21/02/2015
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La Missive

L'envol des courageux, la crise migratoire n'est point une sinécure !

Migrants en mer
Les courageux font peu de cas des caprices de l'océan ou de la sournoiserie de la météo et son prêt à tout pour se forger une existence digne


Ce n'est un secret pour personne, Fortuna a d'aussi loin qu'on se souvienne toujours fait preuve d'une relative flexibilité et tolérance accrue concernant les questions migratoires. Qu'ils viennent d'Afarée, du Nazum, d'Halula ou même de Paltoterra et plus rarement d'Aleucie et du reste de l'Eurysie, l'on trouve des gens de tous horizons et de toute nationalités qui sont prêt chaque année, si ce n'est chaque mois à tenter leur chance par delà les vastes frontières Fortunéennes. Et c'est peu de le dire, les institut spécialisés dans les études sur les populations migrantes estiment que chaque année ce sont environs 350 000 étrangers sans papiers qui essayent de se forger une vie meilleure sous le regard bienveillant de l'aigle Fortunéen. Les experts préciseront que à peu près 47 % de ceux ci viennent proviennent du continent Afaréens, tous pays confondus, tandis que 29 % s'en viennent du Nazum et de l'Halula, en comparaison, l'Eurysie et l'Aleucie ensemble occupent à peine 5 % de l'ensemble tandis que le reste s'en vient de Paltoterra.

Si ces chiffres ont une sacrée tendance à effrayer les conservateurs et les âmes soucieuses de la préservation d'une "identité fortunéenne de souche" en évoquant une sois disant invasion métèque visant à opérer un "grand remplacement" selon les théories des extrêmes les plus farfelus, ils n'ont pourtant rien de spécialement alarmant et sont relativement faible comparé à ce que l'on pourrait attendre. En effet, d'autres pays et notamment la Listonie pour ne citer qu'elle car c'est l'exemple récent le plus marquant, croulent désormais depuis peu sous les vagues des courageux pleins d'espoir osant la traversée de régions dangereuses et inhospitalières en se mettant à la merci de toute sortes de dangers allant de la traversée de territoires sauvages et dangereux à pied au négoce avec des gens peu scrupuleux versant souvent dans la traite humaine afin de profiter du malheur d'autrui, et nous ne parlons même pas de la traversée d'un océan en barque à moitié décrépit. L'Eurysie, malgré ses tendances rédhibitoire à voir ses composantes se quereller et causer chaos et instabilité dans certaines part du continent demeure malgré tout un Eldorado bien concret aux yeux de ces gens, promettant d'offrir une possible meilleure vie à quiconque pourrait l'atteindre.

Cependant, tous ne sont pas préparés à voir ce flux humain soudain atteindre ses côtes, que ce soit idéologiquement ou simplement sur le plan matériel, l'accueil ainsi que la prise en charge de ces populations migrantes démunis n'est pas toujours au beau fixe et plus encore semble déranger. Vous songerez bien évidemment à ces fameuses images qui circulent sur les réseaux sociaux ou sur les chaînes de télévision internationales pointant du doigt la mise en place de camps de fortunes ressemblant plus à des prisons ou encore la récupération douteuse de certains courageux en pleine mer et c'est là sans parler les pièces de théâtre publiques ainsi que les divers torchons déversant une haine aussi irraisonné que vraisemblablement maladive à vous en faire perdre foi en l'humanité. Mais nous ne sommes pas là pour émettre des jugements de valeurs car après tous que seraient les paroles sans les actes ? Du vent ni plus ni moins, mais dès lors quand est-il de la Sérénissime sur la question migratoire ?

Comme nous l'avons déjà mentionné plus haut, il y a déjà un accueil concret et techniquement important des populations migrantes chaque année, bien qu'il demeure faible comparée aux capacités du pays. Il faut bien comprendre que Fortuna à une expérience longue et grande concernant l'art d'accueillir les populaces démunies cherchant à prouver leur valeur et se tailler une vie meilleure loin de leur terre natale. Cela fait très longtemps que la Sérénissime est présente aux quatre coins du globe et le cas échéant elle ne pouvait échapper à ce phénomène, aussi les instances gouvernementales ont décrétés à l'époque que si l'on ne pouvait lutter contre le courant, autant s'en servir au mieux. C'était là l'occasion de dénicher des talents qui n'avaient point l'occasion de se dévoiler là où ils venaient pour certains et pour d'autres l'opportunité de pourvoir des postes que d'autres ne voulaient point ou dont on ne disposait nullement d'assez de candidats afin de tous pourvoir. Bien évidemment certains décrieront ceci comme une fausse bienveillance souillée par les intérêts économiques et personnels, mais est ce que cela importe vraiment finalement ? Certes, l'on pourrait faire mieux que ça, mais la réalité laisse souvent peu de marge de manoeuvre car il y a de très nombreux facteurs pas seulement économique à prendre en compte. Le seul fait qui importe vraiment cependant en fin de compte, c'est que la république Fortunéenne ne rejette pas les démunis, et même si elle ne leur accorde pas des toits en or massif ou quelques palais que ce soit, elle donne sa chance comme le prévoit sa philosophie et à l'audacieux et au compétant viennent l'ascension et le prestige, ni plus ni moins.

Ainsi, nous le répétons mais la Sérénissime dispose d'une expérience considérable dans la gestion des flux migratoire même si il faut l'admettre sa bureaucratie se démarquant souvent par une lourdeur préventive visant à légiférer sur la sécurité des uns et des autres et éviter les abus en tout genre se veut ainsi excessive dans sa démarche et freine quelque peu l'ensemble de la machine. Cependant, si d'ordinaire ces procédés ne posent problème, ces derniers temps avec l'accentuation des flux et les drames humains en constante augmentation autant en mer que au fin fond des déserts, de nombreuses voix s'élèvent en conséquence afin de quitter la position attentiste dans laquelle a Sérénissime s'est placée sur la question en se satisfaisant des mesures déjà en place. Le sujet déchaîne en effet les passions et tandis que les uns appellent à durcir la position républicaine de manière pure et dure, d'autres appellent à agir immédiatement, et pas seulement sur terre au sein de l'immense réseau commercial aux multiples entrées qu'emprunte les courageux mais également là où ils périssent par centaines chaque mois face aux affronts des eaux et des cieux. Les arguments avancés sont divers et variés invoquant autant un devoir moral et la compassion que des nécessités plus pragmatique visant à prévenir que des naufrages forment d'éventuels récifs artificiels dans le futur au sein de zone d'eaux peu profonde.

Heureusement pour les conscience, et très certainement pour les braves âmes s'aventurant en terres lointaines, le gouvernement républicain a annoncé prendre des mesures multiples, demandant notamment à Il Stato da màr, de s'accorder avec les ONG spécialisés pour s'aventurer en haute-mer et secourir les embarcations en détresse afin d'éviter des drames certains. Des zones spéciales d'accueil ont d'or et déjà été mises en place en coopération avec les administrations locales au sein de ports secondaires de la Terrafirma et de l'île mère, mais aussi au sein de Grietta directement sur le continent Afaréen. Les organismes caritatifs ainsi que l'église fortunéenne a d'or et déjà fait savoir que des hospices seraient ouvert et entretenus par des bénévoles et toute âme charitable désirant aider son prochain, ce afin d'offrir un refuge aux courageux une fois arrivée en Fortuna. Dans le même temps, Il Palazzo Ducale à fait savoir que des discussions avec l'Empire Listonien avaient été engagés afin d'opérer un transfert de certaines populations migrantes de l'Empire au vue du fait que ce dernier n'était pas à même de supporter économiquement parlant l'accueil de l'ensemble d'entre eux.

Une générosité certaine qui pourrait cependant cacher des réalités plus terre à terre dénoncent plusieurs ténors de la faction des Héritiers, en effet selon leur dire le patronat Canossien pour ne citer que lui serait en manque sérieux de main d'oeuvre au sein des immenses territoires agraires qui parsèment la région ou encore dans les exploitations minières, une nécessité économique pure et dure. A l'opposée des représentants des Républicains assurent simplement qu'il s'agit d'accomplir son devoir en tant qu'être humain et qu'il est indécent d'instrumentaliser le sort de ces gens là qui ont tout risqués en espérant obtenir une meilleure vie.
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La Missive

Le cercle très privé des patrices pourrait s'étendre à nouveau pour la première fois depuis près d'un demi siècle !

Buste de Francisco di Fortuna, Doge Fortunéen du XVIe siècle et Patrice de la dynastie éponyme

Ce n'est un secret pour personne, la Sérénissime se veut être une nation de tolérance et de mérite donnant l'occasion à tous et toutes celles ou ceux désirant obtenir un meilleur stade d'existence en ce bas monde en usant de tous les moyens qu'ils soient intellectuels ou manuels afin de s'élever, obtenant de facto une reconnaissance adéquate de la part des éléments déjà intégrés depuis fort longtemps au sein de la société Fortunéenne. Les exemples de parfaits étranger s'intégrant et se trouvant une place dans cette société fonctionnant sur ce système un tant sois peu méritocratique depuis plusieurs siècles de la plus atypiques des manières au sein d'un vieux monde élevant plus le sang et le milieu de naisance, sont innombrables, c'est là le moins que l'on puisse dire.

Pour autant, il faut bien comprendre que si les possibilités d'ascension ou tout du moins d'ancrage dans la société fortunéenne sont présentes et réelles, elles ne sont pas non plus éternelles et illimités en nombre et en variété à la fois. Aussi, la concurrence est parfois très rude tant et si bien que certains observateurs et théoriciens sociaux n'hésitent plus depuis bien longtemps à évoquer l'existence d'un véritable "Darwinisme Social", la société laissant des obstacles sur le chemin qu'il revient à chacun de franchir par ses propres moyens, et le cas échéant une "prise de guerre" adaptée revient de droit aux grands vainqueurs sortant de "l'arène". Quoi qu'il en soit, l'autorité suprême et les forces encadrant un minimum le concept n'interviennent en fin de compte que très peu, se contentant d'observer et de noter en silence ou presque la majeure partie du temps et n'intervenant qu'en cas de force majeure, ce qui implique souvent l'existence d'un scandale conséquent ou d'un dysfonctionnement imprévu du système. Mais en fin de compte ce ne sont là que des cas de situations extrêmement rare et de manière générale, la vie au sein de la société fortunéenne suit son cours quoi qu'il arrive, même la nouvelle constitution et les réformes du milieu du XXe siècle n'ont pas véritablement perturbé cette réalité.

Cependant, il convient de mentionner qu'il existe une certaine classe d'hommes et de femmes membres d'illustres dynasties trônant au sommet du réseau d'engrenages et ce depuis des siècles pour certaines, les Patrices, plus communément appelés patriciens. Beaucoup de préjugés et de on-dits courent à leur sujets et de façon générale cette caste en somme extrêmement peu nombreuse demeure largement méconnue du grand public à l'échelle mondiale, aussi nombreux sont ceux qui la considère uniquement et à tord comme un petit club d'ultra-riches se complaisant dans l'entre-soi depuis des tours d'ivoires. Alors bien évidemment, ce n'est pas faux que d'affirmer qu'ils disposent de fortunes conséquentes, ou tout du moins de revenus largement au dessus des seuils moyens et ont la main mise sur une grande majorité de de l'économie de la Sérénissime voir même parfois au delà sur des éléments au delà des frontières de cette dernière, la taille de leurs empires économiques et commerciaux notamment pouvant faire pâlir certains millionnaires du Lofoten ou des magnats de l'industrie Albeloise, cependant s'arrêter à cela est une erreur courante.

De fait, les patriciens ne sont pas seulement une caste sociale à part, ce sont aussi une part de l'âme même de la Sérénissime dans la mesure où le liquidités et possessions ne sont pas l'unique critère conditionnant une élévation à ce rang. Ce dernier est en effet bien plus qu'un simple titre et ne s'accorde point à qui veux car il s'agit de la reconnaissance suprême de l'état et la nation fortunéenne dédiée à une famille entière de par ses actes, exploit et autres hauts-faits réalisés à la faveur de la Sérénissime et de ses citoyens. En d'autres termes, il s'agit là de l'honneur suprême décerné aux "élément moteurs" ayant fait preuve d'une distinction et d'un mérite plus grand encore que quiconque. Les plus anciennes familles Patriciennes ont ainsi fondés l'état Fortunéen dans les temps anciens et ont agis au fil des siècles de tel manière à élever la puissance de ce dernier et son influence ça et là à travers le monde, intégrant de nouveaux patrices plus ou moins régulièrement au fil des siècles, qu'il s'agisse de lignée de marins d'exceptions ou de négociants exceptionnels en passant par des ténors de la diplomatie ou encore des éléments de mouvements culturels. L'élévation d'une famille au sein de la caste Patricienne se faisant uniquement par assentiment de la majorité de celles déjà existantes.

Toutefois, cela fait près d'un demi siècle que la caste Patricienne Fortunéenne n'avait accueillit en son sein de nouveaux arrivants et ce jusqu'à aujourd'hui semble-t-il. En effet, après investigation d'informations délivrés par des sources que nous garderons anonyme, il semble que la grande majorité des patriarches et matriarches des dynasties patriciennes se soient réunis il y a de cela trois jours lors d'une réunion tenue secrète au sein du Palais de Plasencia, l'une de ces demeures privés appartenant en l'occurrence à la maison patricienne des Rimini. La présence de sa Grâce le Doge Francesca Federica di Fortuna, du chef de file de la faction des héritiers Dom Juan Altarini, du Grand Amiral Amadeo Dandello et de la Signora Alexandra Rimini pour ne citer qu'eux a ainsi été confirmé. Ajoutant à cela que divers témoignages issue des proches et collaborateurs des dynasties s'accumulent depuis quelques semaines afin d'ovationner divers noms prestigieux de l'actualité fortunéenne, les experts de la haute société républicaine et les historiens spécialisés dans les illustres lignés de la Sérénissime s'accordent tous afin de proclamer que les éléments précédant une annonce imminente concernant la caste patricienne sont réunis et que ces derniers prévoient de façon quasi-certaine d'accueillir un nouveau pair parmi eux.

La question qu'il convient cependant de se poser est alors des plus simple. Qui donc serait jugé apte à être élevée au rang de patrice ? Un mystère qui demeure cependant encore entier, mais qui s'éclaircira d'après les experts au cours des prochaines semaines jusqu'à la révélation finale qui adviendra cependant l'on ne sait quand, car il revient aux patrices de s'accorder sur la question ce qui n'est pas nécessairement couru d'avance.
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La Missive


Renversement de l'équilibre des puissances au sein du conseil des actionnaires de la société Lux Fiat.


électronique de pointe

Le secteur de l'électronique est un des domaines les plus prospère de l'économie fortunéenne, mais plus encore c'est aussi un secteur en avance sur son temps.


Nation marchande par excellence favorisant le négoce et l'échange depuis plusieurs siècles sans discontinuer, la Sérénissime a cependant vu sa puissance d'antan et notamment économique s'essouffler progressivement en cette aube de XXIe siècle. En effet, la république fortunéenne s'est vue dépasser par de multiples acteurs aux indices de croissances toujours plus exponentiels pour les uns, disposants de richesses considérables à travers leurs sols pour d'autres ou tout simplement à la pointe des avancées technologie grâce à une compétition acharnée des esprits et une fuite des cerveaux variable en fonction des aléas de la scène internationale. Ainsi donc, la ville qui sombre et l'ensemble de ses territoires à travers le monde peinent à suivre la cadence imposée par des superpuissances en devenir siégeant autant au sein des profondes jungles du Nazum que des eaux glaciales du nord en passant par les exotiques et divers paysages du nouveau monde.

Une situation gênante pour les autorités républicaines qui si dans les faits peuvent toujours faire circuler le sang de la nation qu'est le négoce, doivent cependant rivaliser toujours plus d'ingéniosité afin de permettre la circulation et surtout la vente des marchandises et des créations fortunéennes. Comme l'on peut s'en douter, la Sérénissime dispose de peu d'arguments dans certains domaines d'industries et quelques pans de l'économie. L'exemple le plus édifiant se trouvant sans doutes dans les secteurs de l'automobile où hormis quelques marques spécifiques, les industriels du cru peinent à séduire une clientèle toujours plus exigeante en matières de possibilités et de performances, cette dernière trouvant le cas échéant généralement son bonheur ailleurs et notamment sur le marché d'Aserjuco. Bien évidemment, les experts et ténors de l'entreprenariat n'hésitent point à régulièrement faire mention des lacunes dans d'autres domaines, l'informatique arrivant généralement en tête de file.

Toujours est-il que malgré des apparences peu glorieuses sur certains points, la Sérénissime dispose encore de points forts à faire valoir où contre toute attente elle prospère, et plus encore arrive à concurrencer des acteurs majeurs de l'économie à travers le monde. Vous êtes certainement nombreux à penser instinctivement à l'évocation de ces mots à l'industrie navale républicaine, et vous avez assurément raison. Qu'il s'agisse des sociétés de sidérurgie, des chantiers navals en eux même ou de manière générale tout ce qui touche à l'économie "De la mer", se porte toujours aussi bien dans la digne lignée de la tradition maritime de Fortuna. Ce qui va de soit quelque part en sachant que la république s'étend à travers le globe sur des milliers de kilomètres de côtes et d'îles.

Toutefois et contre toute attentes, le secteur phare dans lequel rayonne les grands esprits fortunéens ainsi que les entrepreneurs les plus respectés et renommée, quitte pour ainsi dire les eaux de l'océan afin de gagner le coeur même de la technologie moderne. Ni plus ni moins que l'électronique qui de nos jours influe sur presque tout dans nos vies. De l'aviation à la marine en passant par les biens de consommations usant de technologie de pointe, il n'y a pas une création moderne ou presque qui en soit dépourvu. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que les universitaires et scientifiques de renom de l'Académie de l'Abyseus de Fortuna repousse constamment les limites du domaine et bénéficient pour se faire de généreuses subventions accordés autant par le gouvernement républicains que par des organismes privés, et notamment plusieurs maisons patriciennes mais surtout des compagnies et entreprises dont certaines sont tout de même assez connue.

Le principal mécène dans les recherches menés sur les composants électroniques de demain n'est nul autre que la firme "Fiat Lux", abrégée en F.L et dont le nom a été choisie vis à vis de sa signification en tant que locution latine, littéralement "Que la lumière soit". Une appellation des plus justes pour cette société qui existe en soit depuis près d'un siècle, ayant vu le jour sous la forme d'humbles manufactures siégeant sur les quais des villes de métropole, confectionnant des lampes à huile afin d'éclairer les habitations comme les embarcations. De fil en aiguille et avec le révolutions industrielles et les avancées technologique, ce qui était à l'origine une simple entreprise familiale fondée par des armateurs se transforma en authentique conglomérat spécialisé ayant pris comme terrain de chasse dans un premier temps le secteur de l'éclairage et l'électricité avant de s'intéresser à l'électronique de pointe qui deviendra son porte-étendard et son secteur d'activité privilégié.

Ladite société F.L avait par ailleurs la particularité de disposer d'un conseil des actionnaires pour le moins hétérogène où quasiment aucune grande fortune ne siégeait, à défaut une multitude de voix aux intérêts communs pilotaient l'ensemble dans une concorde des plus surprenantes au vue du nombre de "pilotes". Tout du moins c'était le cas jusqu'à il y a peu. En effet, il semblerait que le patriarche de la dynastie patricienne des Deria, Dom José Deria, affilié à la faction des Lions et plus généralement à l'amirauté et l'industrie navale militaire dans laquelle il dispose d'une influence importante, a fait l'acquisition d'un quantité assez importantes d'actions après d'intenses négociations, faisant grimper ses parts sur F.L quelque part entre 40 et 50 % du total.

Si d'ordinaire de tels transactions et évolutions dans les entreprises sont relativement communs au sein de la Sérénissime, le fait qu'il s'agisse cette fois d'un Fleuron prospère de la nation qui voit un tel renversement de son paysage interne a de quoi soulever quelques questions. Ne serait-ce que sur la simple possibilité qu'une ascension aussi fulgurante des Deria au sein du conseil d'administration aie pu subvenir et qui plus est aussi soudainement car nombreux sont ceux a avoir été surpris par la manoeuvre étant pour ainsi dire advenu sans crier garde du jour au lendemain dans la surprise la plus totale. Au delà de ça, les motivations de Dom José restent relativement nébuleuse, mais certaines voix s'élèvent afin de questionner si l'arrivée prochaine des élections sénatoriales l'année prochaine ne serait pas lié à ces acquisitions d'actions massives.

Seul le temps nous le diras, quoi qu'il en soit en attendant, F.L prospère.
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La Missive

PARAISO, un rayon de soleil dans les cieux nuageux de l'actualité.

La bande son de PARAISO, réalisée en collaboration avec des artistes Izcalis et Algueranos offre un aperçu hispanique des archipels insulaires du nouveau monde.



Lorsque l'on s'en vient parler de culture et d'art beaucoup pensent immédiatement à la peinture, la photographie ou même encore le cinéma, ce sont là des domaines majeures qui représentent les deux concepts à merveille après tout. Cependant, rien de tout ceci aujourd'hui, car ce n'est nullement l'annonce des prochaines expositions des grandes galeries de Rivoli ou les sorties récentes au Box office fortunéen qui tiennent le haut du pavé au sein de l'actualité culturelle.

De fait, c'est un univers relativement méconnue du grand public et largement décrié par les milieux traditionnels qui depuis près d'une semaine volé la vedette aux acteurs traditionnels de l'art afin de s'imposer dans un style tout bonnement unique et sous une forme des plus atypiques qui soit. Nous parlons là du dénommé "PARAISO", voulant littéralement dire Paradis en langue hispanique et qui et le titre d'un jeu vidéo réalisé par les studios Trapezio, une succursale dont la maison mère n'est nul autre que la célèbre société Fiat Lux mondialement connue comme étant à la pointe de son secteur d'activité qui n'est autre que l'électronique. En sachant cela et en considérant que les outils nécessaire à l'usage des jeux vidéos que sont les consoles où les ordinateurs de dernière génération, l'on se doute bien que cette soudaine poussée sur un secteur en pleine expansion et ce avec une relative aisance n'est nullement un hasard mais bien une manoeuvre parfaitement calculée.

Qui plus est, si le calcul laissait à l'origine de nombreux observateurs sceptiques quand à ses chances de réussites, force est de constater que ces derniers ainsi que les innombrables détracteurs à l'affut se sont plantés en beauté. En effet, "PARAISO" premier projet d'envergure des développeurs de Trapezio n'est ni plus ni moins qu'un immense succès non seulement auprès d'une immense part de la population, au sein des classes moyennes entre autres ainsi que parmi celles aisés, mais surtout auprès des critiques artistiques. D'ordinaire les grands organismes spécialisés dans l'analyse et le commentaire des différents domaines de l'art s'accordent tous à dire que la catégorie du jeu vidéo n'est qu'une engeance bâtarde du cinéma relativement grossière. Pour autant leur mépris ne les empêche guère de s'intéresser régulièrement à certaines sorties dans le milieux, ce afin de déverser un fiel et un sel sans fin, aussi personne ne s'attendait à ce que la critique émette un avis positif quelconque.

Ce fut donc la surprise lorsque les revues spécialisés s'accordèrent unanimement afin de saluer, une fois n'étant pas coutume, le travail de fond des équipes de développement de PARAISO et notamment celles affectés à la direction artistiques qui ont d'après leurs mots "Su égayer contre toute attente une actualité bien sombre avec une pertinence des plus étonnantes.". Mais chers lecteur, beaucoup d'entre-vous doivent dès lors se poser la question, qu'est-ce donc que PARAISO ? Nous allons y répondre séant.

PARAISO Affiche
Benjamin Dallas est El Presidente, le gracieux et bienveillant dirigeant de PARAISO ayant été réélu pour cinq mandat consécutif avec 135 % des voix de l'éléctorat.

PARAISO, c'est tout d'abord un projet développé sur plusieurs mois, près de deux ans même et qui a rassemblée des dizaines de personnes et nécessités des fonds considérables afin de voir le jour, mais bien au delà des considérations matérielles, c'est une idée, une forme d'expression et surtout une critique qui touche à beaucoup de sujets, qu'il s'agisse de la géopolitique récente qui passionne le monde au sujet épineux de la colonisation en passant par les idéologies politiques, l'écologie et la course aux bénéfices. Et tout ceci dans un environnement des plus paradisiaques, pour ainsi dire.

Mais bien au delà des thématiques abordées, l'on note aussi la participation de personnalités connues mondialement qui à travers des apparitions sur les affiches, en tant que personnage au sein même du jeu voir en intervenant uniquement dans le doublage, ont ainsi donné à l'oeuvre une dose accrue d'authenticité. Entre autre, Benjamin Dallas, Maire de Raxington au sein des E.A.U donne le ton ainsi que son visage afin d'incarner le protagoniste du jeu que contrôleront les joueurs, dans le même temps Il Signore Patrizio Derrizio, notre très cher ministre aux affaires étrangères prête sa voix au porte-parole d'une des factions de l'oeuvre, enfin une personnalité mondialement connue venue de l'hémisphère nord de l'Eurysie a gracieusement offert de son temps afin de jouer son propre rôle.

Ainsi, dans ce jeu de gestion nécessitant de faire des choix drastiques et de disposer d'un sens de la planification minutieux, le joueur incarne le personnage "El Presidente" et officie en tant que dirigeant d'une nation insulaire fictive de Paltoterra, l'état de Paraiso, et se déroule sur un total de quatre ères. L'époque Coloniale où Paraiso débute en tant que colonie Listonienne en quête d'indépendance vient ensuite l'époque des Grandes Guerres où l'Alguarena et l'Albel s'affrontent dans un conflit sanglant tandis que la Listonie et la Sérénissime règlent leurs comptes en Afarée. En troisième, l'ère de la Balistique où le jeu donne la vedette à la Consule de Damanie Sineag Buiseid jouant son propre rôle et s'opposant à une Impératrice Clémentine pour ainsi dire en roue libre dans une "drôle de guerre". Enfin, l'ère contemporaine marquée par la rivalité croissante entre une ONC de plus en plus interventionniste et une Union Albienne oeuvrant au nom de sa Majesté Némo II d'Albi à travers le monde.

L'ère coloniale de Paraiso
El Señor Oliveiros Santos est l'interlocuteur privilégiée du joueur durant l'ère coloniale, en digne représentant de la Couronne Listonienne il sait faire preuve de tact et être diplomate comme personne en Listonie... Toute ressemblance avec une personnalité publique est évidemment fortuite autant en apparence qu'en caractère.

Vous l'aurez compris chers lecteurs, bien que des thématiques et des sujets d'actualité tout à fait sérieux soient abordés dans ce jeu, c'est avant tout un ton décalé et un état de satire perpétuelle qui a su gagner les coeurs des gens comme les esprits des critiques. Ajoutant à cela un humour pondéré, des stéréotypes exagérés à l'extrême et une bande son entraînante digne des tropiques exotiques de Paltoterra, et l'on obtient le cocktail miracle afin de se divertir dans un univers qui bien que semblable du notre semble tout de même bien plus appréciable et ce malgré la corruption évidente d'El Présidente qui en fin de compte nous est bien plus sympathique en tant que personnage de fictions que nombre de monstres pourtant bien réel dans notre monde.

ONC, ère contemporaine
Dans l'univers de PARAISO, Ichtaca Divigracia est aussi à la tête de l'ONC et ne se prive pas de rappeler au joueur que les biens sont fait pour transiter... Surtout les cigares et les Panamas d'ailleurs... De même que les capitaux. Ce n'est pas lui qui le dit, c'est écrit dans son livre "Le Capital pour les pauvres".

Quoi qu'il en soit, la société Trapezio a déjà réalisés plusieurs centaines de milliers de ventes en peu de temps et a réalisé le cas échéant de confortables bénéfices en plus d'être ovationnée par la presse spécialisée. Et si pour l'heure l'oeuvre ne connaît qu'un important succès au sein de Fortuna, il y a fort à parier qu'elle fasse son effet ailleurs, mais ça, seule le temps nous le dira. Des informations délivrés par les portes-parole de l'entreprise, un certains nombre d'exemplaires et notamment des éditions "spéciales" ont été délivrés autant à la Damanie qu'aux EAU, certainement afin de remercier deux acteurs principaux de l'oeuvre de leur participation... Une rumeur persistante ni confirmée ni infirmée voudrait d'ailleurs qu'une édition unique en son genre aie été envoyée à Albi à l'attention de sa royale majesté Némo II, une sage décision assurément afin de maintenir la paix sur les mers...

L'UA, ère contemporaine
L'Amiral Pirate Harold ar Pharot est le représentant "officiel" de l'union Albienne, lorsqu'il n'est pas coupé dans ses communications par les amiraux Maino, Sakavir ou Johansen, cela va de soit. Malgré tout, lorsqu'il n'est pas interrompu, il ne manque jamais une occasion pour venir réclamer tribut en friandises au nom du bon roi Némo tout comme il est capable de trouver n'importe quoi grâce à ses partenaires du marché noir, même une autobiographie de Madame Silva, célèbre diplomate Listonienne.
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Panique chez les tailleurs à l'annonce d'une potentielle reprise de l'organisation du Carnaval Fortunéen !



Costumes du Carnaval
La compétition fait rage parmi les habitués afin de savoir qui aura le costume le plus original durant le traditionnel Carnaval.


Tandis que les évènements internationaux défrayent régulièrement la chronique à travers des histoires, des on-dits des enquêtes et autres rapports toujours plus choquant et inquiétant laissant à craindre pour la stabilité et l'ordre, des nouvelles encourageantes et à défaut d'êtres rassurantes au moins seront-elles plaisantes et raviront-t-elles les coeurs des "aficionados" comme on aime à nommer les plus au fait et dévoué de ce dont nous allons parler. En effet, tandis que les élections se profilent au loin et que le campagnes électorales vont bon train avec tous ce que ça implique autant en termes de coups bas que de bilans et de promesses, il Consiglio Municipale di Fortuna, a décidé de se détacher de la politique pour un temps afin de renouer avec les habitants de la capitale et même de toute la Sérénissime en accédant à une requête laissée en suspens depuis près d'une dizaine d'année désormais.

Et oui cher concitoyens, beaucoup d'entre vous attendez ce moment avec impatience, mais cette année, et surtout cet été est à marquer d'une pierre blanche car avec l'approbation unilatérale du gouvernement et du sénat, le très appréciée et célèbre Carnaval de Fortuna va pouvoir reprendre du service en Août prochain. Mis à l'arrêt il y a de cela une décennie par l'Ancien doge après que plusieurs scandales concernant l'organisation ainsi que des meurtres odieux s'étant déroulés durant les festivités aient été exposé par des enquêteurs chevronnés de la police métropolitaine, l'édit de suspens a finalement été révoqué et un comité d'organisation a déjà été mis sur pied dans la capitale par la Mairie, Canossa suit déjà et à Rio, l'Archevêque s'affaire à superviser avec minutie les préparatifs de cet évènement apprécié et plus moderne que sa version mère de métropole. Pour ce qui est du reste, il y a fort à parier que de nombreuses autres localités se prêteront au jeu et honorerons cette tradition millénaire.

En effet, les premières session de cette évènement d'après les historiens remontent au moyen-âge lorsque les tisserands et tailleurs des quartiers du Rialdo entrèrent en contact avec la soie d'extrême orient apportée du levant par les marchands de la République après avoir transité par une très longue route à travers tout le nazum. Laissant parler leur créativité, des costumes hauts en couleurs et des plus atypiques pour l'époque virent le jour, les artisans entrèrent bien assez vite en compétition les uns avec les autres rivalisant d'ingéniosité afin de courtiser le coeur des gens afin de répandre ci et là leurs créations. L'acquisition de soie étant à cette époque assez rare et revenant principalement durant certaines périodes de l'année, cette folie artisane devint vite saisonnière et dans les années qui suivirent, grâce à un engouement populaire vis à vis de ceci, les doges joignirent bien assez vite des festivités officiels. Ainsi naquit le Carnaval, qui de fil en aiguille au fil des années vit s'ajouter masques et divers autre agrément, évoluant à travers les siècles jusqu'à devenir ce qu'il est aujourd'hui.

Mais même à notre époque, certaines choses ne changent jamais, et la passion des tailleurs et autres adeptes de l'aiguille et machine à coudre n'a nullement changé depuis les origines de l'évènement. D'ores et déjà, les grands ténors de la mode sont à pied d'oeuvre afin de présenter des créations visant à voler la vedette durant les festivités à quiconque avec un peu d'ambition. Des partenariats avec d'autres compagnies, notamment de joaillerie ont été fortement remarqués et laissent présager des créations tout à fait anodine qui vont assurément resplendir cette année. Une activité fort bienvenue pour le secteur qui pâti toutefois de ce succès, en effet, des compagnies industrielles jusqu'aux petits artisans traditionnels, tous sans exception peinent à se fournir en étoffes et en accessoires afin de parachever leurs oeuvres tant une véritable ruée sur les matières et ressources nécessaires a été réalisé ci et là à travers tout le territoire et au delà. De fait, la Bourse de Fortuna a vu des pics sur certaines actions et les marchés estiment que jamais la demande en soie et en étoffes diverse n'a été aussi importante.

Quoi qu'il en soit, il en faudra plus pour faire renoncer les maestro du domaine, car rien ne semble pouvoir les arrêter afin de fournir à leurs clients le déguisement de leurs rêves. Un avenir radieux s'annonce pour ce retour en fanfares du Carnaval.
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La Missive

Inauguration de la Cathédrale Santa Maria del Greal à Rio de Canosa, le parachèvement de plus d'un siècles de travaux.


Is this music ?

Cathédrale Santa Maria del Greal
La Cathédrale Santa Maria del Greal vue de nuit et idéalisée selon les schéma des architectes
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Dessein de Romeo di Naergili pour la Missive


Après les annonces de la reprise de l'évènement traditionnel tant appréciée des Fortunéens qu'est le grand Carnaval dont des manifestation ont lieu à travers toute la sérénissime d'un bout à l'autre du monde et ce même jusque dans la dévote Rio de Canossa, c'est une seconde grande nouvelle qui vient de tomber cette fois ci en provenance de la cité des églises il y a de cela quelques heures. En effet, le gouverneur de Canossa, à savoir l'Archevêque de Rio a pris la parole devant les caméras des journalistes assemblée pour une conférence de presse non prévue à l'ordre du jour afin de proclamer que les ouvriers, maçons et architectes, artistes et autres artisans ayant pris part au chantier de la Cathédrale Santa Maria del Greal avaient achevés les dernières finissions quand à la construction de cette dernière.

Un état de fait des plus importants, voir même glorieux dans un sens car cela marque réellement la fin d'une ère pour Rio de Canossa dont les échafaudages se succédant depuis près de cent ans désormais afin d'élever cette structure titanesque que l'on associerait presque à une folie des grandeurs ont été ainsi un des symboles incontournables localement pendant autant de temps. Ce projet est ainsi née des esprits conjoints du défunt architecte de renom Franz-Lorentz von Habsorg, originaire de Kaulthie dont il s'était exilé de son propre chef au début du XXe siècle afin de laisser libre cour à son génie créatif qu'il considérée comme bridé et gâché en sa terre natale, et de feu l'archevêque Julius Contada, dévot et mécène des art religieux de son temps au delà de ses fonctions de gouverneur de l'époque. Même si pour des raisons évidentes ces derniers n'ont guère pu voir l'achèvement de ce qui germa dans leurs esprits, l'histoire les en retient encore comme les initiateurs et les contributeurs majeurs.

Chantier titanesque ayant engloutie des sommes et des ressources tant considérables que certains états d'aujourd'hui tourneraient de l'oeil à la simple évocation des chiffres, il a vu aussi se succéder en son sein les générations d'ouvriers et de maçons, mais surtout d'architectes et d'artisans afin de fignoler les moindres détails de chaque pan de charpente et de maçonnerie de l'édifice. Un édifice gargantuesque dans ses proportions qui dépasse ainsi les deux cent mètres de largeur et s'élève à plus de cinquante mètres rien que pour sa nef centrale et au delà des cent quarante quand au dôme central et aux tours que l'on trouve ci et là. Celles ci témoignent d'ailleurs d'un mélange des genres architecturaux assez atypique. Et pour cause, ce n'est là que le résultat de la succession des générations d'architectes qui ont repris le chantier à la mort ou l'abandon de leurs prédécesseurs, chacun ajoutant ainsi modifications et touches personnelles aux travaux.

Ce qui explique notamment en partie, de par les changements et ajouts incessants, la durée des travaux qui avoisine les cent neuf an et qui ne passe guère inaperçu en ces temps de modernité où l'on pourrait penser que les techniques et outils auraient pu et dû raccourcir les durées. Mais c'était là sans compter en plus des caprices de chacun des exigences des autorités Canossiennes qui tout autant inspirés par moments que les architectes eux même commandaient sans cesses des ajouts de leur cru, mais surtout une excessive qualité quand à certains accessoires placés et matériaux employés, n'hésitant pas notamment à s'adresser à de nombreux Maestro de l'artisanat dans diverses disciplines à travers le monde afin de fournir le site avec ce qu'il y avait de mieux et à priori de plus saint. Ajoutant à cela des retards et des aléas inhérent au monde de la construction, et l'on obtient un retard de près de soixante quatorze ans sur les délais initialement prévus.

Cependant, malgré toutes les déconvenues, déceptions et autres désillusions qui purent advenir ça et là, il semble que le bon peuple de Canossa n'ai jamais perdu la foi de voir l'édifice émerger en son tout, bien différent et plus majestueux que ce qui était prévue à l'origine certes, mais ce n'est pas là pour leur déplaire. Mais au delà des croyants et des fidèles de l'église catholique catolane, ce sont aussi les initiés du monde du bâtiment qui saluent unanimement l'ouvrage achevée comme ce qu'il est, à savoir une merveille d'architecture, ce qui est d'autant plus vrai qu'il convient de préciser que le lieu de culte a ainsi été construit sur les hauteurs de Canossa et a nécessité un travail particulier sur les fondations afin de stabiliser et permettre la construction en elle même pour éviter que le tout ne s'effondre sous son poids dû à l'instabilité présumée de plusieurs pans du site choisit. Une ingéniosité doublée d'une persévérance a ainsi crée les conditions nécessaires au début et à la poursuite des travaux.

Quoi qu'il en soit, les faits sont là et après des décennies d'attentes, la Cathédrale rayonne enfin dans toute sa splendeur et se présent ainsi comme l'un, si ce n'est le plus grand édifice religieux de la chrétienté à travers tout le globe, dépassant même en proportions comme en extravagance et en superbe le coeur de la foi à Sancte d'après certaines analyses. Les critiques d'arts se sont aussi attardés sur le sujet afin d'affirmer qu'elles étaient curieuse de pouvoir visiter les lieux afin de jeter un oeil quand aux vitraux, fresques, tapisseries et autres oeuvres dignes d'intérêts qui parsèment ainsi les lieux d'après les annonces des autorités.

Autorités qui par l'intermédiaire de l'archevêque ont annoncé une ouverture aux masses et aux foules de fidèles sous peu lors d'un évènement officiel qu'ils piloteront par une messe en guise de baptême du feu pour l'édifice, sous réserve de procéder aux formalités administratives et ecclésiastique nécessaire à la nomination des occupants des lieux, car l'on sait de toute évidence que dû à la largeur de ces derniers, la présence permanente de prêtres sera plus que nécessaire afin d'accueillir mais surtout de maintenir en état ceux ci.

Toujours est-il que les fidèles ont déjà manifesté leur grande hâte à pouvoir se recueillir dans ces lieux qui font désormais la fierté de la ville, et selon les dires de l'archevêque, la fierté de la foi.
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9 Août 2008 - L'Heure des Comptes : Qui veux tuer de millions ? La doctrine à la mode chez certains esprits ces derniers temps.

L'Heure des Comptes
N'en déplaise aux présentateurs de la célèbre émission "Qui veux gagner des millions d'ecobelt ?" qui fait fureur sur le petit écran Alguareno, la situation internationale se prête ces temps ci à un détournement du titre de ladite émission dans les règles de l'art afin d'exposer et surtout dénoncer.

L'Heure des Comptes, la première émission télévisé traitant de l'actualité internationale et domestique sans Tabou ni omission, présentée par votre serviteur Dom Juan Altarini, uniquement sur Laguna News. Au programme ce soir une plongée sur l'actualité internationale et plus précisément sur cette tendance à l'omniprésence de la violence physique comme verbale à travers le monde et au sein de divers états. Qu'il s'agisse de conflits larvés, de rapports de forces divers ou d'atrocités sans nom commises ci et là au nom e quelques idéologies ou politiques, la réalité est immuable et très simple : Le monde et les sociétés s'ensauvagent. Et malheureusement, tous ne s'en rendent pas compte aussi paraît-t-il de bon aloi de remettre les points sur les I et de pointer un doigt accusateur vers les odieux personnages de ces temps ci qui ne sont pas nécessairement ceux auxquels l'on pense en premier lieu.



Dom Juan Altarini - Mesdames et Messieurs, chers spectateurs bonsoir ! Aujourd'hui une émission un peu spéciale qui diffère de tous ces thèmes un tant soit peu savant et divers dont on converse régulièrement, en effet c'est un sujet qui me tiens à coeur que j'ai décidé de mettre à l'honneur car à mon sens l'on ne parles guère assez de celui ci... Et pourtant, il nous concerne tous, pas nécessairement toujours au quotidien quoique encore cela pourrait éventuellement advenir dans le futur, mais tout du moins en tant qu'humains un tant sois peu respectable l'on ne peu à minima que s'inquiéter et assurément par crescendo s'indigner d'un tel état de fait. Et oui chers amis, le monde s'ensauvage, les conflits et les discordes que l'on aurait pu pensés relégués à la poussière de l'histoire refont surface avec fracas d'un côté tandis que des états vraisemblablement voyous avec à leurs têtes des bouchers et ce que la décence ne peut qualifier uniquement que de sauvages agissent pour ainsi dire comme cela leur chante et ce parfois dans l'indifférence internationale. Ce qui soyons très clair assez irritant, aussi, à mes côtés ce soir se tiendra le très célèbre philosophe Bernardo Ricardo Lévérini, surnommée B.R.L et qui s'en reviens de Staïglad, au Prodnov où il a passé les derniers mois à être présent sur le terrain afin de défendre ce qu'il nomme l'idéal démocratique et les "vertueux". Monsieur Lévérini, ou B.R.L comme l'on vous surnomme, bien le bonsoir à vous, soyez le bienvenu sur ce plateau !

B.R.L -
Merci bien Dom Altarini ! C'est un plaisir que d'être là ce soir avec vous et d'une importance capitale à dire vrai car il est important de faire entendre certains faits au plus grand nombre.

Dom Juan Altarini -
Comme vous dites. Aussi, je vous propose d'entrer directement dans le vif du sujet. Comme je le disais plu tôt,vous avez passé énormément de temps au Prodnov depuis les récentes affaires qui ont accaparés l'actualité internationale et vous vous êtes largement impliqué dans le débat politique local.

B.R.L -
En effet, je pense que c'est là une action nécessaire que j'ai faites et que je n'hésiterais pas à réitérer si c'était à refaire. En effet vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a encore peu de temps le Prodnov s'illustrait par ses grandes qualités dans l'art de l'oppression et de la dictature, et si certains aiment à y voir un lien inhérent avec la nature du régime qui est celle du communisme, ce ne sont que de bas amalgames et des raccourcis très loin des réalités.

Dom Juan Altarini - Ce sont là des propos que vous martelez dans votre livre "Comprendre la Transblêmie" n'est-ce-pas ? Où vous érigez ce lointain et sinistre pays du Nazum comme le modèle le plus aboutie de la tyrannie et plus généralement de tout ce que le genre humain est capable de commettre en termes d'horreur et d'oppression.

B.R.L - Tout à fait. La Transblêmie est de très loin l'expérience idéal de la plus parfaite des dictatures. Des rares témoignages d'habitants ayant échappés aux griffes du gouvernement en place, ce qui revient le plus c'est avant tout la mention d'une paranoïa ambiante généralisée et entretenue allègrement par les séides du gouvernement. De fait, l'on entretient les doutes et les craintes, l'on invente des ennemis imaginaires et parfois fantasques, la mention des sorcières, des lycanthropes et autres créatures considérée comme maléfique et issues du folklore est récurrente et se marie parfaitement à un manque d'éducation du peuple qui cause une grande crédulité. Bien évidemment, avec ces menaces fictives s'ajoutent une surveillance constante exécutée par une véritable milice étonnement bien armée pour un pays aussi arriérée, qui court le pays afin d'imposer la loi, mais surtout afin de chasser les créatures du mal et les traitres entre autre. Une chasse qui n'a de fin et qui même en l'absence de chasseurs laisse planer une véritable épée de damoclès sur les esprits. Car c'est bien la terreur qui règne en Transblêmie, un climat extrêmement malsain qui prouve son efficacité car à priori, l'on a toujours l'impression d'être observé même lorsque l'on serait seul. Et c'est là assurément le plus grand Triomphe de ce "Grand Duc Ion de Blême".

Dom Juan Altarini - Ce fameux Grand Duc dont l'on a en réalité peu d'informations, ses interventions sont rares me semble-t-il et il apparaît toujours arborant un masque qui ferait rougir nos habitués du Carnaval.

B.R.L -
Si fait, le Grand Duc est de ces personnalités mystifiés ayant une grande importance dans le maintien d'un tel régime. Officiellement ce dernier est immortel et incarnerait la volonté divine sous forme humaine à priori, et si les transblêmes y croient pour beaucoup dure comme fer, nous savons tous en notre âme et conscience que ce ne sont que des balivernes. Personne ne vit éternellement, et il y a fort à parier que la véritable raison de la présence du masque sur le visage du Grand Duc ainsi que les modificateurs de voix régulièrement employés ne soit simplement que pour dissimuler le fait qu'on le change régulièrement afin de faire croire à la vigueur de l'immortalité. Une vaste supercherie en somme. Ceci dit, pour une population laissée dans l'obscurantisme et qui on le rappelle subsiste sur un territoire montagneux dans l'ensemble où les allez et venues sont très complexes, cela permet de maintenir l'illusion.

Dom Juan Altarini -
Des facilités donc à imposer son modèle dictatorial, mais quand est-il des autre nations que l'on peut éventuellement comparer à la Transblêmie et qui semblent de jour en jour gagner en nombres ?

B.R.L - En soit, le modèle Transblême incarne si vous voulez la perfection dans son genre, mais il bénéficie avant tout de plusieurs facteurs que l'on ne trouve pas à travers le monde entier. Cependant, il y a quelques points que l'on peut aisément reproduire et qui porte principalement sur la communication et la politique en général, et il s'agit de ces points là où l'on peut faire des comparaisons. Il convient donc de se souvenir en premier lieu que la Transblêmie comme je le disais est un pays certes très secret, mais qui communique de temps en temps. Vous vous souvenez très certainement de leur dernier... Coup d'éclat si j'ose dire.

Dom Juan Altarini - Ni plus ni moins qu'un crime contre l'humanité aux yeux du monde entier.

B.R.L - Qui s'inscrit dans leur stratégie. L'on peut certes dire et à raison que ces gens là sont fous à lier dans leurs pensées, mais ce serait une grave erreur que de les sous estimer. Ils sont dans les faits extrêmement rusés et savent ce qu'ils font, leur dernière performance s'inscrit simplement dans leur marche de manoeuvre car il s'agit autant d'un avertissement à l'égard de leurs éléments s'écartant de leur doctrine à l'intérieur de leurs pays qu'un appel de pieds à peine dissimulé vis à vis d'esprits manipulables à l'extérieur. La manipulation par la terreur en somme, l'on fait un exemple afin d'effrayer les autres et de prévenir toute action éventuelle. Efficace s'il en est. Cependant, même dans de tels actes, l'on ne peut s'empêcher de noter une certaine... Mesure.

Dom Juan Altarini - Une mesure dans l'horreur ?

B.R.L -
Un dosage si vous préférez. Car c'est là l'apanage des dictatures réussies que de savoir quand il convient de faire un exemple et à quel degrés et c'est sur ce point où je veux en venir, la Transblêmie sait parfaitement quand elle doit serrer la bride et effrayer le monde extérieur afin de conserver son statu quo. Elle n'est pas systématiquement dans la recherche de l'attention, bien au contraire, le désintérêt lui profite. En d'autres termes, elle est dans l'apparat, dans le spectacle, dans l'illusion. Et c'est finalement cela qui sert à définir le régime transblême, l'artifice par la peur. Une vaste mascarade de paranoïa. Qui fonctionne.

Dom Juan Altarini -
Et donc, c'est ce "contrôle" beaucoup trop bien exercée qui manquerait aux autres régimes un tant sois peu similaires ?

B.R.L - Parfaitement. Voyez donc le Prodnov, nous étions aux faits des caractéristiques tyranniques du régime depuis très longtemps en soit, mais le régime a su rester plus ou moins discret pendant très longtemps, conservant un secret sur le pays certes de polichinelle mais assez performant afin d'atténuer les critiques. Ceci dit, il faut aussi mentionner que ce dernier a su bénéficier de deux éléments avantageux, d'une part la présence du voisin aux formes gouvernementales similaires, la Luthoravie mais qui ironiquement s'illustre par un exercice du pouvoir certes discret aussi mais relativement pacifique dans l'ensemble. Alors certes, ce n'est pas Elpidia non plus, mais quand l'on sait qu'il y a quelques décennies auparavant l'on avait la guerre civile dans les rues, je peux vous assurer qu'il y a eut d'énormes progrès. De plus, le pays a su tout de même s'ouvrir dans certaines largeurs à ses voisins et notamment sur le plan économique, ce qui laisse entendre une marge de manoeuvre pour la discussion bien réelle.

Dom Juan Altarini - Donc en quelques sortes, la dictature du Prodnov a su bénéficier du "rayonnement" de son voisin qui a quelques peu tempérés les critiques éventuels ?

B.R.L - Mais pas seulement, il faut aussi rappeler que les mouvements de l'attention internationale s'accompagnent souvent d'évènements majeurs, de coup d'éclats. En soit, c'est à celui qui fait le plus grand coup de son temps qui voit les regards des autres se porter sur sa personne. Et pendant très longtemps au cours des huit dernières années, l'actualité internationale a été monopolisé successivement d'une part par les frasques de l'Empire Francisquien puis par l'agressivité de la diplomatie Listonienne. Ce n'est qu'une fois que ces deux acteurs ont descendu en intensité de ton que le monde s'est intéressé à ce qui se passait au Prodnov, l'élément déclencher ayant été ce massacre répugnant de milliers de gens.

Dom Juan Altarini - Un évènement qui a défrayé la chronique et a vu naître une indignation mondiale suivit des évènements récents que l'on connaît tous désormais, à savoir les interventions respectives de l'Union Albienne et de l'Organisation des Nations Commerçantes qui se sont opposés en quelques sortes après la chute de la dictature du Prodnov. Mais d'après vous B.R.L, une tel descente massive dans ce lointain pays était-elle nécessaire ?

B.R.L - Certainement qu'elle l'était. Nombreux sont ceux aujourd'hui qui critiquent les actions d'une faction ou de l'autre voir parfois les deux à la fois, mais la vérité est aussi simple que tragique. Les deux étaient nécessaires car ironiquement c'est très certainement cette "attaque en pince de crabes" si j'ose dire qui a précipité la chute du gouvernement. Officiellement l'on retient que l'armée gouvernementale, communiste de son état, a rendus les armes de son propre chef aux forces de l'UA, cependant l'aurait-t-elle fait sans l'arrivée des forces du Lofoten et du Novigrad ? Peut être pas. L'armée rouge, avait tout de même des arguments à avancer afin de défendre le pays contre les forces du Norstalkian, certes la marine pharoise était hors d'atteinte quoi qu'il arrive, mais elle aurait très bien pu décider de combattre. Le soulèvement et la chute de la Capitale couplée à un second front ont rendus vaine toute tentative éventuelle de résister. En fin de compte, n'en déplaise au Norstalkian et à sa propagande, l'armée et ce qui restait du gouvernement prodnovien ne se sont rendus à l'UA que car ils se considéraient plus proches au vue des affinités idéologiques de certains membres de cette dernière et leurs amis, notamment Luthoravien. Quoi qu'il en soit, et malgré la tragédie humanitaire des deux Prodnov désormais, la situation est moins pire qu'elle n'aurait pu l'être car il n'y a en fin de compte pas eut de guerre et maintenant tous s'affairent à reconstruire.

Dom Juan Altarini - Dont vous, nous avons encore en mémoire vos divers discours et votre travail de terrain à Staïglad afin de soutenir cette effort de renaissance. Cependant, maintenant que le Prodnov n'accapare plus autant l'attention, la question se pose, qui donc occupe son trône vacant ?

B.R.L - Bonne question. Comme vous dites, le cycle semble se répéter mais cette fois ci il y a plusieurs candidats potentiels. Le Vinheimur revient souvent dans les conversations récentes, et si ce n'est guère une dictature, le pays n'en reste pas moins une marionnette ouverte aux influences de voisins plus puissants qui semblent vouloir user de ce dernier afin de s'affronter. Ceci dit, malgré qu'il soit le Dauphin en titre afin de recevoir l'attention du monde désormais, les Duchés unis ont de sérieux concurrents. Tenez, la Loduarie et la Clovanie par exemple, ces deux nations sont à couteaux tirés depuis quelques mois désormais, idéologiquement opposés et assez proches de certaines formes de dictatures sans en être totalement, elles se provoquent mutuellement régulièrement. Cependant, là encore je pense qu'il faut nuancer car il y a certes beaucoup de paroles mais en soit les actes concrets ne suivent guère et c'est tant mieux d'ailleurs.

Dom Juan Altarini - Qui plus est, le Vice Ministre della Torre Bianca, Il Signore Nobello Camberlini que l'on a régulièrement aperçu en première ligne des instances diplomatiques sur des affaires épineuses durant les dernières années semble s'affairer aux dernières nouvelles à tenter de réconcilier Clovanie et Loduarie, ou tout du moins de faire descendre les tensions d'un cran. Nous lui souhaitons d'ailleurs bonne chance dans cette entreprise.

B.R.L - Seul le temps nous diras si son entreprise se révèlera fructueuse. Ceci dit, même dans l'éventualité où ses négociations pilotés par nos diplomates seraient réussies, je crains qu'il faille noter que d'autres... Troubles... Tout aussi proches mais relativement méconnus du grand public, ne remettent tout en question.

Dom Juan Altarini - Vous parlez peut être là du Kronos qui a récemment provoqué l'indignation dans certains titres de divers canards à cause des propos de son Dirigeant, Baldassare Calabraise ?

B.R.L -
Si fait. Lesdits propos sont assez... Violents. De plus, monsieur Calabraise est habitué à user d'un tel registre lexical au vue de chacune de ses interventions. Ironiquement, je pense ne pas me tromper en affirmant que le Kronos est l'exact antithèse de la Transblêmie en matière de dictature. Si ce pays mystérieux et discret du Nazum est de très loin le modèle le plus réussi et le plus efficace, le Kronos est le mauvais élève de la promotion la plus récente et pour ainsi dire est un stéréotype ambulant qui piétine allègrement tous les codes qui font le succès de la Transblêmie.

Dom Juan Altarini - Vous parlez là encore de ces notions de dosage et de parcimonie ?

B.R.L - Oui, comme je viens de vous le dire, les instances dirigeantes du Kronos emmenés par Monsieur Calabraise n'ont aucun scrupule à s'exprimer systématiquement par le rapport de force et emploient un vocabulaire volontairement violent, et j'insiste sur violent et non guerrier comme l'on pourrait éventuellement penser. Il faut bien la différence après tout, un lexique guerrier sous entends une volonté de combattre pour une cause, certes l'on retrouve la violence mais celle ci n'est pas sans motivation et souvent elle se fait dans le cadre de certaines règles et d'une conception même minime d'une forme d'honneur. Là, dans les discours de la tête du Kronos, rien de tout ceci. Les termes de massacres, d'exécutions et de barbares.

Dom Juan Altarini -
Une sortes de déshumanisation est donc mise en avant, principalement face une forme d'opposition je suppose.

B.R.L - Si fait, des opposants qui sont d'ailleurs nommés "résistants". L'on voit bien la logique du rapport de force, qui est en fin de compte très simple, il y a d'un côté les vertueux communistes et ceux qui ont avec eux, et à l'opposée les barbares résistants qui sont tous ceux contre eux. Simpliste mais efficace. Bien évidemment, c'est assez hypocrite lorsque l'on sait que l'actuel gouvernement communiste a littéralement fait un coup d'état du jour au lendemain en renversant les anciennes instances légitimes lors d'une prise d'assaut du palais présidentiel. Ce n'est même pas une révolution à proprement parler puisque aux dernières nouvelles ces derniers étaient relativement minoritaire en comparaison de l'ensemble de la population qui forme une majorité silencieuse.

Dom Juan Altarini -
Aux dernières nouvelles, cet évènement a pris de court les canaux diplomatiques du monde mais s'est passée dans l'indifférence générale, personne n'a réellement compris comment cela a pu se produire ni le raisons qui ont poussés à un tel soulèvement.

B.R.L - Que voulez vous, cela fait partie des mystères modernes. Quoi qu'il en soit, les faits sont là, Monsieur Calabraise n'est pas dans la conciliation, ni même dans la répression mais dans l'extermination de tout ce qui n'est pas avec lui. Après tout, l'une de ses premières mesures fut de proposer un choix très humanistes à ceux qu'il qualifie de résistant. Ni plus ni moins que l'exécution sommaire pour reprendre ses termes ou la déportation dans les territoires d'Afarée afin de travailler dans une usine chimique. Tout est dit, inutile de commenter. Et cette volonté là est présente de façon récurrente dans chaque intervention de l'individu qui contrairement aux rares allocutions transblême semble insister plus que de raison sur cette... "Communication" si tant est qu'on puisse parler ainsi de sa sa façon de procéder, des plus déplorable. En résumé, l'on martèle une simple maxime. "Obéissez ou mourrez". Un pays où il fait bon vivre vous y conviendrez.

Dom Juan Altarini - Assurément, sauf que de toute évidence il semble que cet idéal ne s'arrête guère au frontière.

B.R.L -
Vous m'ôtez les mots de la bouche. En effet, arriva ce qui devez arriver, les bonne gens ne désirant guère subir la tyrannie ont mis les voiles et il ne se passe pas un jour sans que certains essaient de passer la frontière avec la Youslavie, avec tous les risques que cela implique. Et d'après l'excitation de Monsieur Calabraise, il semblerait que ces passages rencontrent des succès car dernièrement et même depuis plusieurs mois désormais il s'emploie ardemment à rediriger ses talents d'orateurs conciliants vers ses voisins, Youslévie d'une part mais aussi le Royaume-Soudé désormais qui sont alliés depuis peu. L'on se passera de se demander pourquoi les instances dirigeantes du Kronos s'offusquent qu'avec leurs tact et leur bienveillance s'étonnent que leurs voisins militarisent en prévention leurs frontières. Quoi que, qui sommes nous pour critiquer après tout ? Le Président Calabraise, qui je rappelle n'a guère été élu par les urnes et plus encore a pour ainsi dire annulé les élections prévues afin de s'octroyer en récompense de ses purges un mandat de six ans qui ne comptera même pas dans le total, est certainement dans son bon droit afin de menacer de massacrer les peuples de ses voisins.

Dom Juan Altarini -
Un exemple de vertu à n'en point douter. Pensez vous qu'il y a une chance qu'il finisse en dépit du désintérêt mondial actuel par s'attirer des foures ?

B.R.L - C'est déjà un peu le cas, la Loduarie qui a certes une communication franche commence à revenir en odeur de sainteté avec son passage à la table des discussions avec la Clovanie, en l'absence de ce catalyseur de l'attention, l'on se rends compte qu'il y a quand même plus dangereux et surtout méprisable en terme de politique. Des échos que j'ai d'ailleurs, certains officiels de notre république sont quelques peu en rogne en voyant les menaces proférés à l'encontre de la Youslavie et du Royaume-Soudé, ce qui laisse présager d'éventuelles mesures ou prises de contact et donc des actions. A voir comment cela va évoluer, en espérant que ce soit pour le mieux.

Dom Juan Altarini - Bien évidemment. Bien, merci à vous B.R.L d'avoir partagé vos avis avec nous, sur ce nous allons faire une courte pause et reviendrons après une page de publicité. A vous les studios !
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La Missive

Apoteosis et Eolo, les jumeaux qui redéfinissent le genre du porte-avions dans le monde ! Les virtuoses Alguerano et Fortunéen de l'ingénierie navale à l'oeuvre !



Portes-avions en construction
Les portes-avions en dignes léviathan des temps modernes sont un symbole de puissance autant que de prestige pour quiconque est capable d'en bâtir.



C'est là un secret de polichinelle qui vient de voir tomber son masque de moindre effort officiellement, les chantiers navals Azzuro, le fleuron incontesté des industries navales fortunéennes dont la réputation mondiale n'est plus à faire et dont les faits d'armes en matière d'innovation dans leur domaines font acte de foi en termes d'expertise, oeuvrent depuis des mois sur un projet d'envergure, c'est en cette fin d'année 2010 que le porte-parole de la société Il Signore Farid Al Taor, a révélé la teneur de celui ci lors d'une conférence de presse donnée devant les infrastructures de la compagnie à Santa Léone.

Ainsi, conformément à la poursuite du programme de réarmement naval et de modernisation de la flotte initiée par le Doge Sérénissime dont le mandat arrive par ailleurs bientôt à son terme, un second Porte-Avion est actuellement en construction au sein des cales sèches de l'Arsenal Républicain où les plus illustres ingénieurs et charpentiers de marine (Le vieux termes est encore en usage pour désigner les employés des chantiers en dépit du fait que l'on n'use guère plus de bois) oeuvrent de concert afin d'offrir à la flotte Fortunéenne le bâtiment qui pourrait bien devenir aisément son Orgueil et officier en tant que vaisseau amiral suprême personnel du Grand Amiral, Il Signore Amadeo Dandello d'après les-on dit et les communiqués de l'amirauté. Toutefois, à occasion exceptionnelle méthodes exceptionnelles, le projet s'il est déjà ambitieux en lui même a vu sa portée et son envergure encore accru dans la mesure où il ne s'agit pas uniquement d'une oeuvre Fortunéenne.

En effet, afin de marquer le pas de la révolution dans le domaine de l'architecture de marine, les gouvernements Alguerano et Fortunéens dont les états sont indéniablement à la pointe de la technologie dans tout ce qui touche de près ou de loin à la mer, se sont accordés pour mettre en oeuvre l'ouverture d'une nouvelle ère de standards en matière de vaisseaux à usage militaire en mettant s'associant quand à la création des premiers bâtiments de dernière génération et très certainement les meilleurs et les performants de notre temps. Ainsi ce n'est pas un Porte-Avion qui est à la construction mais bien deux, deux jumeaux, l'un fortunéen et l'autre Alguerano qui incarneront le summum du savoir, de l'expertise et de la qualité et marqueront assurément l'histoire par leur simple existence et leur mise en eaux une fois la construction achevée.

Les bâtiments, respectivement de classe Apoteosis pour l'Alguerana, et Eolo pour Fortuna dont le goût prononcé pour la mythologie grecque n'est plus à refaire, sont autant la concrétisation d'années de recherches et de développement que la réalisation d'ambitions titanesque et pour ainsi dire globales. Forts d'une masse de 112 000 tonnes, ces titans des mers seront capables d'après les estimations les plus optimistes des stratèges militaires ainsi que des architectes capables d'emporter près d'une centaine d'appareils aéronautique, une capacité de port pour le moins unique et sans équivalent à ce jour pouvant rivaliser à armes égales avec les aérodromes terrestres les plus vastes du monde en l'état.

Afin de pourvoir à cette capacité, les industries Damoclès ont déjà fait savoir un communiqué que des plans de production d'appareils de nouvelles générations dans leur domaine d'activité avaient été proposé à Il Palazzo Ducale ainsi qu'à l'Amirauté et sont encore à ce jour à l'étude par les administration autant civiles que militaires qui ont déclarés étudier avec minutie chacune des propositions afin de rendre honneur aux performances du Porte-avion même. Si aucun indice ou déclaration à interpréter n'a été noté quand à cela, des estimations évoquant au moins une année si ce n'est plus ont cependant été réalisés afin d'estimer la portée du programme d'extension de l'aéronavale. Il est à noter entre autre que la doctrine de la Sérénissime en matière de production d'armement met fortement l'accent sur une production perpétuelle des chantiers navals, la flotte en elle même demeurant le coeur de la puissance Fortunéenne et le garant de la sécurité des citoyens à travers le globe.

Quoi qu'il en soit et même sans savoir encore quels seront les appareils finaux qui occuperont les ponts de lancement de la classe Eolo, des systèmes d'armement sophistiqués agrémenteront la structure de celui ci, des informations que le porte-parole a bien voulu nous dévoiler sans toucher au secret défense, le Porte-avion devrait être à même de se défendre au moins partiellement voir de contre-attaquer face à certains opposant grâce à des systèmes primaires et secondaires intégrés de dernière génération en matière d'électronique qui se veulent être une union de créations autant Alguerano que Fortunéenne chaque nation ayant ses spécialités et préférences en la matière, la combinaison des savoirs serait ainsi une innovation de performances qui maximisera les chances de survie des Porte-avions dans le cadre d'estimations les plus pessimistes. Même si la nuance a été apporté via un rappel que le bâtiment n'était pas destiné à opérer seul. De fait, les portes-avions s'ils disposent de capacités exceptionnelles ont aussi des limitations techniques et structurelles nécessitant un appui de vaisseaux plus classiques pour la moindre opération fusse-t-elle uniquement de mouvement. Un officier de la Marine a d'ailleurs déclaré à l'occasion que la première couche de blindage d'un vaisseau capitale était la coque de la frégate qui le flanquait.

Les autorités républicaines, dont la volonté de modernisation des bâtiments de la flotte n'a jamais discontinué, ont par ailleurs fait savoir dans le même temps de la conférence de presse que des projets futures concernant d'autres navires capitaux, en tout état de cause des croiseurs, sont aussi à l'étude afin de doter l'Armada d'une nouvelle gamme de puissance de feu afin d'accompagner le vecteur de domination aérienne qu'est la classe Eolo. L'on peut aisément faire le parallèle dans cela avec les cuirassés d'antan qui étaient autant l'incarnation de la force implacable que de la terreur sur les océans, les observateurs voient d'ailleurs là des vestiges de la vieille doctrine faisant la promotion d'une flotte de dissuasion, une question de prestige désuète selon les plus sceptiques mais qui ne menacera guère à priori la nouvelle doctrine dites de la jeune école. En effet, la standardisation de bâtiment moins imposant mais plus agile et tout autant performant tel que les destroyer et les corvettes se poursuivra quoi qu'il arrive et continuera de former le coeur de la flotte pour les années à venir.

Toujours est-il qu'il est aisé aussi de traduire la réalisation de ce projet d'envergure autant pour Fortuna que pour Aserjuco comme l'affirmation d'ambitions sur les mers allant de pair avec un réchauffement des tensions à l'échelle globale. En effet, le monde se souvient encore des récents affrontements au large des détroits de Leucytalée menés par l'Alguarena et le Lofoten qui ont vu l'anéantissement de la flotte rouge des nations communistes d'Eurysie avec en tête de file la Loduarie et le Kronos, un coup d'éclat controversé qui a donné lieu autant à de l'admiration de la part des plus fervents anticommunistes du monde qu'à de l'indignation prononcée de la part des partisans de la paix à tout prix. Mais plus généralement, la multiplication des tensions régionales comme l'ont démontré les évènements du Mokhai ou encore les troubles en Afarée Listonienne, sans même parler du porte-étendard qu'est la reprise de la guerre au Prodnov, tendent à légitimer une course à l'armement qui se poursuit inlassablement depuis le début de la décennie. A ceci près que cela ne se joue plus à qui alignera les plus gros cannons comme le prouve la stratégie Alguerano-Fortunéenne ayant choisit de consacrer des ressources colossales autant en matières premières qu'en fonds monétaires qui accessoirement se chiffrent déjà en millions de Lyres comme d'Ecobelt si ce n'est en millard. La logistique et la capacité de projection semblent ainsi l'emporter sur la simple force brute et le nombre croissant des coins prompts à des "réchauffements" comme aiment à le dire les militaires suffisent ainsi à justifier amplement la manoeuvre.

Et si l'on peut aisément théoriser que la superpuissance mondiale Alguerano entend se servir de cette capacité réaffirmée afin de préserver voir d'étendre son influence autant directe qu'indirecte via des collaborations toujours plus poussés avec ses alliés et des acteurs régionaux, la question peut être amenée à se poser quand aux intentions de la Sérénissime qui se complait dans son statu quo éternel pour l'heure une fois de plus. Si les officiers de l'amirauté n'ont guère été des plus parlant sur la question, des inquiétudes certes éparses mais tout de même existence ont toutefois été évoqué quand à la sécurité des territoires républicains et des citoyens les habitant par delà les océans, aucun nom n'a été donné en particulier mais l'évocation de l'Afarée laisse hausser aisément les sourcils, semblant annoncer que de sinistres manoeuvres pourraient être à l'oeuvre en dépit d'un avenir radieux qui s'annonce au vue de la mise en oeuvre avec succès cette fois d'un nouveau projet continental pour le continent portée par l'Axe A.B.C, comprendre l'Althalj, le Banairah et la Cémétie, qui entendent réussir là où tous leurs prédécesseurs ont échoués.

Affaire à suivre donc, enfin et ce sera là le mot de la fin, les chantiers navals Azzuro ont annoncés que si la construction du Porte-Avion, qui sera affublé du nom de Boreas, avançait bien et sans aucune encombre au même titre que son jumeau, celle ci était toutefois loin d'être achevée et il faudrait encore patienter plusieurs mois avant d'évoquer ne serait-ce qu'une date de mise en mer.
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27 Décembre 2010 - L'Heure des Comptes : La course à l'excès, le nouvel indice de prestige contemporain en Eurysie, plongée sur l'actualité sinistre du vieux monde.

L'heure des comptes
Pourquoi s'en tenir à la raison et au pragmatisme le plus élémentaire quand on peut se fendre de caprices et d'abus afin de s'en tirer avec toute la mise ?

~ La Musique du Générique retenti ~

Oreilles sensibles s'abstenir

~ Clic ~

L'Heure des Comptes, la première émission télévisé traitant de l'actualité internationale et domestique sans Tabou ni omission, présentée par votre serviteur Dom Juan Altarini, uniquement sur Laguna News. Au programme ce soir de l'actualité géopolitique et plus généralement sociétale qui a lieu au sein du monde et qui témoigne dans l'ensemble d'une tendance toujours plus prononcer à délaisser le raisonnement et la logique à la faveur des émotions et des crises d'égo pour se sortir par des pirouettes toujours plus malhonnêtes de situation abracadabrantesques. Interventionnisme, obscurantisme, oppression, les bêtes noires des temps modernes n'en finissent plus de s'amonceler pourtant derrière ces concepts se trouvent d'authentiques contorsionnistes qui arrivent contre tout les pronostics à esquiver la moindre conséquence. La question que l'on se pose à ce moment là c'est COMMENT et POURQUOI ? Impensable pourrait-on se dire et malgré tout vrai, nous voyons cela ce soir et céans dans l'Heure des Comptes !


Dom Juan Altarini - Mesdames et Messieurs, chers spectateurs bonsoir ! Bienvenue dans l'Heure des Comptes, votre émission favorite dans laquelle nous tapons du poing sur la table afin d'analyser et dénoncer les phénomènes d'absurdités qui sévissent à travers le monde depuis la décennie dernière tel une envolée de mode de très mauvais goût. Au menu ce soir, un gros plan sur le Vieux Monde qui se voit mis au déshonneur et j'insiste sur cette variante car comme vous le verrez l'Eurysie est une fois de plus la risée mondiale à juste titre. En effet ce n'est guère un secret, guerres, dictatures, obscurantisme et autres fantômes sortis du placard poussiéreux de l'histoire afin d'enfumer le continent, l'on ne dénombre plus les maux qui accablent ce dernier. Guerres civiles au Prodnov et en Kaulthie sur fond de partie d'échec internationale, querelles de voisinages francisquien avec supplément piraterie, vestiges du Moyen-âge ayant oubliés de se mettre à la page, dictatures en puissances confondant la réalité et citoyens à massacrer avec une borne d'arcade et des points à engranger, une liste déjà conséquente et pourtant non exhaustive. Au moins la Sérénissime peut se targuer de ne point prendre part à ces folies, pour combien de temps ceci dit... Car après tout c'est le propre de l'insanité que de se répandre tel une épidémie. Excès et abus, l'on peut se le demander, depuis quand ces notions sont-elles devenues la nouvelle norme et ont transformés le vieux monde en vitrine du chaos ? Pour y répondre et converser à ce sujet nous rejoint ce soir le très estimé et connu philosophe, écrivain et égérie du bon sens Bernardo Ricardo Lévérini, surnommé B.R.L qui ne peut s'empêcher de jeter des regards bien sévères à l'actualité tout en préparant son prochain ouvrage. Monsieur Lévérini, B.R.L, soyez le bienvenue sur le plateau !

B.R.L - Merci bien Dom Altarini, c'est toujours un plaisir que de participer à vos émissions, toujours l'occasion de... Dire les termes comme aiment à dire nos jeunes générations.

Dom Juan Altarini - C'est le cas de le dire en l'état, point de tabou ici, ce que veulent les spectateurs c'est un témoignage authentique et proche de la réalité.

B.R.L - Ce que j'entends délivrer, car comme vous disiez plus tôt il convient de noter que l'Eurysie à connu de bien meilleurs jours. Aux dernières nouvelles et si l'on omet le cas du Varanya, tous les conflits contemporains, chauds comme froids et asymétriques comme conventionel, ont comme source ou tout du moins des rapports très proches avec les nations Eurysiennes. Dans le premier cas l'on peut évidemment citer comme vous l'avez justement précisé les cas du Prodnov et de Kaulthie qui tiennent plus dans les faits de guerres civiles qui opposent en premier lieu les citoyens de ses pays dont les idées varient mais surtout dont les soutiens ne sont guère les même et pour le Prodnov tout particulièrement l'on pourrait parler de champ de bataille par locaux interposés car si cela est tragique à souligner en creusant un peu l'on se rend compte qu'il s'agit d'un duel de modèles. Les deux jours ne sont ainsi pas les deux Prodnovs qui sont des vitrines, des marionnettes, mais les deux géants derrière qui tirent les ficelles et qui depuis quelques années maintenant se querelles à travers le globe. L'ONC et le Liberalintern ou plus exactement le Pharois Syndikaali et la Fédération d'Alguarena qui en sont les deux têtes de proue et poursuivent une course très serrée visant à s'imposer comme une superpuissance mondiale et hégémonique, ce quitte à jeter sous les roues du progrès quelques menus outils au passage.


Dom Juan Altarini -
Un sujet qui vous tiens à coeur étant donné par ailleurs que vous avez largement participé sur le plan médiatique avec un soutient prononcé pour le gouvernement de Staïglad bien que vous ayez depuis pris du recul et émis des regrets quand à la véritable nature des évènements ayant court là bas.

B.R.L - En effet, à ceci près que je précise toutefois que je ne regrette nullement l'intervention au Prodnov, le précédent gouvernement communiste était allé trop loin et a mérité sa chute. Ceci dit, l'histoire semble se répéter et le factionnalisme et les intérêts internationaux font qu'un nouveau monstre écarlate a vu le jour et n'hésite pas à prendre les armes pour assujettir ses propres frères et soeurs adhérent à une idéologie différente. Il conviendra en temps voulus de tirer des leçons de toute cette... Aventure, afin que plus jamais un fiasco pareil ne se reproduise. Pour l'heure cependant l'on ne peut que déplorer que le conflit s'escalade probablement. En opposition à cela, la guerre civile Kaulthe, largement délaissé par les gros poissions et impliquant plutôt des acteurs régionaux dans des proportions limités, tout en s'illustrant par des escarmouches de faibles intensités et une certaine réticence sur le plan politique à se déchirer sur le long termes laisse à penser qu'une issue potentiellement avantageuse pour le pays tout entiers, et là dedans j'inclue Kaulthie tel qu'en l'état autant que l'actuel Valheim, pourrait voir le jour. Quelque part, le pays part de loin et ne pouvait que évoluer positivement, ce qui est toujours le cas car après tout, la Kaulthie était encore jusqu'à il y a peu un authentique vestige de l'ère féodale du Moyen-âge et fonctionnait encore grandement comme tel en dépit des costumes à cravates et de la motorisation qui pouvaient laisser croire à l'existence d'un état totalement moderne et ancré dans son temps.

Dom Juan Altarini - Ne pas se fier aux apparences donc. Mais la Kaulthie, réputée pour ses divisions internes et son fonctionnement sur un modèle désuet n'est pas le seul vestige du dernier millénaire et il y en a notamment un majeur proche de nos propres frontières qui s'est récemment illustré il y a peu via la publication d'un dépliant à l'intention des étrangers qui voudraient éventuellement... Visiter ses terres.

B.R.L semble lever les yeux vers le ciel en laissant échapper un soupir de dépit pendant quelques instants à cette mention.

B.R.L - Il est vrai. Le royaume Vieux Catholagnais de Prima qui se trouve en querelles de ce qu'il se dit avec le Milouxitania, nos deux voisins donc qui s'écharpent verbalement par au strict minima dans un sens car s'il est vrai que les médias Milouxitan relatent régulièrement les avis assez tranchés de leurs citoyens et même de leurs politiques quand au cas du Royaume, l'inverse n'est pas tout le temps vrai... Quoi que, il y a bien l'interview de ce Baron dont j'ai eut l'occasion de voir passer quelques extraits et dont j'ai tiré une migraine d'une semaine de par la vacuité des propos qu'il tenait... Mais de manière générale, la Cour Royale de Prima se garde bien de s'exprimer publiquement, peut-être correspond-t-elle via le secret diplomatique mais je ne saurais l'affirmer. La seule certitude est que ladite Cour et notamment le Roi ne s'expriment guère sur le sujet publiquement et d'un point de vue strictement monarchique l'on peut aisément comprendre l'idée, ils sont dans leur droit d'une part mais cela fait partie d'une démonstration de supériorité. La Couronne est au delà des basses vociférations et n'a aucun intérêt à réagir face à ce qu'elle considère comme des broutilles et des absurdités aussi viles que sans fondement, ce serait faire preuve dans un certains sens de faiblesse que d'accorder de l'attention. Qui plus est, ignorer officiellement la chose et laisser les éléments les plus virulents et de moindre importance se charger de faire des commentaires permet de transmettre une vision des choses aux peuple, il n'y a nullement matière à s'inquiéter, ces propos sont nuls et non avenus, moquez vous en plutôt comme votre Baron. L'on peut résumer plus ou moins la chose comme tel, la Monarchie Primaine n'a cure des avis externes car elle est au dessus des considérations mortelles de par son droit divin à régner et sa tâche sacrée.

Dom Juan Altarini -
L'on reconnaît bien là les principes monarchiques. Toujours est-il que comme vous le disiez, si officiellement le Trône se désintéresse de cette affaire faisant tâche d'huile, il n'en est peut être pas le cas dans les coulisses. Mais le cas échéant, peut on considérer la chose comme une cassure non seulement avec Prima mais avec tous ses homologues ? Car techniquement parlant, les derniers mois ont vu l'ascension de l'UMT et l'élargissement massif de cette alliance entretenant une union des monarchies et des états à tendance autoritaires de droite avec peut être comme seule exception l'OVNI Albel sortant de nul part et s'acoquinant soudainement avec les monarchies d'Eurysie et les Empires du Nazum.

B.R.L - On peut en effet considérer que la cassure va se répandre si ce n'est pas déjà le cas. Vous savez, les monarchies ont cette particularité d'être une authentique grande famille où les liens du sang sont une réalités et ont un impact concret sur la politique. Dans le temps, lorsque les alternatives aux royaumes et aux empires tel qu'on les entendait au Moyen-âge étaient une minorité pouvant être ignorés, celles ci se querellaient allègrement pour des trivialités et se réconciliaient tout aussi vite car dans les faits les grandes dynasties d'Eurysie à minima, partagent toutes plus ou moins un pourcentage de sang commun de par les mariages et unions réalisés au fil de l'histoire. C'est une famille sur le plan allégorique comme sur le plan matériel, les Empereurs et Rois restants sont tous cousins en quelques sortes. Et à l'heure actuelle, face à nombre déclinant de leurs semblables ainsi qu'à l'émergence et surtout à l'essor d'idéologies qu'ils considèrent comme contre-nature, notamment car elles sont souvent mouvantes à l'inverse des traditions qu'ils apprécient voir stagner où évoluer à moindre rythme, les liens n'ont jamais été aussi serrés. Pour ainsi dire, les ennemis du siècle derniers ont ainsi pu faire volte-face et devenir les meilleurs amis face au risque d'effondrement et de disparition de leur modèle. Vous connaissez l'expression après tout, quitte à préférer un mal autant se rapprocher de celui que l'on connaît bien et l'on ne connaît personne autant que son homologue faisant office de reflet dans un miroir. Il en va de même pour les empires du Nazum même si ces derniers sont plus détachés dû des différences culturelles et religieuses profondes mais qui trouvent tout de même un intérêt à s'aligner sur leurs équivalents Euryrisiens, après tous les sang bleus sont une espèce en voie de disparition. Quoi qu'il en soit, se mettre à dos l'un d'eux signifie souvent de se mettre à dos toute la famille ce qui peut autant être nul et non avenue si vous n'avez aucun lien ou intérêt avec qu'une authentique plaie et une source de problèmes pour l'avenir. Concernant le Milouxitania, des échos d'ambassade que j'ai tendent à laisser penser que certaines fautes ou avis manquant de tact auraient pu échapper à quelque garde-fou qu'il puisse exister et de facto fâcher les cousins de Prima. En d'autres termes, les relations d'ordre général ne sont pas au beau fixe avec l'ensemble des monarchies Eurysiennes proches de l'UMT.

Dom Juan Altarini - Et il n'y a aucun risque que cela puisse s'échauffer plus encore si j'ose dire ? Après tout, états membres de l'UMT s'illustrent généralement à minima sur le plan interne par un côté implacable en ce qui concerne toute forme de dissonance dans leurs états, pourraient-ils donc avoir pour ambition de corriger celles des autres s'ils étaient trop irrités ?

B.R.L - C'est une possibilité mais qui reste selon moins fort peu probable. A l'heure actuelle le jeu géopolitique mondial est dominé par le Liberalintern et l'ONC qui rassemblent la majorité des puissances mondiales et s'affrontent par mouvements interposés et indirects. L'UMT de manière générale opère selon une tactique de sous-marin et se contente de tisser des liens ci et là et de se renforcer, favorisant une optique défensive et un lissage positif de leur image, la Clovanie entre autre a notamment participé aux discussions pilotés par la Torre Bianca avec la Loduarie concernant des querelles frontalières, de même le Royaume de Prima s'il se veut officiellement isolationniste, conserve des relations apaisés dans une certaine mesures avec ses voisins directs et utilise ses ambassadeurs dans les rares pays où ils ont été dépêchés pour faire bonne figure. Mais surtout et plus encore, c'est via la religion et les "causes vertueuses et morales" se défendant via des ONG que cette monarchie s'exporte et cherche à se poser en égérie de la bonne conscience et des bonnes moeurs quitte à redéfinir totalement cette notion qui il est vrai diffère grandement selon les nations et les peuples. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le Roi de Prima couve une anti-papauté se fondant sur les vieilles interprétations des textes liturgiques, ce sont des alliés autant qu'une vitrine à l'internationale des plus utiles pour leur agenda. Pour ce qui est du reste, les nations de l'UMT ont chacune leurs petites affaires mais n'ambitionnent pas à priori d'exporter agressivement leur modèle, ce serait contre productif et il est plus aisé de jouer au jeu du Bouc émissaire mondial et à cela j'ajouterais qu'ils sont bien rôdé. Après tout, l'attention du monde se porte ailleurs, sur le Prodnov où sur les heurts avec le Kronos par exemple voir dans une moindre mesure au Pontarbello. Mais de manière générale, tout le monde se fiche plus ou moins de ce qui se Trame en Prima et chez ses homologues alors que pourtant il y aurait beaucoup à dire. Le dépliant décrié par plusieurs démocraties proches est édifiant à ce sujet et n'a rien à envier aux programmes de certaines dystopies contemporaines sous bien des angles. Mais je me garderais bien d'entrer dans les grandes largeurs sur le sujet, à chacun ses moeurs après tout et aux dernières nouvelles le Royaume n'a il est vrai jamais acté le massacre de milliers de ses sujets en une journée, même si cela n'empêche ni la critique ni la dénonciation.

Dom Juan Altarini - Les monarchies Eurysiennes avancent donc leurs pions avec habileté et stratégie et savent se restreindre donc. Ce qui n'est pas nécessairement le cas de certains états aux antipodes idéologiques, avec en tête de file les Rouges du Kronos notamment avec le dictateur sanguinaire Calabraise qui de façon surprenante et inattendue a annoncé ne pas se présenter aux prochaines élections du Pays, mais aussi avec le Secrétaire Général de Loduarie semble-t-il fait encore parler de lui il y a peu en indignant les chancelleries de l'ONC. Votre avis sur la question B.R.L ?

B.R.L - Concernant le cas de Calabraise il est assez bref. Tout le monde est au fait de ses multiples frasques et les horreurs dont il est la source. Le cas échéant, je soutiens parfaitement l'ONC dans sa quête visant à le faire passer devant une cour de justice internationale, ce serait de bon aloi au vue de ses actions durant les récentes années, de surcroit rappelons que ce dernier n'avait pas hésité à annuler les élections peu après sa sanglante révolution afin d'outrepasser les urnes pour se maintenir au pouvoir qu'il avait arraché dans le sang. Aussi, soyons prudent et attendons devoir s'il est effectivement sincère dans sa démarche d'abandonner le pouvoir où s'il édictera une seconde annulation surprise peu avant l'évènement, voir s'il se trouvera une marionnette pour diriger en vitrine. S'il n'est pas mis sous les verrous d'ici là. Pour ce qui est de la Loduarie, la question est toutefois plus... épineuse et plus compliqué qu'il n'y paraît.

Dom Juan Altarini - Compliqué de par la personnalité du Secrétaire Général où par d'autres facteurs ?

B.R.L - Des deux. Il faut bien comprendre que la Loduarie est un espèce d'enfant bâtard, ce que l'on pourrait nommer comme une "démocrature" née d'une révolution car de manière générale l'on connait surtout les aspects "dictatoriaux" qui font la célébrité du pays et attirent les critiques mais il existe aussi des aspects dignes d'une démocratie, notamment certaines libertés fondamentales garanties et un simili d'élections dont on connait assez peu le fonctionnement mais qui contrairement au cas de Calabraise ont a priori fonctionné comme il se doit. On note ainsi une espèce de dualité entre l'autoritarisme et la volonté de bien faire afin que les citoyens Loduariens aient une vie que l'on pourrait qualifier de à minima convenable et confortable. Cependant, et c'est là la grande ironie, l'image du Pays se retrouve systématiquement et à juste titre, affiliée à celle de son sulfureux dirigent, le Secrétaire Général Lorenzo Geraert-Wojtkowiak qui est l'une des personnalités les plus controversé de notre ère et qui a déjà à bien des égards gagnés une place de choix dans les livres d'histoires. Pour être tout à fait honnête, je dirais même que l'on imagine mal la Loduarie perdurer sans cet homme à sa tête car si le pays était un navire, il serait autant la figure de proue que le gouvernail, les voiles, la carène et même le capitaine, au bas mot. Le Secrétaire général est tout simplement omniprésent sur tous les sujets et dans tous les domaines, ce qui d'un côté force l'admiration car si il y a bien une chose qu'on ne peut guère reprocher à ce dernier c'est son implication et sa détermination, d'aussi loin que je me souvienne je n'ai jamais vu quelqu'un oeuvrant continuellement à ce point, et je me pose régulièrement la question de quel est son secret pour continuer sans cesse à son rythme car cela doit être épuisant et plus encore quand on observe les situations dans lesquelles il s'empêtre régulièrement.

Dom Juan Altarini - Des situations atypiques pour ne pas dire ubuesques qui font la célébrité de l'individu avec en dernière tête d'affiche les négociations stagnantes il est vrai concernant le coup d'éclat de l'ONC en Leucytalée.

B.R.L - En effet. Car avec l'omniprésence de la figure du Secrétaire Générale s'associe aussi un interventionnisme souvent très déplacé et improbable d'une Loduarie qui à l'image de son dirigent se veut présente sur tous les fronts et traduit une volonté de s'ériger en tête de file du communisme à l'échelle mondiale afin de créer un troisième, ou plutôt un quatrième axe international car dans les faits les ambitions de l'UNSC, l'alliance rouge, tranchent nettement avec leurs moyens et la défaite majeure subis en mer au large des détroits de Leucytalée à pour ainsi dire rebattu les cartes en donnant une voie royale à une UMT en plein essor de se positionner comme un troisième axe international majeur bien qu'il faille compter désormais avec un nouveau concordat de nations se voulant neutres et cherchant une légitimité morale emmenés notamment par Saint Marquise et le Shuharri en termes de moyens concret mais aussi par le Milouxitania qui en dépit de capacités matérielles déficientes n'est pas en reste en termes d'activité et est devenu un acteur régulier de la scène internationale. Mais je divague. Pour en revenir au sujet, et faire un constat, la Loduarie n'a pas les moyens ou tout du moins n'a plus les moyens de ses ambitions et peine à convaincre ses homologues communistes plus modérés tel que la Luthoravie à titre d'exemple qui de toute évidence ont des préférences pour le parapluie Pharois. Et c'est là d'ailleurs des grands défis de l'UNSC qui bénéficie aussi dans une certaine mesure du parapluie pharois et plus généralement du Liberalintern mais subit tout autant son ombre car les acteurs majeurs que sont le Syndikaali et le Grand Kah disposent de tous ce que la Loduarie manque, autant en termes de puissances de projection, de forces brutes que de crédibilité voir de légitimité morale. Rappelons entre autre que la Loduarie est régulièrement décriée pour ses affiliations douteuses autant avec le dictateur Calabraise que plus récemment avec le boucher Saburo du Mokhai. Enfin, en dernier point, la tête de proue de l'UNSC subit depuis quelques temps de nombreux revers significatifs, je pense notamment à la défaite navale mais aussi à l'intervention susmentionnée où dans chacun des cas, la Loduarie y a laissé des plumes. Plus généralement, le secrétaire générale par un interventionnisme perpétuel, bien qu'assumé, disperse des moyens déjà bien maigres par rapport à son programme et à défaut d'engranger des victoires mêmes mineures, accumule les revers et se voit ramené de force à un retour brutal à la réalité comme on a pu le voir cette semaine.

Dom Juan Altarini - Vous pensez à l'affaire des négociations qui semble au point mort si l'on en croit la presse Loduarienne ?

B.R.L - Si fait. Comme je viens de le dire, la Loduarie a dispersé ses pions et subit des revers. En tout état de cause sa flotte a été ratiboisée en grande majorité au large des détroits de Leucytalée, plusieurs soldats et officiers ont été pour ainsi dire coincés au Mokhai, d'autres sont coincés au Kronos Afaréen et observent en chien de faïence les plages en l'attente d'un hypothétique débarquement, enfin l'on note aussi les forces déployés en métropole du Kronos le long de la frontière Youslève afin de faire office d'épée de Damoclès et donner du poid aux négociations en faisant peser une menace sur l'un des états membres de l'ONC. Une démonstration ironiquement belliqueuse en sachant que l'accusation principale des diplomates Loduariens tient en bref sur le fait que l'ONC cherche la guerre, or aux dernières nouvelles ce n'est pas l'ONC qui a remilitarisé la frontière Kronienne afin de faire du chantage à la menace ni même l'ONC qui décidée d'organiser une contre-soirée navale à ses risques et périls en essayant par la suite de mordre la queue du lion. Mais passons. Toujours est-il que les faits sont là et la Loduarie semble opter comme à son habitude dans une course à l'excès comme elle le démontre systématiquement dans son interventionnisme latent. De fait, des échos que j'ai d'amis proches de la Torre Bianca, à l'heure actuelle la figure de proue de l'UNSC n'est nullement considérée comme cobelligérante dans l'affaire qui oppose certains membres de l'ONC au dictateur Calabraise. Ce qui laisserait à penser que l'affaire pourrait simplement rester close et que la Loduarie pourrait s'en retourner vaquer à ses interventions à travers le monde en toute quiétude. Or le Secrétaire Général semble être entré dans une boucle et cherche à jouer sur le fil de la terreur de la destruction mutuelle en soutenant que la Loduarie serait prête, au même titre que le Kronos à entrer dans un processus de guerre totale si négociation il n'y a pas.

Dom Juan Altarini - Et Négociation il y a eut pourtant non ?

B.R.L - Il y a eut, à ceci près qu'il ne s'agit pas d'une négociation mais d'un Ultimatum. Je m'explique, encore une fois j'ai de très bon échos de l'affaire et au vue de ce que j'ai entendu et qui semble confirmé par les médias communistes qui se permettent même de préciser les sommes, le Secrétaire général Lorenzo Geraert-Wojtkowiak n'a pas émis un souhait de négocier mais a émis des revendications sur lesquelles il campe et refuse de revenir de toute évidence. L'on pourrait se dire qu'il emploie une tactique classique visant à mettre sur la table dès le début des enjeux inadmissibles afin de revoir à la baisse sur la durée et viser quelque chose de prévus officieusement à la base et qui n'aurait jamais été accepté à l'origine sans cela. Mais non, certainement pas. Vous conviendrez aisément que lorsque l'on se prends une gifle, une défaite majeure, l'on ne cherche pas à insister dans l'absurdité ni même à imposer ses conditions, ce n'est pas comme cela que ça marche. Or, que la Loduarie demande des réparations dans une certaine mesure. Soit, cela peut se concevoir, mais qu'elle exige de toute évidence le remboursement complet des pertes qu'elle a subit en Leucytalée alors que les autorités militaires et gouvernementales étaient parfaitement consciente des risques auxquels la flotte rouge était exposé, voilà est fort de café. Et encore, je ne saurais affirmer avec certitude quels autres demandes auraient été émises mais elles ne sont certainement pas pécuniaires. Quoi qu'il en soit les faits sont là, le Secrétaire Général n'a aucune intention de rétropédaler et l'Alguarena non plus. Force est alors de constater que l'impasse risque de se transformer en passage en force d'un côté ou de l'autre, la seule différence étant que l'un d'eux n'a pas une vision claire de la réalité aussi cruelle puisse-t-elle être. L'excès et les abus ne sont jamais des solutions viables sur le long terme, souvenez vous en.

Dom Juan Altarini - En effet, et ce sera le mot de la fin. Merci à vous B.R.L d'avoir partagé vos avis avec nous, sur ce nous allons faire une courte pause et reviendrons après une page de publicité. A vous les studios !
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23 Juin 2011 - L'Heure des Comptes : L'Autarcie, le nouvel Eldorado politique des nationalistes et grands perdants de l'économie de marché, solution miraculeuse ou fumisterie ?


L'heure des comptes
Si vous n'êtes pas content de votre grille pain alguerano, vous n'avez qu'à faire le votre ?



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L'Heure des Comptes, la première émission télévisé traitant de l'actualité internationale et domestique sans Tabou ni omission, présentée par votre serviteur Dom Juan Altarini, uniquement sur Laguna News. Au programme ce soir, la nouvelle mode ou plutôt lubie, cela dépend des points de vue, des conservateurs, traditionalistes, protectionnistes réformés et autres détracteurs du libre échange et de l'interdépendance de l'économie de manière générale, nous parlons là du concept d'Autarcie. Un nom qui revient très souvent au sein de la société fortunéenne mais pas que car face à la "réussite" du modèle primain, l'on ne saurait après tout que constater à priori les méthodes alternatives d'enrichissement. Mais au delà du rêve et des apparences, quand est-il vraiment ? Nous voyons cela céans dans l'Heure des Comptes !


Dom Juan Altarini - Mesdames et Messieurs, chers spectateurs bonsoir ! Bienvenue dans l'Heure des Comptes, votre émission favorite dans laquelle nous tapons du poing sur la table afin d'analyser et de définir la viabilité des phénomènes de modes pour déterminer s'ils s'inscrivent le temps d'une saison ou de manière plus durable. Ce soir à notre table, nous abordons la dernière idée, théorie ou même projet politique portée sur devant de la scène publique depuis peu par Dom Litaris et ses amis qui s'amusent à crier à qui veut l'entendre que l'on n'a guère besoin de son voisin pour vivre et qu'il est bien respectable de construire et créer sois même ce que l'on use plutôt que de s'en remettre à d'autres. Une suite d'idées pour le moins innovantes et visant à changer radicalement la société mais qui témoignent aussi une fois pour toutes à ceux qui en doutaient que des excès de soleil ont tendance à vous carboniser quelques neurones. Ou peut-être est-ce l'air de la guerre civile Varanyenne et le renfermé du gouvernement d'époque, allez savoir. Toujours est-il que Monsieur Litaris et sa clique semblent oublier ce qu'il s'est passé la dernière fois que leurs ancêtres ont tentés de réformer dans les grandes largeurs la nation en niant sa nature profonde et en tentant de dévoyer son être même. Enfin, nous ne sommes pas là pour casser du sucre sur le dos des gens comme dans une Télénovelas quelconque, non, ici nous faisons ça avec des analyses et des raisonnements fournis. Et pour ce faire, nous recevons ce soir le très estimé et connu philosophe, écrivain et égérie du bon sens Bernardo Ricardo Lévérini, surnommé B.R.L qui a toujours quelque chose à dire ou à démontrer par des exemples d'actualité en plus d'être un habitué de notre plateau. B.R.L, soyez le bienvenue parmi nous une fois de plus.

B.R.L - Merci bien Dom Altarini, c'est toujours un plaisir que de participer à vos émissions, à l'occasion je vous apporterais une bouteille d'hypocras vu que je suis un habitué comme vous dites.

Dom Juan Altarini - Avec plaisir, mais seulement après l'émission pour des raisons évidence de crédibilité. Ceci étant dit, entrons dans le vif du sujet, alors l'Autarcie, l'Autarcie, l'Autarcie... Un bien grand et fort magnifique mot, mais il faut commencer par définir le sujet, donc concrètement, qu'est ce que c'est l'Autarcie ?

B.R.L - Purement et simplement, l'Autarcie se définie selon les termes officielles comme le fait pour un pays d'être autosuffisant ou en d'autres termes de se suffire à lui même. Ce qui sous entends que dans le cadre d'une estimation d'offre et de demande, un pays autarcique est supposément en capacité d'équilibrer les deux paramètres afin de les égaliser de son propre chef et sans aucune intervention externe. Il produit alors ce dont il a besoin afin de fonctionner comme entité à part entière et ce en dehors des influences et relations économiques classiques inter-étatiques. De facto, le pays concerné entretient des moyens de productions répondant à des besoins qu'il définit de lui même dans les trois secteurs de l'économie, le primaire c'est à dire l'agraire, les matières premières et ainsi de suite, le secondaire, l'industrie et le raffinage des matières premières afin de créer quelque chose, et le tertiaire qui sont les services divers et variés qui correspondent notamment à satisfaire les besoins d'une population de diverses manières... Dans les grandes lignes.

Dom Juan Altarini - Sur le papier cela semble plutôt intéressent, et vertueux en un sens, comme nous le présente Dom Litaris et ses collègues, mais pourquoi diable alors tous les pays ne sont-ils pas autarcique si ce modèle est aussi avantageux ?

B.R.L - Car ledit modèle est autant avantageux qu'il n'est un rêve inatteignable factuellement. L'Autarcie telle qu'idéalisée est par définition impossible à atteindre pour de très nombreuses raisons. Comme je vous l'ai dis, l'Autarcie sur son principe réprouve les interventions externes et de facto, cela sous entends que tout doit se passer en interne dans la nation concernée. Or, il n'existe aucune frontière parfaitement étanche et n'en a d'ailleurs jamais existé, ceux qui vous soutiendront le contraire sont des fieffés menteurs car même l'impénétrable forêt de Padure a vu entrer et ressortir une expédition scientifique il y a peu. Pas même la très secrète Transblêmie n'est exempt de contacts ou d'échanges avec l'extérieur même si ces derniers sont très succincts. Et plus généralement, l'on sait de nos jours après des études historiques poussés que les "nations" d'antan voyaient leurs populations à des échelles locales ou régionales opérer du troc ou des échanges plus discrets, de contrebandes ou autres ci et là en dépit des inimitiés entre monarques et similis de gouvernements. En effet, les idéologies ou concepts moraux lointains n'ont très souvent que peu de valeurs lorsque la nécessité se fait sentir et que la solution se trouve par delà ce qui en fin de compte n'est qu'une ligne imaginaire et matérielle. De ce fait, le concept même d'autarcie est faussé partout dès le départ. Ou plutôt serait-il plus sensé de dire que l'Autarcie totale ne peut exister mais qu'il existe différents degrés d'Autarcie partielle.

Dom Juan Altarini - Et je suppose que ledit degrés pourra être définit en fonction des autres raisons que vous avez mentionnés mais pas encore évoqués qui font que l'Autarcie totale n'est qu'un mythe.

B.R.L - Si fait. Ainsi, je vais être clair quand à ce point car il est une clé de voûte de la logique, l'Autarcie n'est jamais une nécessité ni une obligation, c'est un choix, une volonté, une stratégie qui s'inscrit dans un raisonnement visant à atteindre une certaine situation et qui n'est jamais unique en termes de forme à arborer. Ce pour la simple et bonne raison que tout les pays ne peuvent pas devenir autarcique par essence, bien souvent il faut se donner les moyens ou faire des ajustements drastiques. Avant tout, il y a des facteurs géographiques et démographiques qui entrent en ligne de comptes. La Mahrennie par exemple du haut de ses deux millions et quelques d'habitants avec un territoire certes point l'égal des autres régions d'Eurysie mais suffisant pour sa démographie en termes de ressources pourrait atteindre un certain niveau d'autarcie si elle le désirait sans rencontrer trop d'obstacles. A l'inverse, la Luthoravie du haut de ses presque cent cinquante millions d'habitants et existant sur un territoire certes étendue mais plutôt nordique où l'Agriculture peut parfois peiner à suivre, aurait toutes les peines du monde à entrer dans une forme d'Autarcie.

Dom Juan Altarini - Vu comme ça, cela paraît logique. Une forte population va nécessiter beaucoup plus de ressources afin de subvenir à ses besoins et il est tout à fait possible que les capacités de production d'un territoire ne suivent guère via plusieurs causes.

B.R.L - D'où le fait comme je le mentionnais plus tôt, que l'un des enjeux majeurs de l'Autarcie est de faire des ajustements drastiques, et si la plupart du temps l'on ne vient pas à couper dans la population directement ou bien l'on ne peut effectuer des hausses de rendements massifs sur le territoire, il y cependant un facteur déterminant que l'on peut théoriquement modifier à loisir en tout temps. Ce sont les besoins eux même. C'est logique quand on y pense, car l'Autarcie consiste à régler soit même sur un équilibre parfait l'offre et la demande en interne. Or, rien n'indique en principe ce que doit concerner ladite offre et ladite demande. Si des domaines essentiels tel que les vivres, l'eau ou même l'outillage et les vêtements apparaissent comme des fondamentaux inaliénables, quand est-il des éléments de conforts modernes "facultatifs" ? Il est plus facile après tout de ne se préoccuper que de cultiver du blé et récolter de l'eau plutôt que d'assurer l'électricité à tous ou un accès à la télévision.

Dom Juan Altarini - Un contrôle sur ce qui est essentiel ou non en somme, car après tout qui est légitime pour définir cela ? N'est-ce donc pas là quelque chose qui tend à penser que les pays avec des penchants autoritaires ou dictatoriaux sont plus à même de s'ancrer dans l'Autarcie ?

B.R.L - Bien sur que si et pas seulement pour des questions de contrôle. Souvenez vous, l'Autarcie, c'est une forme d'économie fermée en principe. Mais c'est surtout l'indépendance économique car si sur le papier vous êtes à même de produire tout ce dont vous avez besoin vous même, vous ne pouvez être sujet à aucune pression ou influence externe qui pourrait vous court circuiter, et quelque part vous pouvez toujours appliquer une forme d'autarcie par domaine. Tenez, la Loduarie par exemple, aussi contestable et critiquable soit-elle, il est toutefois indéniable que sur le plan énergétique elle demeure au bas mot irréprochable dans la mesure où en tant que pionnier et leader du nucléaire disposant de surcroît de réserves d'uraniums conséquentes, personne à moins de la vitrifier ne saurait lui couper le jus selon toutes évidences. A l'inverse si demain le Milouxitania décidait d'acheter de dédier sa production énergétique sur le nucléaire et achetait tout ses besoins chez la Loduarie, cette dernière pourrait du jour au lendemain lui couper les vivres et lui imposer des choses théoriquement. Ce sont là d'ailleurs des exemples réels et des arguments présentés par les partisans de l'Autarcie.

Dom Juan Altarini - Des soutient qui n'hésitent pas à s'inspirer du royaume voisin de Prima qui s'enorgueillit d'avoir su conserver sa société d'ordres mais surtout de réaliser une croissance économique avec un modèle fermé et autarcique. Un avis sur le sujet ?

B.R.L - Une fois de plus, l'Autarcie totale n'existe pas et Prima n'échappe pas à cette règle universelle. Son économie apparaît fermée dans les grandes lignes mais quiconque observe celle ci de plus près peut constater l'existence de multiples ouvertures. Exemple simple pour faire lien avec ce que je disais avant, la noblesse Primaine, vecteur de morale et de vertu s'il en est qui n'hésite pas à venir faire la morale à tout le monde sur le bienfait des ordres et la nécessité de mettre un termes au libre échange pour revenir à des méthodes de production plus traditionnelle et locale est une grande amatrice de thé et dans une certaine mesure de... Bois bandé. Je vous le demande donc, selon vous, y a-t-il en Prima beaucoup de plantations de thé ? Est ce que ledit Bois bandé est aussi une production locale autant que leurs poulets fermiers ? Selon la logique autarcique de la nation cela devrait l'être n'est-ce-pas ?

Dom Juan Altarini - Selon toute logique, or je suis quasiment certains malgré que je ne sois biologiste que les feuilles de thé ne pousse pas dans la région.

B.R.L - Bien évidemment que nom vu que ladite plante viens d'Orient. Quiconque s'intéresse aux marchés mondiaux et aux relations inter-étatiques remarquera aisément que en Prima le Thé vient du Tahoku et le bois bandé de Mahronie. Et ce ne sont là que des exemples parmi d'autres. Ne serait-ce qu'à la frontière entre la Sérénissime et le Royaume, après tout la finance primaine n'est-elle pas "fortunéenne" d'après les propres dires des structurants de la société d'ordre ? Les relations entre voisins sont toujours existantes autant que le troc et les échanges divers à échelles locales, n'en déplaise aux douaniers qui en toutes sommes sont pour certains très complaisant avec certains présents qu'on leur offre pour regarder ailleurs. Ceci dit, si vous vous en tenez à la population Primaine vraisemblablement "libérée" par le travail, vous comprenez aisément d'où les prétentions d'Autarcie proviennent sur certains points. Enfin... Tout cela pour dire que Prima fonctionne sur un principe d'autarcie accru mais pas total. L'unique pays en ce bas monde qui me vient à l'esprit et qui pourrait le plus se rapprocher de cette idée est... La Transblêmie. Qui est une horrible dictature dystopique où règne le mysticisme et une terreur perpétuelle qui profite au maintient du gouvernement ducal et de ses sbires qui en sommes feraient passer les Loduariens et la bande à Calabraise pour des anges. Un pays montagneux de surcroît, allègrement isolé géographiquement et ne disposant pas d'une démographie pharamineuse selon les estimations. Or, même le Grand Duché entretient des relations et des échanges économiques, encore à ce jour, quoique peu nombreux, avec l'Empire des Ushong dont il est encore officiellement le tributaire. A ce compte là, la messe est pour ainsi dites et l'état des choses parle de lui même.

Dom Juan Altarini - Il est vrai. Un mot à dire sur les critiques faites au libre-échanges avant de conclure ?

B.R.L - Le Libre-échange n'est au même titre que l'Autarcie guère l'utopie parfaite que l'on essaie de nous dépeindre. Il n'y a aucun système parfait à vrai dire, or nous n'en sommes pas pour autant à choisir entre la peste et le choléra. Comme je vous l'ai dis, l'Autarcie n'est pas une nécessité, c'est un choix, et le Libre-échange aussi est un choix, mais toujours est-il que entre deux maux je préfère à titre personnel le moins et j'ose m'avancer à dire que nos concitoyens aussi. Tout les pays ne peuvent guère devenir autarcique ou tout du moins peuvent-ils l'être sans sacrifier trop en ciblant des domaines très précis, dans le cas contraire le prix à payer en droits, en libertés et surtout en confort serait très élevé. L'économie de marché pour sa part, si elle se veut selon ses détracteurs impitoyables et sujets aux influences permet à ceci près aussi d'éviter les situations dépendance pour peu que l'on saches réfléchir. Deux solutions simples, créer un échange équivalent de tel manière à ce qu'il ne puisse y avoir aucun chantage à sens unique. Ou bien multiplier les fournisseurs et les partenaires de tel manière à avoir toujours des alternatives sous la main, c'est le principe de concurrence tant décriés tel qu'il devrait fonctionner. Mais tout de même, les partenaires avec qui l'on entretient une discussion saine et mutuellement profitables demeurent le centre névralgique de tout libre-échange sain. Et dans le cas fortunéen, je pense pouvoir affirmer sans me tromper que nous disposons d'assez de collaborateurs en ce monde, de différents bords s'il en est, pour pouvoir nous affranchir de toute idées saugrenue de passer à une autarcie en sacrifiant nos valeurs et nos traditions.

Dom Juan Altarini - Tout à fait d'accord. Merci à vous B.R.L de nous avoir rejoint ce soir, sur ce nous vous quittons quelques instants sur une page de publicité et reviendrons sous peu, à vous les studios !
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16 Décembre 2012 - L'Heure des Comptes : L'Eurysie, ses guerres, ses révolutions, ses ingérances. Mokhai Bis c'est parti, les fous rires sont garantis (Selon ceux qui tirent les ficelles)



L'heure des comptes
Les gâteaux ont bon dos alors que les vieilles habitudes visant à faire ce que l'on veut en se donnant bonne conscience se démocratisent



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L'Heure des Comptes, la première émission télévisé traitant de l'actualité internationale et domestique sans Tabou ni omission, présentée par votre serviteur Dom Juan Altarini, uniquement sur Laguna News. Au programme ce soir l'état alarmant du vieux monde qui se réchauffe largement (Encore une fois) de par quelques sinistres affaires en cours impliquant entre autre insurrections, interventions militaires, espionnages et autres fourberies intemporelles qui participent indéniablement à perpétuer la réputation de cirque absolu du continent. La Loduarie et l'OND sur le devant de la scène en plein pugilat diplomatico-militaire sur un énième "front" de proxy, pourquoi donc cela ? Nous allons voir cela ce céans dans l'Heure des Comptes.


Dom Juan Altarini - Mesdames et Messieurs, chers spectateurs bonsoir ! Bienvenue dans l'Heure des Comptes, votre émission favorite dans laquelle nous pointons allègrement du doigt les fumisteries et dénonçons sans équivoque ni langue de bois les phénomènes de géopolitique repeints à grand renfort de mascara afin de faire avaler des couleuvres à l'opinion populaire sans aucune honte. Ce n'est un secret pour personne, que ce soit sur ce plateau ou derrière les écrans mais notre bonne vieille demeure, l'Eurysie n'est pas réellement en bonne santé depuis ces dernières années et même au delà et en cela les observateurs internationaux sont formels si l'on omet quelques crises et autres évènements anodins parfois amplifiés plus que de raison par delà les océans, le vieux monde demeure toutefois de très loin le continent qui recense la présence de conflits, révolutions, guerres et plus généralement d'opposition larvés teintés de succursales dictatoriales excités ne faisant aucun effort afin de dissimuler leurs méfaits. Bien évidemment pour parler d'opposition armée il faut qu'il y ait deux camps et qui dit monstres en velours dit forcément chevaliers blancs en face, pour autant lesdits bonshommes ont-ils réellement la supériorité morale ou manipulent-ils les faits ? La question se pose. Et pour y répondre nous accueillons ce soir à notre table un habitué que l'on ne présente plus. Bernardo Ricardo Lévérini, ou B.R.L pour gagner du temps et comme on le nomme communément dans la presse ainsi que la vie courante, écrivain, philosophe, critique, clairvoyant, il cumule allègrement les loisirs et les affectations avec autant d'aisance que les organisations internationales aux ambitions démesurées se créent. A la différence que ce dernier a déjà fait ses preuves en son domaine et qu'il demeure en dépit du passage du temps. B.R.L, soyez le bienvenue parmi nous comme à chaque fois.

B.R.L - Merci bien Dom Altarini, c'est toujours un plaisir que de participer à vos émissions, comme je vous l'avais fait savoir la dernière fois j'ai apporté pour l'occasion une cuvée de l'année dernière d'Hypocras d'Ascalonie.

Dom Juan Altarini - Oh, quelle délicate attention, il ne fallait pas. Enfin, nous verrons cela après l'émission. Quoi qu'il en soit, commençons. Comme nous le disions, ce n'est un secret pour personne que l'Eurysie depuis ses dernières années est un continent pour le moins animé et pas dans le bon sens du termes. Toutefois un petit rappel des bases de cette... Mosaïque continentale serait le bienvenue.

B.R.L - En effet car si certains acteurs se plaisent à réduire sans aucune autre forme de procès le continent à un lieu instable où règne une certaine forme d'anarchie ambiante prêtant souvent à sourire afin de se moquer et dénigrer, le tout est bien évidemment plus complexe que cela. Dans les faits on ne peut nier que des discordes portant sur divers sujets ainsi que de véritables chamboulements politiques ont ébranlés des pays entiers voir des régions, l'on pense bien évidemment au Prodnov qui a connu encore récemment les affres de la guerre en voyant deux vestiges ayant succédé à l'ancienne dictature communiste s'affronter dans une lutte à mort, mais aussi à la guerre civile Kaulthe et l'intervention surprise du Grand Kah qui est encore depuis en Mahrennie, l'effondrement de l'empire Rémien, se voulant aussi en son sens une conséquence de cette soit disant instabilité ambiante et plus récemment bien évidemment comme nous le voyons tous les jours aux informations, le cas de la guerre civile en Okaristan qui s'est transformé au cours des derniers mois en véritable bourbier.

Dom Juan Altarini - Nos auditeurs peuvent d'ailleurs voir s'afficher une carte du continent avec les "points chauds" susmentionnés mis en évidence afin d'avoir une meilleure vision de la chose.

B.R.L - Ce qui permet de constater entre autre que géographiquement ces "évènements majeurs" qui resteront dans les mémoires des historiens sont localisés principalement dans la partie orientale du continent. Ce qui pourrait le cas échéant laisser penser qu'il s'agit d'une mauvaise foi flagrante que d'englober l'ensemble de l'Eurysie dans ses débauches et sa réputation mis à mal. Pour autant l'Ouest en apparence plus calme a aussi ses travers. Plus exactement au delà conflits ouverts, le vieux monde est dans son ensemble une mosaïque d'état disparates aux gouvernements et fonctionnements distincts recouvrant presque tout le spectrum politique. Des études réalisés par le pays afaréen de l'Althalj sur l'Eurysie occidentale sont d'ailleurs très édifiantes à ce sujet qui aborde autant les systèmes politiques que la densité de population en passant par la richesse des pays et leurs affiliation sur l'échiquier géopolitique international. Ces dernières présentent un intérêt certains car réalisés avec justesse et permettent le cas échéant de pendre note de toutes ces différences qui séparent les uns des autres tout en tendant à rapprocher ceux se voulant plus proche. Des dictatures fascisantes à leurs antipodes Eurycommunistes en passant par des monarchies absolues du siècle dernière demeurés tel quel et leurs consoeurs ayant évolué jusqu'aux nombreuses démocraties disposant de tout un panel de saveurs, l'Eurysie est ainsi le continent qui de très loin entretient la plus vaste biodiversité politique.

Dom Juan Altarini - Et l'être humain est connu pour faire preuve de passion dans ce qu'il accomplit et notamment dans l'oeuvre politique, ce qui implique entre autre de bien souvent vouloir prouver que sa pensée est meilleure, par tous les moyens. D'où le fait que certaines zones soient des barils de poudre, la frontière Loduarienne par exemple qui ne cesse chaque année de faire la une des titres de presse. Récemment, l'assassinat, car on ne peut le décrire qu'ainsi de deux civils de Teyla ayant tentés de passer la frontière n'est pas passé inaperçu.

B.R.L - Si fait et le régime Eurycommuniste le plus célèbre du monde en paye encore quand à son image les frais, même si depuis le temps l'on peut affirmer sans se tromper que le Camarade Lorenzo n'en a cure. Rappelons que quelques années auparavant, les tensions étaient sur la frontière Clovanienne même si depuis la situation s'est miraculeusement améliorée et les mésententes se sont déportés au nord. Quoi qu'il en soit, au delà de ces incidents tragiques, les spirales de la violence du continent s'inscrivent dans un phénomène mondial d'époque plus global qui se démarque du siècle dernier dans la mesure où les guerres de hautes intensités sont désormais rarissimes et ont laissés places à d'autres méthodes.

Dom Juan Altarini - Une constatation évidente que font les experts internationaux en se souvenant toutefois de quelques exceptions comme l'invasion Kaulthe de l'Arovaquie, anciennement rémienne. Ou encore dernière l'invasion par les forces coalisés de la frange dure de l'ONC du Kronos en dépit des allégations comme quoi ce ne serait-qu'une opération spéciale.

B.R.L - La situation du Kronos est extrêmement complexe et si dans les faits les escarmouches en Ex-Afarée Kronienne ont tous les codes d'une guerre de haute intensité sur le papier, ce n'est pas nécessairement le cas pour autant. Après tous les affrontements ont été brefs et se sont restreint uniquement aux ex-colonies de Pendragon. Certains mentionnent aussi la Tragédie de Port-Hafen, mais beaucoup s'accordent à dire qu'il ne s'agit pas d'une guerre mais d'une boucherie à visée terroriste. Mais laissons donc l'attribution des termes aux juristes et à ceux dont c'est là le métier. Comme je le disais auparavant, les guerres ou plutôt les affrontements directs entres états sont désormais chose rares et les oppositions armées se sont déportés principalement depuis les deux dernières décennies sur des guerres civiles avec fond d'idéologie et j'insiste sur le terme idéologie. Car c'est factuellement le moteur des grands changements désormais et pas uniquement la lassitude des peuples uniquement qui portent les vents du changement.

Dom Juan Altarini
- Au vue de l'état actuel du Prodnov, cela paraît plutôt évident quoique ce dernier est un cas extrême où les choses ont... Dégénérés.

B.R.L - C'est là le moins que l'on puisse dire. De manière générale, les guerres civiles récentes en Eurysie comme en extérieur ont connus un schéma plus ou moins proche ou tout du moins avec certains points communs. Généralement ceux ci comportent tout d'abord comme je le disais une Lassitude d'une certaine frange du peuple, pas toujours majoritaire mais pas non plus systématiquement minoritaire, tout dépendant du contexte. S'ajoute à cela un élément déclencheur qui viens mettre le feu aux poudres après une incubation courte ou longue, cela peut être un excès de zèle du côté des dogues du gouvernement, une loi impopulaire ou dans le pire des cas une répression sanglante. S'ajoute ensuite un troisième élément que l'on retrouve systématiquement dans chaque guerre civile récente et qui a été déterminant dans chacune afin de se diriger vers l'issue des crises, à savoir les interventions étrangères. Celles ci peuvent prendre plusieurs formes, elles peuvent être indirecte et voir la livraison de matériel militaire ou de fournitures diverses comme ce fut le cas au Varanya à la grande époque par exemple. Elles peuvent être localisée et individuelle, ce sont souvent des corps expéditionnaires ou de volontaires réduits invités par les insurgés ou le gouvernement en place, l'on pense par exemple à l'Inquisition du Kah ayant pris ses quartiers en Mahrennie après en avoir chassé l'ordre extrémiste des rosiques, ce avec l'accord tacite ou explicite des deux Kaulthies de l'époque. Il y a aussi les interventions "totales" et franchement assumés à échelle plus grande, la Loduarie en étant adepte régulièrement. Enfin, il y a aussi les interventions à échelle d'organisation qui implique pour leur cas de multiples pays rassemblés autours de traités communs et qui agissent de façon combinées sur plusieurs domaines, le cas du Prodnov avec l'opposition larvée entre l'ONC et le Liberalintern ainsi que l'UNCS est le plus flagrant. Bien évidemment il y a aussi le classique cas des divers services d'intelligence mais on ne vous fera pas à nouveau la rengaine, Staïglad nid d'espion... SOS 117, Kotios ne répond plus. Vous connaissez la chanson.

Dom Juan Altarini -
Une pensée d'ailleurs pour les Prodnoviens à la vue de ce que ces interventions "démesurées" ont engendrés par la suite. Toutefois les yeux de nombreux pays se sont lentement détournés de Staïglad et sont désormais portés sur l'Okaristan, récemment renommé Kolcovo et qui est pour ainsi dire un véritable panier de crabe.

B.R.L - D'une part mais surtout il est l'incarnation manifeste et concrète de ce que j'évoquais plus tôt. Lassitude, élément déclencheur puis intervention. Et quelle intervention si j'ose dire, elle est pour le moins conséquente. Ceci dit les acteurs participants sont toutefois plu surprenant ou intéressent à certains égards tout du moins. Forcément, la Loduarie était attendue pour sa part comme à chaque fois qu'un régime Eurycommuniste est impliqué dans quelque tourments que ce soit et tel l'éléphant dans un magasin de porcelaine, Lorenzo et ses laquais ne se sont comme ils le font toujours guère gênés afin d'intervenir massivement en piétinant au passage toute forme de courtoisie internationale, violation d'espace aérien et maritime étant devenue une banalité pour le gouvernement de Lyonnars. Plus curieux toutefois se trouvent ainsi la Tcharnovie et le Rus've qui sont des néophytes du genre si j'ose dire et se retrouvent ainsi embourbés pour des raisons assurément hautement et purement géopolitique dans un bourbier sans nom désormais, devant faire appel à des mercenaires Raskenois par ailleurs afin de suppléer à leurs corps expéditionnaires. Il y a aussi le cas de l'Empire du nord dont les rumeurs tendent à soutenir qu'ils ont eut toutefois quelques soucis sur le trajet en mer... Enfn...

Dom Juan Altarini - Une première surtout lorsque l'on sait que la Tcharnovie reviens plus ou moins de loin en ayant elle aussi subit ses propres troubles intérieurs.

B.R.L - Si fait. Une affaire anodine régionale s'est progressivement transformé en point d'intérêt majeur pour des étoiles montantes du continent mais aussi pour des... "Outsiders" comme on dit à Caratrad venu d'ailleurs. Au delà de l'Empire du Nord, le Duché de Sylva a aussi fait savoir pour sa part qu'il opérerait des livraisons d'armements. Nonobstant, j'attire l'attention aussi sur le fait que les frasques Loduariennes ont quelques peu excités la nouvelle alliance internationale à la mode qu'est l'OND qui n'hésite pas à montrer les muscles quelques peu sur les frontières et les eaux environnantes. Il y a fort à parier que ses membres garde un oeil sur la situation et son évolution. Et c'est là sans parler de probables autres acteurs discrets ou non annoncés encore, ce genre d'affaires à tendance à rassembler de manière improbable des gens de diverses allégeances et bien souvent aux buts finaux opposés. Dans tous les cas si l'on sait à priori pourquoi la Loduarie a pris position, la question se pose toutefois pour les autres.

Dom Juan Altarini - Personne ne dépense jamais de l'argent ou n'envoit à la mort ses gens d'armes sans raison, c'est impensable.

B.R.L - Impensable autant qu'absurde. Si l'on peut aisément théoriser que la Tcharnovie se reconnaît en partie dans le déroulé des choses et cherche, dû notamment à des ressemblances et proximités culturelles et politiques avec les insurgés quelle soutient, à s'assurer d'alliés et de collaborateurs proche, la chose étant probablement similaire avec la Rus've, le questionnement s'impose toutefois sur le cas de l'Empire du Nord ou des "généreux dons" à venir de Sylva. Les moralisateurs diront certainement qu'il s'agit là de promouvoir la démocratie, les libertés et toutes ces bonnes choses que l'opinion public adore. Car dans les faits il n'y jamais rien de mieux que la vieille opposition des méchants contre les gentils qui fonctionne... Mais... Les vieux aigries comme moi notamment perçoivent au delà des apparence enjolivés. Si je devais parler crument, je tendrais à dire qu'il se tamponnent allègrement l'oreille avec une babouche de si la Démocratie sort victorieuse de toute cette histoire. A vue de nez, ce qui les intéresse plutôt c'est d'une part de tenir en échec la Loduarie et ses protégés pour des raisons purement idéologique et géopolitique, après tout ce n'est pas un hasard non plus si cela coïncide entre autre avec une réunion récente des grandes têtes de l'OND ayant émis certains avis sur la Loduarie et ses agissements notamment. Mais aussi, c'est là une manière de se forger une réputation à l'internationale si j'ose dire et de faire ses armes dans un baptême du feu flamboyant afin de crédibiliser et cimenter une position en tant que puissance montante avec qui il faut compter. Pour cela, ce serait plutôt l'empire du nord par ailleurs qui s'intéresse à de multiples affaires à travers le monde et le cas échéant enchaîne les coups d'éclats afin de se tailler une place dans la cour des grands de tel manière à devenir un incontournable ci et là.

Dom Juan Altarini - Comme en Afarée dernièrement où l'on a vu des officiels participer au sommet organisé par l'Althalj quand à la question Gondolaise.

B.R.L - Un autre exemple édifiant en effet. Quoi qu'il en soit, il faudra suivre l'affaire de l'Okaristan avec attention car je flaire déjà de nombreux rebondissements et surprise comme ce fut le cas dans d'autres... Situations similaires. Ce qui se trâme n'est que le début et un grand jeu d'échec est assurément à l'oeuvre. Reste à voir qui sortira gagnant de la manoeuvre in fine. Dans tous les cas, les conclusions définitives permettront d'avoir une vision d'ensemble de l'état des réseaux d'alliance et d'influence bien plus claire.

Dom Juan Altarini - Car il est vrai que en dépit des proclamations et des faux semblants, il n'y a qu'une seule vérité. Les nations n'ont pas d'amis, que des intérêts et la fin justifie les moyens afin de les faire prévaloir. Ce qui sera le mot de la fin. Merci encore à vous B.R.L de votre intervention ce soir, sur ce une courte page de publicité avant de reprendre. Et Santé à tous les amateurs d'Hypocras.
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14 Mai 2013 - L'Heure des Comptes : Larmes de crocodiles, coups montés légisatifs, finesse politique d'éléphants. Martoni en roue libre vient de sévir à Velsna, à qui la faute ? Déjà pas au bluff.


L'heure des comptes
A force de jouer avec le vase déjà trop plein, l'on a finis par casser ce dernier et maintenant l'on fait les fausses éplorés à regretter l'eau déversée, Bravo Nils ! Super cette guerre civile ! Génial !



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L'Heure des Comptes, la première émission télévisé traitant de l'actualité internationale et domestique sans Tabou ni omission, présentée par votre serviteur Dom Juan Altarini, uniquement sur Laguna News. Au programme ce soir l'analyse des scènes d'une rare violence que l'on avait point vu depuis un moment déjà et qui ne sont pas rappeler les jours de plomb ayant précipités les grandes réformes de notre chère Sérénissime République dans les années cinquante, pourquoi, comment, qui ? Autant de questions qui peuvent avoir des réponses simples à première vue mais pas tant que ça à dire vrai. Après tout ce n'est pas tout les jours que l'on voit une folie meurtrière à la fois débridée et bridée à la fois avec des cibles bien définis. Ce qui témoigne de faction d'une situation hautement complexe qu'il est impossible de résumer en faisant une scission en entre "Les gentils et les méchants" comme semblent déjà l'avoir fait certains en apparence détachés et pourtant peut être pas si innocent que ça à toute cette affaire. Mais cela, nous allons le voir dans l'Heure des Comptes !



Dom Juan Altarini -
Mesdames et Messieurs, chers spectateurs bonsoir ! Bienvenue dans l'Heure des Comptes, votre émission favorite dans laquelle nous lisons entre les lignes des déclarations intéressés et démontrons par A + B que certains évènements sont surmédiatisés via la présence de pleureuses professionnelles engagées pour l'occasion afin de présenter une version unique de lecture d'évènements qui en arrange bien certains. Comme le monde entier, vous l'avez certainement appris avec stupeur et étonnement, authentique ou faux qui plus est car le dénouement était quand même visible de loin, mais la Grande République de Velsna a donné un nouveau sens ce 2 Mai dernier à l'expression "Monter au front en politique". Alors nous avons tous vu les images, les déclarations, les vidéos et ceci et cela, bien évidemment nous dénonçons sans équivoque ces actes de violence pour la forme dans la mesure d'excès clairs et avérés, de débordement massif ayant eut lieu à travers ces... Règlements de comptes, car c'est à dire vrai les justes termes pour décrire la chose. Pour autant, la situation est plus complexe qu'il peut y paraître au premier abord et ayant conscience que si l'on regarde uniquement le chaos sans connaissances de fonds et que l'on écoute les déclarations étrangères ci et là, l'on risque fort de se complaire dans un raisonnement simpliste et pas forcément représentatif du tout. De ce fait, pour analyser la chose en détails et voir le tout sous un nouvel angle, nous accueillons ce soir sur notre plateau l'éternel habitué qui pourrait presque souscrire à un bail dans ce studio tellement il apparaît ici, l'écrivain, le philosophe, l'analyste édifiant et dernièrement vainqueur de la Belotte de Winchesterro, j'ai nommé Bernardo Ricardo Lévérini, ou B.R.L comme l'on le nomme communément. B.R.L, soyez le bienvenue parmi nous !

B.R.L - Merci bien Dom Altarini, vous me donnerez le contact de votre agent immobilier à la fin de l'émission pour ce bail.

Dom Juan Altarini - Je n'y manquerais pas soyez en sûr. Bien, sur ce entrons dans le vif du sujet en commençant par le commencement à savoir, informer notre audience des bases afin de comprendre d'où l'on vient pour en arriver à de tels scènes qui ne sont pas sans rappeler ce que l'on voyait il y a plus d'un siècle. Fondamentalement, Velsna, l'on peut le dire a subit durant les derniers mois un véritable chamboulement de son microcosme politique n'est-ce-pas ?

B.R.L -
C'est le moins que l'on puisse dire. Il faut d'abord bien comprendre que la Grande République dispose d'un système vieux, très vieux qui reprends des concepts de gouvernance typiques de la Fortuna et de la Léandre d'antan, pour ainsi dire certains corpus de lois Velsniens toujours d'actualité remontent au moyen-âge et sont en vigueur sans discontinuer depuis des siècles. Et c'est d'ailleurs le mot d'ordre en général lorsque l'on analyse l'ensemble du système de Velsna, une horlogerie si bien huilée qu'elle a résisté au passage du temps durant des siècles entiers, alors forcément comme tout modèle celui ci a ses limites et surtout en cette ère de nouveauté et de mutations, le système s'est essoufflé c'est un fait indubitable. Pour autant, il aurait très bien pu continuer sans trop de problèmes sans interférences pendant au moins quelques décennies supplémentaires tant il est bien rôdé.

Dom Juan Altarini - Mais il y a justement eut des interférences.

B.R.L - Et comment. Un système multi-centenaire contrairement à la croyance populaire ne s'effondre pas du jour au lendemain, c'est impossible. Il y a deux façon de constater sa chute, une longue descente culminant par une lente agonie, ou une explosion abrupt en cours de vol motivée par ce que l'on appelle communément dans le jargon, des ingérences. Il faut bien comprendre que le système Velsnien en dépit de ce que certains à l'extérieur considèrent comme des tares et des absurdités sans nom à notre époque, est un monolithe de stabilité notamment et surtout en interne. Les Velsniens prospèrent pour ainsi dire dans une culture de la "Presque-stagnation". Ce n'est pas un hasard après tout si certaines lois moyenâgeuse sont encore là. Or, force de constater que le changement est en l'état aux portes de la Grande République ou plus exactement on a poussé ce changement. Même un aveugle a qui l'on ferait uniquement un récit succinct de l'actualité pourrait se rendre compte de la chose, un changement radical des teneurs d'évènements récents du jour au lendemain fait acte de foi quand au fait que des forces se sont mis en mouvement. Nous assistons en ce moment même à l'Histoire avec un grand H, à la très probable implosion du système multi-centenaire de Velsna qui est mis à l'épreuve et survivra peut être encore plusieurs siècles s'il sort victorieux de cela, ou s'effondrera comme un château de cartes afin de mieux renaître par la suite. A ceci près toutefois que l'érosion dû au temps n'est nullement coupable, pas plus qu'une longue et lente agonie. Non, tout se déroule si vite, des évènements suspects s'enchaînent tant et si bien qu'il est évident que certains cherchent purement et simplement à métaphoriquement pousser Velsna dans les escaliers. Pour ainsi dire, la maxime d'ordre est "Tout cramer pour repartir sur des bases saines."

Dom Juan Altarini -
A vous écouter l'on pourrait presque croire à une conspiration, quoique au vue du résultat ce n'est peut être pas si loin de la vérité. Mais cependant, il y a eut un point de rupture qui a marqué le lancement de tout.

B.R.L - En effet et il s'agit de l'assassinat du Patrice. Rappelons le, un chef plutôt symbolique de l'exécutif, mais un chef tout de même qui de surcroit demeure presque systématiquement jusqu'à sa mort dans un Palais dont légalement il ne peut sortir, et qui est l'une des places les mieux gardés et surveillée au monde. Un coup d'éclat comme ça n'arrive ni par hasard, ni par pure chance, il a été méticuleusement préparé dans les moindres détails et avec des moyens conséquents, car c'est aussi là la réalité de ce genre de projets d'envergures, il y a trois grands facteurs à considérer et qui sont indispensables à un succès. Le Mobile, les Moyens et l'Occasion. Bien évidemment, les suspects évident sont les trois "bénéficiaires apparents de la chose" si tant est que l'on puisse nommer cela un bénéfice. Pour autant, des acteurs extérieurs bénéficient aussi de bien des intérêts à ce début d'incendie. Il suffit d'observer à quel point la Grande République via ses trois triumvir a vu se nouer et se tisser divers liens ci et là impliquant souvent une personnalité plutôt que d'autres.

Dom Juan Altarini -
Donc si l'on puis dire cela peut être et est très probablement ce que l'on aime à appeler vers chez Caratrad comme un "Inside Job" mais pas tant que ça potentiellement.

B.R.L - Rien n'est moins sûr. Tout est possible à ce stade. Toujours est-il que de toute évidence les enquêtes internes n'ont rien trouvés, ce qui est hautement improbable si uniquement un acteur interne à Velsna est impliqué, les diverses factions se mettent certes des bâtons dans les roues mutuellement, mais un tel coup a dû mobiliser des ressources pharamineuses et nécessité des arrangements précis que l'on aurait certainement décelé à un moment donné si aucun acteur externe n'était impliqué afin de brouiller les pistes. Enfin, le mal est fait. Le Patrice assassiné, un sénat divisé, et nous voilà avec trois pointures de la politique Velsnienne ou plutôt deux, l'une des fortunes les plus imposantes, vétéran des milieux politiques et mécène de renom avec des valeurs certes quelques peu nationalistes, un Amiral émérite héro de guerre et loyal à l'idée même qu'incarne la nation mais emprunt de stagnation... Et finalement, un Outsider. Illustre inconnue, jeune, dynamique, aux idées novatrice qui n'a eut de cesse de monter et monter à une vitesse si folle qu'elle en devient suspecte. Enfin, ce n'est un secret pour personne que le Triumvir Vinola s'est constitué vitrine de l'OND.

Dom Juan Altarini -
Trois hommes aux fortes personnalités et aux idées fondamentalement différence, le nécessaire idéal pour une impasse Alguerano vouée à mal terminer, ce qui est advenu comme nous l'avons vu. Pour autant, il est curieux de constater comment la situation a dégénérée à ce point.

B.R.L -
Il est plus curieux à mon sens de lire la presse Velsnienne et de constater la recrudescence d'actes très louches dans l'ensemble ayant suivit l'assassinat du Patrice. Et encore c'est un euphémisme. Assassinat d'un sénateur par un sniper en plein jour, divers accidents des plus suspects notamment au Sénat même, tentative d'assassinat de proches de Triumvir, diverses rumeurs et on-dit qui se poussent comme de la mauvaise herbe. Une offensive "hostile" en ligne d'agitateurs. En quelques mois à peine, cela fait beaucoup. Et encore ce n'est que la face émergée de l'iceberg, je suis prêt à parier mon chapeau Panama qu'il y en a plus dont le grand public n'est pas au courant. Enfin, tout ça pour dire qu'il y a tellement d'actes, de liens à faire, et de théorie à formuler qu'il est strictement impossible au vue des ressources nécessaires à tout ça, que des puissances étrangères n'aient pas été activement à l'oeuvre à Velsna au cours de ces derniers mois. Il ne me paraît pas insensé d'affirmer que parmis tout ce que j'ai énoncé plus tôt, au moins la moitié soit pilotée depuis l'étranger. Même sans avoir de preuves formelles, c'est simplement une question de logique à ce niveau, l'enchaînement, le timing, l'ampleur, c'est tout simplement impossible qu'il ne s'agisse là que de l'action d'acteurs uniquement Velsniens.

Dom Juan Altarini - Des tentatives de déstabilisation qui ont vraisemblablement aboutis. Difficile toutefois de pointer du doigts avec certitude.

B.R.L - Pas tout à fait à dire vrai. Car si les soutiens de certains se font discrets, les allégeances d'autres sont un secret de polichinelle. Rappelons le, Vinola ne fait pas grand secret de ses liens avec l'OND. Et si pour autant il apparaît improbable que toute l'organisation soit impliquée de près ou de loin dans tout ce qui afflige Velsna ces derniers mois, nous pouvons au moins être certains que le royaume de Teyla et les Communes-Unies de Zélandia ont joués un rôle, déjà par proximité géographique évidente du coeur de la Grande République, mais aussi et surtout de par les dernières déclarations Zélandiennes d'une part qui ont un discours extrêmement tranché sans aucune contre-analyse, les Zélandiens ont fait leur choix de toute évidence et ne s'en cachent plus. Et pour Teyla... Eh, ma foi je pense que vous savez déjà de quel évènement clé je vais mentionner.

Dom Juan Altarini -
A tout hasard, un certains article de presse sorti il y a quelques semaines de cela avec soit disant des révélations phares et surprenantes.

B.R.L - Tout à fait et disons que cet article est un élément clé qui a mené à la situation actuelle. Vous savez, en matière de droit il y a deux notions clés dont tout juriste doit connaître la teneur à savoir d'une part le concept de diffamation et intimement lié à ce dernier l'état de fait que la charge de la preuve est à l'accusation. Alors, des articles qui veulent faire sensationnel, qui veulent attirer l'attention, qui veulent faire de l'audience via des scandales crée de toutes pièces ou non, il y en a des centaines, des milliers, mais jamais sur des sujets aussi grave. Alors, passons sur le fait que l'Informé, le nom du journal Teylais en question distille des évidences et des états de faits notamment sur les attributions politiques des Triumvir ou sur l'appartenance de certains journaux, ce qui n'a rien d'illégal nous le rappelons, c'est littéralement la norme et le bon sens. Toutefois, lorsque nous voyons des accusations, car ce sont là bien des accusations, que le Triumvir Scaela aurait planifié un coup d'état, nous entrons dans un tout autre domaine.

Dom Juan Altarini -
Je cite l'article de l'informé en question : "Les renseignements Velsniens s'inquiètent, car selon eux, l'homme souhaite commettre un coup d'état et l'élimination physique des Triumvirs Digrassi et Vinola." Le journal fait la référence à une note de renseignement qu'ils auraient réussis on ne sait comment à obtenir.

B.R.L -
Cette note existe-t-elle au moins ? Car tout ce que dit l'article finalement se base sur une affirmation "NOUS AVONS EUT ACCES A CECI", mais factuellement où sont donc les preuves ? Pourquoi cette fameuse note n'a-t-elle pas été publié ? Ce serait une occasion en or pour le journal de prouver ses accusations et de faire de l'audience. Petite aparté, car c'est un fait amusant, à la fin de l'Article le Journal mentionne que l'enquête de la Segreda a été arrêtée avec l'autorisation du Triumvir Scaela. Admettons que cela soit vrai un seul instant. Admettons, c'est une possibilité. Dans ce cas ci, il faut bien deux votes. Qui donc est le second à ce moment là ? Di Grassi, personne n'y croira. L'Amiral s'il dispose de tares n'a pas celle de dévier du cadre que lui impose sa vocation de serviteur de la nation, des trois Triumvir c'est celui dont la délivrance d'un vote sur le sujet est le plus improbable. Ce qui ne laisse qu'une autre possibilité à savoir un certains Vitorrio Vinola, mais ça je suppose que c'est un détail après tout il y a une ligne directive claire qui vise à diaboliser Dino Scaela dans cet article, à un tel point que l'on peut se demander si ceci n'est pas piloté en sous main car il est curieux qu'un journal national ait tant d'intérêt pour un autre pays et surtout déclare avoir eut soit disant accès à des informations aussi sensible.

Dom Juan Altarini - J'en serais presque jaloux honnêtement. Vous n'imaginez pas ce que je serais prêt à payer pour obtenir des notes de renseignements de pays comme la Loduarie ou le Lofoten pour faire des émissions spéciales, je suis certains que ce serait une expérience inoubliable.

B.R.L - Certainement. Quoi qu'il en soit pour revenir au sujet, en l'état actuel et au regard du droit, nous avons deux cas de figure. Soit les journalistes Teylais ont eut effectivement accès à des renseignements classifiés, et, soyons clair immédiatement, je refuse de croire un seul instant que cela se soit fait par l'investigation journalistique uniquement en considérant que de toute évidence, preuve en est de la "réaction tardive" de Di Grassi et Vinola, deux Triumvirs et pour ainsi dire les deux tiers des rouages de la République n'aient pas été au courant de l'esquisse même de cette possibilité de soit disant "coup d'état.". Rendez-vous comptes, des journalistes Teylais au fait d'informations sensibles que les plus hautes autorités Velsniennes n'auraient pas eut alors que au vue de l'ampleur de la chose décrite, et de la taille de la liste de proscription qui a suivi la chose serait tellement grosse qu'il est impossible de ne pas en avoir vent, mais j'y reviendrais. De même, vous imaginez réellement le Royaume de Teyla et ses services de renseignements doublés par des journalistes indépendants ? C'est irréaliste. Soit ils sont incompétents jusqu'à la moelle, soit ils sont de mèches. Ce qui sous entendrais que Velsna a été largement infiltré par des espions. Ou tout du moins si ce n'est pas le cas, que le journal l'informé s'est pour ainsi dire rendu coupable d'espionnage. Enfin... C'est seulement si l'on admet que tout ce qui est dit est vrai.

Dom Juan Altarini - Mais il n'y a aucune preuve concrète, seulement des accusations et des raisonnement très alambiqués mais surtout orientés.

B.R.L - En effet et c'est là la seconde possibilité, diffamation pure et simple. Soit pour faire "le buzz" en surfant sur l'actualité Velsienne. Soit car on leur a "suggéré l'idée" si vous voyez ce que je veux dire. Après tout ce n'est pas tout les jours que l'on cherche à dévoiler la soit disant existence d'un coup d'état. Pour ainsi dire, c'est une manière extrêmement stupide de procéder qui engage la responsabilité des journalistes. Soyons sérieux un instant, et arrêtons de prendre des gants. Moi aussi je vais faire un accusation, mais je vais me baser sur des faits inaliénables, sur la vérité pure et simple que nous avons vus en image. L'article de presse, menant des accusations de coup d'état à l'encontre du Triumvir Scalea, sans prendre en compte le fait qu'il soit faux ou vrai, peu importe, est la source, l'élément déclencheur de cette violence et de ce qui se dirige très probablement vers une guerre civile. La rédaction de l'informé va voir beaucoup de sang sur les mains, qu'importe si ils veulent se donner bonne conscience en disant qu'ils n'ont pas portés les coups, leur article est un torrent qui a brisé en deux un vase déjà trop plein.

Dom Juan Altarini - Les conséquences sont de faits gravissimes car c'est chronologiquement après cet article que des mesures ont été tentés contre les "accusés".

B.R.L - Un acte de proscription oui. Mais est ce que tout le monde réalise-t-il simplement ce qu'est cela réellement ? Là, nous voyons les images des partisans de Dino Scaela se livrant à des excès et pourfendant ceux là même qui ont essayés de leur coller ledit acte à la gueule. L'on voit des déclarations dénonçant un "coup d'état" fuser. Mais est-ce-là la réalité ou une lecture simpliste qui en arrange certains ? A vue de nez je dirais le second. Je le répète, la Proscription n'est pas une action anodine. Pour ceux qui croient qu'il y a une justice derrière cela, qu'il y a eut une enquête, détrompez vous il n'en est rien. Le décret intervenant dans un délais assez court après les "révélations de la presse" laisse à penser qu'il a été fait en urgence et que ses créateurs, les Triumvir Di Grassi et Vinola n'étaient pas au fait de l'existence d'un supposé complot. Ils l'ont "appris" probablement sur le tas comme tout le monde. Mais réfléchissez un instant, le décret de proscription implique plus de 300 personnes, nous n'avons pas les chiffres exacts, seulement un minimum. Un tiers au bas mot du sénat. C'est immense. Rendez vous comptes. Un complot s'il avait été connu plus tôt aurait été écrasé immédiatement par les détenteurs du pouvoir, car plus on lui laisse de temps, plus il s'affine, hors la prise d'action se fait au dernier moment. De surcroit, plus de 300 personnes impliquées ? Autant qui doivent garder le silence ? Ne point être suspecte ?

Plus il y a d'acteurs dans un complot, plus celui ci a de chances de s'ébruiter, nous parlons là de quelque chose de colossal, d'immenses et personne jusqu'au dernier moment n'aurait rien vu venir ? Soit il n'y avait rien du tout, soit si, et je dis bien si, une tentative de coup d'état eut été planifiée, il y a fort à parier qu'il n'y avait pas autant de gens dans la confidence. Ce qui nous amène à une analyse édifiante à faire et que tout le monde passe sous le tapis de façon très conveniente. Que dis le décret de proscription Dom Altarini, pouvez vous éclairer notre audience ?

Dom Juan Altarini -
Je cite : "Ceux-là, nous les qualifions désormais d'ennemis de la République et nous les condamnons à mort. "

B.R.L - Condamnation à mort. Par décret de l'exécutif je rappelle arrivant dans un timing très précis faisant suite à des "révélations" d'un article de presse étranger. Curieux n'est-ce pas ? Plus de 300 personnes, condamnés à mort par décret unique et se voulant absolu alors même qu'il n'y a pas eut d'enquête officielle. Que l'on se base sur des on-dit. Que très certainement si complot il y eut préparation, la plupart des noms proscrits n'en auraient jamais été mêlé de près ou de loin car il est invraisemblable qu'une conjuration d'une telle ampleur puisse demeurer parfaitement hermétique à tous aussi longtemps et que ce soit d'obscurs journalistes étrangers qui réussissent là où tous ont échoués. En d'autres termes, et je souhaite que tous mesurent ce que je vais dire, ce n'est pas de la justice. Ce n'est pas un sauvetage de la République qui s'est opéré là, il n'y a pas eut en ce matin de 2 Mai au sénat de grandes causes, d'héroïsme, mais simplement un amalgame de bêtise condensée, d'artifices légaux, un raccourcis immonde afin de promouvoir un agenda. Un acte de proscription n'est la justice. C'est une purge déguisée. L'on a tenté, en ce matin de 2 mai dernier, de purger en dissimulant sous du mascara, non pas uniquement de possible coupables, mais tout de près ou de loin qui se rapportait à eux, même ceux n'ayant de fait rien à voir avec la chose, car c'est ainsi que l'on procède à une purge.

Dino Scaela a fait un coup d'état disent certaines déclarations étrangères ? Bien commode. Refuser d'être condamné à mort sans aucune forme de justice et via des manigances extérieures est faire un coup d'état ? Voilà une définition bien spéciale. Pour ma part j'ai d'autres termes à donner au dénouement de cette session du sénat des milles. Deux mots : Légitime Défense. Les débordements qui ont eut lieu par la suite sont certes immondes et à condamner, l'incendie des propriétés et s'en prendre aux proches non impliqués. Pour autant, au regard des faits, la vérité est très simple. Si les partisans de Scaela avaient silencieusement acceptés la chose, les rôles auraient simplement été renversé, à ceci près que ceux qui massacreraient en plein jour et avec l'assentiment de tous seraient les partisans, peut être pas nécessairement de Di Grassi que l'on sait un minimum intègre et certainement dépassé par les araignées autour de lui, mais au minimum par ceux de Vinola qui sortent désormais fièrement du bois en clamant leur bonté d'âme et leur morale paraît-il irréprochable.

Dom Juan Altarini - Voyez donc messire Juge, la mégère refuse de se laisser noyer comme une bonne chrétienne, c'est donc forcément une sorcière.

B.R.L - En effet, c'est bien cela, une chasse au sorcières. Une purge bien commode reposant sur une excuse fragile. Et maintenant, Velsna court à la catastrophe car une poignée ont décidés de s'improviser éléphants dans un magasin de porcelaine et s'étonnent, s'offusquent même que ceux là même qu'ils tentent de tuer car ils les gênent bien se défendent et cherchent à se venger plus encore de par la frayeur qu'ils ont eut. Nous ne pouvons certes pas approuver tout ce qui a été fait, il y a eut des excès c'est indéniable. Mais tout n'est pas aussi simple et concis que certains veulent le faire croire. Il n'y a pas de gentils Vinola et Di Grassi ou de méchant Scaela. Pas de noir ou de blanc absolu, seulement du gris, seulement des hommes. Et Dieu sait combien de litres de sang sur les mains de chacun et au delà car au point où la situation en est, il n'y a point d'innocence, tout le monde a désormais une part de culpabilité, qu'il s'agisse de la légitime défense ayant dévié hors de ses fonctions, ou de ceux là même qui se sont essayés à l'art de la purge s'étant retournés contre eux. Et même hors de Velsna, ceux là même qui ont empoignés une occasion avec pour seule considérations leurs intérêts. Même vous et moi qui au delà de ce que nous disons, nous servons aussi de l'affaire pour faire de l'audience.

Dom Juan Altarini - Il est vrai, il n'y a point d'innocence à ce stade donc, seulement des degrés de culpabilité, Tous coupables mais certains plus que d'autres, et pas nécessairement ceux que l'on croit n'en déplaise aux crocodiles pleurant à chaudes larmes. Sur ce, nous nous quittons sur une courte page de publicité et reviendrons sous peu.
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