22/12/2014
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Visite Diplomatique Saint-Marquise/Bratolia[Terminé] - Page 2

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Le Roi,la première ministre et le ministre des affaires étrangères regardèrent un long moment la présidente de Saint-Marquise se concerter avec son conseiller qui l'accompagnait à propos du traité proposé à la suite de ce long échange.

Le stress était bien présent parmi les membres du gouvernements bratolien présent, en effet, allait-elle accepter les clauses de ce contrat ? Elles étaient assurément justes et équitable,Bratolia avait certes des défauts mais l'honnêteté était sacré en ce pays. Aucune des deux parties ne s'engageait sur le terrain militaire, le gouvernement bratolien ayant compris que ce n'était pas la politique extérieure habituelle au saint-Marquois. Non, les clauses portait sur l'économie, la culture, le libre-échange. Des domaines ou une collaboration saurait être grandement bénéfique à l'avenir et ou les politiques nationales n'y faisaient pas obstacle.

Ce fut donc avec une joie non dissimulée que la signature de la présidente fut accueillie. Avec cet encre couché sur le papier formant ce traité, le premier signé avec une nation étrangère, c'était une nouvelle ère qui s'ouvrait devant les nations ici rassemblées.

Le premier ministre prit la parole, dans sa voix s'entendait la joie, même si il essayait tant bien que mal de ne pas la montrer:

Parfait ! Quel merveille ! Laissez moi vous dire que c'est un moment absolument historique entre nos nations !

Le gouvernement bratolien se leva à l'unisson de leurs fauteuils.

La première ministre a son tour prit la parole:

Je n'ajouterais rien à ce que dit monsieur le minsitre. Il ne reste plus qu'a nos ministères respectifs de mettre les clauses en place dans les jours à venir mais j'ai en eux toute confiance.

Puis soudainement le roi parla en bratolien a son ministre des affaires étrangères. Celui-ci l'écouta longuement, puis après un moment de silence, tandis qu'il cherchait les mots en saint-marquois afin d'interpréter les propos du monarque il prononça:

Sachez que le Roi voit en vous une femme d'une grande sagesse qui n'a guère d'égal. Votre peuple a une grande chance de vous avoir. Par cette signature vous comblez et notre dynastie, et notre gouvernement mais au-delà encore: notre nation toute entière. Sa majesté me demande de vous demander si vous avez d'autres questions ? D'autres suggestions ? Sans quoi les journalistes nous attendent à l'exterieur, pour poser leurs questions habituelles j'imagine. Si vous l'acceptez je vous propose d'aller calmer leur appétit ?

Il prononça cette dernière phrase sur le ton de la plaisanterie. Entre les hommes et femmes présent ici se formait quelque chose de plus que la simple cordialité. Une confiance naissante ? Une affection commune ? Peut-être.

Il s'avança vers la porte, attendant la réponse de la délégation de Saint-Marquise.
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La Présidente était un peu gênée par les compliments que lui venait de faire le Roi de Bratolia, elle voulait lui rendre l'appareil :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Je vous remercie pour ces mots, votre Majesté, vous êtes un homme intègre à votre nation, vous la représenter avec brio et détermination. Mon gouvernement a de la chance aussi de faire votre rencontre. Nous en sommes très honorés."

Elle fit signe au Premier Conseiller de faire comme elle, une petite révérence de remerciement, puis elle reprit la parole :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Nous n'avons pas d'autre question, ce que nous avons parlé et signé nous suffisent largement.
Maintenant je vous suis pour le reste de notre rencontre."
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Le roi reçut avec bienveillance les compliments de la présidente à son égard. Recevant des Saint-Marquois les réverences d'usage.

Leur faisant signe de se relever il les salua chaleureusement avant que ceux-ci ne s'eloigne avec le ministres des affaires étrangères qui leur fit signe de bien vouloir le suivre.

Bon je vous avertis par avance que vous avez le choix de répondre ou non aux questions. On en a pour une bonne dizaine de minutes.

Ils penetrerent dans une grande salle,celle des interviews. Etait present une dizaine de journaliste Bratoliens a l'affut. C'est que cette rencontre historique avait ému le peuple tout entier. Alors les journalistes ne désirait qu'une chose,couvrir l'événement.

Le minsitre fit signe à la presidente de s'asseoir. Puis un de ces vautours de journaliste lui posa la première question.

Le Journaliste:
Bonjour monsieur le ministre. Première question,avait vous signé un traité quelconque ? Ou bien cette rencontre n'a aboutit sur rien.

La tension etait palpable,la présence d'un traité ou non equivalait à la crédibilité ou non du royaume sur le plan international.

Drezka:
Oui,aujourdhui j'ai l'honneur de vous annoncer qu'à été signé un traité entamant une collaboration avec l'Etat Saint-Marquois.

Une clameur se fit entendre dans la salle tandis que les journalistes prenaient des notes sur le moindre mot prononcé.

Le journaliste:
Et dans le domaine militaire également ?

Drezka:
Non malheureusement cela aurait été contraire à la politique étrangère du gouvernement representé par la présidente ici présente. Mais il ya de grandes avancées dans les domaines culturels,economiques et de circulation.

Les journalistes tournèrent leurs regards vers celle ci puis les questions se mirent à pleuvoir.

Tous etaient curieux d'avoir un avis étranger sur leur nation. La première question fut donc.

Journaliste:
Bonjour Madame la Présidente. Que pensez vous de notre pays ? De sa politique ?N'est elle pas entierement contraire à la votre qui est la république ? N'est-ce pas génant ?

Madame ! Que pensez vous de cette collaboration naissante ? Est-elle prometteuse ?

Pourquoi ne pas avoir entamé de collaboration militaire ?

Que pensez vous de la suite de cette collaboration ? Quels seraient les autres projets à mettre en place ?

Le ministre fit signe aux journalistes d'en rester là,tous attendaient maintenant les réponse de Saint-Marquise.
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Les questions des journalistes bratoliens fustigeaient et la Présidente devait y répondre sans mettre mal à l'aise son homologue, vu qu'une question sur l'alliance militaire avait été abordé. Mais elle devait y répondre avec honnêteté et franchise :

LA PRÉSIDENTE ISABELLE DEPREY
"Bonjour, pour répondre à votre première question, je parle au nom du gouvernement saint-marquois, le Royaume de Bratolia est une nation qui s'est ouverte au monde pour palier à sa léthargie de ses dernières décennies. Saint-Marquise a été la première à y répondre à son appel diplomatique et est la première nation à venir sur le sol bratolien.
Votre pays est une nation qui a tant de chose à nous apprendre mais aussi qui a tant de chose à apprendre des nations qui veulent avoir lien avec.
Il est vrai que notre politique diffère avec celle de Bratolia, mais rien ne pourra empêcher une amitié entre nos deux peuples.
Pour répondre à la question au sujet de cette collaboration, il est trop tôt pour dire ce que seraient les effets de ce partenariat.
En ce qui concerne une alliance militaire avec Bratolia, Saint-Marquise n'en voit pas la nécessité, car elle a une politique de neutralité, tout ce que veut la République à présent, c'est un partenariat commercial et culturel.
Merci."

Une fois qu'elle avait fini, elle retourna auprès du Premier Conseiller qui lui tint un regard de confiance. Elle savait que cette franchise ne serait pas du goût des Bratoliens, mais qu'importait, elle devait dire la vérité.

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Quand la présidente eut terminé de repondre a toute les questions posées il prononça à l'encontre des journalistes les mots habituels mettant fin à l'interview

Trés bien nous en avons fini pour aujourd'hui. Si vous voulez des photos.

Se levant il s'avança vers la présidente et lui tendit la main. C'etait maintenant l'heure de la photo officielle. Il prit la pose la plus sérieuse de son registre,regardant un point à l'horizon en direction des journalistes.

Ce fut un honneur.

Soufla t'il a la présidente.

Les bruits des appareils photos en rafales se déclencherent soudainement,les flashs illuminant la salle. Ce serait une image de propagande terriblement efficace. Imaginez,en une des journaux le ministre bratolien inconnu la veille encore serrant la main à une dirigeante réspectée. Cela avait de quoi annoncer la couleur,la volonté de Bratolia de se hisser parmis les nations qui comptent.

Quand tout fut fini et que les journalistes furent evacués de la salle par le service d'ordre le ministre salua les Saint-Marquois.

Je dois prendre congés. Ce fut une rencontre trés productive. J'espère vous revoir bientôt. Une voiture vous attend dehors pour vous ramener à votre avion.Que le destin vous soit favorable.

Finissant sur ses mots il s'eclipsa. Cette rencontre l'avait épuisé mais il était heureux de ce qu'il avait obtenu.
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