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CARNAVALE INTERNATIONALE
09/09/2017


Teyla les pieds dans le plat
ou l'hypocrisie démasquée de l'OND


Le lion rugissant de Carnavale face à la mer des hypocrites


Les voix s’élèvent à travers le monde pour dénoncer le soutien teylais à l’Hotsaline, coupable d’agression au missile balistique contre plusieurs nations qui, conformément au droit à la légitime défense, s’apprêtent à punir le pays comme Carnavale a puni Estham. Pour les observateurs de la Principauté, le masque de l’OND était tombé depuis bien longtemps mais de nombreuses nations semblent découvrir sur le tard le caractère profondément agressif d’une organisation pour qui le double-standard est assumé comme un modus operandi. L’hypocrisie flagrante des pays de l'OND n’est en effet ni un hasard, ni une succession de maladresses ou de mauvaises décisions qui s’accumulent. Non, elle doit être comprise comme une stratégie impérialiste d’un genre nouveau. Comment en effet comprendre l’enchaînement de compromissions des pays membres de l’organisation avec les valeurs pourtant censées fonder leur alliance ? Comment expliquer, surtout, la flagrante complaisance des alliés, lorsque l'un d'entre eux se parjure si effrontément ? La démocratie, la protection des populations civiles, les droits humains et des prises de position intrinsèquement moralisatrices à l’international : telles pourtant sont les valeurs affichées, martelées par l’OND. Celles censées toujours guider son action !

Sauf qu'il y a l’OND en parole, et l’OND en acte. L’organisation s’affirme en effet dans les faits comme une alliance avant tout versatile et opportuniste. Prompte à dénoncer les « actions isolées » de ses membres lorsque ceux-ci s’éloignent de ses grands principes fondateurs, elle est néanmoins toujours prête à les défendre en cas de retour de flamme. Les exemples s’accumulent, accablants : plusieurs pays-membres possèdent des colonies ultra-marines ? L’OND regarde ailleurs, reprenant les mêmes arguments que tous les autres empires coloniaux pour défendre ses territoires illégitimes. L’OND conquiert des terres en Translavya pour un faire un Etat fantoche ? Au nom de la démocratie et de la lutte contre le communisme international. L’OND a toujours une bonne raison de se comporter exactement de la façon qu’elle dénonce chez ses ennemis du moment. Toujours prête à donner de grandes leçons de morale, elle est moins prompte à se les servir à elle-même. Soit elle minimise, soit elle dénie, soit elle fustige vertement pour s'empresser de ne prendre aucune sanction derrière. Mais ce déni n’est pas seulement un aveuglement des États membres à leurs propres turpitudes : il s’agit d’une véritable stratégie qui consacre le double-standards comme une méthode pour faire progresser un calendrier impérialiste en se cachant derrière une pseudo vertu collective.

Des exemples récents mettent en lumière ces méthodes hypocrites : le Duché de Sylva et l’Empire du Nord attaquent Carnavale ? L’OND déplore une initiative qui n’engage pas l’alliance… mais protège l’Empire du Nord des conséquences de ses actes. Même principe pour le Faravan qui annonce développer un programme d’armes de destruction massive. Reproches unanimes de l’OND ! Ouf, l’honneur est sauf ! Et qu'en est-il du programme ? Y a-t-il des sanctions ? Des actes ? Non, le Faravan aura donc les mains libres pour développer ses armes, la république islamiste s’en tirera à bon compte, au prix de quelques sourcils froncés de ses alliés. Viendrait-il à l’idée d’un pays voisin de prendre l’initiative de réduire, par des actes concrets, les laboratoires criminels du Faravan en cendre que ses alliés se porteront immédiatement à son secours pour le soustraire à la justice. Teyla est le dernier exemple en date : le Royaume rompt tous ses engagements moraux, bafoue ses valeurs, se place du côté de l’agresseur, tire des missiles depuis son sol et exporte donc la guerre hors de ses frontières ? Prompte prise de distance de la part du reste de l’alliance ! Pas de ça chez nous ! Teyla devra assumer seul les conséquences de ses actes… jusqu’à ce que le Royaume soit frappé sur son sol, au hasard pour détruire les silos balistiques ayant servi à frapper l'Estalie ? On verra alors tous ses alliés se porter à son secours.

En définitive, l’OND apparait de plus en plus comme une carte joker : « chat perché ! » crient ses membres, drapés dans leur morale, graciés de tous leurs crimes par la vertu de leurs alliés qui s’en portent garant sans conditions. Je colonise, j’agresse, je développe des armes de destruction massive mais je reste intouchable car mon alliance me défendra quoi qu’il arrive. Pas de conséquences pour moi. Lorsque l'OND consent à gronder l'un de ses membres, les cris d'orfraie qu'elle pousse n'ont qu'une seule fonction : s'offrir un blanc seing en donnant l'illusion d'avoir agit, tout en regardant ailleurs le temps qu'une nouvelle actualité internationale n'accapare l'attention. L’OND, machine à blanchir les crimes internationaux ? Il semblerait bien et les associations ne s’y trompent pas : le mouvement ONDehors qui prône la sortie de l’alliance dispose de plus en plus d’arguments en faveur d’une rupture avec l’Organisation des Nations Hypocrites. Car l’OND devient de plus en plus difficile à assumer pour ceux qui, hier encore, la percevaient comme le porte étendard d’un droit international naissant. L’ambition semble aujourd’hui bien écornée, faute d’avoir trop tiré sur la corde du double standard. Un espoir une fois de plus brisé par les ambitions impérialistes de quelques gouvernements dont le cynisme causera la perte et entache irrémédiablement la crédibilité en tant qu'acteurs fiables de la scène diplomatique internationale.

Dans un tel contexte, leur croisade morale contre la Principauté de Carnavale apparait de plus en plus comme une fuite en avant. « Certes nous sommes criminels, mais nous nous en prenons à plus criminel que nous ! » Sauf que Carnavale, elle, n’a jamais prétendu faire de la morale ou donner de leçons à ses voisins. En vérité, la Principauté a toujours assumé que ce n’était pas là son affaire et pourvu qu'on la laisse en paix, elle laissait le monde en paix en retour. Qui se frotte à Carnavale sait qu’il encourt son courroux. Une leçon que le Duché de Sylva et l’Empire du Nord ont ignoré, persuadés que leur alliance les protègerait encore une fois des conséquences de leurs actes… un bien mauvais calcul. La carte joker n'a pas fonctionné cette fois. Dissimulés derrière un petit doigt nommé "rationalité politique", ces pays sont tombés face à un adversaire plus redoutable qu'ils ne l'imaginaient. D’où la démonstration de force de l’OND contre Carnavale : il s’agit d’envoyer un message, « pas touche à mon immunité diplomatique, nos membres doivent pouvoir agresser, bombarder, coloniser, envahir, intimider, violer les espaces aériens sans conséquences ! » Estham a fait les frais de cet hubris, l’OND est responsable de sa stratégie cynique, les coupables du massacre ne sont pas à Carnavale, ils sont à chercher au siège du Conseil militaire de l'OND et dans ses bâtiments officiels. Les populations de ces pas ne doivent pas s’y tromper : elles sont les victimes du double discours de leurs dirigeants, qui pensaient pouvoir commettre des crimes sans jamais craindre de conséquences.

Carnavale a brisé ce petit jeu morbide. La Principauté a sonné la fin de la récréation et ramené chacun à la brutalité du réel des conséquences de ses actes. En rasant Estham, elle a prouvé que l’OND n’était pas intouchable. Ce fut le premier grain de sable dans l'engrenage d'un narratif bien rôdé qui depuis n'a cessé de partir en lambeaux. Les erreurs du Faravan qui développe aujourd'hui des armes de destruction massive, celles du Royaume de Teyla qui soutient l’agresseur Hotsalien sont autant de clous dans le cercueil de la vertu morale de l’OND. L’organisation apparait chaque jour davantage sous son vrai visage, ce que les observateurs extérieurs ne manquent pas de remarquer. Lermandie, Gallouèse, Karty, les voix s’élèvent pour dénoncer le deux-poids deux-mesures en vigueur à l’OND. L’Empire du Nord, lui, reste silencieux lorsqu’on l’interroge sur la responsabilité du Duché de Sylva dans la destruction d’Estham, et l’inconséquence de ses dirigeants qui ont fait le choix de jouer avec la puissance de feu carnavalaise, se croyant vraisemblablement intouchables en raison de leur appartenance à l’alliance. Les masques tombent pour l’OND, sauf à Carnavale, où nous sommes habitués aux bals masqués et où nous savons, nous, qu’une véritable identité ne reste jamais totalement cachée et que nul, même bien entouré, n'est au dessus des dieux…

Un article signé Mélicendre Francgâteau.

Carnavale Internationale
savoir, c'est pouvoir.
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Le narratif kah-tanais sur l'Hotsaline, retour sur une campagne de désinformation massive visant à isoler la Krésetchnie et justifier une expansion militariste.
Par le Petit Moineau, journal Bergrosish

Introduction :

Voilà un moment que le Grand Kah et consort se penchaient sur le cas de l'Hotsaline et plus généralement de la région centre eurysienne avec les tensions frontalière, notamment auprès de l'Empire Raskenois. Que ce soit directement ou par l'intermédiaire de « très proches partenaires » tel que la Mahrénie, a fini par se développer un narratif construit reprenant un ensemble d'éléments épars et superficiels pour constituer un mille-feuille argumentatif digeste auprès d'acteurs éloignés du conflit1. Suite à l'explosion des tensions autour de l'Hotsaline et Altrecht, ce narratif est maintenant massivement employé par achever l'isolement diplomatique de l'Hotsaline et de ses alliés en ciblant des acteurs géographiquement et médiatiquement éloigné, raison pour laquelle il convient de se pencher en détail sur ce flot d'informations tendancieuses.

Sur le prétendu anti-germanisme hotsalien…
… et l'absence de remise en contexte de ce courant avec l'invasion et occupation raskenoise et kaulthe des territoires krésetchniens.

L'un des éléments phares pour qualifier de fasciste le gouvernement hotsalien, cette obsession ethnique et anti-germanisme, serait les preuves d'une nature profondément hostile du régime et de sa volonté à terme de mener des campagnes expansionnistes. Plus intéressant encore, ce serait même la raison de la guerre contre l'Altrecht. Est pris en illustration de ce courant le film « La Bataille sur Glace »2, illustration parfaite de cet anti-germanisme. Mais le narratif du Grand Kah passe (volontairement ?) à côté d'un élément capital, à savoir le contexte historique de ces œuvres et la raison pour laquelle elles sont étudiées. Faisant l'erreur d'étudier ce travail avec une vision moderne, cette analyse passe complètement à côté de deux éléments clés : l'invasion de la Krésetchnie par l'Empire Catholique Kaulthe puis l'invasion du Gradenbourg, Hotsaline et Avène par l'Empire Raskenois. Il ne s'agit pas d'un bête anti-germanisme (qui n'est même pas cohérent, considérant la proximité entre l'Hotsaline et Bergrun quand ce dernier est germanique) mais d'une forme d'affirmation autochtone contre les empires qui cloisonnaient, ou cloisonnent encore la Confédération. L’œuvre passe même à côté d'un second important : l'opposition entre le paganisme et le christianisme contraint. Rappelons que l'Inquisition Kaulthe3 était un intermédiaire de la domination impériale sur la Krésetchnie en employant la conversion pour détruire la culture locale et assimiler les populations.
Sous le narratif kahtanais, cette lutte anti-coloniale pour la souveraineté et affirmation des peuples contre des envahisseurs revendiqués comme Rasken ou la Kaulthie, qui correspond pourtant tout à fait aux discours officiels décoloniaux des académies paltoterranes, devient un discours nationaliste détestable justifiant l'antagonisme de la Krésetchnie.

La fin du gouvernement Kravchuk…
… quand la transition de Démocrature à Démocratie déplaît le régime d'Axis Mundi.

Point très curieux, le Grand Kah, grand meneur des révolutions s'étant déjà illustré pour ses interventions revendiquées dans des régimes défaillants pour y imposer des gouvernements libertaires, s'offusque de la tournure des choses en Hotsaline avec la fin du gouvernement Kravchuk. Là encore, intervient un narratif jouant volontairement sur l'éloignement médiatique et culturels des acteurs ciblés par cette désinformation avec l'Hotsaline pour présenter des informations parcellaires et ériger un discours fallacieux. Le gouvernement de Kravchuk4 était assez explicitement une démocrature, jouant sur un état d'urgence s'éternisant depuis 1994 avec l'invasion raskenoise pour maintenir en place le gouvernement et assurer un contrôle extensif de ce dernier sur les institutions. Il s'agissait d'un abus pur et simple de la constitution pour établir un régime autoritaire. Mais le tissu médiatique du Grand Kah préfère s'attarder sur… l'implication teylaise dans cette abrogation. Il convient de rappeler plusieurs éléments très importants, hélas omis par la presse communaliste.
Le premier est l'absence d'évolution du Parlement avec l'état d'urgence. Les partis conservaient chacun leurs places indépendamment de leur popularité. Le second est que l'Union Sociale d'Hotsaline et Action Sociale5 profitaient allègrement de cela pour conserver leur place malgré leur perte d'inertie, bloquant ainsi la supermajorité requise pour abroger l'état d'urgence pourtant souhaité par l'ensemble des autres partis qui, de fait, étaient plus représentatifs de la volonté populaire. On était donc dans la définition même d'une démocrature : un pays officiellement démocratique dont les abus de la constitution permettait de figer le pouvoir sous une forme autoritaire. L'approche négative des médias kah-tanais vis-à-vis de cet évènement, à savoir l'abrogation de l'état d'urgence, est conséquemment des plus douteuses. Il ne s'agissait pas d'un vote mettant fin à la démocratie, mais au contraire, à appliquer la constitution en mettant fin à l'extension abusive de l'état d'urgence pour rétablir les processus démocratique.
Notons d'ailleurs la mise en évidence de la perte d'influence de l'USH et AS suite à ces mesures, témoignant bien de l'abus dont il bénéficiait grâce à une représentation parlementaire bien supérieure à ce que leur popularité légitimait. Mais pour les médias kah-tanais, l'ensemble de ces points sont balayés, ignorés, pour à la place revenir sur la défaillance matérielle teylaise6 et établir une théorie conspirationniste ignorant complètement l'avancée démocratique du pays.

Les supposés nettoyages ethniques…
… et la défense kah-tanaise de criminels de guerre génocidaires.

Il s'agit là d'un autre sujet où les médias kah-tanais jouent sur la distance et le manque d'informations parvenant de l'Hotsaline jusqu'aux acteurs ciblés pour créer de toute pièce un narratif. Les membres de la Rache sont ainsi dépeints comme une population allogène victime d'épuration ethnique, une épuration qui s'étendrait d'ailleurs bien au-delà de la Rache pour inclure les populations germaniques, raskenoises en priorité. Là encore, cette propagande est réfutée par deux grands points.
Le premier concerne la nature même de la Rache. C'est un mouvement dont les « filiales » présentes en Hotsaline et Altarie venaient de la Tcharnovie, profitant de la fragilisation du régime provoquée par l'invasion raskenoise pour procéder à une conquête à l'est7. Cette conquête est marquée par le génocide des populations autochtones8, provoquant un dépeuplement tel qu'un apport supplémentaire de troupes fut nécessaire pour occuper le terrain. Il fallut une opération militaire d'ampleur pour neutraliser les forces armées de la Rache9. Le souci étant qu'un nombre important des adeptes de la Rache, eux aussi violents et partisans du génocide et de pratiques sordides10, restaient dissimulés sur le territoire. Profitant du chaos généralisé qui n'avait pas permis aux institutions krésetchniennes d'établir un suivi des populations, ces rémanences de la Rache se dissimulèrent parmi les locaux. C'est là que vient un programme d'identification génétique11 permettant de dissocier les populations autochtones présentent depuis longtemps des envahisseurs génocidaires de la Rache infiltrés. Si le procédé amène à certains questionnements sur les limites d'une telle solution, les médias kah-tanais extrapolent directement le protocole à un nettoyage ethnique élargi, quand il s'agit en réalité d'un cadre très clairement défini : identifier les adeptes rachistes et criminels de guerre ayant participé au génocide des populations krésetchniennes pour les incarcérer. Cette solution s'applique spécifiquement à ce cas de figure ci et ne s'étend aucunement à un génocide d'ampleur comme le sous-entende bien trop les médias communalistes. Mais à la place, ces derniers préfèrent parler simplement d'une déportation de populations allogènes vers les mines de charbon, unique solution trouvée pour le moment pour prendre en charge pas moins de deux centaines de milliers de criminels, une solution d'ailleurs mûrement débattue en Bergrun. Parallèlement, le Kah qui exprime son outrage sur la question oublie de mentionner chez lui les pratiques d'exécutions rituelles12. Qu'auraient fait les kah-tanais avec des criminels de guerre coupables de génocides ?

Les contradictions kah-tanaise sur la politique teylaise dans le conflit hotsalien…
… quand est transposé au second les torts du premier.

Vient maintenant le cœur du sujet, déporter les prétendus torts hotsaliens sur son allié, Teyla. Le cœur du conflit repose sur la simple participation de Teyla à la défense de Teyla en appliquant plusieurs torts au pays. Deux points particuliers attirent l'attention : l'escalade et l'absence d'ultimatum proféré par Teyla pour venir en aide à son allié hotsalien. Ces points sont particulièrement curieux puisqu'ils sont factuellement faux, et surtout, reprochables en premier lieu au LiberalIntern. Rappelons que l'Hotsaline a envoyé vingt-deux missiles balistiques contre une base militaire de l'Altrecht, constituant une frappe ciblée contre une infrastructure militaire. Suite à cela, le LiberalIntern et Illirée répondent en moins de vingt-quatre heures, non pas avec une frappe ciblée, mais avec une campagne aérienne comptant pas moins de trois centaines d'avions pour opérer une neutralisation globale de l'appareil militaire hotsalien, tel que revendiqué par l'état-major hotsalien. Nulle proportionnalité, nulle recherche de riposte, mais bien une opération à part entière de désarmement, et ce, sans le moindre ultimatum. S'ensuit deux choses : Teyla fait un appel diplomatique explicite pour éviter le pire13, alors ignoré par le LiberalIntern qui ne s'était pas encombré d'une telle disposition. Considérant l'absence de réponse et le caractère disproportionnée de l'assaut qui ne constitue pas une riposte, mais une menace existentielle pour l'Hotsaline, Teyla fait valoir son accord défensif et tirs aux côtés de l'Hotsaline un total de cent soixante-huit missiles, en opposition aux trois cent avions du LiberalIntern. Et là encore, la participation teylaise ne vise pas à un désarmement général du LiberalIntern mais à la neutralisation de son appareil opérationnel permettant de projeter les forces libertaires. Sont ciblés les aéroports des pays depuis lesquels se font les bombardements, confinant le conflit aux acteurs engagés. Si le coup est sévère, il s'intègre dans la continuité logique d'assurer la survie de l'Hotsaline directement menacée par l'ampleur de l'escalade libérale.
Des pertes civiles seront hélas à déplorer, chose terrible qui aurait été évitable. Mais il est aisé de reprocher à l'Hotsaline d'avoir riposté à une offensive menaçant son existence même. Pour autant, il était simplement impensable d'un point de vue hotsalien d'accepter de prendre les coups sans riposter simplement parce que la Mahrénie, Kaulthie et Estalie avait témoigné d'un certain degré d'incompétence en opérant des bombardements sans envisager de riposte ni appliquant les mesures adjointes, telles que l'établissement de no fly zone au-dessus de leurs territoires ou encore l'évacuation de leurs aéroports. Il convient d'ailleurs de noter que si lesdits aéroports civils n'auraient pas été ciblés, ils auraient dans la foulée été mobilisés par le LiberalIntern comme nouveaux relais opérationnels, chose qu'il convient de prendre en compte lorsque l'on qualifie ces infrastructures comme des cibles illégitimes.

Une citation en particulier attire l'attention :

« Cette riposte n'est pas proportionnelle ; et pour cause : elle cherche à être dissuasive. Elle établit une nouvelle doctrine dans le jeu complexe de l'Eurysie : toute agression contre un allié ou un intérêt vital de Teyla, même par des moyens conventionnels comme une campagne aérienne, entraînera des représailles asymétriques et imparables directement sur le sol de l'agresseur. »

Là encore, il s'agit de manière assumée d'une transposition et d'un mensonge des médias kah-tanais. Les missiles balistiques avec des charges explosives constituent un armement conventionnel à l'instar des avions de combat, tandis que la riposte employait un volume proportionnel à l'agression. Parallèlement, cette escalade et volonté de dissuasion en frappant sur son propre sol l'agresseur constitue exactement la pratique libertaire. Il est difficile de ne pas voir là une tentative d'inversion accusatoire, faisant le LiberalIntern se détacher de ses torts.

Opposition entre lecture kah-tanaise et teylaise sur les questions de l'agression et escalade…
… ou « j'ai le droit d'annihiler jusqu'au bout l'agresseur et s'y opposer, c'est défendre l'agresseur. »

Un élément intéressant dans cette confrontation entre des grilles de lecture morale d'un côté et stratégique basée sur la notion d'escalade de l'autre. Le LiberalIntern déclare que l'Hotsaline, en qualité d'agresseur, est légitime à recevoir toutes les réponses imaginables sans avoir le droit de répondre à la moindre escalade. L'Estalie va jusqu'à déclarer que, pour avoir osé riposter contre des infrastructures opérationnelles à l'escalade libertaire, l'Hotsaline sera condamnée à être renversée et le régime teylais ne sera plus reconnu comme légitime14. En effet, défendre l'agresseur, quand bien même, il s'agit de prévenir une réponse démesurée, devient impensable et criminel.
Inversement, Teyla base sa grille de lecture sur une quantification du degré de violence pour hiérarchiser les réponses appropriées selon un ensemble d'enjeux. Une vingtaine de missiles balistiques frappant une base aérienne constitue une frappe militaire ciblée ne constituant pas une menace existentielle. Une campagne aérienne de trois cent appareils revendiquant la destruction de l'appareil militaire constitue une frappe globale et menace existentielle. Une frappe de moins de deux centaines de missiles balistiques contre des aéroports constitue une frappe globale, privant des moyens opérationnels pouvant représenter une menace existentielle. Autrement dit, la réponse libertaire était injustement disproportionnée et illégitime là où la réponse teylaise est égale et légitimée par la violence assumée du LiberalIntern.

C'est là que se cristallise le cœur de la critique positionnant d'une part Teyla en antagoniste et visant d'autre part à l'isolement de la Krésetchnie. L'objectif est d'affirmer que la moindre agression contre le LiberalIntern mérite la réponse la plus violente que possible, quitte à assurer la destruction totale de l'agresseur. Un agresseur qui devient un objet moral duquel on exclut toutes formes de quantifications : une frappe ciblée légitime une réponse mettant en périls l'existence même de l'agresseur. Ce rejet de la quantification au profit d'une notion purement morale d'agresseur-agressé isole de fait l'objet de l'accusation en excluant tout reproche sur l'importance de la violence qui s'applique sur lui en retour, ainsi que sur les revendications qui s'ensuivent.

La stratégie du chaos de... Teyla ?
Quand les arguments moraux servent simplement à masquer les froides luttes d'intérêts.

C'est là un point très intéressant qui joue sur l'obscurité ambiante de la région centre-eurysienne. L'implantation teylaise en Eurysie centrale par l'intermédiaire de l'Hotsaline est somme toute récente et confinée. Il s'agissait de se rapprocher de la Krésetchnie et répondre à l'appel d'offre sur l'implantation d'une base militaire. Inversement, la présence kah-tanaise et plus généralement libertaire est bien plus étendue dans le temps et l'espace, avec une présence solidement consolidée en Mahrénie, Kaulthie, Kartvélie et récemment Altrecht. Les médias kah-tanais le disent eux même : « Confronté à l'expansion de l'influence de l’alliance libertaire au fils des révolutions et victoires électorales radicales-démocratiques... ». L'expansion de la sphère d'influence libertaire est assumée, et la nature souvent violente de cette expansion est simplement qualifiée de « radicales-démocratiques » (rappelons nous de la critique sur une prétendue participation teylaise dans le renversement de la démocrature hotsalienne qui sonne conséquemment d'autant plus creuse). Le Grand Kah assume parfaitement être un vecteur de révolution et de bénéficier du chaos ambiant pour perpétuer ces renversements de régimes au profit de mouvements plus favorables. L'exemple de l'Altrecht qui verra son gouvernement basculé en un temps records pour immédiatement intégrer le LiberalIntern et recevoir dans la foulée sa défense est un autre exemple assez criant de cette expansion agressive mollement nommée « radicale-démocratique ».

Mais là, ça bloque, la Krésetchnie qui était évidemment la prochaine cible de ces « victoires électorales » en témoigne la célérité et étendue de la réponse, est cette fois-ci défendue par Teyla. L'expansion militariste du LiberalIntern est soudainement bloquée et le chaos ambiant qui lui profitait auparavant est pour le moment inutile. La machine rencontre enfin un adversaire qui lui résiste et la chose lui est intolérable. C'est là que se déchaîne l'appareil médiatique qui, puisqu'il ne pourra arracher aucune victoire militaire décisive, essaye de rallier l'opinion publique pour obtenir la victoire diplomatique et isoler la Krésetchnie et ceux qui oseront l'aider. Alors un narratif est intégralement produit pour profiter du manque d'intérêt médiatique de la région. La réponse du Grand Kah est vocale, parce que la force qui lui suffisait jusqu'à présent fait maintenant défaut.

Spéculation sur l'État Final Recherché d'une telle construction narrative :
Le plan assumé d'expansion du LiberalIntern par la destruction des régimes opposés.

L'expansion de la sphère d'influence libertaire est éprouvée et assumée, l'Hotsaline est désignée comme l'agresseur qui mérite l'extermination et Teyla comme le complice qui défend la criminelle. Mais les tensions ne datent pas de ce jour-ci. Déjà, rappelons une chose, la Mahrénie peut légitimement être considéré comme un État satellite du Grand Kah. Le pays est issu d'un coup d'État mené par le Grand Kah15 et ses institutions sont factuellement sous le contrôle de l'égide kahtanaise qui impose son sceau sur les missives mahréniennes. Et ce vecteur avéré du Grand Kah, cela fait un moment qu'il tourne son regard sur la Krésetchnie et plus généralement le voisinage. Rappelons le positionnement diplomatique agressif de la Mahrénie16 qui évoquait l'invasion de ses voisins, ou encore sa posture ouvertement hostile envers la Krésetchnie et l'Hotsaline.17 Difficile de nier ici la posture ouvertement violente de la Mahrénie vis-à-vis de la Krésetchnie, posture partagée par l'Estalie qui entretient, elle aussi, un discours ultra-agressif désignant le « porc fasciste capitaliste » comme l'ennemi à abattre. L'expansion libertaire en Eurysie centrale n'a rien de nouveau. Le principal changement est le caractère discret de la chose jusqu'à récemment. En effet, peu de résistance était rencontrée jusque-là, permettant l'intégration de la Kartvélie directement dans le giron estalien, puis de la Mahrénie, ensuite Kaulthie et dernièrement Altrecht. Cela se déroulait habituellement sans accroc ni résistance et le LiberalIntern n'avait pas intérêt à y attirer l'attention.

Mais cela change avec la Krésetchnie. La force brute ne suffit plus contre la Confédération endurcie par des décennies de luttes contre Rasken et le soutien teylais. Le LiberalIntern ne peut plus opérer dans l'ombre et ses derniers recours à la violence illimitée se sont soldés par des échecs. Alors, on change son fusil d'épaule et on adapte la stratégie. Il faut isoler la Krésetchnie, l'épuiser, décourager ses alliés de persister. Pour cela, on développe un narratif complètement faux reprenant quelques éléments audibles avec une masse d'informations suffisantes pour s'assurer qu'elles ne seront pas vérifiées et voilà. L'Hotsaline est le monstre fasciste qui opère une épuration ethnique. C'est l'agresseur qui attaque uniquement sur une base idéologique, et Teyla défend cet agresseur, chose qui aurait des conséquences politiques pour les représentants qui accepteraient alors de s'associer à elle.

Bibliographie :

1. Article du PNN concerné
2. La Bataille sur Glace
3. L'Inquisition Kaulthe
4. Le régime d'exception de Kravchuk
5. Partis politiques hotsaliens
6. Déroulé du coup d'État démocratique
7. Histoire de la Krésetchnie
8. Arrivée de la Rache en Krésetchnie
9. Opération Crépuscule de la Rache
10. Exemples de mouvements de la Rache
11. Programme d'analyse génétique
12. Analyse historique de la violence au Grand Kah
13. Appel diplomatique teylais
14. Déclaration estalienne
15. Coup d'État en Mahrénie
16. Diplomatie de la Mahrénie
17. Posture hostile de la Mahrénie
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Le Maquart en Leucytalée
Le TMS Elb à quelques nautiques marins du Maquart

4 décembre 2017, dans l'après-midi. Le patrouilleur tanskien TMS Elb s'approche brièvement du Maquart à quelques nautiques marins avant de reprendre sa route normale. L'absence d'escale à Carnavale et les marchandises transportées ne justifient pas l'existence d'un contrôle.

A bord, le commandant ayant consulté les précédents carnets de trajet disponible sait que ce dernier est régulièrement passé par Carnavale et le note ailleurs. Un petit dossier a été créé "flotte fantôme carnavalaise". Ce ne sera pas pour aujourd'hui.
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Tiocfaidh àr là

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Le serpent des San Martolod n'est plus
Les îles sont libres
Les îles sont libres
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Le Petit Continent
Revue de géopolitique en ligne - rédaction basée à Ny-Norja, Tanska.



A LA FIN DE LA JOURNEE, VOUS N'ETES PAS A LA TABLE
avec Madeleine Skolgund, ancienne Secrétaire Générale de l'Organisation des Nations Démocratiques

Madeleine Skolgund

L'Organisation des Nations Démocratiques subit sans grand conteste une crise. Elle ne dit pas son nom, elle n'est que peu évoquée mais elle est là. Il ne s'agit pas d'une crise de sens. Si on a pu l'entendre à plusieurs reprises, qu'il s'agisse de détracteurs qui n'attendent avec impatience que son affaiblissement ou sa division, ou bien de soutiens qui s'inquiètent d'une ouverture à des autoritarismes débridés, elle n'est pas pour autant évoquée publiquement par els Etats Membres peu importe l'échelle, mais elle existe. Il ne s'agit pas non plus d'une crise de la division. Certes, les Etats membres ne sont pas d'accord sur la position à adopter vis-à-vis de l'Hostaline et cette situation révèle des dissensions au sein des points de vues sur les dossiers, mais les observateurs plus fins, qui manquent dans de nombreux gouvernements qui ne voyaient en l'OND qu'un bloc uniforme, savaient d'ores et déjà cela. L'Hostaline n'apporte aucun élément nouveau, elle illustre simplement une situation de désaccord mais ne constitue pas, en soit, une crise de l'Organisation.

Non, cette crise je la traduirais par une absence de vision décentralisée qui entraîne une absence de communication. L'OND suit une marche simple, dictée dans ses textes noirs sur blanc. Elle suit des principes fondamentaux des Droits humains, ce qu'elle est par ailleurs l'une des seules à réellement faire, elle suit les principes des démocraties libérales et de la cohésion entre ces Etats membres. Mais ces principes ne sont définit qu'à l'échelle mondiale. L'Organisation manque d'une approche plus localisée, de prise en compte du panafaréanisme existant qui peine certes à s'imposer après de multiples échecs, d'un sud-Nazum rejetant les activités extérieures mais qui en réalité les laissent advenir quand le Jashuria l'autorise et cela s'est démontré au Chandekolza, d'un continent aleucéen qui s'est un peu désolidarisé à cause du Stérus ce qui a amené entre autre à l'adhésion de la Westalia, et évidemment d'une Eurysie plus en crise que jamais. L'approche est trop englobante et en un sens manque de certaines finesses dans les approches régionales. Je pourrais citer évidemment d'autres exemples régionaux.

- D'Etat génocidaire incontesté Carnavale est en passe de se faire passer pour une victime qu'elle n'est pas. -

Les Etats membres en plusieurs endroits sont eux bien audibles, mais l'Organisation dans son ensemble peine à se faire entendre et la crise surgit à ce moment là. Le problème de l'OND en Hostaline est principalement une juxtaposition de la position teylaise prise pour celle de l'OND. La position tanskienne dans le détroit de Cerbesse fût aussi prise pour celle de l'OND. Sans se faire entendre, l'OND se fait assimiler à des positions nationales. A ce titre, Carnavale réussit partiellement dans sa politique étrangère. D'Etat génocidaire incontesté Carnavale est en passe de se faire passer pour une victime qu'elle n'est pas. La Principauté profite de l'absence de vision régionale et de communication pour avancer un narratif d'Etat occupé, victime d'un impérialisme inexistant quand la Principauté alimente chaque jour un projet néocolonial en Afarée qui survit par les divisions entre les Etats locaux en dépit des tentatives azuréennes.

Nous, l'Organisation et les Etats membres, avions bâti notre vision sur celle d'une politique juste, ce qu'elle est, mais surtout d'une politique comprise de tous, ce qu'elle n'est pas. Le monde qui nous entoure a radicalement changé et plusieurs Etats voir organisations observent désormais l'OND non pas comme un acteur de stabilité mais comme une organisation trop imposante voir menaçante.

En particulier, l'OND a longtemps été une organisation plus eurysienne que mondiale. Non pas par ses membres, il y a toujours eu plus d'Etats membres, plus d'habitants, plus de PIB, plus de tout en dehors de l'Eurysie qu'en Eurysie. Les dossiers, notamment la Translavie et la Loduarie mais aussi Carnavale et l'Hostaline ont simplement amener l'OND a trop se penser dans ce contexte régional. Et cet hyperactivisme eurysien s'est transposé à d'autres régions. Il n'est pas rare le conseiller diplomatique ou l'ambassadeur qui, à des événements publics ou privés, me confie penser que l'OND pourrait agir au Nazum, en Afarée ou en Aleucie comme elle l'a fait en Translavie ou à Kønstantinopolis. L'OND est elle pour autant intervenue militairement sur ces continents ? Non. Le problème est là.

Les Etats de plus en plus nombreux transposent l'action onédienne en Carnavale, perçue sous le narratif trompeur de Carnavale, comme une action qui pourrait survenir chez eux. Le fait que l'OND est intervenu à la suite du génocide de deux millions de civils est complètement occulté. Et le risque est là.

Et c'est pour cela que je pense que l'adhésion de la Westalia peut être une porte de sortie à cette crise. En rejoignant l'Organisation, la Westalia a tout intérêt à pousser pour un agenda qui soit moins euryso-centré. il y a désormais 4 Etats membres en Aleucie-Paltoterra, contre deux à sa fondation. C'est plus que le nombre d'Etats présent en Eurysie. Et même si l'on admet, en voyant large, une adhésion de plusieurs pays proches de l'OND : Gallouèse, bien que probable, République Translavique et Nordlig-Kors, il y aurait toujours un équilibre entre l'Eurysie et le reste du monde, et un décentrement net en terme de population.

- L'OND ne doit en aucun cas délaisser ses principes cardinaux, elle se doit de les adapter à des contextes locaux. -

Ce que peut ici apporter Westalia, c'est un discours qui intègre des logiques régionales. Peut être serait-il temps de faire naître des approches moins mondiales et plus cohérentes avec les situations de Leucytalée ou d'Aleucie. Pour se faire entendre, il faut certes parler d'une voix mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a qu'un seul message à apporter. L'incompréhension des Quatre Vallées, de l'Illirée et d'autre ne doit pas être critiquée, elle doit être entendue. L'OND ne doit en aucun cas délaisser ses principes cardinaux, elle se doit de les adapter à des contextes locaux.

Nous avions promis de montrer la voie en matière de droits humains, de démocratie, de libertés - aujourd'hui, les autres n'entendent plus réellement ce message.

Et c'est ici que mon message se tourne vers les autres partenaires de l'OND, à commencer par Gallouèse. Il est ici inutile de rappeler la proximité évidente entre Gallouèse et les Etats membres de l'OND sur de nombreux sujets. Il est aussi inutile de rappeler les divergences d'opinion parfaitement normales sur d'autres sujets et la volonté de la Gallouèse de rester distant des divisions politiques que peut apporter une adhésion à l'OND. Ils ne témoignent pas d'un fossé entre l'OND et Gallouèse, mais d'une logique cohérente d'Etats membres qui poursuivent leurs agenda et qui ont des opinions divergentes. L'OND fonctionne sur cela et sur la recherche du compromis. Elle a tout a gagné à intégrer d'autres opinions.

Westalia le fera, et permettra à l'OND, par cet apport d'autre points de vues, d'obtenir une synthèse d'une meilleure qualité qui parlera a plus de monde. Mais plus que tout, cette intégration permet aussi à Westalia d'avoir réellement son mot à dire et d'être traité d'égal à égal avec les autres membres. Être fondateur n'engage en rien un avantage quelconque.

- Gallouèse a une relation spéciale à l'OND, elle en est l'un des plus proches non membre, mais à la fin de la journée, elle n'est pas à la table des discussions. -

Le monde qui nous entoure a radicalement changé depuis la fondation de l'Organisation. Si l'accord d'association entre l'OND et Gallouèse est une excellente avancée et constitue un terrain propice à davantage de consultations mutuelles, il ne fait pas pour autant de Gallouèse un Etat membre. Il ne s'agit pas ici que de garanties de sécurité du Conseil Militaire, mais de l'ensemble des autres sujets de discussions de l'Organisation en elle-même. Gallouèse a une relation spéciale à l'OND, elle en est l'un des plus proches non membre, mais à la fin de la journée, elle n'est pas à la table des discussions.

Mon propos ici ne vise pas à dire que l'accord d'association ne sert à rien, non. Ce que je vise ici c'est d'expliquer que la solution à la crise de l'OND tout autant qu'aux inquiétudes gallésantes viendra d'une intégration à l'OND. Elle est le meilleure moyen de permettre à l'organisation d'avancer collectivement, de s'améliorer collectivement, et d'orienter l'OND vers une véritable Organisation des Nations Démocratiques qui, parce qu'elle intègre des démocraties, a besoin de Gallouèse.

Il convient aussi également de dire que les défis auxquels font face l'OND sont devenus de plus en plus complexes et nécessitent des actions communes. L'holocauste d'Estham a permis la naissance d'une formidable vague d'aide humanitaire, matérielle et financière.

En peu de temps, l'Organisation a collectivement décidé de l'ouverture de fonds considérables à destination de l'Empire du Nord permettant non pas de son rétablissement, on ne se rétablit jamais réellement du génocide de sa population, mais de pouvoir encaisser la dévastation. Un effort similaire mais moindre avait aussi été accompli en République Translavique mais sur des initiatives plus nationales.

Cette situation illustre un besoin bien réel, celui de diversifier les champs d'actions de l'Organisation qui s'est sans doute trop orientée sur son Conseil Militaire moins que son Conseil Général. Il ne peut se faire qu'en écoutant toutes les voix. De celles qui sont au sein du Conseil, mais aussi celles qui toquent à la porte avec justesse.
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Yeletrevin domine Torov et le local Van Poolder à Vallètrez


Une foule nombreuse pour cette course inédite en Gallésie

Battu tactiquement il y a deux semaines à Falitrez par une grosse chute et la course parfaite des CX-Mobilartez, le leader de cette SuperWanoCup ne s'est cette fois pas fait avoir sur ce circuit de Vallètrez pour la première de la SuperWanoCup. La course a été marqué par un formidable engouement et une folle ambniance qui a offert une course très debridée

Bien avant l'arrivée, l'ambiance était déjà à la fête dès 6 heures du matin ou les premiers bénévoles finissaient de paufiner le parcours. Car pour cette première historique en Gallèsie, tout devait être parfait. Et on peut dire que la journée fut une pleine réussite. Plus de 54 000 spectateurs se pressant sur le circuit. Ainsi, lorsque le départ d ela course élite fut donné à 15:04, l'ambiance était déjà folle. Et dès le départ, les locaux du jour tentèrent de se montrer devant leur public. Poussé par une foule en délire, Valentin Traviste (HTXC-Auberges 32) prend le meilleur départ prenant dès le départ quelques mètres d'avance. Mais dans ce circuit à parcourir 7 fois, la décision allait se faire autour de la principale bosse du parcours de plus de 700 mètres. Ainsi, dès le premier passage, les principaux favoris fondirent sur l'homme de tête sous l'impulsion de son compatriote et Andries Van Poolder (VTD-Ytrevie). Et alors que le groupe de tête ne contait déjà plus que 8 coureurs au sommet, le premier fait de course intervint dans la longue descente en sable ou Gravez et Van Hetreichin, deux des favoris du jour vont au sol et repartent avec une dizaine de secondes de retard. A l'avant, après trois tours, alors que le groupe des favoris s'écrème, le jeune Eli Torov, tout juste vainqueur à Falitrez place une violente accélération dans la bosse et seul Van Poolder et Yeletrevin peuvent suivre. Le trio se détache inexorablement et on ne le reverra pas

Van Poolder tentant de faire craquer Yeletrevin et Torov (caché à gauhe de l'image) dans la principale difficulté du circuit

Pendant deux tours, dans la bosse, le scénario se répète, Torov accélère, Van Poolder suit, Yeletrevin perd quelques mètres mais rente dès les premiers virages de la descente. Mais le tournant de la course intervient au sommet de l'antépénultième ascension ou Yeletrevin réussit à passer devant au début de la descente et prend tous les risques dans celle-ci, poussé par le public, Van Poolder tente de l'imiter mais part à la faute, bloquant Torov et laisse filer le leader de la Coupe d'Ouaine. Mais dans l'avant-dernière ascension, Van Poolder tente le tout pour le tout et produit un énorme effort pour faire le jump au moment du passage sur la ligne placée au sommet. Mais payant sans doute cet énorme effort, il chute à nouveau dans la descente et se fait même doubler dans celle-ci par Torov qui n'avait pas réussi à le suivre dans la bosse. Au pied de la dernière ascencion, Yeletrevin compte une petite dizaine de secondes d'avance sur Van Poolder et Torov qui l'attaque dès le pied. Le jeune ouanais se débarrasse facilement de son adversaire dès le pied mais reste collé à quelques mètres de Yeletrevin qui gère parfaitement sa montée pour finalement porter l'estocade finale à 150 mètres de l'arrivée, laissant sur place son adversaire et glanant sa deuxième victoire de la saison. Van Poolder complète le podium sous les acclamations du public alors que le malchanceux Van Hetreichin passe la ligne au pied du podium devant Geroio

Barsoc Yeletrevin s'impose pour cette étape inédite en Galèsie à proximité de Vallètrez
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LE GLOBE DIPLOMATIQUE
Analyse géopolitique et entretien


L'AMBASSADEUR GRANDBOIS NOUS PARLE DE LA LERMANDIE :

Le Royaume de Teyla face à une dégradation des relations avec la Lermandie ?


— ENTRETIEN —

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L'ambassadeur Grandbois, ambassadeur plénipotentiaire du Royaume de Teyla



Guillaume Grandbois, ambassadeur plénipotentiaire du Royaume de Teyla auprès du Duché de Gallouèse, de la Fédération de Sterus, de la République d'Antares, de la République de Lermandie, de la République Fédérative d'Icamie, de la République d'Hotsaline, de la Praefectura Praetorio Gallia Fausti Nanti.

Excellence, Honorable Ambassadeur, vous avez été nommé il y a plus d'un an à une haute fonction de l'État teylais. Tous les ambassadeurs plénipotentiaires ont un titre. Le vôtre est le titre des "Sept Partenaires". Que vous inspire-t-il et comment s'est déroulé votre mandat décerné par le Gouvernement de Sa Majesté ?

GUILLAUME GRANBOIS : L'honneur est le premier mot qui me vienne à l'esprit quand j'entends Duché de Gallouèse, Fédération de Stérus, République d'Antres, République Fédérative d'Icamie, République d'Hotsaline, Praefectura Praetorio Gallia Fausti Nanti et bien entendu République de Lermandie. L'honneur de devoir représenter mon pays, dans lequel je suis né, auprès de nations de prestige, d'influence et de partenaires du Royaume de Teyla. Lorsque le décret me nominant et me décernant le titre d'ambassadeur des "Sept Partenaires", j'ai immédiatement su bien que le terme ne soit pas le poétique, il était juste. L'honneur est un mot juste, mais pas un honneur passif mais un honneur qui engage le Gouvernement de Sa Majesté auprès de ses nations, auprès de la République de Lermandie. Cet engagement est la pierre angulaire de ma mission. Être l'Ambassadeur des "Sept Partenaires" n'est pas une simple accumulation de sept accréditations, c'est une exigence permanente, d'autant plus dans le contexte de l'Eurysie centrale actuel.

Vous savez, ma vie sociale n'est pas aussi dense que je le voudrais. Mais je m'en plains pas. C'est avec un immense plaisir que je renonce à une vie sociale dense avec mes amis et mes proches. La nation teylaise a requis mes services pour une période indéterminée et je compte servir le Royaume de Teyla jusqu'au dernier souffle de ma longue vie. C'est aussi parce que les "Sept Partenaires" sont l'épicentre de la politique extérieure du Royaume de Teyla en dehors de l'Organisation des Nations Démocratiques. Je m'en tiens à la devise du Royaume de Teyla à bien des égards. Je crois que l'unité, comme le Gouvernement de Sa Majesté, est nécessaire pour que le monde de demain soit plus sûrs pour tout le monde, y compris pour les "Sept Partenaires". C'est pourquoi, que je rencontre mensuellement un membre de l'organisation de chacun des pays auquel je représente le Royaume de Teyla. La discussion doit être constante pour favoriser le dialogue et le Royaume de Teyla n'a jamais été favorable à la guerre.

Cette doctrine de l'unité par le dialogue est particulièrement mise à l'épreuve par le contexte actuel et les déclarations de certaines entités. Ma mission est aussi d'appeler tout le monde au calme dans une période de haute tension, afin que le cycle du dialogue en Eurysie Centrale puisse reprendre officiellement dans les plus brefs délais. Le Royaume de Teyla et la République Hotsalienne souhaitent mettre un terme au conflit et aux échanges de tirs dans l'heure, si nous le pouvions. C'est pourquoi nous avons avec la République Hotsalienne visé strictement, en ce qui concerne les autorités teylaises, des infrastructures militaires afin que les forces armées de la Fédération des Peuples d'Estalie et de ses partenaires puissent être en incapacité de mener des bombardements. Les bombardements Hotsaliens et Teylais limitent le nombre de morts et de blessés sur le court, moyen et long terme en créant cette incapacité. De plus, la déescalade est nécessaire pour qu'une médiation, sous l'autorité velsnienne, puisse aboutir.

Excellence, la situation que vous décrivez est d’une gravité sans précédent dans l'histoire récente des relations de Teyla, Principauté de Carnale étant un cas particulier. Vous affirmez que les frappes menées conjointement avec Hotsaline visent à limiter le nombre de victimes en neutralisant les capacités de bombardement de la Fédération des Peuples d'Estalie. Cependant, cette action militaire, même présentée comme défensive et limitée, a cependant attiré des critiques à l'internationale de toutes parts y compris des acteurs du conflit. La réponse teylaise a provoqué une réponse très forte à l'internationale, dont des nations des "Sept Partenaires" comme la République de Lermandie ont réagi publiquement. Ce qui est inédit depuis la nomination d'Angel Rojas à la fonction de Premier ministre de Sa Majesté.

Comment justifiez-vous les actions du Royaume de Teyla auprès des "Sept Partenaires" et notamment auprès des autorités lermandiennes ?


GUILLAUME GRANBOIS : Il y a trois points essentiels. Le premier point est que le Royaume de Teyla tient ses engagements pris auprès de ses partenaires et que lorsque la signature du Royaume de Teyla est apposée sur un traité, la signature du Royaume de Teyla sera respectée selon la formule utilisée à l'intérieur du dit traité. J'entends les critiques de certaines nations, y compris celles de la Première ministre, mais cela devrait rassurer les autorités lermandiennes que le Royaume de Teyla met un point d'honneur à respecter ses engagements. Nous attendons la même rigueur de nos partenaires, tous nos partenaires. Le Royaume de Teyla sait pertinemment qu'en cas d'attaque sur son sol, l'Organisation des Nations Démocratiques répondra présente. Mais outre cette considération nous ne sommes pas intervenus de manière défensive envers la République Hotsalienne et la Confédération par pure envie guerrière. Il est faux de raconter cela. Nous sommes intervenus parce que la réponse à travers l'envoi de trois cent avions, la présence et la participation d'un groupe aéronaval étranger au continent eurysien et que le commandement militaire de la Fédération des Peuples d'Estalie a déclaré publiquement vouloir l'anéantissement des moyens de projection de la République Hotsalienne. Ce qui n'est en aucun cas une réponse proportionnelle.

De plus en lien avec le premier point est que la Fédération des Peuples d'Estalie ou ses partenaires n'ont point prévenu le Royaume de Teyla de ladite attaque. Combiné au troisième point à savoir aucune réponse à la communication émise du Royaume de Teyla à la Fédération des Peuples d'Estalie lorsque nous avons repéré les avions se dirigeant vers l'Hotsaline nous avions toutes les raisons de penser que la Fédération des Peuples d'Estalie avait pour objectif de prendre à partie la présence militaire teylaise. Mais je souligne que malgré ses probabilités très fortes nous n'avons ordonné aucun tir de prévention et que nous avons tiré qu'à partir de l'instant où nous étions en situation de légitime défense.

Lors d'une déclaration à la Presse, la Première ministre de la Lermandie a déclaré tout en affirmant que le Royaume de Teyla a tenté de contraindre la République Impériale de Karty à rejoindre le conflit en Eurysie centrale. Que répondent les autorités teylaises à ce sujet ?

GUILLAUME GRANBOIS : Je vous remercie de soulever ces points cruciaux, car ils nécessitent une clarification immédiate et catégorique, surtout lorsqu'ils émanent d'une source aussi respectée et amie que la République de Lermandie. Nous avons pris acte des déclarations de l’Honorable Première Ministre de Lermandie avec une attention particulière, et je dois exprimer l’étonnement du Gouvernement de Sa Majesté face à certaines de ses affirmations.

Concernant l’allégation selon laquelle le Royaume de Teyla aurait cherché à contraindre la République Impériale de Karty à s’engager dans le conflit en Eurysie centrale. Cette affirmation, bien qu'émise par une haute autorité lermandienne, n'a aucun fondement factuel pour la diplomatie teylaise. Le Royaume de Teyla respecte scrupuleusement la souveraineté de la République Impériale de Karty et les décisions prises par son gouvernement. Je défie les lecteurs et lectrices de présenter une seule preuve, un seul communiqué, une seule déclaration officielle ou même une fuite corroborée dans un quelconque média indiquant que le Royaume de Teyla aurait cherché à contraindre les autorités de la République Impériale.

Concernant la qualification du Royaume de Teyla comme étant "l'agresseur" et l’auteur d’une "attaque planifiée". Cette affirmation ou interprétation semble au représentant de la diplomatie teylaise, auprès des "Sept Nations", erronée. Comme je l'ai expliqué précédemment, l'intervention teylaise est une action défensive ciblée menée en étroite coordination avec la République Hotsalienne. Notre objectif n'était pas de démarrer un conflit, mais d'éteindre l'incendie dès son commencement en neutralisant la capacité de nuisance militaire de la Fédération des Peuples d'Estalie et de ses partenaires. Les ordres des pilotes teylais étaient très strictes. La possibilité de faire feu était possible uniquement en cas de légitime défense.

Permettez-moi de revenir sur un point essentiel. Le Gouvernement de Sa Majesté est particulièrement étonné, voire choqué de constater que des éléments de langage et des argumentaires employés par la Première Ministre de Lermandie sont des éléments de la rhétorique et aux campagnes de dénigrement diffusées par les nations communalistes et communistes impliquées dans le soutien à l'agression estalienne. Le Royaume de Teyla est ouvert aux critiques, mais nous demandons le même soutien que nous offrons à nos partenaires. Je crois que la Première Ministre de Lermandie a véritablement surpris et choqué les Teylais en reprenant les éléments de langage de nos adversaires alors qu'il font face à une campagne de dénigrement pour que le Royaume de Teyla soit vu comme un paria. Nous attendons que nos partenaires fassent ces critiques dans un moment pareil en privé et non en public. Nous regrettons que cela n'ait pas été fait ainsi.

Les partenaires de la République de Lermandie ont dû être tout autant choqué que nous. Voir l'autorité politique de la République de Lermandie reprendre des éléments de langage mensongers en public peut affaiblir la confiance. Je pense notamment à la Grande République de Westalia qui a rejoint récemment l'Organisation des Nations Démocratiques. Nous partageons beaucoup de points communs avec elle et je suis certain que les deux entités, à savoir la Grande République de Westalia et l'Organisation des Nations Démocratiques partagent un énorme respect envers la République de Lermandie. Je suis aussi convaincu que les deux entités veulent s'assurer de la prospérité et la stabilité de la République. Mais est-ce réciproque ?

Je veux dire aux Lermandiens que nous avons énormément d'intérêts communs et que le Royaume de Teyla veut capitaliser sur cela et non sur les erreurs qu'il a pu y avoir tant du côté du Royaume que de la République.

Les mots de la République de Lermandie ont été forts à l'encontre du Royaume de Teyla. Pour le Gouvernement de Sa Majesté la relation avec la République de Lermandie est-elle dégradée ?

GUILLAUME GRANBOIS : La question se pose. Il y a eu une onde de choc de l'opinion publique teylaise. Mais je crois qu'une relation historique et aussi poussée avec la République de Lermandie ne se dérobe pas comme des pieds d'argile bien qu'elle soit difficile à absorber. Nous parlerons en temps voulu avec les autorités lermandiennes car une discussion sur ce sujet devra avoir lieu pour qu'il n'y ait aucune méprise des deux côtés. Je le répète mais mon mandat est celui de la discussion et de l'unité. Nous devons regarder au delà de ces mots qui ont choqué. Il arrive que des nations ne soient pas en accord sur l'interprétation d'une situation. Nous devons aller au delà de ça et montrer à nos peuples que l'intérêt supérieur dépasse des désaccords.
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