Posté le : 01 mai 2022 à 23:39:31
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Questionnaire sur les boissons a écrit :Nom du pays : Banairah
💧 Accès à l'eau potable
- Part de la population ayant accès à l'eau potable : 99,8%
- L'eau potable fait-elle, dans ce pays, l'objet de privatisations ? Est-elle, à l'inverse, une ressource garantie par l'Etat ? La grande dépendance de la population à l'accès à l'eau a poussé depuis l'institutionnalisation du secteur à la protection de cette ressource. En effet, le pays étant constitué en grande partie de milieux désertiques, permettre un monopole privé de l'eau est impensable. Afin de répartir au mieux cette ressource, le secteur est entièrement géré par l'état qui dispose d'un bureau ministériel attitré qui permet de coordonner les initiatives et mesures de consommation locales communiquées par les communes, provinces, etc. L'accès à l'eau fait officiellement partie des droits fondamentaux du citoyen banairais. Dans cette même optique, des robinets d'eau consommable sont à disposition des passants dans certaines grandes villes côtières qui disposent de plus grands volumes grâce à une production locale par des usines de dessalement. Il est en revanche très mal vu d'en abuser (avis aux touristes mal informés !) car au final, ce seront les habitants qui payeront pour vos sottises, et l'eau n'est ni abondante ni gratuite...
Les régions et communautés urbaines comme rurales peuvent s'accorder au cours des assemblées locales sur la construction et la gestion du réseau d'eau potable, et proposer au bureau de gestion de l'eau des projets transrégionaux si nécessaire. Une campagne de construction d'aquaducs a récemment vu le jour, mais son budget et son organisation (collossale !) reste à débattre.
Par ailleues, des politiques anti-gaspillage encadrent la consommation d'eau : les toilettes sèches, vivement ancrées dans les savoirs-faire techniques traditionnaux, sont très vivement encouragées par l'état et la société en général, et grâce à sa grande distribution, offrent un rapport qualité-prix défiant toute concurrence.
- Par quels moyens la population se fournit-elle en eau potable ? Grâce à l'importance accordée à l'eau depuis maintenant des décennies voire des siècles, la population banairaise bénéficie d'un réseau urbain extrêmement efficace, et donc utilise quasiment exclusivement le robinet. Si cette dernière reste chère à cause de sa provenance, une partie des surcoûts dûs à la transition vers l'eau de mer dessalée sont couverts par les impôts, l'objectif étant de préserver les nappes phréatiques en cas de sur-exploitation de la ressource. Il existe cependant quelques eaux minérales curatives que l'on peut trouver à prix désencourageant dans des boutiques spécialisées ou en pharmacie.
- Politiques éventuelles d'exportations/importations d'eau potable : réponse libre / question facultative
Le Banairah n'exporte ni n'importe d'eau, l'objectif principal est de conserver son indépendance en la matière. Néanmoins, des exportations de surplus industriel de dessalement seront peut-être possibles à l'avenir, lorsque le secteur se sera pleinement développé, et ses gains seront encaissés par le Bureau de gestion qui le réinvestira dans l'entretien des installations.
🥛 Lait
- Consommation de lait par personne : 104 kg/personne/an
- Quels laits sont-ils les plus plébiscités ? Le Banairah n'est pas culturellement un pays laitier. Son territoire n'abrite pas d'espaces paturables suffisamment rentables pour y développer une activité pastorale. On note toutefois la présence de rares cheptels d'ovins dans les montagnes de la Chaîne des Mortels se situant au nord, fruit d'héritages nomades, d'influence levantine (fromages de chèvre, etc.) et d'immigration eurysienne francophone. On trouve donc des produits laitiers ovins aux recettes importées ou bien créées par les Banairais de souche de l'époque, produits venant s'ajouter à ceux du lait de chameau qui domine le marché. Le lait de vache eurysien n'est pas demandé, notamment pour des raisons culturelles et d'intolérance au lactose (38% de la population).
- Ce pays est-il lui-même un producteur de lait ? Il n'est ni rentable ni culturellement encouragé de produire des quantités exportables de lait ou de produits laitiers. Le lait de chameau, le seul lait produit à large échelle, s'exporte en tant que curiosité culinaire sur les autres continents ou en tant qu'ingrédient pour des pays voisins en manque de production.
- Part de la population intolérante au lactose : 38%
La tolérance au lactose étant apparue suite à la consommation de lait de bovins, probablement en Eurysie, il n'est pas étonnant de constater que ce caractère ne s'est pas véritablement répandu au sein de la population. La seule source importante de lactose étant le lait de chameau peu riche en ce sucre, elle n'a pas été exposée à une forte sélection. L'immigration des régions lévantines durant le moyen-âge et la dérive génétique ont sûrement aidé à obtenir tout de même une population majoritairement tolérante (62%).
🥴 Alcools
- La production et/ou la consommation d'alcool sont-elles légales dans ce pays ? La production et la consommation d'alcool sont légales au Banairah. Néanmoins, les ressources arables étant limitées, les alcools produits sont souvent issus de transformation de matière organique trop abîmée pour être vendue telle quelle, par exemple des fruits endommagés ou des grains de céréales au mauvais calibre. Ainsi, il n'existe que peu de surfaces arables dédiées spécifiquement à l'alcool, ce qui couplé à une tradition encourageant peu la forte consommation permet de restreindre la demande. Cela n'empêche pas la production auxiliaire d'être encouragée car elle met en valeur des produits non consommables autrement et fait vivre les traditions encore très présentes autour des boissons alcoolisées.
- La consommation d'alcool est-elle socialement et culturellement acceptée voire encouragée dans ce pays ? La consommation est acceptée dans le cadre des fêtes nationales, locales et familiales. Les boissons alcoolisées sont pensées pour être un plus plutôt qu'un produit de consommation courante. C'est ainsi qu'on trouve une très grande variété de boissons mais que l'on observe au final qu'une faible consommation. La consommation est donc à la fois encouragée dans les événements collectifs et désencouragée au quotidien : boire seul ou beaucoup est très mal vu, d'une part parce que cela nie les coutumes et d'autre part parce que faire ainsi est symptomatique d'une addiction et donc souvent reporté au personnel médical par les proches inquiets.
- Quels sont les alcools produits dans ce pays ? raki, arak, diverses liqueurs (agrumes, figues principalement), vin (production faible sur la côte).
- Quels sont les alcools consommés dans ce pays ? Ce sont quasiment exclusivement des alcools locaux ou du moins nationaux : buvant peu et pour les fêtes, les consommateurs privilégient les alcools traditionnels. Certaines classes sociales élevées s'essayent cependant à d'autres alcools comme curiosité ou marque de leur richesse, pique ni fine ni appréciée par le grand public. Cependant tous les alcools banairais ne se valent pas, et certains producteurs se vouent à une guerre de prestige à savoir quelle cuvée et donc quelle région est la meilleure. On boit souvent aux événements l'alcool de sa région de naissance ou de cœur.
- Consommation d’alcool par personne :
*** Consommation totale : 3 L/personne/an
*** 🍷 Part du vin : 2%
*** 🍺 Part de la bière : 1%
*** 🥃 Part des spiritueux : 70%
*** 🍹 Part des autres alcools : 27%
🧃 Autres boissons
- ☕ Café
*** Consommation de café par personne : 0,3 kg/personne/an
*** Commentaire sur la consommation et/ou production de café : La production de café est impossible au Banairah, ou du moins pas rentable économiquement. Délaissé pour son concurrent historique et indétrôné le thé, le café peine à percer dans le marché banairais.
- 🍵 Thé
*** Consommation de thé par personne : 1,3 kg/personne/an
*** Commentaire sur la consommation et/ou production de thé : À Destanh sont produits les seuls thés banairais. À défaut d'être produits en masse, ils sont reconnus pour leur qualité et en font une boisson d'exception fort appréciée. Relativement cher par rapport aux importations, il reste cependant abordable pour les classes moyennes supérieures qui s'en offrent pour les anniversaires, fêtes, ...
Le thé tout venant est importé du Nazum ou d'Al Jadida.
- 🥤 Sodas : Les sodas, boissons fortement sucrées, tâchent dans le paysage culinaire banairais. Jugées assommantes pour le palais, elles ont réussi à convaincre quelques vétérans des magasins d'importation mais ont mauvaise réputation. Leur mauvais impact sur la santé et leur provenance douteuse sont l'objet de pressions sociales et gouvernementales, les benbhè n'hésitant pas à proposer des lois visant à saboter leur vente dans le pays. Le sucre est par ailleurs considéré par les médecins comme une drogue (très) douce, plaçant de facto les sodas dans le collimateur du ministère de la santé. Vus comme une arme de soft power, ils font de temps en temps l'objet de discours vindicatifs des nationalistes protectionnistes qui y voient la menace d'une acculturation.
- 🌾 Laits végétaux : La forte proportion d'intolérants au lactose fait du Banairah un marché potentiel pour les laits végétaux.
- 🧉 Autres boissons : (pas encore détaillé)