31/03/2018
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🎭 [CULTURE] Les produits culturels du Jashuria - Page 2

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Le jeu de Mah-jong


Le Mah-jong (« moineau de lin » en Ushong) est un jeu de société issu du Médian qui s’est très vite diffusé dans l’ensemble du sous-continent jashurien et dont la pratique a été largement popularisée pour toucher tous les segments de la population et notamment les plus vieux. Le Mah-jong se joue à quatre avec de petites tablettes que l’on associe pour former des figures. C’est un jeu associant la stratégie, la tactique, la psychologie, mais aussi la chance. S’il n’apparait que très tardivement dans la culture ushong et jashurienne, ce jeu s’est rapidement dispersé dans toute la Jashurie et le Médian et fait l’objet de nombreuses variantes, dont beaucoup sont associées aux jeux d’argent.

Inventé au XIXe siècle, le jeu de Mah-jong a probablement été transféré du Médian jusqu’en Jashurie par le biais des marchands, toujours les premiers à profiter et à faire profiter des nouvelles inventions locales. Il serait inspiré d’un jeu de cartes ushong, qui aurait été adapté sous la forme de tuiles de bois, puis d’ivoire pour les plus riches. Le jeu en lui-même se compose physiquement d’une série de 144 tablettes gravées de caractères ou de symboles dont on distribue traditionnellement 13 d’entre elles aux joueurs. Les joueurs vont par la suite essayer de composer des combinaisons de ces mêmes tuiles en piochant et en se défaussant de diverses tuiles. Le gagnant est celui qui possèdera la combinaison la plus puissante à la fin de la partie. Il existe de nombreuses variations de ces tuiles selon les régions, mais voici quelques constantes en matière de composition de jeu de Mah-jong.

Un jeu de Mah-jong contient 4 suites de cercles, des tuiles numérotées de 1 à 9 cercles. Il contient aussi 4 suites de bambous, des tuiles comprenant 1 à 9 bambous gravés sur la tuile. Il comprend aussi 4 séries de caractères, des tuiles comprenant les chiffres 1 à 9. Ces séries de tuiles constituent les suites de base du jeu de Mah-jong et on les retrouve dans quasiment tous les jeux et toutes ses variantes. S’ajoutent à ces tuiles les séries des Honneurs, sous la forme de 4 tuiles des vents (les quatre directions), trois dragons (rouge, vert, blanc), quatre saisons et quatre fleurs (prune, orchidée, chrysanthème et bambou). Selon les régions, d’autres tuiles sont ajoutées ou enlevées. Dans le centre du Jashuria, le Mah-jong utilise par exemple les tuiles des quatre arts (Guqin, go, calligraphie et peinture) ou des quatre nobles professions (pécheur, bucheron, fermier, érudit). Certaines régions de Jashurie utilisent aussi d’autres concepts comme la chance, la prospérité, la longévité et la noblesse, ou encore des animaux sur les tuiles. Tout dépend encore une fois de la variante du jeu considéré. Il arrive que les plus gros jeux de Mah-jong aient 164 tuiles.

Le jeu de Mah-jong fonctionne comme suit. On mélange les 144 tuiles face cachées sur un plateau de jeu, puis chaque joueur réalise une muraille de 17 tuiles de large et deux tuiles de haut, que l’on nomme un mur, pour former une enceinte. Chaque joueur pioche ensuite dans la muraille 13 tuiles qui forment sa main de départ. Le but du jeu est d’être le premier à former une combinaison de 14 tuiles appelée Mah-jong. Tour à tour, les joueurs vont piocher une tuile dans la muraille et si la combinaison n’est pas concluante, devront se défausser d’une tuile face visible, que les joueurs pourront récupérer. Pour gagner, il faut posséder quatre combinaisons de trois tuiles et une paire. Trois types de combinaisons sont possibles : les Chow, les Pung et le Kong. Un Chow est une combinaison de trois tuiles numérales consécutives (bambous, cercles, caractères) de la même famille. Un Pung est un groupe de 3 tuiles identiques. Un Kong est un groupement de 4 tuiles identiques. Le premier à atteindre Mah-jong remporte la manche et ses points sont comptés avec les accomplissements des autres joueurs.

Le Mah-jong est encore aujourd’hui utilisé dans les jeux d’argent. Les bars raffolent des parties de Mah-jong dans lesquels les gens peuvent parier tranquillement dans les arrière-salles. Le Jashuria ayant une politique assez libérale en matière de jeux d’argent, les casinos ont très largement fait du Mah-jong une de leurs activités phare. Une grande partie de la population jashurienne, notamment les Muong, savent jouer à ce jeu, qui s'apprend dès le plus jeune âge, comme la plupart des jeux de cartes que l'on retrouve au Jashuria.
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L’art du laque au Jashuria


Le laque a suivi l’évolution de toutes les formes d’art dans le Nazum méridional. De simple protection épaisse des objets ménagers contre les intempéries, il est devenue un art raffiné et délicat qui perdure encore aujourd’hui au Jashuria, sous des formes très diverses. Bien que le laquage ait depuis le XXe siècle entamé sa mue dans les vernis synthétiques, l’art du laquage est resté aussi traditionnel et fait la réputation de maîtres artisans dont les œuvres se vendent à prix d’or sur les marchés jashuriens. L’art du laque se décline dans de nombreuses inventions et dans de nombreux objets. Il fait intervenir la recherche de l’harmonie des couleurs, la subtilité des nuances, la qualité des reflets, la transparence et l’opacité, … le tout en mettant en valeur la lumière et ses jeux.

Les objets en laque sont naturellement résistants. Les plus anciens que l’on a pu retrouver dans les tombes jashuriennes ou ushongs ont plus de 2000 ans et sont particulièrement bien conservés. On connaît son utilisation depuis des millénaires et les artisans ont su l’appliquer dans toutes sortes de situations, de l’iconographie religieuse aux objets du quotidien en passant par les meubles. La laque est passée en quelques siècles d’un simple revêtement protecteur que l’on passait sur les objets à un véritable produit dont on loue les qualités esthétiques et qui améliore l’aspect des objets. Si aujourd’hui le laquage a donné naissance à une industrie chimique moderne basée sur d’autres vernis cellulosiques et synthétiques, il a permis l’ouverture d’un champ impressionnant de recherche sur la manière dont on peut protéger les objets.

La laque originelle provient de la sécrétion d’insectes que l’on trouve sur certaines plantes du Jashuria, du Wanmiri ou même de l’Empire Xin. Elle est tirée de la substance qui recouvre les œufs de ces mêmes insectes, qui est par la suite lavée, tamisée et fondue. La production de laque se poursuit avec le transfert des larves sur d’autres d’arbres et la sécrétion est récupérée sur les branches contaminées. Les branches sont par la suite broyées et on obtient une laque brute, souillée de résidus de bois et de cire, ainsi que d’autres produits. Cette laque brute est lavée à l’eau, broyée, puis séchée au four. La résine obtenue est nommée le chowri. C’est une résine peu humide, granuleuse et ambrée. Elle est ensuite placée dans un drap, puis passée au feu jusqu’à ce qu’elle fonde au travers du trois en gouttes irrégulières. Le drap retient alors les impuretés et la résine pure est traitée soit en feuilles minces, soit en pots liquides.

La laque peut aussi provenir d’origines végétales. Les Jashuriens connaissent depuis des millénaires les arbres laquiers, qu’ils saignent à la huitième année de leur pousse pour en récupérer les exsudats dans des jarres et des pots. La laque obtenue est d’apparence crémeuse et rappelle un latex sombre qui va être traité pour devenir le vernis que l’on nomme la laque. Les laques traditionnelles par exemple, sont complétées avec des huiles, du sulfate de fer ou même du vinaigre de riz afin de travailler leur densité, leur adhérence et le niveau de finition. La laque obtenue est laissée fluide dans des pots scellés, ou séchée en tablettes qui seront broyées et mélangées avant utilisation. La laque est généralement conservée dans des caves fraîches et peu humides afin d’en préserver la qualité.

Les premières utilisations connues de la laque furent dans les bâtiments. Les Jashuriens et les Ushongs enduisaient les bois de leurs maisons d’épaisses couches de laques brunes, noires ou rouges pour éviter que l’humidité ne s’installe et ne fassent s’effondrer les constructions. Ceci a été particulièrement déterminant dans l’architecture jashurienne, dans les territoires où l’humidité est particulièrement présente lors de la mousson. Cependant, de nombreux autres matériaux peuvent être laqués : papier, porcelaine métaux, ainsi que les objets les plus divers : peignes, casques, armures, ou encore les ustensiles de ménages. La laque peut même être utilisée sur de la toile de peintre, ou même du papier kraft.

Le principe de l'art du laquage est la la pose de nombreuses couches successives de laque, dont chacune une fois sèche est poncée avant la pose de la suivante. Ces multiples couches confèrent au décor un effet de profondeur et de transparence inimitable. Cette laque est passée, dans le cadre des objets en bois, après un long processus de nettoyage et de lissage des objets, car la moindre poussière ou imperfection ressort dans la laque. Les artisans ont durant longtemps préparé des apprêts pour gérer cette particularité de la laque, généralement à base d'argile broyé et lissé sur l'objet. Pour obtenir le fond du décor, on pose d’abord des couches de laque teintée, une quinzaine au minimum, puis le décor est réalisé ; pour finir, il est protégé par des couches de laque transparente dont la dernière est finement polie, jusqu’à l’obtention d’une surface idéalement douce et unie. Il existe encore aujourd'hui de nombreuses techniques qui ont innové sur ce principe, notamment des techniques d'insertion de dessins à la feuille d'or dans l'épaisseur du laquage.

L’opération de laquage se fait à partir de pinceaux plats souvent constitués de fibres de cheveux. En effet, les poils animaux utilisés traditionnellement dans les pinceaux sont beaucoup trop souples pour la densité de la laque, tandis que les crins de chevaux sont quant à eux beaucoup trop durs. La laque ayant la consistance d’un miel épais, si elle n’est pas répartie uniformément sur toute la surface, l’épaisseur se reporte d’une couche à l’autre après séchage et ruine l’objet. Une fois toutes les couches séchées et préparées, la dernière couche de laque est polie avec de l’eau et du charbon de bois en poudre, puis avec de l’huile et une terre fine sur du coton, que l’on utilise pour lisser la couche de finition. La décoration de la laque recouvre une palette immense de techniques. Mais la plus connue et la plus simple est la laque peinte, que l’on obtient en dessinant le motif décoratif avec une pointe sèche avant d’y appliquer une laque de couleur formant un léger relief. Les aplats de laque colorée sont les plus courant, mais il existe aussi de l’application de feuille d’or directement sur la laque. Les techniques d’incrustation sont particulièrement prisées, mais demande une technique d’une précision incroyable.

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L'univers de la musique au Jashuria


a écrit :
🎼 Généralités sur la musique dans votre pays :

Quelle place la musique occupe-t-elle dans votre société (sacrée, profane, politique, festive, identitaire...) ?
La musique est, selon les mythes jashuriens, d’origine divine. C’est par le son que Brahmâ crée l’univers tandis que ses enfants jouent de la musique et rythment la Création. Etant donné que c’est au Jashuria que sont nés le Védisme et l’Hindouisme, la musique la plus ancienne qui soit parvenue aux oreilles des contemporains est la série d’hymnes du Rig Veda. La source musicologique la plus connue reste cependant le Natya-shastra, une oeuvre qui codifie les bases du théâtre, de la danse et de la musique jashurienne, créée au moins trois siècles av. J.-C. Si la musique jashurienne est originellement une louange faite aux dieux, elle s’est rapidement développée dans toutes les strates de la société jashurienne. Elle est aujourd’hui profane et festive et reste l’un des arts les plus pratiqués au Jashuria, grâce à son éducation musicale pour les jeunes. Si la musique est aujourd'hui profane, l'appétit des Jashuriens pour la musique ne s'est pas tari et la scène musicale jashurienne est aujourd'hui prolifique, notamment grâce à Jollywood et à son cinéma musical, une véritable institution dans le pays, ainsi que par le biais de nombreux festivals et concours musicaux.

Type de musique populaire en 2017 : (en %) . Le total peut dépasser 100% si des styles de musique entrent dans les deux catégories.

  • Pop/variĂ©tĂ© (pop, variĂ©tĂ© locale, ballades contemporaines.) : 10%
  • Musiques urbaines (rap, hip-hop, R&B, drill, trap, afrobeat, reggaeton) : 10%
  • Musiques Ă©lectroniques (techno, house, EDM, drum'n'bass, trance) : 10%
  • Rock et dĂ©rivĂ©s (rock alternatif, indie, punk, metal, pop-rock) : 10%
  • Musiques traditionnelles et folkloriques (folk, chants traditionnels, musique du patrimoine) : 10%
  • Musique classique et "savante" (orchestres symphoniques, opĂ©ra, contemporaine) : 10%
  • Jazz, soul et musiques du monde (jazz, soul, funk, blues, bossa nova, world music) : 10%
  • Musique religieuse et spirituelle (gospel, musique sacrĂ©e, chants soufis, ambient spirituel) : 10%
  • Musique mĂ©diatique et de divertissement (B.O, musique de films, gĂ©nĂ©riques, OST) : 10%
  • Scènes alternatives et expĂ©rimentales (indie Ă©lectronique, noise, post-rock, fusion, avant-garde) : 10%


Quelle(s) langue(s) domine(nt) dans la musique nationale ? (en %) La scène musicale jashurienne est dominée par la langue jashurienne, suivie de près par le Fortunéen, qui permet l'internationalisation des musiques. Grâce à internet, les musiques chantées en Jashurien ont connu un regain de popularité et la barrière de la langue n'est pas un problème à l'appréciation de ses sonorités. Sur la scène musicale dédiée au patrimoine et aux musiques classiques, la variété des langues est plus prononcée, faisant souvent appel à des langues locales ou même des langues classiques. Les estimations montrent grossièrement que 60% de la production est en Jashurien, 30% en Fortuneen et 10% dans des langues diverses. L'arrivée récente des Fujiwans dans la région a ravivé l'appétit des Jashuriens pour la musique pop fujiwane.

Comment se structure la scène musicale (majors, indépendants, artistes autoproduits) ?.La scène musicale jashurienne est très hétérogène, suffisamment pour que tous les types d’artistes puissent s’y retrouver. Les majors y cotoient les labels indépendants ainsi que les artistes autoproduits, encore plus depuis l’avènement d’internet dans tous les foyers et les smartphones. La diffusion de la musique jashurienne sur les plateformes numériques en ligne a fait exploser le contenu disponible pour le Jashurien moyen et offert une visibilité inédite à des artistes qui, sans le concours de labels bien établis, seraient restés dans l’oubli. La musique reste cependant un milieu très compétitif au Jashuria et nombreux sont les labels indépendants qui ne parviennent pas à assurer des rentrées d’argent suffisantes pour durer sur la scène locale. Néanmoins, au vu des facilités à monter une entreprise au Jashuria et à la flexibilité de la scène musicale, cela n’empêche pas les esprits les plus entreprenants de se lancer.

La musique nationale connaît-elle un certain succès à l’étranger ? La musique traditionnelle jashurienne ne dépasse pas les frontières de la Jashurie et du Médian, mais ce n’est pas spécialement un drame aux yeux des Jashuriens, qui exportent pendant ce temps la Ja-Pop au niveau mondial. Les musiques de Jollywood, elles, dépassent rarement le cadre des cinémas et des salles de spectacles discrètes à l’international, mais jouissent d’un certain engouement populaire.

Votre pays est-il à l'origine d'un certain style de musique particulier ? Si oui présentez-le. Le Jashuria est à l'origine d'un genre particulier qui s'est énormément diffusé à l'extérieur des frontières du pays par le biais des réseaux sociaux : la Ja-Pop (Jashurian Pop). Ce style musical, qui tient plus du pot-pourri thématique que d’un style bien défini, est actuellement ce qui se vend le mieux en terme de production musicale à l’extérieur du pays. Le pays est aussi à l’origine de la tradition des chants sacrés issus de la lecture du Rig Veda et des autres textes védiques et hindouistes. Ces chants ont été perpétués pendant des millénaires et constituent aujourd’hui un patrimoine mondial, reconnu par exemple, dans la pratique du bharatanatyam, qui a été consacré patrimoine immatériel lors des derniers concours mondiaux. On peut aussi noter la présence d’un style bien particulier de musique : celles des films de Jollywood. Les cinéastes jashuriens n’ont pas chômé pendant ces dernières décennies pour proposer des films avec des passages musicaux impressionnants convoquant parfois des dizaines de danseurs pour appuyer les passages marquants des films produits localement.


📊Données et mode de consommation :

Taux de musique nationale dans les ventes ou les écoutes : (en %)
Les Jashuriens ne s’arrêtent pas à la musique de leur pays et ont des habitudes de consommation éclectiques. Les récents sondages montrent que la musique enregistrée sur le territoire national ne correspond qu’à 30% des ventes physiques et numériques chez les consommateurs. L’accès aux réseaux sociaux et aux plateformes en ligne permet aux Jashuriens d’avoir un accès privilégié à l’ensemble de la musique produite au niveau mondial, ce qui a grandement contribué à la pénétration de la musique étrangère sur le marché jashurien.
Quels sont les principaux modes d'accès à la musique : (Concerts, radio, télévision, streaming, téléchargement, supports physiques, événements publics)
Le Jashuria étant particulièrement en avance sur le déploiement des dernières technologies numériques, les habitudes de la population en matière de support de consommation ont largement évolué ces dernières années. Désormais, le principal vecteur de consommation de la musique, ce sont les plateformes de contenus en ligne et de streaming. Le téléchargement légal et illégal bat son plein et les concerts n’ont jamais attiré autant de monde depuis que tout le monde a accès à la musique. La radio reste encore très populaire, notamment chez les conducteurs et la part de la télévision a largement baissé, avec un net déclin des chaines musicales au cours de ces dernières années. Le support physique, quant à lui, a été largement délaissé sauf pour les vinyles, et a quasiment disparu de l’espace public. Désormais, la consommation musicale se fait sur les plateformes musicales et dans les concerts, ou via la radio pour aller au travail. Ceci va de pair avec le développement des smartphones et des écouteurs miniaturisés, qui permettent d’emporter la musique partout avec soi, pour peu que l’on ait un accès à internet.

Part des différents supports d'écoute : (en %)
  • Streaming : 45%
  • Radio / TV : 20%
  • Concerts / festivals : 10%
  • Supports physiques (CD, vinyles…) : 5%
  • Autres (rĂ©seaux sociaux, cinĂ©ma, jeux vidĂ©o…) : 20%

Existe-t-il des différences générationnelles ou sociales dans les pratiques musicales ? (Styles écoutés, mode de consommation etc...) Il est de notoriété commune que les différentes générations de Jashuriens n'écoutent pas la même musique selon leur tranche d'âge. Il est cependant à noter que les chants religieux Hindous se sont transmis avec une certaine constance d'une génération à l'autre, contribuant à la conservation de ce patrimoine immatériel qui fait la fierté des Jashuriens.

Quelle est la relation entre musique et politique ? Tout dépend des musiques considérées. L'Etat central ne met pas son nez dans cette thématique. Les gens sont libres de lier musique et politique autant qu'ils le souhaitent du moment que les propos ne tombent pas sous le coup de la loi (ex : des appels au meurtre). L’Etat jashurien a mis en place des institutions pour préserver et valoriser la scène musicale jashurienne, mais se garde bien de faire de la promotion politique pour l’instant, préférant laisser les artistes développer leurs propres approches de leur art. Cependant, il ne faut pas se leurrer : le milieu de la musique étant particulièrement compétitif, les profils les plus saillants sont généralement les moins bien dotés.

🏟️/👩‍🎤: Infrastructures évènements et personnalités :

Quelles sont les principales institutions musicales du pays (orchestres, opéras, écoles, labels, maisons de disques…) ?L’éducation musicale est un des piliers de l’instruction jashurienne. Les enfants apprennent à lire des partitions et à jouer d’un instrument dès leur plus jeune âge, mais seuls les plus motivés rejoignent les orchestres d’école et concourent au niveau régional et national. Cette éducation à la musique est particulièrement importante pour comprendre pourquoi la scène musicale jashurienne est si foisonnante : l’éveil musical s’y effectue dès le plus jeune âge. Les institutions musicales jashuriennes sont représentées par les directions des grands équipements dédiés à la musique : opéras, philharmonies, … Au Jashuria, le pouvoir central et les pouvoirs régionaux financent et maintiennent les équipements, au travers des impôts prélevés sur les habitants. Ces équipements sont correctement maintenus, grâce à l’économie florissante du pays. Afin de préserver son patrimoine musical, le Jashuria entretient des orchestres nationaux, qui se produisent régulièrement à l’international.

Disposez-vous d’un ou plusieurs pôles de production musicale (capitales culturelles, villes de la musique) ? Chaque région du Jashuria est tenue de faire vivre sa scène musicale et plus généralement, de prendre soin des artistes, des auteurs et des musiciens sur son territoire, afin de stimuler le rayonnement culturel du pays. Mais ne nous leurrons pas, c’est bien dans les métropoles du nord et du sud du pays que l’internationalisation de la musique est la plus grande et là où l’on trouve les plus grandes installations et opportunités pour la scène musicale. Qu’il s’agisse d’Agartha ou d’Azur, les mégalopoles côtières restent les plus vibrantes en termes d’activités musicales.

Combien de festivals ou grands événements musicaux se tiennent chaque année ?Au Jashuria, il existe au moins 8000 festivals recensés chaque année. Ce chiffre compte les festivals qui disparaissent et apparaissent. Sur ces festivals, au moins 6000 sont liés à la musique. Ces chiffres font que le Jashuria est l’un des pays où les festivals sont les plus nombreux, preuve de sa scène musicale active.

Quel est le plus connu ou le plus représentatif ? Le Meru Music Moment, ou MMM, est le festival de musique le plus connu du Jashuria. Ce festival, créé au pied du mont Meru, dans les montagnes du centre du Jashuria, est le point de rassemblement de la scène musicale jashurienne. Tenu chaque année dans les alentours du mont Meru et autour des temples hindous, ce festival accueille des dizaines de milliers de participants et permet à de nombreux artistes de se produire pour gagner les coeurs des spectateurs.

Existe-t-il une fête nationale de la musique ou une cérémonie de récompenses musicales ?Au Jashuria, il n’existe pas à proprement parler de fête nationale de la musique, tant il existe de festivals et de célébrations en l’honneur des milliers de divinités du pays. Le pays n’a pas considéré comme pertinent de rajouter un nouveau jour de célébration aux nombreux déjà existants. Les récompenses musicales existent au Jashuria, mais sont essentiellement décernées par des organismes privés. Les régions du Jashuria entretiennent aussi des cérémonies publiques de remises de prix, mais sont minoritaires face aux cérémonies privées.

Quelle infrastructure ou salle de concert la plus connue ou la plus représentative ? La salle de concert la plus connue, ou du moins la plus médiatisée actuellement au Jashuria est l’opéra de Medhalanna créé par l’architecte ordoue Naïa Shahid. Cet opéra (Guangzhou Opera House), livré il y à moins de 10 ans, est l’une des réalisations emblématiques du pays dans la cité à cheval entre l’océan et le grand lac. L’opéra de Medhalanna reste une des opérations les plus emblématiques de ces dernières années en matière d’équipement public dédié à la musique et à la promotion de

Quel est l'artiste ou le groupe le plus populaire actuellement ? Le groupe le plus populaire du Jashuria est actuellement le duo ASOBI, constitué d’une chanteuse et d’un compositeur. Le groupe est régulièrement présent en tant que feat dans d’autres groupes étrangers et est particulièrement populaire au sein de la sphère animée jashurienne et plus généralement nazuméenne.

Qui sont les artistes, groupes, compositeurs, interprètes ou producteurs ont marqué l’histoire musicale du pays ?


⚖️ Législation et encadrement :

L’État encadre-t-il la production musicale (censure, quotas linguistiques, mécénat, subventions…) ? L’Etat jashurien cherche avant tout à protéger la production musicale par trois moyens : la protection des artistes, la protection des oeuvres et l’entretien des lieux d’expression de la musique. Comprenant que le statut d’artistes est fragile et que la notion de propriété intellectuelle pouvait être en permanence contestée par les grosses entreprises de production musicale, l’Etat jashurien a préféré donner la primauté à la protection des artistes et de leur production, afin de les désolidariser des éventuelles prédations d’entreprises peu scrupuleuses.

Existe-t-il un organisme public chargé de la musique (ministère, office, institut, agence nationale…) ?Le Ministère de la Culture est officiellement chargé de la musique au sein du pays. Celui-ci dispose d’un Institut de la Production Audiovisuelle, chargé d’accompagner administrativement les artistes et les équipements, de promouvoir la production musicale et audiovisuelle du pays et de piloter les différents organismes.

Y a-t-il une politique de protection du patrimoine musical (archives, enregistrements, instruments) ? Le Jashuria veille à conserver tous les archives musicales, même contemporaines, au sein de ses banques de données. A partir du moment où une musique est créée par un artiste, celui-ci peut déposer les fichiers audios au sein des institutions publiques, qui se chargeront d’en conserver précieusement les enregistrements et de constituer une immense banque de données. Les Jashuries ayant conscience que le meilleur moyen de conserver la musique est encore de la jouer, de nombreuses représentations d’orchestres sont organisées avec comme objectif de promouvoir la musique traditionnelle ou “savante” jashurienne. La protection du patrimoine musical passe aussi par l’éducation de la jeunesse à la pratique de la musique. Chaque collège et lycée du Jashuria participe à des concours musicaux via ses propres orchestres chaque année. Sur la scène musicale professionnelle, les institutions jashuriennes veillent à ce que la musique héritée des ancêtres continue à être interprétée, adaptée, jouée, mais aussi réitérée pour que les sonorités originelles ne se perdent pas.

Quel est le statut des artistes ? Bénéficient-ils d'un statut professionnel particulier, ont-ils le même régime de retraite etc...) Les artistes ont un statut particulier et protégé par diverses lois intégrées dans les Codes qui régissent l'économie jashurienne. Il est peu ou prou le même que celui des intermittents du spectacle et des auteurs. L’esprit de ces statuts est de permettre aux artistes de bénéficier de retraites suffisamment décentes et d’une protection sociale adaptée à leurs besoins, car leurs productions échappent en théorie à la production mercantile et constituent des œuvres de l’esprit qui bénéficient à tous. La législation veille à ce que les oeuvres musicales soient clairement identifiées comme propriété morale de leurs auteurs et compositeurs.


đź”® Perspectives :

Quelles tendances façonnent actuellement la scène musicale (numérisation, fusions culturelles, nouveaux genres…) ? La numérisation de la musique a largement contribué à façonner la scène musicale contemporaine jashurienne. L’irruption des plateformes de contenu numérique a chamboulé la scène musicale nationale, qui s’est saisie de ces nouveaux outils pour diffuser plus largement ses productions. A tous les niveaux, des grandes majors jusqu’aux artistes les plus modestes et indépendants, la musique se produit désormais sur les plateformes de contenu en ligne. L’émergence d’un marché mondialisé de la musique a contribué au rapprochement des pratiques musicales, qui n’hésitent plus à s’hybrider pour produire des contenus atypiques. Les Jashuriens sont friands de ces hybridations et n’hésitent plus à piocher dans les influences étrangères pour collaborer à de nouvelles créations musicales de qualité.

Quelles sont les perspectives économiques ou artistiques du secteur ? La scène musicale jashurienne est boostée par l’appétit de la jeunesse mondiale pour les productions animées jashuriennes ainsi que pour les films de Jollywood (bien que ce secteur soit plutôt régional). C’est grâce à la promotion de ses oeuvres artistiques connexes que la scène musicale jashurienne parvient à se constituer une fanbase au-delà des océans, notamment par la promotion d’artistes apparaissant dans les séries, films et jeux. Le secteur se porte plutôt bien mais doit faire face à la problématique de l’internationalisation de sa musique et de sa capacité à exporter ses artistes au-delà de la Jashurie. Les Jashuriens ayant rapidement pris le plus de la numérisation du secteur, ils sont directement impliqués dans les réseaux sociaux et là où la musique s’expérimente sur le net. Le déploiement de la musique jashurienne sur les réseaux sociaux et l’invitation des musiciens sur les scènes musicales internationales sont de plus en plus présents.

La musique joue-t-elle un rôle dans l’image internationale ou la diplomatie culturelle de votre pays ? La musique a été pendant des siècles un moyen de perpétuer l’identité des populations jashuriennes et la vitalité de leurs croyances. Elle est, au XXIe siècle, devenue un élément incontournable de la promotion de la culture nationale vers les autres pays du Nazum et désormais, hors du Nazum. Les institutions jashuriennes travaillent d’arrache-pied pour promouvoir la culture musicale de leur pays à l’international. C’est d’ailleurs récemment que le pays a vu l’une de ses danses et chants traditionnels être consacrée au titre de patrimoine immatériel mondial, permettant au pays de bénéficier d’une visibilité incroyable sur la scène internationale et attirant les projecteurs sur son patrimoine musical incroyable. La musique adoucit les moeurs, dit-on, et au Jashuria, celle-ci est un instrument incomparable pour tisser des liens entre les gens.

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