif du fait du faible nombre d'habitants.
Et pourtant, dans un contexte de saturation des marchés, l'Althalj reste une fenêtre ouverte dont la lumière ne se révèle pas éphémère.


Faut-il dévoiler la fameuse formule du soda Alguarenos au logo rouge et blanc afin d'en vendre en Althalj ? Non, le secret de la formule ne doit pas être dévoilé. Toutefois l'entreprise internationale doit spécifier les produits utilisés, leurs origines et toutes résultantes caloriques et énergétiques lors de la consommation du soda.


D'autres exemples pour vous montrer la donne,

  • L'électronique doit spécifier l'origine des métaux et la technologie utilisée : semi-conducteurs et/ou tubes à vides.
  • Le textile doit prouver l'origine des matières premières et les conditions de travail.
  • L'acier ne peut être importé que de trois pays partenaires où des inspectrices de la certification AG peuvent effectuer des contrôles réguliers.
  • Les produits issus d'hydrocarbures, allant des huiles aux produits plastiques sont fortement restreints, imposant une utilisation d'alternatifs.
  • Le secteur agro-alimentaire est mis à mal par la demande de l'AG et doit prouver les quantités d'eau utilisées, mais est aussi mis en difficulté par la nécessité de réduction des emballages plastiques et conditionnements et transports réfrigérés maritimes afin de préserver les nutriments, une fraîcheur du fait de cycle courts et d'impacts environnementaux (utilisation d'énergie).
  • Le recyclage quant à lui est au coeur de l'AG et tous les secteurs sont concernés. Une branche a été spécialement ouverte afin de gérer les nouvelles techniques et technologies de recyclage.
  • Les additifs et préservateurs ajoutés sont fortement contrôlés et la liste autorisée devient de plus en plus mince au fur et à mesure que le plus grand bureau de contrôle du bien être Althaljir obtient les conclusions des nombreuses coopératives en Recherche et Préservation (R&P).
En effet, l'AG est un des services Althaljirs qui fournit le plus d'emplois à travers le pays : 13 500 employés directs et il est estimé que le secteur de la R&P liée à l'AG et à l'élaboration d'une normalisation transfrontalière fait de l'Althalj le plus grand laboratoire de bien être au monde avec un potentiel de 450 000 étudiants, chercheurs et employés dans l'Althalj seule.
Les conclusions scientifiques sont partagées outre-Atlhalj et la Maktaba cherche une adhésion économique et sociétale globale.

Toutefois l'AG est certes un ambassadeur incontournable de la politique des Tamurt n Althalj, mais un paradoxe l'entoure, qui freine fortement son internationalisation actuelle.


L'AG a formaté une économie Althaljir en devenir dans les années 1990 et 2000.
Les jeunes générations n'ont connu que cette approche au sein du pays. Toute décision entrepreneuriale, économique et sociétale nécessite la prise en considération de l'AG. Toutefois comme l'ensemble de l'économie nationale adhère et suit cette obligation et cette culture de la transparence et de la responsabilité, il n'en est point la même chose partout ailleurs outre-Althalj.
Si un pays manque d'acier, il ne rechignera pas sur une traçabilité du métal utilisé si cet acier est indispensable à la subsistance immédiate ou si le prix ne lui est plus prohibitif.
Un citoyen Aleucien ne s'attardera pas sur l'utilisation d'un additif alimentaire métallique dans sa barre chocolatée favorite.
Un Eurysien sera peut être moins soucieux des conditions de production et du transport, du moment qu'il dispose d'ananas en conserve à l'hypermarché pour les placer sur une pizza surgelée.
Ces clichés et exemples extrêmes ne le sont que pour faire réagir et sourire, mais il est une vérité dans ce climat de laisser faire et de vision court-termiste des consommateurs habitués à toujours plus de confort et de disponibilité.


L'Althalj aura toutefois utilisé à bon escient l'AG afin de tamiser une inflation grandissante en 2007.
Avec la création des coopératives en R&P, l'ouverture à l'internationale a fait de l'Althalj est terrain attractif pour des étudiants et entreprises soucieuses d'optimiser leurs impôts. La délocalisation d'une partie de leurs employés et l'opportunité de travailler sur des projets d'envergures ou porteurs en Afarée restent très prisés encore aujourd'hui. Les jeunes veulent goûter à l'exotisme de la vie et approche Althaljir, mais aussi toucher des salaires plus élevés (peu d'impôts) et permettre par la même occasion l'émancipation d'un système de l'emploi de leur pays d'origine, fortement touché par les conditionnalités des différentes politiques économiques.
De ce fait les attentes (train de vie, constructions et aménagements) de cette augmentation de main d'oeuvre pourraient sembler aller à l'encontre des desseins de bien être et de respect de l'environnement Althaljir.

L'AG a ainsi fixé les limites de ces attentes (la consommation notamment), sans pour autant léser le confort.
Plus de restrictions sur l'électronique, et les locaux et étrangers sont alors obligés d'acheter Althaljir. La machine à laver est certes plus grosse, mais elle ne fait pas autant de bruits. Le micro-onde est à tubes à vide et dispose d'une performance équivalente à n'importe quel modèle récent. Le téléphone portable d'une génération inférieure avec une miniaturisation des technologies Althaljirs galopantes et rattrapant les derniers cris avec une technologie propre (locale).
Mais l'électronique n'est pas tout, les Althaljirs ne mangent jamais d'asperges et n'ont pas de jouets kens (et barbies) dans les magasins, et alors ?

En temporisant la consommation provenant de l'internationale, les Althaljirs ont épargné massivement en 2007 et en ce premier trimestre 2008.
Les économistes du Coffre établissent que les Althaljirs se sont aussi tournées vers d'autres produits alternatifs, comme les investissements boursiers, dans l'art et... dans le philanthropique local. Absolument, les contributions à l'embellissement communal ou aux aides à l'accession à l'éduction pour les étudiantes souhaitant rejoindre les universités Fortunéennes et récemment de Saint-Marquise n'ont jamais été aussi élevées.

Les médisants parleront de fuite de capitaux, d'une politique temporaire qui ne bénéficie qu'à la génération actuelle et non de manière pérenne, d'un protectionnisme désuet et de surcroît raté.

Certes ceci est un choix franc de la Maktaba, mais l'AG favorise ainsi indirectement à travers la politique économique Althaljir, une autre forme de redistribution et définit avec conviction des alternatives aux politiques et stipulas économiques outre-Althalj.
L'AG a déjà annoncé la semaine dernière, une relaxe sur certaines conditions d'accession au marché Althaljir du fait d'une augmentation significative de la qualité des contrôles Jashuriens par exemple et des conditions de travail en règle générale sur le contient du Paltoterra.







L'Aqueduc Sahranne


Le Bureau des Travaux Publics semblerait sur le point d'officialiser le projet d'envergure, cher à notre Qari Ijja Shenna : l'Aqueduc Sahranne.

En 2001, la Qari Ijja Shenna annonçait une ambition nouvelle ; celle de rassembler les peuples Althaljirs, même outre les frontières officielles actuelles de notre pays.
Les Territoires Libres du Sahra', sous l'égide de l'Althalj depuis deux ans et demi, ne jouissent pas de la bonté de la géographie de l'Althalj. A proximité des massifs montagneux, la Dorsale Glacée à l'Ouest ou d'Ifilku à l'Est, l'eau coule. Et c'est cette eau qui manque cruellement au sein du Sahra'.

L'Aqueduc Sahranne a été critiqué initialement par les Conservatrices, qui n'y voyaient qu'une manière chère d'aider des voisins qui risqueraient un coût d'entretien bien trop élevé à terme, pour eux comme pour les Althaljirs, alors responsables.
Mais les technologies évoluent et l'Aqueduc Sahranne porteraient des sources des deux massifs à travers un réseau de barrages et pipelines permettant une circulation continue et alternative à ce que l'image d'un aqueduc antique nous donnerait. Desservir les communes importantes à proximité de la frontière est possible, mais l'Althalj mise sur le renflouement des nappes phréatiques régionales pour éviter un coût d'entretien trop important.
En effet, c'est à travers des années d'analyses topographiques, que l'équipe de la Qari Ijja Shenna a pu déterminer la possibilité de renforcer des nappes Sahrannes en déviant des eaux non utilisées ou peu utilisées formées du fait de la condensation au sein des massifs à haute altitude bordant le Sahra'. Les pluies diluviennes qui surgissent par intermittence dans ces régions ne sont pas conservées et s'évaporent ou s'évacuent inutilement vers l'océan alors qu'elle pourrait être redirigée vers des bassins et environnements aquifères naturels souterrains. Trois bassins sont priorisés et la Maktaba peaufine l'étude et la mobilisation en attendant que les autres chantiers nationaux d'envergure se terminent.

Mais pourquoi un tel projet ? La Qari Ijja Shenna continue dans sa politique de bienfaisance régionale et de constituer au sein de l'Afarée de l'Ouest un havre économiquement et culturellement lié et prospère.



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19/06/2008, www.outright.org

L'Althalj stabilise sa croissance : le Saphir Matriarcal, ciment de l'Afarée de l'Ouest ?



Nous avons de nombreux aspects à couvrir dans cette édition exceptionnelle afin de parvenir à une compréhension plus large du succès Althaljir et la volonté de pérenniser ce dernier en terme de régionalité, mais aussi dans le temps :

  • La croissance Althaljir et le Plan Matriarcal
  • L'économie des Tamurt n Althalj
  • La place et les ambitions géopolitiques de la nation

La croissance Althaljir et le Plan Matriarcal


Préambule et modèle classique

Nous sommes toutes friandes de statistiques, de schémas et graphiques.
Il y a toutefois une explication du contexte et une approche généraliste qui sont nécessaires en prémices de toutes analyses subséquentes.
Le problème récurrent de cette introduction à l'économie est celui de rentrer dans la technicité, dans les chiffres et les ratios, sans prendre en considération l'accessibilité à une discipline qui peut paraître élitiste et autrement outrecuidante. Il faut apprécier la curiosité de nos lecteurs et aborder, avec une intelligence commune et rafraîchissante, la possibilité d'expliquer un domaine qui nous touche toutes et tous. Dés lors il est tout à fait acceptable de simplifier dans un premier temps afin de permettre une base commune à l'ensemble du sujet et éviter le piège du désintérêt et laisser s'échapper l'opportunité de saisir et élargir les discussions, d'affiner et parfaire, ou même de faire connaître l'Althalj tout court.

Nous remercierons par ailleurs les travaux de W. W. Rostow et "Les étapes de la croissance économique" qui ont contribué à l'élaboration de cet article et a octroyé une vue plus générale sur les schémas généraux de croissance.

Avant toutes choses, qu'est ce que la croissance ?
La Femme a toujours souhaité améliorer son quotidien, par la fabrication d'un outil, d'une demeure, en prenant soin d'un denrée pour la consommer / l'utiliser ou l'échanger. Cette recherche constante de bien être est plus ou moins prononcée, toutefois elle part du principe que nous pouvons améliorer notre quotidien, notre futur par nos propres décisions. Notre curiosité contribue grandement à cette recherche du bien être, tout comme la modestie, l'humilité peuvent subvenir au niveau de bien être recherché.
En effet, certaines limites naturelles, historiques ou culturelles temporiseront ou définiront l'attrait personnel "d'améliorer sa vie".
En cultivant, en bâtissant, en fabriquant, en échangeant, la société génère de la richesse, ou bien sous un autre terme, une amélioration du quotidien, sous différentes formes que nous simplifierons :

  • Des devises
  • Des stocks de marchandises
  • Des biens immobiliers
  • Des infrastructures
Il y a un cercle vertueux qui dans une société qui créée de plus en plus de richesses, génère encore plus de richesses.
Nous faisons la distinction entre le fait d'être riche et générer de la richesse. La sémantique choisie n'est pas adaptée à tout lecteur et peut avoir un biais explicatif. Nous changerons alors le terme avec le terme "production". La Femme produit, quelque soit la forme, et une augmentation de la production est un indicateur utilisé pour définir la croissance et par son intermédiaire, le développement de la société. Plus nous produisons, plus il y a un aspect d'agrandissement et alors nous pouvons mettre en parallèle cette accroissement avec le terme croissance.

La croissance peut avoir du bon, comme du mauvais néanmoins. Croître de manière déraisonnée sans prendre en considération certaines valeurs sociétales, comme le respect de l'environnement ou d'autrui, et cet "indicateur de croissance" n'est alors guère un aspect positif. C'est ainsi qu'une société s'organise afin de permettre un cadre autorisé de croissance ; personne ne souhaite que le voisin construise sur son terrain ou qu'une entreprise produise des polluants/toxiques à proximité. Le cadre sociétal est en général une première garantie que la lecture de l'indicateur de croissance est "saine".

Toutefois le dictat de la croissance est fortement débattu de nos jours, car "rien ne sert de croître, mieux vaut apprécier ce que nous possédons" aura eu un lot de renouveau au sein de certains pays Eurysiens ou Aleuciens.
L'introduction à la croissance fut abordé dans une édition précédente et nous vous invitons à la lire en complément de cette réflexion.



Notre monde actuel est façonné par sa géographie et son Histoire, et ainsi les cultures, les opportunités, les évènements.
L'évolution de l'Humanité aura été faite au grès de différents facteurs et la géographie aura été et est toujours un élément majeur contributif.
L'accès à l'eau douce, aux ressources naturelles, aux terres arables, à l'océan... le Peuple du Monde n'apas la même "chance". Une chaîne de montagne aura été une barrière pendant de nombreux siècles ou un refuge ou une source intarissable d'eau face aux difficultés locales et régionales.
Certains peuples profitèrent rapidement de leur géographie et malheureusement des tensions qui en découlent, formant et déformant les frontières des peuples, des sociétés et nations au grès des cours d'eau ou des barrières naturelles de reliefs ou de la côte océanique.
D'autres auront souffert de leur isolement, ne pouvant échanger facilement et ainsi le Peuple du Monde aura grandi de manière inégale.
L'Eurysie, et notamment les bordures de la Leucytalée, et le Nazum profitèrent grandement de leur géographie établissant une base pérenne à l'évolution sociétale, économique et technologique.

L'Histoire, quant à elle, est peut être la plus complexe à comprendre et recomposer. Les peuples se regroupèrent de par les limites climatiques et géographiques et formèrent de futures sociétés et identités. La culture locale devint régionale, un besoin ou un attrait à un cadre s'immisça alors dans le vide créé et l'Histoire donna le "la" à la suite pour l'ensemble de la région, du continent...
Un monarque, une religion, une habitude culturelle... les facettes sont multiples et ont façonné, d'un gant de soie ou par le burin, les regroupements de peuples qui s'identifient aujourd'hui sous la forme nationaliste, sous le drapeau d'un pays.

C'est à travers ce prisme que se distinguèrent des étapes de développement des sociétés. Les éléments social, économique, technologique ont un rôle charnière.
L'écosystème sociétal déploie naturellement un aspect social afin de juguler les différentes interactions, statuts ou strates qui se sont formées. Le naturel est subjugué par l'Histoire et le décisionnel brute ou intellectuel. Immédiatement ou à terme l'élément économique est influencé ou influenceur du social.

La technologie est quant à elle, dans de nombreux cas, une catalyse de la transformation sociétale. Certaines sociétés réfuteront ou refuseront ce fait afin de préserver un écosystème qui sied. L'Histoire force alors une direction du développement sociétal. Ce sujet sera sûrement abordé dans un prochain numéro en référence à la nouvelle Union de nations traditionnelles/traditionalistes. Nous resterons ici dans un cadre de développement et de croissance classique où les avancées technologies, sociales et économiques sont d'ordinaire et généralement acceptées, sous forme de tout type de régime, tant théocratique, que despotique, fasciste, communiste, démocratique, libertaire et autres dénominations et nuances politiques.

Nous en venons aux étapes de la croissance, analysées et édictées par W. W. Rostow.
Afin de simplifier une fois de plus, nous parlerons de "pays" plutôt que de peuples ou secteurs, bien qu'un pays puisse avoir plusieurs subdivisions ou ensemble distinguables. La Fédération Kaultique serait dés lors un exemple fortement complexe et dont notre argumentaire serait perçu comme réducteur.

La croissance passe par de nombreuses étapes, qui sont fonction de nombreuses variables comme vous le comprenez ci-dessus. Une industrie, une ville, une région, une communauté, la croissance peut être divisée de manière infinie. Le problème de cette analyse détaillée, bien qu'importante, aura malheureusement l'effet d'éloigner l'objectif de compréhension des grandes lignes et nous nous concentrerons une fois de plus sur la croissance au niveau nationale, un tout de la société, une performance / un indicateur (pour ceux qui ne perçoivent pas la croissance positivement) qui mesure la synergie et inertie nationale.


Les sociétés, avant l'ère industrielle, passent par la maîtrise des productions de biens primaires. Nous appelons ceux-ci ainsi, car l'agriculture par exemple est vitale, au sens propre du terme, permettant de remplir les estomacs, de satisfaire au besoin primaire de la subsistance. Aussi appelés ainsi, car ils sont le premier maillon d'une potentielle transformation, par exemple le blé en farine, la farine en gâteau.

Avant l'ère industrielle, les sociétés dîtes traditionnelles ne disposent pas encore d'une latence économique, sociale et technologique permettant à la croissance de prendre son envol. La croissance restera faible, en dessous de 5%. Les sociétés traditionnelles, bien qu'évoluant et se développant, restent dans un carcan de traditions préindustrielles, où l'agriculture et l'artisanat restent les poumons de l'économie. La société obtient à terme une organisation bancaire, un modèle de production fonctionnel et généralement peu automatisé ou mécanique. Toutefois une convergence de bénéfices sociétaux, organisationnels et économiques pousseront le pays vers une base forte afin de sortir de cette ère.
La technologie ne fait pas tout, car il faut tout un ensemble de dispositions, d'acceptations de la prise de risque en terme d'investissements privés, mais aussi publiques, de niveaux d'épargnes et d'opportunités économiques.
Il y a alors une période de transition, où les infrastructures se développent massivement sans escompter de retour sur investissements immédiats, où l'entreprenariat est possible à travers un système bancaire long termiste et donc que l'argent circul, se gagne et se perd. Et lorsque la voie est ouverte à la circulation des biens, à la création de nouveaux emplois, que le cadre l'autorise, le maîtrise ou incite, le Peuple du Monde ambitionne naturellement à produire plus, à améliorer son quotidien. La croissance s'accélère alors et peut atteindre 10% voir plus.

Par ailleurs les conflits auront tôt fait d'accélérer cette course effrénée de cette période transitoire où l'ascendant peut être déterminé par une ligne de chemin de fer, une production d'armement à la chaîne ou la maitrise de l'augmentation de la production agricole. Les pays chercheront à passer au dessus de l'autre en terme de développement, la croissance emballée par le niveau d'investissement publique et ou privé. Certaines sociétés évoluent rapidement du fait de la pression démographique, d'autres en sont ralenties par les mêmes facteurs. Il n'y a pas de recette miracle, toutefois il y a une commune mesure qui définit ce modèle classique de croissance.

Des suites d'un ère industrielle où la croissance se stabilise aux alentours des 10%, les industries lourdes ont alors fait leur temps et ont équipé à terme le pays et l'économie, celles-ci tombent en désuétude et l'acier et le charbon ne deviennent plus moteurs de l'économie. L'ère industrielle découvre d'autres avancées technologiques qui viennent apporter plus d'intérêt et de besoin à une société changeante et dont l'amélioration du quotidien n'atteint pas encore un pic.

L'ère industrielle laisse sa toge à l'ère moderne où les biens transformés, les services et la finance sont les nouvelles égéries. La société s'équipe et se suréquipe et est ensuite menée par un besoin récurrent de nouveauté, plutôt que de satisfaire une amélioration quotidienne primaire ou l'accès au bien être.
Certains économistes parlent aujourd'hui d'une nostalgie de la société traditionnelle, toutefois cette nostalgie ne prend pas en compte maintes bénéfices primaires, comme l'accès à un système de santé, l'augmentation du niveau de vie global, de l'espérance de vie, de l'accès à l'éducation, à l'art et la culture.
Le suréquipement de la société ralentit donc la croissance qui ne sera alors forte que par opportunisme technologique ou sociétal.


La croissance Althaljir et le Plan Matriarcal


Les Tamurt n Althalj sont un ensemble de peuples Althaljirs de la zone qui porte le nom d'Althalj dans l'Ouest Afaréen. Ces peuples rivaux autrefois se sont maintes fois rassemblés lors de conflits face aux menaces provenant de l'Est ou plus récemment d'Eurysie.
La convergence culturelle et la volonté commune de peser face à une Afarée et un monde en constante crise militaire, sociale ou économique auront permis la création de l'Althalj sous la coupe de la Maktaba et la Sororité. Le Matriarcat ainsi naquit, chaque région représentée par une qari, elles mêmes subdivisées et sous la gérance des qqaris.
L'Althalj dans les années 90 se voit ainsi formée et une inertie créée avec 5 fois plus d'habitantes, de consommatrices, de participantes. Les ressources hydriques et minières d'Acilmum, Tifuzzel et Icemlet contribuent au succès agricole des régions d'Asefsaf et Ifilku. La Qari Ijja Shenna favorise la création du Coffre qui financera les grands projets de Travaux Publiques Althaljirs. Avec l'accord de la Sororité et des Conservatrices, l'Althaljisme est transformé d'une forme de protectionnisme forte à un protectionnisme écologique et culturel. Le bien être reste avant toutes choses l'objectif premier de la société Althaljir et c'est à travers l'AG (Althalj Garantie), son label de qualité que l'économie est obligée de se transformer.

Le Plan Matriarcal fut un investissement d'importance au sein des années 90 dans les infrastructures et les équipements publiques. (toujours en cours)
Mais aussi et avant tout la mise en place d'une culture de l'apprentissage, de la réflexion, de la vie universitaire perpétuelle.
L'Althalj est aujourd'hui mondialement reconnue pour ses universités et ses formations en Anthropologie élargie et depuis les années 2000, pour les nouvelles technologies dites alternatives Althaljirs.
Les bénéfices du Plan Matriarcal ont été maitrisés à travers d'autres mesures, que nous mentionnerons ci dessous.


L'économie des Tamurt n Althalj


Mais de quoi est faite l'économie Althaljir ?

  • La Recherche et Préservation est un moteur conséquent de l'économie, représentant 7% du PIB. Les étudiantes et esprits internationaux forment et rejoignent les Coopératives Althaljirs permettant une industrie du design/conception de fleurir, il y a de cela à peine 4 ans.
  • L'agriculture permet à l'Althalj une autosuffisance potentielle du fait d'un faible nombre d'habitants. Chaque famille garde jalousement un petit jardin ou pré carré afin de produire aussi écologiquement que possible certains besoins alimentaires traditionnels.
  • L'extraction du cuivre et du phosphore auront été instrumentaux. Les restrictions environnementales imposées par la Maktaba auront ralenti un secteur en plein boom, tandis que le cuivre est de plus en plus utilisé dans l'industrie informatique et que le phosphore produit des engrais vitaux à l'économie Althaljir, mais aussi Afaréenne. 85% de l'extraction de phosphore est à destination de l'export.
  • Le secteur de la construction est très protégé par le gouvernement à travers son entreprise GorillAth et bien que la croissance démographique soit forte, il y a une forte pression culturelle interne de ne pas transformer l'Althalj en un vaste complexe touristique et ou immobilier moderne. Le permis de construire Althaljir est sûrement le plus difficile à obtenir en Afarée et peut être par rapport à d'autres continents, imposant des normes environnementales, de bien être (climatisation par exemple), de respect de la tradition architecturale et des matériaux utilisés pour les extérieurs.
  • Les services à la personne est un secteur en pleine expansion.
  • L'aéronautique et les transports maritimes et ferroviaires sont très prometteurs avec une volonté de partage technologique Afaréen à terme.
  • Le secteur de l'éducation prend de plus en plus une place d'importance dans l'économie Althaljir. Pour moins de 6,000,000 d'habitantes, près de 450,000 étudiantes de tout horizon séjournent au sein des universités, écoles et Coopératives du pays. Un pourcentage immense au regard de l'économie Althaljir.
Les chiffres viendront lors du prochaine recensement du Coffre et nous aurons plus de viande à mâcher alors.

Ce qui diffère l'Althalj des autres pays sera peut être sa capacité à garder la trajectoire du bien être dans un cadre religieux, sociétale unique, l'économie et la technologie ayant réussi à se développer autour de ce cadre et très peu dans le sens inverse.
Les Althaljirs sont encore réfractaires à disposer d'électroniques à la maison, telle une télévision de grande taille et non cathodique, une machine à laver programmable. Toutefois 60% des Althaljirs disposent d'un téléphone portable et d'une connexion Internet à la maison ou au travail. 85% des familles Althaljirs pensent que le micro-onde est tout à fait acceptable comme moyen de cuisson, bien qu'ils ne soient que 4% à en disposer à la maison. L'équipement ou l'utilisation des équipements électroniques se situent à l'extérieur de la maison.
Regarder le journal télévisé ? Les Althaljirs vont au café du coin.
Jouer à des jeux vidéos ? Les Althaljirs vont à l'école après le cours pour jouer sur les ordinateurs.
La cuisine ne se fait pas au gaz, mais à l'électrique ou à l'extérieur au feu de bois.
La voiture est généralement non individuelle, car autrefois trop chère. Les scooters troqués pour les bicyclettes.

Les entreprises fournissent les ordinateurs, les fours micro ondes, l'accès à l'Internet, les moyens de locomotions. La société et vie moderne se fait donc à l'extérieur de la demeure.
Ainsi la consommation des particuliers n'est pas aussi impactantes que dans d'autres pays et il faut favoriser la consommation des entreprises, plus accommodantes et mutualisantes.

L'épargne n'a pas été mentionnée à présent et pourtant est une manne cruciale au passage de la société traditionnelle à l'ère industrielle.
L'Althalj est une grande épargnante et utilise massivement l'argent (minerais et bijoux) et les pierres précieuses afin d'assurer la valeur de son épargne. La crise de la turquoise fit osciller les cours dans les années 90 que l'ensemble des stocks de bijoux disposant de cette pierre précieuse avait été dilapidé au niveau mondiale pour être stocké au sein des Tamurt n Althalj. Le cours de cette pierre est presque aussi élevé que l'or depuis 15 ans déjà.
Le Coffre est vigilant toutefois quant à l'évasion de la consommation Althaljir à l'étranger. 45% des étudiantes Althaljirs ont ainsi pu étudier à l'étranger au sein d'établissements universitaires aux prix importants. Une nouvelle mode à l'investissement en bourse et sur le marché des créances semble s'accélérer avec l'accès à l'Internet. Le cours du Heim (ه) favorise de même ce nouveau type d'investissement.


La place et les ambitions géopolitiques de la nation


En cours.
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21/09/2008, www.outright.org

Une course perdue d'avance


Est ce que l'Althalj peut se targuer d'avoir fait prendre conscience de l'importance et l'avantage concurrentiel d'une base scientifique (secteur de la recherche) forte ?

La réponse est "non".
Les Tamurt n Althalj ont été un nouvel entrant dans cette compétition tacite entre les nations du monde et en 2006 ont été propulsées au devant de la scène internationale du fait de plusieurs choix politiques et économiques intéressants et novateurs.
La Recherche et Préservation (R&P) est une fierté nationale et fut alors en 2006 au coeur de l'attractivité nationale des jeunes cerveaux, mais aussi d'entreprises souhaitant se positionner au sein de la synergie Althaljir et la recherche scientifique tant pratique que fondamentale.
Ce n'est pas un hasard si les grandes villes de ce pays dans un petit coin atypique de l'Afarée ont été une source de curiosité et finalement un modèle annexe ou central des entreprises internationales.
Le principe de Coopérative en R&P est dû à une volonté gouvernementale d'élever les jeunes générations Althaljirs à un niveau compétitif sur la scène internationale, mais c'est aussi l'approche, que nous pouvons considérer comme unique, des habitantes des montagnes, côtes et déserts de l'Althalj qui aura pérennisé l'installation d'une nouvelle communauté et d'organisations économiques au sein de ce pays.
La Bienveillance, terme générique sur le respect et la protection de la Femme (l'Homme outre-Althalj) et de l'environnement, attire de plus en plus les jeunes générations et les gouvernements, tout comme les entreprises le savent. De ce fait, elles agissent en connaissance de cause, tant sur le point de vue des opportunités économiques, mais aussi cette nouvelle dimension environnementale qui pousse les esprits à changer les habitudes, à réfléchir à un future où la préservation et le durable sont maîtres mots.

Est ce que les pays outre-Althalj ont une approche similaire ?

La réponse est une fois de plus "non".
Les priorités sont influencées par les pressions politiques, économiques, sociales, conjoncturelles en tout genre (ressources disponibles, focus journalistique autre, orientation éducationnelle etc.).
Nous pouvons toutefois constater que même si le "niveau technologique", un indicateur fortement subjectif et difficilement mesurable, est de nos jours assimilé à une capacité militaire ou puissance relative, il reste un espoir que la Recherche, au sens large, garde des priorités toutes autres, tant au niveau de l'énergie, qu'au niveau de la confection écologique, des procédés d'agriculture biologique optimisés ou de l'électronique utile et à moindre coût environnemental.


Alors, où en sommes-nous sur le plan mondial ?

Vous connaissez notre approche, nous vous donnons un aperçu général de la situation internationale quant aux capacités de recherche, pour contextualiser le bras de fer international. L'innovation ne doit pas accélérer le déclenchement des conflits néanmoins dans une situation actuellement et malheureusement à fleur de peau, croisons les doigts...




Nulle surprise, le Pharois Syndikaali et l'Alguarena se disputent la première place.
Il est très clair que la technologie Alguarena est réputée avant-gardiste et permet de tirer les nations vers le haut. Les entreprises de high tech sont nombreuses à pousser l'Alguarena à rester le pays qui irradie le monde de ses standards et innovations. Le Pharois Syndikaali et le Grand Kah, quant à eux, ont fortement rattrapé un "retard" en terme d'investissements dans la recherche depuis le début des années 2000. L'image de pays dits "rétro" et axés sur les industries lourdes est entièrement obsolète. Ces pays ont fortement investi dans les services, tout en préservant des industries lourdes efficaces, un exploit transitionnel notable qui pèse fortement en leur faveur dans la course aux indicateurs de "puissance mondiale" et une autonomie de production vitale.

L'Althalj reste peut être cette anomalie qui court après les grands, bien que des freins démographiques et structurels se font d'ors et déjà ressentir. L'Althalj devra continuer un investissement considérable afin de garder la R&P comme motrice de son économie, qui pourrait permettre, à terme, de générer un système vertueux de croissance ou alors de recherche constante de la Bienveillance.




Les grandes puissances arborent une structure économique dont l'inertie permet de considérer la Recherche comme un pourcentage moindre des nouveaux entrants ou des puissances dites secondaires.
Certaines exceptions dérogent à cette règle, les économies étant fortement tournées vers la Recherche, comme la Principauté de Carnavale et sa spécialisation médicale et en équipements militaires ou le Duché de Gallouèse qui a toujours favorisé l'innovation et la recherche fondamentale, centre universitaire d'importance en Eurysie de l'Ouest. Le Duché a toutefois était confronté à de nombreux freins ne lui permettant pas de rentabiliser les investissements conséquents de ces dernières années. Il y a fort à espérer que ce pays retournera rapidement sur le devant de la scène, de nombreuses générations de jeunes scientifiques et chercheurs portant la nationalité Gallèsante.




En deux ans, les investissements supplémentaires dans ce secteur ont été considérables.
Nous estimons un minimum de 261 milliards d'unités internationales sur la période d'Octobre 2006 à Septembre 2008. Entre 12 et 14 milliards pour les cinq nations (chacunes) avec les plus grandes capacités estimées dans le secteur de la recherche : Pharois Syndikaali, Iles Fédérées de l'Alguarena, Tamurt n Althalj, Communes Unies du Grand Kah et Provinces-Unies du Lofoten. Des rattrapages ou investissements conséquents sont de même en cours, tels ceux de la Principauté du Carnavale, la République de Saint-Marquise, la Sérénissime République Fortunéenne ou la République du Jashuria.
Les nouveaux entrants, tels la Fédération Monarchique des Peuples Unis de Canta, le Duché Catholique de Nouvelle Fides ou la République Fédérale d'Elpidia furent sciemment exclus de l'analyse, toutefois si vous vous référez au premier visuel, il est notable de prendre en considération le poids de ces acteurs dans l'investissement internationale.




Toutefois certains investissements se font au prix d'une inflation galopante. La maîtrise de la croissance ou d'une économie fluctuante doit impérativement prendre en considération des indicateurs qui peuvent freiner ou mettre à mal la stabilité économique et sociale. A travers les quelques lignes de notre article de ce jour, vous l'aurez compris, certaines nations font ou feront face à des problèmes internes pouvant gangréner leur décision initiale de favoriser la Recherche et son industrie inhérente.
Le combat contre l'inflation est à lui seul une guerre face à la conjoncture, aux choix historiques. Il n'est pas anodin que les étudiantes aux Tamurt n Althalj soient curieuses et inspirées par le cas d'école du Kodeda où la jeune Safya bint Saadin fait figure de proue d'un combat face à l'immobilisme économique Listonien et l'effroyable difficulté rencontrée par les territoires outre-métropole face à une inflation historique.

Et enfin, pour terminer, nous utiliserons ce visuel qui simplifie énormément la situation internationale.








Le Nazum est sous-représenté à cause du manque de données disponibles. Ce continent est toutefois un fournisseur incontournable au sein des économies mondiales et la République du Jashuria permet, grâce à ses innovations régulières, de rappeler que le Nazum n'est en rien un sous-continent.
L'Eurysie, avec 44% de l'investissement mondial ne semble pas réussir à créer des synergies continentales et être un concurrent de taille du Paltoterra, qui représente seulement 21% des structures et industries scientifiques et de la Recherche. Le Pharois Syndikaali devient par sa proximité avec la Commune d'Albigärk un centre culturel et universitaire majeur du continent et de toute la région Nord Est d'Eurysie. Le Pharois Syndikaali dépense le plus dans le monde en matière de recherche et garde sa couronne depuis maintenant deux années de suite.
L'Aleucie réinvestit massivement afin de palier à un manque de ces dernières années et pour rester, pour le Reinaume d'Aumérine dans la course des ventes en armements. Le Paltoterra est divisé et les tensions de l'année dernière a eu tôt fait de tronquer toute possibilité de collaboration, toutefois le Nord du Paltoterra reste l'aimant des entreprises innovantes et à la pointe des nouvelles technologies et premier émetteur de brevets en tout genre.
L'Afarée reste amorphe, à l'exception des trois grandes économies, gardiennes du Nord Afaréen. Le Sud de cet immense continent subit malheureusement de lourds sous-investissements et rien ne présage un renversement dans un futur proche.



Les conflits, les tensions, les crises et la méfiance internationale laissent les différents pays seuls face à l'adversité concurrentielle internationale. Aucune vraie structure ou organisation a réussi à galvaniser la masse de la Recherche afin de permettre d'éviter le gaspillage de la répétition, de ce phénomène que nous connaissons que trop bien : "réinventer la roue".
Des nations se détachent du lot de par leur spécialisation ou du fait de technologies atypiques, comme c'est le cas au sein des Provinces Unies du Lofoten avec la reconversion de moyens de transports aériens que nous pensions désuets ou, dans la même veine, l'Althalj et ses technologies que nous pensions d'un siècle révolu.


Nous pourrions nuancer notre réponse initiale. Les Tamurt n Althalj ont peut être remis en question l'orientation des investissements étatiques, notamment du militaire vers la Recherche. Un nouvel entrant, aussi petit que l'Althalj qui dépense autant que les cinq premières puissances mondiales de manière individuelle... Ca peut laisser rêveur un temps. L'Althalj ne pourra néanmoins rattraper cette course technologique, car, comme nous l'avions signifié dans nos articles sur le même sujet en 2006, l'Althalj arrive trop tard sur le "marché" et ne pourra que se différencier, mais jamais vraiment devenir une Alguarena ou un Pharois Syndikaali dont le niveau technologique domine largement... le monde.

Nous ne pouvons prédire l'avenir, néanmoins les quelques valeurs que nous pouvons vous communiquer donnent à réfléchir. Avec prudence, nous lisons les chiffres et escomptons quelques "présciences" influencées par ce monde de Recherche Scientifique.
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26/09/2008 Icemlet


L'ascension au pouvoir du clan Saadin par le sang

Le couperet est tombé.

La fuite d'une telle information aura surement d'immenses conséquences sur la suite.
La Maktaba a refusé ce matin de commenter sur l'article de presse de l'Almutasawilin qui expose un scandale qui semble une fois de plus être la panacée de l'Afarée ou des régions meurtries par l'abandon des responsabilités historiques, une réaction simple de la porte-parole :
"La Maktaba se prononcera sur le sujet prochainement."


En effet, les preuves apportées par l'Almutasawilin exposent l'implication directe du clan Saadin dans le chaos et les morts de ces derniers mois au sein du Kodeda.

Pire encore !
Le clan Saadin a payé pour la venue des soudards Mandrarikans afin d'instiguer au chaos, à saborder les velléités de partis démocratiques quant à une potentielle transition du pouvoir local Kodedan.
L'action du clan Saadin aura déstabilisé la région avec pour seul but de s'octroyer les lauriers du chevalier blanc, seule alternative crédible et ici sans scrupules.
Et tout ceci interloque. Les Althaljirs tombent de haut.







"Tout ceci est juste extrêmement décevant. On voit bien que le Kodeda souffre comme Shati Alqahwa. Ça montre de grands projets, un plan de redressement ambitieux et qui porte déjà certains fruits et après on apprend que les Saadins ont juste mis en place un régime de terreur afin de consolider leur assise ? Franchement ce n’est pas sérieux... attendez franchement c'est vraiment du foutage de gu...", commentait la qqari Assigna Almina de la région d'Ifilku ce matin au marché.


"Vous ne pensez tout de même pas que Safya est impliquée ? Le père, d'accord, il n'inspirait pas confiance avec les billets qu’il gesticulait à tire-larigot, mais Safya ne peut pas avoir fait ça tout de même ?!", réagissait une passante à Icemlet.



Les réactions sont presque unanimes, passant de la consternation, à l'accusation du père plutôt que de la fille Safya bint Saadin, jusqu'à la colère de certaines Althaljirs face à une rupture extrême du principe de Bienveillance.
Les mercenaires Mandrarikans n'ont pas été embauchés juste pour la sécurité personnelle du clan Saadin. Les assassinats, meurtres et pillages de commerçants confirment une volonté de terrorisme intérieur qui pousse à l'hétéronomie Kodedan vis à vis d'un pouvoir fort... le clan Saadin ?


Mais quelle mascarade ! Quelle honte !
Comment est-ce possible que le clan Saadin ait pris une telle décision ? Tuer son propre peuple pour le pouvoir ?
Les disparitions, et potentiellement morts, attribuées aux soudards sont toujours à confirmer, mais nous parlons de plusieurs dizaines officielles, certaines sources locales parlent de centaines de cas, toutefois malheureusement masquées par un réseau endémique de dissimulation sous le baril du fusil Mandrarikan.


Les agences de presse Althaljirs ont demandé à la Maktaba de réagir officiellement.
Des explications sont nécessaires, mais surtout, des comptes sont à rendre.
L'Empire Listonien ne peut pas laisser un tel chaos se produire. La responsabilité Listonienne est cruciale dans cette région de l'Afarée, qui rappelle avec désarroi la situation d'abandon des années précédentes du Shibh Jazirat Alriyh.


Etrangement, les Althaljirs interrogées ne se tournent pas vers Listonia, mais accusent le clan Saadin directement d'avoir franchi la ligne de l'outrage et l'avanie. Leur ascension récente laissait indifférente l’Althalj, jusqu’à ce que les discours sérieux et prometteur de la prodige Safya bint Saadin ne la propulse en « femme la plus influente d’Afarée 2008 » d’après la presse Alguarena.
Les Althajirs sont divisés sur la question d’une légitimité du clan Saadin à la tête du Kodeda.
La côte de popularité se renverse au profit du Parti de l'Indépendance Kodedarien, discret et pourtant à la manœuvre afin de permettre à la population de disposer d’une voix face au délitement du pouvoir Listonien en cours en Afarée de l’Ouest.

Les citoyennes d’Asefsaf ont des avis plus tranchés, bien plus touchées par le blasphème et l’irrationalité pieuse.



"Ilah ou Allah, comment peut-on agir de la sorte face à Dieu. Le clan Saadin ira en enfer pour ce qu'ils ont fait. Prince ou Princesse, la honte marquera leur sang, leur lignée, Inch'Ilahat."
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Les Althaljirs pour la Paix en Afarée de l'Ouest


Les Tamurt n Althalj ont entendu l'appel à la paix de la Qari Ijja Shenna.

Elles sont des milliers à être descendues dans les rues d'Icemlet, d'Acilmun, d'Ilfiku, d'Asefsaf et de Tifuzzel afin de montrer leur attachement à la Maktaba et au message qui a été partagé dans toute l'Afarée de l'Ouest.

Jeunes étudiantes, employées ou mères de familles, elles ont partagé la rue avec les hommes dans de longues marches spontanées. Banderoles et chansons ont permis au sérieux de la situation et du message d'être amplifié. Les Althaljirs, pas plus que les Kodedanes ou tout autre peuple d'Afarée de l'Ouest, ne souhaitent un nouveau conflit dans cette région qui souffre déjà suffisamment d'une permacrise.
En effet, les crises se sont multipliées dernièrement.
La crise des Courageux, ces candidats à la migration qui se ruèrent vers les contrées Eurysiennes en Afarée afin de pouvoir rejoindre l'Eurysie en quête d'une meilleure vie, a été peu à peu réduite, mais encore plus ces derniers mois avec les tensions qui reprirent place en Eurysie, continent à l'image salvatrice et au panel de choix idéologiques infinis.
Celle-ci avait exacerbé les pires malveillances engendrées par l'Homme (la Femme en Althalj) : traite humaine, grand banditisme, reflux et rejet des Courageux épuisés et ruinés.
La crise Listonienne et la chute de l'influence de l'Empire sur ses comptoirs avait poussé les voisines et voisins Afaréens à faire preuve de sororité vis à vis de leurs paires.
Enfin, les viles atteintes à la vie de politiciens et politiciennes afin d'assoir leurs pouvoir au Kodeda avait ouvert la porte à tout type d'opportunisme d'engendrer chaos et de sécuriser sa vision personnelle du futur Kodedan.

Les manifestantes ne rejettent pas l'utilisation d'armes lourdes, de missiles sur les campements de mercenaires.
Les journaux internationaux et surtout Althaljirs ont suffisamment fait de liens entre ceux-ci et les exactions commises au sein de ce petit bout de terre Afaréen.
Le discours de la Qari qui condamne le mercenariat armé, non gouvernemental, a épargné Listonia de mécontentements généraux Althaljirs.
Le Pacifisme Althaljir traditionnel n'a pas accepté la manipulation Saadin et la recrudescence d'acteurs volontaires du chaos en Afarée de l'Ouest.

Rappelons-nous des mots sages de notre Qari Ijja Shenna... ces mots, cette phrase qui résonne au sein de toutes générations confondues et qui parsèment les graines de la politique Althajlir.



"Elle est de notre responsabilité."


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10/01/2009, www.outright.org

L'Urbanisme Althaljir, Pierre Angulaire du Développement des Tamurt n Althalj





"Le permis de construire au sein des Tamurt n Althalj est peut être le plus difficile à obtenir au monde", a déclaré la qari Anissa Izwa lors de sa sortie de la Sororité.

Dans cette déclaration simple se cachent de nombreuses facettes de la complexité qui est celle de la vision Althaljir, du concept de vie et de Recherche et Préservation (R&P).
L'Althalj est un regroupement de peuples Althaljirs qui, à travers ses convergences culturelles et convictions, dispose d'une approche de l'urbanisme qui est presque homogène.

"Vous ne trouverez aucun gratte ciel au sein des Tamurt n Atlhalj", confirma la qari dés lors que de nombreux projets d'investisseurs étrangers sont refusés, ceux-ci n'ayant pas su réellement comprendre les préceptes de Bienveillance et d'un conservatisme qui régit l'ancienne et malgré tout une partie de la définition actuelle de l'Althaljisme.

Malgré une croissance forte ces dernières années et ainsi la montée assez surprenante et exceptionnelle de la visibilité du Matriarcat sur la scène régionale et dans une certaine mesure, internationale outre-Afarée, les habitants de l'Althalj se soucient de conserver ce qu'elles estiment comme un héritage culture, d'architecture et de bien vivre.

L'urbanisme Sufayr ou l'urbanisme Althaljir en règle générale est assez caractéristique de la région.




  • Bâtiments carrés ou rectangulaires
  • Généralement deux étages en centre ville, les bâtiments peuvent monter jusqu'à trois étages maximum
  • Des rues étroites et pavées, principalement piétonnes ou pour les vélos et charrettes
  • Des devantures historiques et traditionnelles des anciennes médina (chaux ou briquettes suivant la région)
Certains bâtiments et édifices n'ont pas pu tenir les difficultés du temps et durent être détruits et remplacés.
Et c'est avec l'afflux de capitaux et de nouvelles richesses que l'Althalj a pu continuer de construire et rénover dans les centres-villes.
Toutefois les contraintes imposées par les autorités locales en terme de permis de construire suivent une ligne stricte et moderne de l'urbanisme Althaljir.

Nous en listerons quelques directions ci dessous pour vous donner un aperçu de la difficulté d'obtenir un permis de construire :

Les nouvelles constructions doivent garder des élévations identiques aux bâtiments donnant sur rue.
Les nouvelles constructions ou extensions ne donnant pas sur rue à travers les bâtiments historiques disposent de plus de flexibilité en terme de design, néanmoins les élévations doivent être respectées stipulées ci-dessus.
Les devantures historiques doivent être préservées et rénovées suivant une chartre de qualité et de tradition (matériaux locaux et savoir faire Althaljir).
Des spécifications sur l'efficacité énergétique prennent en compte la captation de l'eau, la protection vis à vis de la chaleur, la ventilation naturelle ou à travers des procédés écologiques (comme les Sufayrs).
La contribution, l'harmonisation et l'utilité de la construction au quartier.




Avec la nouvelle vague d'emplois créés et d'entreprises arrivées au sein des Tamurt n Althalj, la demande en bureaux et logements a explosé.
Les surfaces des grandes villes grandissent, mais avec l'utilisation minimale de l'automobile au niveau urbain, la nécessité de loger et faire travailler dans les centres-villes s'est grandement diffusée dans les esprits, les attentes des Althaljirs et des invitées de l'étranger.
De ce fait, les constructions se sont multipliées ces deux dernières années et les premiers quartiers rénovés à Icemlet, Ifilku et Tifuzzel sont des succès retentissants.
Il n'est pas anodin de se balader dans les rues d'Icemlet et n'y voir que des façades historiques, moucharabieh, portes en bois et lanternes et cuivres sous des arches et bordées de ruelles pavées lisses par le passage et l'usure/usage du temps. Néanmoins en franchissant ces portes, nous nous retrouvons dans de nouveaux bureaux ou logements faisant montre d'ingéniosité, mêlant designs de tradition et moderne.
L'utilisation des cours intérieures afin de porter la lumière, de sous-sols afin d'élargir la surface habitable et chercher la fraîcheur, l'Althalj peut être fière du quartier des ambassades d'Icemlet ou celui des affaires de Tifuzzel, qui ressemblent à ce qu'ils étaient il y a de cela encore une cinquantaine d'années.


Les villes souhaitent développer de nouveaux quartiers aux abords d'Icemlet et Acilmum, toutefois sont tiraillées par l'impact environnemental et la possibilité de répondre à une demande de logement et de travail d'une nouvelle génération d'Althaljirs.
Les règles sont devenues de plus en plus rigides sur la provenance des matériaux de construction avec la mise en place de la qualité certifiée AG (Althalj Garantie). Et rien n'est oublié ; les matières premières, les cuivres utilisés, les plastiques si autorisés, les carreaux et plâtres, les briquettes ou bois, la domotique (généralement Althaljir), tout y passe.

Ainsi, les développeurs ou entreprises de construction doivent justifier d'un design qui permettra d'obtenir un permis de construire, mais aussi de la supply chain et de la méthode de construction afin que tout impact environnemental, social, acoustique, de vibration, visuel et de poussière générée entre dans des conditions préétablies et acceptables.




Malgré la difficulté d'obtenir un permis de construire, les projets de rénovation ou de nouvelle construction vont bon train. "Les équipes passent peut être trois mois supplémentaires sur le programme par rapport à Fortuna, donc c'est faisable. Je pense que le coût de construction est juste plus élevé, ce qui fait que les développeurs traditionnels internationaux évitent généralement les Tamurt n Althalj. Les niveaux de marge ne sont pas à la hauteur du standard sectoriel" a expliqué un cadre de GorillAlth, l'entreprise de construction nationale.

La qari Anissa Izwa souligne une fois de plus que la skyline Althaljir est principalement celle de l'Altilal Almujamada qui surplombe les plus grandes villes de la nation, à l'exception d'Ifilku qui repose aux abords de la chaîne volcanique de l'Est.

Nos villes sont belles, respectueuses de la vie, aussi humbles soient-elles au regard d'autruie.


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L'altruisme Althaljir exacerbé, une folie ?


Ce qui peut choquer certaines cultures semble plus acceptable pour d'autre, voir une nécessité ou un dessein en fonction des circonstances.
Nous ne parlons pas ici de l'implication de l'Althalj dans l'oeuvre de la Maktaba sous le nom d'Althalj Alkabir, mais bien de l'altruisme Althaljir plus profond, qui amène à une décision dont les conséquences sont sans retour.


Les Tamurt n Althalj sont fortement influencés par leur religion, leur culture, la politique et un certains regard sociétal.
La densité Althaljir est faible à comparer avec d'autres pays d'Afarée ou même outre-Afarée. La géographie et le système matriarcal sont peut être deux éléments à prendre en considération dans la "faiblesse" du nombre d'Althaljirs. Destination autrefois snobée, voir maudite, l'Althalj n'a pas été actrice dans les vagues de migrations. Bien que la diversité génétique de l'Althalj soit un sujet d'intérêt pour un prochain numéro, les Althaljirs disposent d'un tronc commun et des ramifications internationales venant à élargir le panel génétique de ses populations. Néanmoins, le nombre d'Althaljirs n'a rien de comparable avec ses voisines ou voisins et nous revenons alors au fait que le Matriarcat n'attire pas naturellement et que la géographie difficile de l'Altilal Almujamada a sûrement été un frein tout aussi naturel.

Il faut parler de la démographie, car quand la Femme est rare, alors la Femme se sert les coudes.
Et dans cet état d'esprit les Tamurt n Althalj ont façonné leur approche de la vie.
Ilah a gracieusement tracé les lignes directrices de la Bienveillance et nous avons de ce fait un "altruisme Althaljir" assez singulier.

Partager le fruit du labeur, préserver et investir dans le village, la communauté, participer à du bénévolat (ce terme est un terme occidental, le bénévolat étant une activité comme une autre au sein de l'Althalj et non spécifiée comme ne disposant pas d'une contrepartie fiduciaire), l'Althalj est peut être un pays avec le taux de criminalité le plus bas au monde.

Nos lecteurs ne comprendront pas l'unique de cette approche, qui se doit d'être souligné comme introduction, et nos lecteurs outre-Althalj ne comprendront pas l'ampleur de cette bienveillance Althaljir, la comparant de manière erronée à l'idée chrétienne ou bienveillante de leur propre religion ou de cette nouvelle mode occidentale / outre-Afaréenne écologique, pro-life, de bien être et d'ouverture d'esprit égalitaire. L'Althalj ne saurait critiquer ces dernières, toutefois il y aurait des interrogations quant au vrai engagement sur le long terme des politiques, mais aussi une crédibilité économique et sociétale, mais là n'est point le sujet du jour.







Afin d'illustrer l'ampleur de l'altruisme Althaljir, la Force Matriarcale Ilahmique a pu confirmé les informations suivantes et nous vous prions de nous excuser si nous simplifions et résumons afin d'éviter tout détail violent inutiles.



  • 30 Juin 2006, l'opération de sécurisation des Territoires Libres du Sahra' est en cours. Ce jour là, les combats font rages entre les Forces du Matriarcat et un groupe de bandits ayant pillé et violé des villages sur son passage vers l'Ouest. La Force Matriarcale Ilahmique envoye alors 3 sections héliportées afin d'éradiquer la menace, dans un coin reculé du Sahra' ne permettant pas d'autres moyens logistiques efficaces. La bataille fait rage et les bandits sont éliminés, tandis que la FMI subit des pertes, 2 morts et 4 blessés. Un assaut est donné par l'officier en charge. Après d'âpres combats, les munitions venant à manquer, l'officier détourne l'attention des bandits en chargeant seule, sabres au clair. Les bandits sont pris de court.

  • 02 Juillet 2006, même opération en cours. Tandis qu'un groupe de bandits lourdement armé se déplacent en véhicules légers vers la localité de Wadi Alharu, la section de la FMI sur place ne compte que 11 soldates. L'Etat Major confirme lors d'échanges avec la section qu'une force ennemie 10 fois supérieures est en route, aucun renfort ne pouvant les rejoindre à temps. La section et l'Etat Major entrevoient des représailles du 30 Juin, mais aussi garde à l'esprit que les violences perpétrées sur les populations ont atteint un paroxysme intolérables cet été 2006. L'officier de la section et une soldate volontaire partent avec deux camions : un camion citerne rempli de fioul et un véhicule léger bourré d'explosifs divers de la section. A 13h10, les véhicules confirment le contact visuel avec la colonne ennemie et coupe le contact radio. A 13h17, deux détonations proches l'une de l'autre atteignent le village de Wadi Alharu. Les photos prises par des renforts héliportés le soir montrent 7 véhicules détruits ou brûlés. Les traces de pneu de 3 autres véhicules légers confirment qu'ils ont rebroussé chemin. Ils seront interceptés 5 jours plus tard par les cachalots de la FMI.


La frontière est fine entre courage et sacrifice.
Ce qui est plus fragrant est le fait que 53% des pilotes de la force aérienne Althaljir serait volontaire dans une mission suicide visant à diminuer l'ennemi de manière conséquente.
Dans des simulations de combats aéronavals, en moyenne 25% de la force maritime ennemie est détruite du fait de l'utilisation caractérisée d'un avion ou navire comme bombe ou comme bélier.
(De même, les hommes semblent tout aussi sensibles à cette approche, les statistiques étant identiques entre les deux sexes.)


La Force Matriarcale Ilahmique n'a pas souhaité commenté ces résultats, précisant seulement que le sens du devoir est honorable au sein des Tamurt n Althalj.
Ce qui est sûr, c'est que ces résultats ne nous choquent aucunement, car qui de nous ne sauterait pas sur un explosif pour sauver autruie ?

Nous pensons que l'Etat Major est conscient de cette faculté sacrificielle de l'Althalj et qu'à partir de Septembre 2006, une directive a circulé afin de ne pas autoriser les soldates et officiers à prendre de telles initiatives lors de simulations de combats.
Ce qui est aussi sûr, c'est qu'aucun stock d'avions ou navires obsolètes ne semblent être précisés pour le recyclage dans le contexte actuel de tensions en Afarée de l'Ouest...

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22/03/2009, www.outright.org

Les cerveaux Afaréens sont recherchés



L'Afarée est-elle à la ramasse ?


Oui, l'Afarée, tout comme le Nazum, dispose d'un retard important en terme de développement, de construction économique et sociale. Dans la partie Sud du continent, il y a un vide qui ne semble trouver une solution, visible tout du moins.

La grande forêt tropicale est un obstacle substantiel, bien que celle-ci regorge de ressources importantes, mais aussi dispose d'un potentiel économique notable de par le nombre d'Afaréens y vivant. Il y a eu par le passé des tentatives de stabilisation politique, des regroupements historiques ayant façonné une approche unique à la vie. En effet, seule face au monde depuis les vagues de décolonisation, l'Afarée du Sud ne peut compter que sur elle même. Il faut envisager que l'Afarée du Nord réussisse le dessein de proximité d'apporter la paix, la stabilité et la prospérité économique. Dés lors, le sourire étant contagieux, les vertus des uns irradieront leurs prochaines.

Qu'en est-il du Nazum du Nord ?
Le même vide politique et économique semble y séjourner, ne permettant pas aux combinaisons de facteurs de s'établir pour permettre aux nations de décoller. Nous ne parlerons pas des nations qui prennent sciemment le choix du repli sur soi.

Ainsi, voici presque trois ans que l'Afarée montre un visage nouveau sous l'impulsion d'un triumvirat qui régit dans la partie septentrionale du continent, l'Afarée de l'Ouest, aux Territoires Libres Sahrannes, à l'Afarée de l'Est.
Et à y regarder de plus près... le Triumvirat est d'ores et déjà compétitif à comparer avec les nations de ce que nous appellerons le top 11, choisi pour ses avancées technologiques à prime abord. Nous aurons bientôt à y intégrer les grands noms de ces dernières années, telles la République Fédérale d'Elpidia, la Fédération Monarchique des Peuples Unis de Canta, la République Fédérale de Novigrad.
Nous aurons de plus exprimé un top 11 en omettant une nation en perte de vitesse, nation qui disposent d'une économie et croissance morose, voir déclinante depuis 2006 : l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens.

Le but est ici d'obtenir un diagnostique large de la situation de la Recherche, tant au niveau des recherches civiles que militaires.
Dans les tensions grandissantes de ces dernières années, il ne sera pas anodin que nous nous posions des questions sur la situation internationale. Les experts géopolitiques et militaires prendront le relais sans aucun doute sur le bon emploi de cette technologie au niveau militaire ou pour insuffler une énergie nécessaire aux économies sous perfusion de renouveau.

Les estimations sont basées sur des standards internationaux en fonction des brevets déposés et de l'utilisation, production ou consommation de technologies nouvelles sur le marché national ou à visée outre-nationale. Ces statistiques sont partagées à travers les communautés scientifiques et les économistes au niveau mondiale et peuvent disposer de biais, toutefois, elles donnent une vue holistique de la situation mondiale.



Sans surprises, et dans la perception générale que nous pouvons avoir du monde, l'Alguarena et le Pharois Syndikaali se disputent la tête du classement. Pour être plus précis, si vous voulez le dernier cri en terme d'armement, vous achetez Alguarenos. Si vous souhaitez la dernière carte graphique ou le dernier smartphone, vous achetez Alguarenos.
Par contre, la bataille est rude dans le secteur naval. Fortuna ne sera peut être pas le premier exportateur de navires au monde (toutefois le premier dans le domaine militaire), toutefois il dispose des meilleures et dernières technologies en date, que ce soit en terme d'aquadynamisme, de matériaux utilisés ou d'appareils de navigations. Toutefois l'Alguarena et le Pharois collent à la poupe.
Il est important de mentionner ce secteur stratégique qui nécessite de lourds investissements en recherche, mais qui dispose des coûts de production unitaire les plus élevés à comparer avec la production aéronautique et militaire terrestre. Chaque investissement aujourd'hui ne verra des fruits que dans minimum deux ans en moyenne de cadences élevées de recherche et production.


Ce qui ressort néanmoins... c'est l'homogénéité technologique du reste du monde. Nous constatons très peu de différence entre les nations du top 11, à l'exception du Grand Kah, nous y reviendrons.
L'Afarée est certes, avec le Nazum, un continent sous développé, néanmoins les bons ingrédients sont disponibles. Les Tamurt n Althalj, nation en devenir, ne se démarquaient en rien en 2005 et a obtenu à travers ses investissements et sa politique de R&P des résultats plus que satisfaisants, rivalisant dans le "classement" avec une nation historique et pérenne qu'est la Bundesrepublik Walserreich. Le petit bout d'Afarée de l'Ouest ne fait pas pâle figure au sein du Triumvirat, au contraire.




Y a-t-il quelque chose à tirer de ce constat ?

Nous avions posé la question, dans notre numéro du 21 Septembre 2008, si l'Althalj avait de par sa politique et stratégie de R&P influencée la communauté internationale, dans une course vers la compétitivité économique. Il était très présomptueux de notre part de poser la question. Ce qui est sûr, c'est qu'une accélération considérable a été effectuée et des éléments déclencheurs sont mesurables.

Le Grand Kah est avant toutes choses sûrement l'exemple le plus à même de nous donner une clarté sur la nouvelle posture Kahtanaise d'investissements massifs dans le secteur de la Recherche.
Lors de la guerre au Pontarbello, la défaite du 15 Février 2007 aura prouvé que la technologie est d'autant plus importante qu'elle démultipliera les probabilités de vaincre l'adversaire : 30 avions de chasse Kahtanais abattu contre 7 Alguarenos seulement. Certains diront que les forces armées du Grand Kah étaient en territoire hostile, que de nombreux facteurs sont à prendre en compte etc. Bien, soit, néanmoins depuis cette date, le Grand Kah aura augmenté sa capacité de R&D annuelle de 175%... en 2 ans seulement.

Ce qui est sûr, c'est que les investissements militaires étaient la priorité avant 2007, dans l'ensemble des nations du monde et que les évènements de 2006 et 2007 ont convaincu directement ou indirectement les gouvernements à revoir leurs copies et favoriser la reprise des investissements atones dans la Recherche.




La fierté de l'Althalj d'avoir réussi à rattraper un retard technologique probant en 2 ans et demi est toute à son honneur.
Cette stratégie aura néanmoins des conséquences à l'avenir.

Tandis que le top 11 peut compter sur des synergies économiques et structurelles diversifiées, les Tamurt n Althalj peineront à garder un cap de 7% du PIB dédié à la Recherche. L'Althalj devra compter sur ses capacités en R&P (valeur absolue) plutôt qu'à un pourcentage (discutable) basé sur un indicateur de production de richesse (PIB, tout aussi discutable).

La Maktaba parle de renforcer ses capacités de production militaire avec la permacrise en Afarée de l'Ouest et l'ébullition potentielle au Kodeda.
La Sororité, quant à elle, a déjà confirmé que l'Althalj dispose de capacités satisfaisantes de R&P et qu'une perte de compétitivité dans ce domaine vis à vis du Top 3, avec le Grand Kah à présent, est acceptable étant donné les capacités naturelles et singulières d'une nation de moins de 6 millions d'habitants en Afarée.

De ce fait, le pari est gagné, l'Althalj est sorti du dédain internationale vis à vis des nations de "seconde zone" et a de ce fait gardé un cap de Bienveillance qui sied aux Tamurt n Althalj, leur mode de vie et la vie à long terme pour l'Althalj Alkabir.




Le Top 11 continue d'augmenter ses capacités en R&D, toutefois "un palier sera à prévoir", souligne l'économiste Fortunéenne, Joao Vaz Teixeira, ",car la priorité en période de paix est de préparer les périodes de non-paix. Dans un premier temps, les décisions se tournent vers une remise à niveau et ensuite vers l'amélioration des processus de production. Il y a fort à parier que la prochaine vague d'investissements sera dans le secteur de production militaire."

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08/07/2009, www.outright.org

L'Althalj moderne d'Ilâhat



« L’immensité de l’univers a déjà englouti les meilleurs esprits. »
Illi Al Bahith, PHD Astrophysique, Observatoire d’Acilmum.


La Recherche est le fer de lance de la petite sœur de l’Afarée depuis voici plus d’une décennie.
C’est un challenge que de comprendre et lister les changements sociétaux qui ont suivi, notamment ces trois dernières années, où les Tamurt n Althalj sont devenus un pôle d’attraction des cerveaux et talents sous la coupe de la Recherche et Préservation Althaljir (R&P).

La société a surtout changé avec son ouverture à l’internationale.
L’Althaljisme a changé de définition, autrefois synonyme de repli sur soi, de protectionnisme, l’Althaljisme est aujourd’hui assimilé à Althalj Alkabir et la stratégie d’attirer et irradier de Bienveillance les régions voisines.

De ce fait, lorsque les premières Eurysiennes (Fortunéennes notamment), Aleuciennes (Saint-Marquoises et Lofotènes principalement), Nazuméennes (Jashuriennes à 95%), Paltoterranes (Alguarena et Kahtanaises majoritairement) et Afaréennes arrivèrent à Icemlet, ces nouvelles générations d’habitants de l’Althalj y découvrirent un pays de traditions, à vélo et en train principalement, sans gratte ciels, avec très peu de marques et franchises étrangères, et aussi une religion omniprésente et berçant le quotidien, d'appels de la muezzine.


Mais qu’est ce qui a changé depuis ?

Il n’y a toujours aucun gratte ciel à l'horizon, toujours très peu de marques et franchises étrangères (trois fast food Aumérinois et Alguarena sur tout le territoire pour presque 6 millions d'habitants).

Ce qui a changé, c’est la mise en place de règles encore plus strictes afin de préserver l’authenticité Althaljir.

A travers cette phrase, bon nombre de lectrices outre-Althaljirs pourraient conclure que l’Althalj ne favorise pas l’innovation, la modernité, une normalisation des us et coutumes internationales et la diffusion ou l’accession à la « culture internationale occidentale ».
Ce serait mal comprendre les Tamurt n Althalj que de prendre un tel raccourci.

Laissez moi ainsi expliciter.
Prenez par exemple les gratte ciels.
Il n’y en a pas au sein des Tamurt n Althalj, tout comme il est inconcevable de voir au sein de notre pays une façade externe en verre. Le climat a son importance et l’efficacité énergétique est un point central à l’évolution architecturale et culturelle des Tamurt n Althalj.
Toutefois il y a aussi l’amour de ce qui est ancien et bien construit ; vestiges d’antan, la beauté de la longévité est une facette peu naturelle au premier abord lorsque nous parlons de bureaux, tandis que ceci est plus acceptable et recherché pour les logements, tant par le charme, que le prix.
Au sein de l’Althalj, l’ancien coûte cher, très cher. Vous trouverez des anciennes fermes dans les hauts pour des prix raisonnables, toutefois le neuf au sein des villes sera snobé au profit d’un ancien bâtiment avec une façade de l’authentique Althalj.
Impossible de trouver un ancien bâtiment croulant dans les villes, tous sont entretenus avec soin et c’est un sport national et prestigieux que d’effectuer des rénovations avec les matériaux et savoir faire du passé.

Si nous en restons là pour cet exemple, nous sommes toujours dans une sorte d’amour de l’ancien sans vraiment laisser la place à la nouveauté, à la modernité.
Comme nous l’avons signifié dans notre numéro du 10/01/2009, un monde s’est développé derrière la beauté de l’ancien afin de permettre à la modernité de s’exprimer dans la discrétion ou un faste caché.
L’ambassade de Saint Marquise à Icemlet est un bijou architectural derrière l’ancienne maison qarienne mise à disposition par la Maktaba. Derrière la façade traditionnelle en briquettes rouges, les matériaux se mélangent afin de permettre à la lumière, aux couleurs et au confort de s’exprimer pleinement. Le bois est utilisé tout autant que l’acier et le béton dans un enchevêtrement élégant, permettant au verre, au moucharabieh et au tissu d’établir les séparations des différents espaces du bâtiments.
Nulle climatisation occidentale, les anciens systèmes des Sufayrs fonctionnent à merveille.
De plus, l’ambassade de Saint Marquise dispose d’un système de sécurité permettant une identification faciale et digitale dernier cri, de même qu’un réseau de communication sans fil protégé et des plus rapides d’Afarée.
Les sous-sols de l’ambassade ne sont pas ouverts au publique, tout comme la cour intérieure qui permet une culture de fruits et légumes depuis des générations, toutefois l’ambassade dispose d’une production et d’un circuit électrique autonome grâce aux équipements géothermiques et solaires de confection Althaljir.


Prenons un autre exemple ; la logistique et le consumérisme,

Les Tamurt n Althalj disposent de plusieurs autoroutes et d’un réseau simple, toutefois efficace.
La faible population et la géographie complexe n’a pas nécessité une invasion du territoire de ce moyen de communication. Et bien que l’automobile reste vitale pour la logistique nationale, les chemins de fer ont été parmi les grands investissements de ces dernières décennies afin de faciliter les connexions intérieures et extérieures. Le chemin de fer est ainsi favorisé pour tout déplacement entre grandes villes ou les transports publiques de manière générale.

Les centres villes se sont piétonisés au profit d’une logistique non polluante tant pour les déplacements quotidiens que pour l’approvisionnement des magasins ou bureaux.
Nous ne trouvons que peu de grandes avenues de magasins de franchises internationales au sein du pays, néanmoins flâner dans les boutiques est devenu de plus en plus un phénomène Althaljir dans l’acceptation d’un consumérisme raisonné. Raisonné, car les dépenses vestimentaires et en équipements électroniques sont faibles, non pas du fait d’un manque de pouvoir d’achat, mais car l’attrait de l’ancien reste fort.
Les grandes marques Jashuriennes de téléphones mobiles se sont vendues comme des petits pains, certes, toutefois il est plus tendance de répondre au téléphone dans la rue avec une ancienne génération, qu’avec le dernier smart phone.
Le pays s’est aussi mis au digital et la couverture Internet à haut débit atteint 65% du territoire avec un objectif de 80% d’ici 2010 et 95% d’ici 2012. (communes connectées et équipées, non pas les foyers)
Vous ne verrez pas de lignes électriques aériennes dans les campagnes (sauf exceptions du Sud, Sud-Ouest et à l’Est d’Ifilku ou en sortie de barrages), ni entre les bâtiments dans les villes. Elles sont toutes enfouies et gérées à travers le réseau des canalisations (eau, électricité, Internet, égouts) jouxtant les routes.

Vous retrouvez ainsi une modernité Althajir régie par la volonté de garder un pays sain, beau et avec un moindre stress. L’Althalj n’aura jamais autant mis en place de règles, naturelles et consensuelles afin de satisfaire le besoin des citoyennes à la Préservation.

Les coopératives en R&P ont agrandi les campus universitaires et l’Université d’Acilmum peut à présent compter sur une communauté d’astrophysiciens importante du fait de la construction des trois énormes télescopes géants de l’Observatoire des Cieux (Alth : Aljana, الجنة). A 3,040 mètres d’altitude dans l’extrême Sud de l’Althalj, le télescope Eimlaq fait 95 mètres de diamètre et sera ouvert 300 nuits par an et permettra de fournir de nouvelles informations sur l'espace visible de l'hémisphère Sud seulement. La position unique de l'Althalj fait de l'observation "des cieux" un lieu idéal, sans pollution lumineuse et une proximité avec les centres d'études et universitaires.

Par ailleurs, les aéroports d’Icemlet et d’Acilmum sont sur le point d’être terminés et sur ce point, la Maktaba aura grandement poussé la nouvelle technologie de l’hydrogène afin de permettre à l’aviation Althaljir d’établir un nouveau standard international. La technologie serait mature pour des longs courriers, toutefois disposerait d’une limitation quant au manque d’infrastructures à l’étranger, obligeant la R&P a étudier la possibilité qu’un plein de « carburant » pour effectuer un aller-retour.
Cette technologie est fortement prisée par les Forces du Matriarcat Ilahmique et nous attendons un retour dans ce semestre sur les développements et derniers designs annoncés par la Maktaba.


La modernité s'exprime aussi par les possibilités individuelles.
L'Althaljir s'habille à la mode Pharoise, Banairaise, Fortunéenne, Althaljir traditionnelle ou porte un blue jeans Kahtanais. L'Althaljir investit son argent dans les entreprises locales et nationales, et récemment à l'étranger. Les statistiques ne sont pas encore confirmées pour 2008, néanmoins 10% des revenus salariés sont investis à l'étranger et les Althaljirs sont en passe de devenir les plus gros actionnaires des moyennes entreprises en propension des "nationalités actionnariales", en Afarée et dans certains pays d'Eurysie de l'Ouest. Avec l'accession à Internet et aux marchés internationaux, les Tamurt n Althalj obtiennent de nouvelles sources de revenus et un nouveau regard sur la conjoncture internaitonale.
Toutefois, 97% des sondées confirment que ces investissements sont dans des secteurs ou des entreprises entièrement alignées avec la vision de Bienveillance de l'Althalj ou qui aspirent à s'y aligner.






Les Tamurt n Althalj, comme vous pouvez le constater, ont une approche moderne et traditionnelle ; ces deux paramètres se conjuguent jusqu'alors parfaitement, à force de communication, de discussion et d'une expertise de la Sororité qui établit avec brio les directions communes de la société.

Pour certains standards occidentaux, ce modèle dispose de faiblesses structurelles, qui pourraient empêcher l’Althalj de bien utiliser les courants ascendants de la croissance et de la prospérité.
En effet, les limitations règlementaires, la faible consommation interne et la compétition académique et en recherche internationale peuvent déstabiliser un pays qui brille actuellement, mais qui peut aussi ternir dés lors que le soleil éclairerait d’autres horizons.
Pourtant l’Althalj assume ses choix et regarde vers le très long terme en prodiguant, à travers un respect culturel d’autrui et de l’environnement, une approche pérenne pour les nouvelles générations et les peuples qui souhaitent s’y attacher.


Si nous, les Althaljirs, arrivons à survivre les affres de ce monde en restant fidèles à nous-mêmes, alors les Tamurt n Althalj grandiront.
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L'Industrie Althaljir se reconvertit au Vert

27/0/2009 Ifilku


Polychloroprène, Polychlorure de vinyle,

Les alternatives au caoutchouc sont multiples.
Si l'un est un dérivé hydrocarburé, l'autre sous l'appellation plus commune de PVC, dispose de potentiels cancéreux et reprotoxique (toxique à la reproduction humaine).
Les Corporations et Coopératives en R&P se refusent à importer ces produits ou à investir dans des moyens de production qui auraient des effets délétères sur l'environnement.


Le 21 Juillet 2004, la Sororité émet une ordonnance nationale aux Corporations et Coopératives en R&P afin de trouver des alternatives à certains produits indispensables au quotidien, dans le domaine de la construction, de la production intérieure ou de la consommation. L'ordonnance de la Sororité donne des lignes directrices nationales entrant dans l'objectif de disposer d'industries stratégiques nationales.
Les recherches d'alternatives aux hydrocarbures représentent une priorité Althaljir, subventionnées par la Sororité avec une mise en commun des initiatives des Coopératives en R&P.
De nombreuses générations d'apprenties de l'étranger ont travaillé sur ces dossiers lors de leurs études aux Tamurt n Althalj et l'Université d'Ifilku et Acilmum auront été les plus riches en suggestions, découvertes, brevets ouverts et implémentation.
L'union des cerveaux et de l'ingéniosité nationale et internationale, sous la contrainte de la culture Althaljir en R&P, est considérée comme un élément novateur, de par sa portée philanthropique, mais aussi grâce à l'utilisation prolifique des outils numériques d'aujourd'hui et de demain. Co-gestion d'espaces de travail sur Internet, transfert de données rapides du fait de la numérisation toujours plus importante de l'Althalj, la Sororité a, par cette ordonnance, donné les moyens à toute une jeune génération de s'exprimer librement sur les moyens de palier aux "erreurs du passé".


Le pissenlit (dent de lion) aura été retenu.
Cette recherche Eurysienne des années 30 n'est pas neuve.
Cette plante à latex avait déjà été identifiée comme une alternative au caoutchouc qui malheureusement est en sous-production et surtout en sur-demande à travers le monde. La plante à caoutchouc (hévéa) pousse principalement dans le Nazum du Sud et au Paltoterra central et est surexploitée afin de subvenir à une demande toujours plus grandissante. Des dérivés chlorés ou par l'utilisation d'hydrocarbures sont aussi produits, toutefois le prix écologique aura grandement influencé la décision de la Sororité de diriger la R&P dans une nouvelle voie pour un secteur pourtant déjà établi et standardisé mondialement.

Le pissenlit n'avait pas été exploité massivement, il y a de cela un siècle, car la collecte des plantes et l'exploitation du latex était difficile, avec les moyens de l'époque.
La R&P Althaljir s'est donc rapprochée de procédés exposés lors l'exposition universelle de Pemberton sur les cultures en étages optimisées, que ce soit par l'exposition Lofotène ou Shuharr.




"Les capacités de production, d'extraction et de transformation ont été pensées dans la lignée de la Bienveillance Althaljir et nous pouvons nous targuer d'un résultat qui se répercutera dans l'industrie chimique et pétrochimique, comme une alternative plus écologique."
Luna Halim, PHD Alternatives Chimiques, Université d'Ifilku - 05/2007


Afin de convaincre la Sororité, un test grandeur nature a été effectué au sein de la ville d'Ifilku.
La ville a en effet interdit toute utilisation, pour les vélos, de pneus et chambres à air ne disposant pas du Label TAG (Temporaire Althaljir Garantie) et issu des latex de pissenlits.
Les retours sont très prometteurs sur de nombreux aspects :

  • Les utilisateurs ont vu très peu de différence au niveau qualité (élasticité, dureté et durabilité)
  • Les produits sont recyclables au sein de l'Althalj
  • Prix identique, légèrement plus cher pour les chambres à air
  • Sensation de moins de poussière, moins de sensation de toxicité
Et sur ce dernier point, la ville a demandé à la Sororité les directions concernant une mise en place nationale et des moyens de production pour les pneus des véhicules motorisés.
Des études des Coopératives sont en cours afin de mesurer la poussière et la pollution des eaux qui seraient fortement diminuées par rapport à une utilisation classique et "moins naturel" des produits concernés.


Avec la progression exponentielle de législation sur l'utilisation de véhicules non motorisés dans les centres villes (bicyclette, charrettes vélos), la Sororité marque un point, comme si Elle avait déjà envisagé ce cas de figure en 2003 lors de l'ordonnance nationale.

Alther, fleuron industriel et technologique Althaljir, a d'ores et déjà mis en construction deux centres de cultures et usines de transformation dans la région d'Ifilku sous la marque Altneumatics. Les chartes de cette région étant les plus rigides en termes d'écologie et de responsabilité sociale, Alther montre une fois de plus un engagement fort dans la transition sociétale des Tamurt n Althalj.


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